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11 août 2025
par Amadou Tidiane Wone
LA VÉRITÉ DU TEMPS QUI PASSE
Dans les chaumières, il se murmure : que nous réservent les politiciens professionnels ? Ceux qui ne conçoivent pas la vie sans l’exercice du pouvoir et la jouissance de ses attributs ? Que vont-ils encore inventer pour prolonger le supplice ?
Toutes les vanités sont vaincues, un jour ou l’autre, par le temps qui passe : notre jeunesse et ses attributs : force, vigueur et prestance, mémoire et santé, déclinent inexorablement… « À l’insu de notre plein gré » disait l’humoriste Coluche.
Il en est ainsi du pouvoir et de toutes les formes de possessions ! Il en est ainsi de tout ce qui a un début et qui a une fin. Cette réflexion me survient à l’observation attentive de la fin… qui n’en finit pas du second et dernier mandat du président Macky Sall ! En ce 12 mars 2024, nous aurions déjà dû connaître le nom de son remplaçant ! Mais des manœuvres inattendues, imprévisibles et déroutantes, nous tiennent encore en haleine, en dépit du simple bon sens… Sachant que l’échéance du 02 avril est inéluctable, les tenants actuels du régime auraient dû avoir à cœur de respecter, scrupuleusement, la Constitution de la République ainsi que les institutions chargées de veiller sur son intégrité. La Constitution est conçue pour être le ciment de la nation. Elle est le socle qui devrait garantir son éternité. Hélas, depuis que des spécialistes se sont reconvertis en « tailleurs » pour ajuster, au gré de leurs intérêts partisans, ce qui était sensé rester le sanctuaire de nos droits, devoirs et libertés, on ne sait plus où l’on va mais on y va à grands pas !
A force de gymnastiques théoriques, inspirées par un juridisme tropical abscons, d’éminents professeurs se font remonter les bretelles par leurs anciens étudiants. Grandeur et décadence !
Le débat public est pollué par des exercices académiques qui volent au dessus de nos têtes. Certes. Mais le bon sens est… commun ! Il n’est pas prisonnier des amphithéâtres. Il circule dans les marchés et les Grand-Place ! Il envahit les réseaux de toutes natures et se répand en torrents de paroles colériques plus ou moins inspirées.
Nul ne peut tromper tout le peuple tout le temps !
Pour tout dire, le bon sens du peuple s’attend au pire ! Et dans les chaumières Il se murmure :
Que nous réservent les politiciens professionnels ? Ceux qui ne conçoivent pas la vie sans l’exercice du pouvoir et la jouissance de ses attributs ?
Que vont-ils encore inventer pour prolonger le supplice antidémocratique ?
Est-ce si compliqué de redonner la parole au peuple souverain qui vous a confié, il y a douze ans, les rênes de son destin ?
Il serait temps de revenir à la Raison ! Et de retrouver le port altier sans lequel les habits du pouvoir risquent de se révéler trop grands. Au point de nécessiter de faire appel, encore( !) à un tailleur…
La campagne électorale a commencé. En plein carême. Au début du Ramadan. Nous devrions voter en pleine période de privations physiques dans la sainte espérance d’une purification spirituelle et morale. Le bon sens voudrait qu’en ces périodes de Grâces les cœurs se purifient. Que le repentir et le Pardon soient les boussoles de nos vies. Que notre pays panse ses plaies béantes. Que la réconciliation des cœurs soit nourrie par des esprits clairvoyants et bienfaisants. A défaut, le temps qui passe va faire un sort à nos vanités, mais aussi à toutes les lâchetés complices qui se taisent face à toutes les injustices commises. Au vu et au su de tous.
Il est des silences coupables ! Si parler veut encore dire quelque chose…
Qu’Allah protège notre pays et sa jeunesse qui est son seul Avenir !
Ramadan Kareem et bon mois de Carême !
DAGANA COMPTE 150206 ÉLECTEURS RÉPARTIS DANS 158 LIEUX DE VOTE ET 337 BUREAUX DE VOTE
Le département de Dagana compte 150206 électeurs répartis dans 158 lieux de vote et 337 bureaux a indiqué à l’APS l’adjoint au préfet, Hubert Lazard Faye.
Le département de Dagana compte 150206 électeurs répartis dans 158 lieux de vote et 337 bureaux a indiqué à l’APS l’adjoint au préfet, Hubert Lazard Faye.
Avec 11 communes, le département compte 150206 inscrits dont 37430 dans l’arrondissement de Mbane avec 61 lieux de vote, a-t-il précisé dans un entretien avec l’APS.
Au total, 61963 électeurs sont comptabilisés dans l’arrondissement de Ndiaye avec 79 lieux de vote, tandis qu’à Dagana et Richard-Toll, ils sont 50813 inscrits répartis dans 18 lieux de vote, a-t-il fait savoir
Il ajoute que l’arrondissement de Mbane totalise 96 bureaux de vote, celui de Ndiaye 144 pour et 97 à Dagana et Richard-Toll”.
LE BUDGET DE LA DIALYSE EST PASSÉ D’UN À CINQ MILLIARDS
Le budget de la dialyse, rendue gratuite depuis 2012, est passé d’un à cinq milliards de francs CFA pour l’achat des kits, a indiqué le ministère de la Santé et de l’Action sociale ce jeudi à l’occasion de la journée mondiale contre la maladie rénale.
Dakar, 14 mars (APS) – Le budget de la dialyse, rendue gratuite depuis 2012, est passé d’un à cinq milliards de francs CFA pour l’achat des kits, a indiqué le ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’occasion de la célébration ce jeudi de la journée mondiale contre la maladie rénale.
”Face à la demande accrue de soins, l’Etat a rendu gratuite la dialyse depuis 2012 avec un budget passant de 1 à 5 milliards pour l’achat de kits”, renseigne un communiqué rendu public, à l’occasion de la journée mondiale contre la maladie rénale, événement annuel célébrée chaque deuxième jeudi du mois de mars.
Le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée mondiale du rein ce 14 mars 2024, sous le thème : ”La santé rénale pour tous : promouvoir un accès équitable aux soins et une utilisation optimale des médicaments.”
Le texte souligne que ”le thème est un plaidoyer et permet au monde entier de se rassembler autour d’un message clé mettant en lumière la lutte constante qui doit être menée contre cette pathologie”.
”En 2010, il n’y avait que trois centres de dialyse. En 2023, le nombre est passé à 25 centres de dialyse publics avec une cohorte de 910 patients dialysés. Toutes les régions ont au moins un centre de dialyse public et à travers des bourses de spécialisation, le pays dispose de plus 40 néphrologues”, selon le ministère de la Santé.
Toujours en ce qui concerne les ressources humaines, il précise que ”cette action sera poursuivie de même que la formation en master de suppléances rénales pour les paramédicaux”.
Dans cette perspective, relève le ministère, ”l’’Etat du Sénégal en a fait une priorité et s’est fixé comme objectif de densifier les centres de dialyse afin de permettre aux patients de bénéficier d’une prise en charge adéquate”.
Aussi, ”dans l’offre de soins, il a été démarré la greffe de rein qui est une initiative majeure pour améliorer la qualité de vie des patients”.
Dans le cadre de la prévention, le ministère de la Santé et de l’Action sociale développe des stratégies de lutte contre les facteurs de risque, notamment la réduction de la consommation de sel, de sucre, d’alcool, de tabac, la promotion de l’activité physique régulière de même que le contrôle de la tension artérielle et du diabète.
ACCORDER UNE ATTENTION PARTICULIÈRE AUX FEMMES DU MONDE RURAL
Montée en grade lors de la formation du gouvernement de Me Sidiki Kaba, Thérèse Faye a mis ses nouveaux habits de ministre de la Femme qu’elle cumule avec l’Equité territoriale et le développement communautaire.
Montée en grade lors de la formation du gouvernement de Me Sidiki Kaba, Thérèse Faye a mis ses nouveaux habits de ministre de la Femme qu’elle cumule avec l’Equité territoriale et le développement communautaire. Elle a fait la passation avec Mme Fatou Diané Guèye et compte poursuivre l’œuvre des anciennes. «Je tiens à réitérer ma détermination à être au quotidien aux côtés de toutes les femmes, celles des campagnes, des villes et de la diaspora», a-t-elle déclaré, tout en remerciant le président de la République qui lui a renouvelé sa confiance. Elle poursuit : «Je félicite la ministre Fatou Diané Guèye et tous mes autres prédécesseurs, et les associations pour la promotion des femmes qui ont apporté leur pierre à l’édification d’une société plus juste et plus égalitaire dans laquelle les droits des femmes sont reconnus et respectés.»
Pour Thérèse Faye, des efforts sont encore à consentir pour relever les défis liés à l’amélioration de la condition féminine. «Malgré les progrès importants réalisés dans la lutte pour la promotion des femmes, des efforts sont encore à faire. Je compte ainsi inscrire mon action dans cette direction, mais en accordant une attention particulière aux femmes du monde rural, pour donner son sens au mot équité, principal marqueur de l’ensemble des politiques publiques», dit-elle. Mme Faye promet «de s’appuyer sur les acquis importants à travers le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) dont le modèle innovant a pu inspirer d’autres pays africains, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers (Promovilles), le Programme national des bourses de sécurité sociale, sans oublier les acquis du programme de la Couverture sanitaire universelle». Elle promet aussi de diversifier ses actions «dans cette exaltante mission». En écho, Fatou Diané Guèye a montré «toute sa disponibilité à accompagner Thérèse Faye dans sa nouvelle mission».
LE MARCHÉ À JEUN
Le panier de la ménagère s’appauvrit et peine à se garnir à cause de la conjoncture, de la rareté de certaines denrées et de leur cherté. Comme d’habitude depuis ces dernières années, le Ramadan fait flamber les prix des denrées de grande consommation
Le panier de la ménagère s’appauvrit et peine à se garnir à cause de la conjoncture, de la rareté de certaines denrées et de leur cherté. Comme d’habitude depuis ces dernières années, le Ramadan fait flamber les prix des denrées de grande consommation durant la période. Un tour au marché Saint-Maur de Boucotte a permis de faire le constat.
La hausse des prix des denrées de grande consommation pèse lourdement sur le panier de la ménagère dans la commune de Ziguinchor. Légumes, fruits de mer ou de l’arboriculture, viande rouge ou blanche, poissons, sucre, riz, huile, fruits…, tout est cher. La population, généralement les femmes, dénonce la cherté des produits. Elles se sentent sous pression à cause de cette situation. «Nous n’avons pas le choix. Nous devons présenter un bon plan pour la rupture du jeûne et un bon Ceebu jën pour le dîner. Mais tout est cher. Quoiqu’on nous donne, cela ne suffit jamais. Nous-mêmes, on appuie les hommes dans la dépense, mais malgré tous les efforts, nous avons du mal à nous procurer tout le nécessaire», rouspète Awa Mbaye. La jeune dame, teint clair, continue à se plaindre tout en emballant du piment sec dans des sachets. «Même le petit pot de nescafé est passé de 600 à 900 francs, le prix plancher du poisson, c’est 2000 francs. Ce mois de Ramadan coïncide vraiment avec une conjoncture.»
L’on se bouscule, l’on se dispute en ce mois d’abstinence et de dévouement pour se frayer un chemin. C’est dire que le marché est très animé et bien approvisionné. Le seul hic reste la cherté des produits. Le sac de riz de 50 kg est à 20 mille francs, le bidon de 20 litres d’huile à 19 mille, le kg de sucre à 650 francs, le kg de viande rouge à 4000 francs, le poulet à partir de 4500 francs.
Le poisson reste l’aliment le plus rare en ce mois de Carême qui coïncide avec le Ramadan. Au niveau de l’espace dédié au poisson au marché Boucotte, une table sur trois est vide. La demande étant supérieure à l’offre, le prix du poisson monte. Les femmes font le tour des tables, demandent les prix et avancent sans acheter. Une attitude qui fâche évidemment les vendeurs. «Il vaut mieux acheter que de faire des va-et-vient. Le poisson manque. Il n’y en a même pas au niveau du téfesse (quai de pêche)», se lamente un vendeur. Adja confirme : «Je viens du téfesse, il n’y a rien là-bas. Je vois qu’il y en a peu ici, mais c’est trop cher.» La dorade est à 3500 francs et le petit morceau du gros poisson, communément appelé «teul», se vend à partir de 2000 francs. L’oignon, le lait, la tablette d’œufs et les légumes sont dans la même dynamique de hausse. «Les affaires ne marchent plus. Il n’y a pas d’argent dans ce pays. Le pouvoir d’achat des gens a chuté, alors que les produits ont connu une hausse», croit s’avoir Hamed, gérant d’un magasin de produits de grande consommation à l’intérieur du marché Boucotte. «Oh, les produits sont chers, les prix sont insupportables, on a vraiment besoin d’aide, qu’on baisse un peu ces prix, surtout le riz», plaide la vieille Dominga. Elle n’a encore rien acheté, elle sonde les prix avant de se décider. Fatou Kouyaté renchérit : «Le plus dur, c’est le riz, le kg est à 500 francs, c’est insupportable. S’agissant des légumes, les prix restent abordables.»
ARRESTATION D’UN FAUX DENTISTE, LES PRÉCISIONS DE L’ONCD
Le démantèlement d’un cabinet paramédical clandestin à Guédiawaye, après l’arrestation d’un faux dentiste relatée dans la presse, a fait réagir l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal (Oncd).
Le démantèlement d’un cabinet paramédical clandestin à Guédiawaye, après l’arrestation d’un faux dentiste relatée dans la presse, a fait réagir l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal (Oncd). La structure a tenu à faire des éclairages par rapport à cette affaire qui s’est ébruitée à la suite de graves complications rencontrées par un patient après son traitement dans ledit cabinet. «Nous sommes interpellés ces derniers temps relativement à une histoire concernant un faux dentiste. Vous imaginez que nous soyons interpellés à ce sujet. Alors nous tenons à clarifier pour dire déjà, comme tout le monde, que c’est une information que nous avons vue dans les médias. Ce qui est déplorable et regrettable», déclare Mme Myriam Thérèse Arlette Dia Ntab, présidente de l’Oncd, qui s’exprimait en conférence de presse samedi dans les locaux de l’Oncd. Et le pire aurait pu se produire. «Cela aurait été regrettable que cette personne perde la vie suite vraiment à une telle erreur. Et c’est aussi le lieu de déplorer peut-être la courroie de transmission parce qu’on voit que le médecin-chef, toujours selon les médias, a été interrogé et il semblerait qu’il dise que ce n’est pas le premier cas. Et je crois que c’est le moment de rappeler à ces médecins-là que dans un cabinet paramédical, il ne faut pas qu’il y ait de fauteuil dentaire. Franchement, on peut nous aider pour arrêter cet état de fait. La preuve, ce sont des cabinets dont nous ignorons l’existence. Voilà, c’est la porte ouverte à quelque chose qui pouvait être dramatique. Nous, à notre niveau, nous avons même eu à porter plainte par rapport à certains qui voulaient abonder dans ce sens, et ce procès a été gagné», avance la présidente de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal.
HAUSSE DE TEMPÉRATURE, CE QUE PREDIT LA METEO
Dans les régions de Thiès, Louga, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kédougou, Tambacounda et Matam, le Ramadan sera compliqué durant la période du 13 au 19 mars 2024.
Dans les régions de Thiès, Louga, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kédougou, Tambacounda et Matam, le Ramadan sera compliqué durant la période du 13 au 19 mars 2024. Selon un bulletin conjoint publié par l’Anacim et le ministère de la Santé, les températures varieront entre 41, 42, 43 et 44°C.
Le Ramadan va être encore être plus difficile pour les populations de certaines régions du pays. Dans un bulletin conjoint, l’Anacim et le ministère de la Santé annoncent «des températures élevées durant la période du 13 au 19 mars 2024 dans la partie centre-ouest, sud et sud-est du Sénégal». Dans le document, ils font savoir que «des coups de chaleur et un sentiment d’inconfort seront probablement ressentis dans les régions de Thiès, Louga, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kédougou, Tambacounda et Matam». Il est ajouté dans le document que «des températures élevées de l’ordre de 41 à 42°C sont prévues sur les régions centre (Diourbel, Fatick et Kaolack) et les départements de Birkilane et Kaffrine au cours de la période allant du 13 au 19 mars 2024». Par ailleurs, soulignent les auteurs, «ces températures atteindront des pics de 43 à 44°C dans Kolda et Sédhiou, et les départements de Tambacounda, Salémata et Kédougou». Ainsi, alertent-ils, «un risque modéré d’occurrence de vague de chaleur est de mise sur les localités susmentionnées».
De ce fait, l’Anacim et le ministère de la Santé recommandent «un suivi régulier des personnes vulnérables et souffrant de pathologies chroniques (diabète, maladie rénale, Hta, affections respiratoires, etc.), surtout dans les localités à risque». Il est également préconisé d’essayer d’obtenir de l’aide en cas de vertiges, de faiblesse, d’angoisse, de soif intense, de maux de tête ou de spasmes musculaires douloureux. Il est demandé de se placer dans un endroit frais le plus vite possible et de prendre sa température, de boire de l’eau pour se réhydrater. En outre, un avis médical est requis si les crampes durent plus d’une heure. De même, il est conseillé de consulter un médecin si l’on ressent «des symptômes inhabituels ou si les symptômes persistent, et d’appeler le 1515 en cas de malaise ou d’urgence».
ALIOU MAMADOU DIA ÉVOQUE SON PROJET DE PROFESSIONNALISATION DES DAARA
“C’est injuste de voir des Sénégalais diplômés des grandes universités arabes en biologie, en mathématiques, en informatique et revenir au pays sans aucune perspective d’insertion“, a-t-il dit.
Tivaouane, 14 mars (APS) – Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) à la présidentielle du 24 mars, Alioune Mamadou Dia, a décliné jeudi, sa vision d’une professionnalisation des “daaras“ (écoles coraniques), à l’échelle nationale, pour “réparer une injustice qui a trop duré“.
Arrivé mercredi peu avant minuit dans la cité religieuse, Aliou Mamadou Dia, accueilli par une foule nombreuse et déchaînée, a promis de “réparer une injustice qui n’a que trop duré“.
“C’est injuste de voir des Sénégalais diplômés des grandes universités arabes en biologie, en mathématiques, en informatique et revenir au pays sans aucune perspective d’insertion“, a-t-il dit.
“Avec moi comme président de la République, cette politique de deux poids deux mesures sera une histoire oubliée, car nous sommes tous des fils du Sénégal“, a-t-il promis.
Le candidat du PUR prône aussi un retour aux valeurs traditionnelles sénégalaises, estimant que la revalorisation de nos cultures est un préalable à l’essor de notre pays.
“La politique politicienne ne développera jamais notre pays, estime-t-il, il nous faut une rupture totale pour opérer les réglages nécessaires et conformes aux lignes contenues dans la théorie du changement si chère au PUR“.
Il s’est désolé du “contraste saisissant“ entre la richesse du département de Tivaouane et la pauvreté qui sévit dans cette localité
“Tivaouane avec son gaz, son zircon, ses centrales éolienne et électrique, ses riches terres, sa façade maritime, doit bien profiter du capital humain dont regorge le Sénégal pour construire un vrai développement“, a-t-il lancé.
Pour Aliou Mamadou Dia, “il nous manque un bon leadership pour porter tout ce potentiel“.
Il promet qu’une fois élu président de la république, “le visage de Tivaouane, l’un des départements les plus riches du Sénégal va radicalement changer avec (son programme) Nitte Ak Naatangué“ (l’homme et le développement, en langue wolof).
Il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage à Seydi Elhadji Malick Sy, grand-père de l’inspirateur du PUR, Serigne Moustapha Sy.
FATICK, THIERNO ALASSANE SALL PROMET DES FRUITS PRODUITS EN QUANTITÉ ET EN QUALITÉ
Le leader de “Reewum Ngor” a annoncé qu’une fois élu, il va développer le potentiel agricole de la région en misant sur la transformation des fruits.
Le leader de “Reewum Ngor” veut «développer la transformation des produits locaux dans les localités ». A ce titre, lors de son passage dans la région de Fatick, il a annoncé qu’une fois élu, il va développer le potentiel agricole de la région en misant sur la transformation des fruits. A en croire Thierno Alassane Sall, en promouvant le secteur «des emplois et des usines dans différents domaines pour lutter contre le chômage des jeunes vont être créés ».
«La région de Fatick regorge d’arbres fruitiers qui doivent être transformés localement et exportés. Si je suis élu, je prendrai les mesures nécessaires pour transformer les fruits en quantité et en qualité. Ensemble, nous construirons un Sénégal meilleur car nous avons les mêmes ressources que les pays développés », déclare-t-il.
Une promesse qu’il compte tenir une fois au pouvoir afin de donner aux régions le soutien au développement dont ils ont besoin.
BOUN ABDALLAH DIONNE PRÔNE LE SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE POUR LES JEUNES
Pour pousser les Sénégalais à s’approprier les concepts de civisme et de citoyenneté afin de rendre le pays exemplaire à l’instar des pays asiatiques du Japon et de la Corée, la coalition Boun Dionne entend lancer les prémisses.
Pour pousser les Sénégalais à s’approprier les concepts de civisme et de citoyenneté afin de rendre le pays exemplaire à l’instar des pays asiatiques du Japon et de la Corée, la coalition Boun Dionne entend lancer les prémisses. Pour ce faire, leur leader veut instaurer le service militaire obligatoire pour les jeunes dans le but de régler les problèmes d’incivisme et créer des emplois.
«Nous allons refonder l’idéal républicain. Le service militaire obligatoire ou la conscription, dont un certain nombre de pays du monde reste attachés, demeure une réponse au problème du civisme et de la citoyenneté. Il est aussi une bonne solution pour la formation professionnelle des jeunes, aux fins de leur donner un métier à la fin de leur service militaire », a-t-il affirmé.
Mouhamed Boun Abdallah Dionne promet une fois élu, que les réformes qu’il va entreprendre vont aussi concerner le domaine de la justice. Il y aura un «rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire ». Et le président de la République ainsi que son ministre de la Justice ne vont plus siéger au Conseil Supérieur de la Magistrature.
Pour rappel, le service militaire est obligatoire au Sénégal de 20 à 60 ans. Mais cette disposition de la Constitution est pondérée par lue recours au volontariat, par souci de réalisme et de manque de moyens.