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13 août 2025
LE DIALOGUE COMMINAUTAIRE POUR PREVENIR LES VIOLENCES LORS DE LA PRESIDENTIELLE
Une journée de dialogue communautaire réunissant tous les acteurs pour une élection apaisée au Sénégal s’est tenue à Richard-Toll, à l’initiative du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de l’ambassade du Canada et du projet Wanep
Richard-Toll, 11 mars (APS) – Une journée de dialogue communautaire réunissant tous les acteurs pour une élection apaisée au Sénégal s’est tenue à Richard-Toll (nord), à l’initiative du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de l’ambassade du Canada et du projet Wanep-Sénégal.
“Nous sommes ici dans le cadre d’un dialogue communautaire pour amener les différents participants à diagnostiquer un peu ce qui a été à l’origine des violences que la commune a connues dernièrement et essayer de trouver des solutions, pour que ce qui s’est passé ne se reproduise plus”, a déclaré Alfred Gomis, coordinateur du projets Wanep- Sénégal, à l’ouverture de la rencontre organisée durant le week-end.
M. Gomis a précisé que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation en vue de la présidentielle du 24 mars prochain, avec l’objectif d’une élection paisible, calme et sans violence.
Selon lui, cette journée est une occasion pour les participants de trouver des réponses en vue de prendre des mesures urgentes à travers des initiatives locales pour parvenir à des solutions pérennes.
Jeswina Barboza, analyste du programme et coordinatrice cohésion sociale et prévention des conflits au PNUD, a souligné que cet organisme des Nations unies souhaite accompagner les communautés dans différents secteurs de développement pour favoriser leur autonomisation et leur résilience.
Elle a indiqué que les événements récents au Sénégal ont revêtu un caractère préoccupant, expliquant que c’est pourquoi le PNUD, en partenariat avec l’ambassade du Canada et le projet Wanep- Sénégal, a mis en place un projet axé sur la cohésion et la prévention des conflits.
Cette initiative vise à rechercher des solutions à travers le dialogue en vue de faire en sorte que la cohésion sociale, qui fait du Sénégal un exemple en Afrique et partout ailleurs, puisse être consolidée et préservée, a-t-elle lancé
«YAAY 2.0» ET KALISTA SY AU SOMMET
«Yaay 2.0» et «Hair Lover», ces deux séries de Kalista Production, ont remporté 9 des 20 récompenses mises en jeu pour la première édition du Grand Prix Gainde des séries. Sacrée meilleure série, «Yaay 2.0» est talonnée par «Salma» et «Baabel».
«Yaay 2.0» et «Hair Lover», ces deux séries de Kalista Production, ont remporté 9 des 20 récompenses mises en jeu pour la première édition du Grand Prix Gainde des séries. Sacrée meilleure série, «Yaay 2.0» est talonnée par «Salma» et «Baabel».
La première édition du Grand Prix Gainde des séries sénégalaises a sacré, ce samedi, la série Yaay 2.0 de Kalista Production. La série était une des 20 séries en compétition pour cette première édition. Yaay 2.0, qui traite de l’infertilité, entre autres sujets, remporte ainsi un chèque de 10 millions de francs Cfa. «La série est sacrée pour son originalité, la maîtrise de son langage cinématographique, la justesse et la clarté de son geste artistique, pour son audace dans le choix des thèmes (stérilité, maternité, santé sexuelle, traumatisme…), la qualité technique et la profondeur de sa recherche», salue le jury présidé par Amina Seck, écrivaine et scénariste. Salma de Sol Invictus Media s’adjuge la deuxième place avec un chèque de 5 millions de francs. «Salma met face-à-face différents sujets sociaux souvent difficilement abordables : la religion et la spiritualité, la foi et les dictées sociales, l’apparente pureté et la débauche, le bien et le mal, le machisme et l’émancipation. La série réunit des mondes que tout semble séparer. Salma a également séduit le jury par son casting réussi», souligne le jury. En troisième position, c’est Baabel de Marodi Sas Africa qui remporte les 3 millions. Outre ces grands prix, la soirée a également permis de couronner l’excellence dans la technique audiovisuelle. Ainsi, entre Yaay 2.0 et Hair Lover, Kalista production engrange les prix du Meilleur scenario, la Meilleure réalisation, le Meilleur montage et le Meilleur décor. Roger Felmont Sallah, qui interprète Sandiery dans Yaay 2.0, remporte également le prix de la Meilleure interprétation masculine, tandis que Lala Laurette Ndiaye (Mariama dans la même série), remporte le prix de la Révélation féminine. Aïcha Ba Diallo, l’héroïne de Salma, remporte haut la main le prix d’Interprétation, tandis que Moustapha Mboup (Cire) de la même série remporte le prix de la Révélation masculine. Vautours d’EvenProd remporte les prix Maquillage et costume, tandis qu’Impact de Marodi, celui du Son et Cœurs Brisés de EvenProd, le prix de la Musique originale. «Cette cérémonie met en lumière la richesse et la diversité de notre patrimoine audiovisuel», a indiqué le ministre de la Culture, du patrimoine historique, des industries créatives et des loisirs. Pour le Pr Aliou Sow, «bien plus que de simples divertissements, les séries sont le reflet de notre société, de nos valeurs, de nos aspirations et de nos défis».
Si depuis ces dernières années, le succès des séries a dépassé les frontières du pays, des pionniers ont balisé le chemin. C’est ainsi que le prix Rétrospectives a été remis à El Hadji Mamadou Niang Leuz, pour ses réalisations comme Un café avec…, Dinama Nekh. De même, le prix Légende a été remis au duo de la série Goorgorlou, Habib Diop et Seune Sène. Des prix hommages ont aussi été remis aux familles des défunts Jean-Paul d’Almeida et Mentor Ba. «En plus du beau et du bien, le cinéma et l’audiovisuel ont un rôle important dans l’employabilité des jeunes et des femmes. Avec des formations de qualité, un bon encadrement et un accompagnement adéquat, nous pouvons espérer être au sommet d’ici quelques années», a souligné la présidente du jury, Amina Seck. Au total, sur les 20 séries qui s’étaient portées candidates, seules 8 ont été éligibles. Et au final, chacun des vainqueurs est reparti avec un trophée, inscrivant dans l’histoire du cinéma, cette soirée de récompenses que de nombreux artistes ont égaillée de leurs belles notes musicales.
par Ousseynou Nar Gueye
LES CANDIDATS SUR LA RTS : TRIOMPHE DE LA WOLOFOCRATIE DÉMAGO
EXCLUSIF SENEPLUS - Le premier vainqueur de cette élection présidentielle 2024 est le populisme en marche, tenant de la main gauche la démagogie à citations coraniques et de la main droite, la wolofocratie conformiste
Premier temps d'antenne des candidats présidentiels diffusé à la RTS ce dimanche 10 mars : la majorité des candidat(e)s a parlé exclusivement wolof. Certains du wolof entrecoupé à la fin de français (pour le néo-alphabétisé Serigne Mboup, qui a des choses à prouver en matière de gauloiserie).
D'autres du français émaillé à la fin de wolof (pour le présumé poulet de Korité Amadou Bâ, dont le wolof de boy town sans accent Ndring sert de gage qu'il n'est pas Guinéen), là où la vendeuse de poulets Anta Babacar Luther Queen a fait du wolof martial, style Taekwondo (sport efficace mais peu halal pour tordre le cou aux gallinacés!). Ou enfin du françouoloffulaani (pour M.L. Diallo Tekki, qui veut rameuter jusqu'au Tekrur).
En 2019, des 5 candidats, seul "Çonqueault" avait fait son premier temps d'antenne RTS (et ses autres passages RTS aussi !) uniquement en wolof, ce qui me semblait déjà anticonstitutionnel (et anticonformiste aussi, il est vrai. Mais bon : Encore heureux!) : il a fait des émules chez tous les 18 candidats de 2024 (moins un candidat aphone à la RTS, Diomaye qui joue la pièce de théâtre "En attendant Godot" à la prison du Cap Manuel...). Dès lors, interprète-fixeur pour journaliste de la presse étrangère est un métier d'avenir, à moins que ChatGPT travaille aussi en wolof.
Le premier vainqueur de cette élection présidentielle 2024 est donc le populisme en marche, tenant de la main gauche la démagogie à citations coraniques et de la main droite, la wolofocratie conformiste. Conclusion ? : "En avant, mars !".
En attendant la promesse des fleurs de darkassé, dambarass, soumps, et autres madds éclos ce dimanche soir sur la RTS, 'Marssons!' seulement...., on verra les fruits sahéliens que cela donnera à la gare du 24 mars.
Le message subliminal de ce recours unanime au wolof par les candidats présidentiels pour leur temps d'antenne à la télévision publique est que le précurseur en la matière, Ousmane Çonqueault, est l'absent le plus présent de cette campagne électorale. D'ores et déjà.
Ousseynou Nar Gueye est fondateur du site d’info Tract.sn et Managing Partner d’Axes & Cibles Com.
par le chroniqueur de seneplus, Jean Pierre Corréa
NOUS PRENONS DATTES
EXCLUSIF SENEPLUS - Il sera intéressant d’observer, en plein jeûne, nos candidats s’astreindre à ne point mentir sur leurs projets, à éviter toutes surenchères populistes, à avoir des propos empreints de la spiritualité
Jean Pierre Corréa de SenePlus |
Publication 11/03/2024
Comme Dieu fait bien les choses. Figurez-vous qu’Il a inspiré notre Conseil constitutionnel et notre futur-ex président de la République à fixer la date du scrutin en pleins carêmes musulman et chrétien, mettant s’il en était encore besoin, cette singularité exceptionnelle sénégalaise de concorde religieuse en exergue.
J'ai la chance d'être né à Saint-Louis, de mère Saint-Louisienne, dans une ville où le cimetière abrite ensemble, catholiques et musulmans à Sor et d'être originaire, par mon père, de Ziguinchor où le même cimetière est la dernière demeure des catholiques et des musulmans... Je suis nostalgique d'une époque où le cardinal Thiandoum offrait à son ami Seydou Nourou Tall le caravansérail qui appartenait au clergé, l'espace nécessaire pour y dresser cette belle mosquée qui fait la fierté d'un Sénégal aujourd'hui amputé de ses élégances.
Nous qui aimons tant, au détour de chaque phrase, préciser que nous sommes un peuple musulman, allons donc traverser 30 jours sans colères urbaines, sans médisances, et surtout sans mensonges, accompagnés durant 15 jours, par nos frères catholiques qui depuis le début de l’ère statistique, plafonnent toujours à 5%, créant interrogation sur leurs capacités à faire, eux aussi des enfants…, mais je disgresse…
En théorie, nous devrions vivre dès ce lundi, 30 jours de bonheur, de félicité, de tranquillité, de partage et de fraternité œcuménique.
Certains aiment à préciser que quand leurs amis chrétiens jeûnent, ils ne s’en rendent même pas compte, parce que simplement, ils ne les entendent pas gémir, ni se plaindre et évoquer leur jeûne pour justifier leurs paresses à faire leur boulot… Nous espérons rencontrer des hommes et des femmes qui ne se plaindront pas du jeun, dans des bureaux climatisés, naviguant sur Facebook ou Whatsap, alors que le Prophète Lui, PSL, s’est affranchi de l’épreuve sous 50° ! Un peu de décence dans la complainte de l’affamé tout de même….
On peut rêver durant ces 30 jours, de réseaux sociaux sans vulgarités ni injures, avec des acteurs sociaux qui privilégient une des recommandations majeures de l’Islam, à savoir la circonspection et la prudente retenue, qui empêchent d’avoir à proférer d’insoutenables conneries…Astafiroulah !!! Je m’égare.
Mais la particularité du Ramadan de cette année, c’est évidemment, qu’il se déroule en pleine campagne électorale d’une présidentielle à multiples rebondissements et que tous désirent être sans accrocs ni évènements fâcheux. Nous prions tous pour que tous ces sacrifices communs et prières communes, diffusent sur notre Sénégal paix et concorde, et surtout, redonnent aux populations de l’espoir et de la confiance en sa classe politique.
Il sera intéressant d’observer, en plein jeûne, nos candidats sur les tréteaux de campagne, s’astreindre à ne point mentir sur leurs projets, à éviter toutes surenchères populistes, à avoir, c’est le moment le plus approprié, des propos empreints de la spiritualité que ces moments religieux requièrent. Nous espérons que leurs meetings ne provoqueront pas de violences, et que le sang ne coulera point.
Nous allons profiter durant 15 jours de l’absence d’invectives entre politiciens, sans bagarres, sans injures, sans présomptions ni arrogances, grâce à des hommes politiques manifestant compassion, empathie et attention pour les populations dont ils attendent les suffrages.
Ce sont aussi 30 jours durant lesquels nous serions bien inspirés de nous demander si dans l’émission des prières que l’on envoie à Dieu à longueur de prêches, d’émissions de radio, de chants religieux nocturnes et perturbant la mobilité et la quiétude des citoyens, d’évocation pour jurer, de tous les saints hommes de Dieu qui peuplent notre spiritualité, de nous demander donc pourquoi Dieu souvent ne nous entend pas. Y’a un problème de réception… Y’a un truc qui cloche…
Profitons de ces 30 jours bénis pour réapprendre à envoyer des prières à Dieu…
Il n’y a aucune raison que ses grâces ne nous mènent pas vers un vrai redressement que notre jeunesse surtout quémande de tout son désespoir.
Tout le Sénégal prend « dattes » …
Bon Ramadan…
LE MINISTERE DE LA FORMATION BALAIE LES CRITIQUES
Après la polémique entourant l’attribution du marché de reconstruction du Lycée Limamou Laye de Guédiawaye, le Ministère de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion (Mfpai) a tenu à balayer les accusations
Après la polémique entourant l’attribution du marché de reconstruction du Lycée Limamou Laye de Guédiawaye, le Ministère de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion (Mfpai) a tenu à balayer les accusations et parle d’un contrat exécuté selon les règles.
Dans un communiqué, le Ministère de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion (Mfpai) s’est inscrit en faux contre les allégations faisant état d’une gestion nébuleuse sur l’attribution du marché pour la reconstruction du Lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye. Le Mfpai a tenu «à respecter la volonté du chef de l’Etat lors du Conseil des ministres du 30 novembre 2022 consistant à réhabiliter les établissements publics». Et c’est dans ce sens qu’il a lancé un appel d’offres pour la reconstruction de cet établissement logé à Guédiawaye, qui menace ruine. Mais d’après les précisions du ministère, «deux entreprises ont soumissionné. Mais après l’étude de leurs dossiers, l’une d’elles n’a pas respecté les conditions requises. La Commission des marchés a relevé les manquements suivants par rapport au dossier de l’un des candidats, à savoir l’entreprise Exbat Suarl : chiffre d’affaires non conforme», a souligné le communiqué du ministère.
30 salles de classe réceptionnées
D’après le Mfpai, «la moyenne des chiffres d’affaires produite par l’entreprise durant les exercices 2019, 2020 et 2021 est de 6 milliards 113 millions 149 mille 071 F Cfa, or le minimum requis dans le dossier d’appel d’offres est de 8 milliards 250 millions F Cfa ; après vérification arithmétique, l’offre de l’entreprise est passée de 9 584 814 609 F Cfa à 11 065 768 038 F Cfa, dépassant le budget prévisionnel de 65 768 038 F Cfa ; la production d’une attestation de service pour la construction d’un lycée d’excellence à Boundiali en Côte d’Ivoire s’est avérée fausse après vérification. Il convient de noter que l’entreprise Exbat Suarl a fourni, au soutien de son dossier de soumission, une attestation de bonne exécution pour la construction de 295 villas en Guinée Conakry entre 2019 et 2021 délivrée par Yettis Sénégal, alors que l’entreprise Yettis Sénégal est créée en 2022 sous le numéro SN DKR 2022… ; une attestation de service pour la construction d’un lycée d’excellence à Boundiali en Côte d’Ivoire n°…/2023 du 23 janvier 2023. Bizarrement, il ressort de cette pièce que le lycée a été réalisé avant le lancement des travaux car, comme en fait foi le lien ci-dessous, la cérémonie de lancement des travaux du nouveau lycée de Boundiali a eu lieu le 20 mai 2023», a démenti le ministère de la Formation, qui ne s’est pas arrêté en si bon chemin. En fait, il a décidé de saisir le procureur de la République des différents documents transmis par les parties pour vérification. A en croire le ministère, l’entreprise Kelimane, qui a gagné le marché, s’acquitte bien de sa tâche. «A ce jour, trente (30) salles de classe ont été réceptionnées et ont permis de poursuivre correctement les enseignements-apprentissages, et sans perturbation du climat social», se réjouit le Mfpai.
Un chauffeur de tata tué à la Vdn 3
On ne le dira jamais assez. L’absence d’éclairage favorise les agressions sur la Vdn 3. Samedi dernier, un chauffeur de la ligne 37 des bus Tata a été mortellement poignardé alors qu’il tentait de sauver une de ses receveuses des tenailles de malfrats. Non seulement, les voleurs ont emporté avec eux la recette journalière, mais ils ont également pris le téléphone de la jeune dame. Malheureux, le chauffeur a succombé à ses blessures.
Début des heurts de campagne
La campagne démarre timidement à Dakar. Sans doute l’effet de surprise, mais les états-majors sillonnent les rues souvent avec de faibles mobilisations. Déjà avant même que la machine ne s’emballe, on note des heurts çà et là. Samedi, ce sont des militants de l’Apr qui ont essuyé quelques jets de grenades lacrymogènes des forces de sécurité. Mais là où le pire a été évité c’est aux Parcelles où une vive altercation s’est produite hier, devant le siège de l’Alliance pour la république (Apr) des Parcelles assainies entre des militants de la Coalition Diomaye Président et des éléments préposés à la sécurité du candidat Amadou Ba. Il y a eu 4 blessés et plusieurs dégâts matériels. Une voiture et une moto ont brûlées.
Heurts de campagne
Macky Sall est en train de vivre la même situation que son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade. Des éléments de sa sécurité lorsqu’il était dans l’opposition sont en colère contre lui. Ces derniers ont exprimé leur courroux samedi au siège de l’alliance pour la République à Dakar. Ils réclament de l’argent et des postes avant le départ de Macky Sall de la tête de l’Etat. Mais leur manifestation a été étouffée par la gendarmerie nationale qui a déployé plusieurs éléments qui ont gazé les manifestants et interpellé certains.
Sabotage du cortège de la coalition Khalifa Président
Des militants de la Coalition Khalifa président qui étaient hier en caravane dans le Département de Keur Massar ont été attaqués à Keur Massar et à Yeumbeul par ceux de Diomaye président qui les ont dispersés. Une situation déplorée par la responsable départementale de la coalition Docteur Ndeye Soukèye Guèye qui parle d’une attitude déloyale tout en invitant leurs adversaires à un débat d’idées et non de violences pour convaincre les citoyens.
Le CNRA coupe le micro à Diomaye Faye
Le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye du 10 mars 2024 n’a pas été diffusé hier par la RTS. Une décision prise par le Conseil national de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA) qui estime que la déclaration a été faite par une personne autre que le candidat lui-même. Dans un communiqué, Babacar Diagne et Cie expliquent avoir pris cette décision, car il «résulte des dispositions du Code électoral que le temps d'antenne est réservé aux candidats en lice à la Présidence de la République figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel». En conséquence, «après en avoir délibéré en sa séance du 10 mars 2024», le CNRA a justifié en ces termes : «le temps d'antenne du 10 mars 2024 du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye n'est pas diffusé». Un communiqué rendu public par le CNRA jeudi dernier informait que « la première émission réservée aux candidats à l'élection présidentielle serait diffusée le dimanche 10 mars 2024 et est produite à partir des seules déclarations des candidats». Ce document laissait déjà croire que, à moins que Bassirou Diomaye Faye ne sorte de prison, la coalition «Diomaye Président» ne bénéficierait pas de temps d’antenne lors du premier passage des candidats.
Ramadan dans la division
C’est parti pour deux fêtes de korité puisque la communauté musulmane va démarrer le ramadan dans la division. La Commission d'Observation du Croissant Lunaire (C.O.C.L.) de la Coordination des Musulmans du Sénégal (C.M.S.) qui s'est réunie hier, annonce que la lune a été aperçue au Sénégal à Keur Massar (Dakar) et dans le monde musulman, notamment en Côte d'Ivoire, au Cameroun, en Arabie-Saoudite. Par conséquent, elle entame le jeûne ce lundi 11 mars 2024 qui est le 1er jour du mois lunaire du Ramadan.
Me Sidiki Kaba célébré en apothéose jeudi
Le Premier ministre est attendu jeudi prochain à Tambacounda. Après sa promotion à la tête du gouvernement, Me Sidiki Kaba va communier avec ses militants et sympathisants. Ces derniers comptent lui réserver un accueil populaire. Sans doute, le nouveau chef du gouvernement va profiter de son séjour pour battre campagne pour le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, son prédécesseur à la Primature, Amadou Ba. Avec cette promotion qui honore tout le sud-est du pays, le dougoutigui sera accueilli comme un empereur. Déjà ses alliés sont en train de mettre les petits plats dans les grands. Un ardeur que ne devraient pas émousser le ramadan et la canicule .
Amadou Ba à Touba
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar a démarré samedi sa campagne électorale. Contrairement aux autres candidats qui ont tenu des caravanes dans la capitale, Amadou Ba a rendu une visite au Khalife général des mourides pour recueillir des prières. Il a présidé aussi la réunion de son directoire de campagne élargie aux maires et autres responsables de la mouvance présidentielle. Il y avait la présence du leader de l’Afp, Moustapha Niasse, la secrétaire générale du PIT, Aminata Mbengue Ndiaye ainsi que des leaders de partis de la coalition Benno Bokk Yaakaar etc.
Birima Mangara rejoint Diomaye Président
Les rangs de la coalition Diomaye Président continuent de grossir. Candidat recalé lors du parrainage, l'ancien ministre du Budget, président de la coalition «Union Pour Le Progrès Kiraay», a rejoint la coalition du lieutenant de Ousmane Sonko. L’ancien ministre et inspecteur général d’Etat, Birima Mangara, a pris la décision après concertation avec sa base sur l'étendue du territoire et au niveau de la diaspora.
Un adjoint du maire de Tivaouane quitte BBY
La poursuite du processus électoral en vue de l’élection présidentielle est actée et les états-majors politiques ont repris le terrain. A Tivaouane, la campagne électorale se tient sous un air de revanche. En effet, Yewwi Askan wi avait défait la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières élections législatives et cette dernière voudrait bien donc revenir au trône. Mais elle doit faire face d’abord à l’équation des dissensions internes, qui ont d’ailleurs fait que Pape Momar Gaye, adjoint au maire, a claqué la porte pour rejoindre la coalition Diomaye Président. Président du mouvement « Xall Yoon», Pape Momar Gaye a officialisé ce week-end à Tivaouane, son adhésion à la coalition Diomaye2024, devant ses militants et sympathisants. A cette occasion, il a rendu un hommage à la jeunesse sénégalaise qui, à l’en croire, a fait preuve d’endurance, de maturité et du sens élevé du patriotisme, malgré les nombreuses épreuves dans lesquelles le Président Macky Sall a plongé le pays, pendant un bon bout temps. A l’en croire, sa vision est bien comprise par la jeunesse qui, il faut le dire, a décidé de prendre son destin en main pour vivre dans un Sénégal meilleur. Parlant des raisons qui ont guidé son choix, en tant que leader d’un mouvement œuvrant pour la prospective, il affirme avoir bien réfléchi avant de rejoindre la coalition Diomaye2024. Pour lui, le candidat Bassirou Diomaye Faye est l’incarnation de l’intelligence, de la pureté et de la crédibilité. Il pense que le pays a besoin de changement, d’un changement profond, pour qu’il puisse redevenir la locomotive en Afrique.
Pr Moussa Baldé rend un vibrant hommage au chef de l’État
Suite à sa nomination aux fonctions de ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, le Pr Moussa Baldé a rendu un vibrant hommage au Président Macky Sall. Dans un communiqué parvenu à L'As, il exprime son éternelle reconnaissance, sa fidélité et sa loyauté au chef de l’Etat qui vient pour la sixième fois de lui accorder sa confiance. Le nouveau ministre de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur rappelle que de février 2013 à nos jours, il a eu l’honneur et le privilège de côtoyer et de travailler sous la conduite éclairée d’un homme exceptionnel, un bâtisseur infatigable, un amoureux du Sénégal, le Président Macky Sall. Au nom des populations du Fouladou dont le soutien et l’accompagnement à son endroit n’ont jamais fait défaut, il exprime sa profonde gratitude au Chef de l’Etat et prie le Bon Dieu de veiller sur lui, sa famille et le Sénégal. Il s'engage, comme par le passé, à servir passionnément son pays et à répondre avec efficacité aux préoccupations légitimes des sénégalais.
Les femmes du ministère des Collectivités dénoncent les réticences
La cellule genre du ministère des Collectivités territoriales a célébré avant-hier la journée internationale des droits de la femme. L’occasion a été saisie par la coordonnatrice de ladite cellule, Aminata Ndoye, pour dénoncer les réticences sur le concept genre. Cette journée est l’occasion, dit-elle, pour les femmes de faire un bilan en évaluant les résultats et voir les défis. A l’en croire, le combat des femmes date de très longtemps et on note beaucoup d’avancées, mais il y a encore beaucoup de défis à relever. Parmi les difficultés, elle mentionne des réticences. Elle justifie cela par un problème de communication, ce qui fait que les gens ne comprennent pas encore les enjeux de la prise en compte du genre dans la planification et l’évaluation des projets et programmes. D’après Aminata Ndoye, au sein de leur ministère, jusqu’à présent, les femmes sont confrontées à un certain nombre de problèmes, comme la question de l’accès aux services sociaux de base, l’entrepreneuriat féminin au moment où on parle d’autonomisation économique des femmes. Elle déplore aussi l’absence d’harmonie sur les questions liées au genre au sein du ministère des Collectivités territoriales. A l’en croire, le département fait beaucoup de choses sur le genre mais de façon dispersée. Elle invite les différentes parties à voir les voies et moyens pour harmoniser les interventions au niveau du ministère sur les questions de genre.
Aly Ngouille Ndiaye
Lentement mais sûrement, coalition AlyNgouille2024 se renforce avec l’adhésion du Rassemblement National Démocratique (RND) qui va s'investir pleinement dans la mobilisation etla massification dans les différentes structures nationales comme locales. Le maire de Linguère a convaincu le leader du Rnd, Bouna Alboury Ndiaye après des échanges fructueux. Il faut dire l’ancien ministre de l’Intérieur pourra faire des surprises avec la méthode qu’il utilise surtout quand on sait qu’il a un réseau dense à l’intérieur et à l’extérieur. Abdourahmane Diouf rejoint Diomaye Faye Le président du parti Awalé, Dr Abdourahmane Diouf, a clarifié sa position sur la présidentielle. Il a choisi de soutenir le candidat de l’ex-Pastef, Bassirou Diomaye Faye. Avec ces ralliements, Diomaye se renforce. Toutefois, il faut dire qu’il est en train de récupérer beaucoup de déchets de l’Apr. Un mauvaise présage pour la rupture qu’il prône.
LES FEMMES DOIVENT ÊTRE AU CŒUR DU DÉVELOPPEMENT
El Hadj Mamadou Diao, candidat de la colaition Diao2024 à l’élection présidentielle du 24 mars, a promis dimanche d’accompagner les femmes, lesquelles selon lui ”doivent être au cœur du combat pour le développement du Sénégal”.
El Hadj Mamadou Diao, candidat de la colaition Diao2024 à l’élection présidentielle du 24 mars, a promis dimanche d’accompagner les femmes, lesquelles selon lui ”doivent être au cœur du combat pour le développement du Sénégal”.
‘’Les femmes doivent être au cœur du développement’’ du Sénégal, a-t-il lancé, à Keur Massar, dans la banlieue dakaroise, au cours d’un meeting à l’initiative du mouvement national des femmes de sa coalition.
Il dit vouloir se battre pour l’émancipation des femmes sénégalaises, avec l’engagement ferme d’instaurer une parité stricte dans le gouvernement qu’il mettra en place, s’il est élu président de la République au soir du 24 mars.
‘’Il est temps que les femmes soient de vraies actrices de développement dans notre pays’’, a-t-il lancé. M. Diao a promis de mettre ‘’fin à la pénibilité que vivent les femmes dans le monde rural’’.
L’inspecteur des impôts et domaines a promis que s’il remporte le scrutin, il mettra sur pied ‘’ une banque pour le développement des femmes’’. ‘’Cet outil innovant permettra, selon lui, aux femmes d’être les vrais acteurs de l’économie’’.
Il s’est également engagé à mettre fin aux souffrances des jeunes filles à l’école, source d’abandon scolaire. ‘’Nous devons mettre un terme à l’injustice que subissent les jeunes filles dans les écoles, où les situations de vulnérabilité sont connues de tous et sont l’origine d’échecs scolaires’’, a dit Mame Boye Diao.
Pour lui, ‘’il n’est pas normal que des jeunes filles abandonnent les études pour une absence de toilettes à l’école ou un manque de services hygiéniques quand elles voient leur règles’’.
Il invite les Sénégalais à ‘’continuer de cultiver la paix et la concorde partout dans notre pays [qui] nous est commun’’.
Par Aguibou DIALLO
DELIRIUM POLITIQUE D’UNE SOCIETE AUX ABOIS
Sauvons-nous des tourments mackyavéliques, son but c’est l’usufruit éternel du pouvoir et s’il le faut au prix de notre ruine.
Sauvons-nous des tourments mackyavéliques, son but c’est l’usufruit éternel du pouvoir et s’il le faut au prix de notre ruine. Car argue-t-il la perte du pouvoir cause sa ruine et pour lui il vaut mieux plus rien qu’après lui, un autre. Macky le chantre du yaakaar (espoir) à ses débuts, en 2012, en est arrivé, au terme de 12 ans de règne, qu’il souhaite proroger urbi et orbi, à se transformer en janissaire du désespoir. Il a été porté par un peuple pris dans la confusion entre la colère contre un vieux roublard et le désir d’espérance, fondé par le sceau de sa foi. Une foi gravée dans la psyché d’une nation agape des croyances magico-religieuses de par son déterminisme sociologique. Une société où les seules compétences et le courage ne suffisent pas, il faut en sus de ces qualités que les expédients de libations consacrées on ne sait à quel esprit mi ange mi démon y concourent, sinon aucune ambition, aucune volonté, pas même un dessein fortuit ne saurait prospérer. S’y ajoute l’ajournement quasi totémique des personnalités de moralité chaste et à la rectitude éprouvée, aussi bien dans la haute société que dans le lumpen, au profit des braillards pimpant et clinquant qui rutilent de brillances factices, au-delà desquelles se découvre leur nudité crasse, en premier chef Macky Sall et l’essentiel de toute la caste (politiciens, religieux et affairistes). Machiavel se faisait de nous rappeler : «Presque tous les Hommes, frappés par l’attrait d’un faux bien ou d’une vaine gloire, se laissent séduire, volontairement ou par ignorance, à l’éclat trompeur de ceux qui méritent le mépris plutôt que la louange.»
Avec le mordant destructeur de celui (Macky) dont il était attendu qu’il recousit les liens, qu’il rendît fluide la collusion triangulaire que constituent l’État, la société et la nation, n’eût point d’embarras à tout séparer, puis à les opposer avant de les conduire fatalement à leur ruine. Et c’est précisément à l’heure fatidique d’un départ annoncé qu’il entend se rebiffer et jouer aux prolongations, sans coup férir.
Il a des magistrats blanchis sous le harnais de la pratique et de la production du Droit. Cette matière pour laquelle Mitterrand disait disposer de deux habiles conseillers. L’un, Roland Dumas, quand il s’agit, par une manœuvre de torsure, d’en tirer un bénéfice privatif à l’exclusion des collectivités et l’autre, Robert Badinter, quand il faille, pour un dividende politicien, préserver les intérêts vitaux de la communauté. Et donc c’est fort de la précellence de ses magistrats avec qui il entretient une relation de subordination, étant leur supérieur hiérarchique (président du Conseil supérieur de la magistrature) qu’il entend préempter d’un agenda prévisionnel dont lui et ses comparses en sont à la fois les concepteurs et les exécutants. A l’exclusion de nous autres. Peu importe, le calendrier rue-publicain et les principes démocratiques régulateurs du jeu politique, il a décidé de s’éterniser au palais, il faudra soit compter avec, soit engager hic et nunc le branle-bas de combat, car des élections il ne compte pas en organiser. Voilà toute la finalité de la manœuvre, tout le reste n’est qu’un moyen de meubler le temps pour un corps politique totalement largué, perdant pied à mesure que les lignes de fracture s’épaississent entre prétendants et familles politiques.
Au demeurant, Il faut cependant penser, voire panser les fondations de l’agir politique, défiguré par des expériences de négation des valeurs qui le définissent (Isonomia, Isocratia, Isêgoria), à partir des ruines. L’une des réflexions les plus achevées sur le vivre-ensemble (la finalité du politique), la philosophie politique s’est renouvelée à partir d’expérience de désolation (totalitarisme, impérialisme, esclavage, colonisation…). Lire Hannah Arendt et Claude Lefort, entre autres… ou alors relire «La raison dans l’histoire» où Hegel montre que la réalisation de l’Esprit absolu (incarné selon lui par l’Etat) va d’un pantragisme à un panlogisme… Derrière tout ce chaos choquant, l’homme ordinaire ne voit pas que l’Esprit utilise les contradictions, les antagonismes etc. pour se frayer un chemin et parvenir à sa réalisation… Il y a bien une logique derrière tous ces décombres… En plus, la marche dans le désert ne vaut que par la promesse de la terre promise… Enfin, si nous voulons faire peuple et bâtir les fondations solides d’une société et d’un État, il nous faut engager une discussion franche sans faux-fuyant entre Sénégalais, sans aucune autre forme de considération outre que l’appartenance à cette nation. Nul n’est au-dessus et personne en deçà, discutons des contours du contrat social sénégalais et donnons-lui le contenu qui correspond à l’idée de la justice sociale, de l’égalité et du mérite que nous lui portons.
Refusons de céder aux sirènes de la destruction du Macky, tout comme il convient d’être prudent avec les fétichistes d’un juridisme de guingois qui réduisent la solution à la seule tenue d’élections pour lesquelles ils espèrent le sacre de leur idole, dont on est assuré de prendre date pour son rendez-vous avec la folie, consubstantiellement attachée à la nature du régime politique gouvernant. Pour ce faire, le régime de transition s’impose de fait et en appelle de nous quant à notre conscience par rapport à l’Histoire. C’est un moment propice pour questionner notre parcours sans complaisance, ni dureté cruelle, ni faiblesse coupable. De la lucidité. Pas plus ni moins.
Aguibou DIALLO
LE DÉMARRAGE DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS
Les quotidiens parus ce lundi font largement écho du démarrage, sur fond de violence, de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024.
Dakar, 11 mars (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font largement écho du démarrage, sur fond de violence, de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024.
”Le Sénégal a vécu ce week-end le démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain. Plusieurs candidats sur les 19 retenus par le Conseil constitutionnel avaient anticipé en démarrant leur campagne dans l’après- midi de la journée du samedi dernier. Dans leur course vers la magistrature suprême, ces divers candidats ont 14 jours pour convaincre les suffragants des Sénégalais’’, écrit Sud Quotidien qui affiche à la Une : ‘’14 jours pour convaincre’’.
Selon Libération, ”les candidats (sont partis) à l’assaut des électeurs’’.
Le quotidien EnQuête note qu’à peine ouverte, ”les coups commencent à pleuvoir entre les candidats”.
”Amadou Ba candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar, brocarde une opposition insouciante et incompétente. Le candidat de Taxawou, Khalifa Sall charge la coalition Diomaye et ses soutiens. Idy sort de sa réserve et signe +Pacte+. Les candidats entre promesses et séduction’’, rapporte le journal, s’exclamant à la Une : ‘’Pas de quartier !’’.
Vox Populi met en exergue ”les premiers heurts de la campagne’’, notamment aux Parcelles assainies où il y a eu des affrontements entre ‘’Diomayistes et partisans d’Amadou Bâ’’.
‘’Le deuxième jour de la campagne a été marqué par des scènes de violences d’une rare intensité à l’unité 7 des Parcelles Assainies de Dakar. Les endroits étaient le théâtre de violents affrontements entre des partisans du candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, et ceux de l’opposant, le plus craint, Bassirou Diomaye Faye’’, écrit le journal.
”Démarrage de la campagne sur fond de violences’’, déplore Bës Bi, qui écrit : ‘’Le top de départ de la campagne a été marqué, samedi et dimanche, par des scènes de violence. A la permanence du parti présidentielle, la réunion convoquée par Amadou Ba était le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et +marrons du feu+, agents de sécurité affiliés à l’Apr. Alors qu’en caravane dans les rues de Dakar, Khalifa Sall et ses compagnons se sont heurtés à des jets de pierres. Ou encore hier, des affrontements entre militants de Benno et de Diomaye Président’’.
Selon Source A, ”des affrontements qui ont eu lieu au quartier Rebeuss de Dakar entre Khalifistes et patriotes ont fait des blessés de part et d’autre sans compter les dégâts matériels. Hier aussi des affrontements ont eu lieu entre les éléments de la sécurité du candidat Amadou Ba et des jeunes de la coalition Bassirou Diomaye Faye’’.
‘’Démarrage de la campagne sur fond de violences’’, dit Bës Bi, qui écrit : ‘’Le top de départ de la campagne a été marqué, samedi et dimanche, par des scènes de violence. A la permanence du parti présidentielle, la réunion convoquée par Amadou Ba était le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et +marrons du feu+, agents de sécurité affiliés à l’Apr. Alors qu’en caravane dans les rues de Dakar, Khalifa Sall et ses compagnons se sont heurtés à des jets de pierres. Ou encore hier, des affrontements entre militants de Benno et de Diomaye Président’’.
WalfQuotidien note que ‘’Pastef fait carton plein’’. ‘’La coalition DiomayePrésident a démarré sa campagne électorale par un méga meeting au terrain Acapes des Parcelles assainies. Un rassemblement qui s’est mué en une démonstration de force politique du parti dissous et ses alliés. Un véritable raz-de-marée humain au cours duquel militants et alliés ont réaffirmé leur détermination à élire le candidat Diomaye Faye’’, écrit la publication
par Tabouré Agne
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL, GARANT DE L’ÉMANCIPATION ET DE LA STABILITÉ POLITIQUE
En assumant pleinement leur rôle judiciaire, les sept sages renforcent la confiance du peuple sénégalais en leur justice, honorant ainsi la mémoire de Kéba Mbaye et de tous les magistrats du pays
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a traversé des épreuves dès ses débuts en 1992, avec la démission de son président Kéba Mbaye et l’assassinat de son viceprésident Maître Babacar Sèye en 1993. Aujourd’hui, les sept sages honorent la mémoire de ces pionniers. Longtemps perçu comme une institution alignée sur le pouvoir exécutif, le Conseil constitutionnel s’est aujourd’hui pleinement émancipé des pouvoirs exécutif et législatif. Son rôle régulateur a contribué à limiter les excès des autres pouvoirs, favorisant ainsi la stabilité politique nationale. Depuis l’accession du Président Macky Sall à la présidence, plusieurs décisions marquent une rupture avec le passé. Notamment, l’impossibilité de prolonger ou de réduire le mandat présidentiel de manière directe ou indirecte, et la limitation à deux mandats présidentiels avec une durée de 5 ans chacun.
Le Conseil constitutionnel exerce désormais un contrôle sur les révisions constitutionnelles, particulièrement celles touchant à la limitation des mandats présidentiels. Il a également étendu sa compétence à la régulation électorale, notamment en prononçant la nullité d’un acte administratif considéré comme relevant du gouvernement. Pour la première fois, le Conseil constitutionnel a éliminé un candidat à la présidence pour défaut de nationalité, et a même fixé une date pour les élections présidentielles, avant de reconnaître ultérieurement la date fixée par le président.
En assumant pleinement leur rôle judiciaire, les sept sages renforcent la confiance du peuple sénégalais en leur justice, honorant ainsi la mémoire de Kéba Mbaye et de tous les magistrats du pays. Le Conseil constitutionnel ouvre ainsi une nouvelle voie pour la démocratie sénégalaise, rendant au peuple sa fierté. Rien ne sera plus comme avant.