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28 juin 2025
CES OBSTACLES A L’EMERGENCE ECONOMIQUE
La circulation dans la capitale sénégalaise est devenue insupportable aux heures de pointe à cause des embouteillages. Les problèmes de transport à Dakar ont engendré de grosses pertes économiques.
La circulation dans la capitale sénégalaise est devenue insupportable aux heures de pointe à cause des embouteillages. Une situation qui affecte beaucoup les usagers de la route qui ont du mal à rallier leurs lieux de travail ou encore rentrer chez eux à la descente. Pis, ces bouchons engendrent d’énormes pertes économiques estimées a des centaines de milliards. Ce qui constitue un frein au développement du pays.
Dakar, capitale des bouchons ! Une telle affirmation n’est pas exagérée. Elle relèverait même de la tautologie, tellement ces embouteillages, comme on les appelle communément, sont devenus un véritable casse-tête pour les habitants, l’État et autres usagers qui ne savent plus où se donner de la tête. Du coup, la longue durée des trajets des automobilistes a des conséquences énormes sur l’activité économique.
Les problèmes de transport à Dakar ont engendré de grosses pertes économiques. D’ailleurs, le directeur général du CETUD, Docteur Thierno Birahim Aw, lors de la cérémonie de lancement de la première phase du projet de restructuration du réseau de transport en commun a révélé que la région de Dakar perd 900 milliards Fcfa en raison des externalités négatives liées aux transports routiers. Selon lui, cette manne financière illustre l'urgence d'agir et de trouver des solutions durables à la mobilité urbaine.
Défendant, en décembre 2019, la pertinence des projets de transport de masse du président de la République, Macky Sall notamment le Train Express régional (TER) et le Bus rapid transit (BRT), l’ancien ministre des Infrastructures et des Transports terrestres, Me Oumar Youm, a fait savoir que les embouteillages à Dakar font perdre annuellement 108 milliards de FCFA à l’Etat. Ces embouteillages sont généralement à l’origine des retards chez les employés.
Les embouteillages de la capitale sont dus à la forte concentration de la population dans cette ville. De même, le parc automobile est dense à Dakar. A cela, il faut ajouter l’état défectueux de certaines routes de la capitale sénégalaise surtout en période hivernale. Ces bouchons affectent beaucoup les usagers de la route. L’augmentation de la consommation de carburant, les ralentissements voire retards considérables sur les livraisons, l’allongement du temps de parcours domicile-lieu de travail et vice-versa contribuent à impacter négativement le vécu quotidien des usagers de la route à cause des embouteillages. Ces problèmes de mobilité urbaine constituent donc des obstacles à la productivité et la compétitivité qui sont essentielles pour le développement du pays.
En effet, l’amélioration de la disponibilité, de l’accessibilité et de la qualité des infrastructures réduisent de manière significative les coûts et la qualité des facteurs de production.
DIOMAYE EN OPERATION SET SETAL NATIONAL
Le président de la République a décrété ce 1er juin journée Set Sétal. Un appel aux citoyens a été lancé pour une journée nationale d’assainissement, de nettoiement et de prévention des inondations
Le président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a décrété ce 1er juin journée Set Sétal. Un appel aux citoyens a été lancé pour une journée nationale d’assainissement, de nettoiement et de prévention des inondations.
Le chef de l’Etat va prendre part à la journée de nettoiement qui se tient ce samedi 1er juin sur toute l’étendue du territoire national. Selon le dossier de presse de cette activité, le Président Faye, a informé le conseil des ministres qu’il participera avec l’ensemble du gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des forces de défense et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage. Un engagement qui va permettre d’améliorer le cadre de vie, de prévenir les inondations mais aussi d’œuvrer à la consolidation de la citoyenneté.
Axées sur le thème « sétal sunu rew », des actions concrètes de nettoiement et de curage des caniveaux seront posées selon le gouvernement afin d’encourager la création de liens au sein de la population en permettant à chaque habitant volontaire, quel que soit son âge, ses origines ou ses aptitudes, de devenir acteur pour sa collectivité. A cet effet, l’Etat a lancé un appel à l’endroit des habitants, associations, travailleurs, entreprises, élus, administration, acteurs du territoire qui travailleront ensemble dans un esprit d’implication de chacun vers une citoyenneté active.
Le gouvernement a aussi rappelé que cette action entre dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique inspirée par le projet de transformation systémique du Sénégal décliné en cinq orientations majeures. « Le Premier ministre conformément à la volonté du président de la République, a annoncé le 16 mai dernier, en marge d’un conseil interministériel consacré à la prévention et à la gestion des inondations, la tenue d’une journée citoyenne de nettoiement et de curage des caniveaux, le samedi 1er juin, sur toute l’étendue du territoire nationale », a noté la source. Et de poursuivre : « une décision qui fait suite à la communication du président de la République en conseil des ministres, le 08 mai dernier demandant au Pm « d’engager tous les ministres, services de l’Etat et acteurs territoriaux concernés à proposer un plan national de prévention et de gestion des inondations. »
Ainsi, pour matérialiser cette directive, la source révèle que le Président de la République, dans sa dernière communication en conseil des ministres le mercredi passé a demandé au ministre en charge de l’environnement, de travailler avec les ministres en charge de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement. Et d’inviter dans ce sens le gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.
A ce sujet, le chef de l’Etat a engagé le Pm à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationnalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquente ».
Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, sous la supervision du Pm, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes » ajoute le communiqué.
Et de souligner : « Enfin le chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la nation axé sur un thème spécifique et pilotée par le ministère compétent ».
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Le Quotidien, L'As, Révélation Quotidien, Libération, Bes Bi le Jour, Stades, EnQuête, Le Soleil, Walf Quotidien
Baadoolo - Le système nerveux
Ils sont venus, ils ont vu, ils n’ont pas encore vaincu leur rage. La presse ne crée pas les urgences. Elle les rappelle. La presse n’accompagne pas- 90 ou 100 jours-, elle alerte. C’est vrai que l’argent est le nerf de la guerre. Mais on ne gouverne pas avec les nerfs toujours tendus. Des yeux qui voient des ennemis partout. L’Etat est un système nerveux qu’il doit réguler. Et l’anti-système ne doit pas être nerveux. Vous n’avez de comptes à rendre aux journalistes. Vous avez des règlements de comptes à leur rendre. On a compris !
Première manifestation interdite sous Diomaye Le préfet de Dakar dit niet à «Aar sunu gaal» au terrain Acapes
Les régimes changent mais les pratiques demeurent. La manifestation du Collectif «Aar sunu gaal» au terrain Acapes des Parcelles assainies n’aura pas lieu finalement ce vendredi. L’autorité préfectorale du département de Dakar motive sa décision par des «menaces de troubles à l’ordre public, risque d’infiltration par des personnes malintentionnées», indique l’arrêté de Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye. Et le terrain Acapes, c’était le «QG» de Pastef et Yewwi askan wi dans l’opposition.
Son audition par le juge programmée lundi Doro Gaye passe le week-end à la gendarmerie
L’homme d’affaires Doro Gaye ne sera entendu par le juge que lundi prochain. Selon Seneweb, c’est à cette date que le juge du 3e cabinet a programmé son audition. Il retourne donc à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, à la suite d’une plainte de Zakiloulahi Sow pour escroquerie. Cet ancien proche de Macky Sall a été arrêté le 27 mai dernier pour une affaire de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, évalués à 1,2 milliard de FCFA.
Déploiement de 5 000 agents pour la journée Set-Setal - Moussa Balla Fofana à l’assaut des déchets
En prélude à la journée nationale de Set-Setal initiée par le Président Diomaye, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire a effectué une revue des moyens logistiques. Sur la mise en place du «dispositif d’appui» pour population pour cette «importante activité populaire», Moussa Balla Fofana a annoncé «le déploiement de 5000 agents en plus de 300 unités motorisées par la Sonaged à travers le pays». Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.
Modernisation des cités religieuses Le Président annonce que Bignona bénéficiera de ce programme
Le président de la République était à Bignona ce vendredi. Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko ont assisté à la cérémonie officielle du Gamou annuel du marabout Elhadj Ousmane Nfansou Bodian. A cette occasion, le chef de l’Etat a annoncé la poursuite du programme de modernisation des cités religieuses, une initiative entamée par son prédécesseur, Macky Sall. Selon lui, Bignona et d’autres cités religieuses bénéficieront prochainement de ce projet.
Nomination de Fatou Sarr, présidente des femmes du Pds Woré Sarr tourne le dos à Wade
C’est une figure du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui quitte le navire libéral. Woré Sarr n’aurait pas digéré le remaniement intervenu ce vendredi à la tête du mouvement des femmes de ce parti de Wade. «Je quitte le Pds de manière définitive», rapportent plusieurs sites. Une information confirmée d’ailleurs par de hauts responsables de cette formation qui reconnaissent, au téléphone de Bés bi, une «injustice». Le communiqué du Pds informait peu avant que Fatou Sow est nommée présidente de la Fédération nationale des femmes du Pds, et Ndèye Astou Camara secrétaire générale. Mme Sow est députée et militante à Keur Massar. Elle a siégé à l’Assemblée nationale pour la première fois en 2007. Par ailleurs, Lamine Ba est le nouveau président de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl). Le poste de vice-président est occupé par Saliou Sagna tandis que Khadim Guèye est nommé secrétaire général.
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LA RTS DÉNONCE DES TENTATIVES D'ENTRAVER LES RÉFORMES
La RTS monte au créneau pour défendre le cap du gouvernement. Dans un plaidoyer offensif, la chaîne publique dénonce les manœuvres déstabilisatrices et réaffirme son soutien à l'agenda de changement radical promis par le nouveau pouvoir
Dans un élément diffusé ce vendredi 31 mai 2024 sur ses antennes, la RTS a dénoncé les tentatives répétées de déstabilisation visant à saper la dynamique de rupture promise par la nouvelle équipe dirigeante. Selon la chaîne dite de service public, "pour les pourfendeurs de la nouvelle équipe gouvernementale, désormais aucune occasion n'est de trop pour saper la dynamique de rupture en cours."
La RTS a pointé du doigt les efforts constants déployés "pour empêcher au chef de l'État et son premier ministre de dérouler l'agenda" de changement radical tant attendu par la population. Malgré les axes clairement définis, il a reconnu que "des lignes vont forcément bouger une fois le travail achevé", ce qui semble déranger certaines sphères.
Évoquant "le milieu politico-affairiste organisé en lobby", la RTS estime que ce dernier était "décidé à faire face" au nouveau pouvoir, arrivé aux affaires avec "un score qui frôle presque le plébiscite". Cependant, prévient la chaîne de télévision, "vouloir se poser de cette façon, c'est s'engager dans une voie sans issue, un long tunnel où l'on risque de ne jamais voir le bout."
L'exemple le plus récent de ces tentatives de déstabilisation, selon la RTS, concerne "l'affaire Mélenchon et le faux débat sur les LGDTQ+", éclipsant le discours marquant du président sur les relations Afrique-Occident lors de la visite du leader français. Un discours qui "a fait écho dans le monde car fixant les nouveaux contours qui devront désormais gouverner un partenariat qui jusque-là était en défaveur de l'Afrique et du Sénégal."
De même, la polémique autour de la nomination de l'officier général Kandé comme attaché de défense a été balayée comme "une énième tentative de détourner l'opinion publique des pas positifs posés par le gouvernement". Citant le décret du 24 mars 2024, la chaîne a rappelé que cette nomination relevait "parfaitement" des prérogatives du chef de l'État.
DIOMAYE FAYE JUGE UNE RÉCONCILIATION POSSIBLE ENTRE PAYS DU SAHEL ET CEDEAO
M. Faye a dit avoir longuement parlé de la Cedeao avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. La position malienne, "quoique rigide, n'est pas totalement inflexible", a-t-il dit à la presse au côté du colonel Goïta.
Le nouveau président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a jugé possible jeudi à Bamako et Ouagadougou une réconciliation entre la Communauté des Etats ouest-africains et les trois pays du Sahel qui ont rompu avec la Cedeao sous la conduite des juntes qui les dirigent.
M. Faye, investi en avril, s'est rendu jeudi chez le voisin malien avant d'atterrir au Burkina Faso, effectuant sa première visite dans deux des trois États qui, avec le Niger, ont annoncé en janvier leur sortie de la Cedeao, l'accusant d'être inféodée à l'ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir assez soutenus contre le jihadisme.
M. Faye a dit avoir longuement parlé de la Cedeao avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. La position malienne, "quoique rigide, n'est pas totalement inflexible", a-t-il dit à la presse au côté du colonel Goïta. La Cedeao est "très malmenée", mais "nous ne devons pas nous résigner et dire qu'on ne peut plus rien faire. Il y a des difficultés, il faut parler aux uns et aux autres et les comprendre et à partir du niveau de compréhension et des écarts de position, voir ce qu'il est possible de bâtir à partir du socle qui est existant", a-t-il dit.
"Je ne désespère pas de voir la Cedeao repartir sur des bases nouvelles qui nous évitent la situation que nous traversons aujourd'hui", a-t-il dit sans préciser la forme d'une éventuelle réconciliation. Il avait dit vouloir faire revenir au sein de la Cedeao ces trois pays.
M. Faye a cependant assuré ne pas être venu à Bamako en tant que "médiateur de la Cedeao", mais pour une "prise de contact" qui l'a conduit dans plusieurs autres pays ouest-africains auparavant. "Je ne suis mandaté par aucune instance de la Cedeao", a-t-il insisté.
Arrivé au Burkina dans l'après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré. Les relations entre ce pays et la Cedeao ont également été évoquées. "Je comprends aujourd’hui que les positions soient quelque peu figées, mais je perçois dans chacune de ces positions une fenêtre d’ouverture qui permet de nouer un fil de dialogue", a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.
Selon la même source, M. Faye a affirmé "l'engagement" de son pays "aux côtés" du Burkina. Les deux États souhaitent "raffermir" leurs "relations", notamment sur "le plan commercial", selon ce texte.
Bassirou Diomaye Faye a été élu en promettant la rupture avec l'ancien système. Le chef de l'État prêche le panafricanisme et le souverainisme qui sont aussi des mots d'ordre des régimes militaires qui ont pris le pouvoir lors de putschs successifs au Mali, au Burkina et au Niger depuis 2020.
Le Sénégal partage des centaines de kilomètres de frontières avec le Mali et entretient avec lui d'importantes relations commerciales et humaines. La situation sécuritaire au Mali et au Sahel et le risque de propagation au Sénégal réputé pour sa stabilité sont de longue date une préoccupation forte à Dakar.
DPM, LA COMMISSION AD HOC ADOPTE LES MODALITÉS D’ORGANISATION DE SES TRAVAUX
La commission est chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar.
Dakar, 31 mai (APS) – La commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar a adopté lors d’une réunion les principes directeurs d’analyse des dossiers constitués par le Secrétariat et les modalités d’organisation de ses travaux, a-t-on appris vendredi.
‘’Les membres de la Commission se sont engagés à respecter les délais impartis pour la finalisation des travaux, en accordant la priorité aux dossiers présentant des spécificités’’, indique un communiqué transmis à l’APS.
Au cours de cette réunion, les membres de la Commission ont passé en revue l’évolution du cadre normatif régissant le DPM depuis l’indépendance du Sénégal ainsi que les mesures annoncées régulièrement par l’Etat pour juguler les occupations de ce domaine, sans être suivies d’actions concrètes, rapporte le communiqué.
Il renseigne que la commission a pris connaissance des diligences effectuées à date par le Secrétariat, notamment les visites de terrain de la DSCOS ainsi que le recueil et l’étude préliminaire, par les services étatiques, de la documentation produite par les personnes concernées par le champ de l’arrêté susvisé.
La réunion a été présidée par le Secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et Balla Moussa Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du Territoire.
Le communiqué précise que l’ensemble des membres de la Commission étaient présents ou représentés à la rencontre, à l’exception de l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre a créé une commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les dépendances du domaine public maritime (DPM) de la région de Dakar.
Par l’arrêté instituant ladite commission, Ousmane Sonko a ordonné en même temps ‘’la suspension de toutes les constructions et autres travaux sur les anciennes dépendances du domaine public maritime [de] la région de Dakar, pour un délai de deux mois à compter de ce jour’’, lundi 13 mai.
Il est demandé au directeur général de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol de procéder à cette suspension ‘’à titre conservatoire’’.
La nouvelle commission est ‘’chargée de procéder à la vérification de la légalité et de la conformité des titres délivrés et [des] occupations faites dans les zones ciblées’’.
Elle est placée ‘’sous la présidence du ministre, secrétaire général du gouvernement’’, et ‘’est coordonnée par le ministre des Finances et du Budget’’.
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires assure le secrétariat de la commission.
L’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental, le Haut Conseil des collectivités territoriales, ainsi que le ministère des Finances et du Budget ont des représentants au sein de cette instance.
Les ministères de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement, de la Justice sont aussi représentés.
Le gouverneur de Dakar en est membre, de même que des représentants des collectivités territoriales concernées, et le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes.
L’Ordre des avocats, la Chambre des notaires, l’Ordre des architectes, ainsi que l’Ordre national des géomètres experts du Sénégal sont représentés.
‘’Les travaux de la commission devront être sanctionnés par un rapport, qui sera soumis [au] président de la République’’, selon l’arrêté du Premier ministre.
DES OPÉRATIONS DE CURAGE D’UN COÛT DE 425 MILLIONS LANCÉES DANS LES RÉGIONS
A Dakar, les opérations pré-hivernage ont bien démarré depuis le mois de mars avec l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) et se poursuivront jusqu’ au mois de juin.
Diamniadio, 31 mai (APS) – Le gouvernement a lancé, en perspective de l’hivernage, des travaux d’un coût global de 425 millions de francs CFA pour le curage des caniveaux dans les régions, a indiqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
‘’Le processus des travaux de curage estimés à 425 millions francs CFA est bien déclenché dans les régions, particulièrement les plus vulnérables aux inondations’’, a-t-il dit.
Cheikh Tidiane Dièye s’exprimait dans un entretien accordé jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
A Dakar, a-t-il indiqué, les opérations pré-hivernage ont bien démarré depuis le mois de mars avec l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) et se poursuivront jusqu’ au mois de juin.
Dans la capitale toujours, l’ONAS a curé 55 % des canaux et a décidé d’accélérer la cadence pour finir les opérations de curage des caniveaux avant fin de juin, a-t-il ajouté.
Il a signalé que le processus de faucardage est en cours et sera entièrement réalisé avant la fin du mois de juin.
A Dakar également, ‘’94% des infrastructures structurantes prévues dans les points bas identifiés dans la région, sont réalisées’’, a-t-il dit.
Le ministre a indiqué que les travaux de reprofilage du bassin de rétention des eaux pluviales de la zone de captage en cours vont permettre de porter sa capacité actuelle de 170 000 à 250 000 mètres cubes.
‘’Et nous ferons la même chose dans d’autres bassins de rétention de la zone de Dakar’’, a-t-il promis. Cheikh Tidiane Dièye a indiqué que pour cet hivernage, l’Etat mise sur une nouvelle approche de gestion et de prévention des inondations basée sur ‘’la mutualisation’’ des efforts des parties prenantes.
‘’Beaucoup d’acteurs interviennent dans la gestion des inondations, donc il faut une bonne coordination des interventions pour avoir plus d’efficacité’’, préconise-t-il.
Il a en outre annoncé l’acquisition de radars destinés à prévenir les populations des risques liés aux phénomènes des pluviométries extrêmes.
‘’Pour cet hivernage, a-t-il signalé, nous avons convenu avec mon collègue des Forces armées, le général Birame Diop, d’avoir une collaboration étroite avec les forces armées, dans la prise en charge et l’accompagnement des populations.’’
Il a indiqué que ‘’dès ce 1er juin, date du lancement de la journée de nettoiement, les forces armées seront massivement mobilisées avec tous leurs équipements pour appuyer les communautés’’.
‘’Par cette approche, nous voulons mettre en œuvre le concept d’armées nations et de l’armée au service de la communauté’’, a-t-il explique. Il assure que le niveau de préparation pour atténuer les inondations est globalement ‘’significatif’’.
Il a souligné que ‘’l’Etat va œuvrer à ce que chaque citoyen s’approprie la lutte contre les inondations’’.
BASSIROU DIOMAYE RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT À MODERNISER LES CITÉS RELIGIEUSES
Lors de sa visite à l’occasion du gamou annuel du marabout El Hadj Ousmane Fansou Bodian, le Président a salué les réalisations de son prédécesseur dans ce domaine, tout en exprimant sa volonté d’aller encore plus loin.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye, a réitéré vendredi dernier son engagement à poursuivre la modernisation des Cités religieuses, avec une attention particulière portée à Bignona.
Lors de sa visite à l’occasion du gamou annuel du marabout El Hadj Ousmane Fansou Bodian, le Président a salué les réalisations de son prédécesseur dans ce domaine, tout en exprimant sa volonté d’aller encore plus loin.
Après avoir effectué la grande prière du vendredi aux côtés du guide religieux, le Président et le marabout ont échangé pendant 30 minutes, abordant notamment la question de l’intégration de Bignona dans le programme de modernisation des Cités religieuses.
Le Président Bassirou Diomaye a souligné : « Jusqu’à présent, le programme de modernisation des Cités religieuses n’intervenait pas ici. Notre ambition est d’aller plus loin en terminant des initiatives entamées, accompagner les autres projets et programmes. Donc Bignona va aussi bénéficier du programme de modernisation des Cités religieuses. »
Cette annonce a été chaleureusement accueillie par le marabout et la communauté, qui ont exprimé leur gratitude envers le Chef de l’État.
« Ça fait plus de 32 ans qu’un Premier ministre n’a pas assisté à cet événement religieux. C’est donc une fierté pour Bignona. Nous apprécions cette visite à sa juste valeur et prions pour la réussite du Président de la République et son gouvernement », a déclaré Mamadou Lamine Badji, porte-parole du marabout.