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15 août 2025
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LES ÉCLAIRAGES DE DAOUDA MINE SUR LE PROJET DE LOI D'AMNISTIE
La loi d’amnistie, qui devrait être soumise à l’Assemblée nationale ce mercredi, fait débat. Beaucoup craignent que ce soit un stratagème pour soustraire de la justice, des personnes qui ont tué ou commis des bavures.
La loi d’amnistie, qui devrait être soumise à l’Assemblée nationale ce mercredi, fait débat. Beaucoup craignent que ce soit un stratagème pour soustraire de la justice, des personnes qui ont tué ou commis des bavures. D'autres se demandent aussi quel impact elle aura sur l'incarcération de Sonko. Juriste et journaliste, Daouda Mine a abordé ces questions dans ce bref entretien.
PANNE MONDIALE DE FACEBOOK, INSTAGRAM ET THREADS
Si votre application facebook ne marche pas, le problème ne se situe pas à votre niveau. Les utilisateurs ont été déconnectés et il est impossible de s’y reconnecter.
Il est actuellement impossible d'accéder aux différentes plateformes de Meta, notamment Facebook et Instagram, mais aussi Threads et Messenger.
Si votre application facebook ne marche pas, le problème ne se situe pas à votre niveau. Les réseaux sociaux de Meta (Facebook, Messenger, Thread et Instagram) sont tombés en panne ce mardi. Les utilisateurs ont été déconnectés et il est impossible de s’y reconnecter.
Le mot de passe n’est pas reconnu. Pour Instagram, il n’est pas possible d’actualiser le fil. D’après le site Down Detector, la panne massive a commencé peu après 16 heures. Meta n’a pas encore commenté la situation qui toucherait l’ensemble de la planète.
LES ENSEIGNANTS VACATAIRES DE UNIVERSITÉ DE BAMBEY EN GRÈVE
Le Collectif des enseignants vacataires de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey a décrété, lundi, un arrêt des cours de trois jours pour dénoncer le retard du paiement des heures de vacation.
Le Collectif des enseignants vacataires de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey a décrété, lundi, un arrêt des cours de trois jours pour dénoncer le retard du paiement des heures de vacation. Dans un communiqué transmis à l’APS, ces enseignants réclament le paiement partiel des émoluments dans les plus brefs délais.
Ils déplorent le manque de communication des autorités face aux problèmes rencontrés par le personnel enseignant et de recherche (PER) vacataire dans l’espace universitaire.
Joint par téléphone, le coordonnateur du collectif des vacataires de l’UAD, Aliou Ndiaye, a révélé que 80% du personnel enseignant de cette université est constitué de vacataires.
”Cette situation s’explique par le manque de volonté des autorités compétentes de recruter des enseignants titulaires pour le compte de l’université Alioune Diop”, a-t-il regretté.
M. Ndiaye a appelé les autorités de l’université et la tutelle à prendre en charge leurs revendications afin d’éviter des perturbations dans le déroulement des enseignements.
Par Mamadou Ndiaye
AMNISTIE SUR FOND D’AMNÉSIE
Sans doute, Macky Sall avait du talent politique ! Sans doute il s’en délectait tant que le temps ne lui était pas compté. Rattrapé par ce même temps, il s’aperçoit qu’il n’en dispose plus à sa guise pour se jouer des situations et des évènements.
Sans doute, Macky Sall avait du talent politique ! Sans doute il s’en délectait tant que le temps ne lui était pas compté. Rattrapé par ce même temps, il s’aperçoit qu’il n’en dispose plus à sa guise pour se jouer des situations et des évènements. Ces derniers paraissent même lui échapper.
Il se voulait maître des horloges ! Le voilà qui se révèle spectateur, ce qu’il n’a jamais aimé ou en voyageur d’un train qui entre en gare, ce qu’il a toujours détesté. Dans les derniers instants d’une longue odyssée, Macky Sall multiplie les adresses à la nation et sature son image et sa parole tout en cumulant des maladresses qui l’exposent davantage.
Les pressions de toutes sortes auront fini par l’agacer ou le contrarier. Car contre son gré, il cède ou concède, opine des yeux (et des épaules), fait la moue et enchaîne des grimaces qui l’enfoncent. Il assiste impuissant à la succession de faits et de phases, d’actes et de jeux d’ombres sur une scène ou, pour être plus nuancé, sur un échiquier rempli de silhouettes pas ou peu familières.
Devant la presse nationale une semaine plus tôt ou face à l’audience du dialogue national plus récemment, le président de la République s’écartait souvent de son discours, de sa naturelle trajectoire pour se risquer à des propos oratoires, certes révélateurs de ses sentiments profonds, mais inappropriés et aux effets dévastateurs.
Le président avait exprimé son courroux à l’égard des partenaires au développement qui osaient s’exprimer sur la situation politique intérieure sénégalaise. Non seulement il n’approuve pas la démarche mais il la trouve « inélégante » et la pourfend en haussant le ton en direct à la télévision devant une opinion publique quelque peu indifférente.
Puis, il récidive en laissant entendre son empressement à s’esbigner au plus vite. Il ajoute devant un public surpris et médusé qu’il pourrait même ne pas voter ! Un Président ne « devrait pas dire ça ! »
Alors que cachent ou révèlent ces déclarations présidentielles ? Reflètent-elles une ligne de pensée, un excès d’impatience ou un manque de confiance ? Trop tôt pour détecter d’éventuelles failles. En revanche, le pays découvre l’autre facette, au demeurant compréhensible, d’un président habitué aux haies d’honneur qui, de fait, cesse d’être le chef d’orchestre, l’unique détenteur de l’initiative.
En un mot, son pouvoir s’érode à vue d’œil. La crainte de rentrer dans les rangs l’irrite et le hante au plus haut point. Tout acte qu’il pose désormais est pesé et soupesé.
Il en est ainsi de son projet de loi d’amnistie soumis au vote à l’Assemblée nationale. Celle-ci décidément n’a pas le temps de respirer. Avant même d’être examiné en commission et en plénière, le texte suscite déjà la controverse.
Pourquoi effacer de la mémoire de gravissimes faits qui ne sont pas encore jugés ? A qui veut-on faire plaisir en s’empressant de mener aux pas de charge ce « dossier chaud et fumant » ? « Macky Sall transcende les égos et met le Sénégal au-dessus de la mêlée », dit, admiratif, un élu partisan de la magnanimité présidentielle.
Derrière les faits à amnistier se faufilent des « têtes brûlées » dont les actes commis s’apparentent à des crimes méritant le châtiment, plaident des militants des droits humains très remontés contre ce « faux angélisme » que le pouvoir veut servir pour apaiser le climat socio-politique dans le pays. Les mêmes décèlent une faiblesse coûteuse dans les semaines à venir.
Selon eux, le pays pourrait se diviser à l’occasion entre partisans et adversaires farouches de cette amnistie qui frise l’amnésie… Car pour beaucoup, les crimes de sang commis par des combattants du MFDC et l’assassinat de Maître Babacar Sèye ont, en tant que faits, été amnistiés après un jugement définitif ayant conduit plus tard à un examen circonstancié des implications de telles mesures.
Les esprits sont encore dans l’effroi devant les violences inouïes, les violations et les vols, les dégradations corporelles infligées à de pauvres gens, la mort d’homme et le climat de terreur instauré ici ou là.
Sabre au clair, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck se démarque. Il fulmine même contre le dessein que véhicule cette loi d’amnistie censée blanchir des hommes et effacer des condamnations.
Dès lors, pourquoi ne pas recourir plus simplement à la grâce présidentielle en nommant individuellement les concernés ? Après tout, ils sont connus et reconnus. Les derniers soubresauts politiques sont à cet égard très édifiants.
Ces souvenirs, toujours frais, dénotent une amertume susceptible de se transformer en colère de masse devant ce qui pourrait être perçu comme une funeste faute politique ou une erreur judiciaire alors qu’aucune innocence n’est véritablement établie. S’achemine-t-on vers le réveil d’une gronde sévère encore assoupie ? Une déchirure profonde ? Il est à craindre…
D’ordinaire lisible, l’action du président Macky Sall l’est moins à mesure que se rapproche la fin de son mandat. Le 2 avril, aime-t-il à rappeler, son magistère va se terminer. Et il n’entend pas y rester un jour de plus. Mais jusque-là, il ne dit pas qu’il va quitter la fonction et ainsi céder le fauteuil à son successeur à l’issue d’une élection dont le report est à l’origine justement de cet imbroglio politique sans fin.
Or dans le refus d’ajouter cette ultime précision, gît une relative ambiguïté, signe probable d’une volonté de prolonger le supplice. Jusqu’à quand ? Personne ne sait. Pour le moment tout au moins.
Néanmoins, Macky sait mieux que quiconque que le passage du témoin s’est toujours déroulé avec la solennité requise entre le président sortant et le nouvel élu. Au-delà des divergences, l’esprit républicain prévaut et s’impose aux acteurs qui s’en réclament. De ce fait, l’actuel président est tenu à l’agencement protocolaire d’Etat. Ne serait-ce que pour la postérité, en un mot pour l’histoire.
Autant il a hérité du relais, autant il doit le transmettre dans des formes convenues pour finir en beauté et sortir par la grande porte. Les hommes partent les institutions demeurent…Tout est devenu complexe alors que tout était simple au départ. Les imprudences dans la manipulation des leviers masquent de fugaces intentions. L’opinion commence à les dépiauter.
Nul doute que les spéculations vont reprendre de plus belle puisque le président sortant ne sera plus là pour défendre son bilan, projeter la lumière sur ses réalisations et flétrir les esprits grincheux et malveillants qui se délectent déjà de cette atmosphère (délétère) de fin de règne.
Le vieux sage Kabirou MBodji, sort, à 95 ans, de l’ombre (et rompt le silence) pour asséner ses vérités à une classe politique sans âme, sans repères, sans boussole, sans socle, sans attaches…
SERIA A : BOULAYE DIA SUSPENDU PAR SON CLUB
Le buteur sénégalais a été exclu du groupe professionnel de l’U.S Salernitana et s’entraînera désormais individuellement. Cette mesure est une conséquence de son refus, le week-end dernier, de participer au match contre Udinese.
Le buteur sénégalais a été exclu du groupe professionnel de l’U.S Salernitana et s’entraînera désormais individuellement. Cette mesure est une conséquence de son refus, le week-end dernier, de participer au match contre Udinese. Le club a confirmé cette décision par le biais d’un communiqué, précisant que le président du club s’était entretenu avec l’attaquant avant de prendre ladite décision.
Ce week-end, Fabio Liverani, l’entraîneur de Boulaye, avait déclaré que son joueur avait refusé de rejoindre le terrain lors des dernières minutes de la rencontre entre Udinese et Salernitana (1-1) lors de la 27e journée. Il est évident que la relation entre le joueur et la direction du club s’est fortement détériorée. L’attaquant sénégalais semble faire du forcing pour quitter son club qui l’a relancé après son passage au Villarreal où il avait d’ailleurs réalisé une première saison époustouflante. Avec sa situation en club, le natif de Oyonnax (France) fera partie de la prochaine liste d’Aliou Cissé pour les prochaines campagnes de la tanière?
VERS LA CONSTRUCTION D’UN COMPLEXE CULTUREL RÉGIONAL
Un complexe culturel régional sera construit à Saint-Louis (nord) avec l’objectif de répondre au besoin des acteurs du secteur, a annoncé mardi la directrice du centre culturel Abdel Kader Fall, Sira Bâ.
Saint-Louis, 5 mars (APS) – Un complexe culturel régional sera construit à Saint-Louis (nord) avec l’objectif de répondre au besoin des acteurs du secteur, a annoncé mardi la directrice du centre culturel Abdel Kader Fall, Sira Bâ.
‘’Il faut (…) noter que la commune de Saint-Louis a octroyé une assiette foncière au ministère de la Culture pour ériger le complexe culturel régional’´, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.
Elle espère que les travaux de construction du complexe vont démarrer durant l’année en cours et permettre la réalisation de toutes les commodités et la logistique nécessaires pour répondre, selon elle, au besoin des acteurs culturels de la région.
‘’Ça fait un an que le maire nous a octroyé une assiette foncière du côté de l’ancienne piste de l’aéroport. Le ministre a aussi pris l’engagement de revoir, avec le patrimoine bâti de l’État, les voies et moyens pour la construction de cet espace’’, a-t-elle fait savoir.
Elle a rappelé que ce projet était déjà inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).
Le centre culturel régional Abdel Kader Fall de Saint-Louis est une structure chargée de définir et mettre en œuvre la politique culturelle nationale à l’échelle de cette région.
LE CNRA APPELLE À LA VIGILANCE
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel attire l’attention des médias sur l’utilisation des sketches et émissions durant le mois de Ramadan pour “la diffusion de contenus politiques
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) attire l’attention des médias sur l’utilisation des sketches et émissions durant le mois de Ramadan pour “la diffusion de contenus politiques, notamment ceux faisant la propagande en faveur de candidats ou s’attaquant à d’autres” dans un contexte pré-électoral.
Dans un communiqué rendu public mardi, le CNRA rappelle aussi l’injonction faite aux médias de ne pas diffuser des programmes pouvant “entraîner ou provoquer une confrontation entre les religions, les confréries ou les communautés”.
Le texte invite également les médias à davantage de “vigilance” dans le choix des programmes du mois de Ramadan. Il rappelle à cet égard l’interdiction de la diffusion de “contenus de nature à constituer une menace sur la stabilité nationale et la cohésion sociale, ou de nature à tourner en dérision la religion”.
Le régulateur dit compter sur “le sens des responsabilités des médias et les exhorte à privilégier la conception et la diffusion de contenus conformes au cadre légal et réglementaire”.
Le jeûne du Ramadan doit débuter au Sénégal entre le 10 et le 11 mars prochains.
Par Hamidou ANNE
LE SENEGAL AU GCEF : CONTINUER L’HISTOIRE
Depuis ce 1er mars, le Sénégal est membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (Gcef). Ce cercle très fermé de vingt pays membres producteurs de gaz soutient les Etats parties à planifier et gérer de manière indépendante leurs ressources
Depuis ce 1er mars, le Sénégal est membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (Gcef). Ce cercle très fermé de vingt pays membres producteurs de gaz soutient les Etats parties à planifier et gérer de manière indépendante leurs ressources en gaz naturel. Grâce à cette adhésion, le Sénégal pourra asseoir une politique plus transparente et efficace de ses ressources en vue de transformer structurellement notre économie. A travers la stratégie «Gas to Power», notre pays vise l’accès universel à l’électricité d’ici 2026 et la réduction des coûts de production en vue de son industrialisation.
Les ressources gazières découvertes depuis 2014 peuvent et vont changer qualitativement le destin de notre pays. Il s’agit de ressources récupérables estimées à 910 milliards de mètres cubes dont 50% des ressources du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim que nous avons en partage avec notre voisine la Mauritanie, en plus des blocs propres de Yakaar-Téranga et Sangomar.
Les hydrocarbures ont fait passer de petites provinces bédouines dans le Golfe à des Etats économiquement prospères et politiquement puissants. Le Qatar aujourd’hui pèse et compte sur la scène internationale grâce à sa puissance financière issue notamment de son gaz. Ce petit pays, qui a la taille d’une grande métropole européenne, est désormais au cœur des dynamiques géopolitiques. L’exemple de Gaza est éloquent, car le Qatar est la seule entité à pouvoir faire le lien entre les belligérants, Israël et le Hamas, en plus des Etats au cœur de la crise, l’Egypte, la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis. D’ailleurs, les seules trêves obtenues pour faire passer l’aide humanitaire et libérer des otages ont été négociées et signées à Doha.
Sur la scène internationale, et notamment au sein de la diplomatie multilatérale, chaque pays est censé représenter une voix. Mais il ne faut se faire aucune illusion ; le poids politique est souvent tributaire du poids économique. Donne-moi le poids de ton Pib et je te dirai quelle valeur a ton vote aux Nations unies pourrait-on arguer. C’est sous ce rapport que notre adhésion au Gcef est importante, car elle nous propulse encore plus sur le chemin de l’émergence, gage de prospérité inclusive et durable, mais aussi de poids et de représentativité sur le plan diplomatique. Un pays compte autant qu’il pèse.
J’ai déjà relevé dans ces colonnes les «bonnes notes diplomatiques de Macky Sall». Cette adhésion au Gcef en est une autre, tant elle caractérise un leadership, une vision et une ambition pour notre pays. Ceux-ci vont au-delà des mandats, des arguments juridiques, des péripéties constitutionnelles et du vacarme ambiant. Avoir l’ambition d’inscrire durablement notre pays sur la carte géopolitique mondiale relève de cette mystique républicaine qui promeut l’intérêt national au détriment des postures, de la politicaillerie et des bravades sur fond de manipulation. Cette ambition rend dérisoires voire pittoresques certaines images que relaient la presse et les réseaux sociaux, qui jamais ne permettent une élévation à la dignité et la décence que confère l’exercice de l’Etat.
Comme dans toutes les organisations internationales dont nous sommes membres, le Sénégal jouera un rôle majeur au sein du Gcef. Nous avons des ressources humaines compétentes et une tradition diplomatique forte.
Le Président Sall a eu raison de souligner que nous y défendrons «la juste rémunération de la ressource gazière dont la consommation mondiale a atteint environ 4089 milliards de mètres cubes en 2023 et une transition énergétique juste et équitable»
Le Sénégal, à l’instar des autres pays africains membres, promouvra une exploitation sans fard des ressources naturelles pour garantir l’industrialisation du continent et relever le défi de l’emploi, de l’inclusion sociale et de la souveraineté énergétique. Pour rappel, 600 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité, qui est un droit fondamental. Notre ambition de progrès se heurtera à la pression et au chantage des grandes puissances sur le climat. Et c’est là où le leadership politique et le sens de la responsabilité historique commanderont d’agir dans le sens des intérêts vitaux du Sénégal. Le Président Sall est sur le départ, en laissant un bilan économique et diplomatique exceptionnel, mais le Sénégal est appelé à continuer car nous ne sommes en ce moment que les légataires et les continuateurs d’une histoire longue et vieille héritée de nos pères fondateurs. Adhérer au Gcef est un grand pas franchi par le gouvernement. Il incombe à ceux qui arrivent d’en assurer la pérennité tout en défendant partout et quelles que soient les vicissitudes de la vie politique interne le prestige du Sénégal ainsi que la finesse et la puissance de son outil diplomatique.
En devenant membre observateur du Gcef, le Sénégal du Président Sall perpétue une tradition de présence là où les grandes questions du monde se discutent. C’est ça le Sénégal, différent de celui que veulent imposer les oisifs errants et les personnages grossiers, volubiles et vulgaires des plateaux télé et des réseaux sociaux
Le prochain régime devra poursuivre l’histoire afin que celle-ci soit toujours porteuse de grandes transformations. L’Etat est une continuité vers un horizon commun, celui de tous les possibles dans le respect des fondamentaux de l’Etat et de la République, et dans le souci d’être un phare de la lumière et du progrès social.
Grâce à nos ressources pétrolières et gazières, notre pays peut, en plus de son poids politique, devenir une puissance économique capable de peser davantage dans une géopolitique mondiale complexe, incertaine et porteuse des germes du meilleur, mais surtout du pire.
LES BIJOUTIERS INTERPELLENT L'ETAT
Le président de l’association nationale des bijoutiers du Sénégal, Mamadou Kassé, a invité, lundi, à Pikine (banlieue de Dakar), l’Etat et les divers acteurs et partenaires à protéger le secteur de la bijouterie.
Pikine, 4 mars (APS) – Le président de l’association nationale des bijoutiers du Sénégal, Mamadou Kassé, a invité, lundi, à Pikine (banlieue de Dakar), l’Etat et les divers acteurs et partenaires à protéger le secteur de la bijouterie.
”La bijouterie est un métier, une référence qui produit de la qualité et elle doit le demeurer. Nous voulons rassurer que nous travaillons pour faire la promotion de la production locale. Nous invitons l’Etat à protéger les producteurs locaux, qui se battent pour le consommer local mais, sont fortement concurrencés”, a-t-il indiqué lors du démarrage d’une formation destinée aux membres de son organisation.
Par ailleurs, relevant que ”dans des séries télévisées parfois, le métier du bijoutier est mal interprété”, il a estimé que ”l’Etat doit veiller sur certaines productions télévisées pour éviter de mettre en mal les communautés ou des corps de métier au Sénégal un pays où le cousinage à plaisanterie a énormément aider à la préservation de la paix”.
Mamadou Kassé a appelé tous les acteurs à promouvoir les métiers locaux et les productions locales pour exposer les valeurs de paix, de solidarité connues au Sénégal.
UNE CARAVANE MAUVE POUR PROMOUVOIR L’ÉGALITÉ DE GENRE
Une ”caravane mauve” initiée par le Collectif des féministes du Sénégal (CFS) va sillonner quatre régions du pays, du 3 au 10 mars, en vue de mobiliser des voix pour “sensibiliser par une approche féministe sur les droits des femmes et filles”.
Dakar, 4 mars (APS) – Une ”caravane mauve” initiée par le Collectif des féministes du Sénégal (CFS) va sillonner quatre régions du pays, du 3 au 10 mars, en vue de mobiliser des voix pour “sensibiliser par une approche féministe sur les droits des femmes et filles”.
Cette caravane dite militante, officiellement lancée lundi, à la place du Souvenir africain, va parcourir les régions de Dakar, Thiès, Louga et Saint-Louis.
“C’est une initiative très originale qui permet à travers quatre régions de mobiliser des voix au niveau des communautés visitées (Bajenu Gox, jeunes et les hommes) pour sensibiliser et faire passer des messages porteurs”, a expliqué Adama Pouye, co-coordinatrice du Collectif des féministes du Sénégal.
Selon Adama Pouye, à travers cette caravane, il s’agit de casser avec les célébrations festives constatées lors des différentes commémorations de la Journée mondiale de la femme, dont l’édition 2024 porte sur le thème “Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme”.
Il faut, dit Adama Pouye, faire passer des messages devant permettre la promotion de davantage de femmes des postes de responsabilités et à des postes décisionnaires.
Le Collectif des féministes du Sénégal, engagé depuis 2020 dans la prise en charge de problèmes auxquels les femmes sont confrontées, compte sensibiliser sur toutes les formes de violences subies par les femmes, en particulier “dans ce contexte politique très compliqué”, selon sa co-coordinatrice.
“Il faut que des jeunes filles puissent être promues et accompagnées dans le leadership”, plaide Adama Pouye, avant d’inviter les femmes à miser sur “la sororité” pour porter des messages devant permettre aux femmes de se sentir davantage en sécurité.
Diverses activités sont prévues lors de cette caravane, dont des panels, ateliers et une exposition des pionnières féministes pour “mobiliser des voix et sensibiliser sur la prévention et la prise en charge holistique des multiples formes de violences sexuelles et sexistes à l’égard des femmes et des filles du Sénégal”.
Se disant honorée de participer à cette “caravane mauve” dont l’ambition est de faire avancer la cause des femmes, l’ambassadrice du Canada au Sénégal, Marie-Geneviève Mounier, estime que beaucoup a été fait dans la promotion de l’égalité de genre au Sénégal, mais “il y a une longue route à parcourir”.
L’avancement d’une société “passe par le fait que les femmes occupent leur espace de façon égale, équitable et juste”, a fait valoir l’ambassadrice du Canada, qui promet d’être présente à l’étape de Saint-Louis de cette caravane.
Les ambassadrices de l’Afrique du Sud, de la Belgique, du Ghana, du Kenya, du Portugal et du Pakistan étaient également présentes au lancement officiel de cette caravane.