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27 juin 2025
BANQUE AGRICOLE, FATMA KHEMESSE FALL DIEYE REMPLACE CHEIKH BA À LA DIRECTION GÉNÉRALE
Mme Fatma Khemesse Fall Dièye a précédemment occupé le poste de Directrice Générale Adjointe, où elle a fait preuve d’une gestion rigoureuse et d’une vision stratégique qui ont contribué au succès de la banque.
La Banque agricole a changé de Directeur général. Mme Fatma Khemesse Fall Dièye est désormais la nouvelle Directrice générale de la Banque agricole. Elle remplace à ce poste, Cheikh Tidiane Ba. Ce dernier occupait le fauteuil de directeur général. « Aujourd’hui marque la fin d’un chapitre passionnant de ma vie professionnelle : le Conseil d’administration de la banque agricole a décidé de mon remplacement à la tête de la Banque agricole », a déclaré Cheikh Tidiane Ba, suite à la nouvelle.
« Je suis convaincu que la nouvelle équipe de la Banque, dirigée par une personne de grande qualité, compétente et engagée, je peux en témoigner, continuera à servir le Sénégal et le monde agricole avec excellence », a-t-il témoigné sur la nouvelle directrice générale.
Mme Fatma Khemesse Fall Dièye a précédemment occupé le poste de Directrice Générale Adjointe, où elle a fait preuve d’une gestion rigoureuse et d’une vision stratégique qui ont contribué au succès de la banque. Avant cela, elle a dirigé le département du Contrôle de Gestion et des Etudes, où sa capacité à analyser les données financières et à formuler des recommandations précises a été largement saluée.
par Ousmane Sy
BOUBACAR BORIS DIOP ET LES LANGUES : TOUT N’EST PAS FICTION
EXCLUSIF SENEPLUS - La lettre ouverte co-écrite avec Ngugi Wa Thiong'o laisse entrevoir une tendance sous-jacente à la hiérarchisation des langues sénégalaises, avec une mise en avant du wolof
Il est très difficile pour un passionné de lecture de résister à la plume et au style ô combien soignés de Boubacar Boris Diop. Lire cet homme procure un plaisir immense tant son cocktail est savamment bien dosé. Au-delà de ce style soigné et très souvent hautement intellectuel, il est naturel qu’on ne partage pas des fois ses positions, ses angles d’attaque et conséquemment ses conclusions.
Si la première partie de cette lettre a été dithyrambique à l’égard du destinataire, ce qui en fait peut relever d’un engagement politique, la seconde partie, par contre pose problème. Cette partie qui traite de questions et de planification linguistiques est à approfondir et à améliorer du fait qu’elle comporte en certains endroits des légèretés.
Au paraitre, elle serait bien teintée de subjectivités qui altèrent la rigueur scientifique et linguistique requise pour un tel sujet. Faire un plaidoyer pour les langues en soi est déjà une bonne chose mais la conception de l’organigramme des langues est malheureusement trahie par l’envie manifeste d’imposer le wolof comme langue officielle à la place du français.
La réflexion réfute sans ambages « toute hiérarchisation des langues » mais retombe aussitôt dans le même panneau. Le décret de 1971 avait élevé six langues (joola, mandinka,pulaar, serere, Soninke et wolof) au rang de langues nationales et pourtant malgré cette décision, la pratique linguistique aura plutôt penché pour une wolofisation tacite.
Une politique de laissez-faire qui permet sans décision administrative de donner tacitement tous les statuts à cette langue. Pour illustration, l’utilisation de nos langues dans nos médias officiels est éloquente à plus d’un titre quant à la volonté de faire du wolof la langue du travail. De fait, comme le montrent les articles de (D. C O’Brien) « the shadow-politics of wolofisation et de (Fiona Mc Laughin), Haalpulaar identity as a response to wolofisation, cette tendance à la hiérarchisation des langues entrainent des réponses communautaires. On est bien dans la hiérarchisation des langues depuis des décennies et la réflexion aurait pu relever cet état de fait, attirant ainsi l’attention du destinataire et décideur.
Le wolof est bien une lingua franca au Sénégal mais, selon les ères géographiques, nous avons encore d’autres lingua franca. Au Sud, le joola et un manding peuvent échanger en créole. Au nord, un soninke et wolof peuvent échanger en pulaar. On ne peut pas faire fi de toutes ses richesses.
Pour rappel, les recommandations du CNRF de 1983 parlaient déjà de la langue de la communauté dans un organigramme des langues à l’école qui faisait ni plus ni moins que le bilinguisme soustractif qui au fait ne promeut qu’une seule langue. La conception est bien celle-là : « la langue maternelle, d’abord. Et ensuite, disons le wolof. Ensuite, disons le swahili, le français, etc. ». On note bien la subtile et volontaire gradation vers le dessein caché. Ainsi, la réflexion part de la base des langues sénégalaises, (ce que nous partageons fort bien) mais dérive doucement vers un parti pris. A y voir de près, les autres langues ne seraient là que pour le décor. Cette conception pas loin de celle de 1983 rappelle le bilinguisme soustractif qui se résume à l’équation : L1 + L2 – L1 = ?
En effet, le wolof étant une langue maternelle, viendrait d’abord en tant que langue maternelle et ensuite reviendrait en vertu de quel statut ? Et pour quelle fonction ? Et que deviendront les autres langues nationales étant toutes celles codifiées avec les nouvelles dispositions constitutionnelles de 2001 ? Promouvoir les langues ne peut se limiter à les nommer et à les présenter pour un faire-valoir. Les promouvoir revient à les moderniser et à introduire au moins les six d’entre elles qui ont connu des études soutenues (Dr Sylla Yero 1991) dans divers domaines dont la linguistique et la production à l’école comme langues d’instruction. Le principe est d’introduire ces langues à l’école et de les y maintenir. Ce qui nous aiderait à avoir des enfants sénégalais aptes à parler au moins trois langues nationales. Cet effort qui serait renforcé de voyages d’immersion de petits locuteurs joola en pays serere et de petits locuteurs soninke en pays wolof, renforçant ainsi ce brassage culturel qui fait que le Sénégal est un havre de paix.
On voit apparaitre en filigrane dans la perception, le Sénégal (wolof) l’Afrique (le swahili) et le monde par d’abord le français. Thiong’o est Gikiyu voisin des luwo dans une région où le swahili est presque la grande langue de communication avec environ trente et soixante millions de locuteurs dont quinze pour langue première. Elle a un statut officiel dans quatre pays et au moins dans deux organisations. Le gikiyu ne s’est pas contenté de sa langue maternelle mais a suivi des principes autres que l’émotion et la subjectivité. Si nous parlons de l’Afrique, il est difficile que le mot langue soit au singulier d’une part. Et d’autre part, nous devons parler des langues africaines et point de nos langues maternelles. Même si la planification linguistique a des aspects politiques, il n’en demeure pas moins que l’arbitraire ne peut prévaloir dans ce contexte précis. Elle obéit tout au moins à une logique linguistique et sociolinguistique donc à des études soutenues sur lesquels se fondent un décideur sérieux. L’honnêteté intellectuelle de reconnaitre que le wolof est une lingua franca au Sénégal est celle-là qui nous met devant l’évidence de reconnaitre que, dans le cadre africain, le wolof n’est pas répandu. Force est de reconnaitre qu’en dehors des frontières de la Sénégambie et de la Mauritanie, le wolof reste une langue étrangère qui n’est parlée que par les ressortissants de la Sénégambie et de la Mauritanie dans une moindre mesure. Toutefois, le Sénégal a cette grande opportunité de compter parmi ses langues le mandinka et surtout le pulaar plus connu sous le vocable fulfude. On estimait déjà en 2010 le nombre de locuteurs à vingt-cinq millions de locuteurs (M. Barro 2010)[1] dans plus d’une vingtaine de pays avec des variétés dialectales mutuellement intelligibles. Ce n’est pas un hasard si nous avons aujourd’hui RFI mandenkan et RFI fulfulde. La toute nouvelle chaine Pulaagu sur le bouquet Canal+ passe des productions de plusieurs pays africains où le fulfulde est bien présent.
En Afrique de l’ouest, elles sont de loin les deux langues les plus transfrontalières et peuvent servir de moyens de communications dans tous les pays de cette région. En Afrique centrale, le fulfulde est très présent et constitue la langue véhiculaire dans le nord du Cameroun. Compte tenu de cette situation, le mandinka et le fulfulde occupent une place de choix pour figurer dans le cercle des langues de communication dans nos pays, notre sous-région et notre continent. Elles allient deux principes fondamentaux à savoir, le nombre de locuteurs et la répartition géographique. Ignorer ces données, c’est négligé un outil linguistique très important dans l’unification culturelle de l’Afrique si chère à Cheikh Anta Diop.
Ousmane Sy, ès-didactiques des langues, enseignant au lycée de Donaye Taredji.
L’ÉGYPTE S’ASSOCIE À LA PLAINTE SUD-AFRICAINE CONTRE ISRAËL
Vendredi, la nation arc-en-ciel a réitéré sa position, et dimanche, l’Egypte a annoncé son intention de lui emboîter le pas ; décision qui intervient au moment où les frappes israéliennes s’intensifient sur l’enclave palestinienne.
L’Egypte s’associe à la plainte sud-africaine contre Israël pour génocide à Gaza, devant la Cour internationale de justice.
Pour rappel, l’Afrique du Sud a lancé une action judiciaire en décembre dernier contre Israël, devant la plus haute juridiction de l’ONU, à la suite des frappes que ce pays opère dans la bande de Gaza, et qui font des dizaines de milliers de morts à ce jour.
Vendredi, la nation arc-en-ciel a réitéré sa position, et dimanche, l’Egypte a annoncé son intention de lui emboîter le pas ; décision qui intervient au moment où les frappes israéliennes s’intensifient sur l’enclave palestinienne, avec une situation intenable pour les civils.
L’Afrique du Sud demande notamment à la CIJ des mesures contre l’Etat hébreu, afin qu’il se retire de Gaza et mette fin à son offensive militaire dans le gouvernorat de Rafah.
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LICENCES DE PÊCHE, LES RÉVÉLATIONS DE LA CONAPED
Mamadou Sarr, président de la coalition contre les usines huiles, farine, poissons et membre de la Coalition nationale pour une pêche durable (Conap) fait des révélations sur la publication des listes des navires de pêche nationaux.
iGFM - (Dakar) Mamadou Sarr, président de la coalition contre les usines huiles, farine, poissons et membre de la Coalition nationale pour une pêche durable (Conap) fait des révélations sur la publication des listes des navires de pêche nationaux par le ministre de la Pêche, Dr Fatou Diouf et les licences de pêche attribués aux étrangers.
DE L'AMPHÉTAMINE SAISIE À L'AIBD
Selon la La Division de la Communication et des Relations publiques des gabelous, la drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique.
iGFM - (Dakar) À l'aéroport international Blaise Diagne, les éléments de la Douane ont saisi de l'amphétamine.
Les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ont saisi un bocal contenant près de cinq cent (500) grammes d’amphétamine. Selon la La Division de la Communication et des Relations publiques des gabelous, la drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis.
Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des Douanes et confirmé par le Laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS). Une opération de livraison surveillée a permis d’appréhender quatre (04) individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.
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LES PRÉCISIONS DU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
«Nous allons laisser à la Justice de faire son travail. Si jamais le procureur juge nécessaire de poursuivre des personnes pour faute grave, il le fera», a dit Moustapha Sarré, sur les ondes de la Rfm.
Depuis quelques semaines, les rapports des Corps de contrôle, qui dormaient dans les tiroirs jusqu’ici, sont publiés. Nombreux sont les cas de prévarication des deniers publics qui ont été décelés. Porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré a déclaré que pour l’instant, en sa connaissance, aucun ordre de poursuite n’a été donné. Mais, aucune entrave ne se fera quant au travail de la Justice.
«Nous allons laisser à la Justice de faire son travail. Si jamais le procureur juge nécessaire de poursuivre des personnes pour faute grave, il le fera», dit-il, sur les ondes de la Rfm.
Moustapha Sarré souligne surtout qu’il n’y aura aucun blocage au fonctionnement de la Justice et le procureur de la République pourrait faire son travail en toute indépendance.
«S’il considère qu’il y aura des poursuites contre certaines personnes qui ont eu des écarts dans la gestion des deniers publics, rassurez-vous que ces poursuites auront lieu», assure le ministre, porte-parole du gouvernement.
TROIS MORTS SUITE À UN ACCIDENT PRÈS DE LA FOIRE DE DAKAR
Un bus Tata de la ligne 44 dont les freins ont lâché, selon des témoins, a heurté un tricycle et un taxi, faisant trois morts. L'accident a eu lieu près de la la station qui fait face au Cices, non loin de la gendarmerie de la Foire.
Trois personnes ont été tuées lundi après-midi dans une collision entre deux bus Tata, survenue sur la Voie de dégagement nord (VDN), près de la station Shell qui fait face au Cices.
Un accident est survenu ce lundi sur la voie de dégagement Nord (Vdn). Un bus Tata de la ligne 44 dont les freins ont lâché, selon des témoins, a heurté un tricycle et un taxi, faisant trois morts. L'accident a eu lieu près de la la station qui fait face au Cices, non loin de la gendarmerie de la Foire.
Après le choc, la gendarmerie a bloqué la route pour permettre aux Sapeurs-pompiers d'opérer afin d'extraire les corps qui ont été acheminés à l'hôpital.
Des éléments de la Brigade de la gendarmerie de la Foire ont procédé au constat avant qu'une enquête ne soit ouverte.
Aly Nguer FAYE
RESPONSABLES ET MILITANTS DE REW MI, TENEZ BON !
La déception peut être naturelle après une défaite électorale et la perte de membres clés, mais c’est aussi une opportunité de renouveau. C’est le moment de réaffirmer nos valeurs, notre vision et notre engagement envers notre parti et envers les citoyens
La déception peut être naturelle après une défaite électorale et la perte de membres clés, mais c’est aussi une opportunité de renouveau. C’est le moment de réaffirmer nos valeurs, notre vision et notre engagement envers notre parti et envers les citoyens que nous servons.
Pour remobiliser les militants, nous devons écouter leurs préoccupations, reconnaître leurs efforts et leurs sacrifices, et leur offrir un espace pour contribuer activement à la réflexion et à la reconstruction du parti. Nous devons également réaffirmer notre engagement envers la transparence, la démocratie interne et la responsabilité, afin de restaurer la confiance au sein de notre base militante.
Enfin, nous devons nous concentrer sur l’avenir, en élaborant une stratégie solide pour renforcer notre parti, élargir notre base de soutien et préparer nos militants pour les prochaines échéances électorales. Cela nécessitera un leadership fort, une communication efficace et une collaboration étroite entre tous les membres du parti.
Ensemble, en tant que militants de Rewmi, nous pouvons surmonter les défis actuels et continuer à travailler pour un avenir meilleur pour notre pays et ses citoyens.
DRAPEAU CHEF DE L’ÉTAT, DAKAR CONSERVE SON TITRE DE CHAMPION DU SENEGAL EN SENIORS PAR EQUIPE
La région de Dakar a remporté dimanche, à Mbour, la finale du tournoi de lutte traditionnelle par équipes, dans la catégorie des séniors, devant Fatick, à l’issue de la 24-ème édition du Drapeau du Chef de l’Etat, a constaté l’APS.
Mbour 13 mai (APS) – La région de Dakar a remporté dimanche, à Mbour, la finale du tournoi de lutte traditionnelle par équipes, dans la catégorie des séniors, devant Fatick, à l’issue de la 24-ème édition du Drapeau du Chef de l’Etat, a constaté l’APS.
La région de Dakar remporte pour la troisième fois d’affilée, le titre du Drapeau du Chef de l’Etat, doté d’un montant de 10 millions de francs CFA.
Les régions de Fatick et Kaolack occupent respectivement la deuxième et la troisième places, empochant ainsi par ordre décroissant, cinq et deux millions de FCFA.
Au niveau de la catégorie des plus de 100 kilogrammes, en individuel, Cheikh Diagne de Fatick a remporté la mise aux dépens de Lamine Diop de Kaolack.
Abdourahmane Asef de Diourbel s’est incliné face à El Hadji Ndiaye de Dakar, vainqueur pour l’affiche des 100 kilogrammes. Chez les 86 kilos, Siny Sembène de Dakar a battu Babacar Sarr de Thiès.
Mbaye Diop de Dakar a eu raison de Chérif Seydi Thiam de Tambacounda chez les 76 kilos.
Enfin, Cheikh Sadbou Sarr de Fatick a trôné au-dessus des lutteurs de 66 kilogrammes, en terrassant Babacar Diéne de Louga.
La région Ziguinchor a remporté la finale de la petite catégorie par équipe, chez les filles, devant Kolda. Dakar occupe la troisième place, suivie de Thiès, qui arrive en quatrième position.
La région de Kaolack a été sacrée championne de la petite catégorie garçons, face à Fatick. Sédhiou et Kaffrine viennent respectivement en troisième et quatrième positions.
PRIX MARC-VIVIEN FOÉ 2024, PIERRE-EMERICK AUBAMEYANG MEILLEUR JOUEUR DE LA LIGUE 1 FRANCAISE
Pierre-Émerick Aubameyang, attaquant de l’Olympique de Marseille, a remporté pour la deuxième fois, après onze ans, le prestigieux prix Marc-Vivien Foé de RFI et France 24, décerné au meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1.
Pierre-Émerick Aubameyang, attaquant de l’Olympique de Marseille, a remporté pour la deuxième fois, après onze ans, le prestigieux prix Marc-Vivien Foé de RFI et France 24, décerné au meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1. Il succède ainsi à son coéquipier Chancel Mbemba.
Déjà lauréat de ce prix en 2013 lorsqu’il jouait pour Saint-Étienne, l’attaquant gabonais rejoint Gervinho, ancien joueur de Lille, en tant que seul autre double vainqueur, ayant remporté le prix en 2010 et 2011.
Christophe Jousset, chef du service des sports de RFI, lui a remis son trophée lors de l’enregistrement de l’émission Radio Foot ce midi.
Favori pour ce titre, Aubameyang exprime sa joie d’avoir été élu. Il déclare à RFI, le média organisateur du scrutin : « Je suis très, très heureux, très fier de remporter ce prix. C’est la deuxième fois après mon premier en 2013. Après tant d’années, revenir en France et gagner à nouveau ce prix, c’est forcément une grande fierté. (…) Je suis très heureux du parcours depuis et du parcours aujourd’hui aussi. Donc, je suis vraiment très content, très heureux de gagner ce prix qui signifie beaucoup pour moi. »
Aubameyang devance Achraf Hakimi (PSG), Nabil Bentaleb (Lille), Wilfried Singo (Monaco) et son coéquipier Chancel Mbemba (Marseille), à qui il succède au palmarès. Il devient ainsi le deuxième joueur à remporter le Trophée Foé à deux reprises, après Gervinho. Par ailleurs, avec ses 29 buts toutes compétitions confondues, il se rapproche à trois buts du record détenu par Didier Drogba.
Cette reconnaissance met en lumière la remarquable longévité au plus haut niveau de ce joueur gabonais de l’Olympique de Marseille. Tout au long de sa carrière, il a bénéficié de l’influence bienveillante de son père, un ancien footballeur, qui l’a toujours accompagné sur son chemin sportif.