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11 août 2025
LE SOUTIEN DE MACKY SALL À AMADOU BA ET LA REQUÊTE DU PDS DEVANT LA COUR SUPRÊME À LA UNE DE LA REVUES DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les livraisons de ce jeudi évoquent Le soutien du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR) à Amadou Ba, son candidat à la présidentielle et l’audience de la Cour suprême sur la requête de suspension du processus électorale.
Dakar, 14 mars (APS) – Le soutien du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR) à Amadou Ba, son candidat à l’élection présidentielle et l’audience de la Cour suprême sur la requête de suspension du processus électoral introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés sont au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Macky remet à l’eau son dauphin’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi.
‘’Amadou Ba avait suspendu sa campagne, mardi, pour répondre à l’appel du président de la République. Les craintes suscitées par cet épisode ont été dissipées, hier, en réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’APR. Une rencontre très scrutée, d’autant plus que les rumeurs circulaient sur un autre candidat que Macky Sall aurait choisi à la place de son ex Premier ministre. Macky Sall a donc décidé de siffler la fin de la récréation en convoquant en urgence le SEN pour confirmer son dauphin et le remettre à l’eau. Il a demandé aux responsables de son parti, jusqu’ici enclins à saboter la campagne de leur candidat, à se retrousser les manches et d’aller à l’assaut des électeurs’’, rapporte le journal.
Selon WalfQuotidien, ‘’l’APR fait enfin bloc autour de Amadou Bâ’’’. ‘’Le malaise au sein de l’APR, à l’origine du manque de soutien des leaders d’envergure à Amadou Bâ, vient d’être mis fin par Macky Sall, président de la coalition Benno Bokk Yaakaar. A l’issue de la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de son parti, il a donné des instructions, à tous les responsables de descendre sur le terrain, y compris lui-même’’, écrit Walf.
Les Echos note que ‘’Macky Sall soutient Amadou Ba du bout des lèvres et s’abat sur les Sages’’. ‘’Des choses graves se sont passées dans ce pays. Le Conseil constitutionnel a outrepassé ses prérogatives (…)’’, a déclaré Macky Sall. Le journal fait état de la ‘’colère noire’’ du patron de l’APR sur ‘’la validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye et l’invalidation d’autres’’.
Selon Le Quotidien, ‘’Macky Sall remet son soutien à Amadou Ba’’ et ‘’demande à ses militants et responsables de soutenir leur candidat pour la victoire finale’’. ‘’Macky Sall +libère+ l’APR pour la victoire du candidat Amadou Ba, le 24 mars’’, titre Sud Quotidien.
‘’Macky Sall met en branle sa machine électorale et va battre campagne’’, dit Vox Populi.
Le Témoin note que ‘’l’APR soutient sans enthousiasme Amadou Ba’’. ‘’Il le soutient à la manière dont la corde soutient le pendu’’, commente la publication.
Le Soleil rapporte que ‘’le SEN de l’APR exhorte les responsables, militants et sympathisants de reprendre le travail politique électoral dans un élan unitaire et solidaire autour du candidat de la coalition BBY et de la grande majorité présidentielle’’.
Le même journal signale que la Cour suprême va statuer vendredi sur ‘’la requête de suspension du processus électoral’’ introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés.
Selon le quotidien EnQuête, ‘’le PDS engage le combat suprême’’. ‘’La Cour suprême va statuer, ce vendredi, en audience publique spéciale, sur le recours du PDS. Les Libéraux invoquent des audios sur des échanges entre Amadou Ba et des membres du Conseil constitutionnel (….)’’, rapporte le journal.
La Cour suprême va examiner en audience publique, vendredi, à partir de 9 h 30 mn, les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin, a appris l’APS de source judiciaire.
Cette requête en référé émane notamment de Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy, et Mayoro Faye, des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle, le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.
LES PHOSPHATES ET LA MODERNISATION DU SECTEUR FERROVIAIRE AU CENTRE DU DISCOURS
Le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall était hier à Thiès pour la quatrième journée de sa campagne électorale.
Le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall était hier à Thiès pour la quatrième journée de sa campagne électorale.
Devant une grande foule, il a d’abord regretté que la région, malgré ses immenses potentialités, tarde à connaître son envol économique. Pour en donner la preuve, il a listé les nombreuses ressources dont dispose la capitale du Rail et la région qu’elle polarise. Ce qui, d’après lui, pouvait en faire la capitale économique du pays.
Prenant l’exemple du phosphate, Khalifa Sall a exprimé tout son regret de constater que «c’est ici à Thiès qu’il y a le phosphate et pourtant les paysans ne trouvent de l’engrais qu’après avoir produit d’énormes efforts parce que l’essentiel de ce produit est vendu à l’étranger alors que l’agriculture ne peut se développer sans engrais» a-t-il dit. Selon lui, c’est la même chose pour l’eau et les terres. Lesquelles «pouvaient faire de Thiès la région la plus développée du pays si toutefois les autorités les avaient mises à la disposition des populations dévouées au travail et qui ont toujours lutté pour l’intérêt général» a-t-il ajouté.
Abordant la question relative au chemin de fer, il a insisté sur son importance car «c’est le moteur incontournable pour relever le défi de la mobilité des citoyens et des biens». C’est pourquoi Khalifa Sall a promis que s’il est élu président de la République, il va moderniser les infrastructures ferroviaires et promouvoir la diversification des modes de transport. Ceci aux fins «d’améliorer l’accessibilité des zones enclavée par la construction de gares modernes et fonctionnelles aux standards internationaux à Thiès, Guinguinéo, Koungheul et Tambacounda» a-t-il promis. Le train permettra aussi d’acheminer de manière rapide et sûre les marchandises et accélérer leur commercialisation entre les zones rurales et les centres urbains.
Très attaché à la relance du chemin de fer qui figure en bonne place dans son programme, le candidat Khalifa Sall a promis devant de nombreux militants acquis à sa cause de faire de ce mode de transport un moyen de renforcement de l’intégration sous-régionale. Pour cela, il compte lancer des projets d’infrastructures de transport routier et ferroviaire avec les Etats voisins.
ALIOU CISSE ANNONCE SA PREMIERE LISTE POST CAN
Le Sénégal va se mesurer à Amiens en France, respectivement aux Panthères du Gabon (22 mars) et quatre jours plus tard au Bénin (26 mars).
Quelques semaines après l’élimination de la CAN et la prolongation de son contrat à la tête de la sélection nationale, Aliou Cissé reprend la parole lors de sa conférence de presse prévue demain, vendredi 14 mars. Ce sera à l’occasion de la publication de la liste des joueurs convoqués dans le cadre deux prochains matchs amicaux. Le Sénégal affrontera respectivement le Gabon le 22 mars et le Bénin le 26 mars à Amiens en France.
Après une élimination en 8e de finale de la dernière CAN et la prolongation de son contrat entrevue par la Fédération sénégalaise de football, Aliou Cissé prend la parole ce vendredi pour la publication de la liste des joueurs convoqués pour les deux prochains matchs amicaux prévus lors de la trêve internationale du mois de mars.
Le Sénégal va se mesurer à Amiens en France, respectivement aux Panthères du Gabon (22 mars) et quatre jours plus tard au Bénin (26 mars). Pour cette première liste post CAN, le sélectionneur national devrait rester dans la continuité. S’il devrait garder son noyau des joueurs ayant participé à la dernière CAN, des changements sont attendus pour pallier l'absence de certains cadres. C’est le cas de Idrissa Gana Guèye, blessé, Cheikhou Kouyaté qui manque de temps de jeu avec Nottingham Forest ou tout bonnement le défenseur Youssouf Sabaly qui, selon une information publiée par D sport, aurait mis un terme à sa carrière internationale.
Dans cette voie, on avance l’arrivée dans la sélection de nouvelles têtes telles que Arouna Sangaté, le défenseur du Havre (France). Le nom du milieu de terrain du RS Berkane (Maroc) Mamadou Lamine Camara, un des artisans de la victoire des Lionceaux à la CAN U20, revient également parmi les joueurs Tout comme Amara Diouf (Génération Foot) qui a déjà été appelé en sélection A.
POUR LE PDS, UNE BATAILLE JOUÉE D'AVANCE
Lamine Thiam, Karim Meissa Wade et leurs alliés espèrent obtenir gain de cause. Pourtant, la jurisprudence de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel leur est défavorable
La Cour suprême a fixé pour demain, vendredi 15 mars 2024, à 09 h 30 mn, l’audience de référé sur la requête abréviative du processus électoral en cours pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain, déposé le 11 mars dernier par Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye. Cependant, au regard de la jurisprudence de cette haute juridiction et du Conseil constitutionnel sur cette question, l’annulation des décrets organisant le scrutin du 24 mars 2024, comme le veulent les libéraux, reste très peu probable.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) sera bientôt édifié sur la requête abréviative du processus électoral en cours pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain, déposé le 11 mars dernier, auprès de la Cour suprême, par Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye. En effet, le juge des référés de la haute juridiction a fixé pour demain, vendredi 15 mars 2024, à 09 h 30 mn, l’audience de référé sur cette requête. Lors de cette audience, la Cour suprême va également statuer sur les autres recours déposés par les mêmes responsables libéraux. Il s’agit du recours pour excès de pouvoir contre le décret n°2024-690 du 06 mars 2024 abrogeant le décret n°2023-339 du 16 février 2023 et fixant la date de la prochaine élection présidentielle, le décret n°2024-691 du 06 mars 2024 portant convocation du corps électoral et le décret n°2024-704 du 07 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
L’obstacle de la jurisprudence de la cour suprême et du Conseil constitutionnel
Il faut dire que ces recours introduits par Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye, dans le but de faire annuler le processus électorale en cours, auront du mal à prospérer devant la Cour suprême, nonobstant la programmation de l’audience par le juge des référés. Et pour cause, ne faisant pas partis de la liste des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour cette élection, Karim Meissa Wade et sa bande n’ont ni intérêt encore moins la qualité à agir au plan juridique pour contester ces actes de gouvernement du président de la République qui, du reste «bénéficient d’une immunité juridictionnelle absolue».
D’ailleurs, la jurisprudence de la Cour suprême (arrêt n°19 du 17 mars 2016 affaire Ousmane Sonko C/Etat du Sénégal) conforte l’idée du rejet de ce recours des libéraux.
En effet, dans sa décision, la Cour suprême avait motivé son rejet des recours pour excès de pouvoir de l’actuel maire de Ziguinchor en soutenant que ces actes «constituent des actes de gouvernement insusceptibles de recours pour excès de pouvoir».
Ensuite, le Conseil constitutionnel avait clairement exclu du champ d’interprétation de la Cour suprême le décret fixant la date de l’élection présidentielle et celui convoquant le corps électoral, en déclarant dans le considérant 7 de sa décision du 15 février dernier qu’en tant que juge de la régularité des élections nationales, l’article 92 de la Constitution lui «confère compétence pour connaître de la contestation des actes administratifs participant directement à la régularité d’une élection nationale, lorsque ces actes sont propres à ce scrutin».
KEEMTAAN GI - BAISERS DE JUDAS POUR « AM »!
Par une touchante sincérité, le Chef s’est décidé presque contraint et forcé à soutenir son Champion. Invitant par la même occasion l’armée mexicaine à aller guerroyer sur le terrain et renforcer le héros en perdition. Pour nous autres âmes sensibles, il s’en est fallu de peu pour que l’on ait piqué une crise lacrymale tellement la scène nous parait affligeante. Difficile en effet d’imaginer le Champion suppliant presque à genoux son boss de ne pas le laisser se démerder seul dans le bourbier « Pastefien » et de libérer la troupe et les thunes pour l’aider à sortir victorieux de cet affrontement. Pour certains, tout cela pourrait paraître normal. Mais pour nous autres aux convictions chevillées au corps, cela montre combien certains politiciens peuvent être d’une grande lâcheté et s’accrocher à des privilèges. A quelques exceptions près, ministres, directeurs et autres, tous avaient croisé les bras, désertant le terrain et fuyant même les rassemblements du candidat mal aimé pour ne pas offusquer celui qui nomme. Ce dans l’attente qu’il choisisse le postulant de son coeur. Le mal aimé « Am » étant combattu par les plus proches collaborateurs du Chef sans qu’ils ne soient sanctionnés, il fallait que ces gens sans scrupules s’éloignent de lui pour ne pas perdre leurs privilèges. L’argent, la seule chose qui motive ces individus dénués de dignité car ne croyant ni à des idéologies ni à des valeurs. Poussant la perfidie, ils ont fait barricader leur permanence, interdisant l’accès au mal aimé. C’est cette racaille qui va donner prochainement dans les meetings le baiser de Judas au candidat du pouvoir. Et ne soyez point surpris de les voir ailleurs quand ils sentiront venir la défaite. Forcés à soutenir le candidat mal aimé, vous les verrez bientôt se plaindre de n’avoir pas reçu le nerf de la guerre. En attendant, les rats comme Mbaye Pekh ont déjà quitté le navire « mackysard » qui coule ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
L’HEURE DES LICENCIEMENTS A LA CBAO
Qui sème le vent récolte la tempête…marocaine ! Les délégués du personnel de la CBAO, qui avaient mené une grève longue et dure de 40 jours doivent à présent payer les innombrables pots cassés par leur action qui a provoqué des dommages presque irrémédiables pour la banque qui les emploie. Laquelle, dans la tourmente, a perdu la première place au classement annuel des établissements bancaires au profit de la Société Générale. La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on. Cet adage, la direction générale de l’établissement marocain l’a fait sien. Après avoir laissé passer l’orage et fait le dos rond, elle a entrepris de contre-attaquer. Visant les chefs d’accusation d’Injures publiques, diffamations, actes de sabotages manifestes contre les délégués du personnel coupables d’avoir déclenché des débrayages au moment où les salaires des fonctionnaires devaient être positionnés trois fins de mois de suite c’est-à-dire octobre, novembre et décembre 2023, des déclarations publiques de vouloir mettre la banque à genoux, la direction générale a demandé à l’inspecteur régional du travail l’autorisation de licencier trois des délégués incriminés. L’inspecteur a donné l’autorisation pour deux délégués tandis que le troisième, le plus teigneux de tous, en l’occurrence Doudou Tounkara, est convoqué pour ce jeudi à l’inspection. Nous y reviendrons. Dura lex, sed lex dit-on même si licencier des pères de famille en plein mois de ramadan c’est quand même dur. Sans préjuger de la gravité des fautes qu’ils ont commises, bien sûr…
LEÇONS DE RENTREE POUR NOUVEAUX MINISTRES
Macky Sall n’a pas dérogé à la règle de donner un cours magistral à ses ministres à chaque nouveau gouvernement. La nouvelle équipe autour du nouveau Premier ministre Me Sidiki Kaba a reçu hier sa leçon inaugurale pour son premier Conseil des ministres de ce mercredi 13 mars 2024. Tout en adressant ses chaleureuses félicitations au Premier ministre M. Sidiki Kaba nommé le 06 mars 2024, le chef de l’Etat a aussi félicité et encouragé les ministres reconduits et les ministres entrants du gouvernement resserré mis en place le vendredi 08 mars 2024. Macky Sall a rappelé aux ministres l’importance institutionnelle du Gouvernement, son rôle prépondérant dans la mise en œuvre de la politique de la nation qu’il a déterminée. En outre, le chef de l’Etat a rappelé aux ministres le caractère collégial et solidaire de l’institution gouvernementale, avant de les inviter à cultiver, à chaque instant, les valeurs de la République, dont la loyauté reste le fondement.
POLE URBAIN DE DIAMNADIO
Revenant sur l’émergence du pôle urbain de Diamniadio et la maitrise stratégique de son aménagement et de son habitat, le Président de la République s’est félicité du lancement le jeudi 07 mars, des travaux du projet «Diamond Green City», qui vont consolider la vocation de Diamniadio dans la transformation de l’espace urbain et le déploiement du programme 100.000 logements. Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et au Délégué général à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, de finaliser un livre - bilan des projets publics et privés réalisés durant ces dix (10) années au niveau du Pôle urbain de Diamniadio, de finaliser le nouveau statut administratif du Pôle urbain de Diamniadio.
DEUX SG POUR DE GRANDS MINISTERES
Les nominations hier en conseil des ministres ont révélé une trouvaille du président Macky Sall pour gérer les supers ministères issus du dernier remaniement. Deux ministères sont visés notamment le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et celui de l’Education nationale, l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de l’Innovation. Le grand argentier de l’Etat, Moustapha Ba, s’est vu coller deux secrétaires généraux. Le chevronné Abdoulaye SAMB, Inspecteur Principal du Trésor, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget. Tandis que le tout aussi chevronné Alle Nar Diop, Inspecteur Principal du Trésor, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération. Le Pr Moussa Baldé ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation aura aussi deux SG. Fary SEYE Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, tandis que Mme Khady DIOP MBODJI, Inspecteur de l’Education de classe exceptionnelle, est nommée Secrétaire général en charge de l’Education nationale. La même formule a été aussi adoptée pour le ministre du Tourisme et des Sports Mame Mbaye Niang. C’est ainsi que M. Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme. Tandis que Monsieur Paul DIONNE, Administrateur Civil de classe exceptionnelle est nommé Secrétaire général en charge des Sports.
AUTRES NOMINATIONS
• M. El Hadj Ndiogou DIOUF, Economiste, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire ;
• M. Fodé FALL, Administrateur civil, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Amadou Lamine GUISSE, appelé à d’autres fonctions. M. Habib Léon NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Secrétaire général du Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs ;
•M Ousmane THIONGANE, titulaire d’un Master 2 en Droit, Communication, Marketing et Numérique, est nommé Président de la Commission des Données personnelles(CDP), en remplacement de Madame Awa NDIAYE. Monsieur Oumar BA, Expert en Décentralisation et en Développement territorial, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA) ; Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, Architecte d’intérieur, est nommée Directeur du Paysage et des Espaces verts urbains au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique ;
AMADOU BA REMERCIE MACKY SALL
Lors du meeting de Louga qu’Amadou Ba a évoqué en filigrane son audience avec le président Macky Sall. La veille, l’ancien Premier ministre avait tout abandonné à Tivaouane pour rappliquer sur Dakar pour rencontrer son mentor. Eh bien, les deux hommes se sont vus ce mercredi. Maintenant que tout est clairement défini pour soutenir davantage le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar dans cette campagne présidentielle, Amadou Bâ a chaleureusement remercié le président de ladite coalition. « La confiance et le soutien du Président Macky Sall nous ont porté là où nous sommes aujourd’hui ! Je tenais à le remercier en tant que président de la coalition Benno Bokk Yaakaar et je vous demande d’en faire autant » a déclaré l’ancien Premier ministre lors de son meeting à Louga, ce mercredi, en présence du directeur général de l’Onas, Mamour Diallo et de la présidente du CESE, Aminata Mbengue Ndiaye…
L’UNITE DE LA FAMILLE LIBERALE
Des personnalités issues de la famille libérale comme Abdoulaye Baldé, Serigne Mbacké Ndiaye, Modou Diagne Fada, Thérèse Faye, Moussa Diakhaté, Oumar Sarr, Babacar Gaye, Pape Diouf, Mariétou Dieng de Rewmi et d’autres responsables de parti ont mis en place le cadre de concertation des libéraux et démocrates. A les en croire, ce cadre a pour objet de sauvegarder les acquis de près d’un demi-siècle de luttes ayant permis au Sénégal d’emprunter une nouvelle trajectoire prometteuse faite de progrès démocratiques et d’émergence économique et sociale. Conformément aux valeurs du libéralisme, ce pôle de responsables de partis politiques sortis du PDS encourage et soutient les initiatives en faveur d’un dialogue permanent, dans le respect de la loi, et de la préservation des intérêts supérieurs de la nation sénégalaise.
RECOURS DU PDS :LA COUR SUPREME SE PRONONCE CE VENDREDI15 MARS
La Cour suprême va se pencher sur le recours du Parti Démocratique Sénégalaise (Pds) et de ses alliés contre le décret portant convocation du corps électoral ce vendredi 15 mars en audience publique spéciale des référés. Les partis dits « spoliés » avaient introduit ce lundi 11 mars une requête aux fins de référé suspension à la suite d’une requête en annulation des décrets du 6 mars 2024 (2024 - 690) fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, du 6 mars 2024 (2024 - 691) convoquant le corps électoral et du 7 mars 2024 (2024 - 704) fixant la période de la campagne électorale. Une situation qui risque de bloquer le processus électoral si la Cour donne gain de cause au Pds...
MADIAMBAL DIAGNE ANNONCE LES LIBERATIONS DE SONKO ET DIOMAYE… ET SE RETRACTE
Le journaliste Madiambal Diagne avait annoncé en mode primeur les libérations dans la journée de Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. L’information a été reprise par les réseaux sociaux. Seulement les deux leaders ne sont pas sortis de la prison ce mercredi. Sonko et Bassirou Diomaye doivent patienter encore pour quelques heures ou jours en attendant que la loi d’amnistie votée à l’Assemblée nationale soit promulguée par le chef de l’Etat d’autant qu’elle n’a pas fait l’objet d’un contrôle de constitutionnalité par le Conseil Constitutionnel. En juriste, Madiambal Diagne a compris qu’il s’était trompé de bonne foi avant de se raviser. « J’ai annoncé la libération de Sonko et Diomaye pour ce 13 mars 2024 mais la computation des délais francs avant la promulgation retarde d’un jour cette échéance. Toutes mes excuses aux personnes qui ont été induites en erreur » a écrit le patron du Groupe Avenir communication.
SARAYA : HUIT MORTS DANS UN ACCIDENT
L’accident survenu hier matin à quelques encablures de Bembou est sur toutes les langues dans le Belledougou, le Dantila et le Sirimanan. Selon DakarActu, un accident d’une rare violence a fait 08 morts dans le département de Saraya. Les victimes de cet accident macabre avaient quitté Sambrambougou, village d’orpaillage dans la commune de Missirah Sirimana et étaient en partance pour Kédougou pour assister aux funérailles d’un parent décédé ce mercredi. Parmi les victimes de l’accident le chauffeur, sa femme et son bébé ont perdu la vie. La femme est restauratrice et vendeuse de légumes dans le site d’orpaillage qui avait acheté le véhicule pour son mari.
Par Félix NZALE
ÇA PRESSE DE PARTOUT !
Les Unes quotidiennes donnent à voir le parti-pris. L’on est pour tel candidat : l’on encense et l’on hypertrophie. L’on est contre tel autre : l’on voue aux gémonies et l’on s’investit dans l’atrophie. En l’occurrence la presse fonctionne au manichéisme
Les candidats à la présidentielle ne sont pas les seuls à battre campagne, chacun pour s’assurer la victoire au soir du 24 Mars. La presse aussi. Pas qu’elle soit alignée pour la course à la magistrature suprême, bien évidemment. Mais plusieurs organes sont dans le soutien sans réserve de certains candidats.
Les Unes quotidiennes donnent clairement à voir le parti-pris. L’on est pour tel candidat : l’on encense et l’on hypertrophie. L’on est contre tel autre : l’on voue aux gémonies et l’on s’investit dans l’atrophie. En l’occurrence la presse - en général - fonctionne au manichéisme.
Le meeting du candidat de la coalition encore au pouvoir (Benno Bokk Yakaar) à Mbacké est assez illustratif de ce point de vue. D’un côté, on nous dit qu’Amadou Bâ a provoqué un «ras de marée humaine» avec une «mobilisation exceptionnelle». De l’autre, l’on soutient qu’il a eu droit à un public clairsemé et quasi confidentiel.
En réalité, tout se passe comme si nous avions des journalistes-reporters qui ont assisté à deux meetings différents, tenus dans deux endroits distincts par le même candidat au don d’ubiquité certain. Un vrai bazar médiatique qui fait dire à plus d’un que la presse est devenue un théâtre où se joue quotidiennement une comédie de mauvais goût. Il n’est alors pas étonnant que beaucoup s’en détournent au profit du colportage et des rumeurs sur les réseaux sociaux. Parce qu’ici au moins c’est plus drôle.
Les médias ont vocation à assurer la vigilance sur les choix fondamentaux masqués derrière les luttes des politiques. Par conséquent à structurer leur espace de manière à rendre possible le débat sur des questions essentielles. Puisqu’au bout du compte, c’est notre démocratie qui est en jeu. Or, cette dernière ne peut exister sans citoyens bien informés et responsables.
Au lieu donc d’être des pantins et des vassaux des politiciens, de mentir sans retenue et de pervertir sans répit les faits, nous gagnerions à nous réincorporer nos propres critères de légitimité. Pour être légitimes aux yeux des autres.
LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT POUR LE «RENOUVEAU INSTITUTIONNEL ET ENGAGEMENT AFRICAIN»
Dans son projet pour le Sénégal, la coalition «Diomaye Président» relève que «notre pays a été fortement affecté, ces 12 dernières années, par une crise sans précèdent des institutions.
4ème jour de campagne, les candidats continuent de sillonner le territoire sénégalais. Dans cette quête du fauteuil présidentiel, les prétendants défendent leurs projets devant les populations-électrices. Ainsi, Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition «Diomaye Président», portée par les patriotes et leurs souteneurs, s’inscrit dans le «renouveau institutionnel, tout en prônant l’engagement africain».
Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition «Diomaye Président», prône le «renouveau institutionnel, tout en prônant l’engagement africain», avec une réforme e la justice, la bonne gouvernance, les affaires estrangères, le panafricanisme, la décentralisation, la démocratie et les reformes des institutions.
Dans son projet pour le Sénégal, la coalition «Diomaye Président» relève que «notre pays a été fortement affecté, ces 12 dernières années, par une crise sans précèdent des institutions. L’hyperprésidentialisme, avec comme corollaire une mainmise de l’exécutif sur le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, est la principale tare de notre système politique. Nous avons assisté́ ̀a une judiciarisation de l’espace politique par le président de la République qui a fait de la justice un levier pour emprisonner et éliminer ses opposants des joutes électorales. La justice, qui devait être à l’avant-garde pour combattre la corruption, le détournement des deniers publics et le gaspillage de ressources de l’État, est aujourd’hui manipulée à des fins politiques, entre autres propos».
La coalition Diomaye Président compte ainsi instaurer un pouvoir exécutif responsable et la réduction des prérogatives proéminentes du président de la République. Concernant les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, il compte passer d’un «Conseil constitutionnel» à une «Cour constitutionnelle» qui sera au sommet de l’organisation judiciaire, sans omettre les autres démembrements de la justice.
S’agissant de l’administration, le projet piloté par Ousmane Sonko et conduit par Diomaye Faye va travailler pour le rétablissement de la confiance des citoyens vis-à-vis de l’administration, sa modernisation économique. Dans ce domaine, Diomaye et ses partisans ont décidé de travailler pour une économie endogène et une souveraineté alimentaire qui sera portée par des Sénégalais eux-mêmes, tout en privilégiant la gestion transparente dans les actions et le consommé local.
Pour ce qui est de la monnaie, ils comptent mettre en œuvre une réforme monétaire qui permettra au Sénégal de se doter de sa propre monnaie.
L’EMPLOI
Donner du travail à tous les Sénégalais dans le besoin relève de l’impossible. Mais dans son programme, le candidat des patriotes décide de travailler pour la réduction drastique du chômage mais aussi pour un travail décent. Ainsi, il soutienne : «le monde professionnel a connu ces dernières années beaucoup de transformations. L’entreprise a connu des mutations, de nouvelles formes de travail sont apparues et la problématique de l’emploi et de la formation des jeunes se posent avec acuité́. Face à de tels bouleversements, le Code du travail actuel ne répond plus aux exigences de compétitivité́ des entreprises et de l’environnement des affaires. Il faudra impérativement actualiser les dispositions pour faire en sorte que le Code du travail sénégalais réponde mieux aux exigences de l’heure».
MACKY LIBERE LES RESPONSABLES DE L’APR POUR BATTRE CAMPAGNE
Seul contre tous ou presque, depuis l’ouverture de la campagne pour la présidentielle du 24 mars 2024, le candidat Amadou Ba peut compter sur le renfort du président de la République et président l’Alliance Pour la République, Macky Sall...
Alors que des rumeurs, depuis l’ouverture de la campagne pour la présidentielle du 24 mars prochain, font état de son cœur qui battrait pour un autre candidat dissident de la majorité, en l’occurrence Mahammed Boun Abdallah Dionne, le président de la République, Macky Sall, président de l’Alliance Pour la République, coupe court à ces spéculations. Mieux, le président Sall qui a présidé le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR, hier mercredi, a libéré les responsables de son parti pour battre campagne avec le candidat de la majorité, Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, pour une «victoire éclatante au soir du 24 mars 2024».
Seul contre tous ou presque, depuis l’ouverture de la campagne pour la présidentielle du 24 mars 2024, le candidat Amadou Ba peut compter sur le renfort de son mentor, le président de la République et président l’Alliance Pour la République (APR), Macky Sall, ainsi que l’appareil du parti. En effet, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR convoqué dans l’après-midi d’hier, mercredi, a été une occasion pour le président Macky Sall, de libérer tous les responsables de l’Alliance Pour la République afin de battre campagne pour la victoire du candidat de Benno Bokk Yaakaar.
«Le Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la République, soucieux de l’impératif de stabilité du pays et de la nécessité de poursuivre l’œuvre du président Macky Sall au grand bénéfice de nos compatriotes, réitère son engagement sans faille derrière le président du parti et le félicite pour son leadership, son sens du dépassement et des valeurs dont la loyauté constituent la pierre angulaire » dans la même dynamique, le Sen « salue la loyauté des hommes et des femmes, responsables et militants de l’Alliance Pour la République qui, en cohérence avec leur engagement, sont toujours restés à l’écoute de leur leader, le président Macky Sall, pour mieux porter les orientations et positions du parti ; exhorte les responsables, militants et sympathisants de reprendre le travail politique et électoral, dans un élan unitaire et solidaire autour du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar et de la Grande majorité présidentielle, Amadou Ba, pour une victoire éclatante au soir du 24 mars 2024», d’après le communiqué du SEN.
Dès lors, la messe est dite du côté de l’APR dont les responsables politiques, à travers ces instructions, sont appelés à mouiller le maillot, en plus de ceux de Benno Bokk Yaakaar, en se déployant sur le territoire national et dans la diaspora pour la victoire de la mouvance présidentielle. Aussi le SEN a-til rappelé le choix de Amadou Ba comme candidat, à l’issue d’un processus ouvert, et entériné par le congrès du parti, le 21 décembre 2023.
Candidat de la coalition BBY, Amadou Ba, avait décidé d’interrompre sa campagne électorale en vue de la présidentielle prévue dimanche 24 mars 2024, avant-hier mardi, pour répondre d’urgence à Macky Sall, à Dakar, alors qu’il était en meeting à Tivaouane. «Je dois me rendre à Dakar pour gérer une urgence, mais tout le dispositif reste ici à Tivaouane. Le cortège et tous les gens qui m’accompagnent pour cette campagne m’attendront ici à Tivaouane parce que je compte revenir ce soir même pour poursuivre ma campagne électorale», avait dit l’ancien Premier ministre Amadou Ba, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar.