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17 mai 2025
Par SOPHIE FALL JALLOW
DE LA PRISON A LA PRESIDENCE : PARCOURS D’UN HOMME EXTRAORDINAIRE PAR LA VOLONTE DE L’EXCEPTIONNEL SONKO
Bassirou Diomaye FAYE, puisque c’est de lui qu’il s’agit est sur le point de devenir le cinquième Président de la République du Sénégal par la force du destin.
Bés Bi le Jour |
SOPHIE FALL JALLOW |
Publication 26/03/2024
Bassirou Diomaye FAYE, puisque c’est de lui qu’il s’agit est sur le point de devenir le cinquième Président de la République du Sénégal par la force du destin.
Du haut de ses quarante-quatre (44) ans, BDF était il y a peu de temps méconnu du grand public et puis peu à peu son nom émerge suite «à l’acharnement sur la personne de SONKO qui, de l’avis de certains, a été injustement écarté de la course à la Présidentielle 2024. En homme calme, intègre et très réfléchi OUSMANE a intelligemment poussé ses détracteurs à se concentrer sur la tentative de destruction de son image et la violation de ses droits civiques pendant qu’il se préparait à abattre sa dernière carte en main. Si ses persécuteurs ont choisi la voix de la division pour mieux régner, SONKO a, lui, emprunté le chemin de la diversion pour exister. Ainsi, telle une délivrance, son choix contre toute attente, porté sur la personne de DIOMAYE, est perçu comme un «ndigueul» par les patriotes entièrement acquis à la cause du leader de l’ex-PASTEF, faisant ainsi renaitre l’espoir chez une grande partie de la population sénégalaise aspirant au changement et au renouveau démocratique.
Un peuple qui en a marre de l’injustice, l’arrogance, l’intolérance, et l’acharnement sans raison sur des citoyens honnêtes et intègres.
Ainsi, si SONKO semblait perdre la bataille, son courage et sa détermination lui ont permis de remporter la guerre haut la main, preuve qu’il a finalement réussi à fédérer la majorité des Sénégalais autour d’un idéal : un changement utile ; une autre vision de la République à travers l’incarnation des valeurs d’éthique et l’adoption d’une conscience citoyenne inclusive.
L’homme qui a conquis le cœur des Sénégalais sans résistance a fini de prouver et de la plus belle des manières qu’il est largement au-dessus de la mêlée et que même s’il partage le même ring avec ses adversaires, ils ne boxent sûrement pas dans la même catégorie. OUSMANE SONKO, en digne fils du Sénégal, vole ainsi au secours de tout un peuple à travers la restauration de l’espoir dans un esprit patriote ; un pari noble matérialisé par le choix de BASSIROU DIOMAYE : un jeune - un destin. Cette situation inédite nous pousse à nous rappeler les paroles de MARTIN LUTHER KING qui disait : «Tout le monde n’est pas fait pour un travail spécialisé moins encore parviennent aux hauteurs du génie dans les arts et la science, mais il n’y a pas de travail insignifiant. Tout travail qui aide l’humanité a de la dignité et de l’importance et doit donc être entrepris dans la plus grande perfection ainsi, celui qui appelé à être balayeur des rues doit balayer les rues si parfaitement que les hôtes du ciel et de la terre s’arrêteront pour dire : ici vécu un grand balayeur des rues qui fit bien son travail»
Morale de la citation : nul ne peut échapper à son destin, il suffit de croire en soi d’abord, et ensuite se rendre toujours utile pour sa communauté en privilégiant l’intérêt général, le travail bien fait, l’abnégation mais aussi et surtout la dignité humaine et l’intégrité.
C’est dire que peutêtre BDF était déjà prédestiné à être président, et vu les lourdes tendances qui se dégagent, force est de reconnaitre que les voix du SEIGNEUR sont impénétrables et la volonté divine irréversible ; BDF en est une parfaite illustration : d’une cellule de 9m² il y a quelques jours, DIOMAYE sera probablement bientôt intronisé au Palais de la République comme cinquième Président du Sénégal.
En effet, aussi incroyable que cela puisse paraitre, il faut reconnaitre qu’en moins d’un mois, un Sénégalais «Lambda» est en phase de passer de statut de détenu à celui de Gardien de la Constitution : quelle ironie !
Il faut juste se féliciter du fait que les Sénégalais ont fait leur choix, un choix libre et sans contrainte, un renouveau inédit car ayant spontanément adopté une nouvelle vision politique incarnée par SONKO et les patriotes à travers la Coalition Diomaye Président. L’heure de la rupture a sonné car à mon humble avis, pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, un candidat a réussi à mobiliser autant de personnes sans avoir à débourser un franc ; n’est-ce pas là une assurance de politique de bonne gouvernance qui passe avant tout par l’éradication de la corruption sous toutes ses formes. Eh oui, on n’y croit car tout au long de la campagne électorale, la Coalition Diomaye Président a drainé des foules immenses, une liesse populaire ; et ce, à toutes les étapes de la campagne, des personnes toutes désireuses d’un profond changement, d’une nouvelle ère économique, politique et démocratique teintée de justice, de liberté et d’équité.
En résumé, l’humilité, la sagesse et les compétences de SONKO, conjuguées à la détermination, l’engagement et l’assurance de DIOMAYE, promettent des lendemains meilleurs à notre cher pays de la Téranga, un Sénégal rayonnant grâce à une pluie de bénédictions, en atteste les petites précipitations enregistrées au soir du scrutin. Il est évident que les Sénégalais ont choisi en toute sérénité et ce malgré quelques écarts tel que la pression et des cas isolés de tentatives d’achat de conscience en votant massivement pour le candidat de la Coalition Diomaye Président : un scrutin à la fois inédit, historique et symbolique. Si la tendance est confirmée, le Président Bassirou Diomaye FAYE doit réaliser qu’il a désormais la lourde responsabilité de matérialiser l’espoir de la majorité des Sénégalais qui ont une entière confiance en son programme jugé salvateur avec comme priorité : ressusciter un pays au bord de l’agonie. Nous osons espérer qu’avec le grandissime OUSMANE SONKO à ses côtés, l’espoir est permis car, vu leur parcours à tous les deux, nous restons convaincus qu’ils ont des épaules suffisamment solides pour porter n’importe quel fardeau, une persévérance hors du commun pour surmonter avec brio tous les obstacles mais également une intelligence saine pour définir des voies et moyens à suivre afin de garantir à notre cher Sénégal une stabilité permanente et un envol économique sans précèdent.
Félicitations son Excellence le Président de la République Bassirou Diomaye FAYE pour cette victoire sans bavure qui traduit une volonté populaire fortement exprimée.
Respects, reconnaissance et admiration au Professeur SONKO pour sa grandeur, son ouverture d’esprit et ses innombrables sacrifices en faveur du peuple sénégalais.
Vive la libération, vive la souveraineté.
SOPHIE FALL JALLOW
LE TOUT PREMIER MESSAGE DE MACRON AU PRÉSIDENT DIOMAYE FAYE
Le président de la République de France, aussi, s’est joint à la vague de félicitations à l’endroit du Président élu sénégalais/
iGFM - (Dakar) Emmanuel Macron, le président de la République de France, aussi, s’est joint à la vague de félicitations à l’endroit du Président élu sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.
«Félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son élection comme Président de la République du Sénégal», a fait publier Emmanuel Macron ce lundi via ses plateformes numériques. Le président français a adressé au successeur de Macky Sall, ses vœux de réussite. «Et je me réjouis de travailler avec lui», a-t-il ajouté. il y a même joint un message en wolof : "Maa ngi ndokeel Bassirou Diomaye Diakhar Faye ci palam njiitu reewum Senegaal. Di ko ñaanal ndam ci sumb bi. Am mbegte lool liggey ak moom."
DISSOLUTION OU MAINTIEN DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : LE «PROJET» MENACE DE BLOCAGE
Elu président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye va devoir composer avec une assemblée nationale contrôlée par la nouvelle opposition.
Elu président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye va devoir composer avec une assemblée nationale contrôlée par la nouvelle opposition. Alors que Taxawu Sénégal a pris ses distances, la nouvelle alliance avec le PDS ne suffit pas. Une dissolution avant les deux ans de législature serait inconstitutionnelle. Prendra-t-il tout de même le risque ?
Bassirou Diomaye Faye est le président élu à l’issue du scrutin du 24 mars. Il est l’homme du pouvoir, mais qui ne le sera effectivement que s’il a les pouvoirs nécessaires pour gouverner. Et il se trouve que c’est un chef d’Etat qui devra négocier, concéder, pour dérouler son «projet». De facto, c’est un Président qui va vivre une «cohabitation» avec la majorité, même précaire, de Benno bokk yaakaar. En principe, il devra faire avec jusqu’en 2027. Mais, Diomaye Faye dispose d’une arme constitutionnelle pour s’en sortir : la dissolution de l’Assemblée nationale. Mais il devra, là encore, patienter pour quelques mois. «Le Président de la République peut, après avoir recueilli l’avis du Premier Ministre et celui du Président de l’Assemblée nationale, prononcer, par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale », prévoit l’article 87 de la Constitution. Ce serait donc en septembre prochain. Mais pourrat-il attendre 5 mois ? Sauf surprise, le président élu ne peut risquer une première violation de la loi en passant outre le délai de deux ans.
L’arme Pds, le problème Taxawu, la majorité de Benno
C’est incroyable ce que la politique peut faire et être. Il y a quelques jours, les députés du Pds se liguaient avec ceux de Benno pour faire passer leurs initiatives comme lettre à la poste. Il y a eu la commission d’enquête parlementaire, le projet portant report de l’élection ou encore l’amnistie. La nouvelle alliance entre le parti de Wade et la coalition Diomaye, rebat les cartes jusque dans l’hémicycle ; elle est comme cette inter-coalition qui ne s’est pas traduite à l’Assemblée. Mais cela ne suffit pas. Puisque le groupe Yewwi askan wi, privé des élus de Taxawu Sénégal, ne peut résister au groupe Benno. A moins que Diomaye décide de recoller les morceaux avec Khalifa Sall et ainsi tenter de retrouver l’équilibre qui avait prévalu depuis le 12 septembre 2022. Et puis, accrocher les autres non alignés et quelques députés de Bby. Les alliances contrenature à l’Assemblée sont loin d’être terminées. C’est dire que le président élu a déjà du pain sur la planche.
La tentative ratée de Macky Sall
C’est peut-être aussi pour éviter à son candidat ou son successeur ce blocage éventuel que le président Macky Sall avait voulu tenter une dissolution de l’Assemblée nationale, en juillet 2023. En 2022, la coalition Yewwi askan wi avait mis en ballotage la coalition Benno Bokk Yakar qui n’a pu sauver une majorité qu’avec le ralliement d’un député de Bokk Gis Gis. Le président Macky Sall a voulu, un an après, dissoudre l’assemblée et organiser de nouvelles élections législatives. Peut-être même couplées à la Présidentielle. Il propose à la suite de l’examen de plusieurs projets de loi issus du dialogue politique, la modification de l’article 87 de la Constitution pour dissoudre l’Assemblée nationale. Ce qui avait créé une polémique et le texte qui aurait permis au chef de l’État – en cas d’adoption – de dissoudre l’Assemblée nationale par décret donc à tout moment. Or, il s’est heurté à un verrou qui dispose que le président ne peut dissoudre l’Assemblée avant un délai de deux ans, après les législatives. Mais aussi parce qu’une bonne partie de l’opposition parlementaire s’y était opposée. Macky Sall avait voulu surfer dans la dynamique du dialogue sur fond de la réhabilitation de Khalifa Sall et Karim Wade. Une initiative impopulaire qui a failli mobiliser les forces à la Place Soweto. Devant cette forte pression, le président Macky Sall a donné instruction de «retirer l’article 87 de la réforme constitutionnelle» qui devait consacrer le nouveau code électoral. D’ailleurs, Abdoulaye Wilane disait : «Le président de notre coalition, le chef de l’Etat, a pensé qu’il était plus serein, plus conforme à la volonté populaire, de retirer purement et simplement la réforme. Parce que la probabilité de la dissolution et les agitations politicomédiatiques que l’on a vues sur les intentions infondées qu’on lui prête lui recommandent de rester au-dessus de tout soupçon.» Son collègue Guy Marius Sagna du parti Pastef dénonçait un «tripatouillage constitutionnel» pour pouvoir coupler la Présidentielle avec des Législatives. Une dissolution avant les délais requis semble peu probable. C’est parti pour un premier sujet de haute politique pour Diomaye Faye
DES DAKAROIS MENACES PAR LA FAIM
278 mille 807 personnes sont actuellement en phase de crise alimentaire au Sénégal. Ces personnes, qui ont besoin d’une assistance, sont localisées dans les départements de Pikine, Dakar, Mbacké, Guiguinéo, Kédougou, Linguère et Goudiry.
278 mille 807 personnes sont actuellement en phase de crise alimentaire au Sénégal. Ces personnes, qui ont besoin d’une assistance, sont localisées dans les départements de Pikine, Dakar, Mbacké, Guiguinéo, Kédougou, Linguère et Goudiry.
«Le nombre de personnes en phase de crise alimentaire, actuellement, s’élève à 278 mille 807, soit 2% de la population. Ces personnes, qui ont besoin d’une assistance alimentaire immédiate, sont surtout localisées dans les départements de Pikine, Dakar, Mbacké, Guiguinéo, Kédougou, Linguère et Goudiry». C’est ce qui ressort de la concertation régionale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest organisée par le Cilss du 20 au 22 mars 2024 à Lomé, au Togo. Et d’après les experts du Cilss, cette «situation pourrait se dégrader, si aucune mesure n’est prise». En effet, le pourcentage de personnes en phase minimale, c’est-à-dire en mesure de couvrir leurs besoins essentiels alimentaires et non alimentaires sans s’engager dans des stratégies atypiques ou non durables pour accéder à de la nourriture et à des revenus, passerait de 87% à 81%, soit 14 millions 637 mille 597 personnes. La population en phase sous-pression, c’est-à-dire qui est en mesure d’avoir une consommation alimentaire minimalement adéquate mais ne peut pas assumer certaines dépenses non-alimentaires sans s’engager dans des stratégies d’adaptation de stress, devrait augmenter pour atteindre 2 millions 876 mille 365 personnes. Celle en phase crise à pire passerait à 518 mille 509 personnes, ce qui représente 3% de la population analysée. La période projetée, correspondant à la soudure, est juin-juillet-août 2024.
L’identification de ces populations vulnérables résulte du Cadre harmonisé d’analyse (Ch). «Les résultats révèlent également qu’au-delà de l’augmentation du nombre de départements en phase sous-pression, la crise pourrait s’installer dans deux départements. Il s’agit de Goudiry et Salémata. La probable diminution des stocks, voire leur épuisement total dans certaines localités, en plus de l’inflation galopante des prix des principales denrées de base, des légumineuses et une baisse considérable du disponible fourrager seraient les principales causes de la dégradation de la situation alimentaire des ménages», mentionne le Cilss.
Le Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (Se-Cnsa) a lancé, ces dernières semaines, la même alerte. Jean-Pierre Senghor, Secrétaire exécutif du Cnsa, et ses collaborateurs avaient fait état de «2 millions 706 mille 568 personnes en phase sous-pression, soit 15% de la population analysée ; 36 départements en phase minimale et 9 en phase sous pression».
TALON, RAJOELINA ET DOUMBOUYA FELICITENT BASSIROU DIOMAYE FAYE
Les présidents béninois, malgache et guinéen ont adressé via sur le réseau social X des messages de félicitation au président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.
Dakar, 26 mars (APS) – Les présidents béninois, malgache et guinéen ont adressé via sur le réseau social X des messages de félicitation au président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.
‘’J’adresse mes chaleureuses félicitations au président Bassirou Diomaye Faye pour son élection et, par la même occasion, mes vœux de réussite au service du peuple sénégalais’’, a écrit Patrice Talon.
Le président de Madagascar Andry Rajoelina a également félicité Bassirou Diomaye Faye ‘’pour son élection à la présidence du Sénégal’’. ‘’Sa jeunesse porte l’espoir de tout un peuple et un continent. Mes meilleurs souhaits de paix et prospérité au peuple Sénégalais’’, a dit M. Rajoelina.
Dans un long message de félicitation, le général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya a souligné que la ‘’brillante élection’’ de Bassirou Diomaye Faye ‘’est le témoignage de la maturité et du sens élevé de responsabilité du peuple sénégalais de porter sa confiance en la jeunesse’’.
‘’Monsieur le président et cher frère, au nom du peuple souverain de Guinée et en mon nom personnel, je vous adresse mes chaleureuses félicitations, ainsi qu’à votre équipe et à tout le peuple sénégalais. Votre brillante élection à la magistrature suprême de votre pays est le témoignage de la maturité et du sens élevé de responsabilité du peuple sénégalais de porter sa confiance en la jeunesse’’, a-t-il écrit sur le réseau social X.
Cette élection c’est aussi ‘’l’illustration d’une jeunesse africaine décomplexée, ouverte sur le monde et capable de prendre son destin en main’’, estime Doumbouya en disant avoir ‘’hâte de collaborer’’ avec le président élu ‘’dans un esprit panafricain pour le plus grand bonheur de nos peuples’’.
Dans sa première prise de parole, lundi soir, le président élu a assuré que le Sénégal se tiendra toujours debout “aux côtés de nos sœurs et frères africains pour consolider le processus de construction de l’intégration continentale”.
Bassirou Diomaye Faye a aussi tenu à rassurer la communauté internationale sur la détermination du Sénégal à ”toujours rester un partenaire sûr”.
”Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux que le Sénégal tiendra toujours son rang, il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive”, a-t-il laisser entendre.
Les premières tendances de l’élection présidentielle de dimanche donnent une large avance au candidat Bassirou Diomaye Faye, en attendant la proclamation officielle des résultats, au plus tard à minuit le vendredi qui suit le scrutin, soit le 29 mars.
Les résultats définitifs sont proclamés par le Conseil constitutionnel à partir du 3 avril.
Au total 7 371 890 électeurs sénégalais étaient appelés aux urnes pour élire le successeur de Macky Sall.
Dix-neuf candidats dont une femme étaient en lice pour ce scrutin présidentiel dont le taux de participation dépasse les 50 pour cent, selon les autorités en charge de l’organisation de cette élection.
VOYAGE A NDIANDIAYE, TERRE DU PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE
Depuis avant-hier dimanche, cette petite commune de l’arrondissement de Fissel est devenue aussi la localité qui a vu naître le nouveau président de la République du Sénégal.
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 26/03/2024
Après l’apparition des fortes tendances qui plaçaient le candidat de la coalition « Diomaye Président » en tête du scrutin présidentiel de dimanche dernier, un mouvement de foule spontané a rallié avant-hier vers les coups de 20 heures le domicile familial du nouveau président élu de la République du Sénégal. Un village situé au village de Ndiandiaye, dans la commune de Ndiaganiao. L’oncle du nouveau Président, qui nous a reçus, a exprimé toute sa satisfaction et remercié tout le peuple sénégalais pour sa participation à cette belle victoire. Il pense que son neveu, né dans une lignée familiale où l’on est préparé pour exercer des charges de chefferie, n’aura pas la tâche difficile. Toutefois, il interpelle aussi les autorités compétentes à prendre des mesures pour accompagner la famille parentale du nouveau Président à s’adapter à son nouveau statut.
Ndiaganiao, cette partie du Jëgëm qui conserve fièrement ses traditions, n’est plus uniquement cette commune rurale du département de Mbour, accessible à partir de Sandiara par une route latéritique. Depuis avant-hier dimanche, cette petite commune de l’arrondissement de Fissel est devenue aussi la localité qui a vu naître le nouveau président de la République du Sénégal.
L’élection dimanche dernier de Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme cinquième président de la République a fait jubiler dans sa commune où nous nous sommes rendus de nouveau hier. Rencontré aux abords de l’hôtel de ville, ce quinquagénaire répondant au nom de Latyr Gning se dit tout heureux que la localité puisse désormais associer son nom à celui d’un président de la République. Souriant, il dit : « Ndiaganiao est certes un village mais il n’est pas comme les autres. Nous avons de tout temps eu des cadres dans tous les domaines mais là c’est le must. Bassirou va rendre notre commune inoubliable et c’est un acquis inestimable. Je le félicite et lui souhaite un éclatant succès dans l’accomplissement de ses fonctions ».
A quelques mètres de là, à la permanence du parti Pastef, M. Sarr, une jeune entrepreneuse, était de passage hier matin pour s’enquérir de l’évolution de la situation après le scrutin. Elle voulait savoir si la coalition Benno Bokk Yaakar avait accepté la défaite de son candidat. Bracelet lumineux du parti Pastef au poignet, notre interlocutrice déroule sans tarder ses attentes. « Je suis très contente de l’élection de Bassirou Diomaye Faye mais j’ai une seule prière à lui faire, c’est de faire en sorte que la question de l’emploi des jeunes qui a été un goulot d’étranglement pour le régime précédent soit prise à bras le corps très rapidement » se prononce t-elle.
A la gare routière, point névralgique du village, un septuagénaire du nom d’ Arona Niome a bien voulu se prêter lui aussi à nos questions. « Quand vous avez un fils du village qui entre dans l’histoire, cela grandit le village et la descendance » a-t-il soutenu. Pour lui, l’une des priorités du nouveau gouvernement devra être le redressement économique qui va aboutir à une autosuffisance alimentaire. « A l’image des autres parties du Sénégal, nous attendons beaucoup du nouveau gouvernement. La modernisation de l’agriculture pourra résoudre l’autosuffisance alimentaire et le problème de l’emploi mais aussi la sécurité. Nous voulons en plus d’un redressement économique, la refonte de nos instituions » confie le vieillard.
Après ces étapes, nous faisons cap sur le village de Ndiandiaye, distant à peine d’un kilomètre du quartier Both Escale, le quartier des affaires du chef-lieu de la commun
Les confidences inédites d’un oncle et parrain…
Niché dans un environnement luxuriant, au beau milieu de constructions de divers types, le domicile familial du nouveau Président se distingue tout de même des autres concessions avoisinantes par son style et ses couleurs. Lorsque nous franchissons le portail de la maisonnée, le soleil était au firmament et les activités presque au ralenti, Ramadan oblige. D’un pas alerte, nous pénétrons dans la demeure, distribuant à la volée les formules de salutations en vigueur dans ce milieu, en langue nationale Sérère même. Après une dame, nous tombons sur un homme qui avait pris place à côté d’une chaise pliante sur la véranda d’un bâtiment parmi les trois que compte la concession. Notre identité déclinée, le motif de notre visite dévoilé, nous sommes invités à prendre place, le temps d’en aviser un des responsables de la famille.
Soudain apparaît un homme, un septuagénaire lui aussi, l’air intello, le sourire aux lèvres, habillé en pantalon et chemise en cotonnade aux goûts de l’art local, nous le reconnaissons à première vue, c’est l’oncle paternel et parrain du nouveau Président. Nous le saluons en langue sérère également avant d’enchaîner en français. Nous lui disons l’avoir reconnu pour l’avoir rencontré la veille au lieu de vote du village, il acquiesce et nous énumère les règles de l’entrevue, pas de photos, pas d’images à prendre. Après quelques formalités supplémentaires, le voici qui nous installe à l’ombre d’un arbre dans la cour de la maison. Quand nous lui demandons comment les membres de la famille ont accueilli cette nouvelle de l’élection de leur fils comme la première institution du pays, notre interlocuteur nous répond que c’est sans surprise aucune que cette élection a été accueillie dans la maison, martelant que c’est la volonté divine qui s’est accomplie. Ce qui les a plutôt surpris, précise t-il, c’est le choix porté sur leur fils. Toutefois, il admet qu’il ne pouvait en être autrement du moment où le soutien de Ousmane Sonko apporté à un candidat faisait aussitôt de lui un favori.
Dimanche dernier, poursuit-il, la famille a été subitement prise d’assaut par une caravane spontanée de jeunes qui faisaient du bruit pour célébrer la victoire prédite de Bassirou Diomaye Diakhar Faye dès le premier tour à cette présidentielle tant attendue. Enseignant en sciences politiques à l’Université de Princeton, aux Etats Unis d’Amérique, M. Faye confesse que c’est ce mouvement festif qui les avisés des tendances à ce moment-là car ils avaient les esprits à autre chose, confie notre interlocuteur. Néanmoins, son expérience lui permettait d’entrevoir une telle hypothèse, ajoute-t-il.
Après cet entretien, nous avons eu l’autorisation d’aller saluer et échanger des civilités avec le père de Bassirou Diomaye Faye qui recevait encore quelques visiteurs dans le salon de son bâtiment. Le patriarche, quasi octogénaire, a salué notre démarche avant de nous faire quelques confidences sur son vécu professionnel, lui l’ancien cadre de la défunte société SODEVA, dans les années soixante-dix.
Au même moment, Khady Diouf, la mère du nouveau Président de tous les Sénégalais s’était retirée dans une des pièces du bâtiment où quelques proches étaient venues sans doute lui adresser leurs compliments depuis que cette bonne nouvelle est tombée. Parce qu’elle était sous le coup de l’émotion, nous n’avons pas été autorisés à lui adresser nos salutations.
Dans ce quartier, presque tout le monde est de la même famille, se connaît et se fréquente. Avec la nouvelle fonction de Président que leur fils devra exercer, il est fort souhaitable que la sécurité d’Etat apporte des restrictions sur la fréquentation dans la maison. Ceci est déjà un souci de son oncle et homonyme, Diomaye Faye, frère de son père. «Il faudra voir avec la sécurité pour répondre aux exigences de l’Etat tout en tenant compte de nos réalités culturelles. Du moment que Bassirou est élu, la maison devient une demeure du père du Président, donc c’est normal que la sécurité soit de mise mais cela ne devrait pas remettre en cause nos réalités culturelles car nous sommes en milieu sérère » a soutenu l’homonyme du 5ème Président.
Après l’élection de son fils à la magistrature suprême, Ndiaganiao a exprimé sa gratitude à Ousmane Sonko qui a porté son choix sur Diomaye… « La victoire de Diomaye ne nous surprend pas, ce qui nous a surpris c’est sa candidature. Celui que nous voulions qu’il soit candidat est Ousmane Sonko. Vraiment pour nous c’est lui qui devait être candidat, mais avec la réalité politique cette personne sachant qu’elle allait être recalée a eu l’intelligence de faire porter le projet à Bassirou. Nous étions tristes du fait qu’Ousmane n’ait pas pu être candidat mais nous savons que Bassirou aura les épaules larges pour mériter ce choix que son leader a porté sur lui mais aussi mériter la confiance des Sénégalais. Cette victoire personne ne peut la dédier à Ousmane Sonko car il en est l’artisan » a fait savoir le jeune frère de Samba Ndiagne Faye. Dans cette famille, Ousmane Sonko est considéré comme l’un des ainés grâce à sa proximité avec Diomaye, fait-il savoir
La victoire acquise, les populations du village de Ndiandiaye, dans la commune de Ndiaganiao, invitent le nouveau Président au travail, une manière d’écrire en lettres d’or le village dans les annales de l’histoire du Sénégal.
SONKO, LE PRÉSIDENT DU PRÉSIDENT
Considéré comme l'architecte de la victoire de Bassirou Diomaye Faye, le leader de Pastef exerce une forte influence sur le nouveau chef de l'État. Portrait d'une relation qui promet d'animer la vie politique sénégalaise
Bassirou Diomaye Diakhar Faye est élu 5e président du Sénégal par le peuple qui a voté dimanche dernier en sa faveur parmi les 19 candidats qui étaient en lice. Mais il doit son ascension à l’artisan du « projet » de Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, le «chef d’Etat» de Diomaye, selon les Sénégalais.
«Prési», «Prési», «Prési»! C’est ainsi que des jeunes le hèlent. Ces interpellations, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne sont pas destinées au tout nouveau président élu, il y a à peine deux jours, mais plutôt à l’opposant Ousmane Sonko. Ces jeunes ont pris d’assaut son domicile des heures durant guettant sa sortie. Enfin, il sort pour s’engouffrer dans son véhicule sous escorte de ses gardes du corps pour aller assister à la première sortie de son poulain Bassirou Diomaye après sa victoire éclatante dimanche dernier au premier tour de l’élection présidentielle.
Le nouveau chef de l’Etat a fait face à la presse pour décliner ses quatre chantiers prioritaires et aussi rassurer la communauté sous-régionale et internationale quant à sa volonté de respecter tous les engagements souscrits par notre pays. Un discours de remerciements aussi à l’endroit du peuple sénégalais, des candidats à l’élection, de son prédécesseur Macky Sall pour avoir organisé une élection «transparente», et surtout, surtout à l’endroit de Ousmane Sonko, son mentor. En effet si c’est Bassirou Diomaye que les Sénégalais ont choisi pour lui confier les destinées du pays c’est le coaching et la supervision d’Ousmane Sonko qui, à travers ses astuces, son ruse et ses stratèges, ont mis «Ko» tous ses adversaires. Les Sénégalais sont unanimes pour dire que le leader de Pastef est l’architecte, l’artiste, le concepteur, le créateur et le fondateur du projet «Pastef les patriotes». Un parti dissous en juin dernier. «Certes c’est Bassirou qui est élu, mais d’abord, c’est la victoire d’un homme, de l’architecte, du fondateur et non moins créateur de ce parti Pastef. Il n’a pas pu participer à ce rendez-vous électoral avec le peuple pour une affaire de viol montée de toutes pièces. Il n’a pas pu parce que le parti a été dissous en juin dernier pour divers crimes et délits dont ses dirigeants ont été accusés. Un parti antisystème qui a toujours prôné un discours de rupture sur la politique internationale, les politiques monétaire, économique, sanitaire, éducative, agricole, et le changement d’hommes», estime Gérard Gomis qui prédit la nomination de Sonko au poste de Premier ministre dans le premier gouvernement qui sera mis en place dans les jours à venir. « A défaut de la création d’un nouveau poste de vice-président, il sera à coup sûr le Premier ministre à côté de Diomaye. Il est le père de la révolution patriotique», soutient notre interlocuteur ajoutant que ces « nouveaux élus », Sonko et Diomaye, appartiennent à une génération très jeune. Deux jeunes qui n’ont jamais été dans les affaires et secrets d’Etat.
Sur un ton mi-sérieux mi-taquin, Gérard Gomis soutient que «Diomaye est un président qui a un président. Ce n’est pas une insulte. Mais c’est la triste réalité».
« Sonko est l’artisan de cette victoire » selon une militante
Lui emboitant le pas, Sylvie estime que «Diomaye Faye doit son ascension à Ousmane Sonko qui l’avait désigné en juin dernier en tant que remplaçant après qu’il a été enlevé des listes électorales. «Je l’ai choisi par réflexion objective et choix stratégique. C’est mon petit frère», expliquait le leader de Pastef tout en louant surtout la reconnaissance de Bassirou Diomaye Faye. Lequel, dans son adresse aux Sénégalais hier, dans un hôtel de la place, a décerné une «mention spéciale à Ousmane Sonko pour son désintéressement, sa détermination, sa vision, sa lucidité, son courage… qui ont fait que le projet a pu avoir un candidat». Pour cela dit Sylvie, «c’est lui l’artisan derrière cette victoire. C’est lui qui a incarné ce projet, ce parti. Il a bien travaillé en tant que leader». Mais pour notre interlocutrice, ce qui s’est réellement passé avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, c’est l’expression d’une volonté populaire qui cherche le changement, la rupture, le bien-être, le bon vivre ensemble...
Les Sénégalais réclamaient le changement, la fin d’un système, l’émergence de nouvelles valeurs, d’éthique.... voilà, nous y sommes. Bassirou s’apprête à devenir chef d’Etat. » Elle continue en promettant qu’ « on va changer de système. Mais le grand challenge pour ce jeune président, c’est comment mettre en œuvre cette rupture promise aux populations. Nous allons soutenir Diomaye parce que nous voulons le changement. Nous voulons une bonne gouvernance.
A l’issue d’un mandat, si on ne voit pas de résultats, on met un autre. Sonko, c’est l’architecte de ce projet. Nous ne faisons pas de la politique politicienne mais nous sommes pour la bonne gouvernance. Sonko et Diomaye, c’est comme La Mecque et Médine. Nous sommes là pour Diomaye et pour le Sénégal grâce à Ousmane Sonko», insiste Sylvie. Elle estime que les Sénégalais ont pris une belle revanche contre un système et rappelle que nos compatriotes ont souffert pendant ces trois dernières années depuis les évènements de mars 2021 où beaucoup ont payé le prix y compris Diomaye Faye qui n’a pas échappé à la prison, lui et son mentor, Ousmane Sonko. Un mentor qui est, pour elle, «le grand vainqueur de cette élection» pour avoir porté le « projet ».
LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE FELICITE BASSIROU DIOMAYE FAYE
Le président de l’Assemblée nationale a adressé ses félicitations au président de la République nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, lui souhaitant ‘’plein succès dans ses nouvelles fonctions’’.
Dakar, 26 mars (APS) – Le président de l’Assemblée nationale a adressé ses félicitations au président de la République nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, lui souhaitant ‘’plein succès dans ses nouvelles fonctions’’.
‘’La tendance des résultats du premier tour de l’élection présidentielle indique une nette majorité pour le candidat Bassirou Diomaye Faye. Je voudrais lui adresser mes chaleureuses félicitations pour le choix porté sur lui par le peuple sénégalais et lui souhaiter plein succès dans ses nouvelles fonctions’’, a déclaré Amadou Mame Diop.
Dans son message transmis à l’APS, le président de l’Assemblée nationale a également adressé ses ‘’encouragements’’ au candidat de la mouvance présidentielle, Amadou Ba.
Selon Amadou Mame Diop, ‘’l’issue de cette élection présidentielle est surtout la consécration de la maturité du peuple sénégalais qui a exprimé son choix, dans le calme et la sérénité ; conformément à la longue tradition de vote dans la paix qui caractérise notre cher pays’’.
ALIOU CISSE VEUT APPORTER DES CHANGEMENTS POUR DONNER DU TEMPS DE JEU A CHAQUE JOUEUR
Le Sélectionneur de l’équipe nationale, Aliou Cissé, dit vouloir apporter des changements dans son onze de départ pour le match amical face au Bénin prévu, mardi, au stade La Licorne d’Amiens afin de donner du temps de jeu à chaque joueur.
Amiens (France), 26 mars (APS) – Le Sélectionneur de l’équipe nationale, Aliou Cissé, dit vouloir apporter des changements dans son onze de départ pour le match amical face au Bénin prévu, mardi, au stade La Licorne d’Amiens afin de donner du temps de jeu à chaque joueur.
”L’objectif sur ces deux matchs, c’était de donner du temps de jeu à un groupe, faire tourner l’effectif pour le deuxième match. Nous allons nous inscrire sur cette ligne directrice pour donner aux autres du temps de jeu. L’équipe sera fortement modifiée par rapport au premier match amical face au Gabon. On ne peut pas convoquer tous ces joueurs et ne pas leur donner du temps de jeu. On fera tout ce qui est possible”, a expliqué Cissé à l’APS.
Après une large victoire sur le score de trois buts à zéro (3-0) face au Gabon en amical, le Sénégal va effectuer une deuxième sortie, ce mardi, face au Bénin qui a fait match nul (2-2) contre la Côte d’Ivoire, championne d’Afrique en titre.
”Ce sont des matchs amicaux. Je n’ai pas regardé Bénin-Côte d’Ivoire. Une chose est sûre, le Bénin faisait partie de nos adversaires lors des éliminatoires de la CAN (…). Nous voulons une bonne opposition. Ce sera un match physique. C’est ce qu’on est venu chercher avant nos deux matchs prévus au mois de juin”, a dit le Sélectionneur.
Les Lions du Sénégal qui vont jouer ce mardi sans Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, Pape Gueye et Ismaila Sarr blessés, avaient fait match nul (1-1) face aux Guépards lors des qualifications pour la CAN 2023.
LES GUEPARDS AU MENU DES LIONS
Après avoir battu le Gabon (3-0), le Sénégal redescend ce mardi 26 mars, sur la pelouse du stade de La Licorne d’Amiens où il affrontera les Guépards du Bénin.
Après avoir battu le Gabon (3-0), le Sénégal redescend ce mardi 26 mars, sur la pelouse du stade de La Licorne d’Amiens où il affrontera les Guépards du Bénin. Cette seconde confrontation aura encore des allures de répétition générale, de donner du temps de jeu à tout le groupe en prévision des troisième et quatrième journées des qualifications à la Coupe du monde 2026 contre la RD Congo les 3 juin à Dakar et la Mauritanie le 10 juin prochain, à Nouatchott.
Quatre jours après sa large victoire sur le Gabon (3-0), l’équipe Sénégal retrouve le stade de la Licorne d’Amiens où il affronte ce mardi (19H30) celle du Bénin dans le cadre de la trêve internationale du mois de mars. Cette rencontre face aux Guépards sera un test important sur le chemin des rencontres décisives qui attendent les Lions et comptant pour la troisième et quatrième journée des qualifications à la Coupe du monde 2026. Ce sera contre la RD Congo à Dakar et la Mauritanie, à Nouatchott, prévues respectivement les 3 et 10 juin prochains. Cette seconde sortie devra encore permettre à Aliou Cissé de répéter ses gammes sur le plan technicotactique, de donner du temps de jeu à tout le groupe et surtout de lancer dans le bain certains de ses nouveaux joueurs convoqués. Dans cette perspective, les Guépards restent un adversaire idéal, capable, comme le souhaite le sélectionneur, d’apporter cette opposition de taille aux Lions. L’objectif immédiat est aussi de remobiliser ses joueurs et de leur permettre de repartir du bon pied après l’échec et l’élimination en huitièmes de finale de la dernière CAN.
Malgré sa mauvaise série de 13 matchs sans victoire, comprenant 6 défaites et 7 matchs nuls, les Guépards vont aborder cette rencontre sur de bonnes bases.
Ce, après avoir réussi à tenir en échec (2-2) samedi dernier en amical, la Côte d’Ivoire championne d’Afrique. Pour ce match, le sélectionneur Aliou Cissé est contraint de se passer de ses joueurs cadres. Les informations en provenance du staff médical de l’équipe du Sénégal, indiquent que Pape Gueye qui a senti une gêne au niveau du mollet gauche ainsi qu’Ismaïla Sarr, sorti en seconde mi-temps face au Gabon suite à une lésion musculaire au niveau de son ischio-jambier gauche ne seront pas de la partie. A ces deux Marseillais, il faut y ajouter les absences déjà enregistrées du Havrais Arouna Sanganté, nouvellement appelé et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (Troyes).