Baadoolo : Pourtant, You ne faisait pas du mbalak !
Aïe ! Cette histoire de parrainage-là, c’est compliqué dé. Ça bloque vraiment des «ndaanaan». Et c’est comme si M. Parrainage avait des problèmes avec les doués du micro. N’est-ce pas MIK ? Et puis, tout le monde chantait «Fu ndaanaan bi di jaar» ! Et à vrai dire, d’aucuns murmuraient : «xaw mako». Cette fois-ci, il ne donnera «Conseil, conseil…» à personne, comme en 2012. Même pas de «weur ndomb». Sauf surprise ! Sa candidature n’était pourtant pas du «mbalak». Il préfère rester le «Roi du Mbalakh». C’est un maitre. C’est un grand chanteur.
Youssou Ndour renonce à sa candidature : «Tout le monde ne peut être président dans une élection»
Youssou Ndour aussi a décidé de renoncer à sa candidature. Dans un entretien spécial sur la Tfm, samedi, le chanteur, qui avait pourtant retiré sa fiche de parrainage à la Direction générale des élections, a ainsi justifié sa décision : «Après ma démission de mes fonctions de ministre conseiller et de Benno bokk yaakaar, j’ai choisi d’y aller sous ma propre bannière. C’est ainsi que mon mouvement, Fekke maci boolé, est allé retirer notre fiche de parraiange. Et il restait ma décision. Après avoir mûrement réfléchi et au nom de l’intérêt supérieur de la nation, j’ai décidé de ne pas être candidat à la Présidentielle de février 2024. Tout le monde ne peut être président dans une élection. Un seul sera choisi. Cependant, je ne ferai rien qui affaiblirait mon mouvement. Je n’ai pas abandonné la politique non plus. J’ai demandé à Fekke maci boolé de continuer sa massification en vue des prochaines législatives.» Avant lui, le leader de Demain c’est maintenant, Mamoudou Ibra Kane, avait renoncé à sa candidature.
Présidentielle 2024 Les candidats invités à s’approprier les Assises nationales
Les candidats déclarés à la Présidentielle du 25 février prochain sont invités à mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales afin de «ramener» le consensus dans l’espace politique. Une invite du professeur Penda Mbow, de l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum et du sociologue Moussa Mbaye qui animaient un panel sous le thème «Repositionnement des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) dans les objectifs et enjeux de la Présidentielle de 2024». Selon Penda Mbow, «il est impératif d’appliquer les conclusions des Assises nationales afin de retrouver le consensus qui est perdu depuis un moment».
Inauguration de La Maison des associations et de la Maison de la Femme : Un grand pas vers l’autonomisation des femmes de Guédiawaye
Premier ministre a procédé ce dimanche 3 décembre, à Guédiawaye, à l’inauguration de deux infrastructures communautaires de promotion de l’autonomisation des femmes, d’un coût total de plus de 668 millions FCFA, construites par l’Etat du Sénégal. Il s’agit de la Maison de la Femme Mantoulaye Guène qui va abriter d’importantes activités relatives, entre autres, à la formation, la gestion des caisses d’épargne et de crédit, des mutuelles ou encore de garderies d’enfants. Mais aussi de La Maison des associations qui sera une propriété de la Ville de Guédiawaye dont l’administration sera confiée à une assemblée générale des locataires, sous la supervision d’un directeur nommé par le maire de la ville. Les locataires s’acquitteront d’une contribution forfaitaire qui servira à l’entretien et à la maintenance des installations. La Maison des associations sera aussi mise en location pour assurer des revenus destinés exclusivement au fonctionnement et à des investissements de développement de l’infrastructure.
L’ambassadeur Amadou Diop sur son livre sur la diplomatie sénégalaise : «Laisser des traces à la nouvelle génération»
L’ambassadeur Amadou Diop a présenté ce samedi son livre «Le Sénégal, une diplomatie au diapason du monde : champ évolutif, jeux et enjeux». Le diplomate, à travers son ouvrage de 200 pages édité par L’Harmatan, a posé le débat sur la diplomatie sénégalaise, à travers le monde. Président du Conseil diplomatique de l’Assemblée nationale sénégalaise, l’auteur a expliqué que l’objectif, «c’est de laisser des traces à la nouvelle génération en tant qu’acteur et observateur, de livrer une part du vécu sur le champ diplomatique, pour que le Sénégal continue d’être considéré comme une grande puissance diplomatique». Il a par ailleurs souligné que ce nouveau livre est articulé autour d’une «démarche à la fois rétrospective, qui essaie de rappeler les fondamentaux de la diplomatie sénégalaise, les principes directeurs, les chefs d’Etat qui l’ont incarnée et les instruments mis en œuvre».
Babacar Diop après l’adoption du Jumelage entre Thiès et Sébastopol : «Les Etats n’ont pas d’amis mais des intérêts»
Malgré les injonctions de l’ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal, les conseillers municipaux ont majoritairement voté, jeudi dernier, le projet de jumelage entre la Ville de Thiès et celle de Sébastopol, une ville annexée par la Russie. La visite de travail de Dmitry Kourakov, ambassadeur de la Russie, à Dr Babacar Diop, maire de Thiès, en juillet dernier, s’inscrivait dans la perspective de nouer un partenariat entre Thiès et Sébastopol. Ce projet d’accord avait été vigoureusement dénoncé par l’ambassadeur de l’Ukraine. «Un grand homme d’Etat disait que les Etats n’ont pas d’amis mais des intérêts», rappelle Dr Babacar Diop, dit agir pour défendre les intérêts de la Ville de Thiès. «Ce sera un partenariat qui va aboutir à une coopération commerciale, économique, technique, scientifique, sociale et humanitaire entre nos deux villes», at-il ajouté
iGFM - (Dakar) « Le patrimoine de La Poste peut régler ses problèmes », selon le député Demba Diop Sy. S’exprimant pendant l’examen du budget 2024 du ministère des Finances et du Budget, le parlementaire a précisé que « cela doit être encadré par le ministère des Finances pour que ce problème qui touche plusieurs chefs de famille soit derrière nous ».
Allant plus loin, il a souligné qu’il est impossible d’avoir un bon actif si on ne règle pas ses passifs. « Il faut vendre les avoirs non utilisés de La Poste pour régler ses difficultés. C’est la seule solution et le ministère des Finances ne peut pas l’ignorer », dit-il.
Le député-maire de la ville de Tivaouane a aussi abordé la situation qui prévaut au niveau de la CBAO. « Les agents de cette banque sont aujourd’hui en grève et en tant qu’actionnaire, l’État ne doit pas laisser faire », selon lui.
« Les agents de la CBAO ont demandé des augmentations de salaire, mais la direction n'étant pas d'accord avec eux, fait venir des prestataires qui assurent les transactions. Cela pourrait entraîner une chute bancaire mauvaise sur notre économie », conclut-il.