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28 juin 2025
PDS, MAME DIARRA FAM ANNONCE D’AUTRES DÉPARTS
La députée libérale dénonce le manque d’empathie de ses camarades. "Ils viennent de nous poignarder dans le dos alors que nous devrions aller en assemblée générale par vote»"
La fédération des femmes du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à une nouvelle présidente.
Il s’agit de Fatou SOW nommée par le président Abdoulaye WADE le 31 mai.
De suite l’ancienne patronne, Woré Sarr, est montée au créneau pour annoncer sa démission. Selon la députée, c’est une façon de la pousser à la sortie car la nommer présidente d’honneur reviendrait à lui demander de quitter le parti.
Elle a eu le soutien de sa collègue Mame Diarra FAM qui, elle aussi estime que cette nomination est une trahison car un congrès devait se tenir pour renouveler les instances de la fédération.
Cependant, ils ont préféré faire les choses à leur manière. Elle dénonce ainsi le manque d’empathie de ses camarades «après nous avoir fait voter la loi portant report des élections qui nous a exposées et mise en mal avec les Sénégalais, ils viennent de nous poignarder dans le dos alors que nous devrions aller en assemblée générale par vote».
«Ils savent que nous avons la majorité pour élire le bureau national des femmes. Cette décision n’engage que son auteur. Ils ont humilié Woré SARR et toutes les femmes du parti », assène-t-elle.
Par ailleurs, Mame Diarra FAM annonce «d’autres démissions qui vont suivre car, les femmes sont décidées à prendre leur courage à deux mains».
UNE DELEGATION SENEGALAISE AU SOMMET COREE-AFRIQUE
La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, à la tête d’une délégation ministérielle, participe au nom du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, au premier Sommet Corée-Afrique qui s’ouvre mardi à Séoul
Dakar, 3 juin (APS) – La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, à la tête d’une délégation ministérielle, participe au nom du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, au premier Sommet Corée-Afrique qui s’ouvre mardi à Séoul, a-t-on appris de source diplomatique.
Yassine Fall, à la tête d’une délégation comprenant ses collègues en charge de l’Economie, Abdourahmane Sarr, et de l’Agriculture, Mabouba Diagne, représente le président de la République à cette rencontre de deux jours, rapporte une note du ministère sénégalais de l’Intégration africaine.
La cheffe de la diplomatie sénégalaise va ainsi partager la vision du Sénégal pour une croissance inclusive, un développement durable et une solidarité active fondés sur le respect de la souveraineté de chaque partie, l’équité et des intérêts communs, indique le texte transmis à l’APS.
‘’L’Avenir que nous construisons ensemble : croissance partagée, durabilité et solidarité’’, est le thème de ce premier Sommet Corée-Afrique prévu mardi et mercredi à Ilsan et Séoul, en Corée du Sud.
Des chefs d’Etat et responsables d’organisations internationales sont attendus à cette rencontre que la diplomatie coréenne présente comme un ‘’jalon (qui) témoigne de la forte détermination mutuelle de la Corée et de l’Afrique à élever leur coopération à un niveau supérieur’’, selon les dires du ministre coréen des Affaires étrangères.
Dans des propos rapportés par le site internet dédié à l’évènement, Cho Tae-yul estime qu’à l’heure où l’influence du ‘’Sud global’’ est plus grande que jamais, ‘’le partenariat dont l’importance stratégique ne cesse de croître, ne représente pas un choix, mais une nécessité’’.
Cette rencontre internationale sera ainsi l’occasion pour la Corée de chercher des voies vers une croissance partagée avec l’Afrique, jouant ainsi un rôle crucial dans la dynamique de la croissance économique mondiale, a fait savoir le chef de la diplomatie coréenne.
Dans une dynamique de coopération ‘’Sud-Sud’’, Séoul entend former avec le continent une ‘’solidarité collective’’ pour ‘’relever les défis mondiaux, notamment la réponse au changement climatique, la sécurité alimentaire, la stabilité de la chaîne d’approvisionnement et la sécurité sanitaire’’.
‘’Lors du sommet, la Corée explorera des solutions avec l’Afrique, un partenaire précieux dans l’élaboration de réponses à ces enjeux communs, en vue de favoriser le développement durable’’, a souligné le ministre coréen.
Par Ibrahima ANNE
LES ASSISES QU’IL NOUS FAUT
C’est une lapalissade que de dire que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, sont traumatisés par la justice et tout ce qui lui est connexe : juges, procureurs, gendarmes, policiers, etc.
C’est une lapalissade que de dire que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, sont traumatisés par la justice et tout ce qui lui est connexe : juges, procureurs, gendarmes, policiers, administration pénitentiaire, etc. Eux qui en ont subi les rigueurs jusqu’à deux semaines avant leur arrivée au pouvoir. Ils sont si traumatisés par la justice et ses auxiliaires que le premier secteur auquel ils pensent pour un coup de balai, c’est…bien évidemment la justice. Ainsi donc, le président de la République a ouvert, mardi 28 mai dernier, au Cicad de Diamniadio, un conclave où les maux de ce secteur seront, en une petite semaine, passés au crible. Et, à l’ouverture des travaux, il y avait du tout-venant : des magistrats, naturellement, des universitaires, des avocats et, comme un cheveu dans la soupe, des activistes de tout poils, des repris de justice. Ceci, au nom du principe constitutionnel qui dispose que «la justice est rendue au nom du peuple.»
Et c’est donc tout logiquement que chaque portion de ce peuple est admise à livrer son avis sur comment marche ce pilier central de l’Etat de droit. C’est la rançon de la démocratie. Seulement, la tonalité des interventions du premier jour laissait craindre que l’ont fît fausse route, en confondant «Assises de la justice» et procès de la justice. Sur ce, le casting des participants n’a pas été pour arranger les meilleurs termes de référence qui soient. Le Président Faye qui voyait venir cette glissade avait déjà averti qu’il ne s’agit ni de chasse aux sorcières, ni de «procès en inquisition», mais plutôt d’un «débat lucide» pour trouver «ensemble des solutions» aux problèmes de la justice.
Un recadrage qui, pour être plus utile, aurait dû s’accompagner d’un reprofilage des panélistes. Peut-être que les Pr Babacar Guèye, Isaac Yankhoba Ndiaye (Jacob) et le juge Amady Bâ, chargés de conduire les travaux, sauront corriger les impairs en mettant le filtre pour, en amont, faire comprendre qu’il ne s’agit pas de juger les juges dans leur travail, actuel, antérieur ou futur, et en aval, séparer la bonne graine de l’ivraie que constituent les saillies de grand’place et les verbiages des réseaux sociaux. Mais, également, rappeler aux auteurs de la commande que, au Sénégal, les juges ne sont pas élus ; ils sont nommés. Ils ne font qu’appliquer une politique, pénale notamment, définie dans les cabinets ministériels et validée par le législateur. Ce qui, déjà, prémunit d’un «gouvernement des juges» contre lequel a fort opportunément mis en garde le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye. A la différence des élus, les juges n’ont pas de légitimité propre. Ils sont nommés et investis d’un sacerdoce dont ils s’acquittent au nom du peuple. Mais, en âme et conscience.
Par ailleurs, nous pensons -et là, c’est notre sentiment personnel- que dans l’ordre des priorités, les assises de l’économie devraient passer avant toutes les autres. Parce que ventre creux ne connait pas la justice. Sans empiéter sur les compétences de l’Ansd ou sur les statistiques judiciaires, nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que l’essentiel des personnes attraites devant les tribunaux pour faits de vol, agression, crimes, viennent des milieux défavorisés donc de milieux où on ne mange pas à sa faim. Aussi, ce ne serait que justice si on s’intéressait d’abord au pain quotidien des vaillants éléments du peuple avant de disserter sur leurs droits. Le premier des droits de l’homme étant le droit à vivre dignement et honnêtement, dans un environnement sain. Ce qui passe par des moyens de subsistance à portée de main.
La Chine, empire de plus d’un milliard d’habitants, où nous avons eu la chance, il y a plus de dix ans, de poser nos dix orteils, malgré les critiques qui lui sont faites, notamment par les Occidentaux, sur son régime et sur son rapport aux droits de l’homme ne s’en porte pas mal parce que portée par une économie qui, aujourd’hui, est la deuxième du monde voire la première. Les compatriotes du «camarade» Xi Jinping ne sont pas les plus heureux de la planète. Ils ne sont pas les plus malheureux, non plus ! Loin de moi l’idée de faire l’apologie de la dictature ou de caresser le doux rêve d’un «césarisme républicain» (tiens, tiens !!!). Mais, je pense qu’une bonne répartition des priorités placerait le pain …avant la justice. C’est mon intime conviction.
L'ENFER DES PÈLERINS D'AIR SÉNÉGAL
Alors que de nombreux pèlerins attendaient déjà un vol retardé, la compagnie nationale a de nouveau déçu en annulant un vol prévu ce weekend. Depuis, près de 300 personnes sont bloquées à l'aéroport, sans informations fiables
Décidément, Air Sénégal est en train de devenir un fleuron à problèmes. Alors que sa responsabilité est engagée dans le retard d’un jour du vol A 1B devant transporter 290 pèlerins, la compagnie nationale a récidivé. En effet, les passagers du vol HC7023 de Air Sénégal dont le départ était prévu le samedi 1er juin à 06 40 à l’Aéroportinternational Blaise Diagne (Aibd) sont toujours cloués à Dakar.
Convoqués le vendredi 31 mai à 23 heures, les pèlerins ont déjà fait les enregistrements. Sauf qu’à l’heure de l’embarquement, Air Sénégal leur a dit qu’il n’y a pas de vol. Ils sont restés désemparés à l’aéroport. Non seulement, ils n’ont pas pu voyager à l’heure indiquée mais Air Sénégal les a fait attendre toute la journée au sein de l’aéroport, sans aucune information. C’est finalement vers 17 heures qu’Air Sénégal les a acheminés dans trois hôtels différents à Dakar notamment à Pullman, Novotel et Onomo. Jusqu’à hier, dans la soirée, les pèlerins étaient dans ces hôtels à attendre leur vol alors qu’ils ont payé leurs billets d’avion et fait leurs réservations d’hôtel à Médine.
Parmi les pèlerins de vol toujours cloués à Dakar à cause de Air Sénégal, il y en a qui sont pris en compte par les voyagistes privés. Le voyagiste privé Unacois Yoonu Maka dont au moins 98 pèlerins sont concernés attendent dans des hôtels de Dakar alors que l’Agence a payé les billets et rempli toutes les formalités du pèlerinage à La Mecque.
Il faut rappeler que ce vol annulé ce samedi faute d’avion est différent de celui du jeudi qui devait transporter 290 pèlerins. Finalement, après un retard d’un jour, ils ont pu trouver un vol dans la journée du samedi. Cheikh Bamba Dièye, directeur général de Aibd : «nous reconnaissons le tort qu’Air Sénégal vous a causé».
Malgré la polémique, il faut noter qu’Air Sénégal n’a fait aucune communication pour s’expliquer. Mais dans une vidéo disponible sur les réseaux sociaux, le Directeur général de l’AIBD s’est expliqué devant des pèlerins sur la situation. Sans donner les raisons de ces retards de vol enregistrés, Cheikh Bamba Dièye s’est contenté de reconnaître le désagrément causé par la compagnie nationale aux pèlerins. «Nous reconnaissons le tort et le désagrément qu’Air Sénégal vous a causé. Nous reconnaissons et assumons nos responsabilités dans ce retard. Nous allons prendre toutes nos responsabilités pour vous chercher un avion. Nous n’allons pas vous donner de fausses informations», a reconnu le Directeur de l’Aibd S.A non sans ajouter : «Il n’y a pas de solution possible. On ne peut pas vous mettre sur d’autres vols, c’est pourquoi on vous prie d’attendre, ne serait-ce qu’un jour, le temps de nous permettre de nous organiser et de vous convoyer.»
ME AMADOU SALL RÉAGIT À LA CONDAMNATION DE BAH DIAKHATÉ
" Trois mois c’est la peine la plus cruelle qu’on puisse prononcer contre une personne innocente (…) nous allons discuter avec notre client et probablement nous allons faire appel, même si avant que l’appel ne soit examiné Bah Diakhaté sera libre", dit-il
Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a réagi suite à la condamnation de son client. Il compte interjeter appel.
«Bah Diakhaté et l’imam cheikh Tidiane Ndao ont été condamnés pour diffusion de fausses nouvelles. Ils ont été condamnés à 3 mois de prison ferme. Ca semble être une peine d’apaisement. Mais ça ne l’est pas.
Parce que trois mois c’est la peine la plus cruelle qu’on puisse prononcer contre une personne innocente (…) nous allons discuter avec notre client et probablement nous allons faire appel, même si avant que l’appel ne soit examiné Bah Diakhaté sera libre. Justice n’a pas été rendue.»
ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ, ADOPTION DES AMENDEMENTS DU RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL
Les amendements du Règlement sanitaire international (RSI) ont été adoptés à la clôture de la 77ème Assemblée mondiale de la santé
Les amendements du Règlement sanitaire international (RSI) ont été adoptés à la clôture de la 77ème Assemblée mondiale de la santé, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.
Les amendements qui étaient dans un processus de négociations depuis deux ans, ont porté ”sur l’équité et la solidarité pour la prévention des urgences sanitaires”.
Le Règlement sanitaire international (2005), est un instrument international juridiquement contraignant auquel 196 États parties, dont l’ensemble des 194 États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sont membres.
Ce Règlement a pour objet de prévenir la propagation internationale des maladies, de se protéger, de la maîtriser et d’y riposter par une action de santé publique limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique et évitant de créer des entraves inutiles au transport et au commerce international.
Il était destiné à ” assurer le maximum de sécurité contre la propagation des maladies d’un pays à un autre moyennant le minimum d’entrave au trafic mondial.”
Ouverts le 27 mai dernier à Génève en Suisse, les travaux de la 77ème Assemblée mondiale de la santé, ont pris fin samedi.
BAH DIAKHATE ET L’IMAM CHEIKH TIDIANE NDAO CONDAMNÉS À TROIS MOIS DE PRISON
L’activiste Bah Diakhaté avait été interpellé il y a deux semaines par la Division des investigations criminelles (DIC) après avoir publié une vidéo attaquant Ousmane Sonko.
Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont été condamnés à une peine ferme de trois mois de prison pour diffusion de fausses nouvelles. En plus de la peine de prison, ils devront payer une amende de 100 000 F CFA chacun. Toutefois, ils ont été relaxés des faits d’offense à une personne exerçant les prérogatives présidentielles.
L’activiste Bah Diakhaté avait été interpellé il y a deux semaines par la Division des investigations criminelles (DIC) après avoir publié une vidéo attaquant Ousmane Sonko. Ces attaques faisaient suite à une déclaration de ce dernier sur le thème de l’homosexualité, prononcée à l’occasion de la visite de l’opposant de gauche français Jean-Luc Mélenchon.
De son côté, le prêcheur Cheikh Ahmed Tidiane Ndao avait critiqué dans une autre vidéo le Premier ministre pour ce qu’il qualifiait de complaisance vis-à-vis de l’homosexualité.
Le procureur avait requis une peine de prison ferme de six mois contre Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao lors du procès qui s’est tenu lundi au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Finalement, le tribunal a rendu son verdict en condamnant les deux hommes à trois mois de prison ferme, assortis d’une amende de 100 000 F CFA chacun, tout en les relaxant des accusations d’offense à une personne exerçant les prérogatives présidentielles.
LA PRODUCTION DE LA MANGUE CHUTE DE MANIERE INQUIETANTE
L’inquiétude gagne les acteurs de la filière mangue depuis quelques années, avec une baisse drastique de la production. Dans la zone des Niayes, qui concentre 40% de la production nationale, il est noté une baisse de production estimée à 50%
L’inquiétude gagne les acteurs de la filière mangue depuis quelques années, avec une baisse drastique de la production. Dans la zone des Niayes, qui concentre 40% de la production nationale, il est noté une baisse de production estimée à 50%. Sur les causes de ce phénomène, le changement climatique est fortement indexé. D’où le lancement à Thiès d’un nouveau projet pour renforcer la résilience des producteurs et productrices de la mangue face au changement climatique et améliorer leurs conditions de vie.
Depuis quelques années, les producteurs de mangues font face à la mouche blanche qui fait des ravages dans la production. A ces attaques de parasites est venue s’ajouter la problématique du changement climatique. C’est pourquoi l’inquiétude gagne les acteurs de la filière, avec surtout un volume des exportations qui ne cesse de dégringoler, passant de 20 000 à 12 000 tonnes. Cette année 2023-2024 est rudement éprouvante, avec plusieurs zones qui ont connu un recul jamais égalé en termes de production. Et pourtant, la mangue sénégalaise est parmi les meilleures au monde. La baisse de la production inquiète de plus en plus les acteurs. Pour s’adapter à ces changements, la piste de l’adoption de nouvelles techniques modernes est explorée pour créer les conditions qui puissent permettre à la plante de s’adapter à toutes les saisons. C’est dire qu’au Sénégal, «les changements climatiques ont des retombées négatives sur la production et la transformation de la mangue, de même que sur les conditions de vie des agriculteurs, qui n’ont pas les moyens d’adapter leurs pratiques agricoles et leurs activités économiques à la pluviométrie et aux températures changeantes». Ce contexte a donc beaucoup impacté la production de mangues, notamment dans la zone des Niayes qui concentre à elle seule 40% de la production nationale. Et selon les estimations faites dans ce cadre, les pertes causées par ces changements climatiques peuvent bel et bien atteindre 50% de la production.
Selon Mamadou Ndiaye, Coordonnateur des Unions Maraîchères de la zone des Niayes, la filière mangue rencontre de sérieux problèmes dans la zone des Niayes. D’où le lancement à Thiès du projet Jaww Ji Mango, pour apporter des solutions, en collaboration avec des partenaires et notamment des universitaires de la recherche agricole au Sénégal avec l’Institut Sénégalais de Recherches Agronomiques (ISRA), l’Université de Bambey et l’Université Laval du Québec. Pour la première fois, dit-il, les producteurs ont été associés à l’idée de projet, à l’élaboration et à la mise en œuvre et même à l’évaluation. Et c’est dire que c’est une démarche valorisante pour les producteurs, ce qui prouve également qu’ils ont désormais un savoir-faire, bien qu’ils aient déjà une connaissance. Mais cette connaissance seule ne suffisait pas à ses yeux, leur collaboration avec des universitaires, des chercheurs, pouvant apporter des solutions pérennes leur permettant d’améliorer leurs revenus à partir des problèmes rencontrés sur les vergers de mangues dans la zone des Niayes. En effet, il indique qu’avec les effets du changement climatique, les manguiers ne produisent plus leur potentiel d’où une baisse de production dans toute la zone et les exportations. Il s’y ajoute que les vergers sont vieillissants et les arbres manquent d’entretien.
UN INVESTISSEMENT DE PRES D’UN DEMI-MILLIARD POUR TOUCHER 300 PRODUCTEURS
Le Coordonnateur des Unions Maraîchères de la zone des Niayes renseigne que c’est pour cette raison que ce projet est élaboré, pour contribuer à apporter des solutions à travers de nouvelles pratiques agro-écologiques que les producteurs pourraient appliquer. Ce qui permettrait d’améliorer la production de mangues au Sénégal. Pr Ousseynou Kâ, Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) Santé et Développement Durable de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB), exprime l’avis que ce projet va renforcer la résilience des producteurs et productrices de la mangue face au changement climatique et améliorer leurs conditions de vie. Pour atteindre cet objectif, il souligne qu’il a été assigné aux chercheurs du département du développement durable, en partenariat avec les autres chercheurs, la charge de mettre en place un guide. Il s’agit également de faire en sorte que les producteurs et les productrices de mangues puissent accéder à des financements.
Pour Malick Sèye, Directeur régional Afrique de l’Ouest pour le développement international Desjardins, c’est sur la base du constat observé sur cette baisse drastique de la production de mangues que l’initiative, allant dans le sens de jumeler les expertises québécoises et sénégalaises, est mise en branle pour adresser ces problématiques de développement. Et c’est ainsi qu’est né ce projet. Il va nécessiter un investissement de près d’un demi-milliard de Fcfa sur 3 ans, pour toucher 300 producteurs affiliés à l’AUMN. A l’en croire, il s’agit d’une phase d’expérimentation, avec l’option d’une mise à échelle des pratiques concluantes. Il reste convaincu qu’une augmentation de la production de mangues, va impacter positivement toutes les populations de la zone des Niayes et de l’ensemble du pays. Et la mise en place d’une chaîne des valeurs va améliorer davantage les conditions de vie des populations. Et avec le projet Jaww Ji Mango Niayes, il s’agit de « la mise en œuvre d’une approche axée sur la recherche, l’analyse des besoins et l’adoption de pratiques agro-écologiques et d’agroforesterie visant un développement durable de la chaîne des valeurs de la mangue ». C’est à travers l’adoption de meilleures pratiques, couplées à un meilleur financement, de manière à renforcer toute la chaîne de valeur et à accroître ultimement la résilience socio-économique des producteurs.
LA PREMIÈRE INFRASTRUCTURE À BÂTIR, C'EST LE NOUVEAU SÉNÉGALAIS
Grande figure de la poésie sénégalaise, Amadou Lamine Sall ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit de l'avenir du pays. Invité de À contre-courant, il appelle à rebâtir les fondations mêmes de la société sénégalaise avant tout projet économique
Pour Amadou Lamine Sall, le nouveau projet du Sénégal, ce n'est pas de bâtir des usines et des industries. Le poète qui était l'invité de À contre-courant sur l'As tv pense que la première infrastructure du ''Projet'' devrait être de bâtir un nouveau Sénégalais.
Pour Amadou Lamine Sall, l'œuvre de Senghor est une œuvre de paix. Pour le poète, l'œuvre de son maître est une œuvre de symbiose et de synthèse qui réconcilie et non qui divise. Elle apporte une réponse aux folies de notre temps. Mais force est de dire aussi que par la puissance de son verbe, Amadou Lamine Sall «apporte une réponse aux folies de notre temps». Brillant comme il l'a toujours été en tant que poète, le lauréat des Grands prix de l'académie française a livré «sa part d'homme» par rapport aux mutations du Sénégal. «Il nous faut des ruptures, parce que les ruptures sont des dynamiques de transformation de nos sociétés», soutient-il. Toutefois, le fondateur de la Maison africaine de la poésie internationale note que le nouveau projet du Sénégal, ce n'est pas de bâtir des usines, des industries, de construire des bateaux ou des avions. La première infrastructure à bâtir, d'après lui, c'est le nouveau Sénégalais. «Et cette première infrastructure dont nous avons besoin, pour la bâtir, il ne faudra pas 5 ans. Il faudra 10, 20, 30 ans», avertit Amadou Lamine Sall non insister toutefois que c'est la première infrastructure avant l'AIBD et avant Diamniadio. Dans le même ordre d'idées, le poète héritier de Senghor trouve qu'il faudra dire la vérité au peuple sénégalais. «Il faudra du temps au Président Diomaye. Il est vrai que les promesses ont été grandioses mais il faut dire la vérité. Nous devons développer ce pays et nous ne pouvons pas développer ce pays en 5 ans ou en 10 ans», renseigne l'auteur du livre Le Prophète ou le cœur aux mains de pain.
« Cette jeunesse d'aujourd'hui, il faut l'affronter car elle est l'avenir de ce pays »
Poursuivant ses «vers» pour un Sénégal prospère, Amadou Lamine Sall a interpellé la jeunesse sénégalaise. «La jeunesse d'aujourd'hui, on a besoin de lui parler, de lui parler. On a même besoin d'aller plus loin. Cette jeunesse d'aujourd'hui, il faut l'affronter». À l'en croire, en effet, il faut l'affronter parce qu'elle est l'avenir du pays. Il souligne dans la foulée qu'elle doit apprendre à mieux connaître ceux qui ont donné à ce pays son indépendance. «Il faut que la jeunesse d'aujourd'hui apprenne à connaître qui est Cheikh Anta Diop», renchérit-il.
« La ville est cruelle »
Néanmoins, le poète refuse d'accepter que leur génération a péché sur la transmission. «Nous avons fait ce qu'il fallait faire. Et je ne suis pas de ceux qui pensent que notre génération a échoué dans la transmission. Nous n'avons pas échoué dans la transmission , expliquet-il. Selon lui, l'une des causes de l'effritement des valeurs est la forte démographie. «Nous sommes près de 18 millions. Moi quand je naissais, on était à peine 6 millions d'habitants. C'est-à-dire, la civilisation dans les villes a pratiquement tué toutes nos valeurs. La ville est cruelle», se désole-t-il non sans faire savoir que le relâchement familial et l'effritement du système éducatif sont aussi des facteurs de délitement de la société.
« Diomaye, c'est le saint, Sonko le héros »
Jetant un regard en outre sur le tandem Diomaye-Sonko à la tête du pouvoir, Amadou Lamine Sall affirme : «Senghor avait dit que pour être Président au Sénégal, il faut être un saint ou un héros. Et je me suis amusé à faire la comparaison. J'ai dit que le président Diomaye, au regard de ce qu'il est, de la manière dont il est apparu, nous avons un garçon merveilleux, tranquille, apaisé, poli et qui écoute. C'est véritablement un saint, et avec sa barbiche et sa moustache, c'est presque un marabout. Et puis il y a Sonko ; lui, c'est le rebelle, lui, c'est l'orage et l'ouragan. Et c'est lui le héros». Le Sénégal peut s'enorgueillir, d'après lui, d'avoir à la fois un héros et un saint à la tête de l'Etat. Par ailleurs, le poète Amadou Lamine Sall a estimé que le meilleur ambassadeur du Sénégal, c'est la culture. «Aujourd'hui et dans 50 ans, notre meilleur ambassadeur sera toujours la culture. Son rayonnement intérieur, ce n'est ni le gaz, ni l'économie, ni le pétrole, c'est la culture», déclare-t-il avec véhémence avant d'ajouter : «La culture, ce sont les valeurs fondamentales d'une société. Et ce sont ces valeurs-là que nous avons perdues». Il note aussi que le Président poète reste le visa du Sénégal.
Un car «Ndiaga Ndiaye» se renverse sur l’autoroute à péage
Un violent accident s’est produit hier dans la soirée sur l’autoroute à péage à hauteur du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. D’après les témoins, les conducteurs des deux cars se livraient à une course sur l’autoroute. Finalement, l’un des cars a fait plusieurs tonneaux et le second a fini sa course sur le bas-côté de la route. Plusieurs blessés ont été dénombrés
Saisie de 30 kg de cocaïne d'une valeur de 2,400 milliards
La Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, a procédé, ce samedi, à une saisie de 30 kg de cocaïne à bord d’un véhicule immatriculé à l’étranger. Selon le communiqué de la Division de la communication et des relations publiques des Douanes, la drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule. D'ailleurs, ledit véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été passé au scanner portatif, un outil de contrôle non intrusif acquis dans le cadre du programme de modernisation de l’administration des Douanes (PROMAD) et mis à la disposition des unités pour plus d’efficacité dans la recherche et la répression du trafic de produits illicites. Ce dispositif de contrôle a permis de déjouer le modus operandi ingénieux que les trafiquants ont ainsi utilisé pour tromper la vigilance des agents. La contre-valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2 400 000 000 de francs CFA. Selon la même source, les convoyeurs (un chauffeur et son accompagnant) ont été mis aux arrêts. Les gabelous ont, dans la même opération, saisi trois fusils de fabrication artisanale à hauteur de Boumbény (Médina Sabakh), à quelques encablures de la frontière avec la Gambie. Il faut rappeler que la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait récemment saisi 13 kg de cocaïne. Au titre de la lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, les 105 kg ont été saisis par la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip
Macky Sall envoie une délégation à Kolda
Dans le sillage de la remobilisation des troupes de l’Alliance pour la République, Macky Sall a envoyé une délégation à Kolda dans le fief du professeur Moussa Baldé pour rencontrer les leaders locaux et leurs militants dans le Fouladou. Composé d’Abdou Mbow, Seydou Guèye entre autres, la délégation avait pour mission de faire passer le message du patron de l’APR. Dans une salle remplie de monde, Seydou Guèye a lu une lettre dans laquelle le Président Macky Sall appelle ses militants à se tenir prêts pour les prochaines joutes électorales. Les réalisations faites par le prédécesseur de Diomaye Faye n’ont pas manqué d’être rappelées par Moussa Baldé, président du conseil départemental. A l'issue de la rencontre, Abdou Mbow a pris la parole devant les journalistes pour dire que l’APR est actuellement la première force politique au Sénégal.
Une délégation du PDS chez Imam Fansou Bodian
Le PDS a envoyé une délégation au Grand Gamou Annuel de Imam Ousmane Oufansou Bodian, ce jeudi à Bignona. Selon une note, la délégation, conduite par le Ministre Directeur de Cabinet du Président Abdoulaye Wade, Alioune Diop. Il était accompagné de Mayoro Faye, Nafi Fofana, Amadou Niang Madoki, Saliou Sagna, Dr Ibrahima Tito Tamba, Ndèye Astou Camara, Fatou Thiané, des présidents et Secrétaires généraux de sections, des responsables des jeunes et des anciens. D’après le texte, la délégation du frère SGN Me Abdoulaye Wade et du Candidat Karim Wade a été chaleureusement accueillie par la famille de Imam Ousmane Oufansou Bodian, qui a exprimé sa reconnaissance et sa profonde gratitude à l'endroit de son ami et frère le Président Wade. La famille d’Imam Ousmane Oufansou Bodian a révélé que depuis le départ du Président Wade du pouvoir, elle n'a jamais bénéficié de soutiens aussi conséquents que du temps de Wade.
And Gueusseum suspend la rétention des données sanitaires
And Gueusseum invite les camarades des régions de Louga, Kédougou, Tambacounda, Dakar, Saint-Louis et Matam, concernés par la campagne de distribution de masse de médicaments du 03 au 07 juin 2024, à y participer et à remettre exceptionnellement les données sanitaires y afférentes pour en assurer le succès. L’organisation syndicale dit avoir pris cette décision après avoir été sollicitée par des camarades, des populations, des autorités administratives et sanitaires et interpellée par l'histoire pour l'éradication de la bilharziose, de l'éléphantiasis entre autres filarioses handicapantes. Par cette décision, précise le texte, And Gueusseum démontre encore ainsi sa bonne volonté et reste bien disposée à la levée du mot d'ordre de rétention de l'information sanitaire et sociale qui par ailleurs n'a que trop duré. And Gueusseum invite ainsi le Gouvernement à diligenter l'application effective des accords sur les augmentations de salaire, objet de la crise, et exhorte davantage les camarades à toujours demeurer vigilants.
Aymérou Gningue maire honoraire de Mérina Dakhar
Dès que le verdict des urnes a fait de lui le tout nouveau maire de la commune de Mérina Dakhar, Mamour Syll a posé un acte fort, en proposant au conseil municipal de faire du maire sortant Aymérou Gningue le maire honoraire de la commune. Ladite proposition a été adoptée à l’unanimité, ce que le maire Mamour Sylla a beaucoup apprécié. D’ailleurs il a promis d’être le maire de chacune des populations de la commune, sans tenir compte de l’appartenance politique, ethnique, religieuse, etc. Mamour Syll, fidèle compagnon du maire Aymérou Gningue, lui succède ainsi, après que ce dernier a démissionné pour convenance personnelle, après avoir entamé son troisième mandat à la tête de la collectivité territoriale. Ainsi le principe de la continuité est de mise et même au niveau de la composition du bureau municipal qui a connu un chamboulement. Aïssatou Gadiaga est désormais la première adjointe au maire tandis que Bara Ndiaye est le deuxième adjoint, Thiara Sarr 3e adjointe au maire et Khar Mbaye porte l’écharpe de 4ème adjoint au Maire.
Grand Serigne Abdoulaye Makhtar Diop hôte de Cayar
Cayar a célébré ce week-end la journée marquant la 10e édition de la commémoration du Jaraaf fondateur de Cayar, rehaussée par la présence du Grand Serigne de Dakar Abdoulaye Makhtar Diop. Selon lui, Cayar doit occuper une place centrale dans le développement économique du Sénégal, avec son avantage d’être un port de pêche et une terre d’agriculture. C’est pourquoi, ditil, le gouvernement doit revoir la politique de développement de la région de Thiès, en s’appuyant davantage sur des zones comme Cayar. «Nous allons dans ce sens avec le maire, les partis politiques membres du conseil municipal, les autorités coutumières, aider le gouvernement à avoir une bonne prise des réalités locales. C’est ce qu’on appelle en droit et en économie la subsidiarité, qui veut dire que les populations peuvent se prendre en charge», a-t-il indiqué. L’affaire du projet d’exploitation du zircon à Cayar a été également évoquée, notamment par le Maire Alioune Ndoye qui a demandé l’arrêt de ce projet, qui ne connaîtra jamais l’accord des populations. Mais pour Abdoulaye Makhtar Diop, dans de pareilles circonstances, il ne s’agira pas d’attaquer un gouvernement, mais de lui faire comprendre les conséquences de l’exploitation du zircon. D’autant plus qu’à Cayar, l’exploitation du zircon risque de fermer l’exploitation maraîchère. Ce qu’il faut donc, c’est de voir avec le gouvernement comment arrêter tout cela.
Mbane : un collectif marche contre l’accaparement des terres
Des membres du collectif «Sauvons la commune de Mbane» ont organisé une marche pacifique dans les artères de la commune de Mbane (nord) pour dénoncer l’accaparement des terres de leur collectivité territoriale. «Nous, collectif Sauvons la commune de Mbane, sommes là aujourd’hui pour dénoncer l’accaparement de nos terres par des sociétés étrangères», a déclaré Mahama Guèye, président dudit collectif. Il s’exprimait lors d’un point de presse organisé au terme d’une marche pacifique à travers des artères de la commune pour dénoncer l’accaparement des terres de leur commune. Le collectif «Sauvons la commune de Mbane » invite le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, à venir constater sur le terrain la réalité des faits, l’exploitation des terres par des sociétés étrangères au détriment des populations locales. Mahama Guèye invite également « l’État à restituer les terres aux ayants droit ».
Me Abdoulaye Mboup nouveau SG de l’Untj
Me Abdoulaye Mboup estle nouveau Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs de la Justice (Untj). Il a été porté à la tête du mouvement syndical, samedi dernier, à l’issue de son congrès ordinaire tenu au Palais de justice de Dakar. Le greffier remplace donc Me Atab Goudiaby qui a été le premier Secrétaire général de l’organisation syndicale. Jusque-là, Me Abdoulaye Mboup était le chargé de communication de l’Union nationale des travailleurs de la Justice. Il est secondé par Me Ibrahima Diop qui estle Secrétaire général adjoint de l’Untj. Me Mboup est remplacé à son poste de Secrétaire chargé de la Communication par Me Mamadou Ndiaye. Me Tanor Diamé est désormais le secrétaire chargé des revendications.
Moustapha Guirassy reçoit les acteurs des Daara
Le ministre de l’Éducation a rencontré les acteurs des Daara pour une prise de contact avec les acteurs. Moustapha Guirassy a annoncé de larges concertations lors d’un séminaire pour faire le diagnostic du sous-secteur. En attendant, les échanges ont porté sur la loi sur les Daara, l'élaboration d’un dispositif de concertation nationale autour des Daara, le projet de loi, l’autorisation de création des Daara, le recrutement des maîtres coraniques et leur formation. M. Guirassy a partagé avec les acteurs des Daara la vision du chef de l’Etat, notamment sur le projet de la société éducative. Les représentants des daara ont promis d’accompagner le projet de transformation systémique du gouvernement.
Diomaye invité au Centre de prise en charge des malades mentaux
Le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAM), Ansoumana Dione, a invité le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye à visiter le Centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux de Kaolack. «J’invite encore ici le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à visiter ce centre pour qu’il puisse apporter le soutien attendu comme l’ontfait ses prédécesseurs, les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall», a-t-il lancé samedi lors de la célébration de la douzième édition de la journée nationale des malades mentaux errants. Célébrée à Kaolack sur le thème «La responsabilité de la société dans la prise en charge des malades mentaux errants», cette douzième édition a comme parrain le syndicaliste Mballo Dia Thiam, secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS/B). Ansoumana Dione a soutenu que si tout le monde s’y met, les défis d’une meilleure prise en charge de la santé des malades mentaux seront relevés. Selon lui, la prise en charge des individus errants relève d’une question de sécurité publique, rapporte Aps. «La présence des malades mentaux dans la rue est un danger pour euxmêmes et pour la population», at-il averti. Le syndicaliste Mballo DiaThiam a rappelé la longue bataille menée par Ansoumana Dione, pour recouvrer ce Centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux de Kaolack.