SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
13 août 2025
VIDEO
MENSONGES ET VÉRITÉS SUR LA MONNAIE
Abidjan-Dakar, l’axe du mal dans la persécution du Niger - Pourquoi Cheikh Anta Diop avait prédit l’échec de la CEDEAO ? - Des putschistes que la CEDEAO aime bien - Leçon de panafricanisme de l’AES à la CEDEAO - Entretien avec Ndongo Samba Sylla (P1)
Dans cet entretien exclusif, accorde à AfricaGlobe Tv, l’économiste Ndongo Samba Sylla nous éclaire sur diverses questions : les défis des pays de l’Alliance des États du Sahel, l’avenir de la CEDEAO, le rôle joué par Dakar et Abidjan dans la persécution du Niger par la CEDEAO, la leçon de panafricanisme que donne l’AES à la CEDEAO, l’Opportunité que constitue l’AES pour la sous-région, entre autres questions.
Pédagogique comme à son habitude, il démonte les mensonges et rétablit la vérité autour de la question de la monnaie dont il n’a de cesse d’expliquer que non seulement, elle est un attribut de souveraineté, mais qu’elle est absolument politique si l’on se fie à son étymologie même.
Économiste hétérodoxe, loin des carcans classiques, néo-libéraux, Ndongo Samba Sylla contribue depuis plusieurs années à éclairer les peuples africains, surtout les Ouest-africains sur les enjeux de la souveraineté monétaire et ses implications.
Encore dans cette entrevue, Ndongo soutient sans ambages que la détention de sa propre monnaie ne développe pas systématiquement un pays, toutefois, les pays de la zone CFA devrait avoir chacun sa propre monnaie ou idéalement avoir une monnaie commune mais non contrôlée par une puissance impérialiste comme c'est le cas aujourd'hui parce que la monnaie, c’est un attribut de souveraineté. Ndongo Samba Sylla casse tous les mythes dont on enrobe souvent la question monétaire et qui n'ont pas leur raison d'être.
C'est ainsi qu'avec la journaliste Fanny Pigeaud, ils ont arraché le débat sur le franc CFA aux mains des « spécialistes » qui l’ont accaparé pour le démocratiser et le porter à tous les citoyens. Convaincus, que le débat sur la monnaie en Afrique de l’Ouest appartient aussi à tous les citoyens sans exclusive.
Les deux intellectuels - l'un, chercheur et l'autre, journaliste - ont contribué surtout à expliquer que la création et la gestion d’une monnaie est d’abord politique avant d’être économique. De ce point de vue, pourquoi devrait-on laisser ce débat aux seuls techniciens qui prétendent que les autres n’en savent rien et ne devraient pas s’y mêler ?
Pour mettre à nu ce mysticisme autour de la monnaie, Ndongo Samba Sylla et Fanny Pigeaud ont co-écrit le livre « L’arme invisible de la France Afrique : une histoire du franc CFA » en 2018. Un ouvrage présenté dans un langage simple et accessible qui aide à mieux comprendre les enjeux de la souveraineté monétaire et de la sortie du franc CFA, une monnaie coloniale.
Comme l’ouvrage a fait sensation, notamment dans les pays anglophones, les deux auteurs et complices intellectuels ont décidé de sortir un nouvel ouvrage « De la democratie en Françafrique » pour faire suite au premier. La cérémonie de présentation et de dédicace se fera sans doute dans les prochaines semaines.
Pourquoi la question monétaire devrait-elle être laissé aux seuls économistes alors que c’est une question éminemment politique ?
L'AFRIQUE ENTRAVÉE DANS SES AIRS
Entre politiques restrictives des Etats, taxes dissuasives et coûts exorbitants des billets, prendre l'avion sur le continent relève du parcours du combattant. Pire, ces entraves pénalisent aussi le commerce et les échanges économiques
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/03/2024
Alors que le transport aérien est un moyen crucial pour le développement économique et les échanges sur le continent africain, de nombreuses barrières limitent encore son essor. C'est ce que révèle une enquête du journal Le Monde et de l'AFP sur les politiques protectionnistes et les taxes qui rendent les voyages aériens en Afrique particulièrement onéreux.
Les "droits de trafic" restreints sont l'une des principales entraves selon les experts. Ces droits, accordés par les Etats de manière parcimonieuse, déterminent le nombre de liaisons directes et la fréquence des vols entre les pays. Or, selon une étude de l'Association du transport aérien international (IATA) menée en 2021 à la demande de l'Union africaine, seuls 19% des 1.431 liaisons possibles entre les 54 pays de l'UA bénéficiaient d'un vol direct hebdomadaire minimum. "Ces restrictions limitent considérablement le maillage du réseau aérien africain", déplore Linden Birns, consultant dans le secteur cité par Le Monde et l'AFP.
Les "mécanismes protectionnistes" mis en place par certains pays pour favoriser leurs compagnies nationales sont également pointés du doigt. "Ils entravent la concurrence et font grimper les prix", selon M. Birns. Résultat, comme le déplore l'analyste aéronautique Guy Leitch dans les colonnes du journal, "le trafic aérien est tellement cher en Afrique qu'il ne se développe pas et que les lignes restent mal desservies".
Pour s'en convaincre, il suffit de comparer le coût d'un trajet en Afrique avec son équivalent européen. Comme le relatait en mars 2024 le consultant Moses Munga, rencontré à l'aéroport de Nairobi alors qu'il attendait son vol pour le Ghana : "Les déplacements en Afrique sont très difficiles (...) Le coût d'un voyage est très élevé". Entre Libreville et Bangui, sur une distance similaire à Paris-Madrid, il faut compter 9 heures de vol et 1.000 dollars, contre 2 heures et cinq fois moins cher en Europe.
Outre ces restrictions, les "taxes très élevées" sur le transport aérien en Afrique et le coût du kérosène, souvent 30% plus cher du fait des capacités de raffinage limitées sur le continent, contribuent à la cherté des billets, souligne Robert Lisinge, de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique. Pourtant, nombre de projets de libéralisation du secteur ont été lancés, à l'image du Marché unique des transports aériens africain (SAATM) en 2018, mais "il reste beaucoup de restrictions", note M. Lisinge.
Cette situation pénalise également le commerce intra-africain selon les experts. Comme le témoignait dans les colonnes du Monde Moses Munga, consultant au BTP, "quand on a trouvé un client et qu’on établit son devis, on doit inclure le coût élevé du voyage. (...) Tout le monde n’est pas en mesure de l’assumer et on doit [parfois] abandonner certains contrats". Or le désenclavement du continent et les échanges économiques nécessitent le développement des liaisons aériennes, dans une Afrique où "les liaisons routières sont relativement mauvaises" et les réseaux ferroviaires peu développés, comme le résume Robert Lisinge.
Une étude de l'IATA de 2014 citée par l'enquête montrait ainsi qu'une libéralisation du transport aérien dans douze pays génèrerait 1,3 milliard de dollars d'activité économique supplémentaire et 155 000 nouveaux emplois. Autant de bénéfices que les entraves actuelles freinent encore.
VIDEO
LE RÊVE DÉÇU DES 100 000 LOGEMENTS
Face à l'urgence, Macky Sall avait lancé en 2019 en grande pompe son plan d'infrastructures sociales. Mais sur le terrain, le bilan est désastreux : prix trop élevés, objectifs non tenus, désenchantent les ménages
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/03/2024
Cinq après son lancement en grande pompe par le président Macky Sall, le programme "100 000 logements" apparaît comme un échec. Destiné à répondre à la crise du logement qui frappe de plein fouet le Sénégal, avec un déficit estimé à 350 000 logements au niveau national dont 150 000 pour l'agglomération de Dakar seule, ce plan n'a toujours pas tenu ses promesses.
C'est ce que révèle une enquête menée par le journal Le Monde dans la commune de Bambilor, l'une des principales zones devant bénéficier du programme. "L'objectif était d'offrir des logements à partir de 10 millions de francs CFA (environ 15 200 euros) aux faibles revenus, et notamment aux travailleurs de l’informel", rappelle le quotidien. Pourtant, sur place, le constat est sans appel : "Cinq ans après le lancement, moins de 2 000 logements ont été construits, selon la Société immobilière du Cap-Vert (Sicap) et souvent vendus plus chers que ce qui était promis".
L'enquête du Monde révèle ainsi les failles d'un projet phare de Macky Sall, qui devait répondre à l'urgence sociale mais peine encore à tenir ses engagements cinq ans après son lancement en grande pompe. Une désillusion supplémentaire pour les centaines de milliers de Sénégalais dans l'attente d'un toit.
PRÉSIDENTIELLE, L’UA VA DÉPLOYER DES MISSIONS D’OBSERVATION AU SÉNÉGAL
Le président de la Commission invite les composantes de la communauté internationale à exprimer leur soutien et solidarité au Sénégal pour le succès des élections libres et transparentes dans le pays;
La communauté internationale a salué la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars prochain. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat se réjouit du dénouement pacifique de la crise institutionnelle au Sénégal. «Je salué la décision du président Macky Sall d’organiser les élections le 24 mars 2024. Cette décision sage reflète l’enracinement et la résilience de la démocratie au Sénégal dont l’Afrique a toujours été fière. J’encourage instamment tous les acteurs politiques et ceux de la société civile à s’engager dans un processus électoral transparent, inclusif pacifique et respectueux des principes de d’Etat de droit et des traditions démocratiques sénégalaises».
Il rappelle que la plus haute instance de décision de l’Afrique va envoyer des équipes pour surveiller au peigne fin le déroulé de ces élections présidentielles. «L’Union africaine déploiera une mission d’observation à la hauteur des enjeux. Le président de la Commission invite les composantes de la communauté internationale à exprimer leur soutien et solidarité au Sénégal pour le succès des élections libres et transparentes dans le pays», peut-on lire dans un communiqué publié ce vendredi.
PRÉSIDENTIELLE, ABDOURAHMANE DIOUF REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRÉSIDENT
Dans une conférence, le leader du parti “Awalé” promet d’utiliser tous ses moyens financiers, matériels et même intellectuels pour que le candidat Diomaye soit élu dès le premier tour du scrutin du 24 Mars.
Le leader du parti “Awalé” et par ailleurs candidat “spolié” pour cette présidentielle de 2024 compte soutenir la coalition “Diomaye président”. Dans une conférence qu’il a eu à tenir, l’ancien directeur de la Sones promet d’utiliser tous ses moyens financiers, matériels et même intellectuels pour que le candidat Diomaye soit élu dès le premier tour du scrutin du 24 Mars prochain : ” On ne pose aucune condition pour notre choix sur Diomaye. On ira à la coalition avec tous nos moyens financiers, matériels et intellectuels. Je vais mettre en deuil ma candidature et de choisir celle de Diomaye pour l’intérêt du Sénégal “, a soutenu l’ex compagnon d’Idrissa Seck.
En ce qui concerne les rumeurs sur la non tenue du scrutin, Abdou Rahmane Diouf appelle le Président Sall à la raison :” Je demande à Macky Sall de ne pas ramener un autre problème. Qu’il laisse les Sénégalais choisir leur Président “
Et d’ajouter : ” Nous voulons être des actionnaires importants pour la victoire de Diomaye Faye “.
Ainsi, parlant de ses relations avec le leader du parti Pastef, Abdou Rahmane Diouf souligne qu’il partage avec Ousmane Sonko des qualités humaines. Car selon lui, il a été le premier à manifester son mécontentement quand le leader de Pastef a été radié de la fonction publique. Il déclare ensuite que les militants de Pastef défendent l’anti système et lui, il parle de consortium d’intérêts.
Il a aussi rejoint cette coalition car dit-il, avoir des points de convergence sur leur axe programmatique.
RECOURS DEVANT LA COUR SUPRÊME, POURQUOI LES CHANCES DU PDS ET SES ALLIÉS SONT NULLES
«La Cour suprême a toujours jugé que les décrets de convocation du collège électoral et de fixation de la date de l’élection sont des actes de gouvernement insusceptibles de recours pour excès de pouvoir».
Le Parti démocratique sénégalais et ses alliés au sein du Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei) ont annoncé un recours dès lundi contre «le décret de convocation du collège électoral et tout autre décret concernant cette élection du 24 mars pour excès de pouvoir devant la Cour suprême avec demande de sursis à exécution».
Mais Karim Wade et Cie n’ont aucune chance d’obtenir gain de cause. Du moins c’est l’avis d’un spécialiste en la matière qui est formel.
«La Cour suprême a toujours jugé que les décrets de convocation du collège électoral et de fixation de la date de l’élection sont des actes de gouvernement insusceptibles de recours pour excès de pouvoir», a-t-il confié.
MACKY SALL A REÇU L’INITIATIVE POUR LA RÉUNIFICATION DES AILES POLITIQUES ET ARMÉES DU MFDC
Lors de cette rencontre faisant suite à la signature d’un accord de cessation des hostilités au mois de mai dernier, Macky Sall a salué “le courage historique” des ex-combattants en insistant sur “l’accompagnement nécessaire” à leur réinsertion sociale.
Le chef de l’Etat Macky Sall a reçu conjointement, vendredi, l’Initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance et d’ex-combattants de la faction de Diakay, dans le département de Bignona, saluant leur “courage historique”, a-t-on appris de la présidence sénégalaise.
Lors de cette rencontre faisant suite à la signature d’un accord de cessation des hostilités au mois de mai dernier, le Président Macky Sall a notamment salué “le courage historique” des ex-combattants en insistant sur “l’accompagnement nécessaire” à leur réinsertion sociale.
Au moins, 250 combattants du MFDC ont acté au mois de mai 2023 le dépôt des armes lors d’une cérémonie organisée à Mangone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement indépendantiste.
“Cette cérémonie s’inscrit en lettre d’or dans l’histoire du Sénégal. Elle est l’aboutissement d’un processus de négociations entre l’Etat du Sénégal représenté par le comité ad hoc sur la paix en Casamance et l’Initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du MFDC qui a duré presque trois ans”, avait déclaré le gouverneur de Ziguinchor Guédj Diouf.
L’autorité administrative avait souligné également que les négociations ont été menées de main de maitre “dans la plus grande discrétion par des hommes et des femmes engagés et épris de paix”.
par Ibra Pouye
LE DON DE SOI POUR LA PATRIE
EXCLUSIF SENEPLUS - Babacar, Modou, Moussa, Cheikh, Mansour, Bounama, Chérif, Famara, Prospère, Sadio, Cheikhouna, Baye Cheikh, Cheikh Wade, Didier Badji... Vous étiez les remparts de la République et de la Révolution matée dans le sang
La patrie, terme galvaudé de nos jours. Jours inouïs de liberté. La patrie d'autrefois et des ailleurs meilleurs garde toujours sa quintessence dans certaines contrées, proches et en même temps lointaines de nos envies et de nos désirs de liberté. Je ne sais pas de quoi je suis fait. Mais d'esprit et de matière. Ce dont je sais c’est que je veux être libre de toute entrave. Ce dont je sais c'est que je veux être libre de toute dénomination puérile. De mes dernières heures sur cette terre qui est mienne, sous l'ombre du baobab centenaire, je veux vous dire qu'une belle odyssée humaine s'achève, offrant ma belle poitrine virile aux balles de la mitraille. Fauché tel un phénix en plein vol par le geste du prince.
Macky Sall et sa cohorte de bidasses ont fini par achever ma personne. Mort d'une humanité très jeune. Ci-gît le jeune qui a donné sa vie pour que renaisse la patrie mère. Pour un Sénégal prospère. Un Sénégal de renouveau. Un Sénégal de joie. Afin un Sénégal purifié de ses basses besognes et de ses déchets humains. Reconnaissance en ce jour béni pour le Seigneur, le berger de nos âmes. Gloire et reconnaissance à ces jeunes hommes tombés sur le champ de bataille en des jours où l'aurore maléfique régnait. L'aube du diable.
L'homme devenu diable comme naquit ce Rwanda, cette belle région aux mille collines, souillée à jamais par le sang de ses propres fils. Larmes et sang pavent cette terre qui nous est si chère. Le Sénégal. Fils et martyrs de la nation, vous ne serez jamais oubliés. Martyrs de la révolution, vous ne serez jamais trahis. Et sont-ils morts pour l'éternité ? Non, vous serez toujours dans nos cœurs et dans nos pensées pieuses.
Babacar, Modou, Moussa, Cheikh, Mansour, Bounama, Chérif, Famara, Alassane, Pape Sidy, Prospère, Sadio, Cheikhouna, Baye Cheikh, Cheikh Wade, Fulbert Sambou, Didier Badji (...). Vous n'êtes pas morts pour rien. Le Seigneur dans toute sa bonté et sa mansuétude a décidé du sort de ces jeunes braves gens partis à la fleur de l'âge. Le don de soi pour la patrie. Ils l'ont porté en bandoulière en bravant le danger et cette vie par-devers eux. Leurs douces sonorités nous manquent et hantent nos sommeils de juste ; maman je veux voir le soleil ; maman je veux jouer au ballon ; maman je veux courir derrière mes amis d'enfance ; maman je veux voir le coucher du soleil. Des mots qui rappellent l'existence. Une existence parcellaire remplie de joie et de duretés.
Mais libre, Babacar l'était. Libre, Modou Guèye l'était. Libre comme Birago Diop dans Leurres et lueurs l’était. Vous ne serez jamais morts parce que vous tapissez nos vies et le souvenir de vos beaux visages et gestes sont en nous et la nation vous sera reconnaissante ad vitam æternam. A Babacar Samba, un parent, ton père ne cesse de te pleurer et de prier pour toi. Petite étoile filante, va et file tout droit dans ce beau firmament que nous ne tarderons pas à rejoindre. La vie est un combat et vous avez fait de ce combat un don de soi.
Tombés vous êtes, les armes à la main. Tombés vous êtes avec ce grand rêve de liberté. Une liberté retrouvée à jamais dans le firdaws (paradis) du Seigneur, entourés d’anges vous accueillant et de belles nymphes chantonnant votre gloire de résistants sur terre. Vous n’êtes point étrangers. Vous êtes de vrais Sénégalais, de vrais citoyens ayant eu comme credo, ce don de soi pour la patrie renaissante. Le peuple vous chante et son héros Ousmane Sonko vous vénère. Vous étiez poètes d’une vie et des révoltés d’une éphémère existence. Vous étiez les remparts de la République et de la Révolution matée dans le sang. Contre l’injustice, vous vous êtes levés tel un seul homme à l’assaut des vagues de cette mascarade du fait du prince. Peuple épris de justice et de liberté bâillonné et administration aux ordres. Vous avez hissé haut notre drapeau. Ce symbole de la résistance que le monde entier nous reconnaît. Ivres d’un changement qui point à peine, vous avez bravé la meute de loups assoiffés de sang et de larmes. Le sol de la patrie vous salue et vous dit, ô braves jeunes gens, bon repos dans mes entrailles. Et oui vous étiez une bonne bande de copains, à la vie comme à la mort et sans vous connaître. Mais la nation toute entière sait reconnaître ses enfants morts pour le sacrifice suprême. Vous êtes morts pour que renaisse la fraternité entre Sénégalais. Par-delà et par l’existence mémorielle, vous allez toujours vivre parmi nous, damnés de la terre que célébrait Frantz Fanon, cet éternel incompris.
Entre au Panthéon, à notre Panthéon sénégalais et africain, la soixantaine de martyrs. Combattants de la liberté pour que nous puissions vivre librement et dignement. Le Sénégal, beau petit pays, se doit de vous honorer et à sa manière. Une ode à la reconnaissance et au recueillement et que vos souvenirs parmi nous ne périssent jamais. Par-là, chers jeunes martyrs, vous entrez en héros et le peuple vous salue. Ivres de liberté, de justice et des envies d’ailleurs, vous êtes tombés sur le champ de bataille pour un Sénégal meilleur.
En ce jour mémorable de recueillements, le soleil luit pour vous et le Sénégal, reconnaissant, vous accueille et prie pour la paix de vos âmes même si vous serez toujours parmi nous. Sans chercher à être connus, nous vous célébrons, braves jeunes gens, nos héros. Et permettez-moi de vous offrir cette ode de feu le poète Birago Diop, feu parmi vous, braves martyrs de la nation ; Les morts sont dans l’ombre qui s’éclaire ; Les morts ne sont pas sous la terre ; Les morts ne sont pas morts ; Ils sont dans la Case, ils sont dans la foule. Et à celles et à ceux me parlant d’amnistie de vos bourreaux, je leur dis ceci et par une insolence me seyant : je chierai sur cette loi innommable qui insulte vos mémoires de martyrs du don de soi pour la patrie.
LE MINISTÈRE DE LA FEMME SOULIGNE L’IMPORTANCE D'ASSOCIER LES FEMMES DANS LE PROCESSUS DE PACIFICATION DE L'ESPACE POLITIQUE
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars sous le thème : « La participation politique des femmes : levier de consolidation de l’État de droit et de cohésion sociale »
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars sous le thème : « La participation politique des femmes : levier de consolidation de l’État de droit et de cohésion sociale ». C’est ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants a organisé un panel de haut niveau au grand théâtre pour mettre en lumière le rôle essentiel que jouent les femmes dans la construction d’une société de paix et de développement.
Le Sénégal a « plus que jamais, besoin de l’apport de toutes ses forces vives pour la pacification de l’espace politique et le raffermissement de la cohésion nationale, comme l’a affirmé le Chef de l'État, Macky Sall, dans ses discours », a rappelé le représentant du ministre de la Femme, M. Muhammad Ndiaye, dans son discours d’ouverture.
Il est important, selon M. Ndiaye, d’associer les femmes dans ce processus afin qu'elles puissent faire montre de leur génie et de leur expertise. « D’ailleurs, ne pas les inclure dans cette étape importante, fondatrice d’un nouveau départ pour notre pays, serait manquer aux engagements pris dans le cadre de la Résolution 1325 », a-t-il insisté en cette veille de campagne électorale.
Par ailleurs, le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants a rendu un vibrant hommage au regretté Mame Ngor Diouf, ancien Secrétaire général rappelé à Dieu récemment.
« Magistrat émérite, Mame Ngor, comme l’appelaient affectueusement les acteurs de la protection, était un citoyen accompli qui a servi son pays avec patriotisme et dévouement. Grand commis de l’État, avec un sens très élevé des responsabilités et des valeurs de la République, il a, à travers les différentes fonctions qu’il a occupées, beaucoup contribué à l’amélioration des droits des femmes, des enfants et des groupes vulnérables », a témoigné le directeur de cabinet du ministre à l'endroit du défunt.
D’ailleurs, poursuit Muhammed Ndiaye, « cette date du 08 mars est aussi la date de son anniversaire ; cela démontre à suffisance la qualité de l’homme qu’il était : un militant dévoué à la cause des femmes et des enfants qui est tombé sur le champ de l’honneur. »
ALIOU CISSÉ RECONDUIT À LA TÊTE DES LIONS
"Le comité exécutif renouvelle au sélectionneur national de football sa confiance et l'engage à poursuivre sa mission en vue de l'atteinte des objectifs à venir, à savoir la qualification pour la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2026"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/03/2024
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé ce vendredi le renouvellement du mandat d'Aliou Cissé à la tête de l'équipe nationale du Sénégal, selon une information rapportée par l'AFP. Le sélectionneur âgé de 47 ans a été reconduit "jusqu'à la Coupe du Monde 2026", a fait savoir le comité exécutif de la FSF dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux.
"Le comité exécutif renouvelle au sélectionneur Aliou Cissé sa confiance et l'engage à poursuivre sa mission en vue de l'atteinte des objectifs à venir, à savoir la qualification pour la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2026", a déclaré le vice-président de l'instance, Seydou Sané, cité dans le communiqué. Une marque de confiance accordée à Aliou Cissé malgré l'élimination prématurée du Sénégal dès les 8e de finale de la récente CAN 2023, battu par la Côte d'Ivoire.
Présent à la tête des Lions de la Teranga depuis 2015, Aliou Cissé a marqué l'histoire du football sénégalais en remportant la CAN 2021 au Cameroun, offrant au pays sa première étoile africaine. Il avait auparavant mené le Sénégal en finale de l'édition 2019, perdue face à l'Algérie. Sous sa direction, les champions d'Afrique pointent actuellement à la 17e place du classement FIFA, leur deuxième meilleur classement derrière le Maroc (12e).