Baadoolo - Libération, l’aberration
Dialogue baakhna dé. Le pays en a besoin. La paix à tout prix. Surtout quand on est en mauvaise posture ! Fatté khadioufi nak. Il y a quelques mois, c’était un autre ton. Loin de niaan ndiekk ! Walla naa bokk rek. Voilà pourquoi boo diekkoo deel baalé. Bon, libérons rek en espérant qu’il n’y aura pas d’autres casseurs d’universités, braqueurs de banques, pyromanes de stations... Sinon la libération rimerait avec l’aberration.
Après son audition Ngagne Demba Touré sous mandat de dépôt
Arrêté ce mercredi à son domicile, par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic), Ngagne Demba Touré qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt international a finalement été placé sous mandat de dépôt, ce jeudi, à la suite de son audition. Une nouvelle confirmée par un des avocats du greffier, Me Khoureyssi Bâ. Très remonté, ce dernier n’a pas manqué de contester la compétence du juge pour auditionner son client. «Vous savez, le juge n’est pas compétent puisque les greffiers bénéficient d’un privilège de juridiction, le Procureur ne peut pas officier mais le Procureur général», a dit Me Ba à PressAfrik. Il ajoute : «(...) On est dans le cas typique d’un mandat d’arrêt international. Il a vocation à être exécuté à Bamako où il était et non à Grand Yoff au retour de la personne». L’audition de Me Ngagne Demba Touré s’est déroulée dans une ambiance électrique au deuxième cabinet où se sont rassemblés ses collègues greffiers, ce jeudi matin, pour lui apporter leur soutien.
Le président des greffiers sur l’arrestation de Ngagne Demba «Le juge Mamadou Seck a fait preuve de lâcheté»
L’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de Ngagne Demba Touré a mis les greffiers dans tous leurs états, ce jeudi. Face à la presse, ils ont dénoncé le juge du deuxième cabinet du tribunal de Dakar, Mamadou Seck. «Ce qui s’est passé aujourd’hui est une grosse déception. D’abord, Ngagne Demba, de par son statut de greffier, a une garantie de représentation en justice. Ceci dit, rien ne peut expliquer son placement sous mandat de dépôt. Le juge a utilisé des termes de lâcheté dans son mandat d’arrêt international. On l’a vu dans ses actes et ses paroles», a regretté le président de l’Amicale des greffiers du Sénégal, Me Ibrahima Sarr. «S’il dit que Ngagne Demba a fui lâchement pour s’exiler ailleurs, nous disons plutôt que la lâcheté a été de son côté. Et cette lâcheté s’est encore vue quand il a voulu priver Ngagne Demba de tous ses privilèges de juridiction. Nous le dénonçons et avec cet acte, le juge vient de signer l’arrêt de division de la famille judiciaire. Par conséquent, les greffiers prendront toutes leurs responsabilités».
Mobilisation de la plateforme Aar sunu élection - Le 27 février journée ville morte
La plateforme «Aar sunu élection» veut maintenir la pression de la rue. Pour exiger le respect du calendrier républicain, les acteurs de la société civile ont décrété ville morte la journée du 27 février. «Il est prévu une série d’activités dont un rassemblement ce vendredi. Les alliés qui sont dans le secteur professionnel préparent la journée ville morte prévue le 27 février», informe Elimane Kane du collectif «Aar sunu élection». La société civile ne cache pas sa déception car elle s’attendait à ce que le président prenne un décret juste après la décision du Conseil constitutionnel afin de fixer une date pour la présidentielle. «Nous observons qu’il est dans le dilatoire qui peut nous mener vers le mur», s’indigne-t-elle.
Après avoir absorbé une potion magique 8 personnes accusées de sorcellerie sont mortes
Une affaire d’anthropophagie secoue la Guinée-Bissau. Huit personnes sont mortes après avoir été soumises de force à absorber publiquement une potion magique révélatrice, selon des sources proches de la communauté Feloupe, des sorciers et mangeurs d’âmes. Le drame est survenu ce 21 février 2024, dans la ville de Sao Domingos, région de Cacheu, frontalière du Sénégal. Il s’agissait au total de 29 personnes, parmi lesquelles il y avait des femmes toutes accusées d’être des sorciers et mangeurs d’âmes sans aucune preuve tangible, rapporte la presse locale. Elles ont été conduites, armes blanches à la main, sous l’arbre à palabre du village de Kuladjé où elles ont été soumises à des pratiques primitives de leurs aïeux, consistant à faire absorber une potion préparée par un charlatan du village. Cette potion magique n’était autre qu’un test pour déceler les sorciers et mangeurs d’âmes avérés qui confessaient le plus souvent leurs forfaitures avant de trépasser. Toutefois, il faut signaler que parmi les suspects, 21 ont été évacués à l’hôpital de Sao Domingos, sans conscience, rapporte les mêmes sources.
La journaliste Absa Hann porte plainte contre la police nationale
Arrêtée et brutalisée le 9 février dernier, alors qu’elle couvrait les manifestations provoquées par le report de la Présidentielle, Absa Hann a décidé de saisir la justice. La reporter de Seneweb souhaite que lumière soit faite et que l’auteur de son agression soit formellement identifié et condamné. «Aujourd’hui plus que jamais, je suis déterminée à aller au bout de mon combat contre cette agression injuste et injustifiée contre ma personne. Je vous annonce donc que j’ai commis le cabinet de Me Mouhamadou Bamba Cissé pour une action en justice contre la Direction générale de la Police nationale, les policiers auteurs de mon agression et X, pour que toute la lumière soit faite dans cet acte de barbarie d’une autre époque», a-t-elle annoncé.
KEEMTAAN GI- GRAND DEMOCRATE ET JOURNALISTES POLIS
Jamais sans doute dans l’histoire de ce charmant pays un président n’avait autant joué sur nos consciences, nos nerfs et notre patience que celui qui dit faussement qu’il va quitter le pouvoir ce 2 avril. Plutôt qu’un président d’une démocratie, celui que l’on avait élu en 2012 et réélu sept ans plus tard, s’est comporté en monarque achevé 12 ans durant. Et surtout, défense de rire quand il se vante devant des confrères de ses qualités de démocrate. Ces très polis confrères n’ont pas eu l’insolence de lui rappeler que c’est lui qui avait juré de réduire son Opposition à sa plus simple expression. A cette fin, il n’a pas lésiné sur les moyens : trois leaders de cette opposition — comme par hasard ceux qui étaient les mieux placés pour constituer des obstacles à sa réélection ou au triomphe de son dauphin— jetés au gnouf sous des accusations loufoques, le principal parti de cette opposition dissous, ses militants pourchassés, emprisonnés voire canardés comme des lapins. Des dizaines de morts —dont les quatre derniers il y a deux semaines—et un millier de prisonniers plus tard, notre grand démocrate vient plastronner sur ses qualités de champion des libertés et il ne se trouve aucun journaliste parmi ses intervieweurs pour le contrarier ? Ah, ils sont vraiment trop bien éduqués ces confrères ! Notre grand démocrate emprisonneur nous apprend également qu’il a beaucoup souffert des rappels à l’ordre de la communauté internationale, lui qui se poussait du col à chaque fois que cette même communauté internationale lui faisait des éloges. Surtout, il a souffert du tir groupé des médias internationaux — tiens, elle n’est plus là Anne Meaux et son agence Image 7 avec ses contrats en or ? — sur sa gouvernance, feignant d’ignorer que son image a été écornée depuis fort longtemps avec des libertés piétinées, des tentatives de vouloir bâillonner son peuple, l’asphalte jonchée de dizaines de morts, avec aussi des prisons encombrées de détenus politiques dont l’élargissement par charrettes donne une idée de l’excellent boulot effectué par le duo Antoine Félix Diom-Ismaïla Madior Fall. Pour le reste, il nous faudra ronger notre frein et attendre pour connaître la date d’une élection que décideront des dialogueurs parmi lesquels d’aucuns seront aux ordres du Chef. Bref personne ne sait le menu qu’il nous concocte. Hier, le peuple qui l’écoutait n’espérait qu’une seule chose, qu’il nous libère et fixe une date pour qu’il élise son successeur et tourne cette très sanglante et liberticide parenthèse ouverte depuis 2021. Ce pour ouvrir une nouvelle ère et gommer les blessures dont il est à l’origine. Quand un président attend son départ pour dire qu’il voudrait réconcilier son peuple, cela veut dire qu’il a à tout le moins échoué vu qu’il avait trouvé ce peuple en harmonie lorsque ce dernier lui confiait au pouvoir il y a 12 ans. Par conséquent, qu’il parte, nous rende notre pays car les Sénégalais sauront bien trouver les moyens de se rabibocher ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALL DEFEND AMADOU BA FACE AUX ALLEGATIONS DE CORRUPTION
En réponse à une question, le Président Macky Sall a pris la parole pour défendre son Premier ministre, Amadou Ba, accusé de corruption. Sall a rappelé l’importance de la présomption d’innocence, soulignant que les accusations ne constituaient pas une preuve de culpabilité. Cette déclaration intervient alors qu’une proposition de loi controversée visant à reporter les élections avait suscité des débats houleux à l’Assemblée nationale. Macky Sall a expliqué sa décision d’abroger le décret fixant la date des élections pour éviter toute perturbation du processus électoral. Il a insisté sur la nécessité de séparer les considérations politiques des questions institutionnelles dans ce contexte.
MACKY SALL DENONCE LES CRITIQUES INTERNATIONALES ET APPELLE A LA STABILITE
Le président Macky Sall a également exprimé sa peine face aux critiques de la communauté internationales qui se sont abattues sur lui après l’annonce du report de la présidentielle. Il a souligné le besoin pour les partenaires du Sénégal de comprendre les réalités locales avant de porter des jugements sévères. Le président a défendu les décisions de son gouvernement, affirmant qu’elles étaient conformes à l’État de droit et aux institutions du pays. « J’ai accueilli avec de la peine les salves de critiques de la communauté internationale. Je ne peux pas comprendre que des partenaires qui sont avec le Sénégal puissent avoir cette attitude. Ils doivent venir à la source au lieu de se suffire des commentaires qui condamnent de façon péremptoire, de façon très violente le président de la République » a-t-il indiqué.
GRATITUDE ENVERS LE PEUPLE SENEGALAIS
Macky Sall a également rappelé son engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité politique dans notre pays. Il a rappelé sa renonciation à un troisième mandat présidentiel et son respect des règles constitutionnelles. Malgré les tensions actuelles, le président a appelé à la raison et à la modération, soulignant l’importance de la paix et de la stabilité pour l’avenir du pays. Enfin, le président Sall a exprimé sa gratitude envers le peuple sénégalais et les partenaires internationaux pour leur soutien au développement du pays. Il a appelé à une poursuite du partenariat pour assurer une transition démocratique pacifique et stable.
MACKY SALL «JE NE SUIS PAS CONTRE LA LIBERATION DE SONKO »
Macky Sall ne s’est pas directement prononcé sur une sortie de prison du président de Pastef Ousmane Sonko et du candidat Bassirou Diomaye Faye. Mais il n’écarte pas une telle perspective qui doit se placer dans un contexte global d’une amnistie dont il a donné les orientations à son gouvernement, notamment son ministre de la Justice. Parlant de la libération du leader de Pastef et de Bassirou Diomaye Faye, il a tout simplement donné des gages. « Le candidat peut bénéficier de liberté provisoire pour participer au dialogue. Il est de ma responsabilité de penser au pays. Je ne suis pas contre la libération de Sonko » a répondu le président Macky. « Il est temps qu’on tourne la page dans une volonté globale de pardon, de réconciliation. Je peux citer l’affaire du Président Mamadou Dia, le MFDC, l’’affaire Me Seye de 1993. Ces affaires politiques ont abouti à des amnisties. Ce qu’on doit préserver c’est l’unité nationale surtout que dans notre pays, nous n’avons pas seulement l’agriculture, l’élevage et la pêche. Nous serons un pays producteur de pétrole et de gaz. Tant mieux si l’amnistie doit permettre une réconciliation nationale. Nous devons dépasser cette situation parce que la paix doit être de mise » a poursuivi le président Macky Sall.
BABA TANDIAN SEDUIT PAR LA SORTIE DU PRESIDENT MACKY SALL.
Parmi les personnes convaincues par la sortie du président Macky Sall, le célèbre imprimeur Baba Tandian. L’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket a immédiatement réagi via un post pour apprécier positivement la sortie du président de la République. « Très belle sortie du président Macky Sall qui a surpris son monde. Un ouf de soulagement, une sortie apaisante et agréable à suivre qui remet la démocratie sénégalaise sur les rails à nouveau avant le 02 avril, une lueur d’espoir aussi pour les détenus célèbres. Assurément un grand bénéfice pour le pays et pour l’économie du pays. Une sortie qui sera sans doute appréciée par la classe politique et économique » a écrit Baba Tandian.
INCARCERATION DE ME NGAGNE DEMBA TOURE :LES TRAVAILLEURS DE LA JUSTICE ET LES GREFFIERS EN COLERE
L’incarcération hier de Me Ngagne Demba Touré est restée en travers de la gorge des greffiers et des travailleurs de la justice. A un travers un communiqué commun, l’Amicale des greffiers du Sénégal (AGS) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) se sont indignés du placement sous mandat de dépôt de leur collègue Me ElHadji Ngagne Demba Touré parle juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors classe de Dakar. « Cette mesure téméraire et inopportune, prise au mépris des garanties de représentation en justice offertes par Maître Touré, contraste avec les instructions du président de la République adressées au Garde des Sceaux, ministre de la Justice afin d’œuvrer à l’apaisement du climat social. Pis, la teneur du mandat d’arrêt décerné à l’encontre du greffier témoigne d’une partialité et d’une subjectivité suspectes » dénoncent les deux organisations. Elles appellent ainsi tous les greffiers et travailleurs de la justice à rester mobilisés jusqu’à la libération de Me ElHadji Ngagne Demba Touré.
VISITE DU SAEMSS AU CEM THIAROYE SUR MER
En tournée dans l’académie de Pikine-Guédiawaye, une délégation du SAEMSS conduite par son secrétaire général, El Hadj Malick Youm, s’est rendue hier au CEM de Thiaroye sur Mer. La rencontre avec le personnel enseignant a permis d’échanger sur plusieurs problématiques. Revenant sur le sujet qui fait l’actualité, à savoir le combat pour le respect de la Constitution parle chef de l’État, le SAEMSS s’est de nouveau prononcé pour l’organisation de l’élection présidentielle avant le 2 avril prochain et n’entend pas varier sur sa position. D’autres sujets comme la carrière des enseignants, les lenteurs administratives, les abris provisoires, les logements, la mutuelle ont été également abordés. D’après le SG, tous ces points figurent en bonne place dans l’agenda du SAEMS. Mais le plus préoccupant pour lui reste celui des décisionnaires. M. Youm ainsi que le personnel du CEM ont tenu à l’unanimité à remercier leur camarade M. Katim Touré, chargé de la presse et de la communication dans le bureau national, pour son engagement et la parfaite maîtrise de sa fonction. La délégation syndicale s’est également réjouie de l’accueil chaleureux que le principal du CEM, en l’occurrence M. Thiandoum, lui a réservée ainsi que la qualité des différentes interventions
DEUIL ET SUSPENSION DES COURS SUITE AU DÉCÈS DE L’ÉTUDIANT CLÉDOR PROSPER SENGHOR
Le conseil pédagogique de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) a déclaré un deuil à partir de ce jeudi 22 février 2024, ainsi qu’une suspension des enseignements pendant une semaine.
Le conseil pédagogique de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) a déclaré un deuil à partir de ce jeudi 22 février 2024, ainsi qu’une suspension des enseignements pendant une semaine, suite au décès de l’étudiant blessé lors des affrontements entre ses camarades et les forces de l’ordre survenus mercredi.
Cette annonce a été faite dans un communiqué par les responsables de l’UGB. Le conseil pédagogique de l’université Gaston-Berger appelle à la retenue de la part des étudiants, des enseignants et des forces de l’ordre.
Il recommande au recteur de l’UGB et au directeur du centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis d’apporter leur assistance à la famille de l’étudiant décédé pour les démarches nécessaires afin de récupérer sa dépouille et d’organiser ses funérailles.
Il est à noter que Clédor Prosper Senghor, originaire de Cabrousse, dans la région de Ziguinchor, est le deuxième étudiant de l’UGB à succomber à ses blessures à la suite des affrontements entre ses camarades et les forces de l’ordre.
LES CONCERTATIONS NATIONALES SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL DÉBUTERONT LUNDI
Ces concertations, appelées par le chef de l’État, s’étendront sur une période de deux jours. Selon les déclarations du président Sall, c’est à l’issue de ces concertations que sera pris un décret convoquant le corps électoral.
Le Président Macky Sall a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 22 février 2024, au Palais de la République, le début des concertations nationales sur le processus électoral, prévues pour débuter ce lundi 26 février 2024.
Ces concertations, appelées par le chef de l’État, s’étendront sur une période de deux jours.
Selon les déclarations du Président Sall, c’est à l’issue de ces concertations que sera pris un décret convoquant le corps électoral.
Il a également précisé que le 2 avril 2024 marquera la fin de son second mandat à la tête du Sénégal, affirmant : « Le 2 avril 2024, ma mission se termine à la tête du Sénégal ».
Dans une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais, le Président Sall a réaffirmé son intention de quitter ses fonctions à la fin de son mandat, déclarant : « Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République ».
Le Président a souligné l’importance du dialogue qu’il a appelé de ses vœux, affirmant que celui-ci devra permettre de déterminer la suite des événements, dans le respect de l’intérêt supérieur de la nation. Il a exprimé sa volonté d’écouter les conclusions du dialogue et a appelé les acteurs à se rassembler pour examiner les options possibles.
Le Président Sall a noté que le Conseil constitutionnel pourrait être amené à clarifier la question de sa succession, soulignant que la Constitution devrait normalement régler cette question. Le Chef de l’Etat a affirmé que tous devraient se conformer à la décision du Conseil constitutionnel.
AMADOU BA ANNONCE 11 RECOMMANDATIONS POUR UN MEILLEUR FONCTIONNEMENT DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
”Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités”
Diamniadio, 22 fev (APS) – Infrastructures, apurement des dettes fiscales et sociales, réajustement du calendrier universitaire, recrutement, etc. le Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, a annoncé, jeudi à Diamniadio, dans le département de Rufisque, onze recommandations à mettre en œuvre pour un meilleur fonctionnement du secteur de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Le chef du gouvernement a fait cette annonce à l’occasion d’une concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur, en présence de plusieurs ministres et des partenaires de l’Etat.
”Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités”, a déclaré Amadou Ba.
Il a invité le ministre Moussa Baldé à prendre, en relation avec le ministre chargé des Finances, ”les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ».
Selon lui, le ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Electricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs.
Il procédera également à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation, a fait savoir le Premier ministre.
Amadou Ba a aussi assuré que le ministre de l’Enseignement supérieur ”prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire”.
Le Premier ministre a en outre indiqué que le ministre de l’Enseignement supérieur ”soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université”.
Il soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement, a dit le chef du gouvernement.
Selon lui, le ministre de tutelle, Moussa Baldé, ”procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT” et veillera à la mise en service diligente du Super Calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs.
Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux.
En plus, Moussa Baldé soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;
Le Premier ministre a assuré que le ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’enseignement supérieur (EPES).
MACKY SALL CRÉE UN PROBLÈME DANS LE PROBLÈME SELON THIERNO BOCOUM
Pour l’ancien parlementaire et leader du mouvement politique AGIR, le président Macky Sall crée un problème dans le problème jusqu’à ce que la solution soit lui-même.
Pour l’ancien parlementaire et leader du mouvement politique AGIR, le président Macky Sall crée un problème dans le problème jusqu’à ce que la solution soit lui-même.
« Il va rester pour nous prémunir d’une vacance du pouvoir alors qu’il pouvait désigner la date du scrutin depuis longtemps, selon les délais impartis à l’article 31 de la constitution. L’autorité compétente c’est bien lui, ce n’est pas un collège de partis politiques et de candidats. Nous sortons des délais impartis et de la décision du Conseil constitutionnel », a notamment écrit Thierno Bocoum sur sa page Facebook.