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1 juin 2025
LE FONDS DÉDIE AUX DOMMAGES CAUSES PAR LE CLIMAT SERA OPÉRATIONNEL EN 2024
Le fonds dédié aux pertes et dommages causés par le changement climatique, mis en place à Dubaï à l’occasion de la 28e conférence des Nations unies sur le climat (COP28), sera ‘’opérationnel’’ dès 2024.
Dubaï, 4 déc (APS) – Le fonds dédié aux pertes et dommages causés par le changement climatique, mis en place à Dubaï à l’occasion de la 28e conférence des Nations unies sur le climat (COP28), sera ‘’opérationnel’’ dès 2024, a assuré, lundi, la présidente du groupe des pays les moins avancés (PMA) aux négociations sur le climat, Madeleine Diouf Sarr.
‘’Ce fonds mis en place sous l’égide de la Banque mondiale sera opérationnel’’ dès l’année prochaine, a déclaré Mme Sarr à la fin d’une réunion des représentants des PMA et du Fonds spécial pour les changements climatiques.
Il va fonctionner sur la base de plusieurs ‘’conditions’’, selon cette spécialiste de l’environnement, cheffe de la division changement climatique du ministère sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
Pour les PMA, ‘’ce montant est encore en deçà de nos attentes’’
‘’L’une des conditions, c’est qu’on va vers la création d’un conseil d’administration composé de représentants de plusieurs pays, qui seront désignés [durant] la COP28’’, a-t-elle expliqué.
‘’Il a été également décidé, dans le cadre de la gestion de ce fonds, de rendre compte annuellement de ses activités, lors de chaque conférence des Nations unies sur le climat’’, a ajouté Mme Sarr.
Selon elle, au cours des cinq premiers jours de la COP28, qui a démarré le 30 novembre, à Dubaï, des dons d’un montant d’environ 500 milliards de dollars US ont été réunis pour le fonds dédié aux pertes et dommages causés par le changement climatique.
‘’Pour nous, ce montant est encore en deçà de nos attentes, d’autant plus que l’objectif du ce fonds est d’atteindre, rien que pour les pays en développement, 100 milliards de dollars par an’’, a signalé Madeleine Diouf Sarr.
Les contributeurs se mobilisent depuis la COP27, qui s’est déroulée à Charm El-Cheikh en 2022, a-t-elle rappelé, assurant que ‘’le groupe de négociations des PMA va continuer son plaidoyer’’ en vue de la promotion du fonds.
Selon le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, la création du fonds dédié aux pertes et dommages liés au changement climatique est réclamée par les PMA depuis plusieurs années.
D’ici au 12 décembre, ‘’nous enregistrerons des résultats beaucoup plus ambitieux’’
‘’Les promesses de dons financiers […] des pays pour ce fonds se poursuivent depuis le début de cette COP’’, a ajouté M. Ndoye, déclarant qu’‘’entre 500 et 700 milliards de dollars US ont été annoncés’’ par les donateurs.
‘’C’est bien en deçà des attentes des pays en voie de développement, qui subissent de plein fouet les désastres liés au changement climatique’’, a-t-il signalé.
Les contributions seront beaucoup plus importantes avant la fin de la COP28, espère le ministre sénégalais.
‘’Nous espérons que d’ici à la fin de cette COP, le 12 décembre, nous enregistrerons des résultats beaucoup plus ambitieux’’, a dit Alioune Ndoye, également président de la conférence africaine des ministres de l’Environnement.
LE VERDICT DU PROCÈS CONTRE MOUHAMED OULD ABDEL AZIZ EST CONNU
Le procès de l’ancien chef de l’État mauritanien vient de connaître son verdict. Une peine de 5 ans de prison a été prononcée contre Mohamed Old Abdel Aziz et la confiscation de ses droits civiques.
Le procès de l’ancien chef de l’État mauritanien vient de connaître son verdict. Une peine de 5 ans de prison a été prononcée contre Mohamed Old Abdel Aziz et la confiscation de ses droits civiques.
Il répondait, depuis le 25 janvier, des chefs d’ « enrichissement illicite », « abus de fonctions », « trafic d’influence » ou « blanchiment ». La Cour n’a retenu contre lui que l’enrichissement illicite et le blanchiment.
GANA GUEYE SONGE À CRÉER UN CENTRE DE FORMATION AU SÉNÉGAL
Idrissa Gana Guèye a fait part de son intention de créer un centre de formation au Sénégal, à la fin de sa carrière pour rendre au football tout ce qu’il lui a donné.
Le milieu terrain de l’équipe nationale du Sénégal, Idrissa Gana Guèye, a fait part de son intention de créer un centre de formation au Sénégal, à la fin de sa carrière pour rendre au football tout ce qu’il lui a donné.
‘’Les gens qui sont autour de moi et mes proches le savent. Mon rêve, c’est d’avoir un centre de formation au Sénégal, pour pouvoir rendre au foot ce qu’il m’a donné’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Formé à Diambars (élite sénégalaise), Idrissa Gana Guèye, âgé de 34 ans, est l’un des piliers des Lions avec 104 sélections.
‘’Donner aux enfants la chance de réussir et de grandir. Les voir s’épanouir comme je l’ai vécu avec Diambars, c’est mon rêve’’, a-t-il confié, à l’occasion de la victoire (4-0) du Sénégal sur le Soudan du Sud, le 18 novembre dernier.
L’ancien joueur du Paris Saint-Germain (élite française) dit toutefois encore ignorer s’il va s’associer avec Diambars ou créer son propre centre de formation. ‘’L’avenir nous le dira’’, renchérit-il.
‘’Mais, je ferai tout ce qu’il faut. Je passerai mes diplômes, je me préparerai de la meilleure des façons pour revenir un jour au Sénégal et aider ces jeunes-là à grandir’’, a promis Idrissa Gana Guèye.
LE RÉCIT INÉDIT DE ASTOU QUI A DONNÉ UN REIN POUR SAUVER SA SŒUR
Derrière la prouesse, se cache des histoires touchantes. En effet, durant les derniers jours, le Sénégal a effectué avec succès trois transplantations rénales. Dans l’un des cas, c’est une dame qui a offert u rein à sa sœur.
iGFM - (Dakar) Derrière la prouesse, se cache des histoires touchantes. En effet, durant les derniers jours, le Sénégal a effectué avec succès trois transplantations rénales. Dans l’un des cas, c’est une dame qui a offert u rein à sa sœur. Une histoire touchante que la donneuse a raconté dans les colonnes de l’Observateur.
Voila 11 ans que sa petite sœur est malade. «J'ai versé toutes les larmes de mon corps quand elle m'a parlé de sa maladie, se rappelle Astou. Et je me suis promis d'être son donneur si, un jour, elle devait recevoir une greffe.» Une grave insuffisance rénale l'obligeait à être dialysée toutes les semaines. Des séances qui l'immobilisaient pendant quatre longues heures. Une condition qui pesait lourdement sur son quotidien et son énergie.
Ce n'était pas que des douleurs. C'était aussi une fatigue complète et morale. Astou, vêtue hier d'une robe wax bigarrée, la tête couverte d'une charlotte chirurgicale jetable, se rappelle ces moments-là durant lesquels sa sœur était au bout de sa vie, luttant en permanence contre la pathologie. Elle ne supportait plus de la voir autant souffrir. «J'en perdais le sommeil». Quelques années plus tard, une opportunité se présente. Le consortium Hôpital militaire de Ouakam et de Le Dantec allait procéder à leur coup d'essai.
Dès que Astou a su que sa sœur allait faire partie des receveurs précurseurs, elle s'est portée volontaire, sans y réfléchir à deux fois. Une fois cette décision prise, pour elle, cela a été le début d'un long parcours. Il a fallu se rendre disponible pour faire les nombreux examens médicaux. Elle a dû aussi faire part de son consentement libre auprès du tribunal, voir les psychologues, remplir de nombreux papiers. Des démarches prenantes qui nécessitent plusieurs jours pour les accomplir.
L'urgence d'une greffe de rein pour sa sœur lui a fait franchir un pas supplémentaire, le don d'organe de son vivant. «Je voulais sauver sa vie. J'y tenais», dit-elle. Le couple passe des tests pour vérifier leur compatibilité. Cette étape réalisée, l'équipe médicale doit vérifier la « compatibilité HLA », c'est-à-dire « que le receveur n'a pas d'anticorps dirigés contre le candidat au don ». Par chance, les résultats sont positifs. Une greffe est donc possible.
Astou na jamais connu un jour meilleur que ce lundi-là. Aujourd'hui, elle est fière d'avoir sauvé la vie de sa sœur. «Après son réveil, quand nos yeux se sont croisés, je n'ai pu retenir mes larmes. J'ai ressenti à l'instant un très grand soulagement. Soulagée de savoir qu'elle va se relever. C'est un sentiment de fierté incommensurable. Depuis lors, je dors bien», ajoute-t-elle.
Pour ne pas être dissuadée de faire cette offre, Astou renseigne avoir jalousement gardé le secret. Ni son mari, encore moins ses deux enfants n'étaient au courant de son projet. «Je leur ai juste annoncé un voyage. C'est après l'intervention que je les ai appelés pour les informer. Je n'ai pas eu besoin de l'avis de quelqu'un pour sauver ma sœur. Je considère que cet organe ne m'a jamais appartenu. Je le gardais juste pour elle», confie-t-elle.
L’ANPS EXPLIQUE LES CONDITIONS À REMPLIR POUR LA COUVERTURE DE LA CAN 2024
L’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS) a expliqué, lundi, aux journalistes, les modalités de couverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAF) prévue en janvier en Côte d’Ivoire.
Dakar 4 déc (APS) – L’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS) a expliqué, lundi, aux journalistes, les modalités de couverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAF) prévue en janvier en Côte d’Ivoire.
Le président de l’ANPS, Abdoulaye Thiam, a exposé ces règles lors d’une conférence de presse organisée à la Maison de la presse Babacar Touré.
Il a annoncé que l’ANPS a trouvé un hôtel qui peut loger au maximum 90 journalistes à Yamoussoukro, non loin de l’hôtel et du camp d’entrainement de l’équipe du Sénégal.
Abdoulaye Thiam a affirmé que l’ANPS a déjà versé 27 millions de FCFA pour réserver cet hôtel.
Il a rappelé que c’est la Confédération africaine de Football (CAF) qui donne les accréditations et non l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise.
Le résident de l’ANPS a expliqué que chaque journaliste devra envoyer à l’ANPS un engagement écrit de son organe de presse.
Le journaliste doit ensuite verser une somme de 750. 000 FCFA représentant les frais d’hébergement pour les matchs du premier tour. Pour toute la durée de la compétition, ces frais s’élèvent à 1. 600.000 FCFA.
Toujours, pour faciliter le déplacement des journalistes en Côte d’Ivoire, l’Association de la presse sportive a signé un partenariat avec la Compagnie Air Sénégal SA qui s’est engagée à réduire le coût des billets, a annoncé Abdoulaye Thiam.
MACKY SALL SOULIGNE LA NÉCESSITÉ DE REPENSER ET DE REVITALISER LES RELATIONS ENTRE L’AFRIQUE ET L’EUROPE
Macky Sall, a estimé, lundi, à Dakar, qu’il est nécessaire de refonder, de repenser et de revitaliser les relations entre l’Europe et l’Afrique au regard des nombreuses mutations observées de part et d’autre.
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a estimé, lundi, à Dakar, qu’il est nécessaire de refonder, de repenser et de revitaliser les relations entre l’Europe et l’Afrique au regard des nombreuses mutations observées de part et d’autre.
»A mon sens, il faut de part et d’autre prendre conscience de toutes les mutations comme marqueurs du présent et futur, et sur cette base refonder, repenser et revitaliser nos relations », a-t-il- déclaré.
Le président de la République Macky Sall, a présidé, lundi à Dakar, le sommet Renewpac, une réunion des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique, qui se tient du 3 au 5 décembre dans la capitale Sénégalaise sur le thème “Afrique- Europe, comment favoriser le développent durable“ en présence de la vice-présidente du parlement Européen, Nicolas Beer et Gilbert Noel Ouedraogo, président du réseau africain libéral.
»En langage informatique, je dirai plus qu’une mise à jour, nous avons besoin d’un nouveau logiciel pour ajouter à nos vieux paramètres les nouvelles données de notre temps », a-t-il-ajouté.
Ce faisant, Macky Sall indique que l’Europe et l’Afrique resteront “fidèles à nos vielles amitiés en nous adaptant aux exigences d’un monde plus ouvert alors que le cours de l’histoire s’accélère sous nos yeux bousculant les certitudes, les préjugés et les habitudes“.
Le chef de l’Etat a invité les deux continents à collaborer pour face aux défis communs à savoir les défis de la paix, de la sécurité, aux vulnérabilités qui affectent les Etats, aux défis environnementaux, défis du numériques et de la migration irrégulière.
“En plus des valeurs de liberté et démocratie que nous partageons, nous avons bien d’autres raisons de nous unir et de nous concerter dans un monde malmené par la guerre et la violence, un monde agité par les crises économiques profondes et les turbulences géologiques tous azimuts », a-t-il- souligné.
Macky Sall a également rappelé la proximité géographique entre l’Europe et l’Afrique, la coopération ancienne et multiforme mais également le brassage humain qui féconde de multiples affinités culturels et sociolinguistiques.
“Il faut renouer au dialogue, à la concertation et d’une certaine façon à vivre ensemble dans le respect de nos diversités voir de nos différences. Notre accompagnage multi séculaire évolue dans un contexte international en pleine mutations ou les veilles amitiés côtoient les nouvelles toutes d’égales dignité », a-t-il-indiqué.
»A l’image de nouveau monde, l’Afrique a aussi beaucoup changé, plus de 60 après les premières indépendances. Comme partout, les peuples africains voient le monde en instantanéité, ils aspirent légitiment au mieux-être et à la prospérité, l’Europe a aussi évolué, sur les débris de la guerre, elle s’est reconstruite, a reconduit ses valeurs de liberté et démocratie », a-t-il encore rappelé.
DJIDAH THIAROYE KAW, 52 QUARTIERS, DEUX POSTES DE SANTE
Des infrastructures sanitaires dont un centre de santé et un poste avancé de Police, c’est ce que réclament les populations de Djidah Thiaroye Kaw, via leurs autorités municipales.
Des infrastructures sanitaires dont un centre de santé et un poste avancé de Police, c’est ce que réclament les populations de Djidah Thiaroye Kaw, via leurs autorités municipales. Elles ont fait le plaidoyer, ce samedi, lors d’une cérémonie de remise de subventions aux structures sanitaires d’un coût de 10 millions, d’équipements pour un complexe sportif au quartier Nietty Mbar et de 1 000 lampadaires au niveau du quartier Djidah 02 Saliou Ndir.
Dans cette localité de plus de 90 mille habitants, répartis sur une superficie de 237 hectares, il n’y a que deux postes de santé. Ce qui est en deçà des normes de l’Oms dont le ratio est d’un poste de santé pour cinq mille habitants.
Adjointe au maire, chargée de la santé, Oulimata Guèye Ndiaye lance : «Notre commune ne dispose que de deux postes de santé pour couvrir l’ensemble des 52 quartiers». Le maire Mamadou Guèye de renchérir : «Nous voulons que le poste de santé Ousmane Kaïré soit transformé en centre de santé. Nous allons porter le plaidoyer pour que notre vœu soit réalisé».
Un poste avancé de Police couvrant les quartiers Bagdad est également sollicité par l’édile.
Au moment où le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle déroule tranquillement ses tournées économiques et des manifestations d’inauguration, les candidats de l’opposition qui veulent communier avec leurs militants sont harcelés.
Le régime de Macky s’est une fois de plus prêté à son jeu favori. Celui de barrer la route et bloquer les tournées des adversaires du candidat Amadou Bâ. Khalifa Sall en a fait les frais, le week-end dernier, à Matam.
Au moment où le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle déroule tranquillement ses tournées économiques et des manifestations d’inauguration, les candidats de l’opposition qui veulent communier avec leurs militants sont harcelés. Hier seulement, le Pm a procédé à l’inauguration de la maison des Associations et de la maison de famille de Guédiawaye transformée en meeting politique. Au même moment, les candidats de l’opposition sont harcelés et interdits de communier avec les populations. Après Ousmane Sonko, Malick Gakou et Bougane Guèye Dany, le candidat Khalifa Sall en a fait les frais. Sa tournée Mottali Yéené à Matam a été purement et simplement interdite par la police. «La liesse populaire qui accompagne notre tournée dans le Fouta en perturbe plus d’un. Surprises par l’intensité de l’élan victorieux du Mottali Yéené, les autorités ont tenté de ralentir notre dynamique. C’est peine perdue. La détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des Sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir», a dénoncé Khalifa Sall sur sa page Facebook. Bloqué par les forces de l’ordre, Khalifa Sall a poursuivi sa tournée à pied. Ce n’est pas la première fois que la tournée d’un opposant est bloquée par les forces de l’ordre.
Sonko, Malick Gakou et Bougane des victimes
Les candidats Bougane Guèye Dany comme Malick Gakou du Grand Parti ont subi ces méthodes du régime en place dans leur déplacement à l’intérieur du pays. Après avoir été bloqués par la gendarmerie à hauteur de Ndande dans le département de Kébémer, le président du Grand Parti et sa coalition Gackou2024 qui avaient entamé leur tournée «Yonu Pass Pass» dans le département de Linguère, avaient également été sommés d’arrêter leur tournée pour «troubles à l’ordre public». «En raison des risques de troubles à l’ordre public, les manifestations, rassemblements, attroupements et cortèges sur la voie publique sont interdits sur toute l’étendue du territoire du Département de Linguère à compter du vendredi 15 au mardi 19 septembre 2023», avait signifié le préfet du département. Le cortège du candidat Bougane Guèye Dany avait été bloqué par les gendarmes à Koussanar (région de Tambacounda) sans justification. L’immobilisation du cortège du candidat de Geum Sa Bop intervenait au moment où le candidat du pouvoir, Amadou Bâ était en pleine «tournée économique déguisée en campagne électorale» dans la cité du rail.
CE QUE VOUS NE SAVIEZ, PEUT-ÊTRE, PAS SUR SIDY LAMINE
Issu d’une grande famille religieuse sénégalaise, dont la voie est basée sur la Tijaniya, El Hadji Sidy Lamine Niasse est plus qu’un guide religieux.
Issu d’une grande famille religieuse sénégalaise, dont la voie est basée sur la Tijaniya, El Hadji Sidy Lamine Niasse est plus qu’un guide religieux. Comme tous les fils de cheikh, il a bien sûr fait ses humanités au foyer, auprès de son vénéré père, Khalifa Niasse, fils et premier khalife de Seydi Abdoulaye, fondateur de la communauté niassène de Léona, à Kaolack (région centre).
Second fils de sa mère d’origine mauritanienne, une descendante du Prophète Mohamed (PSL), Sidy Lamine Niasse est né, le 15 août 1950, d’une fratrie de trois membres, du côté maternel, avec un frère, Ahmed Khalifa, et une sœur, Salma, qui vit en Europe depuis de nombreuses années.
Après la maîtrise du Saint Coran, des Hadiths et autres exégètes qui fondent la religion musulmane, auprès de son père et guide spirituel, Khalifa Ibn Abdoulaye Niasse, le jeune Sidy Lamine est confié à son oncle paternel, Cheikh Ibrahim Niasse, plus connu sous le sobriquet de Baye, qui lui conseillera, plus tard, d’aller suivre ses études en théologie et autres sciences islamiques en terre égyptienne. C’est là que lui est venue la passion pour la presse, car au pays des Pharaons, le jeune Kaolackois s’est spécialisé en communication sociale.
Naturellement, la communication ne peut se faire sans ce lien ombilical avec cette autre science, la politique. Aussi, dès son retour au pays, le fils de Cheikhoul Khalifa s’est-il engagé dans la lutte pour l’indépendance, sans vraiment s’impliquer dans la vie active des formations politiques à l’époque en lice. Son combat était plutôt idéologique et plus proche des partis de gauche, même si dans la pensée, il a toujours renié le marxisme-léninisme en vogue, en son temps, en raison de ses fortes convictions religieuses.
Le combat pour la liberté de pensée, ce n’est pas nouveau pour le fils de Cheikhoul Khalifa, qui eut ses premières démêlées avec le premier président de la République, Léopold Sédar Senghor, qui n’hésita pas à le jeter en prison, à cause certainement de sa grande implication dans la crise de 1968, qui avait emporté le Général De Gaulle et fortement menacé le régime senghorien. Sidy était alors jeune enseignant arabe.
Sa proximité avec le monde arabe, à un moment où la lutte pour la libération de la Palestine, sous l’égide du combattant suprême, Yasser Arafat, et son besoin inaliénable de poursuivre son combat politique à travers sa plume, mais surtout de combat pour la libération de l’Islam, le poussèrent en fonder, à la fin des années 70, un magazine mensuel d’informations générales dénommé “Walfadjri”.
En même temps et parallèlement à “Walfadjri”, son défunt ami, Abdou Latif Guèye, fonda le magazine “Jamra”, qui menait quasiment le même combat, mais davantage tourné vers la lutte contre la dégradation des mœurs (prostitution, homosexualité, maçonnerie). Le combat n’en fut que plus “mortel” pour ce duo, qui subit alors toutes sortes de persécutions, d’intimidations et de menaces.
Les geôles du nouveau président de la République Abdou Diouf, porté au pouvoir par la grâce d’un Article 35 de la Constitution taillé à sa mesure, après la surprenante démission de Senghor, en décembre 1980, s’ouvrirent alors pour celui que l’on avait tôt fait de surnommer le “Mollah” de Kaolack, en référence aux combattants iraniens de l’Islam qui ont accompagné l’Ayatollah Ruhullah Khomeiny, dans sa lutte révolutionnaire contre le Shah Mohamed Résa Pahlavi.
Mais cette incarcération ne fit qu’attiser la passion de cet homme qui avait définitivement choisi sa voie : “Mener le combat de la liberté des peuples à travers le presse“. Aussi, “Walfadjri” (magazine) allait-il passer hebdomadaire, en 1984. Suite à la fermeture du quotidien privé “Takussan”, fondé par Me Abdoulaye Wade du PDS, Sidy avait récupéré une bonne partie de la rédaction dudit journal avec, entre autres, Abdourahmane Camara, Tidiane Kassé, Jean Meïssa Diop, Ousseynou Guèye, rien que des produits du Cesti, pour rejoindre sur le cercle des hebdomadaires comme “le Politicien” de Mame Less Dia, “Promotion” de Boubacar Diop et “le Cafard libéré” de Laye Bamba Diallo.
Quelques années plus tard, certains de ces organes disparaîtront (Promotion, le Politicien), tandis qu’en arriveront d’autres comme “Sud Hebdo” et “le Témoin”. En 1990 d’ailleurs, c’est à la tête d’un groupe appelé “les quatre mousquetaires” – pour désigner les quatre hebdomadaires de la presse privée sénégalaise (Sud, Walf, Cafard et Témoin) – que le combat fut mené pour un soutien plus efficient de l’Etat à la presse privée, ce qui est devenu, de nos jours, la subvention à la presse.
L’obstination et l’acharnement de Sidy Lamine Niasse à mettre en place une presse forte, crédible et indépendante, sans être nihiliste, l’amenèrent à élargir, chaque jour, son rayon d’action. Ainsi, à la faveur de la Présidentielle de 1993, “Sud Hebdo” devenait “Sud au Quotidien”, avant de passer définitivement quotidien. Naturellement, le second mousquetaire (Walf) allait suivre dès l’année suivante.
Plus tard, le groupe “Walfadjri” s’élargit d’une station de radio FM, qui fait un carton dès sa première année, grâce à une ligne éditoriale libre, engagée et où l’auditeur a son mot à dire, presque sans aucune censure. Pour démarrer cette radio aussi, à l’image de ce qu’il avait fait pour “Walf Quotidien”, Sidy Lamine fait encore confiance à des professionnels aguerris, comme Mbaye Sidy Mbaye et Mame Less Camara, d’anciens agents de la Radiodiffusion sénégalaise (RTS).
Magnat de la presse
Depuis lors, le groupe n’a fait que grandir. Après Walf Quotidien, Walf FM, la télévision “Walf TV” a vu le jour, puis deux autres quotidiens, “Walf Grand-Place” et “Walf Sports”, sans parler des deux stations radio FM, l’une consacrée à la religion, l’autre à la musique. Ainsi se présentait l’empire du groupe de Sidy Lamine Niasse, jusqu’en 2014, quand il a décidé de libérer les quotidiens “Grand-Place” et “Walf Sports”, qu’il céda aux deux rédactions.
Grand magnat de la presse, Sidy Lamine Niasse est aussi resté un prédicateur et islamologue averti. Ses prêches, surtout durant ce mois béni de Ramadan, font monter en flèche l’audimat de ses chaînes de radio et de sa télé. Dans la formation d’agents de la presse sénégalaise, le groupe Walfadjri peut être considéré, à juste titre, comme une grande école, une pépinière qui produit les meilleurs sur le marché de l’emploi. Jetez un coup d’œil dans les personnels des organes de presse sénégalais, surtout du côté des télévisions, vous pourrez ainsi mesurer l’ampleur du pillage dont son groupe a été victime.
D’ailleurs, certaines chaînes de télévision, au moment de leur lancement, ont simplement garé un bus devant le portail de Walf pour embarquer tous ceux qui en sortaient. Qu’il s’agisse de la TFM, de Sen TV et même de la RTS, pour ne citer que les plus importantes. Sans parler de ceux qui ont rejoint les Ministères et autres organisations internationales, comme chargé de communication ou créé leur propre affaire.
Tous à l’école de Walf
Parmi les patrons de presse et autres chefs de services, on peut citer Bougane Guèye Dany (Sen TV), Mamadou Ibra Kane (GFM), Alassane Samba Diop (RFM), Abou Abel Thiam (ARTP), El Hadj Assane Guèye (RFM), Fabrice Nguéma (Sen TV), Adama Kandé (2STV), Maïmouna Ndir, Oumar Gningue (RTS), Yoro Dia (Consultant), Souleymane Jules Diop (ministre), Souleymane Niang (ancien DG Océan FM), Aïssatou Diop Fall (TFM), Ndèye Astou Guèye (Sen TV), mais aussi le régiment , constitué de Mamadou Ndiaye Doss, Lamine Samba, Mamadou Ndoye Bane, Pape Cheikh Sylla, Papa Ngagne Ndiaye, Mamadou Bitèye, Arame Ndiaye, Thioro Mbar Ndiaye, etc., qui font aujourd’hui le bonheur d’autres chaînes de télé.
On ne peut, non plus, oublier le brillant et bruyant humoriste Samba Sine, communément appelé Kouthia, qui a fait considérablement grimper l’audience de la TFM avec son émission “Kouthia Show”. Celle-ci lui a valu d’ailleurs le titre d’Homme de l’Année 2015, décerné par votre quotidien préféré, Direct Info. Il est vrai que Kouthia n’a pas été débauché par une télé naissante, contrairement à nombre de gens qui ont quitté Walf. C’est sur des principes que la séparation a été acceptée, d’un commun accord et Kouthia est allé galérer à la Radio Futurs Médias (RFM), avant de voir son étoile briller dans le ciel des Almadies, d’où émet la TFM.
Pape Diogoye Faye, Dg de Direct Info à propos de Sidy Lamine et du groupe Walfadjri, nous disait sur un ton de plaisanterie: “Si, dans la presse, on payait des droits de transfert, comme dans le football, Sidy aurait pu ne plus travailler et vivre uniquement du produit de la vente de ses joueurs au mercato de la presse sénégalaise et serait milliardaire”, pour dire combien de journalistes, animateurs, techniciens et autres agents ont quitté le groupe qui, chaque fois, a su compter sur ses ressources internes pour rester au TOP.
Un visionnaire politique
Sur le plan politique aussi, Sidy Lamine a mené le même combat pour la liberté d’exercice des Droits humains, comme il l’a fait pour ceux de la presse. D’ailleurs, certains observateurs ne se gênent pas pour dire qu’il “vaut mieux avoir Sidy avec soi que contre soi, à cause de sa capacité de nuisance“. Car Sidy Lamine Niasse sait accompagner, si la politique instituée est en phase avec ses idéaux, mais il sait également engager la lutte, dès lors que sa conscience lui indique une autre voie.
Sous les régimes des présidents Senghor et Diouf, surtout avec ce dernier, l’homme a connu des hauts et des bas avec des séjours carcéraux et des nominations aux fonctions de Conseiller technique. En raison de sa connaissance et de ses entrées dans le monde arabe, il a rendu d’inestimables services au gouvernement du Sénégal, sous le magistère du Président Diouf, malgré quelques brouilles épisodiques.
Avec Me Abdoulaye Wade aussi, ce fut une ère de ni paix, ni guerre. Tantôt proche des idées du professeur agrégé de Droit, tantôt foncièrement contre la démarche de Wade et ses proches, Sidy Lamine n’a certes jamais été emprisonné sous le régime libéral, mais il a toutefois vécu de nombreuses brimades, comme ces incendies des locaux de Walf, tandis imputés au régime, tantôt à des mouvements sociaux (pour ne pas dire religieux).
D’ailleurs, dans sa lutte pour la conquête des libertés individuelles et collectives, le “Mollah” de Sacré-Cœur a initié et organisé un meeting monstre à la Place de l’Indépendance, à quelques encablures du Palais de la République, le 19 mars 2013, correspondant à la date de l’élection du président Wade, en 2000, pour protester contre la politique de ce dernier, qu’il qualifiait d’exclusive.
La flèche décochée contre le gouvernement par le Président directeur du groupe Walfadjri, jeudi 03 mars 2011, sur Walf TV avait alors fait les médias. «Le dirigeants de ce pays sont pires que Adolph Hitler», avait déclaré le “Mollah” de Sacré-Cœur, avant d’appeler à la révolution, le 19 mars 2013. Pourquoi une révolution ?
Toujours sous le magistère de Me Wade, comme sous son successeur d’ailleurs, les brimades financières n’ont pas manqué, jusque pour contraindre Sidy au silence. D’abord le Fisc, puis le Bureau sénégalais des Droits d’auteur (Bsda), l’ARTP, récemment, le jour même du référendum du 20 mars derniers. Mais tout cela a fini par se tasser car, à chaque fois, le groupe Walf a eu le peuple sénégalais comme bouclier, pour sauver la liberté de la presse d’une classe politique sans aucune tolérance.
Les prises de positions de Sidy Lamine Niasse contre les forces de l’Occident sont sans ménagement. Récemment, après avoir condamné les attaques terroristes contre la France, Sidy Lamine Niasse s’est dit surpris par ce qui s’est passé. Faisant un rappel historique de tous les fronts sur lesquels le gouvernement français s’est engagé, M. Niass ne s’est pas empêché d’affirmer que «la France est en train de payer au prix fort pour son engagement dans la violence dans le monde».
Une manière de dire que toutes ces attaques se justifient par l’engagement de la France en Lybie, au Mali, en Syrie, au Cameroun, Nigéria et en Irak. «Il reste clair que la France est en guerre», avait-il d’emblée indiqué, non sans préciser que ce pays a envoyé ses troupes partout dans le monde. Loin d’être surpris par ce qui s’est passé, Sidy Lamine Niass avait encore fait savoir que «la France porte préjudice à des pays tiers, la France diabolise et traite certains de ses citoyens de manière différente et discriminatoire avec des discours qui ne sont pas loin du nazisme».
Des Français aux côtés de Daesh
Ce qui semble être beaucoup plus intrigant dans tout ça, «c’est que ce sont précisément des Français qui conseillent et organisent le même Etat Islamique (DAESH) que le gouvernement français accuse». Se référant aux discours musclés du président français, François Hollande, le PDG du groupe Walfadjri est d’avis que ces propos guerriers ne devraient prospérer. Parce que, note-il, tous les peuples sont d’égale dignité. «Après l’émotion, la France doit revenir à la raison en posant le problème de la véritable intégration des citoyens français musulmans, arrêter la discrimination et de diabolisation qu’elle fait de l’Islam et des musulmans. Parce que l’Etat Islamique n’a rien avoir avec le vrai Islam», a-t-il déclaré.
«Personne n’encourage le terrorisme et personne ne souhaite ce qui leur arrive, mais la France doit comprendre que la frustration et les inégalités ne doivent plus prospérer dans son pays et au-delà», dit-il, non sans indiquer qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre DAESH et Islam. «Le monde islamique a trop souffert. La Libye n’existe plus et continue de souffrir à cause de la France. La Syrie souffre depuis 5 ans à cause de la France. Les anciennes colonies sont exploitées d’une manière injuste par la France», regrette Sidy Lamine Niasse.
LE MAIRE DE KOLIBANTANG RÉCLAME UN NOUVEAU FORAGE
Le maire de Kolibantang, une commune du département de Goudomp, Abdoulaye Faty, a plaidé dimanche pour la construction d’un nouveau forage dans sa collectivité.
Goudomp, 4 déc (APS) – Le maire de Kolibantang, une commune du département de Goudomp, Abdoulaye Faty, a plaidé dimanche pour la construction d’un nouveau forage dans sa collectivité.
« Notre principale difficulté reste le manque d’eau. Depuis 2021 notre seul forage est tombé en panne privant l’accès au liquide précieux à toute une commune », a-t-il déclaré.
S’exprimant à l’occasion d’une finale d’un tournoi de football, le maire à Kolibantang a invité les pouvoirs publics, à travers le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), à doter sa commune d’un forage pour étancher la soif des populations.
Dans cette commune située dans l’arrondissement de karantaba, l’unique forage qui alimentait le chef-lieu de la commune et les villages environnants est tombé en panne depuis 2021, selon l’édile, signalant que c’est la pompe qui s’est détériorée tandis que le château d’eau est dans un état de vétusté avancé.
M. Faty estime que Kolibantang mérite d’avoir un forage neuf à l’image des autres communes pour permettre aux habitants d’avoir accès à l’eau en qualité et en quantité.
»L’hydraulique n’est pas une compétence transférée mais en tant que premier magistrat de la commune, il est de notre responsabilité de répondre aux préoccupations des populations. C’est la raison pour laquelle nous interpellons les plus hautes autorités du pays pour que ce problème soit résolu dans les plus brefs délais », a-t-il plaidé.
Le maire a salué les efforts de l’Etat dans le domaine du désenclavement et de l’électrification des villages de Kolibantang.