Baadoolo - Place au «je»
Aytia ! La Can est terminée pour nous. Le jeu cède la place au je. On entendra «je ferai», «je m’engage», «je suis», «je vais». Qui pour décrocher cette étoile le 25 février ? Ou en mars ? Il peut y avoir des surprises mais les favoris sont connus. Les fautes se paient cash. Sur ce terrain, il y a un jeu de dupes, circulation du ballon de sonde. Des coups francs entre adversaires... Certains joueurs veulent cependant qu’on change les règles du jeu en cours de jeu, que ceux qui sont forfaits rejoignent la compétition. Aucune chance. A vos promesses !
Application des Assises nationales 12 candidats ont signé le «Pacte national»
A la séance de signature du «Pacte national» d’engagement pour l’application des conclusions des Assises et de la Commission nationale de reforme des institutions (Cnri), plusieurs candidats se sont retrouvés ce mardi. Face aux membres de la coalition de la societé civile, initiatrice de la rencontre, «huit autres candidats n’ont pas répondu présents pour signer le Pacte national», comme le constatera Dior Fall Sow, présidente de la séance, satisfaite «d’avoir eu la majorité sur les 20». Boubacar Camara a été le premier à apposer sa signature. Mamadou Lamine Diallo dira, lui, que les candidats «n’ont d’autre choix que de s’engager à appliquer» la charte une fois élu. Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Malick Gakou et Anta Babacar Ngom ont été représentés. Quant à Khalifa Sall, leader de Taxawu, il a préféré prendre part à la rencontre pour signer le pacte, tout comme Cheikh Tidiane Dièye. Tandis que Boun Dionne et Rose Wardini avaient donné leur accord la semaine dernière. Présent, Thierno Alassane Sall s’est même engagé à mettre en place «un échéancier de moins de 24 mois pour l’application» du pacte s’il est élu.
Supposée agression mortelle d’un Ivoirien au Sénégal Le Préfet de Dakar dément
Depuis ce lundi, une rumeur faisant état d’un décès d’un ressortissant ivoirien, à la suite du match de football entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, circule sur les réseaux sociaux. Mais selon le Préfet de Dakar, «aucun cas de décès en lien avec cet évènement sportif ou de violence visant la communauté ivoirienne, n’a été constaté dans le département de Dakar». Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye a noté qu’«aucun individu, victime de violence n’a été reçu dans les services hospitaliers, après ce match et aucune déclaration de violence sur des étrangers n’a été enregistrée par les services de la police». Ce qui a d’ailleurs été confirmé à la télévision ivoirienne, par le premier secrétaire de l’Ambassade de la République de Côte d’ivoire à Dakar. Le Préfet de Dakar a, à ce propos, rassuré que «les services compétents restent engagés dans leur mission consistant à assurer la sécurité des citoyens sénégalais et des ressortissants étrangers établis au Sénégal».
Accusations du Pds Des membres de la Commission du parrainage entrent en action
Après le Conseil Constitutionnel, c’est au tour des sept autres membres de la Commission de contrôle des parrainages de se lancer au front contre les accusations du Pds. Dans un communiqué rendu publique hier, les deux membres du Cena et les quatre personnalités indépendantes en plus d’un agent de l’Administration, tous associés aux travaux, ont approuvé les décisions des sept «sages». Même «en vue de l’amélioration du système de contrôle et de vérification des parrainages », ils ont formulé « des remarques et suggestions » comme celle de «mettre en place un service de communication au Conseil constitutionnel pour renforcer l’information destinée au public et portant sur les aspects du processus électoral ».
Journée brassards rouges à la sphère ministérielle de Diamniadio Le collectif des agents envisage une grève générale
Le Collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise a organisé ce mardi 30 janvier 2024 une journée de port de brassards rouges suivie d’un rassemblement à la sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio. Dans un communiqué, ces agents expliquent que des instructions ont été données par le président de la République, le 23 décembre 2023, pour une prise en compte des préoccupations du collectif interministériel. Mais depuis lors, ils attendent une réponse du Premier ministre, conformément à ces instructions. Selon eux, l’audience avec le Secrétaire général du gouvernement s’est soldée par une «insatisfaction». Trouvant le comportement du gouvernement «bizarre et incompréhensible», ils ont prévu de déclencher une grève générale dans toute l’Administration, le 11 février 2024.
6 mois après avoir réussi le concours Les élèves agents d’hygiène ruent dans les brancards
Les candidats qui ont réussi en 2022 au concours de recrutement d’agents d’hygiène ne savent plus à quel saint se vouer. N’ayant reçu aucune formation depuis lors, selon eux, malgré «les nombreuses démarches» pour rencontrer les autorités, ils étaient hier devant le ministère de la Santé et de l’action sociale pour rencontrer la tutelle. Finalement, éconduits, ils ont fait un détour devant le Groupe E-Media pour alerter l’opinion publique sur la situation qu’ils vivent depuis 16 mois maintenant. Porte-parole du jour, Souleymane Coulibaly, un des éléments de la 10e promotion du service d’hygiène, a exprimé leur mécontentement, soulignant qu’ils sont même prêts à aller en grève de la faim, si leur situation n’est pas réglée. Anciens militaires, ces jeunes ont en effet, été sélectionnés, parmi plus de 500 éléments. Pour rappel, le concours des élèves agents d’hygiène est ouvert aux candidats (es) de nationalité sénégalaise ayant accompli le service militaire.
LE PDS DÉSAVOUE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Dans une mise au point cinglante publiée ce mardi 30 janvier 2024, le parti libéral dénonce le dernier communiqué du Conseil constitutionnel, fustigeant l'attitude "partiale" des sept juges et leur déni de souveraineté populaire
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/01/2024
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a tenu à réagir fermement au dernier communiqué du Conseil constitutionnel concernant la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire. Dans une mise au point publiée ce mardi 30 janvier 2024, le plus ancien parti d'opposition du Sénégal dénonce avec vigueur l'attitude des sept juges de l'institution.
Tout d'abord, le PDS réaffirme son attachement au principe de la séparation des pouvoirs, pierre angulaire de la démocratie. Cependant, il rappelle que "la souveraineté nationale appartient au Peuple sénégalais, qui l'exerce par la voie de ses représentants", selon la constitution. Or, le Conseil constitutionnel "ne peut s'attribuer l'exercice de la souveraineté", une prérogative réservée au peuple.
Le parti pointe ensuite du doigt le fait que la création d'une commission d'enquête parlementaire est bel et bien prévue par la loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002 portant règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Cette loi trouve elle-même son fondement dans la constitution. Ainsi, la décision des députés "n'affecte en rien le principe de la séparation des pouvoirs", souligne le PDS.
Plus loin, le communiqué assène que "les juges du Conseil constitutionnel ne sont pas au-dessus des lois de la République". Une phrase choc qui sonne comme une mise en garde, le parti estimant que les magistrats "ne peuvent pas s'autoriser sans conséquence à imposer aux acteurs politiques leurs choix". Le PDS dénonce ouvertement des "décisions teintées de partialité, de conflits d'intérêts manifestes et de corruption".
Enfin, le PDS lève le ton en décriant les "menaces proférées par les sept juges" à l'encontre des différents acteurs politiques et institutionnels impliqués dans la commission d'enquête. Le parti conclut sur un constat sans appel : "Pour la première fois dans l'histoire du Sénégal, nous avons un Conseil constitutionnel qui, dans sa formation actuelle, a perdu toute crédibilité."
ALLIANCE, BASSIROU DIOMAYE ENVOIE UNE DÉLÉGATION CHEZ BOUGANE
La délégation était composée de El Malick Ndiaye (chargé de la Com de l’ex Patstef), du député Ayib Daffé (mandataire de Ousmane Sonko), de Yacine Fall ( vice présidente ex Pastef).
Le candidat Bassirou Diomaye Faye veut ratisser large. Après avoir accueilli plusieurs candidats recalés dans sa coalition, le célèbre détenu du Cap manuel continue à tisser sa toile. Aujourd’hui il a envoyer une délégation restreinte chez l’ex candidat Bougane Guèye Dany pour solliciter son soutien à la présidentielle de février 2024.
La délégation était composée de El Malick Ndiaye (chargé de la Com de l’ex Patstef), du député Ayib Daffé (mandataire de Ousmane Sonko), de Yacine Fall ( vice présidente ex Pastef).
Et selon nous sources, le leader de Guem Sa Bopp donnera sa réponse samedi prochain. En clair il Bougane Gueye Dany va se déterminera sur le soutien qu’il apportera au candidat désigné de commun accord avec les membres de sa coalition.
RETRAIT DU MALI, BURKINA ET NIGER DE LA CEDEAO, L’UA APPELLE AU DIALOGUE
Le Président de la Commission de l’UA appelle à la conjugaison de tous les efforts pour que l’Unité irremplaçable de la CEDEAO soit préservée et la solidarité africaine renforcée.
Le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO n’est pas du gout du Président de la Commission de l’Union Africaine. Dans un communiqué, Moussa Faki Mahamat indique avoir « appris avec un profond regret» l’annonce de ce départ des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Ainsi, il « appelle à la conjugaison de tous les efforts pour que l’Unité irremplaçable de la CEDEAOsoit préservée et la solidarité africaine renforcée ».
Le Président de la Commission de l’Union Africaine dit « engager les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays susmentionnés ».
Moussa Faki Mahamat se dit prêt à servir de trait d’union « pour apporter tout le concours en son pouvoir pour le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d’où qu’elles viennent ».
CAN 2023, L’AFRIQUE DU SUD ÉJECTE LE MAROC
Demi-finaliste du dernier Mondial et dernière sélection d’Afrique du Nord encore en lice dans cette CAN 2023, le Maroc a connu une énorme désillusion en se faisant surprendre et éliminer par l’Afrique du Sud (0-2) ce mardi, dès les 8es de finale.
Demi-finaliste du dernier Mondial et dernière sélection d’Afrique du Nord encore en lice dans cette CAN 2023, le Maroc a connu une énorme désillusion en se faisant surprendre et éliminer par l’Afrique du Sud (0-2) ce mardi à San Pédro dès les 8es de finale. En manque d’efficacité, à l’image du penalty de l’égalisation expédié sur la barre par Achraf Hakimi, les Lions de l’Atlas ne remporteront pas leur deuxième CAN cette année et vont devoir se remettre de ce cuisant échec… Les Bafana Bafana affronteront quant à eux le Cap-Vert pour une place dans le dernier carré.
La partie démarrait en ronronnant. La faute à la bataille tactique entre deux équipes qui se surveillaient comme du lait sur le feu, malgré quelques rares occasions. La première à mettre au crédit de l’Afrique du Sud, et plus précisément de Teboho Mokoena. Le milieu de Mamelodi Sundowns alertait Yassine Bounou avec une frappe piégeuse depuis l’extérieur de la surface, repoussée en corner par le géant marocain (16e). La seconde grosse opportunité était pour les Lions de l’Atlas, et notamment pour Amine Adli au bout du temps réglementaire. S’excentrant à droite, l’ailier du Bayer Leverkusen tergiversait face au gardien adverse et était contré in extremis par son garde du corps sud-africain (45e).
Des erreurs à la pelle…
Entre-temps, la rencontre aurait pu se débloquer sur deux faits litigieux juste après la demi-heure. En effet, Mazraoui, croyant ouvrir le score d’une frappe depuis l’extérieur de la surface, était redescendu de son nuage suite à un hors-jeu sifflé contre Ez Abde avant son tir (33e). Dans la minute suivante, l’arbitre soudanais Mahmood Ismail ne bronchait pas alors que Mazraoui se rendait coupable d’une faute dans la surface sur Mokoena dans la surface (34e).
Le Maroc poursuivait sur sa lancée, par l’intermédiaire de Selim Amallah qui précipitait sa frappe à gauche pour voir le cadre se dérober à droite de Ronwen Williams (45e+1). Dans son sillage, Azzedine Ounahi expédiait sa frappe au-dessus de la barre dès le retour de la pause (48e). Deux minutes plus tard, Ez Abde, filant devant le gardien adverse, était bousculé dans la surface par Khuliso Mudau, mais une fois encore l’arbitre ne bronchait pas. Un malheur n’arrivant jamais seul, les Lions concédaient l’ouverture du score sept minutes plus tard signée Evidence Makgopa. Servi à la limite du hors-jeu à droite, l’attaquant d’Orlando Pirates plaçait efficacement le cuir entre les jambes de Bounou (0-1, 57e).
Le Maroc, la soirée sans
Dos au mur, le Maroc jetait ses dernières forces dans la bataille. Ez Abde éliminait ainsi son vis-à-vis à gauche avant de buter sur Williams au premier poteau ; la reprise de son coéquipier dans la foulée était bloquée par l’arrière-garde des Bafana Bafana (59e). En fin de match, les hommes de Walid Regragui obtenaient un penalty après consultation de la VAR, suite à une main de Mothobi Mvala bloquant le cuir alors que ce dernier filait droit au but. Malheureusement pour eux, Achraf Hakimi expédiait sa frappe sur la barre (85e). Les vents étaient décidément contraires ce mardi à San-Pédro, puisque, non contents d’être réduits à 10 après un deuxième carton jaune annulé pour un rouge direct pour Sofyan Amrabat (90e+2), les Lions de l’Atlas concédaient le but du K.O. sur un coup franc somptueux de Mokoena, présent dans tous les bons coups ce mardi (0-2, 90e+5).
Demi-finaliste de la dernière Coupe du monde et dernier représentant de l’Afrique du Nord, le Maroc, sort ainsi prématurément de la compétition. L’Afrique du Sud, poursuit elle sa route vers les quarts de finale.
LE MALI REMPORTE LE DUEL DU SAHEL ET REJOINT LA CÔTE D’IVOIRE
Le Mali a remporté le derby face au Burkina Faso (2-1) ce mardi à Korhogo pour se qualifier en quarts de finale de la CAN 2023 après onze ans d’attente. Un autre derby sera au programme samedi face à la Côte d’Ivoire, pays-hôte
En tête depuis la 3e minute mais jamais vraiment parvenu à se mettre à l’abri malgré sa nette domination, particulièrement en première période, le Mali a remporté le derby face au Burkina Faso (2-1) ce mardi à Korhogo pour se qualifier en quarts de finale de la CAN 2023 après onze ans d’attente. Un autre derby sera au programme samedi face à la Côte d’Ivoire, pays-hôte !
Démarrage sur des chapeaux de roue pour le Mali. Au bout d’une séquence collective, les Aigles ouvraient en effet le score grâce à un but contre son camp d’Edmond Tapsoba. Suite à une reprise tête plongeante d’Amadou Haidara repoussée par le gardien Hervé Koffi à la base de son poteau gauche, le défenseur du Bayer Leverkusen renvoyait d’un malheureux geste réflexe du pied le ballon ses propres buts vides (1-0, 3e).
Alors que le Mali avait réussi à trouver le chemin du but sans besoin d’un seul tir cadré, le Burkina Faso réagissait par une tête non cadrée d’Issoufou Dayo sur un corner botté de la gauche (12e). Une dizaine de minutes plus tard, Bertrand Traoré répliquait par un coup franc de plus des 30 mètres, sans danger (23e), à une tentative lointaine non cadrée de l’avant-centre malien Noss Traoré (15e). C’était bien trop timide pour décourager les velléités offensives maliennes qui se multipliaient dans la foulée. À la suite d’une touche côté gauche, Lassine Sinayoko déclenchait un tir repoussé au premier poteau par Koffi (30e), puis butait de nouveau sur le portier du RSC Charleroi après avoir profité de la passivité de la défense adverse (36e). L’attaquant de l’AJ Auxerre finissait par trouver la faille, pour le bonheur du Mali qui creusait pour le coup l’écart au tableau d’affichage. Lancé à droite dans la profondeur à la suite d’une récupération haute, ce dernier plaçait en effet le ballon entre les jambes de Koffi au premier poteau (2-0, 47e).
Le Mali en quarts, malgré la VAR et Bertrand Traoré
Répondant dans un premier temps par une tête de Mohamed Konaté passant au-dessus (50e), les Étalons revenaient dans le match à la faveur d’un penalty accordé après visionnage de la VAR, en raison d’une main dans la surface de Boubakar Kouyaté. Bertrand Traoré transformait la sentence et inscrivait son troisième but du tournoi, tous sur penalty (2-1, 57e).
Le Mali repartait aussitôt à l’abordage, par l’intermédiaire de Kamory Doumbia, qui en l’occurrence s’infiltrait à l’intérieur pour décocher un tir se logeant directement dans les bras de Koffi (63e). En face, les Burkinabè, revitaminés par la réduction du score, montaient d’un cran en attaque. Ils passaient ainsi proche de l’égalisation sur une reprise à bout portant de M. Konaté sur Djigui Diarra au premier poteau, suite à une touche jouée à droite (72e). Au bout du temps réglementaire, Dayo croyait même remettre les pendules à l’heure pour les Étalons en reprenant victorieusement de la tête un coup franc tiré depuis la droite, mais malheureusement pour lui, son but était refusé pour hors-jeu au départ de l’action (90e).
Le Mali accède ainsi aux quarts pour la première fois depuis 11 ans et rejoint son voisin et pays hôte, la Côte d’Ivoire, pour un derby prometteur. Le Burkina Faso quitte en revanche la compétition, les armes à la main.
La liste des candidats recalés qui ont rejoint Bassirou Diomaye Faye s’alonge chaque jour. Aujourd’hui, c’est l’ancien maire de Saint Louis et candidat recalé pour la présidentielle de 2024 qui a rejoint le candidat Diomaye..
La liste des candidats recalés qui ont rejoint Bassirou Diomaye Faye s’alonge chaque jour. Aujourd’hui, c’est l’ancien maire de Saint Louis et candidat recalé pour la présidentielle de 2024 qui a rejoint le poulain d'Ousmane Sonko.
Cheikh Bamba Dièye est désormais aux cotés d’autres candidats comme Cheikh Tidiane Dièye, Aminata Touré, Aïda Mbodj, Charles Emile Ciss, Seydina Oumar Touré, Mary Tew Niane, Cheikh Dieng, Amsatou Sow Sidibé et Cheikh Oumar Diagne.
LES DONNÉES SANITAIRES SERONT DÉSORMAIS HÉBERGÉES AU SÉNÉGAL GRÂCE À LA DIGITALISATION
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signé mardi avec Sénégal numérique SA, une convention de partenariat devant permettre le rapatriement de données sanitaires du Sénégal hébergées jusqu’ici à l’étranger.
Dakar, 30 jan (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signé mardi avec Sénégal numérique SA, une convention de partenariat devant permettre le rapatriement de données sanitaires du Sénégal hébergées jusqu’ici à l’étranger, suite à la digitalisation des services de certains hôpitaux de Dakar et de l’intérieur du pays.
« Dans cette convention, nous avons repris les activités avec notamment l’hébergement des données de santé parce que jusqu’ici, une partie de ces données étaient hébergées à l’étranger, elles vont désormais être hébergées au Sénégal notamment dans les centres nationaux de ressources », a déclaré Cheikh Bakhoum lors de la signature de cette convention de partenariat avec le département de la Santé.
« En unissant nos forces avec le ministère en charge de la Santé, nous manifestons notre volonté commune de placer la technologie au service des politiques de santé publique, afin d’optimiser les processus, d’améliorer les diagnostics et de renforcer la qualité des soins », a dit M. Bakhoum.
Selon le DG de Sénégal numérique SA, la signature de cette convention va permettre de « numériser et sauvegarder les archives du ministère de la Santé et de l’Action sociale et ses structures rattachées, puis de rendre accessibles les dossiers, en veillant à la sécurité des données ».
« Au-delà des défis actuels, cette collaboration entre Sénégal Numérique S.A et le ministère de la Santé et de l’Action sociale trace la voie vers une santé numérique intégrée, où l’innovation technologique soutient la prise de décision médicale, améliore l’accès aux soins et renforce la résilience de notre système de santé », a-t-il expliqué.
Se réjouissant d’une telle avancée, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye a soutenu que son département « a encore besoin, aujourd’hui plus qu’hier, de l’appui de la SENUM SA ».
« Cette digitalisation intégrale de la santé implique des besoins importants en capacités d’hébergement et en bandes passantes », a-t-elle indiqué, ajoutant que dix dossiers relevant de la santé digitale, à travers différents domaines, sont en train d’être pris en charge par son département, certains étant « à un stade de maturation très avancée ».
« Il s’agit entre autres du dossier du patient unique partagé, dont la phase pilote d’implémentation a déjà démarré dans 6 établissements publics de santé (EPS), de Dakar et des régions depuis fin décembre 2023. Il s’agit des hôpitaux d’Abass Ndao, Idrissa Pouye et Fann (Dakar), de Kaolack, Matam, et de Touba », a énuméré Mme Ndiaye.
A cela s’ajoutent d’autres dossiers concernant la télémédecine, la gestion électronique du courrier, la digitalisation des procédures de demandes d’ouverture d’officines privées de pharmacie et d’autorisation de mise sur le marché (AMM).
Elle a aussi évoqué la gestion électronique des informations sanitaires et sociales, la plateforme logicielle open-source ( DHIS2) pour la collecte, la gestion et l’analyse des données, mais aussi la digitalisation de la matrice des sources de financement en santé.
DES CANDIDATS S’ENGAGENT À APPLIQUER LES CONCLUSIONS DES ASSISES NATIONALES ET DE LA CNRI
Neuf des 20 candidats autorisés à concourir à la présidentielle ont signé, mardi, le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique », matérialisant par ce biais leur engagement moral à mettre en application les conclusions des Assises nationales
Neuf des 20 candidats autorisés à concourir à la présidentielle du 25 février 2024 ont signé, mardi, à Dakar, le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique », matérialisant par ce biais leur engagement moral à mettre en application les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions.
Les candidats Boubacar Camara, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Khalifa Ababacar Sall et Cheikh Tidiane Dièye, ont personnellement signé ce pacte.
D’autres candidats se sont fait représenter à cette cérémonie. Il s’agit de Bassirou Diomaye Faye, Malick Gakou, Anta Babacar Ngom et Serigne Mboup. Des mandataires ont signé à leur place.
« L’application des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions, permettra d’avoir des institutions fortes, gage de bonne gouvernance démocratique », a martelé Dior Fall Sow.
Parlant au nom des initiateurs de ce pacte d’engagement, l’ancienne procureure est d’avis que l’application de ces textes consensuels aurait dû connaitre une effectivité »depuis longtemps ».
Les Assises nationales du Sénégal font référence à des consultations citoyennes organisées entre le 1er juin 2008 et le 24 mai 2009, en vue de trouver « une solution consensuelle, globale, efficace et durable » aux problèmes auxquels le pays faisait face dans plusieurs domaines (éthique, politique, économique, sociale et culturel).
La Commission nationale de réforme des institutions, mis en place quelques années plus tard, en 2023, a produit un rapport portant sur un catalogue de mesures censées renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance de la justice, les libertés publiques, etc.
ICS, UN ACCORD SIGNÉ POUR UNE AUGMENTATION DE SALAIRE POUR PRÈS DE 3 MILLIARDS CFA
Les délégations du syndicat et de la direction des ICS ont paraphé, dans l’après-midi, cet accord devant le gouverneur de Thiès, Mamadou Oumar Baldé, dans la salle de délibérations de la gouvernance de la capitale du rail.
Thiès, 30 jan (APS) – Les travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS) et la direction générale de cette société ont signé, mardi, à Thiès, un accord portant sur des augmentations de salaires évaluées à 2,850 milliards de francs CFA.
Les délégations du syndicat et de la direction des ICS ont paraphé, dans l’après-midi, cet accord devant le gouverneur de Thiès, Mamadou Oumar Baldé, dans la salle de délibérations de la gouvernance de la capitale du rail.
L’accord a été conclu avec la facilitation du gouverneur Baldé, du directeur général du Travail, Karim Cissé, de l’inspecteur régional du Travail sortant de Thiès, Tène Gaye, mais aussi de Mody Guiro, secrétaire général de la CNTS, centrale syndicale à laquelle est affilié le Syndicat des travailleurs des ICS (SYNTICS).
« De mémoire de travailleur, c’est la plus grande augmentation jamais obtenue » par les travailleurs des ICS, a dit Ousmane Ndiaye, porte-parole de la douzaine de délégués de la société, qui ont pris part aux négociations.
Selon M. Ndiaye, par ailleurs secrétaire général du syndicat minier des ICS, il devrait permettre d’améliorer les conditions de travail des quelque 1.200 agents des ICS, en relevant leur pouvoir d’achat.
Cet accord « est équilibré. Il permet de répondre à une demande et ne va pas perturber les équilibres globaux de l’entreprise », s’est réjoui, pour sa part, le directeur général des ICS, Alassane Diallo, avant de saluer le rôle du gouverneur de Thiès dans l’aboutissement des négociations. Cet accord est « d’effet immédiat », a-t-il assuré.
« De ma carrière de commis de l’Etat, ces négociations ont été les plus difficiles et les plus longues que j’ai jamais (conduites) », a aussi témoigné Oumar Mamadou Baldé, ajoutant que les différentes parties étaient parfois « au bord de la rupture ».
Les travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS) avaient décidé d’un arrêt total de travail d’une semaine, le 23 janvier dernier, en assemblée générale, pour exiger le paiement de 6 milliards 290 millions de francs CFA représentant, selon eux, 1% du bénéfice réalisé par l’usine durant ces trois dernières années.
Trois jours plus tard, ils ont dû suspendre leur mouvement sur demande du gouverneur, qui a indiqué avoir tenu auparavant « sept rencontres » avec les syndicalistes, d’une part, et six avec la direction générale, d’autre part, avant d’aboutir à cette cérémonie de signature du protocole d’accord.
Il a aussi indiqué être entré en contact avec les responsables du groupe Indorama, basés à Dubaï et repreneur depuis 2014 de ce fleuron de l’industrie sénégalaise, qui était alors au bord de la faillite.
Le processus qui avait conduit à cet arrêt de travail remonte à septembre 2022, selon Ousmane Ndiaye.
En l’absence de consensus entre les deux parties, un procès-verbal de non-conciliation de l’inspecteur du travail avait laissé la place au dépôt d’un préavis de grève.