Baadoolo - Macky le libéro
Si le Pds peut avoir cette faveur de voir sa commission d’enquête prospérer avec autant de célérité, c’est parce qu’il a un parrain. Et pas des moindres. C’est le Président Sall, leur ancien «frère» qui, dans cette compétition, s’est improvisé libéro des libéraux. Le dernier rempart de la défense des institutions défend aussi Karim Wade qui a pris un carton rouge de l’arbitre constitutionnel après la Var sur sa double nationalité. Le Pds et l’Apr font un marquage collectif. Et report ou pas, Macky Sall dégage en touche, mais dégage aussi le ballon de sonde.
Mobilisation de Demain c’est maintenant en France MIK appelle à l’unité autour de Amadou Ba
Après sa tournée dans le Fouta, le leader du mouvement Demain c’est maintenant (Dcm) se déploie à l’étranger. Ce samedi, Mamoudou Ibra Kane (MIK), qui est le parrain du meeting du mouvement pour l’Emergence de la Diaspora sénégalaise de Trappes, était en France au nom du candidat Amadou Ba. Accompagné d’une forte délégation de Dmc France, rapporte un communiqué, MIK a saisi l’occasion pour appeler tous les responsables et militants de la majorité présidentielle à «l’unité, au rassemblement et à l’ouverture». «L’union fait la force», a-t-il insisté, avant d’inviter l’ensemble des partis politiques, mouvements et simples citoyens favorables à la candidature du candidat de Benno, à «prendre exemple sur le long compagnonnage politique entre le Président Macky Sall et ses alliés historiques». Il a ainsi cité Moustapha Niasse, Aminata Mbengue Ndiaye, feus Ousmane Tanor Dieng, Amath Dansokho... Lors de ce meeting, Mamoudou Ibra Kane a également magnifié «les réalisations du Président Sall, mais aussi les qualités de rassembleur, d’ouverture, de compétence, de connaissance de l’Etat et de réformateur d’Amadou Ba».
Accusations contre deux magistrats et Commission d’enquête : L’Ums condamne la démarche
L’Union des magistrats sénégalais (Ums) entre dans la danse. Dans un communiqué, elle apporte «son soutien indéfectible» aux deux membres du Conseil constitutionnel concernés par les accusations du Pds qui ont abouti à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Ousmane Chimère Diouf et ses camarades condamnent «vigoureusement une telle démarche attentatoire au principe de la séparation des pouvoirs et constitutive d’un précédent dangereux pour l’indépendance de la Justice». L’Ums rappelle qu’ «aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives». Elle souligne que le Conseil supérieur de la magistrature est «l’organe disciplinaire des magistrats» et que «les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours». Par conséquent, l’Ums appelle «tous les magistrats à faire bloc autour des collègues et rappelle aux acteurs politiques de tous bords ayant vocation à diriger l’Etat la nécessité irréductible de respecter les Institutions de la République».
Kaffrine 2 morts et 5 blessés dans un accident à Dangay Ndéné
La route continue de tuer. Après le dernier accident macabre sur l’axe Gossas-Diourbel, qui avait fait 14 morts, un autre a eu lieu ce dimanche matin. Le drame est survenu, vers 10h, à hauteur du village de Dagaye Ndéné, dans le département de Mbirkilane (Kaffrine) et a fait deux morts et cinq blessés, rapporte le correspondant de E-Media à Kaffrine. L’accident implique un camion en provenance de Tambacounda et un véhicule de l’administration qui venait de Dakar.
Union de la presse francophone/Sénégal Adama Diouf Ly de l’Aps, nouvelle présidente
La section sénégalaise de l’Union internationale de la presse francophone (Upf) a un nouveau Président. Il s’agit de la journaliste Adama Diouf Ly de l’Agence de presse sénégalaise. Elle a été élue ce samedi à l’unanimité. Mme Ly, qui est à l’Aps depuis plus de deux décennies est une spécialiste des questions d’éducation et de santé et population, présente une note. Elle succède à El hadji Abdoulaye Thiam qui termine son 2e mandat de trois ans. Adama Diouf Ly était jusqu’ici 2e déléguée du Sénégal à l’Upf internationale depuis les assises de 2016, à Antsirabe, en République de Madagascar. Quand à Abdoulaye Thiam, il compte poursuivre le travail au niveau de la section sénégalaise et au bureau international où il occupe le poste de viceprésident pour l’Afrique subsaharienne depuis juillet 2022, apprend-on. Dakar a abrité avec succès du 9 au 11 janvier derniers les 50èmes Assises de l’Union internationale de la presse francophone sur le thème «Médias, paix et sécurité».
Présidentielle de février Après Mimi Touré, Aïda Mbodji choisit Diomaye Faye
Après Mimi Touré, une autre candidate recalée a choisi le candidat de Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye qui a été confirmé hier. Et c’est sans surprise que Aïda Mbodj a pris cette décision lors de l’assemblée générale de son parti convoquée à cet effet ce dimanche à Bambey. And saxal liguey était déjà sur la même ligne que le leader de l’exPastef. Et avec Yewwi askan wi, ils ont cheminé aux Locales, puis aux Législatives. Récemment, Aïda Mbodj a rejoint les Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos).
SIGNATURE IMMINENTE D'UN PACTE NATIONAL DE BONNE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE
La société civile organise demain une cérémonie de signature d'importance : un Pacte pour une démocratie apaisée. Plusieurs candidats à la présidentielle ont déjà promis d'y souscrire. Un signal fort en faveur de réformes institutionnelles consensuelles
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
Un événement majeur aura lieu demain à Dakar avec la signature solennelle d'un Pacte national pour une bonne gouvernance démocratique. Cette cérémonie qui se déroulera à L'Harmattan à partir de 16h réunira la Coalition de la société civile pour l'application des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la CNRI ainsi que plusieurs candidats déclarés à l'élection présidentielle de février prochain.
L'objectif de ce Pacte est d'engager formellement les candidats sur des enjeux cruciaux liés à la construction d'un Etat de droit, à la sauvegarde des institutions et au renforcement de la cohésion sociale. Ces thématiques correspondent directement aux conclusions majeures issues des Assises Nationales de 2008 ainsi que des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions mises en place en 2013.
Lors d'une session publique organisée le 25 janvier dernier par la Coalition de la société civile, huit candidats avaient d'ores et déjà manifesté leur volonté de signer ce Pacte. Il s'agit, dans l'ordre alphabétique, de Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dieye, Mahammed Boun Abdallah Dionne, Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Khalifa Ababacar Sall, Thierno Alassane Sall et Rose Wardini. Ces personnalités politiques se sont déclarées "convaincues de l'actualité et de la pertinence" des conclusions des Assises Nationales et de la CNRI, qu'elles entendent placer au cœur des débats de la campagne à venir.
Hier, le candidat Boubacar Camara a également fait part de son intention de parapher ce Pacte de bonne gouvernance démocratique. La Coalition de la société civile invite par ailleurs tous les autres prétendants à la magistrature suprême qui souhaiteraient s'engager sur ces enjeux à se présenter demain dès 15h30 à L'Harmattan. Cet événement, qui devrait réunir représentants de la société civile, personnalités politiques et médias, pourrait marquer un tournant dans le débat public en amont du scrutin présidentiel.
CAN 2023, GRÂCE À SON GARDIEN, LA RDC ÉLIMINE L’ÉGYPTE
La RD Congo frappe un coup retentissant ! Les Léopards se sont qualifiés pour les quarts de finale de la CAN 2023 après avoir éliminé l’Egypte, spécialiste de l’exercice, au terme d’une interminable séance de tirs au but.
La RD Congo frappe un coup retentissant ! Les Léopards se sont qualifiés pour les quarts de finale de la CAN 2023 après avoir éliminé l’Egypte, spécialiste de l’exercice, au terme d’une interminable séance de tirs au but (1-1, 8-7 tab) ce dimanche à San Pedro en 8es de finale. Le gardien Lionel Mpasi a transformé la tentative victorieuse. Blessé et actuellement en soins à Liverpool, Mohamed Salah, qui n’était pas espéré avant les demi-finales au mieux, voit donc à nouveau son rêve de titre continental s’envoler… Les Congolais affronteront eux la Guinée en quarts de finale !
Pas de round d’observation dans cette quatrième affiche des huitièmes de finale. En effet sur une contre-attaque après seulement deux minutes de jeu, Meschack Elia déposait à la course son poursuivant égyptien à droite avant une frappe au-dessus de la barre, malgré une possibilité de passe en retrait (3e). Ahmed Hegazy, à la retombée d’un centre de Marwan Attia depuis la droite, lui répondait par une reprise de la tête juste au-dessus de la transversale (8e). Les Pharaons insistaient deux minutes plus tard sur la droite et forçaient Charles Pickel à un dégagement en corner (10e).
La bévue égyptienne
La RDC multipliait elle aussi les situations offensives, notamment par Theo Bongonda, dont la reprise fuyait le cadre suite à un coup franc tiré à gauche (21e), et par Yoane Wissa qui était stoppé dans sa course à droite par un beau tacle d’Hamdi Fathi (24e). Elle en était récompensée après la demi-heure de jeu, en profitant d’une erreur d’amateur de la défense égyptienne. Alors que les septuples champions d’Afrique réclamaient une touche, cette dernière était rapidement jouée par les Léopards pour l’ouverture du score dans la foulée. Le centre contré de Wissa parvenait à Elia qui poussait de la tête dans le but vide (0-1, 37e).
Merci la VAR
Les Égyptiens ne laissaient néanmoins pas le doute s’installer. En effet, ils égalisaient neuf minutes plus tard sur un penalty concédé par Dylan Batubinsika, qui avait en l’occurrence laissé trainer son bras sur le visage d’Hegazy dans un duel aérien, et confirmé par la VAR. Sentence dont se chargeait sans trembler Mostafa Mohamed (45e+1).
Cela n’empêchait pas la RDC de repartir aussitôt à l’abordage. Au retour de la pause, Cédric Bakambu surgissait ainsi au premier poteau pour couper un centre d’Elia. Malheureusement pour l’attaquant de Galatasaray, le ballon passait à côté du montant (53e). Deux minutes plus tard, c’est son capitaine Chancel Mbemba qui reprenait au-dessus un corner botté du coin gauche (55e). L’Egypte ripostait par la première plus grosse occasion du second acte : un tir à bout portant au premier poteau, suite à une belle combinaison à droite, mais repoussé par Lionel Mpasi (61e). S’ensuivait une frappe lointaine d’Attia captée en deux temps par le portier de Rodez (64e). À cinq minutes du temps réglementaire, Mahmoud Hamada passait proche de donner l’avantage aux Pharaons, en loupant sa reprise seul au second poteau à la suite d’un centre de la droite (85e).
Mpasi qualifie la RDC
Incapables de se départager, les deux équipes partaient en prolongations. Les choses se compliquaient alors pour les Egyptiens. Entré en jeu à la mi-temps, Mohamed Hamdy écopait en effet d’un second carton jaune synonyme d’expulsion, et laissaient ses coéquipiers à 10 pour le reste de la rencontre (97e). La RDC manquait de porter le coup de grâce sur un centre de la gauche fuyant Simon Banza au second poteau, alors que Gabasky avait ratait sa sortie (106e). À l’arrivée la RDC s’impose 6-7 au bout d’une séance irrespirable de tirs aux buts. Après un deuxième raté égyptien signé Gabasky, le gardien Lionel Mpasi transforme son tir et délivre les Léopards. Ces derniers affronteront la Guinée en quarts de finale.
SONKO ADOUBE BASSIROU DIOMAYE FAYE
Exclu de la course à la présidence, l'opposant encourage le vote pour son secrétaire général. Celui-ci défendra les couleurs du parti Pastef dissous devant les 19 autres candidats engagés
L'opposant Ousmane Sonko, exclu plus tôt ce mois-ci de l'élection présidentielle sénégalaise prévue le mois prochain, a apporté son soutien à son adjoint Bassirou Faye pour le remplacer. Sonko, jusqu'alors vu comme le principal adversaire du candidat soutenu par le président sortant Macky Sall, le Premier ministre Amadou Ba, a exprimé son choix pour Faye dans un discours enregistré diffusé sur sa page Facebook officielle.
Sonko avait été détenu en juillet dernier et accusé de complot, association de malfaiteurs et vol, entre autres crimes. "Si la candidature de Bassirou Faye était approuvée, c'est notre choix", a-t-il déclaré dans l'enregistrement réalisé avant la publication le 20 janvier de la liste officielle des candidats par le Conseil constitutionnel, qui incluait effectivement Faye.
Secrétaire général du parti dissous Pastef de Sonko, Faye affrontera 19 autres candidats dont le Premier ministre Ba, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall et l'ancien dauphin Idrissa Seck, lors du scrutin du 25 février. Lui-même détenu depuis avril, Faye pourra compter sur la popularité grandissante d'Ousmane Sonko chez les jeunes Sénégalais. Âgé de 43 ans, l'ancien inspecteur des impôts fait face à des poursuites après avoir critiqué un magistrat dans une affaire de diffamation impliquant Sonko et un ministre du Tourisme. Sonko avait par la suite été condamné pour diffamation, le privant de course à l'élection présidentielle.
LES MAGISTRATS DÉNONCENT LES ATTAQUES CONTRE L'INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE
Selon l'UMS, "aucune commission parlementaire n'a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/01/2024
L'Union des Magistrats Sénégalais (UMS) dénonce vigoureusement les attaques d'un parti politique envers deux membres du Conseil Constitutionnel.
Suite à la décision du Conseil Constitutionnel établissant la liste des candidats à l'élection présidentielle du 25 février 2024, un groupe parlementaire a publiquement accusé deux éminents membres de cette institution de corruption et de conflit d'intérêt. Sous ce prétexte, l'Assemblée Nationale a été convoquée pour mettre en place une commission parlementaire destinée à les entendre.
Cependant, selon l'UMS, "aucune commission parlementaire n'a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives". Le syndicat rappelle que "le Conseil Supérieur de la Magistrature est l'organe disciplinaire des magistrats" et que "sauf cas de flagrant délit, les membres du Conseil Constitutionnel ne peuvent être poursuivis qu'avec l'autorisation du Conseil".
Ces attaques seraient donc "attentatoires au principe de la séparation des pouvoirs et constitutives d'un précédent dangereux pour l'indépendance de la Justice", selon les termes du communiqué. L'UMS "condamne vigoureusement une telle démarche" et apporte son "soutien indéfectible aux collègues concernés".
Le syndicat appelle les magistrats à faire bloc pour défendre leurs collègues, et rappelle aux acteurs politiques "la nécessité irréductible de respecter les institutions de la République". Une mise en garde claire alors que les tensions sont vives à l'approche du scrutin présidentiel.