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28 juin 2025
Par Madiambal DIAGNE
LE PRESIDENT DIOMAYE, EN VISITE A BAMAKO ET OUAGA, A VU LE CONTRE-MODÈLE
Que tous ceux qui, au Sénégal, saluaient avec enthousiasme les putschs, fassent un tour à Bamako, Ouaga et Niamey pour bien réaliser qu’ils ne souhaiteraient pas vivre le sort de ces habitants
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors de sa visite à Bamako le jeudi 30 mai 2024, a fait une déclaration qui a sonné comme une douche froide auprès de ses hôtes maliens. Le chef de l’Etat sénégalais, à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec le Colonel Assimi Goïta, a été sans ambages pour répondre à la question d’un journaliste qui lui demandait s’il était envisageable que le Sénégal rejoigne l’Alliance des Etats du Sahel (Aes), constituée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Bassirou Diomaye Faye a été catégorique : «Ce n’est pas à l’ordre du jour.» Le Sénégal manifeste sa préférence pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et soutient les efforts de l’organisation communautaire régionale pour ramener les frères égarés dans la maison familiale. Pour autant, Bassirou Diomaye Faye se voudrait encore clair : «Je ne suis le médiateur de personne, ni de la Cedeao.»
La déclaration a pu passer inaperçue à Dakar, mais elle alimente les commentaires à Bamako. La classe politique malienne s’est sentie soulagée par cette forte prise de position du chef de l’Etat sénégalais. Pourtant, force est de dire qu’ils étaient assez nombreux, les Maliens, à regarder Bassirou Diomaye Faye de haut, pour ne pas dire qu’ils s’en méfiaient quelque peu. Pour sa part, la junte malienne trouvait plus ou moins discourtois que le Président du Sénégal tardât à visiter le Mali. Mais d’un autre côté, les rapprochements et les visites annoncés par le Premier ministre Ousmane Sonko pour raffermir les relations avec les juntes au pouvoir dans les trois pays membres de l’Aes pouvaient étonner, sinon inquiéter les acteurs politiques. Les hommes politiques et les responsables d’organisations de la Société civile du Mali, qui avaient applaudi les putschistes à leurs débuts, ont vite déchanté. Les partis politiques et les mouvements de la Société civile sont désormais interdits au Mali et les dirigeants pourchassés. La presse ? Une chape de plomb pèse sur la tête des journalistes critiques à l’endroit des colonels au pouvoir qui pensent d’ailleurs qu’il est temps de garnir leurs épaulettes des étoiles du grade de Général. Des journalistes disparaissent ou, au meilleur des cas, croupissent en prison.
Le modèle, pour ne pas dire le contre-modèle malien, ne saurait donc être inspirant et nos «frères» du Mali exhortent le Sénégal à envisager d’autres perspectives, encore que la transition du Colonel Goïta semble partie pour devenir éternelle. Le Colonel Goïta a accaparé tout le pouvoir après un deuxième coup de force, le 28 mai 2021. Il avait perpétré un premier putsch contre le Président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août 2020, et restait dans un «petit» rôle de vice-président, sous l’ombre d’un Général à la retraite, Bah Ndaw. Le Colonel Goïta ne songe pas encore à fixer un calendrier d’élections pour rendre le pouvoir aux civils. Le «jeune frère» du Burkina Faso, le Capitaine Traoré, a, lui, fini de montrer la voie en s’octroyant un «mandat» de cinq ans, à compter de l’expiration du premier délai de transition de 21 mois qui était prévu pour s’achever en juillet 2024. Un «septennat cadeau», en quelque sorte. Nous ne voulions pas encore nous tromper sur les intentions des putschistes et préconisions de mettre le Mali sous administration provisoire de l’Onu (voir Le Quotidien du 25 mai 2021).
Bamako et tout le Mali se meurent
Si vous voulez vivre sans électricité durant 72 heures d’affilée, dans une villecapitale, allez à Bamako ! La société Electricité du Mali (Edm) baisse les bras, faute de pouvoir assurer une fourniture d’énergie. «Certes, le Mali connaissait de grosses coupures d’électricité du temps où les civils étaient au pouvoir, mais pas avec cette permanence des coupures, de longs jours durant ; toutes les limites sont dépassées», se lamente-t-on à Niamana, Sikoroni, Danfina, 1008 Logements et autres quartiers de Bamako. Les conséquences sont fatales pour l’économie. Les grands hôtels ferment et ne peuvent répondre à la moindre qualité de services convenable. «Des investissements colossaux sont nécessaires», assure un responsable d’un des rares réceptifs de la capitale malienne qui accueillent encore des hôtes. «Nous sommes obligés de faire tourner des groupes électrogènes tout le temps ou de consentir de très gros investissements dans les parcs solaires, et cela renchérit les coûts d’exploitation. Si l’électricité revient, ce n’est jamais pour plus de deux heures.» Il s’y ajoute que les clients se font rares. Les visiteurs d’affaires ou de tourisme se détournent du Mali. La morosité économique gagne tous les secteurs. L’économie du pays vit un marasme. D’ailleurs, le Mali n’arrive plus à mobiliser des fonds sur les marchés financiers régionaux. Le dernier emprunt obligataire lancé pour 80 milliards de francs Cfa n’a été couvert qu’à hauteur de 33%. La confiance des milieux financiers est perdue et, dans son édition du 30 mai 2024, le magazine La Nouvelle Libération explique la faible confiance des investisseurs par le fait que «l’argent n’aime pas le bruit». En effet, les rodomontades souverainistes des autorités maliennes effraient les investisseurs. La prime de risque est plus élevée sur les obligations du Burkina Faso, du Mali et du Niger que dans les autres pays de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
La situation sécuritaire se dégrade de jour en jour et pourtant les militaires maliens, comme du reste leurs camarades du Burkina Faso, pour s’emparer du pouvoir, prenaient prétexte de la nécessité de mieux juguler l’insécurité. A la faveur des nuits noires, les cambriolages, braquages et autres cas d’agression sont légion, notamment dans les quartiers de 1008 Logements ou à Magnambougou. Les terroristes islamistes font régner leur loi dans les provinces de l’intérieur du pays comme dans les districts de Ségou, de Mopti et dans la zone de Séwaré. Que fait le groupe Wagner qui était censé juguler les actions terroristes islamistes depuis son arrivée dans le pays en 2022 ? «Les mercenaires russes assurent surtout la sécurité des patrons de la junte.» Nous indiquions de manière prémonitoire que «le régime de Assimi Goïta se savait déjà sur la corde raide et a cherché à assurer sa propre sécurité, en allant se payer les services de mercenaires russes» (Voir la chronique du 4 octobre 2021 : «La solution Wagner ou le cynisme de la junte malienne»). Mais, plus grave, d’horribles exactions contre les populations civiles sont aussi signalées dans de nombreuses régions du centre et du Nord du Mali, notamment dans la zone de Mopti comme à Moura, Attara, Dioura, Dakka Sebbe ; l’Onu exige des enquêtes et autres missions d’experts dont certains, par la voix de Alioune Tine du Sénégal par exemple, ont affirmé avoir pu documenter des actions de tuerie de masses. Ces opérations des supplétifs en équipe avec des militaires maliens ont l’allure d’une épuration ethnique contre certaines populations.
L’économie du pays se meurt, le chômage touche un plus grand nombre de personnes et les grandes surfaces ferment leurs portes. Mais le calvaire des populations est accentué par le manque d’eau, dans un pays où le thermomètre affiche plus de 40 degrés, quelle que soit l’heure. Les étudiants du campus universitaire de Kabala ont été obligés de se faire entendre bruyamment, le mardi 28 mai 2024, avec des manifestations heurtées car n’ayant plus accès à l’eau courante depuis plusieurs mois. Face au mécontentement populaire qui monte, le régime militaire interdit toutes les activités politiques et associatives citoyennes. Et comme pour ne pas arranger les choses, une querelle féroce occupe les plus hauts dirigeants du pays. Le Premier ministre Choguel Maïga, qui avait renié toutes ses convictions démocratiques pour faire allégeance ou pactiser avec la junte, se trouve désormais dans le collimateur des militaires et ses partisans sont arrêtés tous les jours pour leurs prises de position dans les réseaux sociaux. La leçon de l’histoire est qu’il serait opportun que tous ceux qui, au Sénégal, saluaient avec enthousiasme les coups d’Etat militaires, fassent un tour du côté de Bamako, Ouagadougou et Niamey pour bien réaliser qu’ils ne souhaiteraient pas vivre le sort de leurs habitants. En effet, la situation à Ouagadougou et Niamey est encore pire qu’à Bamako. Gageons qu’après sa virée dans la sousrégion, Bassirou Diomaye Faye doit savoir ce qu’il faudrait éviter pour affoler les partenaires sans lesquels un pays comme le Sénégal ne pourrait continuer à être mieux loti que ses voisins.
Post scriptum : «Gouverner, ce n’est pas humilier, Monsieur le Président !»
Ce titre est emprunté à mon excellent confrère, Mamadou Oumar Ndiaye, du journal Le Témoin, qui avait publié un texte que beaucoup avaient bien applaudi, le 22 juin 2021. Il fustigeait les circonstances et péripéties «humiliantes» des limogeages par le Président Macky Sall, des généraux Birame Diop et JeanBaptiste Tine. Le texte a été republié à nouveau, avec une certaine malice par Le Témoin, au lendemain de la nomination de ces officiers généraux pour occuper dans le gouvernement de Ousmane Sonko, respectivement les fonctions de ministre des Forces armées et de ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique. On ne pouvait s’empêcher de repenser à ce texte après le limogeage, la semaine dernière, encore sans ménagement, par le Président Bassirou Diomaye Faye, du Général Souleymane Kandé, chef d’Etat-major de l’Armée de Terre et cumulativement commandant des Forces spéciales. Le Général Kandé était de fait l’autorité militaire qui détenait la plus forte puissance de feu. Avaitil perdu la confiance du chef suprême des Armées ? Assurément ! Il n’est donc pas étonnant qu’il soit remplacé comme l’avaient été les officiers généraux Diop et Tine. Seulement, ces derniers semblent avoir été mieux traités. Les généraux «humiliés» par Macky Sall avaient été casés dans des postes prestigieux. Le Général Birame Diop a été promu Conseiller militaire au département des Opérations de la paix de l’Onu et le Général Tine s’était vu exilé comme ambassadeur à Moscou. Mais Souleymane Kandé essuiera l’humiliation suprême, en se voyant ravalé à un poste d’attaché de Défense dans une ambassade sénégalaise de troisième catégorie, la juridiction de l’Inde. Il va y remplacer le Colonel Abdoulaye Traoré. Il ne doit pas être courant, dans les armées organisées, de voir un Général d’Etat-major d’Armée nommé à un poste pour remplacer un Colonel ! Le Général Joseph Louis Tavarez Da Souza, que le Président Abdou Diouf accusera dans des mémoires d’avoir voulu perpétrer un coup d’Etat, avait été relevé le 31 mai 1988, de son commandement pour être nommé ambassadeur à Bonn (République fédérale d’Allemagne). Abdou Diouf y avait mis les formes. Le Général Da Souza sera rappelé plus tard à Dakar pour être mis à la retraite d’office. Pour autant, j’ai une supplique à vous faire, Général Kandé : ne boudez surtout pas vos galons que vous avez gagnés avec de très grands mérites. D’aucuns le craignent, mais ce serait faire le jeu de ceux que vous avez vaincus sur le terrain des opérations militaires. Il n’y a pas de récompense suffisante que la Nation pourrait vous faire pour vos états de services contre le Mouvement des forces démocratiques de Casamance. Ce n’est véritablement pas «patriotique» de ne pas vous reconnaître ce mérite inestimable. Je vais faire couler une statuette à votre image !
L'AUTORITE ROUVRE LA VOIE TERRESTRE, AUX 250 CAMIONS BLOQUES, CE LUNDI
C'est le dénouement de la situation des transporteurs de containers de noix d'anacarde.
C'est le dénouement de la situation des transporteurs de containers de noix d'anacarde. Le ministre du Commerce a décidé de lever le bouclier de l'interdiction du transport d'anacarde par la voie terrestre pour permettre aux camions bloqués à Ziguinchor de convoyer ces containers par la route à partir de lundi.
Les autorités avaient à l'issue d'un conseil régional de développement décidé de réserver le transport d'anacarde à la voie maritime. Une aubaine pour ces transporteurs qui avaient menacé de faire un blocus sur les marchandises qui doivent aller dans le sud pour approvisionner le marché de la région de Ziguinchor.
Ainsi, l'autorité laisse la voie à ces 250 camions-conteneurs chargés de containers d'anacarde de rallier Dakar.
KARIM MANE RECOUVRE SA NATIONALITE SPORTIVE SENEGALAISE
« La Fédération Sénégalaise de Basket-ball informe que, sur décision exceptionnelle de la FIBA datée du 28 mai 2024, le basketteur Karim Mané, né au Sénégal et naturalisé canadien, est autorisé à jouer pour l’équipe nationale du Sénégal.
Né en 2000 à Dakar, Karim Mané a quitté le Sénégal à l’âge de 7 ans pour s’établir au Canada avec sa famille. Évoluant au poste 1, Karim Mané avait joué avec l’équipe nationale du Canada face au Sénégal lors des championnats du monde U19 en Grèce en 2019. Mané est passé au Orlando Magic en NBA en 2020/2021, puis en GLeague, Karim Mané a évolué cette saison 2023/2024 en ligue bulgare avec une moyenne de 21,2 points, 7,9 rebonds et 6 passes décisives par match.
« La Fédération Sénégalaise de Basket-ball informe que, sur décision exceptionnelle de la FIBA datée du 28 mai 2024, le basketteur Karim Mané, né au Sénégal et naturalisé canadien, est autorisé à jouer pour l’équipe nationale du Sénégal. En effet, suite à des pourparlers entre le staff des Lions et le joueur Karim Mané qui avait manifesté son désir de jouer pour le Sénégal, une procédure administrative avait été introduite par la Fédération Sénégalaise de Basket-ball (FSBB) auprès de la FIBA », peut-on lire dans le communiqué de la FSBB.
En réponse à cette décision de la FIBA qui permet à Karim Mané de jouer pour le Sénégal sans limitation, le sélectionneur national Desagana Diop a donné ses commentaires : « C’est une grande avancée pour le Sénégal de voir l’un de ses enfants revenir. Karim est un joueur qui occupe un poste où nous manquons un peu de ressources. J’espère qu’il saura saisir cette opportunité et s’intégrer rapidement au sein du groupe actuel. Bienvenue à lui », a-t-il martelé.
TRUMP RECONNU COUPABLE : CINQ ASPECTS CLES DU PROCES EXPLIQUES PAR UN PROFESSEUR DE DROIT
Que se passera-t-il à présent que Donald Trump a été reconnu coupable des 34 chefs d’accusation, portant sur des faits de falsification de documents commerciaux, pour lesquels il était jugé à New York ?
Que se passera-t-il à présent que Donald Trump a été reconnu coupable des 34 chefs d’accusation, portant sur des faits de falsification de documents commerciaux, pour lesquels il était jugé à New York ? L’équipe juridique de l’ex-président va probablement faire appel du verdict. « Nous nous battrons pour notre Constitution. Cette affaire est loin d’être terminée », a déclaré Trump après l’annonce du jury. L’audience au cours de laquelle sa peine sera prononcée devrait avoir lieu le 11 juillet. Amy Lieberman, responsable des pages Politique et Société de The Conversation U.S., s’est entretenue avec Gabriel J. Chin, spécialiste du droit pénal et de la procédure pénale, afin de mieux comprendre le verdict.
Pourquoi y a-t-il eu autant de chefs d’accusation différents dans cette affaire ?
L’essence même des délits pour lesquels Trump a été condamné est la falsification de documents. Par conséquent, chaque chèque, facture ou autre document dont le jury a estimé qu’il avait été falsifié constitue une infraction distincte, qui peut faire l’objet d’un chef d’accusation distinct et être punie séparément. L’accusation voulait s’assurer que le jury percevrait toute l’ampleur du stratagème qu’elle assurait avoir révélé, à savoir que Trump avait dissimulé le fait qu’il avait versé des pots-de-vin à l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels en faisant passer ces paiements pour des honoraires versés à son avocat, Michael Cohen. Ce dernier aurait ensuite utilisé l’argent de Trump pour payer Daniels en contrepartie du silence de celle-ci sur sa prétendue liaison avec Trump.
Qu’est-ce qui est le plus important dans cette condamnation ?
Il est historique et inédit qu’un ancien – ou futur – président des États-Unis soit condamné par la justice. Ce verdict engendrera d’âpres débats, et les Américains devront juger si ces poursuites sont une illustration du principe selon lequel personne n’est au-dessus de la loi, ou s’il s’agit d’un cas de persécution politique. D’un point de vue purement juridique, cette condamnation a un effet significatif sur toutes les autres affaires pénales et civiles dans lesquelles Trump est jugé. Au minimum, cela signifie que s’il témoigne à la barre dans une affaire, les avocats de la partie adverse pourront attaquer sa crédibilité en invoquant cette condamnation, qui peut porter atteinte à la crédibilité de ses déclarations ultérieures. En pratique, ce verdict signifie également que Trump – qui est inscrit sur les listes électorales de Floride – ne peut pas voter dans cet État jusqu’à ce qu’il ait effectué sa peine. En vertu de la loi fédérale, il ne peut pas posséder d’arme à feu. Mais il peut toujours se présenter à l’élection présidentielle et exercer ses fonctions s’il est élu, car aucune disposition de la Constitution n’empêche les personnes ayant fait l’objet de condamnations – ou qui se trouvent en prison – de se présenter à l’élection présidentielle et d’exercer leurs fonctions en cas de victoire.
A-t-on déjà une idée de ce que sera la peine à laquelle il sera condamné ?
Le juge new-yorkais Juan Merchan décidera seul de la peine, sans jury. Il n’est pas surprenant que l’annonce de la sentence ait été fixée au mois de juillet, plutôt qu’à une date antérieure. Comme dans d’autres cas, le service de probation préparera un rapport décrivant les antécédents et le passé de M. Trump, ainsi que les faits et les circonstances de cette affaire. Trump n’a pas de casier judiciaire, ce qui est généralement un facteur jouant en la faveur du condamné au moment de la détermination de la peine. Toutefois, il a des antécédents judiciaires négatifs : il a notamment été reconnu coupable d’agression sexuelle dans un procès civil en 2023. Reste à savoir si l’accusation ou le service de probation soutiendront que ces autres poursuites pénales et civiles doivent être prises en compte dans la détermination de la peine consécutive à sa condamnation de ce 30 mai. L’absence de remords est un facteur de détermination de la peine qui entre parfois en ligne de compte ; c’est souvent une raison pour laquelle les juges imposent une peine plus sévère. Il ne semble pas que Trump ait reconnu d’une manière ou d’une autre qu’il a fait quelque chose de regrettable ou qu’il a commis un crime. En outre, pendant le procès, le juge a sanctionné Trump à plusieurs reprises pour avoir enfreint l’ordre de garder le silence ; cela peut également être un facteur retenu contre.
Compte tenu de ce verdict, est-il probable que Trump purge une peine de prison ?
Le délit de falsification de documents commerciaux est considéré dans l’État de New York comme un crime de « Classe E » – et chaque crime est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à quatre ans d’emprisonnement. La mise à l’épreuve peut remplacer l’incarcération, ou la mise à l’épreuve peut être assortie d’une courte période d’incarcération. Les peines peuvent être imposées simultanément ou consécutivement, de sorte que Trump pourrait théoriquement être condamné à une peine de 136 ans si les peines maximales pour tous les chefs d’accusation étaient imposées consécutivement. Toutefois, bien que la sentence soit laissée à l’appréciation du juge, on peut raisonnablement supposer, sur la base des pratiques passées, que Trump ne sera pas condamné à une longue peine d’emprisonnement et qu’il pourrait même ne pas être incarcéré du tout. Un verdict de non-culpabilité aurait été définitif en raison de l’interdiction par la Constitution de la double incrimination – ce qui signifie qu’une personne ne peut pas être condamnée, acquittée ou punie plus d’une fois pour le même délit. Cette condamnation sera sans aucun doute contestée pendant des années, et la procédure d’appel pourrait aboutir devant la Cour suprême des ÉtatsUnis. La question de savoir s’il était approprié que cette affaire soit jugée par le un tribunal d’État se posera également : en appel, on peut s’attendre à ce que soit brandi l’argument selon lequel le procès aurait dû se tenir au niveau fédéral, car les faits reprochés à Trump ont trait à des élections fédérales. Bref, cette affaire n’est pas terminée, loin de là. Il est probable que même si Trump était condamné à une peine d’emprisonnement, il serait autorisé à rester en liberté en attendant l’appel. Cette pratique n’est pas rare dans les affaires complexes et très médiatisées, du moins lorsqu’il existe des allégations juridiques raisonnables d’erreur.
Qu’est-ce qui a rendu les preuves si solides dans cette affaire qu’elles ont persuadé les jurés ?
Cela s’explique en partie par la loi new-yorkaise qui, contrairement à celle de nombreux États, criminalise la falsification de documents commerciaux internes, même s’ils sont privés et ne servent pas à frauder le système fiscal ou à escroquer qui que ce soit. Mais même à New York, la falsification de documents commerciaux privés relève généralement du délit. Ces agissements ne peuvent provoquer une sanction pénale que si, comme l’a constaté le jury en l’espèce, ils sont utilisés pour couvrir ou dissimuler un crime. Dans ce procès, le jury a sans doute été convaincu par l’argument de l’accusation selon lequel le délit couvert était avant tout une manœuvre visant à induire en erreur le peuple américain en dissimulant des informations sur le caractère et la conduite d’un candidat à l’élection présidentielle. Étant donné que Trump était accusé d’avoir trompé les électeurs, le jury n’était peut-être pas disposé à se contenter de considérer qu’il s’agissait d’une affaire normale. Un autre facteur est l’enquête remarquable qui a été menée pour préparer cette affaire. L’accusation disposait d’un si grand nombre de témoins et de documents qu’elle a pu raconter l’histoire avec des détails très précis.
LES LIONNES ARRACHENT LE NUL FACE AUX BAYANA-BAYANA
L’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a eu le mérite de ne pas lâcher. Menées 0-1 jusqu’à la 90e minute, les Lionnes sont parvenues à obtenir le nul face à l’Afrique du Sud (1-1), samedi soir à Thiès. Mbayang Sow a répondu à Nthabiseng Majiya.
L’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a eu le mérite de ne pas lâcher. Menées 0-1 jusqu’à la 90e minute, les Lionnes sont parvenues à obtenir le nul face à l’Afrique du Sud (1-1), samedi soir à Thiès. Mbayang Sow a répondu à Nthabiseng Majiya.
La série se poursuit pour les Lionnes. Invaincue à domicile depuis 2015, l’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a arraché le nul samedi contre l’Afrique du Sud (1-1), à Thiès, en match amical. Un résultat très valeureux et très encourageant dans cette entame de la préparation pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Les joueuses de Mame Moussa Cissé étalent à huit leur série d’invincibilité qui remonte depuis une défaite (0-1) contre le Ghana, en amical, au mois d’avril 2023. Elles voudront confirmer, mardi prochain, face au même adversaire.
Pendant plusieurs minutes, on a assisté à une rencontre très peu emballante. Il a fallu attendre la fin du premier quart d’heure pour assister aux premières situations offensives, avec notamment ce bon service de Korka Fall pour Mama Diop, dont le centre-tir écrasé fini tranquillement dans les gants de Kaylin Swart (19e). De leur côté, avec une petite domination du ballon, les Sud-africaines répondent par l’intermédiaire de Nthabiseng Majiya, qui après avoir déposé Mareme Babou, voit sa frappe capter par la jeune gardienne des Lionnes Khady Faye (20e).
À la mi-temps, il n’y avait pas grand-chose à retenir de la part des deux équipes. Les Sénégalaises n’ont pas vraiment eu l’occasion de briller, même si Mama Diop (32e) et Nguénar Ndiaye (33e) se sont procurées quelques occasions. Les choses se sont accélérées au retour des vestiaires. Avec une équipe d’Afrique du Sud beaucoup plus attirée par le jeu offensif, la défense des Lionnes a souffert, et il a fallu un superbe sauvetage de Mbayang Sow puis un arrêt de Khady Faye pour que Kholosa Biyana n’ouvre pas le score sur cette double occasion (53e).
KHADY FAYE FAUTIVE, MBAYANG SOW SAUVE LES MEUBLES
À force d’imposer leur rythme, les championnes d’Afrique en titre ont finalement fait craquer la défense sénégalaise. Sortie très vite pour devancer Majiya, dont Biyana tentée de trouver, Khady Faye demande à sa défense de monter. Mais la portière des Lionnes manque son dégagement et permet aux Banyana Banyana de récupérer et de construire sur le côté gauche. Lancée sur la même action, Nthabiseng Majiya faufile entre Meta Camara et Mbayang Sow, et pique son ballon face à la sortie de Khady Faye. De quoi ouvrir le score (0-1, 69e). Mais il en fallait beaucoup plus à l’Afrique du Sud pour espérer sortir victorieuse de ce premier duel entre Lionnes et Banyana Banyana. Dans un final haletant, les partenaires de Korka Fall ont su trouver les ressources pour revenir dans la rencontre. Sur un coup franc de Mareme Babou, repris de la tête par Meta Camara, Sadigatou Diallo crée un énorme cafouillage entre deux Sud-africaines qui concèdent une faute de main. L’arbitre de la rencontre désigne le point du penalty, ce qui permet à Mbayang Sow de prendre Swart à contre-pied (90e+3).
LAMINE CAMARA ET METZ GLISSENT EN L2, CLAP DE FIN POUR MBAYE NIANG !
Malgré un but qui relançait le FC Metz dans la lutte pour le maintien, Lamine Camara n’a pu sauver son équipe de la relégation en Ligue 2. Mbaye Niang met fin à sa carrière internationale.
Malgré un but qui relançait le FC Metz dans la lutte pour le maintien, Lamine Camara n’a pu sauver son équipe de la relégation en Ligue 2. Les Grenats ont perdu sur le fil ( 2-2) face à Saint Etienn hier, dimanche en match retour des barrages. Les Stéphanois ont été portés par le Sénégalais Ibrahima Wadji qui a inscrit à la 116e minute, le but « assassin » qui relègue les Lorrains en Ligue 2 et hisse les « vert » dans l’élite. Le Week-end des Lions a été marqué par la décision de Mbaye Niang de mettre fin à sa carrière internationale.
Le FC Metz a perdu, dimanche, la dernière marche pour le maintien dans l’élite et évoluera la saison prochaine en Ligue 2. Battue (2-1) lors de la manche aller, l’équipe du trio sénégalais Lamine Camara, Pape Amadou Diallo et Cheikh Sabaly se devrait de rebondir sur la pelouse de Saint Symphorien pour pouvoir se sauver. Ils avaient de bonnes raisons d’y croire.
Les Grenats réduits à dix, dès la 6e minute avec un carton rouge de Pape Amadou Diallo sur une faute revisionnée par la Var, la tâche de remonter ce but d'écart s'annonçait d’emblée compliquée. Mais les Grenats réussiront à relever la tête grâce à Lamine Camara. Le milieu de terrain des Lions a montré la voie à son équipe dès la 17e minute. A la réception d’un centre fort et dévié, le Sénégalais va en profiter pour conclure dans le but vide. Il égalisait 2-2 sur l'ensemble des deux matchs. Les Grenats vont doubler la mise sur un penalty provoqué et transformé par Georges Mikautadze (2-0, 25e). Les Stéphanois ne tarderont pas à réagir pour réduire l’écart sur un but de Leo Petrot à la 35e (2-1). C’est l’égalité parfaite au terme des deux manches.
IBRAHIMA WADJI DOUCHE LES GRENATS ET HISSE ASSE EN L1
Dans les sept minutes de temps additionnel, le Sénégalais, premier buteur de ce match devrait céder sa place remplacée à la 91e minute. Les espoirs du FC Metz seront toutefois ruinés. Et c’est un autre joueur sénégalais qui surgit pour faire la différence. Après avoir manqué les cinq derniers matchs de la saison, Ibrahima Wadji rentre sur la pelouse à la 102e minute à la place de Sissoko. Servi par Appiah dans la surface, il a la lucidité de glisser le ballon au Sénégalais. Wadji finit le travail à bout portant et douche les Grenats. Après deux ans en Ligue 2, Saint Etienne retrouve l’élite. Quant à Metz, c’est le retour en Ligue 2 qu’il avait quittée il y a un an.
CLAP DE FIN POUR MBAYE NIANG !
Le Week-end est marqué par l’annonce de Mbaye Niang. Le footballeur international sénégalais Mbaye Niang a décidé ce dimanche 2 juin de mettre un terme à sa carrière. « Après beaucoup de réflexions, j'arrête ma carrière de football », a indiqué samedi, en story sur Instagram, l’attaquant sénégalais agé de 29 ans et artisan du maintien d’Empoli en Série A italienne. Arrivé à Empoli cet hiver en toute fin de mercato, Mbaye Niang a terminé cette saison avec trois buts et une passe décisive en trois matchs de Série. Appelé en sélection en octobre 2017, Mbaye Niang avait participé à la CAN 2019 en Egypte mais aussi à la Coupe du monde 2018 où il s’était illustré par un deuxième but contre la Pologne (1-2). L’attaquant sénégalais (23 sélections) n’était plus apparu sous le maillot des Lions depuis le 13 novembre 2019 lors de la rencontre entre le Sénégal et le Congo pour le compte des qualifications de la CAN 2021.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 3 JUIN 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Revélation Quotidien, Le Soleil, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi, Stades, EnQuête, Libération, L'Observateur, L'As
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Revélation Quotidien, Le Soleil, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi, Stades, EnQuête, Libération, L'Observateur, L'As
Baadoolo - El Malick dawna, mais pas safa ak marwa
Le Premier ministre a reçu de grosses pierres des pèlerins. Avec toute la vigueur du «sanni jamra». Ah, le système ! C’est qu’il est pourri. Mais de toute façon, chaque maillon est responsable des conditions de voyage des pèlerins. Après les premiers et graves couacs, tout le monde s’était dit que des têtes allaient tomber. Comme l’avait promis Sonko. Comme l’avait répété El Malick. Mais Ousmane n’a pas voulu sacrifier la tête des transports aériens. On gère quoi. Le ministre a préféré cracher sur Air Sénégal. Ce serait l’agneau du sacrifice. Ministre bi daal dawna. Mais pas «safa ak marwa».
Arrestation de trafiquants de drogue à Keur-Ayip La Douane saisit encore 30 kg de cocaïne
Les agents de la brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip ont saisi 30 kilogrammes de cocaïne. L’opération, qui s’est déroulée, ce samedi, s’est aussi soldée par l’interpellation de deux trafiquants à bord d’un véhicule de type Hundai Santafe immatriculé à l’étranger. Les douaniers, qui ont procédé à la fouille, ont mis la main sur trois fusils de fabrication artisanale. Selon un communiqué des soldats de l’économie, la nocive poudre blanche était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule. La bagnole, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, venait d’être passée au scanner portatif, un outil de contrôle non intrusif. C’est ce dispositif de contrôle qui a permis de déjouer le modus operandi ingénieux que les trafiquants ont utilisé pour tromper la vigilance des agents. «La contrevaleur totale de la drogue saisie est estimée à 2 milliards 400 millions de FCFA. Les convoyeurs (un chauffeur et son accompagnant) ont été mis aux arrêts», a renseigné la Douane.
Lotissement de la Cité Touba-Renaissance Les résidents tirent sur Mbackiyou Faye
Les membres de l’Association des propriétaires et résidents de la Cité Touba-Renaissance ont exprimé leur profond mécontentement envers le promoteur Mbackiyou Faye. Pour cause, les plans originaux de lotissement avec des espaces publics tels qu’une école, une mosquée et un jardin ont été «altérés». Selon nos confrères de Seneweb, ils ont été supprimés au profit de parcelles vendues. Ce dimanche, lors d’une conférence de presse, ils ont exposé leurs griefs à l’encontre de l’entrepreneur, dénonçant ainsi son «non-respect des engagements initiaux». Selon le collectif, en 2009, un premier lotissement de 328 parcelles a été autorisé, lequel prévoyait des espaces destinés à un usage collectif et a obtenu son certificat de conformité le 12 mai 2011. Cependant, des modifications ultérieures ont entraîné la division de ces espaces, portant ainsi le nombre de parcelles à 376, comme le révèle le collectif. «Actuellement, il ne reste qu’une seule réserve d’environ 10 000 mètres carrés au cœur de la cité. La SCI Promobilière a commencé à ériger des immeubles sur cet unique espace, privant ainsi les résidents de tout lieu de rencontre communautaire», ajoutent le collectif.
Kaffrine - Un jeune meurt après s’être immolé par le feu
Dramatique. Un jeune d’une trentaine d’année s’est versé de l’essence avant d’allumer le feu. Il a été secouru et acheminé à l’hôpital régional Thierno Brahim Ndao de Kaffrine, mais il a succombé aux brûlures. D’après les témoignages, il souffrirait de troubles psychiques. Ses proches parlent d’un garçon «discipliné et travailleur». Il sera inhumé ce lundi dans son village natal, Kouyandé Kandji.
SAINT-LOUIS 4 mois sans salaire Les agents du Fera déversent leur colère dans les rues
Après plusieurs mois sans salaires, des agents du Fonds d’entretien routier autonome (Fera) ont manifesté jeudi, dans les rues de Saint-Louis. Sortis en masse, ces travailleurs, arborant des tenues rouges, ont listé les maux qui gangrènent leur secteur. «Depuis quatre mois, nous ne sommes pas payés. D’autres parmi nous sont à 6 mois sans salaires. Nous sommes des responsables de famille. Maintenant nos conditions de vie sont devenues extrêmement précaires. Or, rien que le fait de se lever chaque jour pour balayer les rues est un fardeau», s’est apitoyée une manifestante au milieu de ses camardes en colère. L’amertume dans la bouche, l’air abattu, un des responsables des agents a appelé le Président Diomaye Faye au secours. «Il avait parlé de Jub Jubal Jubeunti et nous attendons à ce qu’il se penche sur notre situation. Nos contrats ont expiré et n’ont pas été renouvelés. C’est pour cela d’ailleurs que les ordures pullulent dans les rues de Saint-Louis depuis des jours», a-t-il menacé.
Association nationale des chroniqueurs judiciaires du Sénégal Aliou Diouf succède à Makhaly Ndiack Ndoye
Aliou Diouf est le nouveau président de l’Association nationale des chroniqueurs judiciaires du Sénégal (Ancj). Le journaliste du quotidien national «Le Soleil» a été élu, samedi, à l’issue d’une assemblée générale à la Maison de la presse. Il succède à Makhaly Ndiack Ndoye, journaliste à l’Observateur. M. Diouf s’engage avec son équipe à travailler pour le renforcement des capacités des chroniqueurs judiciaires. «La formation nous tient à cœur parce que, même si nous ne sommes pas des juristes, nous devons, en tant que chroniqueurs judiciaires, disposer de solides connaissances en droit. Lesquelles nous permettront de mieux comprendre les procédures judiciaires, les termes juridiques et les enjeux des affaires en cours», a dit Aliou Diouf.
KEUR-AYIP, DE LA COCAINE ET DES ARMES SAISIES
Les agents de la Brigade commerciale des Douanes ont réalisé, samedi, une saisie de trente kilogrammes de cocaïne opérée à bord d’un véhicule immatriculé à l’étranger.
Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, une subdivision de la région douanière du Centre basée à Kaolack, ont réalisé, samedi 1er juin 2024, une saisie de trente kilogrammes de cocaïne opérée à bord d’un véhicule Hyundai SantaFe immatriculé à l’étranger, informe un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques
La source renseigne que cette saisie, d’une valeur estimée à deux milliards quatre cent millions de francs CFA, marque un coup important dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région.
Selon les informations fournies, la drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule. Ce dernier, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis au scanner portatif, un dispositif de contrôle non intrusif acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD).
« Ce scanner a joué un rôle significatif dans la découverte de la drogue, déjouant ainsi les stratagèmes sophistiqués des trafiquants pour éviter la détection », se félicite la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip.
« Les individus responsables du transport de la drogue, comprenant un chauffeur et son accompagnant, ont été appréhendés et la procédure judiciaire est en cours » souligne la source.
La Division de la Communication et des Relations publiques fait savoir que dans le cadre de cette même opération, trois fusils de fabrication artisanale ont été saisis à hauteur de Boumbény (Médina Sabakh), à quelques encablures de la frontière avec la Gambie, élargissant ainsi le spectre des activités illicites mises au jour par les autorités douanières.
« Cette saisie exceptionnelle vient s’ajouter à une série d’opérations réussies menées par la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip. Il convient de rappeler qu’en avril dernier, cette même brigade avait déjà saisi 13 kilogrammes de cocaïne » rappelle la source.
« De plus, sur les 300 kilogrammes de chanvre indien saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kilogrammes ont été interceptés par la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, soulignant ainsi l’efficacité de leurs efforts dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région » a-t-elle ajouté.