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8 juin 2025
par Thierno Alassane Sall
HAUTE TRAHISON CONTRE LA RÉPUBLIQUE ET LA NATION
Macky Sall ne peut pas prétendre légitimement et légalement à la présidence de la République, après le 2 avril 2024. Il crée une crise institutionnelle pour garder le pouvoir. Aucun dialogue n'est possible
C'est avec une profonde inquiétude que je m'adresse à vous aujourd'hui, car notre République fait face à une menace sans précédent. La trahison envers la République et la nation est manifeste, et c'est avec une lourde responsabilité que je me tiens à vos côtés pour faire face à cette situation sans précédent.
Le président Macky Sall a pris la décision de violer de manière flagrante notre Charte fondamentale, un acte qui ne peut être ignoré. En entrant en politique, j'ai fait le serment de défendre la République et les intérêts du peuple sénégalais.
Aujourd'hui, face à une menace aussi grave, il est de notre devoir de prendre position et de protéger les valeurs qui nous sont chères. Je lance un appel à tous les patriotes et à tous les Républicains, transcendant les clivages politiques et idéologiques : faisons face aux scélérats. Macky Sall sait que son candidat Amadou Ba ne peut remporter l'élection présidentielle. Il a peur des conséquences de ses agissements pendant toutes ses années à la tête de notre pays.
En ces moments cruciaux, il est primordial de mettre de côté nos différences pour défendre l'intégrité de notre Constitution, qui ne doit jamais être traitée comme un paillasson. Il est impératif de faire entendre notre voix collective contre cette atteinte à nos principes démocratiques.
Macky Sall ne peut pas prétendre légitimement et légalement à la présidence de la République, après le 2 avril 2024. Il crée une crise institutionnelle pour garder le pouvoir.
Aucun dialogue n'est possible. Puisque Macky Sall est tenté par la haute trahison, la mobilisation citoyenne s'impose. Pour la République, au nom de la nation.
AMINATA TOURÉ CRIE AU SABOTAGE
L'ancienne Première ministre juge insuffisant l'argument avancé par Macky Sall pour justifier le report de la présidentielle, à savoir éviter une nouvelle crise dans le pays. Il s'agit selon elle, "d'un aveu d'échec" de la part du chef de l'État
L'annonce ce samedi 3 février par le président Macky Sall du report de l'élection présidentielle prévue le 24 février 2024 en raison d'un conflit entre l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel a suscité la colère et l'incompréhension de l'ancienne Première ministre Aminata Touré. Interrogée à ce sujet sur TFM, elle n'a pas caché son indignation : "Nous sommes tous scandalisés, mais en plus, c'est une grande régression pour l'image de la démocratie au Sénégal", a-t-elle déclaré.
Et de souligner: "Une élection présidentielle n'a jamais été reportée au Sénégal". Pour elle, il s'agit du "bulletin de sortie" du président sortant, alors que "les Sénégalais s'apprêtaient à écouter les candidats" et que "le processus normal se déroulait", comme en atteste l'enregistrement de leurs messages de campagne à la RTS.
Madame Touré a par ailleurs estimé qu'une commission d'enquête sur les irrégularités dénoncées "aurait pu tout à fait continuer à travailler pendant que le processus électoral se poursuivait". Elle juge insuffisant l'argument avancé par Macky Sall pour justifier ce report, à savoir éviter une nouvelle crise dans le pays. Selon elle, "c'est un aveu d'échec".
L'ancienne Première ministre pointe également du doigt la responsabilité de l'administration présidentielle dans les problèmes organisationnels soulevés. "Qui a organisé tout ça ? Qui a mis à disposition le fichier ? Ce sont ses services, il est le président de la République, c'est l'intérieur qui porte la responsabilité de tout cela", a-t-elle souligné. Et de conclure que pour elle, "c'est le dénouement d'une longue affaire qui a commencé et qui ressemble à du sabotage", installant le pays "dans une phase très dangereuse".
VIDEO
REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE
Face au conflit opposant l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, Macky Sall abroge in extremis le décret de convocation des électeurs et annonce l'ouverture d'un dialogue national
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 03/02/2024
Alors que le pays est secoué depuis plusieurs jours par des tensions institutionnelles autour de l'organisation de l'élection présidentielle du 25 février prochain, le président Macky Sall a pris une décision radicale ce samedi 3 février pour tenter d'apaiser la situation.
Dans une adresse à la nation, le chef de l'Etat a annoncé avoir signé le décret abrogeant celui du 20 novembre 2023 portant convocation des électeurs. Cette mesure exceptionnelle intervient alors que l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel s'opposent sur la régularité du processus électoral.
Le parlement a en effet décidé de créer une commission d'enquête parlementaire sur le travail du Conseil constitutionnel, accusé d'irrégularités dans la validation des candidatures. Le Conseil a lui rejeté ces allégations tout en souhaitant faire la lumière sur les faits dans le respect des procédures légales.
Pour Macky Sall, ces dissensions entre institutions créent "des conditions troubles" susceptibles de "nuire à la crédibilité du scrutin". En abrogeant le décret convoquant les électeurs à quelques jours du vote, il entend laisser le temps au dialogue de s'installer.
Le président a en effet promis l'ouverture d'un "dialogue national" afin de réunir "les conditions d'une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé". Cette concertation devra réunir l'ensemble des acteurs politiques et institutionnels pour sortir de la crise et trouver un consensus sur l'organisation du scrutin.
Reste à voir si cette médiation prônée par Macky Sall aboutira à désamorcer les tensions. Car pour l'heure, l'abrogation du décret électoral jette le doute sur le calendrier et les modalités de l'élection présidentielle dans ce pays réputé pour sa stabilité démocratique.
Ci-dessous, l'intégralité du message du président Macky Sall :
"Mes chers compatriotes,
Alors que s’annonce l’élection présidentielle du 25 février 2024, notre pays est confronté, depuis quelques jours, à un différend entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, en conflit ouvert sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges.
Ainsi, l’Assemblée, se fondant sur ses prérogatives, a décidé, par Résolution en date du 31 janvier 2024, de mettre en place une Commission d’enquête parlementaire pour éclairer sur le processus de vérification des candidatures et sur tout autre fait se rapportant à l’élection.
Dans son communiqué du 29 janvier 2024 signé par tous ses membres, le Conseil constitutionnel a réfuté les allégations portées contre lui, tout en prenant la mesure de la gravité des accusations, et en tenant à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.
A cette situation suffisamment grave et confuse, est venue s’ajouter la polémique sur une candidate dont la bi-nationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel ; ce qui constitue une violation de l’article 28 de la Constitution qui dispose que « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ».
Ces conditions troubles pourraient gravement nuire à la crédibilité du scrutin en installant les germes d’un contentieux pré et postélectoral.
Alors qu’il porte encore les stigmates des violentes manifestations de mars 2021 et de juin 2023, notre pays ne peut pas se permettre une nouvelle crise.
J’ajoute qu’en ma qualité de Président de la République, garant du fonctionnement régulier des Institutions, et respectueux de la séparation des pouvoirs, je ne saurais intervenir dans le conflit opposant le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
Devant cette situation, l’Assemblée nationale, agissant en vertu de ses prérogatives, m’a saisi, pour avis, conformément à son règlement intérieur, d’une proposition de loi constitutionnelle en procédure d’urgence portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution.
J’ai pris acte de cette saisine après avoir consulté le Président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le Président du Haut Conseil des collectivités territoriales, le Président du Conseil économique, social et environnemental et le Président du Conseil constitutionnel.
En conséquence, compte tenu des délibérations en cours à l’Assemblée nationale réunie en procédure d’urgence, et sans préjuger du vote des députés, j’ai signé le décret n° 2024-106 du 3 février 2024 abrogeant le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral.
Pour ma part, mon engagement solennel à ne pas me présenter à l’élection présidentielle reste inchangé.
Enfin, j’engagerai un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié. Vive le Sénégal ! Vive la République ! "
LA SIRN VEUT DEBARQUER DAKARNAVE
La Société des infrastructures et de réparation navale (Sirn) ne semble pas avoir l’intention de renouveler son bail avec Dakarnave.
La société de gestion du patrimoine des chantiers navals de Dakar, la Sirn, n’entend pas renouveler le contrat de concession qui la lie avec les Portugais de la Lisnave, détenteurs à 100% de Dakarnave. Cela, du fait du caractère léonin de l’accord, au détriment de l’Etat. Et malgré la pression des syndicalistes qui souhaiteraient préserver les emplois locaux.
La Société des infrastructures et de réparation navale (Sirn) ne semble pas avoir l’intention de renouveler son bail avec Dakarnave. Malgré la levée de boucliers des travailleurs à travers leurs syndicats, l’Etat, à travers sa société de patrimoine, ne semble pas vouloir revenir en arrière. En effet, le contrat de concession qui lie la filiale de la portugaise Lisnave avec la Sirn arrive à terme en ce mois de juin. Signé pour 25 ans, il aurait dû être reconduit par tacite reconduction, mais la Sirn a annoncé à son partenaire qu’elle entendait lancer un appel d’offres et s’ouvrir à d’autres partenaires sous d’autres conditions.
Dakarnave, de son côté, espérait continuer le partenariat dans les mêmes termes, mais le Directeur général de la Sirn, M. Saliou Samb, a beaucoup de griefs à l’encontre de son partenaire, à en croire certains de ses collaborateurs.
Ces derniers font remarquer que depuis 25 ans que les Portugais de Lisnave, propriétaires à 100% de Dakarnave, sont sur les chantiers navals du pays, l’Etat n’a pu récolter 2 milliards de francs Cfa de redevance. Celle-ci a été établie à 1% du chiffre d’affaires de la compagnie. Mais les Portugais se sont toujours arrangés, chaque année, à minorer leurs profits et majorer les charges. Par ailleurs, un audit de Dakarnave, commandité par la Sirn, a revélé l’ampleur des manœuvres des dirigeants de Dakarnave.
Ainsi, si Dakarnave bénéficie d’un outil en état de fonctionnement, son apport est très faible dans sa maintenance. Les auditeurs ont indiqué que la Sirn a débloqué plus de 16, 5 milliards de francs pour la maintenance des infrastructures et des investissements divers, au moment où Dakarnave, qui engrange plus de 98% des bénéfices, n’a mis qu’1, 7 milliard, pour la plupart sous forme d’augmentation de capital.
En plus de cela, Dakarnave jouit sans vergogne du patrimoine immobilier de la Sirn. Les auditeurs soulignent que ce serait une soixantaine d’immeubles de logement qui sont occupés en ville par le personnel expatrié de Dakarnave à des prix variant entre 50 et 60 000 francs Cfa. Ce à quoi il faudrait ajouter les 14 ha de foncier au Port de Dakar, donnés en location à l’ancienne Necotrans pour un montant d’environ 600 millions de francs Cfa. Cette affaire, selon les calculs, représenterait plus de 2, 5 milliards de francs Cfa de manque à gagner, aux dires des auditeurs.
L’Etat du Sénégal souhaiterait donc, pour toutes ces raisons, trouver un partenaire qui accepterait de revoir les termes de la concession. L’idéal, selon des agents de la Sirn, serait d’avoir une convention du genre de celle qui lie Dpw et le Port de Dakar dans le cadre de la construction du port de Ndayane, qui fait que le Sénégal détient 40% des parts. La Sirn souhaiterait un concessionnaire qui lui laisserait 49%, en lieu et place des 100% détenus actuellement par Dakarnave.
Les Portugais, de leur côté, ne restent pas insensibles. A la Sirn, on pense que ce sont les dirigeants de Dakarnave qui agitent devant les employés sénégalais, le spectre du chômage. Ce qui pousse les syndicalistes maison à vouloir mettre la pression sur l’Etat pour renouveler le contrat de concession, afin de «préserver les emplois»
L'HEURE N'EST PAS A LA REVOLUTION MAIS…
A plus d’un an de la Can 2025 au Maroc et plus de deux années de la Coupe du monde en Amérique du nord en 2026, l'équipe nationale du Sénégal aura vécu une déroute inattendue sous les ordres d’Aliou Cissé. Comment se relever de cette Can ratée ?
Bés Bi le Jour |
Par Lamine Mandiang DIEDHIOU, Adama AIDARA , Saikou SEYDI, Cheikh DIOP, Papa Madiakhaté SARR, Serigne Saliou Déme et Gorgui Diaw Thiam, envoyés spéciaux à Yamoussoukro. |
Publication 03/02/2024
A plus d’un an de la Can 2025 au Maroc et plus de deux années de la Coupe du monde en Amérique du nord en 2026, l'équipe nationale du Sénégal aura vécu une déroute inattendue sous les ordres d’Aliou Cissé. Comment se relever de cette Can ratée ? Que doit-on changer ? Le chantier existe avec un groupe de qualité et un réservoir profond mais l’avenir du sélectionneur soulève des inquiétudes. L'heure n'est pas totalement à la révolution mais à des ajustements.
Il y a de ces défaites qui peuvent éteindre une génération et obliger à repartir en ouvrant une feuille blanche. Celle du Sénégal devant la Côte d’Ivoire en huitième de finale de la 34ème édition de la Can ne devrait pas en faire partie, même si elle continue de hanter les cœurs et les esprits. Elle ne constitue pas la fin d’une génération mais une transition peutêtre naissante. Hormis Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté qui auront 36 ans en 2025, difficile de voir d’autres joueurs poussés à la retraite pour la prochaine grande compétition
Si la claque de Yamoussoukro a fait retomber de leur nuage ces Lions qui semblaient imbattables après le premier tour, elle ne peut pas agir comme un raz de marée. Il est difficile d’imaginer une continuité vers la prochaine Can Maroc 2025 avec un groupe amputé de Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Édouard Mendy, Ismaïla Sarr, Nampalys Mendy, Krépin Diatta, Youssouf Sabaly Moussa Niakhaté, Boulaye Dia voire Abdou Diallo. L’effectif est d’autant plus impressionnant que les plus jeunes comme Pape Guèye, Lamine Camara, Pape Matar Sarr, Iliman Ndiaye, Nicolas Jackson ou encore Formose Mendy sont des joueurs sur lesquels le Sénégal peut s’appuyer pour les prochaines échéances A ceux-là s’ajoutent les Dion Lopy, Amara Diouf, Pape Daouda Diong, Pape Demba Diop, Habib Diarra, Yaya Diémé ou encore Idrissa Guèye. Une belle brochette de talents qui laisse penser à un avenir radieux. Les solutions sont nombreuses pour retoucher ce groupe à tous les postes. Le Sénégal dispose d'un groupe encore sain, compétitif et qui a prouvé sa valeur en club et en sélection.
Aliou Cissé, le rebond impossible ?
La grosse équation de cet après-Can c’est la position d’Aliou Cissé qui a atteint deux fois la finale de la Can, qualifié le Sénégal à deux Coupes du monde consécutives. Il est aussi parvenu à maintenir le Sénégal comme première Nation africaine au classement de la Fifa pendant trois ans.
En poste depuis bientôt 9 ans, le technicien aux dreadlocks semble être à bout de souffle après l’élimination précoce de son équipe en huitième de finale. L’entraineur des Lions est resté évasif par rapport à son avenir juste après la défaite. Il semblerait qu’il réfléchit à ne pas continuer l’aventure même s’il continue de bénéficier de la confiance de la Fédération sénégalaise de football (Fsf). Le risque à l'heure de repartir sur une nouvelle aventure, alors que la dynamique ascendante depuis 2019 s'est fracassée devant les méandres du stade de Yamoussoukro, constitue un certain écueil surtout avec les huées à son arrivée à l’aéroport et une partie de l’opinion qui réclame son départ. Rester malgré un échec, Aliou Cissé l’a déjà fait avec les Lions mais le rebond est très difficile après une énorme désillusion. Le court laps de temps qui sépare les Lions de la Can 2025 (un peu plus d’un an) aura son pesant d’or à l’heure du choix entre un sélectionneur qui semble avoir trouvé la bonne formule lors de cette Can mais dont la longévité commence à être contestée. Entre le marteau de maintenir Cissé qui connait mieux que quiconque cette équipe et l’enclume de changer d’entraineur alors que les prochaines grandes échéances avancent à grands pas, la Fsf fera face à un dilemme et ne devra pas se louper.
Le Sénégal a quelques mois pour se remettre les idées à l'endroit car le Maroc c’est demain et autant y mettre rapidement les formes.
Par Moussa Sène Absa
QUE SE PASSE-T-IL DANS MON CHER PAYS ?
Quand une assemblée se donne en spectacle dans la plus grande humiliation de juges de grande envergure.
Quand une assemblée se donne en spectacle dans la plus grande humiliation de juges de grande envergure.
Mais ceux-là n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes tant ils ont couvert bien des besognes peu honorables.
Pour les beaux yeux d’un prince exilé depuis des lustres dans un paradis de la Mer rouge.
Où coulent dollars et dinars. Dans les ors des palais où l’on fait bombance et ripaille.
Entre copains et coquins. Celui-là on ne l’a jamais entendu quand le pays brûle.
Quand des enfants innocents sont abattus froidement dans le dos.
Quand de preux chevaliers sont jetés dans les geôles.
Quand des mères pleurent leurs enfants engloutis dans le ventre de l’océan.
Ou perdus dans les sables chauds des déserts du monde.
Le Prince de Qatar se moque du Sénégal.
Il est tellement plein aux as que tant de courtisans chantent ses louanges.
C'est vrai que le Père l’a si bien gâté.
Comme il en a gâté bien d’autres.
Sa fabrique de milliardaires a fonctionné en plein régime.
C’est tellement facile d’être généreux avec l’argent des autres !
Le prince de Qatar est si vorace qu’il veut brûler le pays
Si toutefois ses appétits ne sont pas assouvis.
Et le peuple attend.
Dans la peur de lendemains incertains
A quelques encablures d'une élection majeure
Où se joue son destin.
Le pétrole jaillit déjà par millions de barils.
L’or du Ngalam remplit les coffres de Zurich.
Le gaz enivre les gueux
Et le diamant luit aux doigts de princesses du Nord.
Pendant ce temps, les misérables gueux cherchent la queue du diable pour la tirer.
Des vaillantes femmes accouchent dans la nuit noire
Sans soin
Sans eau
Sans un sou.
Le Prince de Qatar s’en fout du peuple.
Il a tant de larbins tout autour
Qui piaffent d’impatience
De goûter aux délices de l’abondance.
Et le peuple se tait.
Il fulmine de temps en temps.
Il râle souvent.
Loin des oreilles du Prince.
Prince de Qatar, ne brûle pas mon pays.
Prenez tout dans vos banques de Londres
Engraissez-vous de la sueur du peuple.
Mais de grâce foutez la paix.
C'est notre plus grande richesse.
Moussa Sène Absa
Cinéaste/Producteur
Par El Hadji Abdoulaye GUEYE
HALTE AUX MANŒUVRES POLITICIENNES HONTEUSES
La séquence politique ouverte par la publication de la liste des candidats devant participer à l’élection présidentielle de février 2024 avec l’élimination de Karim WADE a définitivement dévoilé le vrai visage de la plupart des politiciens sénégalais.
Bés Bi le Jour |
El Hadji Abdoulaye GUEYE |
Publication 03/02/2024
La séquence politique ouverte par la publication de la liste des candidats devant participer à l’élection présidentielle de février 2024 avec l’élimination de Karim WADE a définitivement dévoilé le vrai visage de la plupart des politiciens sénégalais. Alors que le PDS fait haro sur le conseil constitutionnel qui a «osé» éliminé son candidat virtuel, ce sont les responsables de l’APR (avec la complicité de BBY) qui viennent au secours tels des chiens de chasse excités par les cris des chasseurs. Avec une légèreté déconcertante qui n’a ému personne dans les camps du PDS et de l’APR même au plus haut niveau, des gus insignifiants sortis de nulle part accusent d’abord deux (02) magistrats du Conseil constitutionnel en l’occurrence Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh NDIAYE d’être corrompus par le Premier Ministre Amadou BA, candidat désigné par Macky SALL et sa coalition BBY. «Incongruité» ! Des sénégalais de tous bords se sont levés pour crier leur indignation face à ces accusations fallacieuses.
Penser un seul instant que le Magistrat Cheikh Tidiane COULIBALY est corrompu relève d’une plaisanterie de très mauvais gout. Cheikh Coulibaly est l’exemple achevé d’un homme qui porte les valeurs intrinsèques qui qualifient un musulman. C’est un homme d’une très grande probité morale qui est détaché des choses matérielles. Il a fait des valeurs comme la rigueur, la probité morale, l’éthique, l’humilité, le détachement des choses matérielles, un viatique pour son voyage sur terre. J’ai eu la chance de travailler avec lui à la primature dans l’équipe Mame Madior BOYE alors Premier Ministre. Lui, Directeur de cabinet, moi comme Conseiller technique ; il a toujours mis en avant l’intérêt du Sénégal dans le traitement des dossiers sur lesquels nous avons travaillé. Alors, les politiciens, voyant leur machination volée en éclats, transfèrent les accusations sur le Conseil constitutionnel en tant qu’institution et demandent à leurs députés de mettre en place un Commission Parlementaire. Le débat s’est donc tout de suite orienté vers une pseudo crise institutionnelle, prétexte pour des politiciens déconnectés de la réalité et ne servant que leurs propres intérêts de demander le report des élections. Ces politiciens sont tellement déconnectés de la réalité au point d’ignorer que la confiance des sénégalais à la classe politique de manière générale et aux députés en particulier s’est complètement effondrée.
L’Assemblée nationale n’a pas cessé de donner une piteuse image du débat démocratique, on y retrouve des députés qui utilisent insultes et provocations comme moyens d’expression. Notre pays va très mal. On assiste à une banalisation morale de la politique et à un triomphe des intrigues, du mensonge et des stratégies politiques de bas étage. Sinon, comment expliquer à l’opinion les motivations du soutien de l’APR au PDS, de la subite liaisons dangereuses des deux partis. Ma conviction est que cette dernière mise en scène politique tragique dévoile en définitive le vrai visage de Macky SALL qui a toujours dissimulé ses vraies intentions derrière des masques changeant en fonction des circonstances mais des masques illisibles et indescriptibles. Il a consacré les années passées au sommet de l’Etat à fomenter des calculs politiques au point d’en faire une activité moralement dégradante, réduite au seul dessein de conserver le pouvoir pour les intérêts bassement matériels d’une caste de politiciens gâtés au détriment de l’intérêt général.
Pour Macky SALL et ses proches, la politique consiste essentiellement à obtenir et à conserver le pouvoir, la fin justifiant toujours les moyens. Mensonge, manipulation, intimidation, violence psychologique ou verbale, trahison (trahir et sacrifier le candidat Amadou BA sur l’autel des ambitions de conservation du pouvoir)… Tout est permis pour des personnages dépourvus de convictions et d’états d’âme, mis en scène comme des monstres assoiffés de pouvoir dans un monde de politiciens qui ont perdu le sens de la raison, dominés par la seule conservation de leurs intérêts personnels.
L’addiction de Macky SALL aux petits calculs politiciens lui fait adopter le statut ambivalent de la vérité en politique. Il est prêt à accepter certains mensonges s’il a le sentiment que la finalité de l’action politique lui servira, et au contraire refuse une vérité qui lui serait fondamentalement défavorable. Que Macky SALL et ses petits oiseaux ambitieux qui, infailliblement, s’accrochent à leurs propres privilèges, sachent que les sénégalais ne sont pas dupes. Les sénégalais ont compris que le seul mobile de tous ces agissements est de conserver le pouvoir. Les tentatives de déstabilisation du Conseil constitutionnel pour reporter l’élection présidentielle ne passeront pas.
Le peuple sénégalais s’y opposera comme il s’est opposé au vote de la loi du 23 juin de Abdoulaye WADE sur la dévolution monarchique. Ce peuple sénégalais qui a tout donné à Macky SALL ne mérite pas d’être trahi encore comme le dit l’adage wolof «Beut bou roussoul tourou».
El Hadji Abdoulaye GUEYE
LES ACTEURS PARIENT SUR LE DEVELOPPEMENT DE L’HORTICULTURE
A l’instar des zones agroécologiques du Sénégal, Thiès a abrité les journées de mobilisation du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) pour évaluer leurs activités durant ses trois dernières années.
A l’instar des zones agroécologiques du Sénégal, Thiès a abrité les journées de mobilisation du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) pour évaluer leurs activités durant ses trois dernières années. 2000 membres dont 400 issus de la région ont pris part à cette activité. «De par sa position stratégique en regroupant une bonne partie de la Zone des Niayes, Thiès constitue une illustration parfaite du poids que le sous-secteur de l’horticulture joue dans l’élaboration de la stratégie de souveraineté alimentaire», indique le Directeur régional du développement rural (Drdr), Abiboulaye Sidibé. Il a précisé que le Cncr a joué un rôle crucial dans le plaidoyer pour l’application de la loi sylvopastorale. «Le Cncr a traversé des moments difficiles avec la pandémie de Covid 19 , la guerre russo-ukrainienne et la situation d’insécurité des pays de la sous-région», rappelle M. Sidibé. Qui précise qu’après réaménagement du Plan Sénégal émergent pour s’adapter au contexte, ils sont passés au plan d’action prioritaire ; d’où l’importance de ces journées de mobilisation paysanne qui vont permettre d’approfondir et de mieux peaufiner tout ce qui va entraîner la bonne marche du secteur de l’économie. «80 % des exportations de produits horticoles proviennent de la Zone des Niayes», révèle une étude d’après le Drdr pour démontrer le rôle que le sous-secteur de l’horticulture joue dans l’économie du pays. «Cependant, les menaces sont réelles», admet-il. Avant d’ajouter que l’urbanisation galopante, les changements climatiques et les systèmes d’irrigation sont des contraintes qu’ils sont en train de remédier avec l’appui des différents partenaires de l’Etat.
Auditionner les candidats à la Présidentielle
Pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, le Cncr souhaite auditionner les candidats. «Nous attendons que les candidats viennent vers nous ou nous irons vers eux pour partager avec eux nos réflexions, pour voir les points sur lesquels nous pouvons nous accorder et travailler ensemble», a dit Ndiakhaté Fall, président du Cncr antenne Thies.
LE PRIX DES MEILLEURS PRODUCTEURS, L’INNOVATION DE LA PHASE II
La SAED a primé avant-hier, jeudi 1er février 2024, les meilleurs producteurs et organisations de paysans de la Vallée du Fleuve Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre de la phase II du Projet de la Développement de la Chaine de Valeur Riz.
Les responsables de la SAED ont primé avant-hier, jeudi 1er février 2024, les meilleurs producteurs et organisations de paysans de la Vallée du Fleuve Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre de la phase II du Projet de la Développement de la Chaine de Valeur Riz. Ce projet s'inscrit dans le Programme de Coopération bilatérale entre le Sénégal et la République de Corée du Sud. Ce prix a été mis en place dans le cadre de l'Appui aux Intrants Agricoles par le Microcrédit.
Dans sa première phase, le Projet de Développement inclusif et durable de la Chaine de Valeur Riz (PDCVR) a permis de réaliser des aménagements hydroagricoles ; la construction de deux (02) salles polyvalentes et d’un centre de formation des producteurs à envergure départementale et de trois (03) magasins de stockage ; la fourniture de matériels agricoles et post-récoltes.
Ainsi, la deuxième phase (PDCVR II) a démarré en 2022, pour une durée de 5 ans, et entre dans le cadre du renforcement de la contribution à la politique inscrite par le président de la République, Macky Sall, pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, programme vers lequel notre pays s’est résolument engagé. Financé par la République de Corée du Sud, pour un montant de 11 000 000 de dollars, le PDCVR II va permettre de renforcer les capacités des producteurs et productrices ; la construction d’infrastructures de dernière génération de traitement, de transformation et de stockage du riz ; la construction d’un centre de machinisme agricole moderne et la dotation en équipements agricoles ; l’expansion de services financiers, entre autres. C’est un projet qui collabore étroitement avec les services de la SAED et c’est dans cette optique que ce Prix PDCVR II a été instauré, visant à primer les meilleurs producteurs et organisations de paysans de la Vallée du Fleuve Sénégal. «Nous assistons à la mise en œuvre de le seconde phase de ce projet qui va mettre l’accent sur l’amélioration de la productivité et aussi sur la transformation», a fait savoir Amadou Thiam, Directeur général adjoint de la SAED.
Pour sa part, la Directrice adjointe de la Koïca, l’agence de coopération Sud-Coréenne au Sénégal, s’est réjouie des résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. «On a déjà démarré le projet il y a quelques années et il y a beaucoup d’activités qui ont été réalisées. Et donc voir les résultats des durs labeurs constituent un sentiment de satisfaction. Tout ceci a été fait grâce à l’engagement des producteurs mais aussi et surtout à la collaboration du département de Podor et de la SAED qui ont œuvré pour la réussite de cet projet», a-t-elle rappelé.
Venu représenter les producteurs du département de Podor à cette cérémonie, Aliou Amadou Sy a vivement magnifié l’initiative, avant de faire l’éloge de la SAED et de ses partenaires notamment la République de Corée du Sud. «C’est inédit car on avait l’habitude d’entendre des cérémonies de remise de prix aux élèves et aux enseignants ; mais jamais aux producteurs que nous sommes. Nous sommes vraiment satisfait de ce geste qui motivera beaucoup plus les agriculteurs», a-til dit. Abondant dans le même sens, le DGA de la SAED d’expliquer que l’institution de ce prix est également une innovation majeure, en ce sens qu’il va contribuer à motiver les producteurs et va créer une émulation positive qui permettra d’accroître les rendements.
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AES - DESORMAIS UN MILITAIRE, UNE DECENNIE ?
Constamment pressés de tenir des élections, Goïta,Traoré et Tiani sont aussi encouragés par d’autres à marcher sur les pas de Jerry Rawlings. Désormais sans la pression de la CEDEAO y a-t-il risque ? Voici ce que disent des jeunes des pays de l'AES
Le retrait collectif de leur pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest le dimanche 28 janvier, ouvre la possibilité au capitaine Ibrahim Traore, le colonel Assimi Goita et le General Abdourahmane Tiani, de prolonger les transition a la tête de leur pays sans avoir à devoir se justifier devant qui que ce soit. Dans ce numéro d’OPINIONS SUR RUE, nous avons posé la questions a des jeunes ressortissants de ces pays sur ce risque. Suivez leurs réponses dans la vidéo tournée dans les rues de la capitale sénégalaises.
Depuis la survenue des coup d'État au Mali, au Burkina, en Guinée, puis au Niger, la Communauté économique n'a de cesse d'appeler les militaires à définir un calendrier clair et d'organiser des élections pour transmettre le pouvoir aux civils.
Même si certaines juntes au pouvoir s'étaient donne des calendriers, elles n'ont pas semblé en mesure de les respecter étant donné que les militaires sont engagés dans des chantiers colossaux d'autodétermination et de lutte contre le terrorisme, la grande gangrène.
Dans leur mission de restauration de la dignité de leurs pays respectifs, Assimi Goita, Ibrahim Traore et Abdourahmane Tiani sont fortement encourages par des activistes panafricanistes engages pour l'indépendance totale et la décolonisation des États africains. Ces militants de la cause noire invitent expressément les militaires à ne pas se préoccuper d'élections ou pas de sitôt, qu'ils poursuivent les réformes engagées vers l'indépendance et l'affranchissement de l'impérialisme occidental de leurs pays et de lutte contre le terrorisme.
Partant, ils peuvent attendre 10 ans avant de tenir les élections. Mais puisque depuis dimanche, ces pays regroupes au sein de l'Alliance des États du Sahel se sont officiellement retires et de manière fracassante de la CEDEAO, dimanche dernier, de départ pourrait être l'occasion s'ils le désirent de s'incruster au pouvoir sans avoir à subir la pression ni de la CEDEAO ni de la communauté dite internationale.
Que pensent les jeunes maliens, nigériens et burkinabés de cette perspective? Est-ce que le retrait des pays de l'AES de la CEDEAO est un risque de voir les militaires rester plus longtemps au pouvoir sans transmettre le pouvoir aux civils a l'issu d'élections ? Nous avons recueilli leurs avis dans les rues de la capitale sénégalaise. C'est dans OPINIONS SUR RUE. (AfricaGlobe Tv).