SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
15 août 2025
ALERTE SUR LES DANGERS DES SACHETS PLASTIQUES ALIMENTAIRES
Les aliments très chauds dans des sachets plastiques peuvent entraîner la production d’adipates et de phtalates, des substances cancérigènes dont la dose augmente avec la durée de conservation.
Au Sénégal, l’entrée en vigueur de la loi n° 2015-09 du 04 mai 2015 interdisant la production, l’importation, la détention, la distribution, et l’utilisation de sachets plastiques de faible micronnage et la loi n°2020- 04 du 08 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence des matières plastiques sur l’environnement n’ont guère changer le coutume des sénégalais. C’est devenu encore très prisé par les dakarois qui s’en procurent non pas pour y mettre des produits destinés à être utilisés ou transformés; mais plutôt pour se servir de la nourriture chaude près pour la consommation.
Pourtant, l’utilisation des sachets mis à part les dangers qu’ils génèrent sur l’environnement peut également engendrer des risques sur la santé de l’être humain. Un article publié par le site “santé-Éducation” a montré que les aliments très chauds dans des sachets plastiques peuvent entraîner la production d’adipates et de phtalates, des substances cancérigènes dont la dose augmente avec la durée de conservation. Ainsi, à en croire le site, des conséquences telles que les malformations de naissance, des dégâts sur le foie, les reins, le poumon et le système reproductif peuvent se produire.
Au quartier de Rebeuss, situé dans le Plateau, à Dakar, c’est la jeune vendeuse de la bouillie de mil qui détient l’audience. Entouré de plusieurs récipients de la bouillie de mil et de maïs avec des seaux remplis de lait caillé et la sauce “neuteri” (sauce à base de pâte d’arachide), Absa Diallo n’oublie jamais de mettre à côté les paquets de sachets plastiques qu’elle utilise pour vendre sa nourriture.
La jeune vendeuse déclare qu’elle ne peut pas se passer des sachets plastiques pour faire écouler sa nourriture. “je ne peux pas ne pas utiliser les sachets plastiques parce qu’il y a des personnes qui viennent pour acheter sans se munir de récipient et là, je serais obligé de la mettre dans les sachets plastiques”. La trentenaire de poursuivre que l’autre élément justificatif de la présence de ces derniers est de pouvoir servir les enfants parce qu’à chaud, dit-elle, “les enfants pourront tenir convenablement les sachets en cours de route pour l’école. Je ne pense pas qu’il y ait des dangers sur la santé parce que j’ai commencé cette méthode depuis mon enfance avec ma mère et je n’ai jamais entendu dire cela”.
Si Absa Diallo n’est pas convaincu des risques que les sachets plastiques peuvent engendrer, la clientèle, e revanche, reste inconsciente par rapport à son utilisation. A cet effet, une campagne de sensibilisation sur les dangers qu’ils peuvent entraîner sur la santé pourrait aider les populations qui jusqu’ici sont inconscientes des conséquences néfastes des sachets plastiques. Venu acheter de la bouillie de mil, son enfant au dos, Mame Diarra Gueye déclare : “j’ai accepté que l’on me mette la bouillie dans un sachet plastique parce que c’est plus pratique pour moi”. “j’étais juste de passage et donc je me suis dit d’en acheter pour mon enfant” affirme une cliente.
CONSEIL INTERMINISTERIEL SUR LES EAUX DE SURFACE, LES 15 RECOMMANDATIONS D’AMADOU BA
le Chef du Gouvernement a insisté sur l’urgence d’aborder la problématique de la mobilisation et la valorisation des eaux de surface dans un contexte où la ressource devient de plus en plus rare.
Le Premier ministre Amadou Ba a présidé ce mardi 5 mars 2024 un Conseil interministériel sur les projets de mobilisation et de valorisation des eaux de surface. Dans son propos introductif, le Chef du Gouvernement a insisté sur l’urgence d’aborder la problématique de la mobilisation et la valorisation des eaux de surface dans un contexte où la ressource devient de plus en plus rare.
« Nous sommes confrontés à un défi majeur, à savoir, assurer un approvisionnement adéquat en eau pour nos concitoyens, tout en veillant à la préservation et à la gestion durable de nos ressources hydriques. Nous devons être conscients des défis auxquels nous sommes confrontés. Les effets du changement climatique se font sentir de manière de plus en plus marquée, avec des pluies devenues imprévisibles et irrégulières. Nous devons, par ailleurs, faire face à une demande croissante en eau, tant pour les besoins domestiques que pour l’agriculture, l’industrie et la production d’énergie » a rappelé le Premier Ministre Amadou BA, non sans relever l’impact des nombreuses réalisations du Chef de l’Etat, en ce sens. C’est le cas, à titre d’exemple, du projet des agropoles, conditionné à une bonne maîtrise de l’eau pour garantir les productions agricoles, pastorales et piscicoles attendues.
*PLUS DE 398 MILLIARDS FCFA POUR LA MOBILISATION ET LA VALORISATION DES EAUX DE SURFACE*
L’objectif de l’Etat du Sénégal est d’élaborer une stratégie globale et cohérente impliquant tous les acteurs en charge de la ressource sachant que le potentiel des eaux de surface renouvelables sur le territoire national est estimé entre 40 et 50 milliards de mètres cubes par an répartis entre 07 bassins versants dont les bassins des fleuves Sénégal et Gambie, des cours d’eau au niveau de la Casamance, de la Kayanga, du Sine et du Saloum.
Actuellement plusieurs projets d’envergure sont en cours pour mobiliser et valoriser des eaux de surface. Parmi les projets à court terme figure le Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes du Ferlo (PREFERLO – Phase 1 pour 530 millions m3/An), le Projet de mobilisation des eaux du bassin versant de Nianija-Bolong (PROMOREN pour 46,6 millions m3/An), le Projet intégré pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement, composante amélioration de l’hydraulicité du lac de Guiers (PISEA pour 2,36 milliards m3/An), le Projet de sécurisation de la qualité des eaux du lac de Guiers (PRASEG pour 2,36 milliards m3/An).
Au total, plus de 271 milliards FCFA sont injectés dans les différents projets en cours. Une autre enveloppe de plus de 127 milliards FCFA est prévue à moyen terme pour d’autres projets à court terme. Plus de 928.000 emplois directs et indirects seront également créés.
Il convient de relever que la mobilisation et la valorisation des eaux de surface permettront d’aller vers une disponibilité de la ressource, en abondance et en permanence, durant toute l’année, ce qui constitue une belle opportunité de création d’emplois.
Aussi, 90.000 hectares exploitables seront sécurisés autour du lac de Guiers, pas moins de 232.000 hectares de terres dont 36.000 présentement salés, seront mis en valeur.
Outre la sécurisation des emplois agricoles, les activités pastorales et piscicoles seront impactées par les différents projets de mobilisation et de valorisation des eaux de surface. La promotion de l’équité territoriale, la restauration des écosystèmes et le développement d’activités artisanales et connexes seront également pris en charge.
*LES 15 RECOMMANDATIONS DU CHEF DU GOUVERNEMENT*
Au terme des échanges, le Premier Ministre Amadou BA a engagé le Gouvernent pour une mise en œuvre diligente des recommandations suivantes :
1)Le Ministre de l’Eau en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement prendra les mesures pour accélérer le processus d’adoption du Code de l’Eau qui vise à redynamiser le dispositif juridique et institutionnel de gestion des ressources en eau, à travers le Conseil supérieur de l’Eau et le Comité technique de l’Eau ;
2)Le Ministre de l’Eau finalisera et veillera à l’application de la stratégie d’amélioration de la qualité de l’eau ; à la modernisation et au renforcement du dispositif d’entretien et de suivi qualitatif et quantitatif des eaux de surface y compris la police de l’Eau ;
3)Le Ministre de l’Eau élaborera et mettra en œuvre un projet d’éradication des végétaux aquatiques envahissants en privilégiant la valorisation de plantes telles que le typha ;
4) Le Ministre de l’Eau en relation avec le ministre de l’Economie veillera à accélérer la mise en œuvre du Projet de Sécurisation de la Qualité des eaux du lac de Guiers (PRASEG) financé par l’Etat du Sénégal avec l’accompagnement du Royaume des Pays-Bas ;
5) Le Ministre de l’Eau en collaboration avec le ministre de l’Environnement et le ministre des Mines mettra en place un programme spécial de dépollution et de protection des eaux de la Falémé ;
6) Le Ministre de l’Intérieur en relation avec les ministres de l’Eau, des Collectivités territoriales, de l’Environnement et de l’Urbanisme prendra les mesures pour appliquer les textes visant à protéger les lacs et cours d’eau contre toute forme d’agression, notamment le décret n° 73-275 du 19 mars 1973 déclarant le lac de Guiers et ses abords zone protégée en procédant à la libération des emprises occupées ;
7) Le Ministre de l’Eau mettra en place un organe de concertation des usagers du lac de Guiers ;
8) Le Ministre des Finances procédera, dans le cadre du PREFERLO, en relation avec le ministre de l’Economie et le ministre de l’Eau, à la mobilisation des ressources nécessaires pour le paiement des impenses de la phase 1 et anticiper sur le financement de la phase 2 ;
9) Le Ministre des Finances prendra les mesures utiles, en relation avec le ministre de l’Eau, pour accélérer la mise en œuvre de la phase 1 du Projet intégré de Sécurité de l’Eau et de l’Assainissement (PISEA), et anticiper sur l’agenda de la phase 2 ;
10) Le Ministre de l’Economie prendra les dispositions pour diligenter, dans le cadre du projet de Mobilisation des Eaux de surface du bassin de Baobolong, l’instruction de la requête de financement auprès de la Banque islamique de Développement et du Royaume des Pays-Bas ;
11) Le Ministre de l’Eau en relation avec le ministre de l’Economie et le ministre de l’Agriculture procédera à l’inscription du Projet de restauration des trois (03) marigots dans le compact Sénégal/BAD dans le cadre de la Stratégie nationale de Souveraineté alimentaire, au même titre que les projets d’aménagement des lacs de Bakel et des vallées de Djikoye ;
12 Le Ministre de Finances en relation avec le ministre de l’eau veillera à mettre en place une redevance pour l’OLAC conformément à la loi portant sa création ;
13) Le Ministre de l’Eau soumettra, à validation, le projet de transfert interbassins à l’horizon 2035-2050 ;
14) Le Ministre de l’Eau en relation avec le ministre de Finances diligentera les études de définition d’un modèle de financement durable de la gestion des ressources en eau incluant, entre autres, le renforcement des ressources tarifaires, l’accroissement des dotations budgétaires et un ajustement favorable des taxes de prélèvement ainsi que le mode de gestion et d’exploitation des infrastructures ;
15) Le Ministre des Finances prendra les mesures douanières et fiscales utiles pour l’application des régimes exonératoires prévus dans les conventions de financement pour le Projet de Mobilisation de Ressources en Eau du Bassin versant de Nanija Bolong ( PROMOREN) et la phase 1 du PREFERLO.
LA GAMBIE DÉVOILE SON PLAN DE COUR INTERNATIONALE POUR JUGER YAHYA JAMMEH
La création d’une Cour internationale pour juger des crimes commis sous l’ère Yahya Jammeh se précise, alors que l’ancien président visé vit en exil en Guinée Équatoriale.
iGFM (Dakar) En Gambie, la création d’une Cour internationale pour juger des crimes commis sous l’ère Yahya Jammeh se précise, alors que l’ancien dictateur, qui a dirigé le pays de 1994 à 2017, vit en exil en Guinée Équatoriale. Des parlementaires ont terminé lundi 4 mars l’examen d’une loi pour un futur bureau du procureur dans le cadre d’une cour de justice hybride. Il s'agit de juger les multiples crimes commis sous ce régime.
Selon la loi analysée par les parlementaires, la cour hybride sera mise en place en deux temps. La loi destinée à créer le bureau du procureur, qui ne devrait pas être gambien, sera examinée et votée en mars. Le but étant qu’il commence son enquête très vite. La Cour hybride, elle, viendra ensuite et intègrera le bureau du magistrat instructeur.
Dans le même temps, le comité technique a commencé ses travaux prévus sur dix-huit semaines. Ses 12 membres, issus du ministère de la Justice, de l’ordre des avocats, de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ou encore d’organisations de défense des victimes, doivent étudier les statuts juridiques et financiers de la future cour.
« Le but étant d’être prêt pour le sommet de la Cédéao en juillet », indique une bonne source.
Plusieurs points font déjà consensus. Le siège de la future cour devrait se trouver dans la capitale gambienne, à Banjul. Ses juges seraient à la fois Gambiens et étrangers, nommés a priori par la présidence de la Cédéao après études des candidatures par un comité de sélection.
Mais un point crucial entre dans l’équation : Yahya Jammeh est réfugié en Guinée Équatoriale. De multiples obstacles concernent une éventuelle extradition. Car la Guinée Équatoriale n’est pas membre de la Cédéao, mais le partenariat du pays avec l’organisation régionale pourrait mettre une forte pression sur Malabo pour livrer l’ex-président.
La cour devrait avoir compétence pour organiser des procès hors de Gambie : Yahya Jammeh pourrait donc être jugé à l’étranger si besoin. En tout cas, le ministère gambien de la Justice assure qu’il sera physiquement sur le banc des accusés et non pas jugé par contumace.
ME MOUSSA DIOP BÉNÉFICIE D’UNE LIBERTÉ PROVISOIRE
L’ancien patron de Dakar Dem Dikk est poursuivi pour offense au Chef de l’état, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, diffusion de fausses nouvelles...
Ecroué depuis le 15 décembre dernier, l’ancien candidat à la présidentielle de 2024 vient d’obtenir une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire.
L’ancien patron de Dakar Dem Dikk, Moussa Diop, est poursuivi pour offense au Chef de l’état, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, diffusion de fausses nouvelles, diffamation, contrefaçon de sceau de l’état, faux et usages de faux.
Pour rappel, lors d’un point de presse tenu en tenu en décembre, le président du mouvement AG Jotna a brandi des documents accusant l’ancien ministre de l’Energie, des Mines et de l’Industrie, Aly Ngouille Ndiaye d’avoir délivré une autorisation d’exploration et d’exploitation d’une mine dans le Nord du Sénégal ».
Le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire. À rappeler que l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk avait également cité d’autres supposés protagonistes notamment l’homme d’affaires Jean Claude Mimran, Mamadou Diagne Ndiaye du Cnoss, et même le président de la République.
RAMADAN ET SKETCH, LE CNRA MET EN GARDE CONTRE LA PROPAGANDE POLITIQUE
Les services de Babacar Diagne appellent à une vigilance sur les programmes afin d’éviter des sujets qui peuvent heurter la sensibilité des téléspectateurs ou provoquer une instabilité nationale.
Dans un communiqué datant du 5 mars, le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) interpelle les médias sur la diffusion de leur contenu ramadan notamment les émissions et sketchs sur le sujet. Les services de Babacar Diagne appellent à une vigilance sur les programmes afin d’éviter des sujets qui peuvent heurter la sensibilité des téléspectateurs ou provoquer une instabilité nationale.
«Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel attire l’attention des médias et les invite à davantage de vigilance dans le choix des programmes à diffuser pendant le mois de Ramadan. Le CNRA rappelle l’interdiction de diffusion de contenus de nature à:
constituer une menace sur la stabilité nationale et la cohésion sociale, tourner en dérision la religion, entraîner ou provoquer une confrontation entre les religions et les communautés »
Mettant l’accent sur le sens de la responsabilité de médias en cette période pré-électoral, le CNRA «met en garde contre l’utilisation des sketchs et émissions ramadan pour la diffusion de contenus politiques, notamment ceux faisant la propagande en faveur de candidats ou s’attaquant à d’autres ».
par Cheikh Tidiane Sow
IL EST ENCORE TEMPS
J’attendais de vous sincèrement, comme d’autres, en parallèle de vos « constructions infrastructurelles » un assainissement et un renforcement de nos institutions pour que le « plus jamais ça » après votre prédécesseur soit en effet « plus jamais ça ! »
Prenez le temps pendant qu’il est encore temps, d’organiser nos élections avant votre fin de mandat qui est fixée par la loi au 2 avril.
Prenez le temps pendant qu’il est encore temps de dénouer la crise que vous avez créée. Vous le savez sûrement comme moi, qu’une crise peut accoucher du pire comme du meilleur et j’ose espérer que vous ferez tout pour qu’advienne le meilleur pour le futur de notre chère République.
Puis-je vous rappeler ces paroles d’une chanson de Bob Dylan « waaw, ñaata néew wara tëdd ngir moom mu xam ni nit nu bëri saay nanu fii » « Yes, and how many deaths will it take 'til he knows, That too many people have died?” “Oui, et combien de morts faudra-t-il jusqu'à ce qu'il sache, Que trop de gens sont morts ? »
Je ne peux me résoudre à admettre que vous n’avez pas une part d’humanité et de conscience civique qui vous ferons lever tard la nuit pour penser et repenser à la situation dramatique dans laquelle vous vous êtes empêtré.
Je suis même convaincu que dans la solitude de votre station, vous vous dites « mais que diable ai-je fait à dieu pour me retrouver dans ce pétrin ? » Vous en êtes le principal responsable.
Ne faites œuvre de parjure, vous qui avez juré de respecter et de faire respecter la Constitution en étant l’un des garants, le principal garant. Quelle image, quelle leçon, quelle trace, quel exemple donnez-vous et laisserez-vous à notre jeunesse ?
J’attendais de vous sincèrement, comme d’autres, en parallèle de vos « constructions infrastructurelles » un assainissement et un renforcement de nos institutions pour que le « plus jamais ça » après votre prédécesseur soit en effet « plus jamais ça ! »
J’attendais de vous sincèrement que la patrie soit bien au-dessus du parti, que votre gouvernement soit vertueuse, que la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté de manifester, ne fasse plus l’objet d’inquiétude.
J’attendais de vous qu’au seuil de votre non-éternité aux plus hautes fonctions de la République sénégalaise vous puissiez partir la tête haute, le conscience tranquille d’une mission hautement bien remplie pour qu’une fois enfin s’ouvre une séquence d’une fin de mandat paisible, harmonieuse, célébrée dans une communion et une émotion populaire et républicaine. Une séquence qui aurait permis de dire à tout le peuple sénégalais : Jaaraama mister président !
Hélas. J’attendais trop !
Je ne vous en veux pas. Il parait que les promesses n’engagent que ce qui y croient.
En tout cas, il est encore temps de prendre le temps dans le temps qu’il vous reste au sommet de l’État d’organiser nos élections suivant l’avis de notre Conseil constitutionnel.
PASTEF S'ABSTIENT EN COMMISSION
Habitués à mener la charge contre les textes du pouvoir, le choix des députés du parti d'Ousmane Sonko vis-à-vis du projet de loi d'amnistie interroge. Que cache cette réserve soudaine de la principale formation d'opposition ?
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/03/2024
La commission des lois de l'Assemblée nationale s'est réunie le mardi 5 mars pour examiner le projet de loi d'amnistie initié par le président Macky Sall. Si celui-ci a globalement fait consensus auprès de la majorité présidentielle, certains élus de l'opposition ont choisi l'abstention.
Selon les chiffres rapportés par RFI, 16 députés se sont prononcés en faveur du texte, contre seulement 3 votes négatifs et 7 abstentions. Parmi ces derniers figuraient les 4 parlementaires de l'ex-Pastef (Parti des patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité), la formation dirigée par Ousmane Sonko, à en croire Seneweb et Emedia.
Ces élus de l'opposition, qui avaient l'habitude de s'opposer systématiquement aux initiatives gouvernementales, ont cette fois opté pour l'abstention. L'un d'eux, Birame Souleye Diop, est aujourd'hui président du groupe Yewwi Askan Wi à l'Assemblée.
Un député du Parti démocratique sénégalais (PDS), a aussi choisi l'abstention, un autre a voté pour. Quant aux élus de la coalition Yewwi Askan Wi, seuls ceux du Pur (Parti de l'unité et du rassemblement) ont voté contre le projet, selon les informations rapportées.
Ces positions contrastées laissent entrevoir que le débat autour de cette future loi d'amnistie, censée "pacifier le jeu politique" selon le président Macky Sall, s'annonce animé lors de son examen en séance plénière prévue le mercredi 6 mars. Il faudra alors un vote favorable de la moitié des députés présents + 1 pour le passage de la loi.
LA PERPÉTUITÉ REQUISE CONTRE L'EX-MINISTRE GAMBIEN OUSMAN SONKO
Le procès d'Ousman Sonko a repris lundi devant le Tribunal pénal fédéral. La procureure de la Confédération a requis la détention à perpétuité contre l'ancien ministre de l'Intérieur gambien. Celui-ci est jugé pour crimes répétés contre l'humanité
Le procès d'Ousman Sonko a repris lundi devant le Tribunal pénal fédéral. La procureure de la Confédération a requis la détention à perpétuité contre l'ancien ministre de l'Intérieur gambien. Celui-ci est jugé pour crimes répétés contre l'humanité, selon la magistrate.
Pour le Ministère public de la Confédération (MPC), il est indubitable qu'Ousman Sonko est coupable d'assassinats, tortures, viols et violations du droit à l'autodétermination sexuelle en tant que crimes contre l'humanité.
Dans son réquisitoire, la procureure a souligné que l'ancien ministre était coresponsable des actes commis par un groupe d'auteurs gravitant autour de Yahya Jammeh, qui présidait la Gambie à l'époque. Ces infractions se seraient inscrites dans le cadre d'une attaque systématique contre la population civile du pays.
Assassinats, lésions corporelles et viols
Le prévenu, âgé de 54 ans, répond d'assassinats, de lésions corporelles graves et de viols notamment. Le Parquet a également retenu l'homicide, la torture et la séquestration en tant que crimes contre l'humanité. Ces actes jouent un rôle central dans la perspective d'une condamnation.
Les faits se sont déroulés entre janvier 2000 et 2016. Pour une part, Ousman Sonko est considéré comme coauteur avec l'ex-président gambien Yahya Jammeh, ainsi que des dirigeants des forces de sécurité et des services pénitentiaires. D'abord membre de l'armée, l'accusé a été inspecteur général de la police nationale avant d'accéder au gouvernement.
Face aux accusations
La première partie du procès s'est déroulée en janvier. Le tribunal a entendu plusieurs plaignants privés, qui ont témoigné des tortures et mauvais traitements subis. Ils ont notamment accusé l'ancien ministre d'avoir fait partie d'un comité chargé d'éclaircir les circonstances d'une tentative de putsch en 2006 et d'avoir fait torturer des suspects dans ce cadre.
Durant les débats, le prévenu a rejeté tous ces griefs. Il a nié toute autorité sur l'unité spéciale des "Junglers". Cette dernière est tenue pour responsable de nombreuses tortures et exécutions extrajudiciaires en Gambie.
Ousman Sonko a également contesté avec véhémence le fait qu'il aurait été le bras droit du président Yahya Jammeh, même s'il a longtemps dirigé le ministère de l'Intérieur. Selon lui, il avait le même statut que les autres membres du gouvernement.
GOSSAS, UNE CENTRALE ÉLECTRIQUE DE 225.000 V MISE EN SERVICE
Une technologie innovante consistant à faire descendre la haute tension directement par une basse tension sans passer par un poste"; explique le ministre du Pétrole.
Sarème (Gossas) – 5 mars (APS) – Le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome a procédé mardi à la mise en service de la centrale électrique de 225.000 volte de Sarème, dans la commune de Ouadiour, a constaté la correspondante de l’APS.
” C’est une centrale de 225.000 volte ramenée à 220 volte. Une technologie innovante consistant à faire descendre la haute tension directement par une basse tension sans passer par un poste”, a-t-il expliqué à l’inauguration de la centrale réalisée par l’entreprise Alga.
Selon le ministre des Énergies, cette forme d’alimentation va distribuer de l’électricité à Sarème et Thiécky, dans la commune de Ouadiour ainsi que les hameaux et les villages environnants.
”Nous allons multiplier les initiatives et explorer toutes les voies qu’offrent la technologie pour aucun sénégalais ne soit laissé au bord de la route”, a indiqué Antoine Diome, soulignant que chacun à droit une électricité en qualité et quantité suffisante conformément à la vision du président de la République.
” Notre objectif consiste à faire en sorte que le courant soit accessible à tout le monde. Et, nous allons continuer à travailler avec l’entreprise Alga pour électrifier 300 villages et éteindre 3.000 km de réseau”, a fait savoir le ministre du Pétrole et des Énergies.
Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, des projets de cette nature vont être multiplier afin de couvrir le territoire national en atteignant l’accès universel en 2026.
AGRESSION DE MNF, LES DERNIÈRES NOUVELLES DE L'ENQUÊTE
La Section de recherches de la gendarmerie, qui a déclenché une enquête sur l’agression de Maïmouna Ndour Faye, n’a pas encore mis la main sur l’auteur de l’acte ignoble.
Après l’agression perpétrée sur la journaliste Maïmouna Ndour Faye, la Section de recherches de la gendarmerie poursuit son enquête. Mais jusqu’hier, aucun suspect n'était encore pris.
La Section de recherches de la gendarmerie, qui a déclenché une enquête sur l’agression de Maïmouna Ndour Faye, n’a pas encore mis la main sur l’auteur de l’acte ignoble. Et Selon Libération, les images récupérées des caméras de surveillance, sont malheureusement difficilement exploitables, en raison de leur mauvaise qualité due à l'heure très tardive.
Mais les gendarmes ne désespèrent pas. Ils ont entendu plusieurs témoins dont les premiers à venir au secours de Maimouna Ndour Faye. Pour rappel, l'agresseur s’était emparé du sac de notre consœur avant de le vider de son contenu dont une somme d'argent. Le sac a été retrouvé plusieurs mètres plus loin avec la pièce d'identité de la victime.