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9 juin 2025
DE HAUTS CADRES DE FORTUNES CAPITAL DEFILENT A LA DIC
Kaladio est parti. Son héritage reste mais avec beaucoup de bruits. De hauts cadres de sa holding Fortunes Capital, limogés, défilent à la Dic à la suite de 3 plaintes déposées par le Top management.
Kaladio est parti. Son héritage reste mais avec beaucoup de bruits. De hauts cadres de sa holding Fortunes Capital, limogés, défilent à la Dic à la suite de 3 plaintes déposées par le Top management.
C’est difficile de remplacer un homme de l’habileté de Abdoulaye Elimane Dia dit Kaladio. L’héritage est riche et suscite des tentations et des appétits les plus fous. Famille, belle famille, amis, cadres et même conseils se tirent dessus. Mamadou Elimane Dia ou Kaladio, son frère et homme de confiance tente de sauver les meubles en tant que président de la holding Fortunes Capital. Mais le défunt milliardaire avait ce «don» et ce «flair» des affaires plus que tous. «Ce que Kaladio pouvait faire, nous ne le pouvons pas. C’est un homme très porté vers le social et l’assistance qui pouvait dépenser sans compter», admet un proche du défunt milliardaire, rendu plus célèbre la par la chanson de Baba Maal. A son décès, la nouvelle équipe, cornaquée par Mamadou Elimane Dia dit «Kaladio Junior», a procédé à un «redressement» de l’empire qui regroupe plusieurs filiales. «Nous l’avons fait, nous l’avons stabilisé. Nous avons même fait des concessions avec certains cadres. Mais Kaladio est un homme inégalable», confie un cadre.
Défilé à la Dic depuis hier
Bés bi a appris que Fortunes Capital était en réalité une «proie pour certains de ses cadres qui en profitaient pour ouvrir des sociétés parallèles». «Parfois même, certains d’entre eux utilisaient nos bureaux pour travailler pour leur propre compte», insiste-t-on. «L’audit réalisé par un cabinet béninois a débusqué des cas de soupçons de détournement, de conflits d’intérêts qui ont abouti à trois plaintes déposées par le top management de Fortunes Capital à la Division des investigations criminelles (Dic)», confient les mêmes sources. Les mis en cause ont commencé à défiler chez les enquêteurs depuis hier. Il s’agit de Alassane Ba, directeur de la société de Btp Atra jusqu’en 2022, limogé et remplacé par Idriss Diakhaté qui, à son tour, a été remercié en novembre dernier. Mais il y a aussi Hamady Moussa Dia qui lui aussi est attendu à la Dic. Ce dernier qui détenait des actions dans la société aurait, après «d’âpres négociations» avec la famille de Kaladio dont il est très proche, renoncé à ses parts. Lui aussi a été licencié et, avec Alassane Ba et Idriss Diakhaté, ils ont formé un trio pour faire face aux managers de Fortunes Capital
LA DETRESSE DES PRODUCTEURS FACE A LA POLLUTION DE L’EAU
Les producteurs des communes de Bakel et de Kidira subissent l’impact de la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de son affluent la Falémé, conséquence de l’utilisation des produits chimiques en amont à 50 kilomètres, dans la région de Kedougou.
Bakel, 30 jan (APS) – Les producteurs des communes de Bakel et de Kidira subissent l’impact de la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de son affluent la Falémé, conséquence de l’utilisation des produits chimiques en amont; à 50 kilomètres, dans le cadre des activités d’orpaillage dans la région de Kédougou (sud-est).Les agriculteurs de Kidira utilisent les eaux de la Falémé, arrosant en partie cette commune du département de Bakel, alors que ceux de la ville éponyme utilisent les eaux du fleuve Sénégal pour faire du maraîchage sur plusieurs hectares.
Ils le font à l’aide de motopompes installées sur la rive gauche du fleuve et raccordées à des tuyaux.
Cependant, depuis quelques années, cette eau est devenue un problème pour ces maraîchers de Kidira et Bakel.
L’activité de maraîchage ne fait plus rêver bon nombre d’hommes et de femmes en dépit de la fertilité des sols et la disponibilité des terres.
« Aujourd’hui, la pollution de la Falémé, dans la région de Kédougou, en amont du fleuve Sénégal, cause trop de problèmes à l’agriculture irriguée à Kidira ’’, déplore Demba Niang, président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, une association forte de 315 membres.
Des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal complètement polluées et boueuses
‘’Les produits chimiques comme le cyanure ou le mercure utilisés par les orpailleurs pour extraire l’or polluent les eaux de la Falémé, qui se déversent dans les eaux du fleuve Sénégal’’, a-t-il expliqué.
L’orpaillage, une activité qui requiert beaucoup d’eau a fini de faire de la Falémé, un point de traitement de roches aurifères et un lieu de recherche du métal précieux.
Les effets de cette activité artisanale ont rendu les eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal complètement polluées allant jusqu’à prendre une autre coloration.
Une eau de mauvaise qualité qui a impacté les cultures irriguées réduisant ainsi la productivité horticole et les moyens de subsistance des agriculteurs de Kidira, Bakel et environs.
‘’Actuellement, à cause de la pollution des eaux, nos périmètres de cultures maraîchères, vivrières, horticoles qui permettaient de nourrir nos ménages, se réduisent de façon drastique’’, selon le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, pointant du doigt l’orpaillage sur la Falémé à Kédougou (sud-est), comme seul responsable de cette catastrophe écologique.
Assis sur une chaise, dans la cour de sa maison à Kidira (est), où des tracteurs en panne campent le décor, M. Niang se dit attristé par les effets négatifs de l’orpaillage artisanal sur la production agricole de la zone.
‘’Ces effets ont entraîné la disparition de plusieurs cultures horticoles’’, a-t-il dit, citant en exemple, le maïs, patates, gombo etc.
« Tout ce qui est production horticole ne marche plus maintenant ici. D’ailleurs, on a arrêté de cultiver ces spéculations agricoles. La seule spéculation que nous continuons de faire dans la zone, c’est le piment qui semble supporter mieux cette eau polluée du fleuve », a expliqué le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel.
Cette situation, a-t-il ajouté, »a poussé des femmes de la zone de production de Kidira, à abandonner leurs périmètres maraîchers, situés au bord de la Falémé, pour se tourner vers une agriculture irriguée utilisant l’eau des forages’’.
‘’Sur des périmètres éloignés du lit de l’affluent, elles y cultivent des spéculations comme de la salade ou encore des choux’’, a-t-il encore souligné.
Selon Demba Niang, »la toxicité des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal a été constatée depuis 5 ans avec la baisse drastique des rendements agricoles ». Cela a permis de comprendre que le problème est dû à la qualité des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal, a-t-il fait savoir.
Il a rappelé ‘’qu’avant cette pollution, même avec un périmètre de 2.500 mètres carrés de patate douce, on pouvait avoir 10 à 15 tonnes. Avec le maïs, c’était 3 à 4 tonnes de rendement sur un hectare mais aujourd’hui on n’arrive même pas à récolter une tonne ».
Dans la commune de Bakel, située à plus de 60 kilomètres de Kidira, les producteurs font également face aux mêmes difficultés.
Un des producteurs, Issa Coulibaly, président du GIE Doundé Kidéguilé, qui compte 100 membres, fait état de beaucoup de difficultés causées par les effets de pollution du fleuve Sénégal.
« Si on utilise l’eau du fleuve pour arroser nos cultures, le lendemain on constate la perte de la moitié des spéculations agricoles », se désole-t-il.
‘’L’eau du fleuve, a-t-il rappelé, était claire, douce et riche pour l’irrigation des périmètres mais au fil des années elle est devenue boueuse et toxique ».
« Avant, on cultivait la patate douce, l’haricot, le maïs, le concombre, les arachides qui évoluaient normalement jusqu’à la maturation mais depuis quelques années, ce n’est plus le cas’’, a-t-il encore déploré d’un air désespéré.
Le président du GIE Doundé Kidéguilé a par ailleurs relevé, le non-respect par tous les acteurs, du prix homologué du kilogramme de piment, l’unique variété qui résiste dans la zone, à une irrigation utilisant l’eau polluée du fleuve Sénégal.
« Il n’y a pas de consensus entre les producteurs autour du prix homologué du kilo de piment. Chacun fixe le prix qui l’arrange sur le marché », a regretté M. Coulibaly, qui dit n’avoir connu que l’agriculture depuis sa tendre enfance.
« Il faut déguerpir les orpailleurs… »
Opa Guiro, membre du comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali Sénégal a souligné que »les risques et les conséquences environnementales » de cette pollution ‘sont déjà là ».
‘’Actuellement, l’eau est inutilisable pour l’agriculture, pour le linge, pour abreuver le bétail et a également détruit localement la faune et la flore », a-t-il indiqué.
Selon lui, »la solution définitive à ce problème de pollution qui touche tout le long de la Falémé, long sur 650 km, de Aroundou à la frontière guinéenne, est de mettre un terme à l’orpaillage artisanal en faisant déguerpir de la Falémé tous les orpailleurs clandestins ».
« Si on ne fait pas déguerpir les orpailleurs, le problème ne sera pas résolu’’, a-t-il fait valoir, appelant, le chef d’Etat du Sénégal à prendre l’initiative de contacter ses homologues du Mali et de la Guinée.
Il a souligné que l’essentiel des orpailleurs en activité sur la Falémé sont des Sénégalais, Maliens, Guinéens et Burkinabé. Il a aussi signalé la présence récente dans la zone d’orpailleurs chinois.
Selon lui, »une délégation du ministère de l’Environnement et du Développement durable était à Kidira récemment pour s’enquérir de la situation ».
Avec ce phénomène naturel, relève t-il, »si on met un arrêt à l’orpaillage artisanal, l’eau du fleuve va retrouver sa couleur d’antan ».
Le comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali-Sénégal, est une association qui regroupe des villages et des membres de la société civile.
Des manifestations en vue pour préserver les eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal
Revenant sur ce sujet, le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, Demba Niang, a souligné qu’aujourd’hui, les producteurs, maraîchers et agriculteurs de la zone comptent mener ensemble le combat.
‘’Ils prévoient des manifestations pour protéger la source de leurs revenus »’, a-t-il ajouté.
« Nous avons lancé des alertes (…), la population commence à se mobiliser pour dire non aux orpailleurs clandestins. S’ils n’arrêtent pas leurs activités qui dégradent l’environnement, nous allons organiser des manifestations pour défendre notre zone », a prévenu M. Niang.
Le fleuve Sénégal est long de 1750 kilomètres. Il prend sa source à 750 mètres d’altitude en Guinée. Son affluent le plus important sur sa rive gauche, la Falémé, prend sa source dans la partie nord du Fouta-Djalon (Guinée) à 800 mètres d’altitude. À 30 km en amont de Bakel, elle se jette dans le fleuve Sénégal.
Tirage au sort
Le conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a procédé hier au tirage au sort pour le passage des candidats à la présidentielle sur la Rts. En effet, c’est Idrissa Seck qui va ouvrir l’enregistrement du temps d'antenne pour la campagne présidentielle. L’ancien maire de Thiès va faire son enregistrement le vendredi ainsi que Amadou Ba, Habib Sy, Thierno Alassane Sall, El Hadji Malick Gakou, Daouda Ndiaye, Mamadou Lamine Diallo, El Hadji Mamadou Diao, Anta Babacar Ngom et Serigne Mboup. Les dix autres candidats vont enregistrer leur déclaration samedi. Il s’agit de Aly Ngouille N'diaye, Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall, Alioune Mamadou Dia, Rose Wardini, Pape Djibril Fall, Khalifa Ababacar Sall, Mohamed Boune Abdallah Dionne et Boubacar Camara..
Temps d’antenne d’un candidat en prison …
Les textes du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), notamment en ce qui concerne le passage des candidats à la télévision nationale, n’ont pas prévu le cas de figure dans lequel se trouve Bassirou Diomaye Faye, autorisé à briguer les suffrages des Sénégalais alors qu’il est dans les liens de la détention, a rappelé, lundi, à Dakar, le président de l’organe de régulation, soulignant toutefois que «c’est un problème qui trouvera une solution». «Les différentes cassettes seront reçues au CNRA pour diffusion mais si jamais Bassirou Diomaye Faye reste en détention et qu’il n’est pas filmé en prison, il sera difficile de diffuser son temps d’antenne», a fait observer Babacar Diagne. Le président du CNRA s’exprimait en marge du tirage au sort devant déterminer le temps d’antenne et le passage des candidats à la Télévision nationale (RTS). «Je pense que d’ici les prochains jours, (…) c’est un problème qui trouvera une solution», a dit Babacar Diagne. Il y a des questions qui sont du ressort du CNRA, et d’autres qui, «malheureusement, ne dépendent pas de nous», a-t-il souligné, précisant que la structure qu’il dirige n’est pas «un législateur» et n’a qu’une mission de régulation. Le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, s’est dit «très confiant», au sortir de la rencontre avec le président du CNRA. De son point de vue, il appartient au CNRA, de par ses compétences, «d’essayer de voir le meilleur arrangement possible pour assurer l’égalité des différents candidats». Chaque candidat aura trois munîtes.
Abus de confiance
S.M. Guèye est vraiment malhonnête et risque gros avec 02 plaintes qui planent sur sa tête. Car le quidam n’a rien fait de mieux que de louer un véhicule à une tierce personne avant de la revendre à un militaire du nom de A.S qui lui avait déjà remis une avance de 650 mille francs en attendant la délivrance définitive des documents du véhicule. Mais, ironie du sort, le militaire A.S n’a eu que quelques jours avant que le propriétaire du véhicule du nom de Papy ne se signale pour réclamer son bien. Sans tarder alors, le militaire ordonne à sa femme de restituer le véhicule au propriétaire avant de prendre le soin de joindre son vendeur S.M. Guèye pour une séance d’explications. Mais le sieur Guèye reste injoignable. Sur ce, le militaire se rend à la police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le mis en cause, par ailleurs commerçant de profession. Ce dernier, âgé de 33 ans, interpellé par les limiers, a reconnu son forfait avant de déclarer avoir agi ainsi sous le fait de difficultés financières.
L’APR et la commission d’enquête parlementaire
L’Alliance Pour la République (APR) a réagi par rapport à l’initiative visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire à la suite de la publication, par le Conseil constitutionnel, de la liste définitive des candidats à la Présidentielle du 25 février 2024. Dans un communiqué, le parti au pouvoir rappelle avec force et solennité son attachement profond à la séparation des pouvoirs et au respect des Institutions de la République, qui fondent notre modèle républicain et constituent également le socle de la stabilité et du vivre ensemble dans notre pays. L’APR appelle ainsi tous les Sénégalais au respect des principes fondamentaux du respect des institutions, de la séparation des pouvoirs et réitère au Président Macky Sall son engagement déterminé ainsi que son soutien sans faille dans sa mission de garantir la sécurité, la stabilité etla préservation de la République. L’APR exhorte ainsi tous les militants et sympathisants à consolider l’élan unitaire et solidaire autour d’Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de la Grande Majorité présidentielle pour une victoire éclatante au soir du 25 février 2024.
Dysfonctionnements dans les lignes 44 et 42 de l’AFTU
Le torchon ne cesse de brûler actuellement entre opérateurs de l’AFTU membres du Gie Darou Salam et leurs employés. Ahuris des désagréments qu’ils subissent dans le fonctionnement de leur réseau d’exploitation, notamment au niveau des lignes 42 et 44 suite à une grève de leurs employés qui réclament la libération de 02 de leurs camarades en détention, les opérateurs de l’Association de financement des transports urbains (AFTU) ont fait hier une sortie pour annoncer une plainte sur le sabotage de leurs réseaux et des sanctions contre les grévistes. Lors de sa prise de parole, le vice-président du Gie Darou Salam, Modou Mboup, a indiqué qu’ils ne vont pas laisser faire et qu’ils ne vont plus accepter que le réseau soit saboté. Il a ainsi déclaré qu’ils vont incessamment commettre un huissier qui va venir constater les travailleurs appuyés par les syndicalistes, qui sabotent les réseaux. Et qu’ensuite, des réquisitions seront faites pour porter l’affaire en justice. Car, d’après lui, il y a des chantages qu’ils ne vont plus laisser prospérer. Sur les raisons de leur colère contre leurs agents, Modou Mboup dénonce le fait que depuis quelques jours, suite à l’arrestation d’un receveur et d’un régulateur de la ligne 44 qui ont eu des bisbilles avec 02 policiers, certains agents ont décidé de manière illégale, encouragée par certains syndicalistes, d’aller en grève sans préavis ni rien, en ne se souciant guère des préjudices subis. Pour le syndicaliste Abass Sarr, proche des agents de l’AFTU, ces propos des transporteurs sont infondés et ne sauraient être tenus en compte. La seule chose qui va permettre le retour à la normale, selon lui, c’est la libération de leurs camarades. Car ils ne sont pas responsables des problèmes de stationnement à Ouakam. Selon lui, il faut que les transporteurs prennent leurs responsabilités, mais pour le moment, leur grève continue.
Le projet Réfop mis en place et vise la formation de 1 000 jeunes
Même si chaque année environ 300 000 Sénégalais atteignent l’âge de travailler, les entreprises dans les secteurs porteurs peinent à trouver de la main-d’œuvre qualifiée. Le système de Formation professionnelle et technique (FPT) sénégalais n’est actuellement pas suffisamment en mesure de mettre à disposition une main-d’œuvre détenant les compétences requises par le secteur privé. Une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché de travail est essentielle pour une croissance soutenue de l’économie, portée par des entreprises privées compétitives, et pour les perspectives d’emploi décentes des jeunes. En répondant à ce défi, le gouvernement sénégalais donne la priorité au développement de la FPT et souhaite inscrire, d’ici 2030, 30% des sortants du cycle fondamental dans la FPT, par rapport à 13% en 2020. D’où la mise en place du projet Réfop (Réforme de la formation professionnelle). Au total, le projet vise à soutenir la formation duale de quelque 1 000 jeunes, dont au moins 40% de femmes. C’est dans ce sens qu’un lot de matériel composé de kits médicaux, d’ordinateurs, d’équipements scolaires, a été offert pour mettre les apprenants dans le confort. Ce matériel, d'une valeur de 80 millions d'euros permet, à l'issue de ces formations des jeunes, de trouver de l'emploi et d’avoir une autonomie de matériels médicaux de chaussures de sécurité et de toutes les thématiques pour ce genre de formation.
Le candidat Dr Cheikh Tidiane Dièye bat campagne pour Diomaye
Inédit dans l’histoire politique du Sénégal. Un candidat à la présidentielle qui soutient un autre au premier tour. En tout cas, le candidat de «Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg», Dr Cheikh Tidiane Dièye va battre campagne pour le candidat Bassirou Diomaye Faye. Parce que, dit-il, son frère, ami et allié Ousmane Sonko a porté son choix sur Bassirou Diomaye Faye pour faire triompher le projet souverainiste, refondateur, patriotique et panafricaniste qu’ils partagent avec ex-Pastef. Il fait sien le choix fait par Sonko. A l’en croire, le triomphe du projet vaut tous les sacrifices pour les vies humaines perdues, les rêves brisés et les citoyens emprisonnés, pour leur aboutissement. Ainsi il a décidé de battre campagne aux côtés des équipes patriotiques et de tous ceux qui œuvreront pour «la chute du système qui gouverne et pille le Sénégal depuis trop longtemps ». Il promet de ne ménager aucun effort pour la victoire de Diomaye. Dr Dièye invite ses camarades d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg et tous les électeurs sénégalais à se mobiliser pour la victoire du «Projet».
Le premier DAC de Tambacounda lancé en février
Le domaine agricole communautaire de Tambacounda (est), qui sera à cheval sur les quatre départements de cette région, va démarrer ses activités en février prochain, a annoncé, lundi, le coordonnateur national du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), Djimo Souaré. «Le domaine agricole communautaire de Tambacounda sera un domaine agricole de type nouveau parce qu’il va s’étendre sur les 4 départements de la région», a-t-il dit lors d’un comité régional de développement (CRD) organisé en perspective de son lancement. «Depuis une année, nos équipes travaillent dans les 4 départements de la région, nous avons organisé des concertations à Koumpentoum, Tambacounda, Bakel et à Goudiry pour identifier des zones qui peuvent accueillir un domaine agricole communautaire », a fait savoir Djimo Souaré. Le PRODAC, lancé en 2014, a depuis mis en place plusieurs DAC dans 8 des 14 régions du Sénégal. Il projette de lancer des DAC de nouvelle génération dans les régions de Thiès, Tambacounda et Matam. À terme, le Programme des domaines agricole communautaire vise l’aménagement et la mise en valeur de 30 mille hectares de terre, la création de 300 mille emplois pour les jeunes et la formalisation de deux mille groupements d’entrepreneurs agricoles viables. «Le PRODAC est un programme d’incubation pour développer l’entrepreneuriat des jeunes à travers les métiers de l’agriculture. Or, qui dit métier de l’agriculture, parle de l’élevage, de l’aquaculture, de l’agriculture», a expliqué M. Souaré. Il a annoncé la tenue de comités départementaux de développement dans les 4 départements de la région, de concert avec les acteurs concernés, les autorités administratives, les autorités politiques et les chefs de service, pour identifier les zones qui peuvent accueillir les activités d’un domaine agricole communautaire.
PLUS DE 3400 CARTES D’ELECTEURS EN SOUFFRANCE DANS LE DEPARTEMENT DE DIOURBEL
Plus 3400 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées dans le département de Diourbel, a-t-on appris, de Maguette Diouck, préfet dudit département.
Diourbel, 30 jan (APS) – Plus 3400 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées dans le département de Diourbel, a-t-on appris, de Maguette Diouck, préfet dudit département.
« Dans le département de Diourbel, nous avions reçu 7525 cartes d’électeurs et à ce jour nous avons déjà distribué 4037, il reste 3488 cartes à distribuer », a dit lundi M. Diouck lors d’un entretien accordé à l’APS.
»Dans la commune de Diourbel, il y a 1128 cartes d’électeurs à distribuer et le nombre de cartes le plus important en souffrance dans la région, se trouve dans l’arrondissement de Ndoulo, département de Diourbel », a-t-il précisé.
Il appelé les populations à aller récupérer leurs cartes pour pouvoir accomplir leur devoir civique le jour du scrutin. » Le retrait des cartes d’électeurs, a-t-il rappelé, se poursuit jusqu’à la veille du scrutin présidentiel, à 00h ».
Concernant la carte électorale, il a indiqué que le département de Diourbel, compte 152 lieux de vote et 294 bureaux de vote pour 124483 électeurs.
« Les établissements scolaires du département pourront abriter ces bureaux de vote en toute sécurité pour permettre aux électeurs d’accomplir leur devoir civique », a-t-il assuré.
Selon lui, « l’administration est en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que l’élection présidentielle du 25 février puisse se dérouler dans la sérénité ».
INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION, LE SENEGAL DANS LA ZONE ROUGE
Le Sénégal devra poursuivre ses efforts dans la lutte contre la corruption. Les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2023 le placent toujours dans la zone rouge.
Le Sénégal devra poursuivre ses efforts dans la lutte contre la corruption. Les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2023 le placent toujours dans la zone rouge.
Les résultats de l’indice de perception de la corruption 2023, publiés partout dans le monde, ce mardi 30 janvier 2024, par Transparency International, représenté au Sénégal par le Forum Civil, montrent que le Sénégal plonge encore dans la zone rouge avec une note de 43/100. Il a la même note dans l’IPC que celle qu’il avait obtenu en 2021 et publié en 2022. D’après un communiqué du Forum civil reçu à Emedia, « L’immobilisme institutionnel chronique en matière de lutte contre la corruption constaté dans notre déclaration sur les résultats de l’IPC 2022 publié 31 janvier 2023 est, cependant, atténué par l’adoption de plusieurs textes de prévention et de lutte contre la corruption. L’adoption, par l’Assemblée nationale, d’une loi modifiant le Code de procédure pénal pour la mise en place d’un Parquet national financier, l’adoption, en Conseil des ministres du 22 novembre 2023 du projet de loi modifiant la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la Corruption (OFNAC) et du projet de loi n°2023-23 modifiant la loi n°2014 -17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine et l’adoption, en Conseil des ministres du 6 décembre 2023, du projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ».
Après avoir dit sa préoccupation « les dossiers mis sous le coude par Monsieur le président de la République, Macky Sall et l’absence de redevabilité entretenue par les Corps de contrôle à l’instar de la Cour des Comptes, de l’Inspection Générale d’Etat (IGE), de l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC, de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), etc. ». Il constate que « Malgré l’adoption des textes cités plus haut, le Sénégal reste à la traine en matière de prévention contre la corruption du fait de l’absence de loi sur l’accès à l’information, de l’absence de textes sur l’encadrement des financements de campagnes électorales et le financement des partis politiques. Il y a aussi lieu de souligner que l’adoption d´une stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2020 n’a pas été, jusque-là, d’un grand apport dans la lutte contre la corruption en termes d´efficacité et de mise en œuvre ». Fort de tout cela, le Forum Civil, section Sénégalaise de Transparency International recommande au Président de la République en exercice « de consacrer un peu de son temps à la Cour des Comptes pour la réception des rapports sur la gestion des organismes publics et parapublics » et au nouveau président de la République de s’engager à prendre les mesures concrètes dans les cent (100) jours à partir de la prestation de serment « De faire appliquer le point 1.7 de l’annexe de la loi n°2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques qui dispose que : « dans les trois mois suivant chaque nouveau mandat présidentiel, la situation globale des finances publiques, et en particulier la situation du budget et de son endettement, fait l’objet d’un rapport préparé par le Gouvernement. Ce rapport, audité par la Cour des Comptes, est publié dans les trois mois suivants ».
Birahim Seck et ses camarades exhortent le président entrant à « finaliser les textes sur le Cadre général de l’éthique et de la déontologie dans la Fonction Publique, donner suite aux dossiers des Corps de contrôle transmis au Président de la République sortant , donner suite aux recommandations du Comité de Concertation et de Modernisation de la Justice après actualisation, veiller au respect des règles et procédures relatives à l’affectation des magistrats, entamer la réforme pressante du Conseil Supérieur de la Magistrature pour la sécurité de la carrière de magistrat et la garantie de l’affirmation de l’indépendance de la Justice, fixer des règles d’évaluation objective et de gestion des carrières des magistrats, assurer l’autonomie budgétaire de certaines juridictions avec obligation de reddition des comptes, etc. » Le nouveau chef de l’Etat devrait aussi, d’après le Forum civil, « Publier la liste des licences attribuées depuis 2018 (renouvelées ou régularisées) afin de connaitre les bénéficiaires effectifs et les catégories de pêcheries concernées, prendre des mesures urgentes contre la fraude exercée par des bateaux d’autres pavillons qui débarquent au Sénégal avec des cartons neutres pour « sénégaliser » le poisson, dématérialiser et revoir les modalités de paiement des certificats sanitaires et de capture qui épouse les contours d’une source de corruption organisée, retirer toute nouvelle licence qui aurait été attribuée sans tenir compte de l’avis technique formulé par le Centre de Recherche Océanographique Dakar-Thiaroye (CRODT) sur la situation de la ressource et renforcer l’autonomie du CRODT en moyens légaux, financiers, humains et matériels, finaliser et optimiser son ancrage institutionnel ».
L'APR RAPPELLE SON ATTACHEMENT AUX INSTITUTIONS RÉPUBLICAINES
Alors que la commission d'enquête agite l'actualité, le principal parti de la majorité présidentielle sort de sa réserve pour défendre le principe de la séparation des pouvoirs
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/01/2024
L'Alliance Pour la République (APR), parti politique sénégalais dirigé par le président Macky Sall, a publié ce 29 janvier 2024 un communiqué dans lequel elle réitère son attachement aux principes fondamentaux de la République.
Cette prise de parole intervient alors que des élus de l'opposition ont annoncé leur volonté de mettre en place une commission d'enquête parlementaire suite à la publication de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 25 février prochain par le Conseil constitutionnel.
Pour l'APR, "notre modèle républicain fond sur la séparation des pouvoirs et le respect des institutions qui constituent le socle de la stabilité et du vivre ensemble dans notre pays", a déclaré son Secrétaire Exécutif National. Le parti au pouvoir rappelle avec "force et solennité" son attachement à ces principes fondamentaux.
Soucieuse de "promouvoir l'Etat de droit et la démocratie", comme prévu dans ses statuts, l'APR "appelle tous nos compatriotes au respect des principes fondamentaux du respect des institutions, de la séparation des pouvoirs".
Le communiqué réitère par ailleurs "au président de la République, Macky Sall, son engagement déterminé ainsi que son soutien sans faille dans sa mission de garantir la sécurité, la stabilité et la préservation de la République".
Enfin, l'APR exhorte "tous les militants et sympathisants à consolider l'élan unitaire et solidaire" autour du candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, en vue d'une "victoire éclatante" le 25 février.
EFFONDREMENT MORTEL À KHAR YALLA
Un bâtiment de trois étages en cours de rénovation s'est affaissé de manière soudaine dans la nuit du lundi mardi. Le bilan humain de cette catastrophe, en constante évolution, est actuellement de cinq morts
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/01/2024
Un drame est survenu dans la nuit de lundi à mardi dans la commune de Yeumbeul. Selon les informations rapportées par le site d'information Emedia, un immeuble de trois étages en cours de réhabilitation s'est partiellement effondré dans le quartier de Khar Yalla, faisant plusieurs victimes.
Martial Ndione, commandant du groupement d'incendie et de secours n°1 cité par Emedia, a indiqué avoir été alerté à 1h06 du matin de l'effondrement du bâtiment. À leur arrivée sur place, les sapeurs-pompiers ont dénombré 13 victimes, dont 11 évacuées vers les structures sanitaires. "Un corps sans vie a été déposé au centre de santé de Yeumbeul et une victime prise en charge sur les lieux de l'intervention", a précisé le commandant Ndione.
Les secouristes sont toujours à la recherche de 4 autres personnes qui seraient toujours coincées dans les décombres, selon leurs informations. Vers 11h, le bilan humain de cette catastrophe s'est alourdi, passant à 5 morts.
Les causes exactes de cet effondrement mortel restent pour l'heure indéterminées. Une enquête a été ouverte, selon Emedia, pour éclaircir les circonstances de ce drame.
LE GUICHET UNIQUE OPERATIONNEL A COMPTER DE CE 1ER FEVRIER
Ce guichet apportera des gains significatifs à l’économie portuaire. Un atelier d’information a été organisé par GAINDE 2000 hier, lundi 29 janvier, sur la généralisation du GUDE.
Le Guichet Unique Dématérialisé de l’Enlèvement (GUDE) franchit une nouvelle étape, marquant sa généralisation à partir du 1er février 2024. A cet effet, GAINDE 2000 a organisé hier, lundi 29 janvier, un atelier d’information sur la généralisation du GUDE. L’objectif principal de cette rencontre est de donner aux opérateurs économiques, l’opportunité unique d’être informés en avant-première des nouveaux services offerts par ce guichet.
Le Guichet Unique Dématérialisé de l’Enlèvement (GUDE) sera effectivement opérationnel à partir du 1er février 2024. Ce guichet apportera des gains significatifs à l’économie portuaire. Un atelier d’information a été organisé par GAINDE 2000 hier, lundi 29 janvier, sur la généralisation du GUDE.
«L’administration douanière, de 1990 à aujourd’hui, a fait évoluer plusieurs fois son système informatique, rendant le dédouanement des marchandises proprement dit facile et simple. Le maillon qui était le plus complexe était celui de l’enlèvement. Parce qu’une fois que vous avez déclaré et payé pour sortir vos marchandises, il y a encore un circuit avec d’autres acteurs de la logistique qui n’était pas dématérialisé. Nous travaillions depuis plusieurs mois avec la communauté des acteurs portuaires pour prendre en compte les préoccupations de toutes ces organisations et de les intégrer dans un guichet unique», explique Ibrahima Nouridine Diagne, administrateur général de GAINDE 2000
Selon lui, dans le déploiement en priorité, c’est le containerisé qui suscite le plus la problématique de la congestion portuaire. Donc, informe-t-il, c’est la priorité qui va être effective à compter de ce 1er février, suivie immédiatement des autres modes de conditionnement. «Dans les trois prochains mois, ce sont toutes des opérations qui seront considérées dans le guichet unique», indique l’administrateur général de GAINDE 2000.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le secrétaire général du ministère du Commerce et des PME, Makhtar Lakh, trouve que ce nouveau dispositif révolutionne l’environnement des marchandises au Sénégal, en substituant les formalités administratives par des formalités dématérialisées et transparentes. Il permettra également de répondre à la forte croissance du trafic portuaire.
«Le guichet unique constitue, par ailleurs, une avancée significative dans la simplification des procédures liés à l’enlèvement des marchandises, réduisant ainsi les coûts et les délais et renforçant également la transparence dans les opérations portuaires», soutient-il.
Selon M. Lakh, la mise en place de ce dispositif s’inscrit parfaitement dans l’objectif de modernisation et de facilitation des échanges commerciaux. «En favorisant la dématérialisation des procédures douanières, le guichet unique contribuera à faciliter les échanges, à stimuler l’investissement et à promouvoir le commerce international», a-t-il souligné.
L’ETAT, LE GRAND PERDANT !
Le Sénégal, outre les taxes, les redevances, les impôts sur les sociétés et les impôts sur le revenu des salariés ne bénéficie que de 10% du cost oil et 25% du profit oil ou benefit oil ou recettes pétrolières perçus après la vente du pétrole brut
Le Sénégal, outre les taxes, les redevances, les impôts sur les sociétés et les impôts sur le revenu des salariés ne bénéficie que de 10% du cost oil et 25% du profit oil ou benefit oil ou recettes pétrolières perçus après la vente du pétrole brut. Ce qui constitue une atteinte à l’intérêt national en ce sens que « le pétrole et le gaz se trouvent sur le sol sénégalais et appartiennent au peuple sénégalais », déplore l’avocat au barreau de Dakar, Maitre Henri Valentin Blaise Gomis, par ailleurs spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières. Non sans manquer de préciser que même si les dispositions du Code pétrolier de 2019 sont d’application immédiate pour toutes les activités pétrolières et gazières sur l’étendue du territoire national, il n’en est pas moins singulier de constater qu’aucun nouveau contrat n’a été conclu depuis l’avènement de ce code.
Le débat sur la gouvernance des ressources pétrolières et gazières est loin de s’estomper. Cette fois, c’est l’un des deux spécialistes en la matière au Sénégal, en l’occurrence Me Henri Valentin Blaise Gomis, avocat à la Cour et par ailleurs 1er secrétaire de conférence, titulaire d’un master 2 en management de l’énergie et des ressources pétrolières entre autres qui, après avoir analysé la part contractuelle du contractant et celle de Petrosen dans les différents blocs attribués, fait constater que celle de Petrosen dans tous les blocs en activité est de « 10% ». Au nombre de ces blocs : Diender; Djiffère offshore; Cayar offshore profond; Saint-Louis offshore profond; Cayar offshore shallow; Rufisque offshore profond; Zone ultra profond (Udo); Saint-Louis offshore shollow; Rufisque offshore; Sangomar offshore; Sangomar offshore profond. Et d’évoquer dans la foulée l’ouvrage de l’opposant Ousmane Sonko intitulé « Pétrole et gaz au Sénégal : Chronique d’une spoliation » et dans lequel celui-ci déplorait en son temps le faible pourcentage détenu par le Sénégal sur les contrats des ressources pétrolières et gazières. Aussi avait-il dit : Malheureusement, nous ne détenons que 10% sur ces ressources pétrolières et gazières ». Un chiffre que l’Itie avait récusé en soutenant qu’ : « En aucun cas, dans les contrats pétroliers en vigueur, le Sénégal ne cède 90 % des revenus pétroliers aux compagnies internationales pour ne garder que 10 % ».
Pour Me Gomis, la réalité des choses montre à suffisance « les contrevérités portant sur la part du contractant et de Petrosen dans tous les Contrats de recherche et de partage de production (Crpp). A l’en croire, « des soi-disant techniciens pétroliers soutiennent, qu’en regroupant les parts issues du profit pétrolier(profit oil) et des différents impôts et taxes, additionnées à celles de Petrosen (qui est une société étatique), l’État sénégalais peut engranger entre 50 % à 60 % des revenus pétroliers, selon plusieurs experts interrogés par Africa Check ».
Partant du raisonnement de Petrosen, il observe que les revenus de l’État dans les contrats de recherche et de partage de production proviennent de trois sources, à savoir la part de la société nationale Petrosen (10 % portés en phase d’exploration et jusqu’à 18 % à 20 % en phase de développement et production) ; la part de l’État sur le profit pétrolier (revenus après déduction des investissements c’est-à-dire du cost oil ou coûts pétroliers) qui dépend du niveau de production journalière (article 22 des contrats) ; et les différents impôts, les redevances, les loyers superficiaires et taxes.
ET Me Gomis d’apporter des clarifications sur la notion de « participation ». Selon en effet l’Itie, la participation de Petrosen aux opérations pétrolières dans les contrats en cours de validité, notamment ceux régissant les blocs dans lesquels des hydrocarbures ont été découverts (Saint-Louis Offshore profond, Cayar Offshore Profond et Rufisque Offshore Sangomar Offshore Sangomar Offshore Profond) est tirée de l’article 24 des Crpp. Or, l’article 24 desdits contrats indique que « la participation de Petrosen de 10% lui confère tous les droits et obligations du contrat en phase de recherche, sans pour autant entrainer pour la société pétrolière nationale, de participation aux dépenses et charges encourues par les entités qui ont contracté avec l’Etat », tient-il à souligner. La quote-part de Petrosen pour les engagements de travaux et les frais liés au Contrat est en effet supportée par les autres entités constituant le contractant. C’est la raison pour laquelle on parle de participation « portée » par Petrosen en phase de recherche, car elle ne débourse aucun franc. Me Henri Valentin Balaise Gomis de préciser qu’en phase de recherche, « Petrosen ne débourse aucun franc ». Mais, en cas de découverte, d’exploitation et de développement du pétrole et du gaz, l’article 24 sus-évoqué stipule que lors de l’entrée en vigueur de l’autorisation d’exploitation relative à un périmètre d’exploitation, Petrosen a l’option d’accroitre sa participation (sa contribution ou ses dépenses) aux risques et aux résultats des opérations pétrolières dans ledit périmètre d’exploitation. Ainsi, conformément aux dispositions des contrats régissant respectivement les blocs de Sangomar et de Saint-Louis, Petrosen a porté sa participation à 18% dans Sangomar et à 20% pour le gisement de gaz naturel de Grand Tortue/Ahmeyin (Gta). Cela signifie que « Petrosen participera à hauteur de ces pourcentages dans les coûts de développement de ces deux projets, et se fera rembourser les coûts pétroliers (Cost oil) qu’elle a engagés avec ces mêmes proratas (18 et 20%) dans la limite fixée pour la part allouée aux coûts à défalquer des revenus », déduit Me Henri Valentin B. Gomis. A l’en croire, si la participation n’était pas définie dans la loi pétrolière de 1998 mais plutôt dans les contrats, la nouvelle loi 2019- 03 du 1er février 2019 dispose en son article 9 que dans le cas d’un contrat pétrolier, « les parts de la société pétrolière nationale sont ainsi fixées: « au minimum 10 %, portés par les autres cotitulaires du titre minier d’hydrocarbures, en phases d’exploration et de développement, y compris les redéveloppements ; et l’option d’accroitre cette participation jusqu’à 20 % supplémentaires en phases de développement et d’exploitation non portés par les autres cotitulaires du titre minier d’hydrocarbures ».
ERREUR SUR LE PROFIT PETROLIER AVANCE PAR L’ETAT
Ainsi, Petrosen et les privés nationaux pourront s’arroger jusqu’à 30% de parts dans les périmètres d’exploitation qui seraient régis par le Code pétrolier de 2019. Or, selon Me Gomis, « le bluff c’est que cette démonstration est fausse, car tous les contrats ont été signés sous l’égide du Code pétrolier de 1998 ». L’article 9 du code pétrolier de2019ne s’applique pas à ces contrats déjà signés et approuvés par décret. Cette disposition ne s’appliquera qu’aux nouveaux contrats qui seront signés et approuvés après l’entrée en vigueur du code de2019.Teln’est pas encore le cas aujourd’hui.
En vérité, observe-t-on, la part que porte Petrosen pour l’Etat qui est de 10% dans le cost oil représente également la participation de Petrosen aux activités d’exploration, d’exploitation et de développement. Cela veut dire que l’Etat dans ces différentes activités doit participer aux coûts pétroliers notamment à l’investissement au prorata de 10% comme défini à l’article 24 des Cppr intitulé « Participation de Petrosen ». Mais avant de percevoir les 10% des coûts pétroliers, également appelé coûts techniques, « Petrosen devra préalablement contribuer au financement de l’exploitation et du développement. Ce qui veut dire que la part de Petrosen est égale à sa participation aux coûts pétroliers. Autrement dit, c’est le recouvrement de son investissement aux activités de développement.
C’est pourquoi l’article24stipule que « Petrosen possède dans la zone contractuelle une part d’intérêts indivis de 10% qui lui confère dans la proportion de sa participation tous les droits et obligations », a-t-il expliqué.
Et de relever que par cohérence, il aurait fallu dire que « le profit pétrolier de l’Etat (profit oil) est lié au recouvrement des investissements pétroliers (coûts pétroliers) et au partage de la production après la vente »
Se voulant explicite, Me Gomis convoque l’article 22 qui stipule que « le contractant aura droit de recevoir, chaque année civile, en vue du recouvrement de ses coûts pétroliers, une partie maximale de 75% de la production totale commerciale pour le pétrole brut et le gaz naturel ».
25% SEULEMENT DE BENEFICE APRES-VENTE
Ce qui induit que la part de l’Etat serait de 25% du bénéfice pétrolier après la vente du produit pétrolier. Donc si on additionne la part de Petrosen (10% du cost oil) et la part de l’Etat du profit oil (25%), le Sénégal se retrouve mathématiquement avec 35% de revenus pétroliers. Au fait, les parts d’intérêts servent à déterminer uniquement le pourcentage de participation aux investissements des opérations pétrolières. Petrosen dispose de10% mais elle est dispensée par le Crpp de participer aux frais des opérations pétrolières. Cette part d’intérêt « à mon avis est différent du partage de profit oil après affectation de 75 % de la production au remboursement des cost oil dont les modalités de partage sont fixées par le contrat pétrolier », tient à préciser Me Gomis. Pour lui : « Les redevances, les loyers superficiaires et taxes sont des revenus non pétroliers ». C’est-à-dire qu’ils ne sont pas directement tirés de la production pétrolière. D’où, il faut faire la distinction entre les revenus pétroliers et les revenus non pétroliers.
Les revenus pétroliers sont les coûts d’investissement du contractant et de Petrosen (participation = part) et le bénéfice pétrolier issu de la vente du pétrole et du gaz réparti entre le contractant et l’Etat du Sénégal (profit oil).
Par contre, les revenus non pétroliers sont les taxes, les redevances, les impôts sur les revenus des salariés et sur la société (25%) et les loyers superficiaires d’occupation d’un périmètre attribué par le Ministère du Pétrole et des énergies (Mpe). Le spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières de préciser que les revenus non pétroliers sont régis par les articles 23 des Crpp intitulé « Régime Fiscal ». Mieux, poursuit-il : « Le code de 2019 non encore applicable aux contrats en question prévoit le ‘’bonus’’ de signature ».
QUAND L’ETAT VEND LE FAUX!
Selon Petrosen, les revenus de l’État pourraient représenter jusqu’à 52 % (Sangomar) et 64 % (Gta) et elle a la possibilité d’augmenter sa part jusqu’à 20 %. Suivant elle, elle a toujours aussi au moment du partage des revenus entre l’État et les compagnies pétrolières, 10 % ou plus, si elle avait augmenté sa part bien sûr, comme le lui permet le Code pétrolier. Sauf que « le code de 1998 ne prévoit pas d’augmentation mais plutôt le code de 2019 », démonte Henri Valentin B. Gomis A l’en croire, les contrats dont il s’agit sont approuvés sous l’égide du code de 1998 par le Président Macky Sall après son accession au pouvoir en 2012. « Ces arguments sont plutôt des fourberies pour défendre l’indéfendable », a-t-il étalé en bloc.
L’ETAT CREDITE SES CONTRACTANTS POUR ASSURER SA PARTICIPATION AUX INVESTISSEMENTS PETROLIERS
Pour assurer sa part de participation aux investissements pétroliers, Petrosen qui porte la participation et la part de l’Etat du Sénégal aux investissements pétroliers a été obligée de s’endetter auprès des contractants. Précisons que la part du Sénégal augmente en fonction du volume de la production. Autrement dit ; s’il est croissant c’est-à-dire s’il atteint la production journalière supérieure à 120.000 barils ou équivalent gaz, le Sénégal pourra avoir jusqu’à 58% contre 42% pour les sociétés pétrolières étrangères. Mais, il est à se demander quelle compagnie pétrolière va augmenter son volume d’investissement financier dans le but d’accroitre son volume de production, et ensuite s’attendre à un faible bénéfice du profit oil. En d’autres termes, on demande à la compagnie pétrolière de financer plus pour gagner moins. Pour un esprit averti, « il est clair que la compagnie pétrolière ne le fera absolument pas », relève pour finir le spécialiste en management de l’énergie et des ressources pétrolières.
L’ÉLIMINATION DES LIONS DE LA CAN ET LA RÉACTION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL AUX ACCUSATIONS DU PDS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi évoquent l’élimination du Sénégal de la 34e CAN et la réaction du Conseil constitutionnel après «les accusations graves et infondées» portées à l'encontre de certains membres.
Dakar, 30 jan (APS) – L’élimination du Sénégal de la 34e Coupe d’Afrique des nations (CAN) et la réaction du Conseil constitutionnel après »les accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses » portées à l’encontre de certains de ses membres par le Parti démocratique sénégalais (PDS) sont les principaux sujets mis en exergue par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Les Lions perdent leur trophée », affiche à sa Une Sud Quotidien, soulignant que la Côte d’Ivoire a ouvert la succession du Sénégal en sortant victorieuse du huitième de finale disputé ce lundi au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro.
‘’Bien lancés dans la rencontre, les Lions ont vite perdu le contrôle du match avant de s’incliner aux tirs au but. L’aventure de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations s’arrête pour le Sénégal. Champions en titre, le parcours des Lions s’est brusquement arrêté ce lundi face à la Côte d’Ivoire dans le cadre des huitièmes de finale au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro », écrit le journal.
Le quotidien Bës Bi, parle de »coup KO ivoirien’’’. »L’équipe nationale du Sénégal ne défendra pas son titre de champion après avoir été éliminée, en huitième de finale de la 34ème édition de la Can, par le pays hôte, la Côte d’Ivoire (1-1, 4 tab 5). Une élimination difficile pour des Lions qui n’ont véritablement pas su emballer la partie et mis en confiance une équipe ivoirienne miraculée après un premier tour chaotique », souligne la publication.
»Tsunami à Yamoussoukro! » s’exclame WalfQuotidien. »L’aventure s’arrête. Les Champions d’Afrique ne conserveront plus leur trophée continental. Les Lions sont tombés hier, au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Personne ne s’attendait à un tel dénouement. Car, au regard des parcours des deux équipes, le Sénégal partait largement avec la faveur des pronostics », selon Walf.
Libération parle de »Séisme dans la tanière »; »Séisme à Yamoussoukro », dit Source A. »Rageant », selon Le Soleil qui note que la Côte d’Ivoire a réalisé la plus grande sensation des huitièmes de finale de la CAN en éliminant le Sénégal, champions d’Afrique en titre.
Les Echos lie cette défaite à ‘’un coaching perdant », tandis que Vox Populi y voit »la malédiction des champions qui s’abat sur les rois Lions’’. Selon Le Quotidien aussi, »la malédiction du champion est passée par là ».
Les journaux se font écho de la réaction du Conseil constitutionnel après »les accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses » portées à l’encontre de certains de ses membres.
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité par le Conseil constitutionnel. Il soupçonne certains des sept sages du Conseil constitutionnel de ‘’corruption’’.
Le Conseil constitutionnel, notant que des »accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses » sont portées à l’encontre de certains de ses membres, a appelé, lundi, dans un communiqué, à faire »toute la lumière » sur cette affaire qui, dit-il, est »de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique ».
»Le Conseil constitutionnel riposte aux attaques des libéraux. Dans un communiqué, ces membres préviennent que ces accusations contre eux ne resteront pas impunies », rapporte WalQuotidien.
Selon Bës Bi, »le Conseil constitutionnel sort de sa réserve et menace ». »Cibles de plusieurs attaques, les 7 +sages+ sont sortis de leur réserve ce lundi, après l’Union des magistrats sénégalais. Selon eux, +toutes ces accusations, de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique, ne sauraient rester sans conséquences pour leurs auteurs+ », écrit le journal.