SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 juin 2025
par Ibrahima Thioye
LES ERREURS DE LA MOUVANCE PRÉSIDENTIELLE
La logique de combat présente des limites en démocratie, car la mouvance présidentielle lutte contre un ennemi protéiforme. La toute-puissance de l’acteur qui détient les moyens de l’État ne perdure que s’il bénéficie d’un bon niveau de capital confiance
Cet article met en lumière cinq erreurs de la mouvance présidentielle. Celles-ci sont des réflexions, des discours ou des actions qui ne contribuent pas au succès sur le marché électoral.
Erreur 1 — Une mauvaise appréciation des principaux déterminants du vote
Erreur 2 — Une illusion de toute-puissance et une logique de combat contre-productive
Erreur 3 — Des atteintes à la démocratie et aux libertés individuelles et collectives
Erreur 4 — Des problèmes de communication
Erreur 5 — De fortes hésitations à propos du troisième mandat et du dauphinat
À des nuances près, tous les régimes qui se sont succédé depuis l’indépendance partagent les pratiques sous-jacentes aux trois premières erreurs. La quatrième erreur concerne la communication du camp présidentiel qui est paradoxalement favorable à Ousmane Sonko. En plaçant ce dernier au cœur de tous les débats, elle a largement amplifié sa notoriété. La cinquième erreur a engendré des contradictions internes au sein du camp présidentiel et pose surtout la question du positionnement clair du candidat de BBY.
Erreur 1 — Une mauvaise appréciation des principaux déterminants du vote
Cette mauvaise appréciation des principaux déterminants du choix des électeurs résulte d’une fixation sur le paradigme selon lequel en gagnant la confiance des leaders d’opinion, on assure l’adhésion des masses populaires qu’ils drainent. Ce paradigme s’est souvent appuyé sur l’argent, l’érigeant en déterminant principal du vote. Un tel système favorise l’achat de conscience, la transhumance politique et amplifie le népotisme et la corruption. Il était efficace avant la montée des nouvelles aspirations de patriotisme stimulée par l’arrivée des smartphones. Il est désormais devenu désuet, inopérant, et a atteint ses limites surtout dans les grandes agglomérations qui concentrent une forte proportion de l’électorat.
À côté de ces fortes aspirations de patriotisme et de besoin de souveraineté à tous les niveaux émergent des exigences et des attentes nouvelles propres au contexte du système démocratique évolué, intégrant les nouvelles valeurs du digital (liberté d’opinion, ouverture, tolérance, transparence, humilité, etc.). Elles deviennent de plus en plus importantes pour l’acteur politique qui veut établir des interactions fécondes en interne ou avec les électeurs.
Erreur 2 — Une illusion de toute-puissance et une logique de combat contre-productive
Le sentiment de toute-puissance est renforcé par les dispositions légales qui confèrent tous les pouvoirs au président de la République. En déclarant qu’il réduirait l’opposition à sa plus simple expression, Macky Sall avait annoncé son approche. Celle-ci a bien fonctionné avec Karim Wade et Khalifa Sall qui n’ont pas pu prendre part à l’élection de 2019. Avec Idrissa Seck, la « réduction » s’est faite par l’intégration de Rewmi dans le camp présidentiel. Il ne restait que Pastef, dont la notoriété se limitait surtout à une partie de l’intelligentsia et de la diaspora.
Pour de nombreux observateurs, tous les actes posés contre cet adversaire n’ont servi qu’à augmenter le niveau de notoriété et le capital confiance des deux marques que représentent Sonko (marque leader) et Pastef (marque parti). Le positionnement des marques Sonko et Pastef tourne autour de deux éléments phares : honnêteté et patriotisme. Auprès du segment cible (les jeunes), il incarne la vraie posture « antisystème ». Tout autre candidat qui souhaite obtenir ce positionnement sera confronté à un obstacle majeur, car malgré la situation de Sonko, qui est en prison, et la dissolution du parti Pastef, c’est cet élément qui constitue leur véritable atout. La marque Sonko s’est installée dans l’esprit des larges masses avec un positionnement qui correspond parfaitement aux aspirations de celles-ci.
La logique de combat est une option qui présente des limites en démocratie, car la mouvance présidentielle est en train de lutter contre un ennemi protéiforme. Ce dernier s’incarne à travers des marques mères (Sonko et Pastef) capables de générer d’autres marques filles (Diomaye et peut-être d’autres). Plus la mouvance présidentielle s’inscrit dans la logique du combat avec des atteintes à l’État de droit et une remise en cause des libertés individuelles et collectives, plus la notoriété et le capital confiance de Sonko augmentent, transformant ce dernier en mythe, en super-héros qui, même s’il est écarté des prochaines joutes électorales, aura une capacité assez forte de mobiliser en faveur de celui qui sera élu prochain président de la République.
Erreur 3 — Desatteintes à la démocratie et aux libertés individuelles et collectives
On a assisté durant cette période récente à une remise en cause des acquis démocratiques et à des restrictions de libertés fondamentales : interdictions systématiques et répressions brutales des manifestations, entraves aux libertés des partis ou d’autres organisations de la société civile. En démocratie, toute atteinte aux acquis démocratiques suscite indignation et ressentiments. On interdit les manifestations à la place de l’Obélisque, mais Cheikh Bara Ndiaye et Sa Ndiogou de Walf organisent tous les jeudis un live qui est suivi en direct par près de 20 000 personnes et enregistre jusqu’à 100 000 vues en 48 heures ou 72 heures. Il s’agit d’un meeting virtuel qui a une audience particulièrement importante.
La démocratie a cette capacité de se défendre elle-même contre ceux qui utilisent des moyens antidémocratiques au sein du système. La toute-puissance de l’acteur qui détient les moyens de l’État ne perdure que s’il bénéficie d’un bon niveau de capital confiance. Si ce dernier, ancré dans la perception des électeurs, s’érode, la chute de cet acteur s’ensuivra grâce au jeu démocratique. En démocratie, plus le niveau de conscience des électeurs s’élargit, moins ils accepteront l’usage de moyens antidémocratiques, quel que soit le camp de l’auteur. Les électeurs ont deux solutions pour faire face aux dérives antidémocratiques : les manifestations immédiates d’indignation ou le bulletin de vote.
Erreur 4 — Des problèmes de communication
Depuis l’indépendance, on a assisté à l’utilisation exclusive des médias officiels par le pouvoir en place, réduisant ces outils à des instruments de propagande. Après 2012, un autre phénomène est apparu. Le pouvoir a entrepris de tisser des relations très étroites avec la plupart des médias classiques privés de type télévision ou presse. Dans l’imaginaire collectif, mise à part une minorité de médias — Walf, Sen TV —, tous les autres ont une ligne éditoriale qui ressemble à de la propagande au service du gouvernement. Mais durant la même période, on a également assisté à l’émergence de sites en ligne, offrant ainsi au public une diversité de points de vue.
À partir de mars 2021, toute la communication a tourné autour de Sonko. Après l’affaire « Adji Sarr », il y a eu l’affaire « Mame Mbaye Niang » et c’est le délit de vol de portable qui a servi de prétexte à son incarcération. Tous ces dossiers, même s’ils ont entamé l’honorabilité et la quiétude de Sonko, lui ont assuré une notoriété très importante non seulement auprès des jeunes, mais aussi au niveau des autres segments.
Par ailleurs, ce que beaucoup d’observateurs ne comprennent pas, c’est le message que Macky Sall veut envoyer en prenant des photos avec des personnes qui étaient auparavant farouchement opposées à la mouvance présidentielle et qui « changent de veste », même si elles furent d’anciens insulteurs ou pourfendeurs de son régime. Cela peut en inciter certainement d’autres à se « rendre », diminuant ainsi les capacités de nuisance des adversaires, mais détruit l’image de marque du Président.
Erreur 5 — De fortes hésitations à propos du troisième mandat et du dauphinat
En retardant le processus de désignation de son dauphin, cela a exacerbé les tensions en interne. Le candidat désigné a beaucoup de mal à se démarquer et à afficher un positionnement différent de celui de Macky Sall. Dans l’esprit des populations, Amadou Ba est un Macky Sall bis.
Comme évoqué en introduction, ces cinq erreurs ne contribuent pas au succès sur le marché électoral.
- L’enrôlement de leaders d’opinion, qui s’est souvent appuyé sur l’achat de conscience et la transhumance, n’entraîne plus une adhésion systématique des masses drainées par ces derniers. Efficace par le passé, il est devenu inopérant dans les zones à forte pénétration de smartphones, où l’on note de nouvelles aspirations et exigences.
- La toute-puissance et la logique de combat contre un adversaire politique présentent de sérieuses limites. Pire encore, elles contribuent à développer la notoriété de ce dernier.
- Les atteintes à l’État de droit ne peuvent perdurer dans un système démocratique. Les électeurs ont tendance à « corriger » tout acteur qui ne respecte pas le jeu démocratique.
- La communication de la mouvance présidentielle est brouillée par les « affaires Sonko », malgré les réalisations importantes au niveau des infrastructures.
- Les hésitations du président qui ont accompagné tout le processus de désignation d’Amadou Ba ne garantissent pas le maximum de chances au camp présidentiel. Ce candidat a beaucoup de mal à se démarquer de son tuteur et cela ne lui permet pas de construire un positionnement adéquat.
Ibrahima Thioye est consultant.
FLSH, LES ENSEIGNEMENTS EN PRÉSENTIEL REPRENNENT LE 3 JANVIER
Le doyen de la faculté des Lettres et sciences, Alioune Badara Kandji, dans une note, a informé de la reprise des enseignement en présentiel du second semestre de l’année universitaire 2022 - 2023 à partir de ce 3 janvier.
Le doyen de la faculté des Lettres et sciences, Alioune Badara Kandji, dans une note, a informé de la reprise des enseignement en présentiel du second semestre de l’année universitaire 2022 - 2023 à partir de ce 3 janvier. Elle court jusqu’au 31 janvier.
A cet effet, il est demandé aux étudiants de se rapprocher de leurs départements respectifs pour les emplois du temps des enseignements.
Depuis plusieurs semaines, les syndicats d’enseignants du supérieur fustigent la fermeture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. La faculté des Lettres est la première à annoncer une reprise en présentiel.
GUINÉE, L'INCENDIE DU DÉPÔT DE CARBURANT À CONAKRY EST COMPLÈTEMENT ÉTEINT
Le gouvernement guinéen a annoncé que l'incendie du principal dépôt d'hydrocarbures du pays, qui a fait 24 morts et 454 blessés selon un nouveau bilan, était "complètement éteint" neuf jours après son départ
Le gouvernement guinéen a annoncé que l'incendie du principal dépôt d'hydrocarbures du pays, qui a fait 24 morts et 454 blessés selon un nouveau bilan, était "complètement éteint" neuf jours après son départ, selon un communiqué transmis mercredi à l'AFP.
"Les opérations de refroidissement de tous les segments de l'installation pétrolière se poursuivent. Toutefois, la zone du sinistre reste fermée au public pour des fins d'investigations", souligne le gouvernement. L'incendie était jusqu'à présent maîtrisé, mais non éteint.
Le nombre de décès est porté à 24, parmi lesquels 11 corps demeurent non identifiés, dit le communiqué. Les déclarations sur les personnes portées disparues se poursuivent. Sur les 454 blessés accueillis dans les structures de soins depuis le sinistre, 31 sont encore hospitalisées et 423 ont regagné leurs familles.
Au niveau de la qualité de l'air, les relevés à Kaloum montrent une amélioration des indicateurs, mais le port du masque reste recommandé, indique le gouvernement. Il avait rétabli samedi la reprise de la distribution d'essence, en la rationnant à 25 litres par véhicule, 5 litres par moto et tricycle, avec l'interdiction de servir des bidons. Les camions-citernes avaient repris leur circulation sous escorte, notamment en provenance de la Sierra Leone voisine.
Un premier recensement avait dénombré 800 bâtiments endommagés, la plupart dans un rayon de 500 mètres autour de l'épicentre de l'incendie. 460 ménages ont bénéficié des kits de vivres distribués par le gouvernement et la distribution continue afin de couvrir les 2.141 ménages affectés, précise le communiqué. En tout, plus de 11.000 personnes ont été affectées directement par l'incendie.
SEULS 70 SUR 266 DES CANDIDATS ONT FRANCHI LE CAP DES DÉPÔTS
Sur 266 déclarations, seuls 77 ont payé la caution de 30 millions de francs, parmi lesquels 70 ont déposé leurs dossiers au Conseil Constitutionnel.
Hier à minuit, la clôture des dépôts pour l’élection présidentielle de février prochain a réduit la liste des candidats.
Sur 266 déclarations, seuls 77 ont payé la caution de 30 millions de francs, parmi lesquels 70 ont déposé leurs dossiers au Conseil Constitutionnel.
Parmi les candidats ayant franchi cette étape, on compte Abdourahmane Diouf, Malick Gakou, Amadou Ba, Aliou Mamadou Dia, et d’autres.
Cependant, le nombre de candidats a considérablement diminué pour atteindre seulement 70, soit le quart, malgré des déclarations initiales de mobilisation suffisante.
Des suggestions émergent pour améliorer le processus, notamment le versement préalable de la caution avant d’obtenir les fiches de parrainage, constituant ainsi un premier tri.
De plus, la nécessité de spécifier le type de parrainage avant le retrait de tout document est soulignée pour éviter toute possibilité de corruption.
Cependant, des préoccupations subsistent quant à la crédibilité des candidats, certains retirant leurs candidatures après avoir déclaré avoir rassemblé les parrainages nécessaires.
Des ajustements sont préconisés pour permettre aux candidats non bénéficiaires du parrainage des élus d’obtenir plus facilement ceux des citoyens.
Enfin, un appel à la responsabilité des citoyens est lancé pour accorder respect et considération à la fonction présidentielle, évitant ainsi que l’élection présidentielle ne devienne une opportunité pour des manœuvres politiques douteuses.
POUPONNIÈRE KEUR YERMANDE, DES BÉBÉS VENDUS À 8 MILLIONS DE FCFA
Parmi les accusations qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, il y a celle de traite de personnes. Libération rapporte que l’auteur de la vidéo qui a révélé le scandale.
iGFM – (Dakar) La Sûreté urbaine (SU) a bouclé et déposé sur la table du procureur de la République l’enquête sur la pouponnière «Keur Yeurmandé». La principale suspecte, Ndella Madior Diouf, et ses neuf employés désignés complices, ont fait l’objet d’un retour de parquet, ce mardi. Ils devraient être fixés sur leur sort ce mercredi.
Parmi les accusations qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, il y a celle de traite de personnes. Libération rapporte que l’auteur de la vidéo qui a révélé le scandale, A. S, a confié aux enquêteurs «avoir entendu du personnel que Ndella Madior Diouf avait vendu un enfant à huit millions de francs CFA».
Selon le journal, cette dernière a réfuté ces accusations et clamé face aux policiers que son but, en créant la pouponnière, c’était de lutter contre l’infanticide, le refus de paternité et les violences faites aux femmes. L’enquête révèle autre chose. «Il s’avère, selon les policiers, que Ndella Madior Diouf ciblait des femmes enceintes, en état de détresse ou vulnérables, qu’elle acheminait à la pouponnière, rapporte Libération. Ensuite, ces dernières accouchaient sur place avant d’abandonner leurs bébés auprès d’elle. Par la suite, elle procédait au trafic de ces êtres en les offrant à d’autres personnes moyennant une compensation financière.»
L’Observateur informe que «l’affaire pourrait faire l’objet d’une information judiciaire» et que «le maître des poursuites fera aujourd’hui (mercredi) son réquisitoire introductif pour ensuite désigner un cabinet d’instruction».
LE SYTJUST DÉCRÈTE À NOUVEAU 72 HEURES DE GRÈVE
Le bras de fer entre le ministre de la Fonction publique et de la transformation du service public, Gallo BA et le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) risque de durer encore longtemps.
Le bras de fer entre le ministre de la Fonction publique et de la transformation du service public, Gallo BA et le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) risque de durer encore longtemps. En effet, face à la ténacité du département de ne pas satisfaire leurs revendications, les syndicalistes ont décidé de reconduire leur grève afin de mettre le Gallo BA devant ses responsabilités. A les en croire, «les 24 heures de plus, par rapport aux grèves de 48 heures observées les cinq dernières semaines, est la réponse à l’absence de réaction de M. Gallo BA, ministre de la Fonction publique, face aux exigences que le SYTJUST lui a expressément adressées dans son préavis de grève du 19 octobre 2023».
«Ils ont voulu de cette façon substituer la problématique de la dénaturation d’une délibération du gouvernement à un juridisme qui ne convainc guère. Par des élucubrations juridiques, le ministre de la Fonction publique et son collaborateur ont essayé d’éluder les faits de falsification et de substitution perpétrés par des juristes de la Fonction publique contre des projets de décrets adoptés par le gouvernement lors du Conseil des ministres du 25 juillet 2018 et qui empêchent depuis cinq ans les greffiers d’accéder à la hiérarchie réelle de leur corps et le personnel d’accéder au corps des assistants des greffes et parquets », déclarent-ils.
Pour le SYTJUST, le refus du ministre de respecter le projet de loi signé en 2018 «causé un extrême désordre statutaire avec la coexistence de greffiers de la hiérarchie B2 et de greffiers de la hiérarchie A2 dans les cours et tribunaux, les seconds récemment recrutés étant plus gradés que les premiers qui sont plus anciens».
LA COALITION D’OUSMANE SONKO FACE À LA PRESSE CE MERCREDI
Le maire de Ziguinchor compte bien participer à l’élection présidentielle de 2024. La preuve, il a déjà réuni sa coalition dénommée Sonko président 2024 qui a déposé sa candidature
Le maire de Ziguinchor compte bien participer à l’élection présidentielle de 2024. La preuve, il a déjà réuni sa coalition dénommée Sonko président 2024 qui a déposé sa candidature. Celle-ci invite les médias à une conférence de presse ce mercredi 27 décembre à l’harmattan pour une importante déclaration.
A noter que Ousmane Sonko a déjà déposé son dossier de candidature au Conseil Constitutionnel et attend l’avis des 7 sages pour valider ou non sa candidature.
"Nous vous informons par cette occasion que nous n’avons finalement pas déposé notre dossier de candidature au Conseil constitutionnel pour des raisons liées à notre stratégie politique et citoyenne..."
Après l’annonce de sa candidature, suivie d’un retrait de la fiche de parrainage, le Capitaine radié de la gendarmerie s’est désisté de la course à la Présidentielle.
Dans un communiqué, l’Union pour un Sénégal juste (Usj) qu’il dirige, Seydina Ousmane Touré s’explique : «Nous vous informons par cette occasion que nous n’avons finalement pas déposé notre dossier de candidature au Conseil constitutionnel pour des raisons liées à notre stratégie politique et citoyenne, mais aussi et surtout aux valeurs pour lesquelles les Sénégalais nous aiment et nous respectent», a-t-il signifié.
«Dans les prochains jours et mois, l’avenir de notre patrie sera mis à rude épreuve. Voilà pourquoi nous restons dans le combat politique aux côtés de la vraie opposition et appelons les Sénégalais à en faire autant en restant mobilisés et vigilants afin de faire respecter la loi et la volonté du peuple sénégalais», a avancé M. Touré.
AMENDE DE KARIM WADE, LA GROSSE RÉVÉLATION DU MANDATAIRE DU CANDIDAT DU PDS
Selon Magatte Sy, secrétaire chargé des élections au PDS, « Les fameux 138 milliards d’amende que Karim Wade doit rembourser à l’État ont été pris en compte lors du dialogue national ».
Après le dépôt de candidature de Karim Wade, quid de l’amende de 138 milliards qu’il doit payer à l’État ? Pour Magatte Sy, secrétaire national chargé des élections, coordonnateur national du parrainage et mandataire de Karim Wade, le débat ne se pose plus. La question a été prise en compte lors du dialogue politique et que la formation a d’autres préoccupations. À en croire M. Sy qui était au micro de iradio, l’on est loin du scénario de 2019 où leur mentor n’était pas sur les listes électorales. Scandaleux, s’indigne le chargé des élections au Forum civil. Aucun dialogue ne peut absoudre le candidat de s’acquitter de cette amende, martèle-t-il.
Le mandataire du candidat du Pds se veut formel : ceux qui agitent ce débat font de la diversion et que pour lui et ses camarades la page est définitivement tournée. Selon Magatte Sy, secrétaire chargé des élections au PDS, « Les fameux 138 milliards d’amende que Karim Wade doit rembourser à l’État ont été pris en compte lors du dialogue national ».
Avis rejeté catégoriquement par Djibril Gueye, chargé des élections au forum civil. Selon lui, aucun dialogue ne peut éponger cette dette s’indigne-t-il. Avant d’insister sur le fait que « ces fonds appartiennent au peuple ».
Quant au retour du candidat de l’ancien parti au pouvoir, c’est sous peu, réitère son mandataire qui se veut très optimiste.
CASAMANCE, UNE AUTRE VICTIME DES MINES ANTI-PERSONNELLES DANS LES RANGS DE L’ARMÉE
Cet incident intervient 72 heures après la destruction des armes récupérées lors du dépôt des armes de la faction de Jakaay.
Un militaire de première classe a sauté, mardi 26 décembre, sur une mine anti-personnelle lors d’une patrouille entre Diaboudior et le village de Gitanga, dans la commune de Djibidione, dans le nord Sindian.
Il est grièvement blessé au pied gauche. Lors de son évacuation à Ziguinchor, le convoi militaire a essuyé des tirs de roquettes et de Kalachnikov d’une bande armée.
Après les échanges de tirs, la grande muette a effectué une patrouille dans la zone. Elle a récupéré des roquettes RPG7 et des munitions de 7,62 mm pour les Kalachnikov.
Cet incident intervient 72 heures après la destruction des armes récupérées lors du dépôt des armes de la faction de Jakaay.