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28 juin 2025
par Nioxor Tine
DES AUTOROUTES DE LA DÉMOCRATIE ET UN TRAIN EXPRESS DU RENOUVEAU
L’Etat hyper-présidentialiste et directif, en vigueur jusque-là, reposant sur le triptyque : « police politique – justice instrumentalisée – assemblée aux ordres » ne peut servir à construire le nouvel ordre décolonial
Ce serait faire preuve de mauvaise foi, que de tenter de sous-estimer le rôle capital que le Pastef et ses dirigeants ont joué dans l’avènement de ce que beaucoup d’observateurs qualifient volontiers de la révolution du 24 mars 2024, différente, à tous points de vue, de l’alternance survenue, douze ans auparavant, presque jour pour, un certain 25 mars 2012.
Pour ce qui est du président Macky Sall, il s’agissait de la rébellion d’un cadre politique "docile" et loyal, ayant occupé de prestigieuses fonctions étatiques, contre son tout-puissant mentor, Me Wade, désireux de procéder à une dévolution monarchique du pouvoir au profit de son fils biologique. Cela allait, lui ouvrir, accidentellement, la voie à la magistrature suprême, surtout après la dislocation de Benno Siggil Sénégal, regroupant des hommes politiques expérimentés issus de la gauche socio-démocrate et marxiste.
Quant à Ousmane Sonko, son activité politique s’est toujours déroulée sous le sceau de la collégialité, reposant sur un solide socle programmatique, centrée sur la rupture avec l’ordre néocolonial obsolète, ainsi que sur la promotion des valeurs de bonne gouvernance, de justice sociale, de souverainisme et de panafricanisme.
Autant dire, que la démarche politique du Pastef présentait beaucoup de similitudes avec celle des partis de gauche ou nationalistes de la période post-indépendance, je veux parler du PAI historique, du RND, du MSU et d’AND-JEF, ainsi que des nombreuses formations politiques, qui en sont issues. C’est pourquoi, on retrouve dans sa direction des hommes politiques bien connus, qui ont osé tenter l’aventure avec les jeunesses patriotiques.
A contrario, d’autres partis, dont la contribution aux avancées démocratiques de notre pays est remarquable, ont fait montre d’une hostilité incompréhensible à l’endroit du Pastef, qui ne faisait que parachever, à sa manière, le combat, qu’ils avaient entamé, sans pouvoir le terminer, n’ayant peut-être plus la force ou les convictions d’antan. C’est ce qui les a conduits à devenir des défenseurs inconditionnels, voire des flagorneurs zélés du régime de régression démocratique et sociale de Benno Bokk Yakaar, frôlant le despotisme, qu’ils voulaient même pérenniser, en s’alliant avec une personnalité emblématique de cette tristement célèbre bourgeoisie bureaucratique, qui pille notre pays depuis plus de 60 ans.
C’était sous-estimer le niveau de conscience politique du vaillant peuple sénégalais, qui a résolu, de manière magistrale, cette équation politique simple (rupture ou continuité), que plusieurs opérateurs politiques bien ou malintentionnés n’ont eu de cesse de vouloir, complexifier.
Il s’en est donc suivi la victoire éclatante de la « Coalition Diomaye Président » au premier tour, qu’on doit se garder d'assimiler, trop rapidement, à un blanc-seing en faveur du Pastef et ses alliés, mais qui semble plutôt relever d’un ras-le-bol populaire contre le régime de Macky Sall et ceux qui l’ont précédé depuis plus de 60 ans, tous auxiliaires du système néocolonial.
Les masses populaires sénégalaises, à l’instar de celles des pays voisins frères, ont choisi de rompre d’avec la domination impérialiste, mère de la confiscation de nos souverainetés, de la prédation de nos ressources, de l’atteinte à nos droits et libertés et de l’injustice sociale.
Il s’agit, maintenant, pour le camp patriotique, de matérialiser cette profonde aspiration populaire pour un véritable changement, dont le premier chantier doit être celui de la reddition des comptes, qui devra, dorénavant, devenir systématique.
A observer le nouveau régime, qui s’apprête à boucler ses soixante jours et avant la fin de la période de grâce des cent jours, on ne peut manquer de se dire, qu’il est impossible d’accomplir l‘exaltante œuvre de « transformation systémique » sans refondation institutionnelle, c’est-à-dire un démantèlement radical de l’ancienne armature institutionnelle. Il faudra également garantir la préservation pleine et entière des espaces politiques et civiques, c’est-à-dire le respect des droits et libertés des opposants politiques, des travailleurs ou des professionnels de la presse…etc.
Il s’agit, avant tout, de construire des autoroutes de la démocratie et un Train Express du Renouveau, en s’inspirant de l’héritage des Assises nationales.
L’Etat hyper-présidentialiste et directif, en vigueur jusque-là, reposant sur le triptyque : « police politique – justice instrumentalisée – assemblée aux ordres » ne peut servir à construire le nouvel ordre "décolonial", qui ne peut émerger, que sous l’action volontaire et combinée des diverses classes et couches sociales intéressées à son avènement.
LA JOURNÉE NATIONALE DE NETTOIEMENT SERA DÉSORMAIS ORGANISÉE CHAQUE MOIS
‘’C’est un acte que le président de la République veut perpétuer. Un acte qu’il veut donc continuer. Et il veut également qu’on y associe une opération de sensibilisation. C’est très bien de nettoyer mais c’est encore mieux de ne pas salir’’.
Le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, s’est dit satisfait du déroulement de la journée nationale de nettoiement [Set-Setal] à Saint-Louis, soulignant que cette initiative sera perpétuée mensuellement.
´´Nous sommes particulièrement satisfait de ce que nous avons vu. Le curage des caniveaux s’est déroulé normalement de même que les opérations de nettoyage. Donc, c’est le +set-setal+ général partout dans Saint-Louis’´, a-t-il déclaré remerciant les populations de Saint-Louis, les forces de défense et de sécurité mais également la jeunesse. M. Sarré qui s’est entretenu avec la presse locale, a participé ce samedi, à la cérémonie de lancement de la journée nationale de nettoiement à Saint-Louis, présidée par le gouverneur Alioune Badara Sambe.
Le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, s’est rendu à Diamaguene-Léona, puis au quartier Pikine Angle Tall. De l’avis du porte-parole du gouvernement, ‘’cet acte de citoyenneté va être perpétué’’.
‘’C’est un acte que le président de la République veut perpétuer. Un acte qu’il veut donc continuer. Et il veut également qu’on y associe une opération de sensibilisation. C’est très bien de nettoyer mais c’est encore mieux de ne pas salir’’, a-t-il fait savoir remerciant le gouverneur de la région de Saint-Louis pour son implication à cette journée citoyenne.
Il a également invité les populations de Saint-Louis et du Sénégal à faire de sorte que le cadre de vie soit adéquat. ‘’S’il est inévitable de salir, il faut tout de suite après nettoyer. Donc c’est le lieu de demander aux populations de Saint-Louis et au-delà du Sénégal de faire en sorte que nous vivions dans un cadre adéquat. Parce que sans salubrité, nous ne pouvons pas être en bonne santé‘’, a-t-il lancé.
Voilà pourquoi, dit-t-il, le président de la République a jugé nécessaire de lancer une telle journée qui sera une journée qu’on perpétuera mensuellement.
Là où d’autres personnes ont réussi, juge-t-il, en Afrique et dans le monde, nous pouvons bien le réussir. Nous pouvons bien faire du Sénégal et particulièrement de Saint-Louis, une ville propre, une ville où il fait bon vivre.
Il a promis que toutes les mesures d’accompagnement seront prises en y impliquant tous les services concernés notamment les services régionaux, dans le cadre de cette initiative.
Le directeur général de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), Aboubacry Sow, des responsables de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), ont également participé à cette journée nationale de nettoiement à Saint-Louis.
La journée nationale de nettoiement [Set-Setal] est initiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
ISLANDE: UNE FEMME D'AFFAIRES DEVRAIT ÊTRE LA PROCHAINE PRÉSIDENTE
Pays de 380.000 habitants, les candidats se présentent traditionnellement en indépendants à cette élection, sans affiliation à un parti. Tout citoyen rassemblant 1.500 signatures peut se présenter.
La femme d'affaires Halla Tomasdottir est bien placée dimanche pour devenir la prochaine présidente de l'Islande, selon des résultats officiels, supplantant l'ancienne Première ministre Katrin Jakobsdottir qui a dû se défendre de critiques la jugeant trop politique pour ce poste.
Mme Jakobsdottir, 48 ans, a concédé sa défaite tôt dimanche, félicitant Mme Tomasdottir, 55 ans.
Fondatrice d'Audur Capital, une société d'investissement créée en 2007 pour promouvoir les valeurs féminines dans le secteur financier, Mme Tomasdottir est la directrice générale de The B Team, une organisation à but non lucratif fondée par le milliardaire britannique Richard Branson pour promouvoir dans les affaires des pratiques respectueuses des valeurs humanitaires et du climat.
Elle sera la deuxième femme à occuper la fonction de présidente en Islande. En 1980, Vigdis Finnbogadottir est devenue la première femme élue démocratiquement dans le monde au poste de cheffe d'Etat.
Le président occupe une fonction largement honorifique en Islande, république parlementaire, mais il est le garant du respect de la Constitution et de l'unité nationale.
Il ou elle a un droit de veto sur les textes parlementaires et peut les soumettre à un référendum.
Mme Tomasdottir se voyait créditée de 34,6% des votes dimanche, avec 71,6% des bulletins dépouillés, contre 25% pour Mme Jakobsdottir qui avait démissionné en avril de son poste de Premier ministre d'un gouvernement gauche-droite pour se présenter au scrutin présidentiel.
Ces résultats dotent Mme Tomasdottir d'un soutien plus fort que prévu par les sondages qui donnaient les deux candidates coude à coude.
"Il me semble que Halla Tomasdottir va devenir la prochaine présidente de l'Islande", a déclaré Mme Jakobsdottir à la télévision nationale RUV. "Je la félicite et je sais qu'elle sera une bonne présidente".
Mme Tomasdottir a pour sa part déclaré au quotidien Morgunbladid qu'elle "essayait juste de respirer", ajoutant: "je me sens incroyablement bien. Je sais que ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini. Donc j'essaie juste de rester calme et de respirer".
Aucune thématique n'a percé lors de la campagne. En Islande, pays de 380.000 habitants, les candidats se présentent traditionnellement en indépendants à cette élection, sans affiliation à un parti. Tout citoyen rassemblant 1.500 signatures peut se présenter.
Mme Jakobsdottir a été perçue un temps comme la favorite parmi les 13 candidats à l'élection de samedi.
Mme Tomasdottir succèdera au très populaire Gudni Johannesson, en poste depuis 2016, qui ne se représentait pas.
MEXIQUE: CLAUDIA SHEINBAUM DONNÉE GRANDE FAVORITE DU SCRUTIN
La lutte contre la violence des cartels, des gangs et des bandes sera le premier défi de la future présidente...
La candidate de la gauche Claudia Sheinbaum est donnée avec 17 points d'avance dans les intentions de vote. Près de 100 millions de Mexicains sont attendus dans les bureaux de vote ce dimanche 2 juin en ce jour d'élection.
Un moment inédit dans un pays marqué par les féminicides. Le Mexique s'apprête à élire pour la première fois ce dimanche 2 juin une femme comme présidente, deux candidates étant données comme nettement favorites à la victoire finale.
Près de 100 millions d'électeurs sont attendus dans les bureaux de vote du plus grand pays hispanique au monde, où l'Organisation des nations unies (ONU) recense 9 à 10 féminicides par jour.
Les premiers bureaux de vote ouvriront à 8 heures, heure locale, soit 16 heures, heure de Paris, ce dimanche, à Yucatan, dans l'est du pays, puis une heure plus tard dans le centre du Mexique.
La candidate de gauche donnée avec 17 points d'avance
La grande favorite est la candidate de la gauche au pouvoir, Claudia Sheinbaum, du Mouvement pour la régénération nationale (Morena).
En trois mois de campagne, l'ex-maire de Mexico (2018-2023) a régulièrement devancé de 17 points en moyenne dans les sondages sa rivale de centre-droit Xochitl Galvez, soutenue par une coalition de trois partis.
Outre ces deux candidates, Jorge Maynez, 38 ans, représentant du minoritaire Mouvement citoyen, se présentera en outsider.
"C'est le temps des femmes"
"Nous allons entrer dans l'histoire", a proclamé Claudia Sheinbaum, 61 ans, portée par la popularité du président sortant Andres Manuel Lopez Obrador, 70 ans.
"C'est le temps des femmes et de la transformation", a-t-elle lancé à l'adresse des Mexicaines, qui dénoncent à l'unisson une société machiste.
"Cela veut dire vivre sans peur et être libres de violences", a ajouté Claudia Sheinbaum. "Chaque jour, une moyenne de neuf à dix femmes sont assassinées (au Mexique)", selon l'ONU Femmes.
Le parti au pouvoir devra aussi peser les conséquences d'un rapprochement avec l'EFF et ses revendications incendiaires comme la redistribution des terres aux noirs et la nationalisation de secteurs économiques clefs.
Le Congrès national africain (ANC), qui règne sur l'Afrique du Sud depuis trente ans, est sur le point de perdre pour la première fois sa majorité absolue au Parlement. Les résultats quasi complets des législatives ne laissent plus de place au doute.
Avec le dépouillement de 97,7% des bureaux de vote, le parti historique recueillait seulement 40,1% des voix, selon la Commission électorale.
L'ANC minoritaire
La plus grande formation d'opposition (Alliance démocratique, DA) rassemblait 21,7% des suffrages exprimés, suivi du MK de l'ex-président Jacob Zuma à 14,8%, tandis que les radicaux de gauche des Combattants pour la liberté économique restaient aux alentours de 9%.
La participation s'établit pour l'instant à 58,6% en baisse par rapport aux 66% des dernières législatives en 2019. Les résultats définitifs seront annoncés au cours du weekend.
A l'issue du scrutin, le plus disputé de l'histoire de la démocratie née dans le pays avec l'élection du premier président sud-africain noir Nelson Mandela, 400 députés seront élus. Ils désigneront le prochain président.
Plus de 14% pour le parti de Jacob Zuma
Depuis les premières élections multiraciales en 1994, l'ANC tout-puissant avait remporté chaque scrutin national avec une large majorité. Mais la désillusion des 62 millions de Sud-Africains a cette fois vaincu une loyauté jusqu'ici sans faille envers le mouvement qui a libéré le pays du joug de l'apartheid.
Trente ans après l'avènement de la démocratie, le chômage frappe un tiers de ceux en âge de travailler. La pauvreté et les inégalités vont croissant, la criminalité bat régulièrement ses propres records.
Et les coupures d'eau et d'électricité rappellent au quotidien à quel point le rêve d'une nation avec accès à l'éducation et un logement pour tous, promise par l'ANC à la libération, est encore loin d'être réalisé.
Des millions d'électeurs se sont rendus aux urnes mercredi, faisant parfois la queue jusque tard dans la nuit, pour exprimer une colère qui couvait déjà: l'ANC qui l'avait emporté avec près de 70% des voix en 2004, n'avait rassemblé que 57% des suffrages exprimés en 2019.
COLLÉ SOW ARDO, ITINÉRAIRE D’UNE ICÔNE DE LA MODE AFRICAINE
Découvrez à travers cette entrevue, comment la styliste de renom, mannequin à ses débuts, en est arrivée à fêter aujourd’hui les 4 décennies de pérennité d’une marque.
Il faut s’appeler Collé Sow Ardo pour avoir le stoïcisme de renoncer à une enveloppe de soutien de 50 millions FCFA, venant d'un Président de la République. La créatrice de mode surnommée la « Reine du pagne tissé » par le défunt Moïse Ambroise Gomis, a renoncé à une aide financière du couple présidentiel d’alors, Abdou Diouf et Elisabeth, pour pouvoir voler de ses propres ailes.
Une sage décision soufflée par son oncle par alliance, Valdiodio Ndiaye, dont les souvenirs de son arrestation et de son décès restent encore amers pour la styliste.
Malgré les péripéties de la vie et du monde de l'entrepreneuriat, elle a réussi aujourd'hui à tisser son nom en fil d’or dans le milieu de la mode africaine, voire internationale. Une réputation grâce à laquelle, pour une tenue signée « Collé Sow Ardo », les amateurs n’hésitent pas à débourser 300.000 à 450.000 FCFA pour être à la dernière mode.
COLLÉ SOW ARDO, ITINÉRAIRE D’UNE ICÔNE DE LA MODE AFRICAINE
Découvrez à travers cette entrevue, comment la styliste de renom, mannequin à ses débuts, en est arrivée à fêter aujourd’hui les 4 décennies de pérennité d’une marque.
Il faut s’appeler Collé Sow Ardo pour avoir le stoïcisme de renoncer à une enveloppe de soutien de 50 millions FCFA, venant d'un Président de la République. La créatrice de mode surnommée la « Reine du pagne tissé » par le défunt Moïse Ambroise Gomis, a renoncé à une aide financière du couple présidentiel d’alors, Abdou Diouf et Elisabeth, pour pouvoir voler de ses propres ailes.
Une sage décision soufflée par son oncle par alliance, Valdiodio Ndiaye, dont les souvenirs de son arrestation et de son décès restent encore amers pour la styliste.
Malgré les péripéties de la vie et du monde de l'entrepreneuriat, elle a réussi aujourd'hui à tisser son nom en fil d’or dans le milieu de la mode africaine, voire internationale. Une réputation grâce à laquelle, pour une tenue signée « Collé Sow Ardo », les amateurs n’hésitent pas à débourser 300.000 à 450.000 FCFA pour être à la dernière mode.
L’Union des exportateurs de métal du Sénégal exhorte le nouveau ministre du Commerce Serigne Gueye Diop à procéder à la signature et à la délivrance des 12 autres licences d’exploitation de métal votées cette semaine par le comité de suivi. Réuni ce samedi à Dakar pour le lancement de leur tout premier mouvement national dénommé « Mexsen » (Union nationale des Exportateurs de Métal du Sénégal), les ferrailleurs, sous la présidence de Serigne Momar Sokhna, président dudit mouvement, par ailleurs président de la coopérative des ferrailleurs de Kaolack, ont soutenu que les licences sont arrivées à expiration depuis le 21 août dernier.
Poursuivant son propos, le président Serigne Momar Sokhna a dit qu’au cours du renouvellement coïncidant avec la présidentielle, « seulement deux des 35 licences ont pu être délivrées par le ministre d’alors, bloquant ainsi toutes les activités des exportateurs ». Ainsi, les prix d’exploitation ont baissé, les industries bloquées par la mévente des métaux, a dit M. Sokhna.
Alertée par la situation, le comité de suivi, sous la Direction du Commerce Intérieur a fait voter 12 nouvelles licences par les membres du comité. C’est ainsi qu’il interpelle le nouveau ministre du Commerce Serigne Gueye Diop « à signer ces 12 licences votées dans les plus brefs délais puisqu’on est à l’approche de la tabaski ».
Selon le président de la Fédération nationale des ferrailleurs brocanteurs recycleurs du Sénégal, Assane Bichichi, « des centaines de tonnes de fonte sont dans les usines tels que la fabrimétal, someta et méta sen et c’est grâce aux exportateurs que ces fontes pourront être exploitées mais sans licences c’est impossible ».
Étant les premiers à avoir cultivé la politique de préfinancement auprès des ferrailleurs, les exportateurs jouent un rôle essentiel dans l’exercice du métier des ferrailleurs à laquelle, renchérit Assane Bichichi, le président Bassirou Diomaye devrait accorder une importance particulière.
LE COUD S'ENGAGE POUR LE DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
Le Dr. Ndob Seck s’est exprimé avec satisfaction concernant l’implication citoyenne des étudiants et du personnel, affirmant que ces activités d’investissement humain seront désormais une composante permanente du campus social de l’université.
Les autorités du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) ont salué la participation et l’engagement remarquables des étudiants lors de la première édition de la Journée Nationale d’Investissement Humain, également connue sous le nom de « set-sétal ». Cette initiative, visant à mobiliser les ressources humaines pour des actions bénéfiques à la communauté, a reçu un accueil chaleureux de la part des étudiants et du personnel du COUD.
Le Dr. Ndob Seck, CSA du COUD, s’est exprimé avec satisfaction concernant l’implication citoyenne des étudiants et du personnel, affirmant que ces activités d’investissement humain seront désormais une composante permanente du campus social de l’université. Cette perspective souligne l’importance accordée à l’engagement communautaire et à la responsabilité sociale au sein de l’institution.
Emmanuel Sène, chef du département de l’environnement du COUD, a également salué la mobilisation des acteurs du campus social, encourageant leur contribution à l’entretien et à la préservation de l’environnement. Cette reconnaissance met en lumière l’importance de la sensibilisation environnementale et de la responsabilité collective dans la protection de notre écosystème.
Tidiane Cissé, responsable sécurité du COUD, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation, à l’organisation et à l’engagement des étudiants sur le terrain. Il a souligné que cette implication témoigne de la réceptivité des populations à l’appel du président de la République, faisant de cette initiative une affaire citoyenne.
Il a également exprimé l’espoir que ce travail, débuté lors de cette journée et qui se poursuivra chaque mois, contribuera à atténuer la menace des inondations. Il a appelé les citoyens, de tous bords, à accompagner davantage le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier ministre pour résoudre les défis sociaux et environnementaux auxquels le pays est confronté.
MICROFINANCE : 19,7% DE PÉNÉTRATION EN 2023
En 2023, la microfinance a connu une expansion, avec un total de « 297 institutions totalisant 4 306 771 comptes ouverts », a fait savoir le ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire, Alioune Dione.
Sud Quotidien |
Jean Pierre MALOU |
Publication 02/06/2024
Le ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire, Alioune Dione s’engage à accompagner les Systèmes financiers décentralisés (Sfd) pour une inclusion financière et sociale plus soutenue des populations. Il s’est ainsi exprimé hier samedi 31mai, à la cérémonie de remise de diplômes professionnels à 37 bénéficiaires des promotions 2023.
Au Sénégal, le Système financier décentralisé (Sfd) se déploie à grand pas. En 2023, la microfinance a connu une expansion, avec un total de « 297 institutions totalisant 4 306 771 comptes ouverts », a fait savoir le ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire, Alioune Dione. A l’en croire, le taux d’inclusion financière de la microfinance s’élève à « 19,7%, avec 570,5 milliards d’épargne et 752,6 milliards d’encours de crédits ». Il présidait hier vendredi, à Dakar, la cérémonie de remise des diplômes professionnels aux récipiendaires pour les promotions de chargé de clientèle et de responsable d’agence au titre de l’année 2023. Ces performances selon le ministre sont rendues possibles, sans doute, grâce aux efforts courageux consentis par « les dirigeants des Systèmes financiers décentralisés (Sfd) » mais également par l’engagement et le soutien des « pouvoirs publics » qui ont su, dès le départ, définir une stratégie de promotion efficace ayant permis de mobiliser les partenaires techniques et financiers autour de ce secteur.
Fort de cela, il a félicité et encouragé l’ensemble des membres de votre association qui, depuis sa création, à travers ses actions innovantes, a su construire et accompagner la mise en œuvre des politiques publiques et garantir la réputation de votre association comme un acteur majeur de l’écosystème financier national.
Toutefois, « il nous faut nous réinventer pour répondre aux exigences nouvelles et aux nouveaux besoins d’une population plus vulnérable et plus exigeante », a-t-il dit.
Parlant de département, il dira que l’ambition de son département est de « créer les conditions pour une amélioration sensible des conditions de vie des populations, en particulier celles vulnérables ».
Dans cette quête de bien-être des cibles, rassure-t-il : « Je puis vous assurer que l’AP-SFD ne sera pas seul, car l’État sera à vos côtés pour maintenir les acquis et améliorer les bonnes pratiques ».
Le ministre de conclure, « à travers ses instruments et dispositifs s’engage à poursuivre son accompagnement pour le renforcement de vos capacités au bénéfice des populations ».