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9 juin 2025
VERS LE LANCEMENT D’UN PROGRAMME DE PLUS DE DIX-HUIT MILLE BRANCHEMENTS SOCIAUX
Le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a annoncé jeudi, à Loudia wolof (Oussouye, sud), le lancement, au mois de février, d’un programme d’installation de plus de dix-huit mille branchements sociaux et de 85 forages
Loudia Wolof, 18 jan (APS) – Le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a annoncé jeudi, à Loudia wolof (Oussouye, sud), le lancement, au mois de février, d’un programme d’installation de plus de dix-huit mille branchements sociaux et de 85 forages à l’échelle du territoire national.
»L’installation de ces branchements sociaux et de forages au niveau national entre dans le cadre du programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) », a précisé M. Ndiaye, en marge d’une tournée à Boutoupa Camaracounda (Ziguinchor) pour constater la densification des branchements sociaux réalisés par l’organisation ACRA dans quatorze sites.
Selon lui, l’ONG ACRA « fait un travail extraordinaire dans la zone ».
»Ils ont fait la densification des branchements réseaux dans quatorze sites. Nous venons de visiter le site de Boutoupa Camaracounda et celui de Loudia wolof. Nous pouvons prendre l’exemple de ACRA comme étant la deuxième mission de l’OFOR d’accompagner les acteurs dans le domaine de l’hydraulique », a dit le Dg de l’OFOR.
Il a rappelé que la structure qu’il dirige fait les grands investissements tels que la réalisation du château d’eau.
»Mais il manque souvent des moyens pour faire l’extension et des branchements sociaux. Et, c’est dans ce sens qu’on est venu voir ce que ACRA est en train de faire sur le terrain », a expliqué M. Ndiaye.
Selon lui, « l’organisation a pu installer approximativement plus de dix mille branchements sociaux au Sénégal ».
»Cela n’est pas à négliger car ça impacte directement sur les populations en termes de santé publique et d’éducation. C’est un exemple à montrer pour dire que la réforme de l’hydraulique rurale a des aspects positifs », a soutenu Hamade Ndiaye.
par Mamadou Abdoulaye Sow
DU CARACTÈRE REDONDANT DE L'ATTESTATION DE LA CDC
L’exigence d’une attestation du Directeur de la CDC pour confirmer une quittance dûment établie par les services de la CDC ne se justifie pas. C’est un récépissé de dépôt que la loi électorale aurait dû prévoir
Sauf cas de faux où leur disqualification les place à égalité, une quittance du Trésor public a en principe plus de valeur probante qu’une attestation administrative ; l’exigence d’une attestation du Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations pour confirmer le dépôt du cautionnement électoral est-elle justifiée ?
La loi n° 2021‐35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral exige pour la candidature à l’élection présidentielle et aux élections des députés et des conseillers départementaux et municipaux l’accomplissement de certaines formalités parmi lesquelles le versement d’un cautionnement à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) (article L.122 alinéa 1er du Code électoral en ce qui concerne l’élection présidentielle). Le second alinéa de l’article L.122 indique qu’« il est délivré (au candidat qui fait le versement de son cautionnement) une quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations ». C’est ainsi que, parmi les pièces accompagnant le dossier du candidat à l’élection présidentielle, l’article L. 121, alinéa 1er, 9ème tiret impose « une quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) attestant du dépôt du cautionnement »[1].
Aux termes de l’article R.81, alinéa 1er, du décret n° 2021-1196 du 20 septembre 2021 portant partie réglementaire du Code électoral, « le montant de la caution doit être versé par chèque de banque à la Caisse des Dépôts et Consignations… » [2]. La première phrase du deuxième alinéa de l’article R 81 rappelle qu’« à la réception du chèque de banque, la Caisse des Dépôts et Consignations délivre une quittance au déposant ».
Une quittance délivrée par le comptable de la CDC, dûment visée et enregistrée, constatant le dépôt du montant du cautionnement, forme titre envers la CDC ; dès lors, pourquoi l’exigence d’une attestation de confirmation de la quittance ?
A notre sens, le but que poursuit la disposition de l’article L. 121, alinéa 1er, 9ème tiret c’est de faire authentifier la quittance constatant le versement intégral du cautionnement c’est-à-dire, en d’autres termes, d’établir la réalité de l'encaissement du chèque déposé à la CDC (le chèque remis par un candidat peut être rejeté lors de la compensation bancaire).
La remise du chèque de banque ne devrait pas donner lieu à la délivrance immédiate d’une quittance
L’erreur fondamentale des rédacteurs de la loi électorale, c’est d’avoir méconnu la notion de quittance. Si l’on se reporte au vocabulaire juridique de Gérard Cornu, le mot quittance a la définition suivante en langage financier : « Tout titre qui emporte libération, reçu ou décharge... »[3]. Par définition, une quittance est une preuve de paiement effectif, au même titre qu’un reçu de versement en numéraire.
L’exigence d’une attestation du Directeur de la CDC pour confirmer une quittance dûment établie par les services de la CDC ne se justifie pas. À notre avis, c’est un récépissé de dépôt que la loi électorale aurait dû prévoir comme document à délivrer au moment de la réception du chèque de banque. C’est seulement sous cette condition que l’on pourra justifier l’attestation prescrite par les articles L.121, L.122, L.173, L.174 L.246, L.247, L.281, L.282 et L.286 du Code électoral.
Le Directeur de la Caisse est dans l’obligation d’exécuter purement et simplement la disposition de l’article R 81 du décret du 20 septembre 2021 sans pouvoir exiger d’autres justifications au candidat.
La seconde phrase de l’alinéa 2 de l’article R 81 dispose très clairement : « L'attestation n'est délivrée qu'après encaissement effectif du chèque par la Caisse conformément aux dispositions de la règlementation bancaire en vigueur ».
Il résulte de cette disposition du Code électoral que dès qu’il a la confirmation que le chèque est accepté en compensation bancaire, c’est-à-dire que son compte bancaire est crédité, le Directeur de la CDC est dans l’obligation de délivrer l’attestation de confirmation [4]. Dans son communiqué sur le dépôt des cautions en vue de l’élection présidentielle 2024, la CDC confirme que « c’est seulement après encaissement effectif du chèque de banque par la CDC que l’attestation de confirmation d’encaissement est délivrée ».
En définitive, il est seulement demandé au Directeur de la CDC de déclarer que, suivant quittance (à indiquer les références), il a été versé à sa caisse la somme de (en chiffres et en lettres) au titre de cautionnement pour (objet du cautionnement) par (identité du déposant avec adresse).
[1] Remarque : l’article indéfini une est employé devant le mot quittance ce qui voudrait dire que le législateur ne désigne pas la nature précise de la quittance.
[2] Il ne serait pas superflu de rappeler qu’en matière de comptabilité publique, l’article 54 du Règlement Général sur la Comptabilité Publique de 2020 dispose : « Sous réserve des dispositions particulières prévues par le Code général des impôts et le Code des douanes, le débiteur de l'Etat est libéré s'il présente un reçu régulier (…) ou s'il établit la réalité de l'encaissement des sommes dues par un comptable public ».
[3] Gérard Cornu, Vocabulaire juridiqueAssociation Henri Capitant, 11ème edition 2016, PUF, p. 843.
[4] L’attestation du Directeur de la Caisse n’est pas exigée comme pièce justificative lors d’un éventuel remboursement de la caution à un candidat. Selon l’article R.81, le remboursement s’opère sur la présentation de l’original de la quittance du cautionnement et d’une attestation de main levée du ministre chargé des Elections.
CARTON ROUGE POUR LE COLLECTIF DES RECALÉS DU PARRAINAGE
"La saisine de la quarantaine de recalés du parrainage est un pied de nez au principe fondateur de toute République : la séparation du pouvoir judiciaire avec la volonté politique."
La quarantaine de recalés du parrainage insulte la République !
Le président de la République ne doit donner aucune suite à la lettre à lui adressée par les candidats recalés à l’issue du processus de vérification des parrainages.
Le Président résident de la République ne dispose d’aucune prérogative pour « rétablir les candidats invalidés dans leurs droits ».
En vertu de l’article 92 de la Constitution, c’est le seul Conseil qui juge de la validité ou non des parrainages. Les signataires de cette requête ne peuvent pas ignorer que « Les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent aux pouvoirs publics y compris le Président de la République et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Ânerie, ainsi devait s’appeler le catalogue d’inepties qui tient lieu de « Requête aux fins d’une reprise du contrôle du parrainage suite aux graves manquements relevés lors du contrôle de validation ».
La saisine de la quarantaine de recalés du parrainage est un pied de nez au principe fondateur de toute République : la séparation du pouvoir judiciaire avec la volonté politique.
Dans une République digne de ce nom, une classe politique sérieuse et digne ne peut pas demander au président de la République d’annuler les décisions du Conseil constitutionnel et d’arrêter la poursuite du processus électoral.
Curieuse requête d’ailleurs pour des individus qui depuis douze ans accusent l’Exécutif en l’occurrence le président de la République d’immixtion dans la Justice.
L’examen des recours en matière de parrainage est une prérogative exclusive et entière du seul Conseil constitutionnel conformément aux lois de notre pays auxquelles tout citoyen, candidat ou non, devrait se soumettre. Les recours ayant pour objet la contestation de la régularité des opérations de parrainage sont adressés au seul Conseil constitutionnel et non au président de la République.
Au Sénégal, le Chef d’État, Clé de Voûte ou non des Institutions, Président du Conseil Supérieure de la Magistrature ou non, ne peut pas interférer dans le fonctionnement du Conseil constitutionnel ou de la Justice. En rédigeant cette lettre, ces politiciens violent le principe de la séparation et montrent à suffisance qu’ils ne mènent nullement des combats de principe mais ne défendent que des causes personnelles et partisanes.
En tout état de cause, les opérations de contrôle du parrainage par le Conseil constitutionnel ne violent aucune disposition de la Constitution, de la Loi organique portant Conseil constitutionnel, du Code électoral et de la Décision nº1/E/2023.
En somme, le principe fondateur de toute République est la séparation des pouvoirs, consacrée par notre Charte fondamentale, boussole de tous les républicains et de tous les patriotes sincères.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
KHALIFA SALL CHOISIT BARTHÉLÉMY DIAS COMME DIRECTEUR DE CAMPAGNE
Barthélemy Dias va former prochainement son équipe pour piloter la campagne de Khalifa Sall.
Le leader de « Taxawu Sénégal » s’active de plus en plus en perspective de la prochaine présidentielle. Et dans ce sens, il a désigné le maire de Dakar comme directeur de campagne. Ainsi, selon le quotidien l’As qui donne l’information, Barthélemy Dias va former prochainement son équipe pour piloter la campagne de Khalifa Sall.
APRÈS LES ATTAQUES IRANIENNES EN IRAK ET AU PAKISTAN, LA TURQUIE APPELLE AU CALME
Le ministère turc des Affaires étrangères a exprimé les inquiétudes de la Turquie face à l’escalade des événements dans la région, après les attaques iraniennes contre les territoires irakien et pakistanais.
Le ministère a fait une déclaration écrite, jeudi, sur les derniers développements dans la région.
“Nous sommes préoccupés par l’évolution de la situation dans la région, qui a commencé par des attaques iraniennes contre certaines cibles en Irak, puis s’est étendue avec des attaques iraniennes contre certaines cibles au Pakistan mercredi matin, et s’est intensifiée avec les attaques pakistanaises contre des cibles à l’intérieur de l’Iran ce jeudi matin”, indique ledit communiqué.
Ankara estime que les problèmes devraient être résolus dans un esprit d’amitié et de fraternité sur la base du respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des pays dans le cadre des principes fondamentaux du droit international, en particulier de la charte des Nations unies, et exprime le souhait que toutes les questions soient résolues par le dialogue et la coopération sans menacer davantage la sécurité et la stabilité de la région.
“Nous appelons nos amis et frères, l’Iran, l’Irak et le Pakistan, à garantir le calme par la retenue et le bon sens. La République de Turquie est prête à partager son expérience avec les pays de la région et à contribuer à la résolution pacifique des différends”.
BILAN DE LA PREMIÈRE JOURNÉE DE LA CAN 2023
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui a démarré samedi dernier, semble réserver beaucoup de surprises. C’est en tout cas ce que montre le début de la compétition dont la première journée s’est achevée mercredi 17 janvier.
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui a démarré samedi dernier, semble réserver beaucoup de surprises. C’est en tout cas ce que montre le début de la compétition dont la première journée s’est achevée hier mercredi. La CAN, n’a plus cette configuration où les experts du football, avant même le coup d’envoi du tournoi, pouvaient facilement pronostiquer sur qui sera le vainqueur ou pas, dépendamment de la qualité des joueurs et du statut de chaque équipe.
En effet, les formations que l’on avait l’habitude d’appeler les «petits poucets » sont en train de devenir le cauchemar de beaucoup de grosses pointures depuis le début de la CAN en Côte d’Ivoire.
Les grandes équipes peinent à s’imposer devant les «outsiders»
Le concept de favoris n’a visiblement plus sa place dans le football moderne. En fin de compte, tout peut arriver et tout le monde peut gagner la dame coupe. En témoigne le déroulé de cette 34ème édition de la messe du football Africain.
Même si la plupart de ses joueurs évoluent en Europe et qu’elle a blanchi sous le harnais car étant présent dans la compétition presque à chaque édition, la Tunisie a eu tous les problèmes du monde lors de son match contre la Namibie. Au finish, les Namibiens ont crée la surprise en remportant la rencontre sur le score 1-0 et enregistre leurs premières victoires dans une CAN.
Le vice-champion d’Afrique qui a croisé le fer avec la Mozambique s’en est sorti in extremis dans les ultimes secondes grâce à un penalty transformé par Mohamed Salah (2-2). Les Mambas ont secoué les Pharaons jusqu’à la fin de la rencontre en ayant été devant au tableau d’affichage avant que l’attaquant de Liverpool ne sauve les siens.
André Ayew et sa bande ont subi la fureur des Cap-verdiens dans un match très serré (2-1), les Black stars du Ghana, ont mordu la poussière face à une modeste équipe Cap-verdienne sur le papier, mais qui, dans le terrain, a montré des choses extraordinaires.
Que dire des Nigérians qui, ont sans doute, l’une des attaques les prolifiques en Afrique amenée par son buteur Victor Oshimen, qui fait parler la poudre en Europe. Durant leur rencontre face à la Guinée Bissau, les Super Eagles ont mis les bouchées doubles pour venir à bout des Djurtus mais se sont finalement contentés d’un nul 1-1.
27 buts marqués en 12 rencontres, 46 cartons jaunes ont été distribués contre 3 cartons rouges
Des buts, on en a vu lors de cette première journée, les équipes ont fait preuve d’efficacité devant les cages en inscrivant 27 buts soit une moyenne de 2,25 buts par matchs. 5 rencontres se sont soldées par des nuls. Parmi lesquels quatre 1-1 et un 2-2.
Un autre fait majeur est à noter en ce début de CAN, aucun match ne s’est soldé par un score nul et vierge, ce qui justifie le niveau de la compétition dans cette édition 2023. Les maitres de jeu pour ne pas dire les arbitres, ont eu la gâchette facile s’agissant des cartons jaunes, ils en ont donné 43 et 3 rouges, comme pour dire qu’ils ne marquent pas de buts mais jouent un peu les gendarmes pour la bonne tenu des acteurs sur le terrain. Pour rappel, le Sénégal et le Maroc, ont enregistré les plus larges scores en ayant battu leurs adversaires respectifs 3-0.
La deuxième journée démarre aujourd’hui avec la rencontre des deux Guinées (Equatoriale et Bissau), les deux autres chocs vont opposer le pays hôte, la Côte d’Ivoire au Nigeria et l’Égypte va défier le Ghana.
CAMEROUN-SÉNÉGAL, UN 17E CHOC DE PRESTIGE ENTRE LIONS EN TERRE IVOIRIENNE
Les deux équipes se retrouvent dans le cadre de la deuxième journée du groupe C de la CAN 2023. Lors de la première journée, les coéquipiers de Sadio Mané s’étaient largement imposés contre l’équipe de la Gambie, 3-0.
Yamoussoukro, 18 jan (APS) – Le Sénégal et le Cameroun s’affrontent ce vendredi à 17h GMT, à Yamoussoukro, pour une 17e confrontation depuis leur première rencontre aux jeux de l’Amitié, en 1963, à Dakar.
Les deux équipes se retrouvent dans le cadre de la deuxième journée du groupe C de la CAN 2023. Lors de la première journée, les coéquipiers de Sadio Mané s’étaient largement imposés contre l’équipe de la Gambie, 3-0.
Ils pourraient se qualifier en huitième de finales en cas de succès contre les Lions indomptables dans une position délicate, après leur nul face à la Guinée (1-1).
La dernière rencontre entre Lions du Sénégal et Lions indomptables remontent au 16 octobre dernier, à Lens, en match amical. Le Sénégal s’était imposé, 1-0, pour la sixième fois depuis leur première rencontre aux jeux de l’Amitié, en 1963, à Dakar, égalant ainsi le Cameroun qui l’a autant dominé.
Les deux équipes se sont rencontrées 16 fois : sept matchs amicaux, quatre rencontres pour les éliminatoires de la CAN, trois pour les phases finales de la CAN (1990, 1992 et 2017) et deux autres pour les qualifications aux Jeux olympiques de Munich (1972). Quatre des rencontres entre les équipes se sont soldées par un nul.
Il y a soixante et un ans, le Sénégal battait le Cameroun pour la première fois (1-0) aux jeux de l’Amitié (11-21 avril), à Dakar. Ce premier duel entre Lions camerounais et Lions sénégalais marquera le début d’une forte rivalité entre deux équipes toujours prêtes à en découdre sur le rectangle vert.
Six ans après les jeux de l’Amitié, les deux équipes jouèrent leur premier match amical, le 24 janvier 1969. Le Sénégal s’était à l’époque incliné à domicile (2-3). Les 4 et 8 mars 1971, les deux équipes se rencontrèrent à nouveau pour des matchs amicaux, à Yaoundé et Douala.
Si le premier match se solda par un nul, le deuxième déboucha sur une victoire des Lions du Sénégal (2-1).
L’année suivante, le Sénégal et le Cameroun partagèrent le même groupe des éliminatoires des Jeux olympiques de Munich (26 août-11 septembre). La manche aller, jouée à Dakar, le 5 mars, s’était terminée par un nul. Le Cameroun domine le Sénégal (3-2) au mach retour, deux semaines plus tard.
Dix ans après, en 1982, les deux équipes se retrouvèrent à Yaoundé pour un match amical remporté par le Sénégal.
Les Lions du Sénégal obtiennent une nouvelle victoire (2-0), le 6 mars 1990, lors de la phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations, en Algérie. Les Camerounais prirent leur revanche lors de l’édition suivante de la CAN à Dakar, en éliminant le Sénégal (1-0) à l’étape des quarts de finale.
À l’occasion de leur cinquième match amical, le 13 janvier 2000, à Dakar, les deux équipes se quittèrent sur un score nul et vierge.
Deux ans plus tard, le 10 février 2002, les deux équipes se retrouvaient au sommet du football africain, pour la finale de la CAN, à Bamako. Les Lions indomptables remportèrent le trophée africain par 3 tirs au but à 2 (0-0 à la fin du temps réglementaire), pour la quatrième fois.
Un match amical a opposé les deux équipes le 9 février 2005, en France. Les Camerounais s’étaient imposés (1-0). Le Sénégal prendra sa revanche à Dakar, lors du match aller des éliminatoires de la CAN 2012. À Yaoundé, le match retour fut sanctionné par un nul (0-0).
Les Camerounais reprendront le dessus à la CAN 2017 en éliminant les Sénégalais de la compétition par 5 tirs au but à 4, après un match nul (0-0) à la fin du temps réglementaire et les prolongations.
26 500 HECTARES REBOISÉS POUR LA RESTAURATION DE LA MANGROVE
Sur ces 26 500 hectares reboisés 15 000 hectares ont été réalisés grâce la finance carbone », précisé l’étude intitulée : “Faisabilité des différentes options de financement de la restauration des mangroves au Sénégal sur la base de la finance carbone".
Dakar, 18 jan (APS) – Quelque 26 500 hectares ont été reboisés pour la restauration de la mangrove, a-t-on appris jeudi d’une étude réalisée par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MEDDTE) et l’Agence française de développement (AFD).
"Sur ces 26 500 hectares reboisés 15 000 hectares ont été réalisés grâce la finance carbone », précisé l’étude intitulée : “Faisabilité des différentes options de financement de la restauration des mangroves au Sénégal sur la base de la finance carbone ». Elle entre dans la mise en œuvre du projet Aires marines protégées piloté par le MEDDTE et l’AFD.
Les résultats de cette étude ont été présentés, jeudi, à Dakar, lors d’un atelier de validation de ladite étude en présence du colonel Mamadou Sidibé, directeur des Aires marines communautaires protégées et d’une représentante de l’Agence française de développement à Dakar.
“La mangrove sénégalaise donne des signes prometteurs avec 26 500 hectares reboisés dont 15 000 ha grâce à la finance carbone“, indique l’étude qui ajoute que “le potentiel de restauration de la mangrove au Sénégal est de 31 875 ha dont 16 031,79 ha de vasières à reboiser en Basse Casamance et 15 842,67 ha de vasières à reboiser dans le Delta du Saloum“.
“Ce potentiel de restauration ne couvre pas toute la Casamance, ni la totalité du Delta du Saloum », précisent les experts chargés de l’étude. Ils ont également fait des observations sur de probables risques de conflits entre acteurs sur les droits d’usage et d’affectation du sol, de même qu’ un échec des reboisements sur les vasières récupérées en l’absence d’une restauration basée sur le respect des conditions édaphiques et hydrologiques.
Les experts signalent par ailleurs, de nombreuses sollicitations pour développer des projets basés sur la finance carbone et une volonté politique à travers un arsenal de politiques propices à la conservation de la mangrove par le biais du PSE Vert et la stratégie de gestion de la mangrove.
Ils recommandent entre autres, “un renforcement de l’encadrement des projets à moyen long terme, de mobiliser le mécanisme Adaptation Benefit Mechanism pour les futures initiatives de restauration de la mangrove et définir le statut juridique du carbone en vue d’une fiscalité dédiée et un partage des bénéfices.
Ils appellent à une considération des régimes fiscaux spécifiques pour les acteurs de la finance climat et une exploration des possibilités de développer des systèmes de paiement en faveur des projets climat (crédits carbone) et biodiversité (crédits biodiversité).
FACE AU SENEGAL, LE CAMEROUN VA RETROUVER LE SENS DE L’EFFICACITE
Le Sélectionneur du Cameroun, Rigobert Song, a promis, jeudi à Yamoussoukro, que son équipe va retrouver le sens de l’efficacité et sera à la dimension de sa réputation face au Sénégal dans ce duel de Lions de la deuxième journée du groupe C
Yamoussoukro, 18 jan (APS) – Le Sélectionneur du Cameroun, Rigobert Song, a promis, jeudi à Yamoussoukro, que son équipe va retrouver le sens de l’efficacité et sera à la dimension de sa réputation face au Sénégal dans ce duel de Lions de la deuxième journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
« Demain(vendredi ), vous verrez une autre image de nous. Nous allons retrouver notre sens d’efficacité. Ce sera un match à la dimension de l’équipe. Lorsque nous nous retrouvons dans ce genre de situation, nous sommes confiants », a-t-il dit.
Il s’exprimait en conférence de presse en compagnie de son ailier gauche, Georges-Kevin Nkoudou, à la veille du match de la deuxième journée du groupe C contre le Sénégal.
« Ce 2e match est important pour nous. Nous avons fait tous les correctifs pour mettre en place une tactique qui va nous permettre de sortir de cette rencontre avec une victoire », a-t-il ajouté.
Le technicien camerounais a admis que son équipe » n’a plus droit à l’erreur ».
« Nous allons tout faire pour prendre ces trois points. Nous savons ce qu’il faut faire. Nous ne ferons plus les mêmes erreurs. Vous verrez une autre image de nous. C’est un match de jouer contre le Sénégal. Cela va nous permettre de nous remettre dans la compétition », a-t-il promis.
Rigobert Song a rassuré que l’efficacité de l’équipe du Sénégal »ne fait pas peur » à son groupe et que le plus important, c’est la manière avec laquelle son équipe va marquer ses buts.
« C’est une finale. Nous voulons les trois points. Nous sommes passés à côté de ce que nous voulions, lors de notre premier match. Nous avons tous envie de faire en sorte que le 2e match se passe bien. Nous devrons entamer la partie avec l’état d’esprit de chercher les trois points », a-t-il déclaré.
Le sélectionneur du Cameroun a reconnu que le Sénégal a une belle génération de footballeurs, mais que son équipe a toujours été au dessus. « Nous allons confirmer cela, vendredi », a-t-il dit confiant.
« Ce sera un match serré. Ce sera l’équipe la plus soudée et la plus forte mentalement qui va s’en sortir, a soutenu Nkoudou.
Selon l’ailier gauche de Damac Football Club en Arabie Saoudite, le Sénégal est un des favoris, mais le Cameroun est une « grosse équipe ». « Le match sera difficile pour les deux équipes. Nous avons les arguments pour les mettre en difficultés », a-t-il dit.
Le Sénégal a remporté son premier match contre la Gambie (3-0). Le Cameroun s’est contenté d’un nul (1-1) face à Guinée.
LES COMORIENS PROTESTENT CONTRE L'ELECTION D'AZALI ASSOUMANI
Aux Comores, la journée est à nouveau marquée par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre, particulièrement dans la capitale Moroni, ce jeudi 18 janvier.
Aux Comores, la journée est à nouveau marquée par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre, particulièrement dans la capitale Moroni, ce jeudi 18 janvier. Le mouvement de protestation a débuté la veille, suite à l’annonce des résultats de la présidentielle du 14 janvier. Azali Assoumani a été réélu avec 62,97 % des voix, et un taux de participation de 16,30 %. Mais l’opposition dénonce « une grossière fraude », pointant l’écart entre les 190 000 votants pour les élections des gouverneurs et les 55 000 pour la présidentielle, alors que les deux scrutins étaient couplés. (Source: Rfi)
Dès 9h, ce matin du 18 janvier, les détonations se sont mêlées aux grondements du tonnerre. Il pleut à verse sur Moroni mais cela n’a pas dissuadé les protestataires.
Des incidents ont eu lieu dans les quartiers de la Coulée, Caltex, Pam, Hadoudja ou encore Itsandra, tout près de Moroni. De nombreuses rues ont été bloquées par des barricades, y compris des voies d’accès à la capitale des Comores, comme à Daché-Maviguni. Les manifestants jettent des pierres sur les militaires, gendarmes et policiers qui répliquent à coup de gaz lacrymogène.
La veille, dans la soirée, les autorités ont annoncé l’instauration d’un couvre-feu nocturne : dès 19h à Moroni, à partir de 22h dans le reste du pays.
Aujourd’hui, l’immense majorité des commerces ont gardé leurs portes fermées, ce qui pose déjà des difficultés aux habitants.
Les manifestants rencontrés par RFI ce jeudi matin assurent qu’ils ne veulent pas s’arrêter, qu’ils continueront jusqu’à l’annulation des élections, qu’ils estiment « volées » par Azali Assoumani. Les manifestants croisés sont surtout des jeunes, très en colère. Mais des habitants plus âgés rencontrés, s’ils refusent de jeter des pierres, expliquent dans leur grande majorité partager cette revendication.
Le gouvernement comorien, lui, affirme détenir des preuves que l’opposition, qui n’aurait « pas digéré sa défaite », est à l’initiative des émeutes. Ce que l’opposition dément. Mercredi, le porte-parole de l’un des candidats à la présidentielle a été arrêté, son parti est sans nouvelles depuis.
Selon plusieurs sources politiques, l’Union africaine – dont le chef de l’État comorien Azali Assoumani est actuellement le président en exercice, et dont les observateurs avaient jugé le scrutin globalement « libre » et « transparent » – a initié une tentative de médiation entre le pouvoir et l’opposition.