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10 juin 2025
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
Macky Sall a invité le Ministre des Transports terrestres à accélérer la restructuration des réseaux de transport dans la région de Dakar et à intensifier le processus d’actualisation du plan de circulation (des camions, bus, taxis…) dans la capitale.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky Sall.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’accident de la route, survenu hier nuit entre Gossas et Diourbel, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Poursuivant son adresse, le Président de la République a particulièrement félicité et encouragé les joueurs et l’encadrement de l’équipe nationale de Football du Sénégal, les « Lions de la Téranga », pour leur brillante qualification aux 8èmes de finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se déroule en République de Côte d’Ivoire.
Le Chef de l’Etat est par la suite revenu sur l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT), le 14 janvier 2024, en remerciant les autorités administratives, les maires et populations mobilisées, pour l’accueil chaleureux le long du trajet.
Il a également félicité le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, l’Administration territoriale, les maires des communes traversées, le CETUD, l’AGEROUTE et la société d’Exploitation Dakar Mobility pour le travail remarquable effectué afin d’assurer la mise en service, dans les délais, du BRT : un moyen de transport moderne qui va faciliter les déplacements et améliorer le cadre de vie dans les départements de Guédiawaye et Dakar.
Le Président de la République a ainsi invité le ministre des Transports terrestres à accélérer la restructuration des réseaux de transport dans la région de Dakar et à intensifier le processus d’actualisation du plan de circulation (des camions, bus, taxis, véhicules de tourisme, cyclomoteurs et autres) dans la capitale.
Abordant le développement et le financement durable de l’entretien routier, le Président de la République a notamment magnifié la réalisation, depuis 2012, de près de 3000 km de routes revêtues, de 7000 km de pistes aménagées, de 23 ponts et de 289 km d’autoroutes réceptionnées (ou en cours), sans compter les 200 km d’autoroutes dont le financement est acquis, concernant l’axe Tivaouane Saint – Louis.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de renforcer les ressources à l’entretien du réseau routier classé et d’engager une évaluation pragmatique et une réflexion stratégique sur la doctrine financière appliquée au Fonds d’Entretien routier Autonome ( FERA).
Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé, au ministre chargé des Infrastructures, d’accélérer la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement.
Revenant sur la séance solennelle 2024 , de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal sur le thème « L’intelligence artificielle : enjeux éthiques et défis humains », qu’il a présidée, le 15 janvier 2024, le Chef de l’Etat a félicité les membres de l’Académie pour leur contribution majeure au développement éducatif, scientifique et technique du Sénégal.
Il a demandé au Premier Ministre d’asseoir le renforcement de l’institution qui s’érige, de par sa composition et des expertises membres, en véritable Conseil stratégique du Gouvernement sur les questions scientifiques et techniques.
Le Président de la République a, par ailleurs, invité le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique à finaliser, dans les meilleurs délais, le processus de validation inclusive, de la Stratégie nationale d’Intelligence artificielle, afin d’assurer de son financement rapide et son déploiement systématique.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
le succès et les enseignements de la Journée nationale de l’Equité, tenue le 16 janvier 2024 : en félicitant la ministre du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale et l’ensemble des responsables de programmes impliqués pour les résultats exceptionnels obtenus, en termes de réalisations d’infrastructures et d’interventions sociales, dans toutes les communes et localités du Sénégal, matérialisant ainsi la politique d’inclusion. Le Président de la République a notamment invité le Gouvernement à finaliser le projet de loi d’orientation de la Protection sociale et la mise en place de la Caisse Autonome de Protection sociale Universelle (CAPSU).
la préservation du Patrimoine historique de Saint- Louis : en demandant aux Ministres en charge de la Culture et du Patrimoine historique, de l’Urbanisme et des Domaines, de prendre toutes les mesures requises, en liaison avec la commune de Saint- Louis, pour protéger les sites et monuments nécessaires à la préservation du classement de l’île de Saint- Louis dans le Patrimoine mondial de l’UNESCO.
AU Titre Des Communications des Ministres
le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation d’exécution budgétaire ;
le Ministre, auprès du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains a fait une communication sur la préparation du Forum national sur les droits humains et de la bonne Gouvernance.
Au titre des mesures individuelles
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur, est nommée Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Mame Baba CISSE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Maguèye GUEYE, Conseiller des Affaires étrangères, précédemment Adjoint au Directeur du Protocole, des Conférences et de la Traduction au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est nommé Directeur du Protocole, des Conférences et de la Traduction au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Christian Alain Joseph ASSOGBA, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Bocar Malick MBOW, Ingénieur de Conception en Géologie et Géotechnique, est nommé Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal).
Madame Ramata DANFAKHA, Administrateur des services de santé, précédemment en service à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Thierno Birahim NDAO de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Babakar SENE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Babakar SENE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional Thierno Birahim NDAO de Kaffrine, est nommé Directeur du Centre hospitalier national Seydi El Hadji Malick SY de Tivaouane, poste vacant.
Monsieur Alioune FALL, Conseiller en Travail social, précédemment Responsable des ressources humaines à la Direction générale de l’Action sociale, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Thiès, poste vacant.
Monsieur Modou TINE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Kaffrine, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Louga, poste vacant.
Monsieur Modou ANE, Conseiller en Travail social, précédemment en service à la Direction générale de l’Action sociale, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Kolda, poste vacant.
Monsieur El hadji Malick SALLA, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Gossas, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Tambacounda, poste vacant.
Monsieur Aliou DIA GUEYE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Linguère, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Saint-Louis, poste vacant.
Monsieur Abdoul Hamady BA, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Fatick, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Matam, poste vacant.
Monsieur Mamadou DIEYE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Nioro, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Fatick.
Madame Rokhaya TERA, Titulaire d’un Diplôme supérieur de Comptabilité et de Gestion, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, poste vacant.
Monsieur Cheikh BA, Titulaire d’un Doctorat d’Etat en Relations internationales, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, poste vacant.
Fait à Dakar, le 24 janvier 2024
Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
LA RÉACTION DU COACH INTÈRIMAIRE DE LA CÔTE D'IVOIRE APRÈS LA QUALIFICATION DES ÈLÈPHANTS
Le sélectionneur intérimaire de l'équipe de la Côte d'Ivoire, Émerse Faé, a lâché ses premiers mots après l'annonce officielle de l'affiche phare des huitièmes de finale de la CAN.
iGFM (Yamoussoukro) Le sélectionneur intérimaire de l'équipe de la Côte d'Ivoire, Émerse Faé, a lâché ses premiers mots après l'annonce officielle de l'affiche phare des huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023.
"Nous sommes heureux de cette qualification. Cette qualification n'est pas venue de nous. Soyons humbles. Nous allons affronter le Sénégal qui est une bonne équipe. Nous devons des excuses à notre peuple", a-t-il réagi sur Canal+.
17h : Mali-Burkina Faso, Korhogo
20h : Maroc-Afrique du Sud, San Pedro
AUDIENCE, CE QUE LES CANDIDATS RECALÉS DISENT AVOIR DIT À MACKY SALL
Les représentants du collectif des candidats recalés viennent de sortir de leur audience avec le président Macky Sall. Devant les micros de la presse, ils ont fait le point.
iGFM - (Dakar) Les représentants du collectif des candidats recalés viennent de sortir de leur audience avec le président Macky Sall. Devant les micros de la presse, ils ont fait le point.
«Nous avons exposé au chef de l’Etat les graves manquement qui entachent la fiabilité et la crédibilité de notre processus démocratique, constatés lors des opérations de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel», a tonné Alioune Sarr, l’ex ministre du Commerce, au sortir de leur audience avec Macky Sall.
Il signale qu plus de 500 000 électeurs, qui ont voté lors des dernières élections, qui ont leur carte d’électeur, qui n'ont pas changé de lieu de vote, ni de bureau de vote, ont été déclarés non identifiés sur le fichier général des électeurs. «Nous avons dit au chef de l’Etat que ces questions doivent être résolus», dit-il.
Ils ont aussi dit au Président Macky Sall, que plus de 450 000 parrainages n’ont même pas été scrutés, parce que les clés usb déposés n’ont pas pu être lues. «Cela aussi, nous avons demandé que ce soit résolu», dit-il.
Alioune Sarr souligne aussi qu’ils ont parlé au chef de l’Etat, des jeunes compatriotes qui sont dans les liens de détentions. «Et sur cela, le chef de l’Etat a été très attentif. Nous demandons à ces personnes concernées, de demander à leurs avocats, d’initier des procédures de demande de liberté provisoire pour qu’ils puissent retourner auprès des siens», indique le candidat recalé.
L’affaire Diomaye Faye aussi a été évoquée dans les discussions. Car, dit-il, étant un sénégalais dont la candidature a été validée par le Conseil constitutionnel, sa place n’est pas en prison. «Il doit être libéré pour qu’il puisse battre campagne comme tous les candidats», précise Alioune Sarr.
Les cas Karim Wade et Ousmane Sonko aussi ont été évoqués durant la rencontre. «Nous avons abordé ces cas auprès du chef de l’Etat pour qu’avec les avocats et l’ensemble des acteurs, qu’on puisse trouver des solutions pour que Karim et Sonko, qui font le 1/3 des députés à l’Assemblée, puissent participer au processus électoral et la présidentielle», ajoute-t-il.
Au terme de la rencontre, il a été décidé, indique M. Sarr, d’élargir les discussions, pour que, dit-il, dans le respect des lois et des règlements que le pays puisse aller vers ces élections dans des conditions apaisées et transparentes»
CAN, LE SÉNÉGAL HÉRITE DE LA CÔTE D’IVOIRE EN HUITIÈME DE FINALE
Le Sénégal va affronter la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2023, lundi à 20h GMT au stade Charle-Konan Banny de Yamoussoukro.
Yamoussoukro, 24 jan (APS) – Le Sénégal va affronter la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2023, lundi à 20h GMT au stade Charle-Konan Banny de Yamoussoukro.
Les Lions du Sénégal sont sortis premiers du groupe C avec neuf points.
Les Eléphants de la Côte d’Ivoire se sont qualifiés in extremis grâce à une place de meilleure troisième.
Le vainqueur de ce match entre les champions en titre et le pays hôte affrontera le vainqueur du match Mali-Burkina Faso en quarts de finale.
Voici le programme au complet
Samedi
Angola-Namibie à 17h au stade de la Paix de Bouaké
Nigeria-Cameroun au stade Félix-Houphouët-Boigny à 20h GMT
Dimanche
Guinée Equatoriale-Guinée à 17h GMT au stade Alassane Ouattara à Abidjan
Egypte-RD Congo à 20h au stade de San Pedro
Lundi
Cap-Vert-Mauritanie à 17h GMT au stade Félix Houphouët Boigny
Sénégal-Côte d’Ivoire au stade Charles-Konan Banny de Yamoussoukro
Mardi
Mali-Burkina Faso à 17h GMT au stade Amadou Gon Coulibaly à Korhogo
Maroc-Afrique du Sud à 20h au stade Laurent Pokou de San Pedro
TEMPS D’ANTENNE, LES CANDIDATS OU MANDATAIRES CONVOQUÉS LUNDI
La rencontre sera l’occasion pour le CNRA de déterminer avec les candidats et la RTS, le temps quotidien à réserver à chaque candidat et pour procéder au tirage au sort pour l’ordre de passage à l’émission consacrée à la campagne électorale.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) va déterminer de l’ordre de passage et du temps quotidien réservés à chaque des candidats à l’élection présidentielle du 25 février, selon un communiqué parvenu, mercredi, à Walfnet. «La rencontre sera l’occasion pour le CNRA de déterminer avec les candidats ou leurs mandataires et la RTS, le temps quotidien à réserver à chaque candidat et pour procéder au tirage au sort pour l’ordre de passage à l’émission consacrée à la campagne électorale diffusée par l’audiovisuel public», lit-on dans le document.
‘’En application des dispositions du Code électoral, le CNRA invite les candidats à l’élection présidentielle figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel, à participer ou à désigner leur mandataire, pour représentation à cette réunion», informe l’organe de régularisation de l’audiovisuel.
ÉGAL ET LIBRE ACCÈS AUX MÉDIAS PUBLICS : DISTORSIONS À LA PELLE !
Pendant que les autres candidats sont occupés à passer tout leur temps au Conseil constitutionnel, qui pour contester un parrainage non pris en compte, qui pour contester la légalité de la candidature de l’autre concurrent, celui du pouvoir déroule.
Pendant que les autres candidats sont occupés à passer tout leur temps au Conseil constitutionnel, qui pour contester un parrainage non pris en compte, qui pour contester la légalité de la candidature de l’autre concurrent (Tiens, tiens !!!), celui du pouvoir déroule. Et la Société nationale de Radiotélévision sénégalaise, créée en 1992 (loi no 92-02 du 6 janvier 1992), largement subventionnée sur les fonds publics, sert la Majorité : le candidat Amadou Bâ et son «directeur de campagne», le Président Macky Sall, himself.
Depuis qu’il a été critiqué sur son style, trop mou au goût de Souleymane Jules Diop ou de Bibi Baldé, le Premier ministre est comme dopé et ne se prive plus d’antenne…et d’écran. Toutes les occasions sont bonnes pour occuper l’espace médiatique. La semaine passée, le PM-candidat était dans le Sud où les inaugurations et lancements de travaux se sont succédé. Candidat comme les autres, mais pas tout à faire comme les autres, Bâ profite de son statut de Premier ministre pour dérouler ses activités et se mettre sous les projecteurs avec le vernis «activités gouvernementales» qui lui permet d’échapper aux oukases du Cnra et de bénéficier d’un traitement médiatique grandeur nature, notamment par les médias du service public.
Son «directeur de campagne» occupe le reste de l’espace. Dimanche passé, ce sont quasiment plus de six heures de direct que le président de la République sortant et chef de file de Benno Bokk Yakaar s’est offertes pour l’inauguration du Bus rapid transit (Brt). Mardi, le chef de l’Etat faisait le bilan de ses actions sur l’équité sociale avec les structures qu’il a créées que sont le Pudc, le Puma, la Cmu et autres Promovilles.
Vendredi, «Kor Marème» était à Saint-Louis pour l’inauguration de la nouvelle agence de la Bceao. Cela pue propagande déguisée à mille kilomètres à la ronde ! Alors, au «20 heures» de la Rts, si ce n’est pas le PR, «directeur de campagne», c’est le PM-candidat. Le Cnra qui ne se prive pourtant jamais une occasion pour rabrouer voire taper sur les médias privés, coupables des gestes supra, fait le dos rond. Se contentant de rappeler les règles, comme dans son communiqué publié en milieu de semaine dernière.
Revient ainsi en surface un débat que l’on croyait vieillot sur l’accès équitable des partis politiques aux médias, d’Etat notamment. Une vieille rengaine des années 90 qui ornait les «cahiers de doléances» de l’opposition d’alors tout comme le fichier électoral est la tasse de thé de l’actuelle opposition. Un grand bond en arrière et une résurgence d’exigences futiles au moment où les enjeux en débat devaient porter sur la gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières, la sécurité nationale pour un pays ceinturé par des Etats soit gangrénés par le narcotrafic et/ou ayant à leur tête des juntes militaires.
S’y ajoute que notre pays est la porte d’entrée du Sahel noyauté par la pieuvre terroriste. Mais, non ! On est dans le divertissement (entertainment, pour parler comme les Anglais). Hélas, d’ici aux élections et même après, l’opposition va continuer à dénoncer les règles pendant que le jeu se déroule sous ses yeux. Et le pouvoir va poursuivre la propagande autour de ses réalisations avec la complicité de la Rts, bien de tous, mais au service de quelques-uns. Au nez et à la barbe de Babacar Diagne et compagnie qui, eux, vont continuer à menacer, sur un ton comminatoire et paternaliste, les médias privés (les pauvres !) qui, seuls, devraient mériter le regard du gendarme de l’audiovisuel.
CAN 2023, LA NAMIBIE EN 8ES POUR LA PREMIÈRE FOIS DE SON HISTOIRE
Dos à dos au terme d’un match assez décevant (0-0) ce mercredi San Pedro, le Mali et la Namibie ont néanmoins assuré l’essentiel. Les Brave Warriors terminent parmi les meilleurs 3es et parviennent à se hisser hors de la phase de groupes.
Dos à dos au terme d’un match assez décevant (0-0) ce mercredi San Pedro, le Mali et la Namibie ont néanmoins assuré l’essentiel. Déjà qualifiés, les Aigles terminent en tête du groupe E de la CAN 2023 et défieront le Burkina Faso en 8es de finale, tandis que les Brave Warriors terminent parmi les meilleurs 3es et parviennent à se hisser hors de la phase de groupes pour la première fois de leur histoire !
En partie remanié, le Mali entrait timidement dans le match et concédait une énorme occasion au quart d’heure de jeu lorsque Tjiueza voyait sa frappe mourir sur le poteau, avant que Djigui Diarra ne repousse la reprise de Shalulile dans la foulée. Les hommes d’Eric Chelle ripostaient cinq minutes plus tard suite à un gros déboulé de Fousseni Diabaté, dont la frappe sèche était détournée par Kazapua. Quelques minutes plus tard, Youssoufou Nikhaté réalisait un superbe centre pour la tête de Sinayoko, qui vendangeait une énorme munition en manquant le cadre.
Un nul, deux vainqueurs
Malgré ces alertes, le rythme de la partie restait assez faible. Sous l’impulsion de l’entrée de Mohamed Camara, gêné par un pépin physique sur ce début de CAN, le Mali prenait l’ascendant et poussait davantage en fin de match. Mais cette rencontre restait très brouillonne et personne ne trouvait la faille. Qu’importe finalement puisque ce partage des points fait les affaires des deux équipes qui obtiennent respectivement la première place pour le Mali et une qualification historique pour la Namibie.
CAN 2023, LE MAROC QUALIFIE LA CÔTE D’IVOIRE
Vainqueur de la Zambie (1-0) ce mercredi à San Pedro, le Maroc, déjà qualifié, permis à la Côte d’Ivoire, pays-hôte et 3e du groupe A, de se qualifier parmi les meilleurs 3es.
Vainqueur de la Zambie (1-0) ce mercredi à San Pedro, le Maroc, déjà qualifié, a terminé premier du groupe F de la CAN 2023. Par effet de ricochet, les Lions de l’Atlas ont permis à la Côte d’Ivoire, pays-hôte et 3e du groupe A, de se qualifier parmi les meilleurs 3es au détriment des Chipolopolos.
Sans Walid Regragui, suspendu pour deux matchs fermes suite à son altercation avec Chancel Mbemba, et présent en tribunes, ni plusieurs titulaires habituels comme Romain Saïss, Selim Amallah et Youssef En-Nesyri, laissés au repos au coup d’envoi, les Lions de l’Atlas entraient assez timidement dans la partie face à des Zambiens qui pouvaient se contenter d’un match nul pour se qualifier et qui ne forçaient pas.
Après de premières banderilles signées Saibari et Aguerd, les demi-finalistes du dernier Mondial finissaient par piquer. Sur une action initiée par Boufal, Hakimi effectuait un centre, repoussé par le gardien, qui profitait à Ziyech, capitaine d’un soir et à l’affût (0-1, 38e). Le milieu offensif de Galatasaray dédiait son but à son coach, en direction de qui il adressait un coeur. Dans la foulée, les Marocains passaient proches du break mais Mulenga détournait la tête d’El Kaabi puis Boufal n’obtenait pas de penalty sur un contact litigieux dans la surface.
Bounou sauve les Eléphants
Sans Ziyech, légèrement touché à la cheville et remplacé par Amine Adli à la mi-temps, le second acte se disputait sur un faux rythme, qui aurait pu sourire aux Zambiens. Mais la frappe enroulée de L. Banda fuyait le cadre à l’heure de jeu. Surtout, Bounou réalisait une claquette décisive dans les dernières minutes sur une tentative de E. Banda. Dans les derniers instants, Tissoudali échouait à faire le break face à Mulenga. Plus que les Marocains, qui affronteront l’Afrique du Sud en 8es de finale, ce sont les Ivoiriens qui pouvaient exulter. Malgré leur fiasco de lundi, et sans Jean-Louis Gasset, limogé ce mercredi, ils prendront bien part aux 8es de finale contre le Sénégal !
PACTE NATIONAL DE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE
Les candidats mus par le devoir, partagent le sentiment que l'actualité et la pertinence des travaux des Assises et de la CNRI militent en faveur de l'exploration des opportunités offertes par la mobilisation citoyenne et leur exploitation rapide
A quelques heures de l’ouverture ce jeudi 25 janvier à 15h à L’Harmattan d’une rencontre entre des représentants de la société civile et des candidats à la présidentielle, SenePlus publie ci-dessous l’avant-projet d’un Pacte national qui est proposé à la signature de tous les prétendants. L'avant-projet vise à mettre en avant les conclusions des Assises nationales de 2008-2009 et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions de 2013 lors de l'élection présidentielle de 2024. Il propose des principes consensuel concrets pour renforcer la cohésion sociale, l'État de droit, et la préservation des biens publics. Les candidats seront invités à signer ce Pacte s'engageant ainsi à respecter des principes démocratiques et républicains durant leur mandat. Ce pacte symbolise un pas vers une citoyenneté active et une refondation des institutions sur des bases démocratiques.
1 CONTEXTE ET PARTIES
Le collectif des mouvements citoyens engagés pour l'application au bénéfice du Sénégal des conclusions des Assises Nationales (AN 2008/2009) ainsi que des recommandations de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI/2013) vient d'arriver au terme d'une première phase d'études, d'appropriation interne et de réflexion partagée.
Il a entrepris de valoriser la démarche déjà initiée d'interpeler des candidats à la candidature aux prochaines élections présidentielles en appelant à un dialogue ouvert avec toutes les candidates et tous les candidats dont les dossiers viennent d'être validés par le Juge constitutionnel.
Les candidates et les candidats à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024, mus par le sens du devoir, partagent le sentiment que l'actualité et la pertinence des travaux historiques sus indiqués militent en faveur de l'exploration de toutes les opportunités offertes par la mobilisation et l'initiative citoyennes et pour leur exploitation dans les meilleurs délais possibles.
La présente initiative est ouverte à toutes adhésions ultérieures éventuelles de la part d'acteurs, personnes physiques ou morales, poursuivant les mêmes buts et finalités attachés au même objet.
2 OBJECTIFS – MOTIVATION
Convaincus de l'actualité et de la pertinence des résultats desdits travaux évoqués ci-dessus, les Parties entendent travailler à les faire figurer parmi les enjeux majeurs des prochaines consultations électorales afin de les offrir comme solutions crédibles dans la construction d'un consensus solide pour notre vivre ensemble et ainsi sceller une compréhension voisine sinon commune de la cohésion sociale, de l'État de droit, de la gouvernance, de la préservation du patrimoine et des deniers publics.
3 OBLIGATIONS
Le collectif de mouvements citoyens s'assignera sur le court et moyen terme à accompagner l'évaluation et la promotion de la demande citoyenne et à concourir à parfaire son élaboration et sa formulation.
Les candidates et candidats désignés ci-dessus qui sont en situation de le faire devront traduire leurs engagements en plan d'actions à réaliser dans un délai de 200 jours de leur administration en cas de victoire électorale. Ceux qui ne seront pas en situation de le faire pourront participer à la réalisation des objectifs de ce Pacte dans d'autres positions citoyennes.
4 DURÉE
Le présent Pacte est conclu pour une durée de cinq années, correspondant à la durée d'un mandat présidentiel.
5 SUIVI DES ENGAGEMENTS
Les parties mettront en place, en tant que de besoin, un Comité de suivi chargé d'apprécier l'évolution des questions faisant l’objet d'intérêt ou de préoccupations communes.
6 DISPOSITIONS FINALES
Les modalités de modification et de traitement des litiges seront convenues d'accord parties.
Les annexes 1 et 2 font partie intégrante du présent Pacte qui sera soumis à la signature des parties selon les modalités suivantes : avant la date du 31 janvier 2024 ; au plus tard avant le démarrage de la campagne électorale, soit le 3 février 2024.
ANNEXE 1 : ASSISES NATIONALES - CHARTE DE GOUVERNANCE DEMOCRATIQUE - (Synthèse Ad Hoc) (Fascicule 2009)
I. VISION ET VALEURS
VISION
• Sénégal, un Etat souverain ; une République démocratique et laïque ; un Etat de droit où la Gouvernance est fondée sur l’éthique, la participation, la concertation, le respect des Institutions, des libertés individuelles et collectives et la défense des intérêts nationaux.
• Sénégal, un pays de justice sociale et d’équité avec des citoyennes et des citoyens égaux en droit et animés par un haut degré de sens civique, engagés dans le développement durable s’appuyant sur un aménagement harmonieux du territoire et une sécurité nationale crédible.
VALEURS
• République Laïque et Démocratique
• Etat Unitaire Décentralisé
• Souveraineté du peuple
• Pluralité ciment de l’unité nationale et fondement de toute prise de décision publique.
II. INSTITUTIONS – LIBERTES – CITOYENNETE
• Libertés individuelles et collectives à garantir
• Constitution à faire connaître par le peuple
• Réformer les institutions pour une séparation et un équilibre effectif
• Administration publique républicaine avec des appels à candidature pour les postes de direction
• Collectivités locales : relever les capacités de réalisation et l’autonomie financière trop faibles.
III. GOUVERNANCE
Gouvernance globale :
• Constitutionnalisation de la démocratie participative
Gouvernance politique :
• Fiabilisation du fichier numérisé
• Partis politiques : rationalisation du système
Gouvernance économique
• Mobilisation du capital humain, culturel, intellectuel et social
• Orientation des options économiques vers la satisfaction des besoins des populations et le patriotisme économique.
Gouvernance sociale
• Consensus sur les options fondamentales retenues dans les secteurs : éducation, santé, sécurité sociale, culture et sport)
IV. POLITIQUE EXTERNE – INTEGRATION ECONOMIQUE – MIGRATIONS (pour ordre)
ANNEXE 2 : COMMISSION NATIONALE DE REFORME DES INSTITUTIONS (CNRI) - EXTRAIT DU RAPPORT 2013
1. ETAT DE DROIT
• Création à la tête du système judiciaire d’une Cour Constitutionnelle, gardienne de la Constitution au pouvoir élargi et renforcé.
2. EQUILIBRE DES POUVOIRS
• Le P.R, Chef de l’Exécutif, détermine la politique de la Nation et incarne l’unité et la cohésion nationales en conséquence, il ne peut plus être chef de parti dès son entrée en fonction.
• Le Parlement est doté des compétences et des ressources nécessaires pour exercer son pouvoir de vote de la loi, de contrôle de l’action du Gouvernement et de l’évaluation des politiques. Il dispose de l’Administration d’Etat.
3. INDEPENDANCE DE LA JUSTICE
• La Cour Constitutionnelle bénéficie d’une origine diversifiée de ses membres qui sont par ailleurs nommés par le P.R sur base des propositions d’instances diverses.
• Le Président de la CC préside le Conseil Supérieur de la Magistrature qui veille sur le bon fonctionnement de la Justice ainsi que la gestion de la carrière des magistrats.
4. LIBERTES PUBLIQUES
• Le dispositif des droits et libertés est renforcé pour mieux assurer les conditions d’effectivité de leur jouissance (manifestations – handicap etc…)
• Création d’un Juge des Libertés doté du Pouvoir d’ordonner des mesures provisoires et rapides
• Abolition des règles désuètes relatives à la délivrance du mandat de dépôt et à l’interférence d’autres autorités que le magistrat officiant.
5. DEMOCRATIE PARTICIPATIVE
• Le peuple est en source de tout pouvoir en démocratie, le citoyen se voit reconnaître des prérogatives nouvelles en matière de pétition, de loi et d’accès la justice.
• La concertation et la participation sont érigées en principe constitutionnel.
• Le système électoral est fiabilisé sous la supervision d’une autorité de régulation de la Démocratie (ARD).
6. DECENTRALISATION ET DECONCENTRATION
• Les collectivités locales se voient garantir les transferts financiers conséquents rattachés à la TVA.
• Le découpage des circonscriptions administratives déconcentrées et soumis à la loi à l’instar des collectivités locales.
7. BONNE GOUVERNANCE, TRANSPARENCE ET ETIQUE DANS LA GESTION DES AFFAIRES PUBLIQUES
• Principe de reddition des comptes et culture de l’imputabilité constitutionnalisée.
• Réaménagement du dispositif de contrôle de l’Etat autour de la Cour des Comptes, institution supérieure de contrôle des finances publiques en vue de le rendre structuré à toutes les étapes et coordonné entre toutes les instances.
8. STABILITE INSTITUTIONNELLE
• Prévoir des dispositions supplétives pour régir le cas de discordance entre majorités présidentielle et parlementaire, cause potentielle de crise.
9. PARTIS POLITIQUES
• Normalisation de la création du fonctionnement du financement des partis politiques.
• L’ARD, en sus du processus électoral, contrôle la régularité du fonctionnement et du financement des partis politiques et des campagnes électorales.
10. ADMINISTRATION PUBLIQUE
• Eriger le principe constitutionnel d’une administration neutre, impartiale et apolitique.
11. BIENS PUBLICS ET RESSOURCES NATURELLES
• Sacralisation des deniers publics et des biens publics.
• Gestion vertueuse, rationnelle et durable des ressources naturelles, en particulier foncières et minérales.
• Bannissement de la corruption, de l’enrichissement illicite et des infractions assimilées.
SAINT-LOUIS FACE AU DILEMME DU GAZ
Pétrole et gaz : eldorado économique ou malédiction environnementale pour la ville ? À l'aube de l'exploitation des réserves offshore, la population oscille entre attentes et défiance vis-à-vis d'un secteur aux impacts controversés
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 24/01/2024
À Saint-Louis, grande ville du nord du Sénégal, l'exploitation des ressources gazières annoncée pour 2024 fait naître à la fois des espoirs économiques et des inquiétudes sociales et environnementales, selon plusieurs habitants interrogés par RFI.
"Les installations gazières brillent désormais à l'horizon, le soir, quand on porte le regard vers l'océan" observe le média français. L'activité gazière pourrait redynamiser l'économie de cette localité frappée par le chômage et la crise du tourisme liée à la pandémie. "Le gaz va apporter beaucoup plus d'économie et créera de la richesse" assure le maire et ministre des Infrastructures Mansour Faye, cité par l'Agence de presse sénégalaise.
Cependant, certains riverains craignent que les retombées ne profitent qu'aux entreprises étrangères impliquées, à savoir BP et Kosmos Energy. Par ailleurs, la communauté des pêcheurs se plaint d'une baisse d'activité depuis l'installation de la plateforme gazière au large. "On ne peut pas tuer la pêche pour le gaz" déplore Moustapha Dieng du Syndicat national autonome des pêcheurs du Sénégal, également cité par RFI.
Autre problématique soulevée : l'érosion côtière qui menace la Langue de Barbarie, étroite bande de terre où résident des milliers de personnes. Si une digue a été construite, certains doutent de la durabilité de telles mesures face à la montée des eaux.
Avec ces enjeux économiques, sociaux et environnementaux, l'issue du scrutin présidentiel du 25 février à Saint-Louis reste incertaine, malgré la mainmise jusqu'ici de la majorité présidentielle sur cette circonscription.