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9 juin 2025
BOUN DIONNE, AU NOM DES PRINCIPES ET DE LA DROITURE
"Son engagement politique, un don de soi, il le dédie aux générations futures. Il a eu le courage de dire, qu’une fois élu, il ne fera qu’un seul mandat."
On peut l’aimer ou le détester. Cela ne change en rien sur sa démarche, son comportement et sa perception de la vie. Lui, c’est Mahammed Boun Abdallah Dionne, candidat de la coalition Dionne2024. Leader politique, à cheval sur les principes de bonne gouvernance, l’ancien Premier ministre de Macky Sall est imperturbable. Ce natif de Gossas ne badine pas avec la gestion de la chose publique. Il s’est toujours méfié de la corruption. En attestent les témoignages sur son parcours et sa carrière dans le privé comme dans le public.
Depuis qu’il a quitté le pouvoir son nom n’a jamais été cité dans des affaires de détournements de deniers publics. Ce qui le pousse à se positionner comme un «tonton flingueur» du fait de son refus de cheminer avec des gens de «mauvaise réputation». Tout comme certains de ses adversaires, il prône la droiture, la justice sociale.
Son leitmotiv adossé sur «Wa Tawāşaw Bil-Ĥaqqi», un verset du Coran invitant le croyant à être sur le bon chemin, du côté de la vérité. Suite à la lecture de ce verset, ses pourfendeurs qui doutent de la sincérité de son engagement l’accusant à tort d’être le pion de Macky, peuvent déchanter. Il est loin des combines, des alliances en bas de l’échelle. Ils peuvent se rassurer que son engagement ne souffre d’aucune ambiguïté.
De Boun Abdallah Dionne, on retient un homme véridique, fidèle en amitié. Il ne mâche pas ses mots quand il s’agit de prendre position. Sa dernière rencontre avec Macky, après le choix porté sur Amadou Bâ comme candidat de Benno, en est une preuve palpable. Son engagement politique, un don de soi, il le dédie aux générations futures. Il a eu le courage de dire, qu’une fois élu, il ne fera qu’un seul mandat. C’est un honneur. Il est fidèle en amitié. Il a des liens de parenté avec mon défunt père. Nous partageons des liens familiaux très étroits.
CHEIKH OUMAR DIAGNE, MARÈME SODA NDIAYE ET AIDA MBODJ SOUTIENNENT BASSIROU DIOMAYE FAYE
La décision de Marème Soda Ndiaye est le résultat d’une rencontre avec Bassirou Diomaye Faye, qui a eu lieu le jeudi 25 janvier 2024 au cap Manuel
Le candidat désigné par Ousmane Sonko, dans une vidéo préenregistrée continue d’engranger des soutiens. La benjamine de la 13é législature, Marème Soda Ndiaye s’est fendue d’un communiqué pour déclarer qu’elle apporte son soutien à Bassirou Diomaye Faye. A en croire la présidente du Mouvement Africain de la jeunesse pour l’équité, l’unité et le renouveau social (Majeurs), sa «décision est le résultat d’une rencontre avec Bassirou Diomaye Faye, qui a eu lieu le jeudi 25 janvier 2024 au cap Manuel ».
Il en est de même pour la présidente And-Saxal Liguey. Lors de l’assemblée générale de son parti tenue ce dimanche à Bambey, Aïda Mbodji a annoncé soutenir la candidature de Bassirou Diomaye Faye.
Sans surprise, le leader du Rassemblement Pour La Vérité, Cheikh Oumar Diagne, en prison depuis plusieurs mois, a lui aussi annoncé à travers une note, soutenir le leader du mouvement des cadres du PASTEF.
LES SOUPÇONS SOULEVÉS PAR LES DÉPUTES CONCERNANT L’ÉLIMINATION DE KARIM WADE
Plusieurs candidats auraient été éliminés "sans que leurs parrainages ne soient contrôlés". Le groupe Liberté Démocratie et Changement évoque également des "omissions de dizaines de milliers de parrains" et "des régions entières laissées en rade"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
L'Assemblée nationale sénégalaise devrait bientôt ouvrir une commission d'enquête parlementaire afin de faire la lumière sur les conditions ayant entouré l'élimination de Karim Meïssa Wade de la course à l'élection présidentielle du 25 février 2024.
C'est en tous les cas ce que réclame le Groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement (LDC), dans une proposition de résolution déposée le 24 janvier dernier et dont les motivations soulèvent de nombreuses zones d'ombre.
Dans son exposé des motifs, le groupe parlementaire dirigé par Mamadou Lamine Thiam revient sur la décision polémique n°2/E/2024 rendue le 20 janvier par le Conseil constitutionnel, ôtant Karim Meïssa Wade de la liste définitive des candidats à la présidentielle. "Le motif énoncé dans cette décision n'est pas juridiquement fondé et, d'ailleurs, elle fait apparaitre de fortes présomptions de partialité manifeste", indique le texte.
En effet, comme le mentionne le groupe LDC, "les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye ont des connexions douteuses avec certains candidats et se trouvent manifestement dans une situation de conflits d'intérêts".
D'autant plus que, ainsi que le souligne la résolution, "la décision du Conseil constitutionnel a été rendue publique seulement à 22 heures alors qu'elle était déjà annoncée par un média à 14h56". Comme si le secret du délibéré avait été mystérieusement éventé.
Autre élément troublant relevé : plusieurs candidats auraient été éliminés "sans que leurs parrainages ne soient contrôlés". Le groupe LDC évoque également des "omissions de dizaines de milliers de parrains" et "des régions entières laissées en rade".
Fort de ce "faisceau d'indices concordants", le groupe parlementaire demande donc la constitution d'une commission d'enquête parlementaire "visant à élucider les conditions douteuses de l'élimination de Karim Meïssa Wade". Une initiative qui pourrait permettre de faire la lumière sur les nombreuses zones d'ombre planant sur ce dossier polémique.
Les prochains jours s'annoncent décisifs pour la transparence du processus électoral.
LES DÉPUTÉS DU PDS DÉFIENT L'UMS
Pour les parlementaires, "les membres du Conseil Constitutionnel ne sont pas magistrats, cette institution n'est pas un tribunal, et son privilège de juridiction ne s'applique pas à une audition parlementaire ne visant pas une arrestation"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
Le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement (LDC) a réaffirmé sa détermination à faire voter une résolution créant une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière sur les décisions "scandaleuses" du Conseil constitutionnel ayant conduit à l'élimination de candidats à l'élection présidentielle, dont Karim Wade.
Dans une déclaration publiée le 29 janvier, le groupe LDC indique se féliciter du soutien unanime de la conférence des présidents de l'Assemblée Nationale à sa demande d'enquête. "Toute la lumière sur cette affaire sera faite ; les députés élus par les Sénégalais conduiront sereinement leurs investigations et les Sénégalais jugeront !", assure le texte.
Cette détermination du groupe parlementaire fait suite au communiqué de l'Union des Magistrats du Sénégal (UMS) s'opposant à une telle commission d'enquête. Le groupe LDC "dénonce l'immixtion" de l'UMS dans les prérogatives de l'Assemblée Nationale souveraine.
Pour appuyer sa position, le groupe parlementaire cite plusieurs éléments de droit : les membres du Conseil constitutionnel ne sont pas magistrats, cette institution n'est pas un tribunal, et son privilège de juridiction ne s'applique pas à une audition parlementaire ne visant pas une arrestation.
Le groupe LDC accuse l'UMS, dans son communiqué, de céder "aux pressions intenses de membres du Conseil constitutionnel inquiets qui tentent de stopper en vain toute enquête parlementaire". Il met en garde le syndicat de magistrats "contre toute tentative de sédition et manœuvre visant à embrigader et instrumentaliser les magistrats".
Restant déterminé, le groupe LDC appelle l'UMS à "revenir d'urgence sur son 'appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues'". Pour le groupe parlementaire, "la lutte contre la corruption, la collusion et les conflits d'intérêts" doit être une priorité pour assurer la bonne gouvernance publique.
LE JUGE CONSTITUTIONNEL CHEIKH NDIAYE SAISIT LE PARQUET D'UNE PLAINTE
Le plaignant vise les « les auteurs non identifiés de la déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que contre toute personne ayant relayé ces accusations »
Alors que la Commission des Lois de l’Assemblée nationale se réuni ce lundi pour se pencher sur la commission d’enquête parlementaire proposée par le Parti démocratique sénégalais (Pds), les accusations de « corruption » présumée , de « connexions dodouteuses » et de « conflits d’intérêt » portées par la formation libérale à l’encontre deux certains juges du Conseil constitutionnel suite à la publication de la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 25 février prochain ont pris une nouvelle tournure.
En effet, le juge Cheikh Ndiaye, une des personnalités citées dans cette affaire, a déposé une plainte ce jour 29 janvier 2024 au Parquet de Dakar pour « outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice, entre autres infractions », informe son avocat, Me Bamba Cissé, à travers une note
Ce dernier de souligner que ladite plainte vise les « les auteurs non identifiés de la déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que contre toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre ».
LE CHOIX DE BABACAR DIOP
Les FDS-Les Guelwaars lèvent un coin du voile sur leur stratégie électorale et dévoilent leur préférence pour un candidat de l'opposition issu de la coalition Yewwi Askan Wi, tout en restant ouverts à soutenir un autre candidat crédible
En conseil national à Thiès, FDS-Les Guelwaars de Dr Babacar Diop ont levé un coin du voile de l’alliance qu’ils comptent sceller en direction de la prochaine présidentielle de 2024. Ils ont décliné la préférence d’un candidat issu de la mouvance Yewwi Askan Wi, non sans préciser que ce choix reste «préférable, mais pas impératif»
En conseil national à Thiès hier, les Forces Démocratiques (FDS) les Guelwaars ont donné mandat au leader du parti, Dr Babacar DIOP, «de poursuivre les discussions déjà entamées, pour choisir un candidat de l'opposition, capable de garantir une gouvernance démocratique et d'assurer la souveraineté politique, économique et sanitaire à notre pays». Elles ont par ailleurs rejeté «toute forme de tripatouillage du calendrier républicain et exigé la tenue du scrutin présidentiel le 25 février 2024».
En ce qui concerne le choix du candidat à soutenir, elles ont exprimé la préférence d’un candidat issu de la mouvance Yewwi Askan Wi, non sans ajouter que «ce candidat est préférable, mais pas impératif». Ce choix s’explique, selon la résolution, du fait de l’histoire de collaboration qui a déjà lié leur leader à ladite coalition. C’est la raison pour laquelle, «cette préférence est motivée, par l'alignement idéologique et stratégique avec le mouvement, ce qui peut faciliter la cohérence politique et l'efficacité de la campagne électorale. Cela peut également suggérer une continuité des efforts et des politiques que le mouvement souhaite promouvoir». Cependant, la résolution est on ne peut plus claire, en indiquant que «cette préférence ne doit pas exclure la possibilité de soutenir un candidat exceptionnel d'une autre mouvance, si celui-ci répond mieux aux autres critères, et a une chance significative de réaliser les objectifs politiques de l'opposition».
En tout état de cause, les FDS-Les Guelwaars ont exprimé leur ancrage dans l’opposition, tout en indiquant que le candidat à soutenir «doit démontrer un engagement clair et ininterrompu au sein de l'opposition. Cela signifie qu'il doit avoir une histoire de prises de position, d'actions et de discours qui le positionnent de manière cohérente en tant que membre actif de l'opposition.
Cette exigence garantit que le candidat possède une crédibilité politique et une légitimité aux yeux des électeurs qui s'identifient aux idéaux de l'opposition. Un tel ancrage permet également de s'assurer que le candidat a une compréhension profonde des enjeux et des défis auxquels l'opposition est confrontée, et qu'il est en mesure de proposer des alternatives constructives aux politiques actuelles». Il s’y ajoute une convergence idéologique ou programmatique.
C’est dire aux yeux des Guélewaars : «Le candidat doit partager une proximité idéologique ou programmatique avec le parti les FDS-Les Guelwaars, qui prône une souveraineté complète (économique, monétaire, politique, culturelle, militaire, alimentaire et sanitaire). Ce critère est essentiel, car il assure que le candidat s'engage non seulement en paroles, mais aussi en actions, à défendre les principes fondamentaux qui sont au cœur de notre vision pour le pays.
La souveraineté dans ces domaines est vitale pour l'autodétermination et le développement durable de notre nation. Un candidat qui comprend et soutient ces aspects de notre plateforme, sera plus à même de mener des politiques qui correspondent aux attentes de nos électeurs et aux objectifs à long terme de notre parti. La justification de ce critère repose sur la nécessité d'une gouvernance qui reflète les valeurs et les priorités que nous estimons cruciales pour l'avenir de notre société.»
Les camarades de Dr Babacar Diop ont appelé «à l'unité et à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation pour freiner les dérives autoritaires de Macky Sall et garantir la transparence des élections». Et dans cette même veine, ils ont exigé la réforme du système de parrainage «qui n'a été ni un filtre démocratique, ni un baromètre sérieux, pour évaluer la représentativité des candidats, mais plutôt une opportunité pour Macky Sall et son régime d'éliminer de la course à la présidentielle, au moyen d'une odieuse farce électronique.»
MBOUR EN UNION DE PRIERE POUR UNE ELECTION PRESIDENTIELLE APAISEE
Plusieurs imams, notables et responsables politiques ont participé au stade Caroline Faye de Mbour (Thiès, Ouest), à une journée de prière pour une élection présidentielle apaisée, le 25 février
Mbour, 29 jan (APS) – Plusieurs imams, notables et responsables politiques ont participé au stade Caroline Faye de Mbour (Thiès, Ouest), à une journée de prière pour une élection présidentielle apaisée, le 25 février, a appris l’APS.
”A chaque fois que nous nous acheminons vers des élections, nous organisons un récital du Saint Coran, pour prier afin que la campagne électorale se passe dans la paix, le calme et la stabilité“, a dit Cheikh Issa Sall, maire de Mbour et initiateur de cette journée.
“Cette année, 28 exemplaires du Saint Coran ont été récités, comme d’habitude“, a-t-il ajouté.
L’élection présidentielle étant fixée au 25 février, la campagne électorale devra s’ouvrir officiellement le dimanche 04 février 2024 à 00 heure, pour prendre fin le vendredi 23 février 2024 à minuit, selon le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
L’édile de Mbour a lancé un message de ”paix, de sérénité et de stabilité“.
”Nous partageons tous le Sénégal et tous les candidats ont un dénominateur commun, c’est la volonté d’assurer le développement de notre pays“, a-t- fait valoir, appelant toutes les parties prenantes aux prochaines joutes électorales à “privilégier le culte de la paix“.
Responsables politiques et militants devront chacun pouvoir battre campagne pour leur candidat “dans la paix et la stabilité“, a-t-il dit.
L’EMPIRE KALADIO MENACÉ DE BANQUEROUTE
Kaladio ne devrait pas être fier de son héritage. Son empire Fortune Capital et ses nombreuses sociétés dont Srt, Atra, Coffia etc. sont menacées à cause d’une guerre larvée entre son épouse et son frère sur fond de détournements de fonds
Abdoulaye Elimane Dia dit Kaladio doit se remuer dans sa tombe. Le défunt milliardaire qui a fondé avec talent et abnégation un grand empire dénommé «Fortune Capital», risque de voir son héritage s’écrouler comme château de sable, à cause de certains administrateurs formés en clans autour du frère du défunt ou en faveur de la veuve. Mamadou E Dia et Ndiérébi Sakho pourraient solder leurs comptes en justice, puisque la Dic a déjà entamé des auditions sur de graves accusations de détournements.
Kaladio ne devrait pas être fier de son héritage. Son empire Fortune Capital et ses nombreuses sociétés dont Srt, Atra, Coffia etc. sont menacées à cause d’une guerre larvée entre son épouse et son frère sur fond de détournements de fonds. Tout risque de s’écrouler. Le premier pan à avoir cédé, ce sont les supermarchés Ely Dia drivés par Omar Seck. Les trois ont fait faillite sur fond d’accusations contre le Dg et un autre chauffeur de la boite. Mais on ne sait par quelle opération du saint esprit un arrangement fut trouvé entre Seck et Dia pour signer l’arrêt de mort des grandes surfaces qui faisaient pourtant la fierté de Kaladio, sans que les mis en cause ne soient incriminés. C’est ce que le duo a fait pour faire face à la veuve qui avait donné mandat à Mamadou Dia de la représenter ainsi que ses filles au conseil d’administration. Aujourd’hui, le torchon brûle entre eux. La veuve ayant noté des manœuvres frauduleuses et des agissements peu orthodoxes, a retiré son mandat. Un retrait qui n’a pas empêché Mamadou Dia d’agir et d’évincer même le Pca de fortune Hamadi Moussa Dia, actionnaire à 50% de l’entreprise. Lequel également entend saisir la justice d’une plainte. On parle également de 900 millions reçus de manière opaque et d’autres actes de gestion imputés à Dia frère par le clan de l’épouse, formé d’anciens collaborateurs de feu Abdoulaye Elimane Dia qui dirigent les succursales les plus en vue : Atra, et Srt .
A cela s’ajoute un audit commandité par Mamadou Dia. Lequel a révélé l’existence d’un trou de plusieurs millions imputables aux anciens collaborateurs de Kaladio. L’As a appris que deux Dg vont être entendus par la Dic aujourd’hui sur cet audit dont ils disent n’avoir eu écho que lorsqu’ils ont reçu la convocation. Une attitude qui jure d’avec le principe qui régit les audits du reste. Mais en réalité, cela cache une guerre larvée que se livrent les deux parties pour le contrôle de cet empire craquelé avec une dette de plusieurs milliards contractés par Cofia Immo auprès de la Bimao, sans compter les difficultés pour rembourser des dettes à des clients déflatés. Ainsi donc, une plainte pour faux, usage de faux en écriture et escroquerie a été déposée contre Mamadou Dia dont on dit qu’il n’a pas les épaules larges pour porter l’héritage que son frère, tel un colosse, a mis en place. On apprend également que le bâtonnier a été saisi pour situer la responsabilité de l’avocat de la famille qui aurait pris le parti de Mamadou Dia et de son équipe.
A KAOLACK, DES PERSONNES DU TROISIEME AGE S’ENGAGENT A ŒUVRER POUR LE DEVELOPPEMENT DE LEUR TERROIR
Le groupement des notables du troisième âge de Dialègne ouest (RNDO), un quartier de la commune de Kaolack, s’est engagé à œuvrer pour le développement de leur terroir en assurant un meilleur cadre de vie aux populations locales
Le groupement des notables du troisième âge de Dialègne ouest (RNDO), un quartier de la commune de Kaolack, s’est engagé à œuvrer pour le développement de leur terroir en assurant un meilleur cadre de vie aux populations locales, a-t-on appris de Mame Aymérou Ndiaye, un des membres dudit groupement.
“Nous allons poursuivre la réflexion dans le sens de pouvoir mener des activités dans les domaines de la santé, de l’environnement et de l’assainissement, particulièrement pour le nettoiement et le reboisement de notre quartier et bien d’autres activités pour le bien-être des populations locales et celles de toute la commune de Kaolack”, a déclaré M. Ndiaye.
Il s’exprimait dimanche lors de la célébration du dixième anniversaire du Groupement des notables du troisième âge de Dialègne ouest (RNDO), un événement suivi de séances de consultations médicales gratuites, de lecture du Saint Coran, ou encore de causerie sur la gériatrie.
D’autres associations de jeunes du quartier sont impliquées dans cette réflexion. Nous voulons les inciter à s’imprégner des activités du RNDO, a ajouté M. Ndiaye par ailleurs délégué régional à la Société nationale de l’électricité (SENELEC) et parrain de cet événement
Concernant le poste de santé de Dialègne, le notable a souligné que l’infrastructure sanitaire, »en cours de réhabilitation, ne fonctionne que de jour », estimant que “ce n’est pas une bonne chose, surtout pour la sécurité des personnes”.
“Depuis cinq ans, il n’y a pas de consultation encore moins de visite de nuit. Nous allons voir avec les autorités comment résoudre ce problème afin qu’il soit opérationnel”, a assuré M. Ndiaye. qui promet de voir comment apporter le soutien nécessaire à ce poste de santé, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), au grand bonheur des populations.
PLUS DE 500 ANIMAUX VACCINES CONTRE CERTAINES MALADIES ANIMALES A SEDHIOU
Plus de 500 animaux ont été vaccinés lors de la première journée de vaccination du cheptel, initiée par le service régional de l’élevage de Sédhiou, en collaboration avec les organisations d’éleveurs locaux
Sédhiou, 29 jan (APS) – Plus de 500 animaux ont été vaccinés lors de la première journée de vaccination du cheptel, initiée par le service régional de l’élevage de Sédhiou, en collaboration avec les organisations d’éleveurs locaux, a constaté l’APS.
‘’Plus de cinq cent animaux notamment, les petits ruminants, les bovins, les caprins, les porcs, les ânes, la volaille, entre autres, ont bénéficié de consultations, de traitements et de vaccinations contre certaines maladies animales », a dit Dr Mamadou Sylla, chef du service régional de l’élevage.
Il intervenait lors de la journée portes ouvertes de vaccination du cheptel organisée au service régional d’élevage de Sédhiou. Des techniciens et auxiliaires de la santé animale ont pris part à cette journée.
Dr Sylla a fait savoir qu’’un animal non vacciné représente un risque pour lui-même, pour les autres animaux non protégés, mais aussi pour l’homme à qui il peut transmettre certaines maladies communes’’.
‘’Les soins réalisés pour la prévention et la maîtrise de la santé animale sont les déparasitages systématiques, l’administration de vitamines, la vaccination contre la peste bovine et la diarrhée des petits ruminants, ainsi des porcs ou encore le traitement des plaies d’animaux’’, a-t-il précisé.
Le service régional d’élevage a jugé nécessaire d’initier à Sédhiou, une journée de vaccination, de traitement, et de consultation du cheptel, parallèlement à la journée nationale de l’élevage organisée à Kaolack, ce week-end, a-t-il rappelé.
Amadou Sow, le président des éleveurs de la région de Sédhiou a salué l’initiative et remercié les organisateurs de cette journée, plaidant pour la »pérennisation de pareilles actions au profit des éleveurs et du cheptel’’.
‘’Ces activités de vaccination contribuent à limiter la propagation de maladies contagieuses au sein des populations animales et participent à leur éradication’’, a-t-il ajouté.
Il a appelé à réitérer cette initiative et à venir en aide aux éleveurs qui peinent à joindre les deux bouts dans leur travail au quotidien.