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28 juin 2025
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RWANDA : LES RÉVISIONNISTES SORTENT DU BOIS
Comme dans tous les génocides : la shoah, le génocide des Arméniens, des Cambodgiens, etc. après le crime massif, il y a toujours ceux qui se donnent pour mission, soit de réécrire l’Histoire, de tenter de nier l’évidence. Le Rwanda n’y échappe pas
Comme dans tous les génocides : shoah (extermination des juifs, des roms…), le génocide des Arméniens, des Cambodgiens ou des Ukrainiens, après le crime massif, il y a toujours ceux qui se donnent pour mission, soit de réécrire l’Histoire, de tenter de nier l’évidence, de minimiser l’ampleur ou encore de travestir les faits pour se tirer d’affaire.
Au Rwanda, le génocide perpétré contre les tutsis, trente ans après suit lui aussi le même processus pendant que les rescapés dont certains ont parfois perdu toute leur famille continuent de se reconstruire. Et c’est toujours la phase finale de tout génocide génocide. Aujourd’hui avec le relais extraordinaire qui constituent les réseaux sociaux numériques, certains Rwandais sont devenus des chantres de ce révisionnisme qui le don, sans conteste, de remuer le couteaux dans la plaie des victimes en voie de reconstruction même si leur capacité de résilience reste exemplaire.
Ce mercredi, en marge de la projection du film de deux Rwandaises de la diaspora sur la résilience à travers le profils de quelques jeunes femmes, le débat sur cet aspect du génocide a été posé et discuté lors d’un panel à la Place du Souvenir de Dakar dans le cadre des 30 ans de commémoration de ce massacre de la minorité tutsi.
Pour certains, c’est l’un des plus grand génocide du 20e siècle. Il est toujours colle au Rwanda à tel point que la réalisatrice Divine Gashugi et sa compatriote ont décidé de faire un film pour montrer qu’au-delà de cette tragédie, le Rwanda a fait du chemin, tente de se réconcilier et tient debout malgré tout. Voir le reportage.
LA JOURNÉE DU SET SETAL ET LES PREMIERS COUACS DANS L’ORGANISATION DU HAJJ AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 3 juin sont dominés par la journée nationale du nettoiement et les premiers couacs dans l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam
Dakar, 3 juin (APS) – La journée nationale du nettoiement et les premiers couacs dans l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam sont les sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le président de la République a lancé, samedi, la première Journée nationale du nettoiement (set-setal) couplée à la prévention des inondations. Bassirou Diomaye Faye a invité les Sénégalais à s’approprier cette initiative’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
‘’Et c’est Thiaroye Gare qui a été choisi pour son +caractère historique+. Le chef de l’État a rappelé que +nous devons montrer l’exemple, déterminer notre responsabilité collective dans l’entretien de ces sites de Thiaroye Gare sensibles aux inondations et leurs conséquences+’’, écrit le journal.
Selon le quotidien Le Soleil, ‘’le président de la République insiste sur la pérennisation’’ de cette journée nationale de nettoiement. La publication constate que ‘’sur l’ensemble du territoire national, les populations sont sorties massivement répondre à l’appel du chef de l’Etat qui veut une mobilisation au quotidien’’.
L’As note le ‘’succès’’ de cette journée et souligne que le Premier ministre Ousmane Sonko ‘’promet de +nettoyer+ l’Etat’’.
‘’Le Premier ministre Ousmane Sonko était à Kawsara dans le département de Rufisque pour voir les constructions sur des bas-fonds. A l’occasion, Ousmane Sonko est revenu sur l’essence de la journée de nettoiement et sur la nécessité de la pérenniser. Mais il pense qu’au-delà de l’environnement et du cadre de vie, le balai passera également au sein de l’administration et de toutes institutions de la République’’, écrit le journal.
Le même quotidien met en exergue les ‘’couacs’’ sur le pèlerinage à La Mecque. En effet, ”des pèlerins qui devaient s’envoler samedi vers les Lieux saints de l’islam pour le pèlerinage sont encore cloués au sol, faute de vol. Responsable du désagrément causé, Air Sénégal a envoyé tous les passagers dans des hôtels à Dakar afin de trouver une solution’’.
‘’Air Sénégal déroute les pèlerins’’, dit Libération, ajoutant que ‘’l’édition 2024 du Hajj est en passe de virer au fiasco’’. ‘’Pèlerins, voyagistes privés….tous en colère contre la compagnie aérienne nationale. En effet, des milliers de pèlerins ont vu leur vol pour La Mecque retardé ou tout simplement annulé sans raison’’, rapporte le journal.
EnQuête parle ‘’persistance de mauvaises pratiques chez Air Sénégal’’. ‘’La compagnie aérienne Air Sénégal a encore plongé ses clients dans le désarroi. Après plusieurs heures d’attente dans des conditions déplorables, en raison de l’absence d’un avion, des passagers en route pour La Mecque pour le Hajj 2024 ont manifesté leur colère à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD), ce samedi’’, note le journal.
”Alors qu’on attendait d’elle qu’elle sauve son honneur en faisant bonne figure avec le transport des pèlerins aux Lieux saints de l’Islam, Air Sénégal est une nouvelle fois complètement passée à côté. La compagnie nationale a, en effet, fait vivre l’enfer aux futurs pèlerins à l’Aibd, convoquant des passagers depuis vendredi soir pour un vol prévu à 06h40, le samedi 1er juin. Ces passagers qui espéraient tant quitter Dakar ont su, à l’heure du départ et après les formalités, qu’ils ne pourront pas voyager’’, déplore Les Echos.
Selon le journal, ‘’le pire est que devant un tel brouhaha, Air Sénégal a semblé perdre sa voix, se limitant à dire à ses clients il n’y a pas d’avion. Devant cette situation, le ministre des Transports aériens, Malick Ndiaye a soutenu que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour qu’il n’y ait aucun couac. L’autorité dira que sur les 11 vols programmés, les neuf sont partis à temps, avec plus de 3500 pèlerins. De leur côté, les voyagistes privés sont dans le plus grand désarroi ne sachant pas à quel saint se vouer’’.
‘’La Compagnie nationale Air Sénégal récidive encore. Le samedi dernier, beaucoup de pèlerins ont été laissés en rade à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd). Las d’attendre et laissés à eux-mêmes sans aucun interlocuteur, pour se faire entendre, des candidats au pèlerinage ont improvisé, un sit-in au niveau du hall de l’Aibd. Très en colère, ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme +des comportements irresponsables+ des responsables de la compagnie nationale qui n’ont pas respecté leurs engagements’’, rapporte WalfQuotidien.
AY WAAY !! AY WAAY !!! BOULEN YENGEL GAAL GI : QUI VEUT DESTABILISER LE SENEGAL ?
Affectation (polémique ?) d’un officier général par-ci, interpellation de journalistes par-là, interdiction de manifestation, les coûts des denrées alimentaires… voilà le nouveau fromage d’une presse divisée en pro et anti nouveau pouvoir.
Affectation (polémique ?) d’un officier général par-ci, interpellation de journalistes par-là, interdiction de manifestation, les coûts des denrées alimentaires… voilà le nouveau fromage d’une presse divisée en pro et anti nouveau pouvoir. Une autre presse est au juste milieu. C’est important.
Chacun est libre de choisir son camp. Les citoyens suivent avec intérêt les développements. Rien qu’à lire l’article initial d’un média qui a ouvert les débats centrés sur l’acquisition du «logiciel américain PEGASUS», (alors que ce logiciel est une marque israélienne), on se rend compte qu’il y’a une volonté de manipulation, certainement au nom d’intérêts occultes.
Apparemment, une certaine presse a mordu à l’hameçon (de la manipulation). Faire fi du principe de science politique qui consacre l’état de grâce pour tout nouveau régime, (au moins 90 jours) et ouvrir les hostilités, dès la prestation de serment du Président, relèvent d’une mauvaise stratégie pour les «déstabilisateurs». Car la vérité est que ce régime garde encore sa cote de popularité intacte, et semble même disposer d’une réserve de capital-confiance citoyenne, encore plus solide que la force qui l’a amené au pouvoir.
La fin des fourberies, des tartufferies des tenants de l’ancien régime a sonné. Il ne sert à rien de s’agiter à l’ouverture des débats. Le JUB JUBAL JUBANTI est irréversible. D’ailleurs, la «doctrine du GOXXI» doit être théorisée, mise en œuvre, au nom de la reddition des comptes. C’est une commande citoyenne, incompressible. Les nouvelles autorités en sont conscientes. AY WAAY, BOULEEN YENGEL GAAL GI ! Pour des intérêts occultes, à la place des «forces occultes».
L’OPÉRATRICE ÉCONOMIQUE QUI GÈRE LES FEMMES DU PDS
Au parti libéral, le choix de Fatou Sow comme présidente des femmes passe mal. Entre incompréhension, révolte et départ de Woré Sarr, sa désignation soulève de nombreuses interrogations. Portrait d'une discrète quadragénaire tout juste sortie de l'ombre
Woré Sarr a claqué la porte après la nomination de Fatou Sow comme présidente des femmes du Pds. Qui est donc cette inconnue du grand public qui entre dans la short-list des égéries de Wade comme Coumba Ba, Awa Diop et Aminata Tall ?
«Qui l’a choisie ?» Au Parti démocratique sénégalais (Pds), la question est sur toutes les lèvres depuis vendredi. Fatou Sow a été nommée présidente de la Fédération nationale des femmes du Pds par le secrétaire général national Abdoulaye Wade, signataire du communiqué confirmant en même temps Lamine Ba, secrétaire général des cadres libéraux. Et Woré Sarr a annoncé avoir quitté définitivement le Pds. «Très sérieusement, Woré Sarr a raison de se rebeller. Cette dame est une fabrication de Karim Wade», soupire un député libéral qui est aussi dans tous ses états. «Faux», rétorque la chargée de communication du Pds, Nafissatou Diallo. «Fatou Sow est née dans le parti, et comme on le dit dans notre jargon, c’est une fille du parti. C’est le Président Wade qui a bien nommé Fatou Sow. Il a nommé Karim Wade chargé de la stratégie, de l’orientation du parti. C’est le numéro 2», a-t-elle martelé. Inconnue ? Pas forcément. Discrète ? Oui, puisque Fatou Sow est actuellement députée et ce n’est pas sa première législature. En effet, la responsable de Keur Massar avait déjà siégé à la 11ème législature à l’issue des Législatives de juin 2007. Elle totalise quarante années de militantisme au sein de la formation libérale. La candidate malheureuse au poste de président du Conseil départemental de Keur Massar a été nourrie à la source du parti dirigé par Abdoulaye Wade.
Fille d’un compagnon de Wade
Un héritage. Son père est un compagnon des premières heures du Pape du Sopi. Bés bi a contacté Mme Sow mais elle n’a pas répondu à nos sollicitations. Dans une émission diffusée en direct sur sa page Facebook, à la veille des élections municipales et départementales du 31 janvier 2022, Fatou Sow racontait son parcours politique. «Je suis opératrice économique. C’est au mois de mars de l’année 1984 que j’ai adhéré pour la première fois au Pds. Depuis, lors, je suis restée dans ce parti. J’ai été la première femme adjointe au maire de Keur Massar et première femme élue dans cette localité», disait-elle. Elue députée lors des législatives de 2007, elle retrouve l’hémicycle en 2022 à la faveur de l’intercoalition Yewwi-Wallu. Réagissant au micro du site web Infos15 avant même la publication définitive des résultats, elle disait : «Nous allons exercer pleinement notre rôle de députés. Les électeurs de Keur Massar doivent savoir que mon collègue Bara Gaye et moi, nous n’allons pas siéger à l’hémicycle pour faire de la figuration, nous allons nous battre pour que les doléances des populations sénégalaises trouvent enfin des solutions définitives et durables.»
Nafi Diallo : «Woré Sarr n’était pas la présidente des femmes du Pds»
Fatou Sow, la cinquantaine passée, le teint clair, la taille imposante, est décrite comme «une femme pieuse, très maternelle». La chargée de communication du Pds la présente comme «une personne très gentille, très aimable». Nafissatou Diallo ajoute : «Son seul défaut, c’est qu’elle est trop franche. Elle dit ce qu’elle pense.» Elle précise que contrairement à ce qui est véhiculé, «Fatou Sow n’a pas remplacé Woré Sarr. Cette dernière n’était pas présidente des femmes du Pds. C’est un abus que beaucoup font. Elle n’a jamais été présidente des femmes. La présidente, c’était feue Awa Diop, la secrétaire générale, c’était Aminata Tall. Et depuis que ces deux sont parties, ces postes n’ont jamais été pourvus. Quand Awa Diop avait dit qu’elle se retire et qu’elle laisse la place aux plus jeunes, le Président Wade a donné le poste de secrétaire générale adjointe des femmes à Woré Sarr». Nafi Diallo est convaincue d’une chose : «Maman Woré Sarr va revenir, elle est juste fâchée.» Fatou Sow entre dans l’histoire du Pds, en rejoignant les «dames de fer» Coumba Ba, Awa Diop et Aminata Tall.
LE FONDS LIVES AND LIVELIHOODS EVALUE SES PROJETS AU SENEGAL
Une délégation du Fonds Lives and Livelihoods (LLF), séjourne à partir du 3 au 6 juin 2024 au Sénégal. Cette initiative de développement va évaluer les différents projets et programmes qu’elle a financés.
Une délégation du Fonds Lives and Livelihoods (LLF), séjourne à partir du 3 au 6 juin 2024 au Sénégal. Cette initiative de développement va évaluer les différents projets et programmes qu’elle a financés.
Le Fonds lives and livelihoods (Llf) passe au scanner des projets et programmes du Sénégal. Une délégation de cette initiative de développement, administrée par la Banque islamique de développement (Bid), l’une des principales sources d’aide financière extérieure au Sénégal, séjourne à Dakar, à partir du 3 au 6 juin 2024 au Sénégal.
Il s’agit du Programme d’appui au pastoralisme (d’une valeur de 31 millions de dollars américains), du Programme régional de développement de la chaîne de valeur du riz (d’une valeur de 32 millions de dollars américains) et de l’Appui au projet d’élimination et de lutte contre le paludisme (d’une valeur de 32 millions de dollars américains), indique un communiqué. Ces projets sont mis en œuvre dans 48 départements par l’intermédiaire du ministère de l’Agriculture et de l’élevage et du ministère de la Santé.
La délégation recevra des informations techniques des unités de gestion de projet et aura des séances de travail avec le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, le Coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, du financement extérieur et du développement du Secteur privé, le Coordinateur du Programme national de lutte contre le paludisme au Sénégal, le ministère de la Santé et de l’action sociale. Ces réunions, renseigne-t-on, «porteront principalement sur la mise en place d’une plus grande collaboration pour assurer une croissance économique régulière, une sécurité alimentaire durable et la mobilisation de plus de ressources en soutien au Plan Sénégal émergent (Pse)».
Des visites de terrain à Méckhé, Ndiaye, Boulal et Déaly permettront de fournir des informations essentielles sur la conception des projets et les modèles de mise en œuvre. Une conférence presse conjointe de la délégation de haut niveau de 22 membres du Fonds Lives and Livelihoods (Llf) et du gouvernement du Sénégal est prévue ce lundi 3 Juin à Dakar.
FONDS LIVES AND LIVELIHOODS - 2,5 MILLIARDS DE DOLLARS POUR 32 PAYS PAUVRES DE LA BID
Le Fonds lives and livelihoods est une initiative de développement de 2,5 milliards de dollars lancée en 2016 et financée par une coalition mondiale sans précédent comprenant le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (Adfd), la Fondation Bill et Melinda Gates, la Banque islamique de développement, le Fonds de solidarité islamique pour le développement, le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane et le Fonds du Qatar pour le développement. En tant que plus grande initiative de développement de ce type au Moyen-Orient, son objectif est d’améliorer le sort des plus pauvres dans 32 pays membres de la Bid en abordant neuf objectifs de développement durable (Odd) par le biais de projets dans les domaines de la santé, de l’agriculture et des infrastructures de base.
AVEC MANE-JACKSON-IZO : CISSE AFFUTE SES FLECHES !
Sénégal-Rdc. Vitesse et explosivité en attaque. Le Sénégal retrouve les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, avec la réception en match aller, ce jeudi 6 juin, des Léopards de la Rd Congo, au Stade Abdoulaye Wade.
Avec la tendance très prisée des blocs bas, la meilleure manière de contourner un tel dispositif défensif, que la Rdc pourrait adopter, c’est d’avoir des attaquants explosifs et qui vont vite. Justement, avec le trident offensif Ismaïla Sarr-Nicolas Jackson Sadio Mané, le sélectionneur, Aliou Cissé, tient sous la main des profils à l’emploi.
Le Sénégal retrouve les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, avec la réception en match aller, ce jeudi 6 juin, des Léopards de la Rd Congo, au Stade Abdoulaye Wade. Un match super important, à fort enjeu pour les Lions, leaders de leur groupe, et qui pourraient, en cas de succès, face à l’un de leurs dauphins, faire le break. Evidemment, la tâche ne sera pas facile, devant des Léopards qui ont fait une bonne Can ivoirienne, en s’arrêtant en demifinale, sortis par le pays-hôte.
Mais côté sénégalais, on veut garder la tête du Groupe B. Et pour y arriver, seule la victoire sera belle, en attendant le déplacement, trois jours après, chez nos voisins mauritaniens. Il faudra aussi se donner les moyens d’y parvenir pour décrocher ces trois précieux points.
Du coup, il faut s’attendre à un «match d’attaque» des Lions qui vont faire face à des Léopards qui vont débarquer à Diamniadio dans l’espoir de retourner à Kinshasa avec un résultat positif. Et il est sûr que Chancel Mbemba et ses coéquipiers vont utiliser des stratégies appropriées pour y parvenir. Et sous ce chapitre, on ne serait pas étonné que leur coach, Sébastien Desabre, opte pour un bloc bas. Une tendance très prisée et qui ne laisse pas un bon souvenir à Cissé qui s’est souvent cassé les dents face à une telle stratégie.
«El Tactico», qui a dû retenir les leçons d’une équation souvent difficile à résoudre, a sûrement une idée en tête au cas où son collègue opterait pour une défense renforcée.
Et la meilleure manière de contourner le bloc bas, ce sont les transitions rapides, avec des attaquants qui allient vitesse et explosivité. Et là, on ne va pas dire que Cissé n’a pas sous la main de tels profils, pour un trident offensif de feu.
Tout dépend d’une bonne animation
D’abord avec Ismaïla Sarr qui a fait du couloir droit son jardin. Le Marseillais, dans un bon jour, peut tout balayer sur son passage grâce à sa vitesse. Justement, cette qualité de vitesse, on la retrouve aussi chez Nicolas Jackson.
N’ayant pas été le premier choix du sélectionneur comme pointe, lors des derniers matchs, parce que barré par Habib Diallo, l’avant-centre des Blues, crédité d’une grosse fin de saison, respire la forme. Deuxième meilleur buteur de de Chelsea en Premier League, avec 14 buts, derrière Cole Palmer 22, «Nico» a depuis pris de la bouteille, en révélant ses qualités de vivacité, de dribbleur et très à l’aise dans le jeu en profondeur.
A gauche aussi, il y a de la matière, avec Sadio Mané qui n’est plus à présenter. Bien que n’ayant plus ses jambes de 20 ans, le «Saoudien» possède toujours cette capacité d’accélération qui laisse toujours à quai son vis-à-vis.
Evidemment, toute cette mayonnaise ne peut prendre qu’à partir d’une bonne animation, d’un schéma directeur ou d’un circuit préférentiel précis. Et souvent, c’est à ce niveau que la machine se grippe.
Avec Gana Guèye, Pape Guèye, Nampalys Mendy, Pape Matar Sarr, Lamine Camara…, le sélectionneur a du beau monde dans l’entrejeu lui permettant de mettre sur orbite ses véloces attaquants. On attend de voir.
FLYNAS VOLE AU SECOURS DU SENEGAL
Selon les autorités, la situation devrait revenir à la normale aujourd’hui après qu’elles auront réussi à résorber le gap provoqué par les derniers ratages.
Face aux couacs en série qui ulcèrent les candidats au Pèlerinage à La Mecque, l’Etat a décidé de trouver une alternative àAir Sénégal, comme l’a révélé ce samedi le ministre des Transports. Il a décidé de poursuivre l’aventure avec la compagnie saoudienne Flynas, afin d’acheminer le reste des pèlerins sénégalais à La Mecque. Elle faisait déjà partie des rotations en cours, à raison de deux vols par jour. Selon les autorités, la situation devrait revenir à la normale aujourd’hui après qu’elles auront réussi à résorber le gap provoqué par les derniers ratages.
Cette année, 12 mile 860 pèlerins devraient rallier les lieux saints de l’islam grâce aux compagnies Air Sénégal, et surtout Flynas qui convoie les clients des voyagistes privés.
PETRO DE LUANDA DECROCHE SON PREMIER TROPHEE
C’est fait ! Le Petro de Luanda est sur le toit de la Basketball Africa League (Bal). Samedi à Kigali, pour la finale de la saison 4, les Angolais ont battu en finale Al Ahly Libye (107-94).
L’équipe angolaise du Petro de Luanda a battu Al Ahly Libye (107-94) samedi en finale de la saison 4 de la Basketball Africa League (Bal), qui s’est déroulée à la Bk Arena de Kigali, au Rwanda. Finalistes de l’édition 2022, les Angolais s’offrent ainsi leur premier trophée.
C’est fait ! Le Petro de Luanda est sur le toit de la Basketball Africa League (Bal). Samedi à Kigali, pour la finale de la saison 4, les Angolais ont battu en finale Al Ahly Libye (107-94).
Finaliste lors de la dernière édition, le Petro de Luanda devient la première équipe subsaharienne, après Zamalek de l’Egypte et l’Us monastirienne de la Tunisie, à remporter le trophée. L’équipe angolaise a obtenu un score de 5 à 2 lors de la phase de groupes de la Conférence Kalahari à Pretoria, en Afrique du Sud, et des séries éliminatoires, battant l’As Douanes (Sénégal) et Cape Twon Tigers (Afrique du Sud), respectivement en quart et demi-finale. Alors que Rivers Hoopers du Nigeria a décroché la troisième place après sa victoire sur Cape Twon Tigers (80-57).
Le Sud-soudanais Lual-Acuil Mvp
A noter la grosse prestation de Lual-Acuil. Le Sud-soudanais a inscrit son nom dans l’histoire de la Bal, pour une première participation. Seul le trophée du champion aura échappé à Jo Lual-Acuil, qui a été monstrueux lors de ce tournoi en s’adjugeant trois distinctions.
Avec 42 points inscrits, il détrône Will Perry (41 pts) et détient le nouveau record de points inscrits dans un match de la Bal.
Meilleur marqueur avec une moyenne de 21, 1 points, 9, 9 rebonds et 1, 6 bloc, meilleur marqueur et joueur défensif, il est désigné Mvp de la Bal 2024. En plus d’être dans l’équipe «All Defensive», il fait partie aussi du «All Bal First Team», autrement dit l’équipe-type de la saison 4. Une équipe-type dans laquelle on retrouve Harouna Abdoulaye Amadou de l’As Douanes.
Odaudu Ogoh succède à coach Pabi
A noter que le coach de Rivers Hoopers, Odaudu Ogoh, a été désigné meilleur entraîneur de la saison. Le Nigérian succède au Sénégalais de l’As Douanes, Mamadou Guèye «Pabi», éliminé en quart de finale par Petro de Luanda. Avec un bilan de 6 victoires contre 3 défaites, l’équipe de Rivers Hoopers avait surpris tout le monde pour s’adjuger la première place de la Conférence Sahara, à Dakar. Plusieurs anciens joueurs de la Nba étaient présents, notamment les ambassadeurs de la Bal et investisseurs Nba Afrique, Luol Deng, Ian Mahinmi et Joakim Noah.
SONKO PROMET UN COUP DE BALAI
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a profité de la journée dédiée au nettoiement, ce samedi, pour replonger dans les évènements politiques douloureux de 2021. Il soutient, en effet, que ces événements douloureux ne devraient plus se reproduire au Sénégal
Le Pm Ousmane Sonko a profité de la journée de nettoiement de samedi, initiée par le Président Bassirou Diomaye Faye, pour donner un coup de balai aux derniers événements politiques avec leurs lots de morts. Le Pm déclare que ces événements ne devraient plus se reproduire. Il promet aussi de balayer le palais de la République, ainsi que la Justice.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a profité de la journée dédiée au nettoiement, ce samedi, pour replonger dans les évènements politiques douloureux de 2021. Il soutient, en effet, que ces événements douloureux ne devraient plus se reproduire au Sénégal. «Les Sénégalais doivent garder à l’esprit que Dieu nous a sauvés, mais également que nous avons été sauvés grâce aux prières de nos très respectées personnalités du pays. Je suis persuadé que sans cela, nous aurions pu tomber dans une situation semblable à celle de la plupart des pays qui nous entourent, en 2023. Tout cela a été provoqué par le fait que nous avons confié le pays à des personnes qui, au lieu de travailler pour le bien de la population, ont agi autrement. Qu’il s’agisse du Président, du ministre, d’un magistrat, etc.», déclare-t-il d’emblée. Indiquant que le nettoyage doit inclure un changement des comportements, le Pm de s’en expliquer. «Quand on parle de balayer, on ne parle pas seulement de balayer les rues, mais également de balayer l’ensemble des comportements. Si vous vous souvenez, il y a exactement un an, le 1er juin 2023, à cette heure-ci, les Sénégalais n’avaient pas la tête à balayer quoi que ce soit. Il y avait partout dans le pays des lacrymogènes, des pneus brûlés et l’internet coupé. Tout cela à cause de gens qui devaient s’occuper des préoccupations des populations mais qui ont passé leur temps à organiser des règlements de comptes et des complots», surligne le Pm.
Ce nettoyage doit être étendu aux institutions, selon Sonko. «C’est pourquoi je dis que le balai doit être beaucoup plus large. Je vous promets que, lorsque nous aurons fini de balayer, vous verrez réellement qui a fait quoi. Si c’est moi, Ousmane Sonko, qui ai fait quelque chose, vous le saurez. Si c’est quelqu’un d’autre, vous le saurez également. Mais avant de pouvoir faire cela, il nous faut absolument balayer les institutions. Nous allons d’abord balayer la Justice, car il me semble très difficile de laisser les mêmes personnes, qui ont provoqué tout cela, continuer à agir comme avant», concède-t-il.
Enfin, le Pm croit dur comme fer que pour restaurer la paix et la stabilité dans le pays, il faudra étendre le nettoyage à toutes les sphères du gouvernement. «Nous allons balayer le palais de la République et le gouvernement. Le nettoyage sera étendu partout, car notre priorité est de remettre le pays sur la bonne voie. Cela permettra non seulement aux Sénégalais de se retrouver, mais aussi d’arrêter de s’insulter et de se chamailler. Car quoi qu’il arrive, le Sénégal n’avait jamais connu cela auparavant. Nous avons tous des points de vue très différents, mais cela doit se faire dans une adversité saine, et non dans la méchanceté», admet-il.
SEPT MESURES POUR STABILISER L’ANNEE UNIVERSITAIRE D’ICI 16 MOIS
Le calendrier académique de l’université sénégalaise sera stabilisé d’ici 16 mois. C’est l’une des mesures phares sortie du séminaire de trois jours sur la stabilisation du calendrier académique organisé à Saly et qui a été clôturé hier par le Mesri.
Le calendrier académique de l’université sénégalaise sera stabilisé d’ici 16 mois. C’est l’une des mesures phares sortie du séminaire de trois jours sur la stabilisation du calendrier académique organisé à Saly et qui a été clôturé hier par le Mesri.
Après 3 jours de retraite à Saly pour se pencher sur la stabilisation de l’année universitaire, le Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Mesri) a réuni les acteurs-clés de l’enseignement supérieur dans le cadre du Pacte de performance, et cela a abouti à sept mesures phares. Les chevauchements de l’année académique ont causé un préjudice de 40 milliards 287 millions 701 mille F Cfa au Sénégal. «Si l’on sait que les chevauchements sont effectifs depuis 2019, cela veut dire que sur 5 ans, nous avons perdu chaque année 40 milliards, juste parce que nous n’avons pas pris les bonnes décisions. Il y a des causes, nous en avons parlé. A ce stade, nous essayons de voir l’impact financier et les conséquences. Donc sur 5 ans, nous sommes à 200 milliards au moins jetés par la fenêtre par un système d’enseignement supérieur qui a mis du temps à se réajuster par rapport à ses manquements», relate Dr El Hadji Abdourahmane Diouf.
En plus de l’impact financier du calendrier académique, ce séminaire a permis de régler le calendrier des orientations. Cette année, les bacheliers de 2024 seront orientés à partir du 19 septembre 2024. «C’est-àdire 2 mois après la proclamation des résultats du Bac. Je considère que c’est une énorme avancée. Si ces nouveaux bacheliers sont orientés à partir du 19 septembre, les orientations vont se terminer le 15 octobre, parce qu’il y a le premier jet, le deuxième, les délais de confirmation etc. Et si nous tenons compte de tout ça, nous aurons terminé les orientations pour les bacheliers de 2024 le 15 octobre 2024», se projette le Mesri.
Par conséquent, la nouvelle année académique va démarrer au troisième lundi du mois d’octobre. Il correspond au 21 octobre. Toutefois, il précise : «Si toutes les universités n’ont pas de problèmes d’infrastructures, les bacheliers de 2024 pourront démarrer une rentrée officielle le lundi 21 octobre 2024. Là, j’ai bien compris qu’il ne s’agit pas de démarrer partout le 21 octobre, vous l’avez étalé dans le temps. Et qu’en fonction des difficultés des uns et des autres, il y a même des bacheliers qui seront orientés en octobre, mais qui vont démarrer leurs cours au mois de février ou début mars 2025.Mais symboliquement, on aura une bonne partie des bacheliers de 2024 qui pourront démarrer le lundi 21 octobre 2024.».
En tout cas, un délai de 16 mois est nécessaire pour stabiliser définitivement l’année académique. Il ressort que les années se chevauchent de 2022 à 2023 et de 2023 à 2024. «Entre les mois d’avril et mai, il y a beaucoup de facultés, de départements qui ont organisé leurs amphithéâtres de rentrée. Et je crois savoir qu’il y a des bacheliers de 2023 qui n’ont même pas encore démarré les cours. Sur le planning qui a été proposé, des dispositions devront être prises pour qu’au plus tard le 1er juillet, c’est-à-dire dans un mois, que ces enseignements-là puissent débuter pour que l’année 2023- 2024 soit déclenchée pour ces bacheliers, une année après l’obtention de leur baccalauréat. Sur le calendrier qui a été proposé, si tous les bacheliers de 2023 démarrent au plus tard le 1er juillet 2024, ils termineront leur année, c’est-à-dire les deux semestres cumulés, au 25 février 2025. Au lieu de faire une année calendaire complète, juillet 2024 ou avant juillet», note-t-il.
D’ailleurs, les rattrapages organisés permettront de terminer l’année 2023-2024 au 25 février 2025. «Vous voyez qu’on a résorbé des gaps assez importants. Et pour les nouveaux bacheliers 2024 qui vont démarrer entre octobre 2024 et mars 2025, des dispositions seront prises pour que leur année se termine au plus tard le 14 août 2025. Donc, si on superpose ces différentes propositions, le 14 août 2025 tous les bacheliers de 2022, 2023 et 2024 auront terminé. Et quand ces bacheliers de 2024 termineront leur première année le 14 août 2025, on en aura fini avec le chevauchement des années, et la conséquence immédiate, c’est que la rentrée d’octobre 2025 sera le 20 octobre 2025. Toutes les universités publiques du Sénégal pourront démarrer une année normale sans chevauchement. Ce qui, à partir de la date d’aujourd’hui, nous donne un délai de 16 mois pour arriver à stabiliser l’année académique qui est en déréglement depuis au moins 5 ans, voire 10 ans», explique Abdourahmane Diouf.
FINALISATION DES INFRASTRUCTURES, RECRUTEMENT DES PE… LES GRANDS CHANTIERS
Le coût des infrastructures est estimé à 34 milliards et celui des bâtiments d’appoint s’élève à 12 milliards. «Donc, c’est un besoin global de 56 milliards. Mais sur ce besoin, il y a 31 milliards qui sont déjà dans le budget. Donc, en réalité, on ne va chercher que 15 milliards. Mais l’argent qui est dans le budget doit être hors ponction. On n’a que 15 milliards à chercher, et je pense que ce n’est pas la mer à boire. Mais avec un peu d’efforts de part et d’autre, on peut arriver au moins à terminer les chantiers dans des délais raisonnables», note Abdourahmane Diouf.
56 milliards F dans le chantier
Par ailleurs, il est aussi prévu le recrutement de 1500 enseignants du supérieur. «J’ai essayé de faire ma petite simulation. J’ai juste fait un petit calcul en me disant que si chaque enseignant-chercheur débutant coûte 1, 5 million environ en tenant compte des charges sociales pour recruter en une opération coup de poing 1500 enseignants, il nous faut à peu près 27 milliards. Et dans les propositions, on a 1500 enseignants supplémentaires par année, au moins pour la prochaine année. Et l’argument c’est que si on avait 1500 enseignants du supérieur dès le début de l’année 2025, ça pourrait permettre de régler beaucoup de problèmes», note-t-il.
Un référentiel pour harmoniser les programmes de Master
Sur la question des Masters, un Référentiel national des programmes de Master sera mis à l’échelle nationale. Toutefois, ces acteurs précisent qu’une mise en priorité de l’enseignement à distance pour le Master est à corriger. «Il y a aussi une proposition intéressante pour que les étudiants ne puissent pas rester indéfiniment inscrits dans le Master. Il y a des décisions qui doivent être prises par rapport à leur rapport de stage ou par rapport à leur mémoire pour qu’il y ait un délai intangible au-delà duquel l’étudiant ne bénéficie plus de tous les accompagnements financiers ou sociaux qui auraient pu lui permettre de faire son master en 3, 4 ou 5 ans», explique le Mesri.
Par ailleurs, le ministère encourage la collaboration avec les établissements privés pour diversifier les opportunités d’études supérieures. «Mais, j’ai discuté avec tous les acteurs et j’ai entendu tous les sons de cloche, parce que l’orientation vers le privé est un élément de solution par rapport aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Ceux qui étaient dans cet atelier ont décidé d’en faire une recommandation. Et l’atelier a recommandé d’aller vers une orientation dans le privé. Je vais prendre cette recommandation, je vais moi aussi aller voir avec mes instances pour voir quelles sont les décisions qui seront prises et je vous reviendrai», déclare El Hadji Abdourahmane Diouf.