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10 juin 2025
LA CEDEAO DÉMENT LE RETRAIT DU BURKINA, DU MALI ET DU NIGER
L'organistion affirme n'avoir toujours pas reçu de notification officielle directe des trois États membres concernant leur intention de sortir de la Communauté
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/01/2024
La Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a pris note d'une déclaration télévisée diffusée sur les chaînes nationales du Mali et du Niger annonçant la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de la CEDEAO.
Cependant, la Commission de la CEDEAO affirme n'avoir toujours pas reçu de notification officielle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté. Selon ses propos, "la CEDEAO reste saisie de l'évolution de la situation et fera de nouvelles déclarations au fur et à mesure que les événements se développeront".
Sur instruction de l'Autorité des chefs d'État et de gouvernement, la Commission de la CEDEAO indique travailler "assidûment avec ces pays pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel". Le Burkina Faso, le Niger et le Mali demeurent "des membres importants de la Communauté" et l'Autorité "entend continuer à trouver une solution négociée à l'impasse politique", cite-t-elle.
Ces déclarations laissent entendre que la CEDEAO ne confirme pas pour le moment l'intention des trois pays de se retirer de l'organisation ouest-africaine. La Commission dit attendre une notification officielle directe de leur part avant de se prononcer sur le sujet.
LE SÉNÉGAL A DES ARGUMENTS À FAIRE VALOIR
Aliou Cissé a fait face à la presse, ce dimanche, pour s'exprimer sur le choc des huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, face à la Côte d'Ivoire.
iGFM (Yamoussoukro) Aliou Cissé a fait face à la presse, ce dimanche, pour s'exprimer sur le choc des huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, face à la Côte d'Ivoire.
"L'équipe se porte bien, ça s'est vu sur les trois derniers matchs où on a fait un bon parcours, un parcours satisfaisant. Les blessés reviennent, on fera le point pour savoir qui est apte et qui ne l'est pas. Mais dans l'ensemble, le travail s'est bien passé.
Je crois que les chiffres sont là, mais je n'ai pas la possibilité de les changer. Nous sommes dans le présent, le passé est le passé. Certes on a fait un bon début, mais demain ça n'aura pas d'importance. Le match sera très difficile, mais comme je le dis, gagner nous donne la possibilité de continuer, perdre nous oblige à rentrer à la maison."
"On leur avait confié quelque chose en 92 chez nous. Qu'ils sachent qu'ils vont nous la rendre demain"
"Aujourd'hui, c'est un match différent, on a envie de faire le maximum pour passer le prochain tour. Certes, la Côte d'Ivoire a perdu ses deux derniers matchs mais ce sera différent demain. C'est à nous de nous concentrer sur nous-mêmes. Nous avons des arguments à faire valoir, mais nous avons les moyens de défendre notre trophée. C'est une nouvelle compétition qui commence, il faut oublier le premier tour. On ne sous-estime pas la Côte d'Ivoire malgré leurs deux dernières défaites. Mais on leur avait confié quelque chose en 92 chez nous (La Côte d'Ivoire avait remporté la CAN 92 à Dakar), qu'ils sachent qu'ils vont nous la rendre demain et ils le savent."
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HERVÉ RENARD, LA CONFIDENCE DU COACH IVOIRIEN FAÉ
Avant d'aborder son huitième de finale contre le Sénégal, le sélectionneur intérimaire de la Côte d'Ivoire, Émerse Faé, s'est exprimé, ce dimanche en conférence de presse, sur l'affaire Hervé Renard.
Avant d'aborder son huitième de finale contre le Sénégal, le sélectionneur intérimaire de la Côte d'Ivoire, Émerse Faé, s'est exprimé, ce dimanche en conférence de presse, sur l'affaire Hervé Renard, qui a dominé l'actualité de la CAN, ces derniers jours.
LE MALI, LE NIGER ET LE BURKINA FASO QUITTENT LA CEDEAO
En annonçant leur retrait immédiat de la CEDEAO, les régimes militaires des trois principaux pays du G5 Sahel marquent clairement leur défiance envers l'organisation et son approche sur les transitions politiques
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois pays dirigés par des régimes militaires, ont annoncé dimanche qu’ils quittaient la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avec effet immédiat. L’annonce a été faite via un communiqué lu à la télévision nigérienne.
Les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont décidé de retirer leur pays, avec effet immédiat, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), organisation sous-régionale de 15 membres, ont-ils annoncé dimanche 28 janvier dans un communiqué conjoint.
Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens, « prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest », dit le communiqué lu sur les médias d’État de ces pays.
Les trois pays, confrontés à des problématiques similaires d’insécurité, de jihadisme et de pauvreté, ont des relations tendues avec la Cédéao depuis que des militaires y ont pris le pouvoir par la force, en 2020 au Mali, en 2022 au Burkina Faso et en 2023 au Niger.
La Cédéao essaie d’endiguer les coups de force et de pousser au retour le plus vite possible des civils au pouvoir. Elle a pris de lourdes sanctions contre le Mali et le Niger et est allée jusqu’à menacer de recourir à la force dans ce dernier pays. Elle a suspendu les trois pays de ses organes.
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LA CEDEAO, SON INEFFICACITÉ, SON INCAPACITÉ ET SES ERREMENTS
L’AES va-t-elle désagréger la CEDEAO ? Que restera-t-il de l’ensemble sans le trio de l’AES ? L’Organisation s’occupe-t-elle de vraies questions ? Comment construire une vraie intégration ? - L’analyse de Penda Mbow
Dans la suite de l’entrevue avec Penda Mbow, invitée d'AfricaGlobe Tv et observatrice de la vie politique, expose les tares de la CEDEAO qui risquent l’implosion puisque certains de ses membres importants, poussés à bout, s'apprêtent à la quitter pour un nouvel Ensemble, l’Alliance des États du Sahel (AES).
Les crises politiques consécutives aux coups d’État dans les pays comme le Mali, le Burkina, la Guinée et le Niger ont mis à nu l’incapacité de la CEDEAO à résoudre les problèmes de la Communauté.
Ses errements dans le cadre de ces crises risquent de la conduire tout de go vers le précipice avec l’avènement de l’AES, l’Alliance des États du Sahel composée du Mali du Niger et du Burkina Faso qui se veut une alliance politique, stratégique affranchie de la tutelle occidentale et surtout de la France.
L’Alliance est dans une réflexion avancée de lancement d’une monnaie commune. Appuyée par la Russie, la Chine et autres partenaires, les États membres ont décidé de prendre en main leur propre sécurité, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et de toute évidence, ils semblent désormais mieux réussir par eux-mêmes que pendant les dix ans de présence de troupes étrangères dont l’inefficacité s’est révélée monumentale.
La dénonciation de certains accords avec les puissances occidentales, la France en particulier, a été actée parce que très en défaveur de ces pays. Mais l’organisation supranationale aura elle-même provoque son implosion.
En sus, la CEDEAO a laissé perdurer des excès dans certains pays quand il fallait agir pour arrêter une gestion clanique du pouvoir.
L'Organisation se focalise beaucoup trop souvent sur les questions politiques en détriment de questions fondamentales comme l’éducation, l’intégration des peuples, l'influence de la cour régionale de justice n’est pas forcément indépendante des chefs d’État, et cela, n'arrange rien.
D'ailleurs, l'organisation apparaît comme une niche de recasement politique entre copains et coquins au détriment des vraies compétences censées résoudre les problème politiques dans l’intérêt de tous les peuples de ses États membres. Les détails avec le Pr Penda MBOW, l'invitée d'AfricaGlobe Tv.
LA CEDEO VERS LE PRECIPICE
JOG NGIR SENEGAAL ALERTE SUR LA NÉCESSITÉ D'AUDITER LE FICHIER ÉLECTORAL
Si des soupçons de corruption planent sur le Conseil constitutionnel et que l'opposition réclame des comptes, ce collectif citoyen appelle à se concentrer sur l'essentiel : la régularité des listes électorales
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/01/2024
Alors que les candidats non retenus à l'issue du contrôle des parrainages réclament davantage de transparence et qu'une commission d'enquête parlementaire a été ouverte sur des soupçons de corruption au sein du Conseil constitutionnel, l'Initiative citoyenne Jog Ngir Senegaal estime que la priorité doit rester l'audit du fichier électoral.
Dans un communiqué de presse publié le 27 janvier, cette organisation déplore que "le plus important, en vue de la crédibilité de l’élection présidentielle qui doit impérativement se tenir le 25 février 2024, se trouve ailleurs" que dans ces récents développements politiques. Selon Jog Ngir Senegaal, "le conseil constitutionnel a pris sa décision" concernant la validation des candidatures et "il est peu probable qu’elle revienne sur cette décision".
L'initiative citoyenne affirme qu' "en ce moment-ci pour le peuple sénégalais, le plus important est d’obtenir que l’audit du fichier électoral soit fait par des experts sénégalais, en rapport avec la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) et sous le contrôle de la Commission Electorale nationale autonome (CENA)". Elle cite une rencontre qui s'est tenue le 17 janvier dernier entre des experts et des candidats écartés, au cours de laquelle "il avait clairement indiqué que cet audit était bien faisable et avaient rappelé que cela fut le cas en 2000".
L'objectif de cet audit serait de "s’assurer que tous ceux qui avaient voté aux élections législatives de 2022, et qui n’ont pas été légalement radiés, figurent bien dans le fichier mis à jour, aux bons lieux et bureaux de vote, et que les nouveaux inscrits lors de la révision exceptionnelle de 2023 y figurent et qu’ils disposent de leurs cartes d’électeurs".
En conclusion, l'Initiative Jog Ngir Senegaal "invitent donc la CENA, la DAF, la Direction Générale des élections (DGE) et les partis politiques à s’engager pour la réalisation, en extrême urgence, de cet audit qui est indispensable pour la crédibilité de l’élection présidentielle du 25 février 2024".
MACKY SALL EN VISITE À ROME ET À LA BARBADE
Ces déplacements visent à renforcer les relations bilatérales sur des sujets clés
Le chef de l’Etat va prendre part lundi à Rome au sommet Italie-Afrique avant de se rendre à La Barbade pour une visite officielle de trois jours, a appris l’APS de la présidence de la République.
»Le président Macky Sall quitte Dakar ce dimanche 28 janvier pour prendre part au Sommet Italie-Afrique prévu à Rome le 29 janvier’’, annonce la présidence dans un communiqué.
Selon le document, ‘’ce Sommet portera sur des thématiques comme l’énergie, la sécurité alimentaire, l’éducation, la culture, la lutte contre le terrorisme et la migration entre autres’’.
Après l’Italie, le président Macky se rendra, mardi, à La Barbade pour une visite officielle de trois jours.
La Barbade est une ancienne colonie britannique située dans les Iles Caraïbes. Indépendante depuis 1966, elle s’est officiellement affranchie de la Couronne britannique le 30 nombre 2021.
Le retour à Dakar du chef de l’Etat à Dakar est prévu le 1er février.
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OBJECTION AVEC MOCTAR BA
L'expert comptable et cofondateur de l'Académie de la réparation de la ville en Afrique (Areva) est l'invité de l'émission dominicale d'actualité au micro de Baye Omar Guèye sur Sud FM
L'expert comptable et cofondateur de l'Académie de la réparation de la ville en Afrique (Areva) est l'invité de l'émission dominicale d'actualité au micro de Baye Omar Guèye sur Sud FM.
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LE NIGERIA ÉLIMINE LE CAMEROUN
Portés par un doublé de l'attaquant Ademola Lookman et une prestation remarquée de leur star Victor Osimhen, les Super Eagles ont nettement dominé les Lions Indomptables (2-0) grâce à "un fort pressing au milieu de terrain"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/01/2024
Le Nigeria s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 après avoir battu le Cameroun 2-0 à Abidjan, selon le compte rendu de match publié par l'Agence France-Presse (AFP).
Portés par un doublé de l'attaquant Ademola Lookman et une prestation remarquée de leur star Victor Osimhen, les Super Eagles ont nettement dominé les Lions Indomptables grâce à "un fort pressing au milieu de terrain" et en imposant leur rythme pendant la majeure partie de la rencontre, selon l'AFP.
Osimhen s'est notamment illustré en délivrant la passe décisive sur l'ouverture du score de Lookman à la 36e minute. "Le meilleur joueur africain de 2023 a récupéré le ballon dans les pieds de Gonzalez avant de se défaire du défenseur pour servir idéalement Lookman dont la frappe est passée sous le ventre du portier camerounais", décrit l'agence de presse.
En seconde période, le scénario est resté le même avec une domination nigériane dans l'entrejeu et une défense camerounaise en difficulté. Les Lions Indomptables "n'ont cadré aucune frappe dans cette rencontre" et ont fini par s'incliner sur un nouveau but de Lookman à la 90e minute.
Grâce à ce succès 2-0, le Nigeria prend sa revanche sur le Cameroun qui l'avait battu à trois reprises en finale de la CAN par le passé. Les Super Eagles continuent aussi leur parcours parfait dans cette édition et affronteront l'Angola en quarts de finale, qualifié plus tôt face à la Namibie.
ATTEINTES À LA SÉPARATION DES POUVOIRS
Face aux critiques virulentes de certains acteurs politiques envers des décisions de justice, le plus haut magistrat de la Cour d'appel de Dakar, Amady Diouf, sonne l'alerte et dénonce des obstacles à la démocratie
Les attaques qui visent les institutions judiciaires comme le Conseil constitutionnel, irritent le Premier président de la Cour d’appel de Dakar, qui condamne ces attaques injustifiées et critiques que nourrissent et entretiennent des positions partisanes et le mépris envers les juges.
Enquête parlementaire contre des membres du Conseil constitutionnel, critiques contre cette juridiction par des candidats recalés ont suivi la décision définitive des sept «Sages» sur les candidats à la Présidentielle de 2024. Antérieurement à cela, des juges ont été traités de tous les noms après des décisions rendues dans des affaires impliquant le leader politique Ousmane Sonko. Des faits qui indisposent au plus haut point le Premier président de la Cour d’appel de Dakar, Amady Diouf. Occasion lui a été offerte vendredi d’asséner ses vérités aux contempteurs de la Justice, non sans prévenir des effets néfastes de ces actes sur la vitalité de la démocratie.
Il n’a nommément cité aucune personne ou formation politique, mais a clairement laissé entrapercevoir les destinataires de ses dires. «Les dernières actualités nous donnent l’exemple saisissant du niveau d’incivilité et de déroute morale auquel les juridictions font face. L’une de nos juridictions les plus éminentes est traînée sans gants dans la boue par des acteurs qui aspirent dans le pays à des fonctions éminentes. Le mépris envers les juges dont il ne faut jamais rire ou se complaire, est le signe d’une faillite morale et le début d’un effondrement de la démocratie», a-t-il souligné lors de l’inauguration du Palais de justice de Rufisque, implanté au Pôle urbain de Diamniadio, à proximité de la Sphère ministérielle Habib Thiam.
«Force est de souligner que nous exerçons nos offices dans un contexte où les institutions républicaines, particulièrement la Justice, subissent des attaques injustifiées et des critiques que nourrissent et entretiennent des positions partisanes et la méconnaissance profonde du mode de fonctionnement de la Justice», a-t-il encore noté, s’adressant à ses collègues qu’il a exhorté à «rester fiers d’un métier qui porte les fondations de la liberté et de l’ordre juste».
Il a ainsi rappelé l’obligation aux professionnels de rendre la justice dans le respect de la loi applicable et dans le respect des règles. «Elle ne doit pas rendre service, ni tenter de contenter quiconque ou de chercher vaillamment à déplaire coûte que coûte, juste pour le plaisir de déplaire», a-t-il insisté. Et de poursuivre : «Rien n’est pire comme nous le rapporte l’histoire, qu’une justice rendue que dans le sens, pour ses auteurs, d’épouser l’air du temps ou dans le sens de rechercher une gloire personnelle du juge pour plaire à des éléments du groupe social les plus exaltés dans les réseaux sociaux juste pour bénéficier d’une aura médiatique ou populaire.»