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17 mai 2025
LA VICTOIRE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE ET LE DERNIER CONSEIL DES MINISTRES SOUS MACKY SALL A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les publication de ce lundi évoque la confirmation de la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle par la Commission nationale de recensements des votes et le dernier Conseil des ministres présidé par Macky Sall
Dakar, 28 mars (APS) – La confirmation de la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle par la Commission nationale de recensements des votes et le dernier Conseil des ministres présidé par Macky Sall sont les principaux sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, 44 ans, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 24 mars avec 54, 28 % par la Commission nationale de recensement des votes qui a proclamé mercredi les résultats provisoires du scrutin.
Le candidat du pouvoir sortant, Amadou Ba, est arrivé deuxième du scrutin avec un score de 35, 79 % , d’après les résultats de la Commission nationale de recensement des votes qui siégeait à la Cour d’appel de Dakar.
”Diomaye gagne avec 54,38%’’, affiche à sa Une Le Soleil, notant que le candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, obtient 35,79%. ”La candidate, Anta Babacar Ngom crée la surprise en supplantant les leaders comme Déthié Fall et Malick Gakou. Le candidat du PUR, Aliou Mamadou Dia, démontre sa suprématie à Khalifa Sall. Idrissa Seck sombre avec moins de 1% et Habib Sy est classé dernier de la course”, détaille le journal.
Selon Vox Populi, ”Bassirou Diomaye obtient 54, 28% avec 2. 334 751 voix”.
Libération parle d’une ”victoire sans appel” de Bassirou Diomaye Faye. ”Sorti de prison en pleine campagne électorale, le porteur du +Projet+ est élu au premier tour avec 54,28% des voix. Il est suivi par Amadou Ba avec 35,79% des suffrages”, note le journal.
”Diomaye et Amadou Ba raflent 90%, le reste se partage les miettes”, souligne Les Echos, relevant que ”15 des 19 candidats se sont partagés 5% des suffrages’’.
”A l’épreuves des urgences”, titre EnQuête, notant que le président élu fait face à la vie chère, l’emploi, le logement, etc. La publication souligne que ”face aux attentes fortes et pressantes, les citoyens sont peu enclins à accorder un état de grâce”.
Le même journal se fait écho des ”adieux” de Macky Sall, qui a présidé son dernier, mercredi, son dernier Conseil des ministres. A partir du 2 avril, il ne sera plus président de ce pays. Il va être remplacé par Bassirou Diomaye Faye.
Macky Sall demande à ses collaborateurs ”de faire prendre toutes les dispositions requises pour assurer, notamment, la préparation des dossiers de passation de pouvoirs”, rapporte EnQuête.
Selon Sud Quotidien, ”Macky Sall balise le terrain à Diomaye”. ”En vue de l’installation dans les meilleurs conditions du nouveau président de la République élu, Bassirou Diomaye Faye, le chef de l’Etat, Macky Sall, en Conseil des ministres mercredi, le dernier de son régime, a demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions requises pour assurer notamment, la préparation des dossiers de passation de pouvoirs”’, écrit Sud.
WalfQuotidien signale que ‘’le Conseil constitutionnel tient contre vents et marrées à imposer à Macky Sall une passation de service avec son remplaçant’’. ‘’C’est tout le sens de son communiqué rendu, hier, demandant aux candidats de déposer leurs recours, au plus tard, le 28 mars à minuit’’, écrit Walf.
Selon L’As, ”les 7 Sages accélèrent la cadence”.
L’INSPECTEUR IDRISSA SOW TOUJOURS EN DETENTION
Poursuivi pour violation du secret professionnel, collecte illicite de données à caractère personnel, l’inspecteur de l’administration pénitentiaire est encore en détention à Rebeuss.
Poursuivi pour violation du secret professionnel, collecte illicite de données à caractère personnel, l’inspecteur de l’administration pénitentiaire est encore en détention à Rebeuss.
Arrêtés depuis le mois de novembre pour violation du secret professionnel, collecte illicite de données à caractère personnel, mais aussi actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, l’inspecteur de l’administration pénitentiaire Idrissa Sow et son collaborateur Issa Ndione sont toujours en détention à la maison d’arrêt de Rebeuss. Une information judiciaire avait été ouverte contre l’ancien directeur des affaires juridiques et de la planification des statistiques, ainsi que son collaborateur l’adjudant Issa Ndione, après leur inculpation par le doyen des juges du tribunal hors classe de grande instance de Dakar.
Ces deux agents de l’administration pénitentiaire avaient été suspectés d’être à l’origine de la fuite d’une lettre écrite par le colonel Abdoulaye Diagne, le directeur de l’administration pénitentiaire, qui rendait compte au Garde des sceaux, de l’état de santé d’Ousmane Sonko. Ils auraient partagé la fameuse lettre, publiée en premier par Juan Branco, avant d’être arrêtés puis inculpés par le doyen des juges sous le régime du contrôle judiciaire.
LA CEDEAO EN ORDRE DE BATAILLE
A travers le monde, les femmes et les filles sont victimes de violences basées sur le genre, de harcèlement sexuel. En Afrique de l’Ouest, le phénomène prend de l’ampleur.
A travers le monde, les femmes et les filles sont victimes de violences basées sur le genre, de harcèlement sexuel. En Afrique de l’Ouest, le phénomène prend de l’ampleur. A Saly s’est tenu, le 26 mars, un atelier régional de validation des outils de formation de la Cedeao et la lutte contre le harcèlement sexuel dans les lieux de travail et les écoles.
Pour protéger les femmes et les filles contre le harcèlement sexuel, l’intervention des acteurs de l’éducation, de la santé, de la justice, du travail et de la famille ainsi que les associations de femmes est cruciale. C’est tout le sens de l’atelier de Saly. «Ces dernières années, il a été noté partout dans le monde une recrudescence de la violence sexuelle et sexiste, y compris dans l’Afrique de l’Ouest où les femmes et les filles sont touchées. On note une augmentation de la violence sexiste, de la mortalité maternelle, de mariages d’enfants, une féminisation de la violence», déplore la Directrice du Centre de la Cedeao pour le développement du genre (Ccdg). Sandra Oulate Fatoo se réjouit que «certains États membres de la Cedeao aient procédé à la vulgarisation des textes et les lois sur la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre».
Mais en dépit des efforts consentis, les défis sont énormes. Les femmes arrivent difficilement à concilier vie privée et vie publique et ont un faible accès aux ressources financières et aux moyens de production. En outre, elles sont victimes de cybercriminalité, de harcèlement qui sont de nouvelles formes de violence à combattre.
Créé en 2003, le Centre de la Cedeao pour le développement du genre est une agence spécialisée. Il a pour objectif le renforcement de capacités sur les connaissances de base, du transfert de savoir et de compétences au profit des femmes. Le Ccdg vise l’effectivité de l’égalité du genre, l’intégration du genre dans les programmes de la Cedeao, l’abrogation des lois discriminatoires contre les femmes.
LE JARAAF A THIES POUR CONSOLIDER SON FAUTEUIL
Après le match d’ouverture entre Diambars (14ᵉ, 14 pts), lanterne rouge et l’AS Pikine (4ᵉ, 26 pts), soldé hier, mercredi 27 mars par un nul vierge (0-0), la 18ème journée se poursuit ce jeudi avec six autres rencontres.
Après la courte pause imposée par la présidentielle le championnat de Ligue 1 a repris ses droits ce mercredi 27 mars, avec en ouverture, le duel entre Diambars, lanterne rouge et l’AS Pikine, soldé par un nul vierge (0-0). La 18e journée qui poursuivra ce jeudi avec six autres rencontres sera marquée par le duel à distance pour le fauteuil de leader entre l’équipe du Jaraaf et son dauphin, Teungueth Fc.
Après le match d’ouverture entre Diambars (14ᵉ, 14 pts), lanterne rouge et l’AS Pikine (4ᵉ, 26 pts), soldé hier, mercredi 27 mars par un nul vierge (0-0), la 18ème journée se poursuit ce jeudi avec six autres rencontres. Leader, le Jaraaf (1er ; 31 points) se rend au stade Lat Dior de Thiès où il va affronter la Sonacos de Diourbel (7e, 23 points). Pour garder encore les commandes et consolider son fauteuil, les «Vert et Blanc» engagent en même temps, le duel à distance contre le Teungueth FC (2e; 31 points) qu’ils ne distancent que en faveur d’un meilleur goal-average. Les Rufisquois effectuent le déplacement stade Alassane Djigo où ils feront face à Dakar Sacré-Cœur (5e, 24 points). Battu à domicile (4- 3) par les Crabes de Guédiawaye FC, Teungueth aura besoin de renouer avec la victoire pour reprendre la première place ou au mieux rester sur les talons du leader.
A la troisième place, après sa bonne opération lors de la précédente journée, devant Teungueth FC (3-4), Guédiawaye FC (3e, 28 pts) aura, de son côté, un bon coup à jouer lors de la réception du Stade de Mbour, première équipe non relégable (12e 15 pts). Pour les autres rencontres, l’Union Gorée (6ᵉ ; 24 pts) croise le Casa Sports (10ᵉ, 20 pts) dans un duel qui promet. Au même moment, le promu US Ouakam (8ᵉ, 20 pts) affrontera sur ses bases du stade municipal de Ngor, les Académiciens de Génération Foot (11ᵉ, 16 points). Quant à la Linguère de Saint Louis, (9ᵉ, 20 pts), elle accueille au stade Mawade Wade, le Jamano Fatick (13e ; 14 pts).
«LE BILAN EST TRES INTERESSANT»
Les deux matchs de la fenêtre internationale soldés par deux victoires face au Gabon et ensuite Bénin a été largement satisfaisant pour l’équipe du Sénégal, selon Aliou Cissé, sélectionneur des «Lions»
Avec deux victoires, quatre buts marqués et aucun encaissé, le bilan de la trêve internationale a été satisfaisant. A l’issue de cette deuxième victoire sur les Guépards, le sélectionneur Aliou Cissé a relevé la prestation des nouveaux venus en sélection dont certains, ont, selon lui, marqué de points. Ce qui cadre avec ses objectifs tournés vers les 3ème et 4ème journées des éliminatoires de Coupe du monde prévues au mois de juin prochain.
Les deux matchs de la fenêtre internationale soldés par deux victoires face au Gabon et ensuite Bénin a été largement satisfaisant pour l’équipe du Sénégal. En conférence de presse, le sélectionneur Aliou Cissé a affiché sa satisfaction sur le bilan sur ce bilan de deux victoires, quatre buts marqués et aucun encaissé. Ce bon résultat permet à l’équipe Sénégal de repartir du bon pied après l’élimination en huitièmes de finale de la CAN 2022. Mais aussi de se projeter vers les prochaines échéances qui se profilent et notamment les (3ème et 4ème journées) des éliminatoires de la Coupe du monde prévues mois de juin contre la RDC et la Mauritanie. «Le bilan est très intéressant. Ce n’est jamais facile de sélectionner 31 joueurs. Donc déjà ça, c’est une chose très importante. Mais en réalité, l’état d’esprit est très bon. On a travaillé à l’entraînement. C’est vrai qu’on n’a pas eu beaucoup de temps dans la préparation des matchs dans la mesure où on a fait deux équipes. Mais comme vous le voyez, gagner déjà c’est très intéressant, très important pour le mental mais surtout pour les objectifs qui nous attendent au mois de juin», a-t-il déclaré avant de relever la qualité de la prestation des nouveaux arrivants comme le jeune défenseur Mikayl Ngor Faye ou encore Seydou Sano.
«IL Y A DES GARÇONS TRES INTERESSANTS QUI ONT MARQUE DES POINTS»
«Il y a des garçons très intéressants qui ont marqué des points aussi et ça donne plus de concurrence à notre équipe. Cela nous donne plus de qualité et plus de quantité et c’est ce que nous voulons. Cela nous aidera en réalité par rapport aux blessures, aux suspensions, aux méformes, aux temps de jeu, de pouvoir puiser dans ce réservoir-là et garder notre équipe toujours compétitive», a-t-il souligné avant d’ajouter : «Donner du temps de jeu à tout et ce qu’on a fait. C’est très important de voir d’autres personnes. Contre le Gabon, cela s’est bien passé. Il y a des joueurs qui ont marqué des points. Cela nous tenait à cœur de changer sur ce deuxième match…
Au-delà de la victoire, c’est l’ambiance qu’il y avait. Au lendemain de la défaite de la CAN, les garçons sont venus très motivés sur les deux matchs. C’est de bons augures pour la suite», confie-t-il. A noter que le Sénégal disputera son prochain match des éliminatoires du Mondial 2026 contre la RD Congo, le 3 juin, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Il effectuera ensuite le déplacement pour affronter la Mauritanie, le 10 juin à Nouakchott, dans le cadre des 3e et 4e journées de compétition dont la phase finale est co-organisée par le Canada, les Etats-Unis et le Mexique.
DANS L’ATTENTE D’UN NOUVEAU SOUFFLE
Créés au sein même des services (ministères) pour vérifier la qualité de la gestion, les organes de contrôle peinent toujours à répondre aux attentes encore moins exigences de la reddition des comptes.
Créés au sein même des services (ministères) pour vérifier la qualité de la gestion, les organes de contrôle peinent toujours à répondre aux attentes encore moins exigences de la reddition des comptes. Avec ces nouvelles autorités, les Sénégalais attentent beaucoup de celles-ci qu’elles matérialisent leurs engagements politiques prescrits et diffusés lors de la campagne présidentielle de mars 2024.
L e Sénégal dispose d’un important dispositif de contrôle des deniers publics, au nombre desquels l’Inspection générale d’Etat (Ige) ; la Cour des comptes ; l’ex-Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), remplacé par le Pool judiciaire financier (Pjf) ; l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) ; l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), ou encore la Cellule nationale de traitement d’informations financières (Centif). Chaque année, des fonds conséquents sont consentis pour produire des rapports qui, au finish, sont rangés dans les tiroirs.
Ironie du sort, la dernière publication du rapport de la Cour des comptes date de 2018. Et pourtant, les rapports 2020, 2021 ont été bel et bien transmis au chef de l’Etat, sans aucune suite. D’ailleurs, il se susurre que c’est le rapport spécial de la Cour des comptes sur la Covid-19 qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le président de République n’en démord pas. Il en voudrait à cette Cour.
A ce jour, le rapport 2022 de la Cour des comptes est quasi disponible et il n’est pas à craindre de voir les nouveaux gouvernants transmettre tous ces rapports à l’autorité judiciaire pour tirer au clair d’éventuelles malversations financières, s’il y en a. Il en est de même pour la publication des rapports de l’Inspection générale d’Etat. Les seuls rapports sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes publiés sont ceux de 2016, 2017 et 2018- 2019.
En ce qui concerne l’Ofnac, les rapports 2019, 2020 et 2021 ont été remis au président de la République, Macky Sall, en mai 2022. Mieux, de 2016 à 2022, une trentaine de rapports ont été produits, aux frais du contribuable sénégalais, sans aucune suite. Pour ce qui est de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), le dernier rapport d’activités remonte à 2022. Celui-ci, comme tant bien d’autres, sont restés lettres mortes.
Mais, le projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère, vendu par la Coalition Diomaye Président, lors de la campagne présidentielle, s’impose en impératif aux nouvelles autorités. Les Sénégalais attendent beaucoup du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et de son gouvernement, pour la matérialisation d’une telle promesse ô combien importante.
S’agissant de la reddition des comptes et le renforcement de la compétence des organes de contrôle, le projet du Pastef entend renforcer la transparence dans la gestion des affaires publiques et instaurer une culture de gestion axée sur les résultats, avec le détachement immédiat des corps de contrôle de la tutelle de l’exécutif et la nomination d’un Procureur financier indépendant. Pour la lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), le président Diomaye promet de renforcer la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Ofnac.
Toujours dans les mesures coercitives, il est attendu la mise en place d’un Parquet National Financier doté de la prérogative de poursuite des infractions relevant de la grande délinquance en matière économique et financière. Il en va aussi de la suppression des fonds dits politiques et le vote d’une loi de protection des lanceurs d’alerte, pour encourager les dénonciations, prévues par la loi portant Code de transparence dans la gestion des affaires publiques.