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12 août 2025
BOUN ABDALLAH DIONNE PRÔNE LE SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE POUR LES JEUNES
Pour pousser les Sénégalais à s’approprier les concepts de civisme et de citoyenneté afin de rendre le pays exemplaire à l’instar des pays asiatiques du Japon et de la Corée, la coalition Boun Dionne entend lancer les prémisses.
Pour pousser les Sénégalais à s’approprier les concepts de civisme et de citoyenneté afin de rendre le pays exemplaire à l’instar des pays asiatiques du Japon et de la Corée, la coalition Boun Dionne entend lancer les prémisses. Pour ce faire, leur leader veut instaurer le service militaire obligatoire pour les jeunes dans le but de régler les problèmes d’incivisme et créer des emplois.
«Nous allons refonder l’idéal républicain. Le service militaire obligatoire ou la conscription, dont un certain nombre de pays du monde reste attachés, demeure une réponse au problème du civisme et de la citoyenneté. Il est aussi une bonne solution pour la formation professionnelle des jeunes, aux fins de leur donner un métier à la fin de leur service militaire », a-t-il affirmé.
Mouhamed Boun Abdallah Dionne promet une fois élu, que les réformes qu’il va entreprendre vont aussi concerner le domaine de la justice. Il y aura un «rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire ». Et le président de la République ainsi que son ministre de la Justice ne vont plus siéger au Conseil Supérieur de la Magistrature.
Pour rappel, le service militaire est obligatoire au Sénégal de 20 à 60 ans. Mais cette disposition de la Constitution est pondérée par lue recours au volontariat, par souci de réalisme et de manque de moyens.
MALICK GACKOU PROMET UNE PRIME DE NAISSANCE POUR LES ENFANTS
«Une prime de naissance de 50.000 F CFA sera allouée aux enfants de moins d’un an», a déclaré le candidat du Grand Parti.
Le président du Grand Parti voit grand pour cette élection. Il a promis aux jeunes, dès qu’il sera à la tête du pays, de mettre en place un programme qui leur est spécialement dédié.
«Pour redonner espoir à notre jeunesse, nous mettrons en place un Revenu d’Intégration Social de 40.000 par mois pour les jeunes âgés de 18 à 28 ans », annonce Malick Gackou qui estime que ce budget qui va faire 600 milliards va permettre à ceux qui n’ont pas de travail d’être pris en charge par l’Etat.
Pour les étudiants, les bourses vont être augmentées. Chaque étudiant va recevoir une bourse de 50.000 F CFA par mois. «Une prime de naissance de 50.000 F CFA sera allouée aux enfants de moins d’un an».
Le candidat à la présidentielle promet également aux personnes du troisième âge un revenu minimum de 50.000 FCFA par mois pour «éviter toute forme de discrimination, d’isolement social pour les ainés ».
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RECOURS DU PDS À LA COUR SUPRÊME, LA CONVICTION DE BOUBACAR CAMARA
Le candidat à la présidentielle s'est exprimé sur le recours introduit par le PDS et ses alliés pour attaquer le décret de Macky Sall convoquant le corps électoral pour faire annuler l’actuel processus électoral.
Le candidat à la présidentielle s'est exprimé sur le recours introduit par le PDS et ses alliés pour attaquer le décret de Macky Sall convoquant le corps électoral pour faire annuler l’actuel processus électoral.
Pour rappel, la Cour suprême se penchera ce vendredi 15 mars sur le recours en excès de pouvoir du Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei).
Khalifa-Idy en télescopage
Les candidats Idrissa Seck et Khalifa Ababacar Sall ont administré hier une belle leçon à toute la classe politique, pour montrer l’importance des relations de sérénité entre les leaders, pour asseoir une paix durable dans le pays. En effet Khalifa Sall et sa délégation ont sillonné à pied le centre-ville, pour parler directement aux populations. A partir de la Préfecture, ils ont investi le marché central, pour ressortir du côté du passage à niveau qui jouxte le cyber campus, le quartier général de Rewmi. Et l’arrivée devant la permanence de Rewmi a coïncidé avec la sortie du président Idrissa Seck et l’un est allé à la rencontre de l’autre, ce qui s’est traduit par une chaude poignée de mains. Khalifa Sall et sa délégation sont même entrés dans le cyber campus où Idrissa Seck a insisté pour qu’ils restent pour partager son « ndogu », ce qu’ils n’ont pu faire faute de temps. De passage chez Baye Serigne SAMB, le candidat Khalifa Sall a réédité ce coup de maître, en allant saluer cordialement le candidat Boubacar Kamara.
Amadou Bâ au cimetière de Pikine
Le candidat de Bby a écourté sa campagne pour revenir à Dakar. Même s’il semble que le président lui a donné les garantis au téléphone qu’il allait lâcher les brides et permettre aux responsables de l’accompagner, il a mis à profit de son séjour pour se recueillir sur la tombe de sa mère à Pikine.
Vendredi fatidique à la cour suprême
Le recours du Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés contre le décret convoquant le corps électoral pour le 24 mars a été enrôlé par la Cour suprême. Elle entend trancher vendredi 15 mars en audience publique spéciale. Une audience qui sera très bien suivie par les Sénégalais puisque le processus électoral peut connaître un coup d’arrêt sur la chambre administrative donne raison au Pds. Les libéraux ne manqueront de récuser le président Abdoulaye Ndiaye dont le frère a été cité dans ce dossier de corruption à l’origine des maux du Sénégal.
Boun Dionne dépêche une délégation à Thiénaba
Le candidat Mouhammad Boun Abdallah Dionne a dépêché hier une délégation auprès de Serigne Assane Seck, khalife Général de Thiénaba. Elle était conduite par l’ancien ministre Thierno Lô, qui a retracé le parcours de l’ancien Premier ministre, en insistant sur ses compétences, sa connaissance des arcanes de l’Etat et son sens de la mesure. « Mouhammad Boun Abdallah Dionne a le profil de l’emploi », a estimé le Khalife Serigne Assane Seck, parlant de la présidentielle. Il a évoqué en profondeur les relations qui existent entre lui et l’ancien Premier ministre, avant d’énumérer les actes de générosité qu’il a posés à son endroit. « C’est pourquoi, je demande à tout le monde de l’avoir à l’œil, car il s’agit d’un homme de bien et au besoin de lui accorder tout le soutien à l’occasion de ces prochaines échéances électorales », a déclaré le Khalife.
Mballo Dia Thiam et Moussa Cissokho à couteaux tirés
Le syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (SUDTM) est dans la tourmente. Deux syndicalistes, en l’occurrence Mballo Dia Thiam et Moussa Cissokho se proclament chacun successeur de Sidiya Ndiaye. Ces deux anciens compagnons sont dans une guerre totale pour la succession de Sidiya Ndiaye, décédé le 14 juin passé, à la tête de la fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B). Ainsi le syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (SUDTM) a tenu à la salle des délibérations de la mairie de Rufisque le premier congrès ordinaire dudit syndicat. A l’issue de ce congrès tenu par le camp de Mballo Dia Thiam, il en est ressorti des décisions. A l’en croire, depuis sa création en juin 1994, il y a trois décennies, le SUDTM n’est jamais allé en congrès ordinaire, permettant de ce fait un renouvellement de ses instances ; et la révision de ses textes devenus obsolètes reste une nécessité. Il accuse M. Cissokho d’usurpation du poste de secrétaire général ainsi que la confiscation du patrimoine et des ressources financières du syndicat. A l’en croire, ce dernier a tenu un simulacre de congrès à l’allure d’une assemblée générale, dans la précipitation et dans la quasi clandestinité, le 07 mars passé, à la piscine olympique pour tenter de se légitimer. Mballo Dia Thiam et Cie soulignent qu’il n’a jamais bénéficié d’un quelconque mandat électif au sein du syndicat et n’a jamais dirigé ne serait-ce qu’une sous-section. Par ailleurs, M. Thiam encourage l’intersyndicale dans sa lutte pour faire rentrer les travailleurs des Collectivités territoriales dans leurs droits.
Cinq détenus politiques libérés à Ziguinchor
Arrêtés lors des troubles qui ont secoué le pays en juin 2023 et placés sous mandat de dépôtle 4 juillet 2023, Mohamed Faye (pêcheur), Ibrahima Sané (gérant de station), El hadj Amadou Dia (chauffeur de taxi), Fallou Ndiaye (couturier) et Philippe Moise Basse (élève) ont été élargis de prison hier. Ces 5 manifestants hument l’air de la liberté après 9 mois passés dans les liens de la détention. Ce geste allant dans le sens de la décrispation du climat politico-social est salué par le coordonnateur du mouvement Vision citoyenne. Madia Diop Sané renseigne qu’il reste encore 13 détenus arrêtés pour les mêmes raisons à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. Il invite les autorités judiciaires à accélérer leur procédure pour, dit-il, tourner définitivement la page de ces manifestations qui ont secoué la partie sud du pays, en juin 2023. Pour rappel, ces jeunes ont été interpellés durant les troubles qui ont éclaté au Sénégal, suite à la condamnation du leader du parti Pastef, par ailleurs maire de la ville de Ziguinchor, pour corruption de la jeunesse, dans l’affaire Sweet beauté l’ayant opposé à l’ex-masseuse Adji Sarr.
Reprise des liaisons Dakar-Ziguinchor
Macky Sall a réitéré hier, en conseil des ministres, ses instructions pour la reprise, courant mars 2024, des liaisons maritimes Dakar-Ziguinchor, ainsi que sa détermination constante à œuvrer avec toutes les parties prenantes pour une paix définitive et un développement économique et social durable des régions administratives de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. En effet, pour la consolidation de la paix et le développement durable de la région naturelle de Casamance, il a demandé au gouvernement d’accentuer le désenclavement de la région naturelle de Casamance, notamment l’accélération de la finalisation de la Rn4 (route Sénoba-Ziguinchor), la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base (routes, pistes, écoles, structures sanitaires), dans certaines zones et d’appuyer la réinsertion sociale des populations de retour dans leurs localités.
Malick Gakou en opération de charme à Pikine
En campagne à Pikine, le leader du Grand parti (Gp) par ailleurs candidat à l’élection présidentielle de 2024 a décliné ses projets pour lutter contre les inondations, la baisse des prix des denrées de première nécessité et le relèvement du budget du ministère des Sports. Pour les inondations, Malick Gakou promet un traitement de choc parce qu’il a eu à faire ses preuves en portant assistance aux populations par l’octroi de motopompes lorsqu'il était président du Conseil régional de Dakar. Il pense que c’est un fils de la banlieue qui peut résoudre le problème des inondations. Il dit avoir un programme spécial pour la banlieue. Malick Gakou a également déploré la cherté de la vie. Il promet la baisse des prix des denrées de première nécessité et le relèvement du budget du ministère des sports qui est négligé.
Moustapha Diop boycotte Amadou Ba
Les relations entre le candidat de Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba et le ministre maire de Louga sont froides. Pour preuve, l’édile de la capitale du Ndiambour n’a pas été aperçu hier lors du passage du candidat de la mouvance présidentielle dans sa ville. Il nous revient que même si Amadou Bâ semble le masquer, le maire Moustapha Diop a donné ordre à ses militants de boycotter l’accueil de Amadou Ba. Il est de même pour les maires qui lui sont favorables. Ainsi sur les 19 communes, seuls 13 maires étaient présents au meeting de Amadou Ba. C’est pourquoi M. Ba a été accueilli par les militants de Mamour Diallo et d’Aminata Mbengue Ndiaye. Boycott logique parce qu’il sait que si Amadou Bâ devient Président, c’est Mamour 94 milliards qui va entrer dans le gouvernement
Les tarifs du BRT fixés
Les bus transit Rapide (Brt) vont bientôt prendre la route après quelques jours d’essai. En fait, le chef de l'Etat a posé hier, en conseil des ministres, le dernier acte pour le démarrage des rotations des bus. Le Conseil a examiné et adopté le projet de décret fixant les tarifs du BRT ainsi que le projet de décret portant approbation des statuts de l’Acadeḿie des Sciences et Techniques du Seńeǵal devenue Acadeḿie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal(ANSTS).
Deux Sg pour un seul ministère
On aura tout vu sous Macky Sall. Le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget a deux secrétaires généraux. Cette situation inédite résulte de la fusion des départements des Finances et de l’Économique lors du dernier remaniement gouvernemental. Ainsi Abdoulaye Samb, Inspecteur du Treś or, est nommé́ Secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget. Aussi, Allé Nar Diop, inspecteur du Treśor, devient Secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, en charge de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
Deux SG pour seul ministère (bis)
Restons avec les nominations en conseil des ministres pour dire que c’est la même situation qui prévaut au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui a été aussi fusionnée. En effet, l’administrateur civil, Fary Sèye est nommé Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en charge de l’Enseignement supérieur. Khady Diop Mbodji, Inspecteur de l'Éducation devient aussi Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Éducation nationale.
Deux SG au ministère du Tourisme et des Sports
La fusion de départements ministériels a entraîné aussi la nomination de deux secrétaires généraux au ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme. Il s’agit de l’ingénieur des Pêches et de l’aquaculture, Dieǹ e Ndiaye qui est nommé Secrétaire général du ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme. Son collègue Paul Dionne, Administrateur Civil est promu Secrétaire général du ministère du Tourisme et des Sports, en charge des Sports.
Awa Ndiaye virée à la CDP
Elle avait vraiment de la veine. L’ancien ministre sous Me Wade n’a pas chômé sous le magistère du Président Macky Sall. Awa Ndiaye qui a occupé la tête de la présidence de la Commission des Données personnelles (CDP) a été remerciée hier, par le chef de l’Etat. La responsable politique en hibernation a été remplacée par l’ancien chargé de communication du leader de Rewmi, Ousmane Thiongane qui gérait les pages web du président de la République.
Le président de l’Ams nommé PCA de Senter ?
Le président de l’Association des maires du Sénégal hérite-til d’un autre poste ? Tout porte à le croire. Dans le communiqué du conseil des ministres, il a été mentionné qu’un Oumar Bâ spécialiste en décentralisation, a été nommé Pca de Senter, occupait jadis par Moise Sarr. Par ailleurs, l’environnementaliste, Baba Dramé a été nommé Directeur de la Règlementation environnementale et du Contrôle au ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.
AMADOU BA S’ENGAGE A PRÉSERVER L’UNITÉ DE LA COALITION BBY
A Saint-Louis, le candidat de la coalition présidentielle a remercié les responsables et indiqué qu’il allait œuvrer pour l’unité de leur coalition.
C’est en grande pompe que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar a été accueilli, hier, à Saint Louis. Le ministre Mansour Faye et les autres responsables unis comme un seul homme ont réservé un accueil chaleureux à Amadou Ba. Satisfait, le candidat de la coalition présidentielle a remercié les responsables et indique qu’il va œuvrer pour l’unité de leur coalition. « Je m’engage à préserver l’unité de la coalition Bby quoi que ça coûte », a-t-il dit.
Comme un professeur, Amadou Ba faisait des aller-retour pour détailler des éléments de son programme de campagne. Le Premier ministre s’autorise une correction sur la copie de ses adversaires qui envisagent de sortir de la zone CFA en créant une monnaie locale, une fois au pouvoir. « À l’ère des grands ensembles, aucun État ne peut se construire seul. On ne joue pas avec la monnaie car elle est déterminante dans le développement mais surtout elle participe à la souveraineté d’un pays », soutient-il.
L’assistance adule et scande à tue tête le nom du Premier ministre. Touché par cette belle marque de sympathie, il s’en réjouie avant de déclarer que « Ndar a un avenir radieux du fait de l’exploitation prochaine du gaz » au large de ses côtes.
DES MEMBRES DE LA FAMILLE LIBERALE LANCENT UN CADRE DE CONCERTATION
“Ce cadre a pour objet de sauvegarder les acquis de près d’un demi-siècle de luttes ayant permis au Sénégal d’emprunter une nouvelle trajectoire prometteuse faite de progrès démocratiques et d’émergence économique et sociale”
Dakar, 14 mars (APS) – Un cadre de concertation regroupant des personnalités des deux régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis 2000, a été porté sur les fonts baptismaux, mercredi, à Dakar, avec l’ambition de “sauvegarder les acquis d’un quart de siècle” obtenus par la ”famille libérale”, leur camp politique.
“Ce cadre a pour objet de sauvegarder les acquis de près d’un demi-siècle de luttes ayant permis au Sénégal d’emprunter une nouvelle trajectoire prometteuse faite de progrès démocratiques et d’émergence économique et sociale”, a déclaré Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires.
Le Sénégal, “à la croisée des chemins, vit un tournant décisif de son histoire politique”, a relevé M. Diagne, porte-parole du jour des initiateurs de ce cadre de concertation.
“Face à cette situation, des partis, mouvements et personnalités politiques d’obédience libérale et profondément attachés aux valeurs libérales et démocratiques, ont décidé de porter sur les fonts baptismaux un cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal”, a-t-il expliqué.
Se disant “totalement engagés pour l’organisation d’une élection libre, transparente, démocratique et inclusive”, les animateurs de ce pôle encouragent et soutiennent “les initiatives en faveur d’un dialogue permanent, dans le respect de la loi, et de la préservation des intérêts supérieurs de la nation sénégalaise”.
Selon Modou Diagne Fada, par ailleurs président du parti Les Démocrates Réformateurs (LDR/Yessal), “face aux nouvelles menaces multiformes, induites entre autres par le populisme et le fondamentalisme religieux qui pèsent gravement sur les traditions de tolérance œcuménique et le destin de ce pays”, ces libéraux “ont décidé de conjuguer leurs efforts afin de pérenniser cette trajectoire de progrès insufflée par la gestion libérale de près d’un quart de siècle”.
“Pour nous, l’avenir du Sénégal ne peut se construire, de façon durable, dans la prospérité et la solidarité qu’avec une famille libérale réunifiée capable de continuer l’œuvre de construction nationale”, a soutenu Modou Diagne Fada.
Il a précisé que l’ambition première des promoteurs de ce nouveau cadre de concertation est de “travailler à la réalisation de l’unité de la famille libérale dont le père fondateur en Afrique et au Sénégal est le président Abdoulaye Wade”, au pouvoir de 2000 à 2012.
Aussi le nouveau “cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal” lance-t-il “un appel au rassemblement de tous les partis, mouvements ou personnalités d’obédience libérale du Sénégal”, en les invitant à “se démarquer de toutes les formes de violences et à renforcer leurs dynamiques de fraternité agissante, dans l’excellence, pour préserver, avec patriotisme et responsabilités, les acquis légués par les bâtisseurs de la nation sénégalaise”.
La nouvelle entité politique envisage la tenue d’un séminaire “dans les meilleurs délais”, pour partager avec tous les acteurs concernés, les missions qui lui sont assignées.
Selon Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie, le “cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal” est un mouvement “en cours de construction”.
Il compte dans ses rangs de nombreuses personnalités des régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, dont l’ancien maire des Parcelles assainies, à Dakar, Moussa Sy, l’ancien édile de Ziguinchor et secrétaire général de l’Union centriste du Sénégal (UCS).
Il y a aussi l’ancien ministre Mamadou Lamine Ba et Thérèse Faye Diouf, actuelle ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire.
«L’INDUSTRIE, MA CULTURE ET MA SOLUTION POUR L’EMERGENCE»
Seule femme, candidate à la Présidentielle du 24 mars 2024, Anta Babacar veut révolutionner l’éducation et en faire le moteur clé du développement. Mais aussi miser sur les Tic et l’industrie.
Seule femme, candidate à la Présidentielle du 24 mars 2024, Anta Babacar veut révolutionner l’éducation et en faire le moteur clé du développement. Mais aussi miser sur les Tic et l’industrie.
«Reconstruire le système éducatif en phase avec les ambitions économiques : Faire du Sénégal, d’ici 2029, une plateforme d’excellence des services du ‘’savoir’’ fondée sur une grappe structurante de systèmes éducatifs afin de se doter d’un capital humain de performance». C’est là l’une des priorités de Anta Babacar Ngom. Dans son programme, la candidate à la Présidentielle entend mettre en place une nouvelle politique éducative dont la priorité sera accordée à l’enseignement. 3 filières seront créées, et à partir de la classe de 3ème, les élèves pourront choisir entre l’enseignement général, technique, ou professionnel.
Autorité des infrastructures numériques et création de 500 000 emplois
La présidente de l’Alternative pour une relève citoyenne (Arc) compte aussi mettre sur pied une Autorité nationale pour la sécurité des infrastructures numériques (Ansin), autorité nationale en matière de cybersécurité. Dans ce programme, la ville de Kayar sera la Vallée du Sénégal. Dans le même sens, elle propose d’assainir et de dynamiser le secteur des Technologies de l’information et de la communication. Et c’est sur cette politique des Tic qu’elle compte créer «500 000 emplois nets directs d’ici 2029».
Pêche et industrie
Anta Babacar s’engage à moderniser la pêche en instaurant «un moratoire de cinq ans sur la pêche industrielle dans les eaux territoriales pour permettre la régénération de nos stocks halieutiques et mettre fin au pillage de nos ressources par les flottes étrangères». Dans cette dynamique, elle annonce un Programme de relance accélérée de la pêche et de l’économie maritime de 500 milliards sur cinq ans. Par ailleurs, la cheffe d’entreprise, patronne du Groupe Sedima, croit en l’industrie. «C’est sa culture, sa solution, pour la vraie émergence du Sénégal. À travers cette stratégie, elle vise à stimuler tous les secteurs d’activité, par la création des conditions d’éclosion d’entrepreneures et d’entrepreneurs sénégalais capables de soutenir la productivité et de propulser leur nation vers de nouveaux sommets de prospérité et de développement», lit-on dans son programme.
UN MYTHE PRIS AU SERIEUX PAR LES POLITICIENS
Diama Alwaly, Fodé Ass, Diagnoum Diawbé et Barobé, situés respectivement dans les communes de Guédé Village, Fanaye et Boké Dialloubé, sont des localités connues dans le département de Podor où ni autorité politique ou administrative ne s'y hasarde
Bés Bi le Jour |
Demba NIANG (Correspondant) |
Publication 14/03/2024
Lors de sa tournée économique au nord en juin 2021, le président Macky Sall aurait fait un détour par Matam pour se rendre à Nguidjilone pour ne pas traverser Ndouloumadji (village d’origine de son père) connu pour être une localité hostile aux élus. Ces villages étiquetés hostiles aux autorités politiques et administratives qui y mettent les pieds sont nombreux dans le Fouta, notamment dans le département de Podor.
Diama Alwaly, Fodé Ass, Diagnoum Diawbé et Barobé, situés respectivement dans les communes de Guédé Village, Fanaye et Boké Dialloubé, sont des localités connues dans le département de Podor où ni autorité politique ou administrative ne se hasarde à y fouler les pieds. Car elles seraient protégées mystiquement par leurs anciens habitants du temps des razzias maures et des bergers peuls (rouggo en Pulaar) et de l’obligation du paiement d’impôts à l’époque coloniale. Toutes ces pratiques très loin derrière nous, ces localités sont toujours évitées par les acteurs politiques. En ce temps de campagne, les candidats avertis ne prendront pas le risque de battre campagne dans ces différentes localités. Amadou Pam raconte : «L’ancien maire de Guédé Village a été désigné parrain d’une activité culturelle à Diama Alwaly mais le maire et son adjoint n’ont pas voulu y aller à cause du mythe reconnu à ce village. Finalement, en tant que conseiller, j’ai amené le soutien du maire et parrain.» Il ajoute : «Je sais que les politiciens n’y vont pas, ceux qui sont au pouvoir comme ceux de l’opposition.»
«Je ne conseillerai à aucune autorité de se rendre dans ces villages»
A l’autre bout de la commune de Guédé Village, Fodé Ass est connu pour être un village où les politiciens ne vont pas, que ce soit le maire de la commune ou les autres acteurs politiques de la commune. Diagnoum Diawbé et Barobé sont réputés, non seulement hostiles aux élus politiques mais aussi aux autorités administratives. A. Kane raconte : «Avant les années 2000, lors de la période des inscriptions sur les listes électorales, j’ai persuadé un homme de tenue en charge des inscriptions de quitter l’un de ces deux villages que vous avez cités (notre interlocuteur refuse de donner le nom du village) mais il a refusé par peur d’être radié. Et pourtant il a fini par l’être. Car quelques années plus tard, un de nos parents l’a rencontré à la gare routière de Tamba où il était devenu un grand coxeur.» Il conclut : «Je ne conseillerai à aucune autorité politique ou administrative de se rendre dans ces villages-là.»
Ces villages mystiques sont bien évités en ce temps de campagne. Avertis par leur lieutenant sur place dans le département de Podor, les 19 candidats à l’élection présidentielle du 24 mars prochain ne seront pas les premiers à briser ce mythe devenu une réalité.
LA CAMPAGNE AFFECTEE PAR LES RIGUEURS DU RAMADAN
Malgré l’atmosphère festive des rassemblements et des caravanes, la campagne est marquée par les rigueurs du mois de ramadan qui affectent le rythme et l’ambiance sur le terrain.
Alors que la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain en était hier à son quatrième jour, les 19 candidats en lice continuent de sillonner le territoire national. Malgré l’atmosphère festive des rassemblements et des caravanes, la campagne est marquée par les rigueurs du mois de ramadan qui affectent le rythme et l’ambiance sur le terrain.
Dèthiè Fall promet un Sénégal meilleur
Dans une déclaration, le candidat Déthié Fall s’est engagé à transformer le pays et fait de l’égalité des chances, de l’équité territoriale, de la baisse du coût de la vie, de la santé, de l’éducation, de la sécurité, de l’amélioration du cadre de vie des priorités absolues. « Nous irons à la rencontre de tous les Sénégalais pour leur assurer un Sénégal digne d’être vécu », a-til affirmé, soulignant que toutes ses promesses pourront être réalisées grâce aux ressources et aux compétences disponibles. Déthié Fall a chaleureusement accueilli Abdou Seck dans sa coalition, rappelant les valeurs fondamentales de «DETHIEFALL 2024» axées sur l’espoir, la vérité, l’engagement patriotique et le développement socio-économique. « Nous avons partagé les difficultés des populations et nous nous engageons à les aider à changer cette situation», a déclaré Dèthiè Fall, tout en rappelant les couleurs distinctives de sa coalition.
Aliou Mamadou Dia promet des lendemains qui chantent pour Yeumbeul
Lors d’une visite à Yeumbeul, Aliou Mamadou Dia, le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a réaffirmé l’importance de la santé dans son programme politique, promettant à la grande localité de la banlieue la mise en place d’une structure médicale de niveau deux en cas de victoire électorale. S’adressant également à la jeunesse et aux femmes de Yeumbeul et de Keur Massar, il a promis un soutien accru en matière de formation et d’entrepreneuriat, annonçant la création de la plus grande industrie de recyclage au Sénégal à Mbeubeuss, ainsi qu’un musée célébrant la culture de Yeumbeul et un important incubateur d’emplois pour les jeunes de Keur Massar et de Yeumbeul. L’atmosphère festive de la rencontre a été marquée par les félicitations et les encouragements adressés au maire de Yeumbeul, Babacar Gaye, en présence d’une foule enthousiaste.
Pape Djibril Fall s’engage pour une pêche durable…
Pape Djibril Fall a effectué une visite à Ouakam où il a rencontré la coalition nationale pour une pêche durable et a signé son pacte. Il a promis que s’il est élu président de la République, les contrats opaques seraient réexaminés et que la situation juridique de tous les contrats de pêche déjà signés serait également revue. Soulignant l’importance de l’industrie de la pêche pour les communautés côtières, le journaliste candidat a affirmé son engagement envers la transparence et la durabilité. Après sa rencontre avec les pêcheurs, Pape Djibril Fall s’est rendu au mausolée de Seydina Lymamoulaye, à Yoff, où il a rappelé l’importance de la spiritualité et de la paix qui émanent de ces lieux. Il a conclu en invitant les électeurs à le rejoindre demain à Rufisque pour poursuivre le dialogue et partager sa vision pour l’avenir du pays.
Mahammad Boun Abdallah Dionne aussi
Venui lui aussi à Ouakam, le candidat Mahammad Boun Abdallah Dionne a rencontré les pêcheurs poursigner le pacte de la coalition nationale pour une pêche durable. Il a promis d’annuler tous les accords de pêche actuels afin de dissuader les jeunes de se tourner vers l’émigration clandestine. L’ancien Premier ministre a souligné l’importance de la souveraineté économique et indiqué que, dansson programme, il met en avant une politique de pêche durable pour le Sénégal. « Plus de 600 000 Sénégalais dépendent de la pêche, soit au moins 17 % de la population», a-t-il illustré appelant à un renouvellement politique pour répondre aux besoins du secteur. S’il est élu, il prévoit une politique de subvention spéciale avec un programme couvrant 80 % des besoins en carburant et en taxes pour les pêcheurs. Boun Abdallah Dione a également promis que les revenus des accords de pêche avec l’Union européenne, actuellement inférieurs à 10 milliards, seront réaffectés à la pêche industrielle pour le renouvellement des équipements.
Boubacar Camara présente sa vision à Keur Massar et à Pout
Lors d’une visite à Keur Massar, Boubacar Camara, candidat du «Parti de la Construction et de la Solidarité», a souligné l’importance d’avoir un leader qui aime son pays et soutient ses citoyens. Énumérant les défis auxquels le Sénégal est confrontés, il a déclaré que le pays a besoin d’un «docteur», faisant référence à lui-même et mettant en avant ses qualités. Il a également critiqué les actions du gouvernement actuel. À Pout, Boubacar Camara a affirmé que les cinq maux du Sénégal seront guéris par le cinquième président. Il a exposé sa vision pour l’avenir du pays, mettant l’accent sur la nécessité d’un leadership fort et engagé pour surmonter les défis nationaux.
Aly Ngouille Ndiaye promet la réconciliation nationale à Ndiassane
Au cœur de la ville sainte de Ndiassane, Aly Ngouille Ndiaye, candidat de la coalition «AlyNgouille 2024», a souligné l’importance de réconcilier les Sénégalais après les élections. Il a annoncé son intention de présenter une loi rectificative pour réaffecter les fonds destinés aux daaras, en allouant 60 milliards de francs pour le recrutement d’instituteurs dans les daaras et la reconstruction de ces écoles coraniques.
Des caravanes festives à travers le pays pour Bassirou Diomaye Faye
Quant à l’équipe de campagne de Bassirou Diomaye Faye, en l’absence de son candidat pour cause d’emprisonnement, elle organise partout à travers le territoire national. Ces rassemblements tenus en présence de nombreux responsables et alliés de la coalition sont marqués par une atmosphère festive. Des images de Bassirou Diomaye Faye aux côtés d’Ousmane Sonko sont visibles partout. Cette stratégie de campagne met en avant l’unité et la détermination de la coalition «Diomaye Président» à mobiliser les électeurs en vue des prochaines élections.
Cheikh Tidiane Dièye dénonce la pauvreté à Tivaouane
En visite à Tivaouane, Cheikh Tidiane Dièye, candidat de la coalition « président Bi Ñu Bëgg», a rappelé les liens étroits qui l’unissent avec Ousmane Sonko et a dénoncé la pauvreté persistante dans la capitale de la Tidjanya. Il a promis d’améliorer les conditions de vie dans ce département avec l’arrivée au pouvoir d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye pour changer le système en place.
YOUSSOUF SABALY MET UN TERME A SA CARRIÈRE INTERNATIONALE
Convoqué pour la première fois en équipe nationale en novembre 2017, Youssouf Sabaly est souvent perturbé par les blessures. Sa dernière sélection remonte à septembre 2023 contre l’Algérie (0-1).
Alors que le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, va publier sa liste pour les matches amicaux de mars, ce vendredi, l’homme aux dreadlocks devra composer sans un de ses cadres, Youssouf Sabaly. En effet, le latéral droit de 31 ans a décidé de mettre fin à sa carrière internationale.
Une décision « personnelle », selon les informations de Dsports. Youssouf Sabaly aurait eu une discussion avec Aliou Cissé, et le mieux pour lui serait de se retirer pour se consacrer à son club, le Betis Séville.
Convoqué pour la première fois en équipe nationale en novembre 2017, Youssouf Sabaly est souvent perturbé par les blessures. Sa dernière sélection remonte à septembre 2023 contre l’Algérie (0-1). Au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, il avait cédé sa place en seconde période à cause d’une blessure. Depuis lors, il n’est plus apparu sous le maillot des Lions.