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29 avril 2025
Par Amadou NIANG
INGRATS, ARRÊTEZ DE DIABOLISER MACKY SALL
Il incarne à travers son attitude, son discours et ses actes des idéaux de respect, d’humilité, de solidarité, de partage, d’inclusion et de mobilisation de toutes les énergies pour la construction d’un Sénégal émergent.
Bés bi-Le jour |
Par Amadou NIANG |
Publication 24/04/2024
La perte du pouvoir permet à l’APR de se reconstruire. Tous ceux qui sont contre le président Macky Sall aujourd’hui doivent avoir le courage de quitter la barque de notre Alliance.
Le congrès du mois de décembre a confirmé Macky Sall comme le leader de notre parti et ce dernier, dans sa dernière lettre adressée aux militants, maintient qu’il reste le président de l’APR. Je suis convaincu que jusque-là, il est le seul capable de diriger le parti. Maintenant, soit il le réorganise pour continuer à le gérer ou de confier les reines à un autre. Sinon sans Macky Sall, l’APR n’existe pas parce qu’aucun homme n’est capable de rassembler le parti. J’avoue que beaucoup pouvaient avoir cette capacité de mobiliser et de réunifier le parti mais dans l’APR, chacun a sa chapelle.
Le Sénégal a connu sa deuxième alternance en 2012 avec l’arrivée de Macky Sall, appuyé par une coalition qui est restée avec lui tout le long de son magistère. Ce qui signifie certainement qu’il est resté fidèle à ses engagements pour garantir la pérennité de sa coalition. Au-delà de son bilan matériel qui est reconnu par le monde entier, Macky Sall dispose aussi d’un bilan immatériel solide avec l’expression et la défense de valeurs fortes chevillées à nos usages, nos traditions et nos croyances. Il incarne à travers son attitude, son discours et ses actes des idéaux de respect, d’humilité, de solidarité, de partage, d’inclusion et de mobilisation de toutes les énergies pour la construction d’un Sénégal émergent. La figure d’un tel portrait doit continuer à inspirer toutes les actions des militants véritablement engagés.
Ceux qui le taxent de traître devraient se renseigner à défaut de se taire. Jusque-là, tous ceux qui sont réellement informés se sont emmurés dans le silence. Les bruits de couloirs et les débats de caniveau entretenus par des domestiques ne nous intéressent pas. Le moment de dire les choses pour éclairer la lanterne des Sénégalais et surtout des militants arrivera. En conséquence, tous ceux qui s’agitent autour de son éviction du parti défendent des contre-valeurs et constituent des militants dont la conviction est certainement très fragile. Beaucoup de pays du monde auraient souhaité disposer d’un président comme Macky Sall. On n’a vu les pays occidentaux faire recours à son expertise. Ceux qui sont en train de tirer les ficelles pour déstabiliser le parti, les fans club et les supporters qui sont envoyés pour dénigrer Macky Sall sont sans vergogne et sans conviction. Que ceux qui le critiquent aient le courage de sortir et faire face. Parce que lui, a un moment donné de son histoire politique, il a eu l’audace de s’affirmer entre 2008 et 2012. Il s’est armé d’une bravoure et d’une fermeté remarquables pour diriger le Sénégal 12 années durant avec une sortie honorable.
Il nous appartient aujourd’hui de poursuivre son combat à partir d’un personnel politique attaché à des convictions et idéaux articulés autour de l’émergence ainsi que l’a enseigné Macky Sall. On parlera alors de renouvellement et de continuité pour traduire la fidélité aux enseignements de Macky Sall et le positionnement ferme sur l’espace politique avec des militantes et des militants qui continuent à croire que la fidélité à un sens. Ceux qui ne mobiliser plus doivent accepter de se ranger derrière ce personnel politique émergeant et arrêter de revendiquer un leadership dont ils n’ont plus les moyens et l’énergie. Il faut la remobilisation, la reconstruction et la reformulation des valeurs pour les échéances futures.
Jean Baptiste Tine veut un «Daaka» sans couac
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a présidé hier une réunion de préparation de la 83e édition du "Daaka" de Médina Gounass (du 27 avril au 6 mai). Ainsi, le général Jean Baptiste Tine a demandé aux services de l’État concernés de veiller à l’application des directives données par le président de la République pour une bonne organisation de l’événement religieux. Lors de la réunion, le ministre de l’Intérieur, chargé des cultes au sein du gouvernement, a fait qu’il s’agit pour moi d’évaluer, en rapport avec les ministères sectoriels impliqués, l’état de mise en œuvre des engagements pris et d’apporter des mesures correctives aux difficultés identifiées. Selon lui, la distribution de l’eau à Médina Gounass est la question la plus préoccupante en raison de la présence de milliers de pèlerins dans cette ville de la région de Kolda, pour ce pèlerinage annuel. Il a assuré la mobilisation de trente camions citernes en vue d’une distribution correcte de l’eau aux nombreux pèlerins. Jean Baptiste Tine a demandé au gouverneur de la région de Kolda, qui a participé à la réunion, de veiller à une application rigoureuse des décisions prises. Le Vice-président du comité d’organisation du « Daaka », Cheikh Ahmadou Tidiane Kébé, s’est réjoui du niveau d’exécution des engagements pris par les pouvoirs publics pour un déroulement sans anicroche du pèlerinage. Il exhorte, à cet effet, les pèlerins à ne pas utiliser des bonbonnes de gaz, afin d’éviter tout risque d’incendie.
Signature de convention entre le MCA et l’UIDT
L’Université Iba Der Thiam (UIDT) et le Millénium Challenge Account (MCA) au Sénégal ont paraphé une convention et avec cet acte, selon Oumar Diop Directeur Général du Millénium Challenge au Sénégal, le compact d’électricité du Sénégal a franchi un cap majeur dans sa mise en œuvre. Cet accord, dit il, va permettre que l’ensemble des activités du compact, en termes de mise en œuvre, d’apprentissage, soit disséminé à l’ensemble des parties prenantes. Il a été bâti sur la base d’une analyse prospective du Sénégal, pour son développement et il est apparu que l’électricité posait un problème très pressant. Cet investissement porte sur le transport, l’accès de l’énergie, mais aussi sur la réforme du secteur en termes de gouvernance. Et selon le représentant de l’UIDT, tout cet investissement va entraîner forcément une amélioration des pratiques, qu’il faut capitaliser pour en faire bénéficier le Sénégal, dans ses projets futurs, mais aussi dans l’enseignement au niveau des universités. Il s’agit aussi de faire bénéficier les chercheurs et les étudiants sortants, qui vont donc bientôt intégrer le monde du travail, des comportements les meilleurs, qui ont été capitalisés dans le cadre de ce projet.
Le ministre annonce la mise sur pied des fermes-usines…..
En visite sur les sites des fermes horticoles dans la zone de Kirène, commune de Diass, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé des initiatives audacieuses visant à moderniser et à dynamiser le secteur agricole du Sénégal. En effet, il compte mettre sur pied des fermes usines pour accompagner le processus de transformation de l’agriculture. Pour lui, cette approche holistique vise à stimuler l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, de la production à la commercialisation, en passant par la transformation.
… de mettre en avant l’importance de l’innovation technologique
Restons toujours avec le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne qui promet de mettre en avant l’importance de l’innovation technologique dans le secteur agricole. Il insiste sur la possibilité d’atteindre des rendements élevés, allant jusqu’à 40 à 50 tonnes sous serre et même jusqu’à 100 tonnes, grâce à des pratiques agricoles modernes et à l’accompagnement de techniciens qualifiés. Il souligne que la motivation derrière ces initiatives est de réduire la dépendance du Sénégal vis-à-vis des importations massives de fruits et légumes, qui représentent actuellement plus de 340 000 tonnes et coûtent environ 66 milliards de francs CFA.
Marche des chauffeurs de taxis clandos
Les chauffeurs de taxis clandos ont initié une marche spontanée hier, jusqu'au niveau de la préfecture de Guédiawaye. Face au refus du Préfet de les recevoir en audience, les chauffeurs sont allés à la Ville de Guédiawaye pour rencontrer le député maire de la localité, Ahmed Aïdara. Ce dernier, après les avoir écoutés religieusement, a promis de transmettre leurs messages à qui de droit.
Recherché par Conakry, Djibril Agil Sylla libre
L’activiste guinéen Djibril Agil Sylla est libre. Le blogueur guinéen, recherché par le régime de Conakry, a été arrêté pour séjour irrégulier au Sénégal. Il a été reconnu coupable de ce fait, hier, pour ce chef d’inculpation devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Le blogueur connu sous le sobriquet « Agi le King 224 » est condamné à verser une amende de 50 000 F CFA dans les caisses du Trésor. Toutefois, son sort est entre les mains du ministre de l'Intérieur. Le Général Tine peut, à tout moment, l'expulser du territoire national. Son avocat, Me Amadou Kane, a exprimé des craintes par rapport à une décision du juge qui l’expulserait vers la Guinée. Il a contesté la décision du tribunal. Des inquiétudes partagées par Amnesty international qui a déjà interpellé les autorités sénégalaises. Selon le leader d’Afrikajom center, Alioune Tine, le blogger était à la DIC hier soir et il est menacé d'extradition. A l’en croire, ce serait renoncer à protéger et offrir l'asile à un défenseur des droits de l'Homme qui en a besoin. Il invite les autorités à agir dans le sens de la tradition du respect du droit d'asile qui est une marque les plus positives de notre pays.
Plus de 70% des travailleurs exposés aux risques sanitaires
Plus de 70% de la main-d’œuvre mondiale est susceptible d’être exposée aux risques sanitaires liés au changement climatique, indique l’Organisation internationale du Travail (OIT) dans un nouveau rapport. « Un nombre stupéfiant de travailleurs, soit plus de 70% de la main d’œuvre mondiale, est susceptible d’être exposée aux risques sanitaires liés au changement climatique», alerte l’organisme international dans une étude intitulée «Assurer la sécurité et la santé au travail à l’heure du changement climatique». Citant Manal Azzi, responsable de l’équipe sécurité et santé au travail, l’étude souligne qu’il est clair que le changement climatique crée déjà des risques sanitaires supplémentaires importants pour les travailleurs. L’OIT précise que les conséquences sanitaires du changement climatique peuvent inclure le cancer, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires, les dysfonctionnements rénaux et les problèmes de santé mentale. Elle estime que plus de 2,4 milliards de travailleurs (sur une main-d’œuvre mondiale de 3,4 milliards) sont susceptibles d’être exposés à une chaleur excessive à un moment ou à un autre de leur travail, selon de chiffres récentes disponibles. L’OIT indique que cette proportion datant de 2000 est passée de 65,5% à 70,9% en 2020. Or, les mesures existantes en matière de sécurité et de santé au travail peinent à faire face aux risques qui en résultent, s’inquiète l’agence spécialisée des Nations unies consacrée à la promotion de la justice sociale et des droits du travail.
L'élève du lycée de Médina Fall libre
L'élève en classe de 4e au lycée de Médina Fall de Thiès est libre. Ses camarades avaient observé ce lundi une grève totale à la suite de son arrestation. Il avait fait l'objet d'une procédure judiciaire pour avoir agressé la semaine dernière son professeur d'anglais. Il a été libéré hier, suite à une médiation de bonnes volontés ayant amené la victime à introduire une lettre de désistement. Cet incident a ainsi poussé le coordinateur du dialogue social de la ville de Thiès, par ailleurs membre de l'APE, Mody Diouf, à appeler à la croisade contre la violence dans les écoles avant d'inviter les potaches à respecter scrupuleusement le corps professoral.
Le détachement sénégalais en Guinée-Bissau dans le social
Le détachement sénégalais de la mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau s’active aussi dans le social, en plus de sa mission initiale de sécurisation. La Dirpa renseigne que les soldats sénégalais ont réhabilité un bâtiment de 4 salles de classe et 2 blocs d'hygiène dans une école du quartier Luanda de Bissau. Les travaux sont financés par l'État-major général des Armées. L’école a été réceptionnée en présence de la Représentante du Président de la Commission de la CEDEAO, de l'Ambassadeur du Sénégal en Guinée-Bissau et des autorités académiques de Bissau.
Plus de 50 milliards perdus à cause des flux financiers illicites
Le responsable des affaires juridiques à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) du Sénégal, Moustapha Fall, a révélé que le continent africain perdrait chaque année plus de 50 milliards de dollars, en raison des flux financiers illicites. Selon le rapport du groupe de haut niveau qui a été publié en Afrique, on explique que l’Afrique perdrait plus de 50 milliards de dollars chaque année, en raison des pratiques de corruption, a dit Moustapha Fall. Il abordait la question des flux financiers illicites, lors d’un atelier de deux jours, destiné à renforcer les capacités des fonctionnaires et agents de l’Etat, sur la lutte contre la corruption et le contrôle budgétaire. Au cours de cette rencontre, les échanges ont porté sur la problématique liée à la transparence et à la corruption, a expliqué le député Abass Fall, représentant le président du comité national ITIE Sénégal. Abass Fall est par ailleurs président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale. Sur le cas précis du Sénégal, Moustapha Fall a relevé, selon l’Aps, des risques de corruption qui se font sentir jusqu’au niveau de l’octroi des permis d’édition. Il a souligné la nécessité de s’assurer qu’un investisseur qui arrive au Sénégal soit identifié et qu’il n’ait pas d’antécédents. C’est dans ce sens que le président de la République Bassirou Diomaye Faye a demandé la divulgation des bénéficiaires effectifs des sociétés extractives et l’audit des contrats miniers, pétroliers et gaziers, a-t-il noté.
MACKY SALL A DÉCRÉTÉ LA MORT DE CERTAINS TYPES DE VEHICULES
Les caractéristiques des Vtc selon le décret : « être de genre véhicule particulier (VP) ; avoir au moins 4 portes, être suffisamment spacieux, d’accès facile ; disposer d’une assurance couvrant toutes les personnes transportées…»
Bés bi-Le jour |
Par Malick SY |
Publication 24/04/2024
Un nouveau décret fixant les conditions d’exploitation des Voitures de transport avec chauffeur (Vtc) a été pris par le Président Macky Sall le 28 mars 2024. Un texte qui devrait entériner la mort des taxis «7 places».
Véhicule de 5 à 9 places, âgé de 10 ans au plus
C’est l’un des derniers décrets du Président Macky Sall, la mort des «7 places». Le 28 mars dernier, soit à quatre jours de l’entrée en fonction de Bassirou Diomaye Faye, il a signé le «décret n° 2024- 847 portant réglementation des plateformes numériques chauffeur/client et de l’exploitation des Voitures de transport avec chauffeur (Vtc)». Dans le rapport de présentation, Mansour Faye, alors ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, déclinait les motivations. Dans ce décret, dont Bés Bi détient copie, les caractéristiques des Vtc, que ce soit un taxi classique, un particulier ou qu’elle fasse partie de la flotte d’une entreprise de transport exécutant un service de transport par Vtc, cela doit être «un véhicule automobile répondant aux conditions ci-après : être de genre véhicule particulier (VP) ; avoir entre 5 et 9 places, y compris celle du chauffeur ; pour les véhicules particuliers, être âgé de 10 ans au plus à compter de sa première mise en circulation, au moment de son utilisation pour réaliser l’activité de Vtc».
Taxi de 15 ans au plus, 4 portes, spacieux
Pour les taxis, le véhicule doit être âgé de 15 ans au plus à compter de sa première mise en circulation, au moment de son utilisation pour réaliser l’activité de Vtc ; avoir au moins 4 portes, être suffisamment spacieux, d’accès facile, notamment par l’existence de portière du côté où s’effectue la prise en charge ; avoir une signalétique laissant apparaitre de manière évidente la mention ‘’Voiture de transport avec chauffeur’’, délivrée par la Dgtt ; disposer d’une assurance couvrant toutes les personnes transportées, y compris le conducteur ; présenter toutes les conditions de sécurité, de sûreté, de commodité (climatisation en option) et de propreté convenable ; disposer d’un certificat d’aptitude au contrôle technique en cours de validité ; avoir un dispositif de géolocalisation embarqué et fonctionnel.
«Redevance fixe annuelle»
La signalétique avec mention Vtc, est une vignette autocollante lumineuse ou de tout autre format indiquant le numéro d’inscription au fichier centralisé des véhicules de transport avec chauffeur et le numéro d’immatriculation du véhicule, est obligatoirement affichée de manière visible. Il est interdit aux Vtc d’utiliser un dispositif lumineux à l’extérieur. Concernant les conditions d’exploitation, le décret dispose : «Nul ne peut exploiter une Vtc s’il n’est titulaire d’une autorisation (licence de conducteur de Vtc) qui est matérialisée par une carte délivrée par la Dgtt. Il est institué une redevance fixe annuelle sur l’exploitation des plateformes digitales de mobilité et une redevance annuelle sur les trajets effectués par Vtc. Elle porte sur la totalité des trajets effectués sur une plateforme ou sur ceux réalisés par une société de transport de Vtc.»
ABDOUL MBAYE SE DEFEND
Les dernières sorties de l’ancien Pm, Abdoul Mbaye, coïncidant avec l’installation du nouveau régime ont valu à ce dernier des critiques de la part de ceux qui ne cautionnent pas sa position.
Les dernières sorties de l’ancien Pm, Abdoul Mbaye, coïncidant avec l’installation du nouveau régime ont valu à ce dernier des critiques de la part de ceux qui ne cautionnent pas sa position.
Prenant sa propre défense, l’ancien chef du gouvernement sous le Président Macky Sall de remettre les choses à l’endroit. «Je ne suis ni dans la critique ni dans l’opposition. Je ne l’étais pas contre la coalition en place (Ndlr : «Diomaye Président») avant sa victoire du 24 mars, je ne commencerai pas aujourd’hui au moment où la non-continuité que nous avons souhaitée a besoin de soutien. Mais je reste libre de donner des avis et des conseils. Ils peuvent être suivis, critiqués, rejetés. Mais, ils seront toujours guidés par mon souci de vérité et de constance, par des préoccupations citoyennes plutôt que politiciennes», explique Abdoul Mbaye par le biais d’un post sur Facebook.
Pour le président du parti politique Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), ces déclarations témoignent d’une volonté de rester engagé dans le débat public, tout en affirmant un désir de contribuer de manière constructive à l’amélioration des politiques publiques au Sénégal, sans nécessairement se positionner en adversaire des autorités en place..
Continuant d’être une figure active dans le paysage politique sénégalais, malgré une apparente distance avec la politique active, l’ancien Pm partage fréquemment sur les réseaux sociaux, ses opinions sur divers sujets concernant les décisions des nouvelles autorités sénégalaises. On l’a vu récemment faire état de son point de vue sur le rôle des ministres sous l’autorité du Premier ministre et sur les dépenses de l’Etat.
Dans un de ses posts sur Facebook, Abdoul Mbaye a souligné que le Sénégal vit au-dessus de ses moyens et critique les taux de croissance qu’il considère comme «artificiellement gonflés». Pour lui, cela entraîne des budgets irréalistes. En tant que mesure corrective, il a proposé la vente de l’avion présidentiel. Cette suggestion viserait à générer des recettes supplémentaires et à réduire le budget de fonctionnement de l’Etat, qu’il juge excessif.
LE NOUVEAU MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE S'ENGAGE À DES RÉFORMES URGENTES
Le nouveau ministre a souligné la nécessité de mener des réformes urgentes pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l'éducation des enfants...
Emedia |
Ndèye Anna NDIAYE |
Publication 24/04/2024
Le nouveau ministre de l’Education nationale a rencontré les secrétaires généraux des syndicats de l’enseignement. Moustapha Guirassy a annoncé des «réformes urgentes nécessaires» pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’éducation des enfants, d’après le compte rendu fait par l’Alliance du moyen-secondaire du Saemss et du Cusems.
Dans le souci de mieux s’imprégner des problèmes qui minent le secteur de l’Education nationale, le nouveau ministre a rencontré, lundi, les secrétaires généraux des syndicats. Une rencontre qui a eu lieu dans les sphères ministérielles de Diamniadio et qui marque un tournant significatif depuis sa prise de fonction à la tête du ministère. Dans un compte rendu signé par l’Alliance du moyen-secondaire du Saemss et du Cusems, Moustapha Guirassy a souligné son engagement à travailler de concert avec les acteurs clés du secteur éducatif. C’est ainsi qu’il a discuté, avec eux des «réformes urgentes nécessaires» pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’éducation des enfants.
«En tant que partenaires sociaux du ministère, je vous invite à migrer d’un système éducatif, vers une ‘’société éducative’’ pour une école inclusive et performante», leur a-t- il dit. Selon le communiqué, il a, par la même occasion, rappelé aux syndicalistes, les objectifs qu’il s’est fixés dès sa nomination à la tête du ministère. Le successeur de Moussa Baldé s’est engagé également à faire de l’amélioration de l’éducation «une priorité absolue» de son mandat.
Pour leur part, les secrétaires généraux ont apprécié l’état du partenariat entre le ministère et les syndicats avant de déplorer le climat social délétère marqué par des crises récurrentes et l’absence de cadre de concertation permanent entre les partenaires sociaux.
«La léthargie du dispositif de dialogue social ainsi que le faible niveau d’implication des syndicats dans certaines activités phares du ministère» ont été décriés par les syndicats représentatifs. Sur le passif social, Ndongo Sarr, El Hadj Malick Youm et Cie sont largement revenus sur «les accords qui cristallisent l’espoir des enseignants du Sénégal et dont la matérialisation est indispensable à la trans- formation du secteur de l’éducation».
AUCUN PAYS N’A ADOPTE NI NE FAIT APPLIQUER DE LOIS GARANTISSANT A SA POPULATION LE DROIT D’ACCEDER AUX SERVICES DE SANTE
Le vote d’une loi pour consacrer le droit à la santé est ce que réclame le 3 Cap Santé. Cette organisation, à travers son Secrétaire général, Dr Karim Diop, s’est exprimée à ce propos hier en prélude à la journée de plaidoirie qu’elle organise le 27 avril
Le vote d’une loi pour consacrer le droit à la santé est ce que réclame le 3 Cap Santé. Cette organisation, à travers son Secrétaire général, Dr Karim Diop, s’est exprimée à ce propos hier en prélude à la journée de plaidoirie qu’elle organise le 27 avril prochain.
Dr Karim Diop, Secrétaire général du Conseil d’orientation et de suivi de 3 Cap Santé, milite pour le vote d’une loi qui consacre le droit à la santé déjà reconnu par la Constitution sénégalaise. «C’est certainement un des axes, un des points à mettre en œuvre si on veut véritablement que ce droit s’applique, soit consacré. Ce sont des suggestions, des recommandations que nous ferons à l’endroit des décideurs, à savoir le pouvoir parlementaire et le pouvoir également administratif qu’incarnent le président de la République et son gouvernement», formule Dr Karim Diop lors d’un point de presse hier en prélude à la journée de plaidoyer prévue le 27 avril prochain. «Selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), au moins 140 pays dont le Sénégal reconnaissent la santé comme un droit humain dans leur Constitution. Pourtant, aucun pays n’a adopté ni ne fait appliquer de lois garantissant à sa population le droit d’accéder aux services de santé. Cela explique pourquoi au moins 4, 5 milliards de personnes, soit plus de la moitié de la population mondiale, ne sont pas entièrement couvertes par les services de santé essentiels en 2021», explique Dr Diop. Une transition trouvée par ce dernier pour renseigner que «c’est ainsi que face à de tels défis, le thème retenu pour la Journée mondiale de la santé 2024 est «Notre santé, nos droits», pour défendre le droit de chacun et chacune, partout dans le monde, à accéder à des services de santé»
Ce thème interpelle le Cadre de concertation de coordination d’actions de plaidoyer pour la santé au Sénégal, 3 Cap Santé. «En effet, le but visé par 3 Cap Santé est la réduction des inégalités sociales en matière d’accès aux services de santé de qualité et à moindre coût. C’est l’occasion pour nous de faire un plaidoyer à l’endroit du nouveau gouvernement pour renforcer le droit à des services de qualité en matière de santé pour les populations sénégalaises. Nous comptons poursuivre notre rôle de catalyseur de plaidoyer des organisations de la Société civile en vue d’une contribution plus significative et plus qualitative pour le système de santé. C’est ce qui explique d’ailleurs que nous organisons une journée de plaidoyer ce samedi 27 avril», appuie-t-il. La journée de plaidoyer de samedi prochain se fera en marge de la Journée mondiale de la santé célébrée généralement le 7 avril. Interpellé par rapport aux cinq priorités du nouveau gouvernement, sans la santé parmi ces priorités, Dr Karim Diop voit cela comme «une omission» tout en demandant aux «autorités» d’accorder «à la santé toute l’importance qu’elle doit revêtir».
Marquant le «lancement officiel des activités de 3 Cap Santé», la journée du 27 avril permettra au 3 Cap Santé de dérouler son bilan. Un an durant lequel les responsables de cette organisation disent avoir parcouru du chemin et mobilisé plus de 2 millions de dollars pour la Société civile. Pour le Cadre de concertation de coordination d’actions de plaidoyer pour la santé au Sénégal, l’accès aux services de santé de qualité et à des coûts abordables pour tous doit être une réalité.
MABOUBA DIAGNE DEFRICHE UN AUTRE CHAMP
Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage (Masae) veut en finir avec les énormes importations de produits horticoles estimées à pas moins de 66 milliards de francs Cfa annuellement.
Par Alioune Badara NDIAYE Correspondant |
Publication 24/04/2024
Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage (Masae) veut en finir avec les énormes importations de produits horticoles estimées à pas moins de 66 milliards de francs Cfa annuellement.
Mabouba Diagne, qui a visité lundi des sites de production horticole dans la zone de Diass, a esquissé ce que son département ambitionne de mettre en œuvre pour à la fois rééquilibrer la balance commerciale sur ces produits et booster les emplois dans ce secteur aux avantages insoupçonnés. «Le Sénégal importe aujourd’hui plus de 340 mille tonnes de fruits et légumes. C’est l’équivalent de 66 milliards de francs Cfa. Importer pour autant d’argent, autant de tonnes de fruits et légumes, c’est exporter des jobs», a-t-il soutenu après la visite de la ferme d’Agroseed.
«Dans le domaine de l’horticulture, tout est possible au Sénégal. C’est un pays qui vit aujourd’hui une situation paradoxale, parce qu’on importe tout, alors qu’on devrait être un pays exportateur de tout», a noté Moctar Fall, Directeur général du centre de formation Agroseed.
«On peut produire ici de la tomate fraîche, la transformer en triple concentré, la retransformer en double concentré et vendre cette tomate dans l’espace de la Cedeao moins cher que les 95% de tomate importée aujourd’hui, qui nous viennent de Chine, de Turquie et des pays méditerranéens», a-t-il servi en illustration, assurant que la formation et la qualité des ressources humaines sont des défis à relever pour être compétitifs.
«Nous sommes en train d’envisager de créer un concept de coopératives agricoles communales pour installer des jeunes, des femmes dans des fermes très similaires comme ça, mais avec l’accompagnement des techniciens», a relevé M. Diagne, faisant savoir que la convention entre l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) et Agroseed va être signée dans un délai de 30 jours.
Il a annoncé dans la lancée une journée technique entre Anida, Agroseed et l’ambassade des Pays-Bas pour booster la production. «On va aussi pousser la réflexion pour savoir comment on peut avoir des fermes usines pour accompagner la transformation», a ajouté le Masae, relevant l’importance de l’accompagnement des agro-industriels pour la formation des jeunes dans la production et sur la transformation.
«L’agriculture est devenue une science, l’agriculture est devenue une précision. Si en plein champ on peut se permettre d’atteindre des rendements de 40 à 50 tonnes sous les serres, on peut aller jusqu’à 100 tonnes», a-t-il souligné avec la conviction que cela ne peut se réaliser sans équipements modernes. C’est ce qui a expliqué d’ailleurs la visite de l’entrepôt de l’entreprise de mécanisation agricole Intermaq à Sindia qui a été l’étape finale de la visite. Pas moins de 700 tracteurs ont été acquis à travers ce projet conçu dans un partenariat public-privé. La chaîne de valeur est intégrée au projet avec le volet stockage. «20 stockages frigo et 100 stockages des produits secs», a indiqué M. Diagne, faisant savoir que ce projet a été réalisé avec un investissement de 85 milliards de francs Cfa.
L’UNCCIAS PLAIDE POUR LA CONSOLIDATION DU PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE
L’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) invite les nouvelles autorités à consolider le partenariat avec le secteur privé pour une meilleure création de richesses et d’emplois pour les jeunes
L’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) a profité de sa deuxième réunion tenue lundi dernier, à Saint-Louis, pour inviter les nouvelles autorités à consolider le partenariat avec le secteur privé pour une meilleure création de richesses et d’emplois pour les jeunes, en exploitant convenablement le potentiel économique du pays.
Abdoulaye Sow, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad), par ailleurs président de l’Unccias et ses homologues ont réaffirmé au Président Bassirou Diomaye Faye «la disponibilité des Chambres consulaires à l’accompagner, notamment pour la création davantage de richesses et d’emplois pour le développement économique et social du pays».
L’Unccias préconise ainsi, l’institutionnalisation d’un «dialogue public-privé avec un dispositif permanent d’échanges du niveau présidentiel aux départements ministériels, sur la base d’un calendrier défini». En ce sens, ces acteurs économiques proposent une rencontre au moins une fois par an avec le secteur privé national pour partager les directives présidentielles, les préoccupations du secteur privé national et le bilan des concertations avec les départements ministériels.
«Nous invitons également le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement à renforcer les capacités techniques et financières des Chambres consulaires pour en faire des relais efficients, durables et de proximité dans l’apprentissage, la formation et l’accompagnement des jeunes actifs», plaident M. Sow et ses homologues. Lesquels attendent aussi «des mesures de la part des autorités pour faciliter l’obtention de la garantie de signature de l’Etat au privé national si nécessaire pour la réalisation des grands projets Partenariat public-privé (Ppp) et de souveraineté économique»
LE FMI VEUT S’EXPLIQUER AVEC LE TANDEM DIOMAYE-SONKO
Après le séjour à Washington des ministres des Finances, de l’Economie et du Secrétaire général du gouvernement, une délégation du Fmi débarque à Dakar pour discuter avec les autorités de leurs orientations des politiques économiques et financieres
Après le séjour à Washington des ministres des Finances, de l’Economie et du Secrétaire général du gouvernement, une délégation du Fmi arrive ce vendredi à Dakar pour discuter avec les nouvelles autorités de leurs orientations des politiques économiques et financières.
Le Fonds monétaire international (Fmi) envoie une délégation d’experts qui va séjourner durant une semaine au Sénégal. La visite qui débute ce vendredi 26 avril 2024, fait suite au séjour à Washington, la semaine dernière, d’une délégation gouvernementale sénégalaise composée du ministre des Finances et du budget (Cheikh Diba), du ministre de l’Economie et du plan (Abdourahmane Sarr) et du ministre Secrétaire général du gouvernement (Ahmadou Al Aminou Lô). Les officiels sénégalais avaient effectué une mission de prise de contact avec le Fmi, pour présenter les orientations de politiques économiques et financières préconisées par les nouvelles autorités du pays et voir leur adéquation avec le programme en cours signé entre le Sénégal et le Fmi. Les discussions entre les deux parties ne sont pas encore très poussées, et la mission attendue du Fmi sera mise à profit pour cela. Le représentant-résident de l’institution financière internationale à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot, souligne : «Nous n’avons pas encore pu aller au fond des choses. La mission qui arrive va permettre de visiter les services, de faire en quelque sorte l’état des lieux et ainsi d’évaluer la gestion du trimestre de l’année en cours, avant que nous ne puissions faire des projections macroéconomiques.» La mission aura à s’assurer de la conformité des données comptables fournies par le gouvernement sortant du Sénégal. Il reste, indique-t-il, que la mission sera l’occasion pour les autorités sénégalaises de préciser formellement leur décision de poursuivre le programme 2023-2026, conclu avec le Sénégal et qui prévoit un décaissement total de l’ordre 1150 milliards de francs Cfa. Pour ce faire, le Sénégal aura besoin nécessairement de s’accorder avec le Fmi sur les modalités de respect des engagements souscrits.
La délégation du Fmi a demandé des audiences avec le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Les plus hautes autorités de l’Etat devront leur confirmer leur acceptation de poursuivre le programme. Ces rendez-vous donc vont se révéler cruciaux et propices à une grande explication. Le cas échéant, une autre mission sera envoyée par le Fmi, au début du mois de juin 2024, pour procéder à la revue du programme et préparer un deuxième décaissement au mois de juillet 2024, après validation par le Conseil d’administration du Fmi. Au cas où les autorités sénégalaises rejetteraient le programme, la coopération serait suspendue jusqu’à de nouvelles négociations concluantes. Ce cas de figure semble très improbable, même si certains engagements relatifs à la réduction ou la suppression pure et simple des subventions sur certains produits et denrées de base seront sujets à caution pour le gouvernement sénégalais.
Bassirou Diomaye Faye avait notamment battu campagne, à la Présidentielle du mois de mars dernier, sur des promesses de réduction du coût de la vie. En l’état actuel des finances publiques, il sera insupportable de poursuivre le niveau des subventions, à moins de mettre en veilleuse toutes les autres dépenses publiques. Une autre perspective presque impossible pour un nouveau gouvernement. Le Sénégal se mettra-t-il à creuser son déficit budgétaire et compromettre les ratios et taux d’endettement ? Le pays va-t-il tomber dans une escalade d’un déficit budgétaire abyssal, jusqu’à battre le triste record du régime de Abdoulaye Wade qui avait pulvérisé tous les plafonds pour concéder un déficit budgétaire de 6,7% en 2011 ? Le gros risque sera alors de tomber fatalement dans une situation de pays à surendettement élevé et d’essuyer la sanction immédiate des marchés de capitaux. En tout état de cause, le Fmi prévoit, comme à l’accoutumée, de communiquer sur les conclusions de sa mission
LE CASA SPORTS ENGAGE POUR LE MAINTIEN DANS L’ELITE
Après des timides débuts et une belle remontée au classement de la Ligue 1, le Casa Sports engage à l’instar d’autres équipes, la lutte pour le maintien.
Dans le ventre mou du classement de Ligue 1, le Casa Sports est dans le dur. Posté à la 11ème place, le club a six journées pour se repositionner et sauver une saison assez poussive jusqu’ici. Dans cet élan, le président Seydou Sané et le comité des supporters dissipent toute inquiétude et affirmant que l’espoir est plus que jamais permis pour le maintien de l’équipe fanion de Ziguinchor dans l’élite.
Après des timides débuts et une belle remontée au classement de la Ligue 1, le Casa Sports engage à l’instar d’autres équipes, la lutte pour le maintien. Classé à la 11e place (21 points) à deux points du Stade de Mbour, actuelle première équipe relégable ( 13e ; 18 points), le club ziguinchorois n’a plus le choix. Il aura l’obligation de d’engranger le maximum de points pour se replacer. Si pour Cheikh Cissé, qui a pris le relais de Ansou Diédhiou sur le banc, le Casa Sports a bien les arguments pour le maintien et même de remporter la Coupe du Sénégal, Seydou Sané lui, écarte toute crainte de relégation. «On n’imagine pas le Casa aller en Ligue 2. Les joueurs, les techniciens sont conscients et nous ferons le maximum possible pour sauver cette saison. Nous avons l’avantage de regrouper les joueurs pour mieux voyager. S’ils doivent voyager, ils alternent l’avion et la voiture», a-t-il rassuré au micro de la RFM (privée). Le président du club ziguinchorois estime que les difficultés rencontrées au cours de la présente saison ont été occasionnées par les longues voyages entre Ziguinchor et la ville de Kolda qui a été choisie pour accueillir les matchs du Casa sports0
«Cette année, le Casa ne joue pas à Ziguinchor. De Kolda à Ziguinchor, c’est presque 400 km en aller et retour. Rassurez-vous l’espoir est permis. Tout ce qui regarde le contenu des matchs du Casa Sport, nous dise qu’il ne mérite pas cette 11ème place», explique t-il. Pour le président des supporters, Djibril Guèye, l’heure est aujourd’hui à la mobilisation et à la solidarité. «Nous n’allons jamais lâcher. Nous avons toujours été solidaires avec les joueurs pour leur montrer qu’une équipe c’est un tout. Notre rôle est de les pousser à bout pendant 90 minutes», promet-il. A rappeler que le Casa Sports va accueillir le week-end prochain à domicile Génération Foot (10e ; 21 points) pour le compte de la 21e journée du championnat.