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21 mai 2025
BENOIT SAMBOU SERMONNE SES CAMARADES DE BBY
Aphone et absent depuis plusieurs mois sur la scène politique, le Ministre Benoît Sambou est sorti hier de sa réserve pour se prononcer sur la situation politique.
Le président de la commission du dialogue de territoires, benoît Sambou, a procédé hier au lancement de la Plateforme des Acteurs pour la Citoyenneté, le travail et l'Émergence (PACTE) / mbollo ngïr Ëllëk Sénégal. il a profité de cette rencontre pour fustiger l'insouciance des acteurs politiques, notamment de ses camarades de bby par rapport aux préoccupations des Sénégalais. il invite ses camarades, particulièrement le candidat de la coalition benno bokk yaakaar, à aller à la rencontre des Sénégalais et de proposer des solutions pour éviter une déception à la coalition à l’élection présidentielle 2024.
Aphone et absent depuis plusieurs mois sur la scène politique, le Ministre Benoît Sambou est sorti hier de sa réserve pour se prononcer sur la situation politique. C’était en présence de ses militants et sympathisants. Devant une foule acquise à sa cause, le ministre d'État s'est offusqué du niveau du débat et du manque de respect dans l'espace politique. «Nous avons un Sénégal où les politiciens, pouvoir comme opposition, n'ont plus d’idée. Ils passent tout leur temps à s'insulter au lieu de discuter de programme. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis retiré de l'espace médiatique", fulmine Benoît Sambou. Pour lui, il urge à ses yeux d'orienter le débat sur les préoccupations des Sénégalais. D'autant que, poursuit-il, aujourd'hui les Sénégalais vivent un calvaire lié à la cherté de la vie. "Malheureusement, nos camarades de Benno Bokk Yaakaar sont dans leurs véhicules pour faire leur propre promotion dans les médias et ils pensent que c'est en prononçant seulement des mots extraordinaires qu'on peut devenir quelqu’un», peste le ministre. Il est d'avis que cela pourrait être critique pour la coalition. «C’est pourquoi j'appelle les camarades, particulièrement notre candidat, à aller à la rencontre des Sénégalais et à poser les problèmes afin d'apporter des solutions aux questions sociales pour éviter une déception à notre coalition», affirme Benoît Sambou. iL denOnCe LA SuSPenSiOn deS rOtAtiOnS deS bAteAux entre dAkAr et ZiguinCHOr Il a par ailleurs déploré la suspension de rotation du bateau Dakar-Ziguinchor. «Les populations ne doivent pas être des otages politiques. On demande une solution pour que le bateau puisse recommencer la rotation. S’il y a un problème de sécurité, nous faisons confiance à nos forces de défense et de sécurité. J’invite donc le Président Macky Sall et son gouvernement à régler définitivement cette situation», affirme Benoît Sambou. Il demande en outre des solutions pour l’ouverture des universités. «On a des problèmes dans nos universités et personne n’en parle», peste le ministre d’Etat. Il invite toutefois les étudiants de faire en sorte de ne pas être manipulés par les hommes politiques. «Nous demandons aussi aux politiciens de ne pas politiser nos universités. Il est temps qu’ils cessent d’utiliser nos enfants comme des chairs à canon », affirme le ministre. Revenant sur la Plateforme des Acteurs pour la Citoyenneté, le Travail et l’Émergence (PACTE), le ministre souligne que celle-ci n'est une structure politique dont l’objectif est de créer un espace où les préoccupations, les idées et les aspirations de tous les Sénégalais trouvent leur place. «A cet effet, notre plateforme est ouverte à toutes celles et à tous ceux qui partagent notre engagement en faveur de la démocratie, de la justice, de la prospérité et de la paix. Le chemin à parcourir sera exigeant pour nous tous, mais ensemble et unis nous pourrons surmonter les obstacles et réaliser notre vision commune d'un Sénégal émergent», affirme le ministre d’Etat, Benoît Sambou. Il invite toutes les parties à s’engager activement dans la PACTE et à apporter leurs idées, leurs ressources et leur expertise pour que cette initiative soit couronnée de succès.
Benoît Sambou dans le clair-obscur
La sortie tardive du ministre Benoît Sambou, après le choix porté sur Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, suscite bien des interrogations. Le responsable politique de Benno Bokk Yaakaar à Ziguinchor est-il dans une dynamique de soutenir Amadou Ba ? Tout porte à croire le contraire. Car en procédant, ce samedi, au lancement de la Plateforme des Acteurs pour la Citoyenneté, le Travail et l’Émergence (PACTE), il n'a pas une seule fois prononcé le nom d’Amadou Ba. Et mieux, il a fait savoir qu’il avait décidé de quitter la politique après le coup de fil du chef de l’Etat qui lui a appris qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. «Je n’ai qu’un seul leader et c’est Macky Sall. J’étais au Jëf jël, mais c’était juste pour soutenir un ami. Mais Macky Sall, c’est moi qui l’ai choisi. Et c’est depuis 2007 que nous avons commencé à cheminer ensemble. J’avais dit aux gens de préparer un changement générationnel et l’histoire m’a donné raison», a-t-il rappelé en indiquant qu’il avait décidé d’arrêter la politique après cette volonté du chef de l'Etat de renoncer à un 3e mandat. «Lorsque le Président Macky Sall a fait sa déclaration pour renoncer à sa candidature, j’avais décidé de me retirer du terrain politique parce qu’il est mon seul leader», a fait savoir le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt). Mais s’il est revenu, dit-il, c’est pour aider le chef de l’Etat qui a choisi un candidat pour la coalition Benno Bokk Yaakaar. N’aurait-il pas posé cet acte malgré lui ? Si l’on sait que le Premier ministre Amadou Ba est beaucoup plus proche de Doudou Ka, ministre de l’Economie et du Plan, Victorine Anquediche Ndèye, ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et Solidaire et Abdoulaye Baldé, Directeur général de l’Apix, tous responsables politiques dans la région de Ziguinchor. Tout en réitérant son ancrage à l’Alliance pour la République en tant que membre fondateur, Benoît Sambou n’a pas du tout affiché de façon claire son soutien à l’endroit du candidat de la majorité présidentielle. Cependant, ils invitent les acteurs politiques à aller vers le bas peuple et leur parler. Mais si Benoît Sambou trouve à travers ces gens le Sénégal, il pense qu’eux seuls peuvent élire le président de la République. Et s’adresser à cette catégorie de personnes, c’est leur accorder une considération
COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO : JOURNEE SPECIALE SUR LE NIGER
Deux audiences à la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) concernent le Niger, ce lundi 6 novembre.
Deux audiences à la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) concernent le Niger, ce lundi 6 novembre. La première sera en ligne suite à la requête déposée devant la juridiction sous-régionale le 18 septembre dernier, invoquant « l’arrestation arbitraire » et « la violation de la liberté d’aller et venir » du président Mohamed Bazoum, de sa femme Haziza et de son fils Salem, détenus avec lui au palais présidentiel depuis le coup d’État, le 26 juillet dernier.
Le collectif qui défend le président déchu et sa femme s’est regroupé à Dakar pour mieux coordonner sa défense, a appris Emedia. Leurs avocats vont plaider en ligne depuis Dakar.
Pour la seconde audience, la Cour de justice de la Cédéao devra trancher entre l’État du Niger et les chefs d’État de l’organisation sous-régionale, concernant les sanctions contre le Niger. Les avocats de l’État du Niger sont déjà sur place à Abuja, selon notre source.
JUAN BRANCO : « LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO A ADMIS NOTRE CONSTITUTION »
Le bras de fer se poursuit. La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se penche, ce lundi 6 novembre, sur le recours de l’opposant Ousmane Sonko concernant sa radiation des listes électorales.
Le bras de fer se poursuit. La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se penche, ce lundi 6 novembre, sur le recours de l’opposant Ousmane Sonko concernant sa radiation des listes électorales et la dissolution de son parti, Pastef.
Les débats ouverts le 31 octobre dernier avant leur renvoi à ce jour, l’Agent judiciaire de l’État (AJE) a contesté, lors de l’audience, la constitution des avocats étrangers du leader des patriotes dont le Franco-Espagnol Juan Branco. Celui-ci vient d’annoncer qu’il a obtenu gain de cause quant à la requête concernant sa constitution.
« La Cour de justice de la CEDEAO a admis notre constitution », a publié l’avocat sur X, ex-twitter.
À suivre !
CHEIKH OMAR HANNE MENACE LES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS
La journée morte du mardi prochain annoncée par l’alliance du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire authentique (Cusems/A) et le syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems) a fâché le ministre
La journée morte du mardi prochain annoncée par l’alliance du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire authentique (Cusems/A) et le syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems) a fâché le ministre de l’Éducation nationale. Convaincus que ces « appels déguisés à la grève sont contraires à la réglementation», Cheikh Oumar Hanne menace de s’opposer à «toutes les tentatives de déstabilisation de l’école pour des motifs inavoués».
Le ministre de l’Education nationale ne compte pas rester les bras croisés face aux éventuelles perturbations des enseignements. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Cheikh Oumar Hanne regrette «des appels à une journée école morte» de la part d’organisations syndicales signataires du protocole d’accord du 26 février 2022, par lequel elles réaffirment, comme toutes les parties prenantes, leur engagement en faveur des priorités du département, notamment à promouvoir un climat social apaisé dans l’espace scolaire. Il estime, en effet, que ces appels déguisés à la grève sont contraires à la réglementation. «Si le droit de grève est reconnu aux travailleurs par la Constitution, il s’exerce dans le cadre des lois qui le régissent», prévient-il. Pour lui, il ne peut en aucun cas ni porter atteinte à la liberté de travail, ni mettre l’entreprise en péril. «La loi portant statut général des fonctionnaires, modifié, stipule : les fonctionnaires soumis à un statut ne leur interdisant pas le droit de grève ne peuvent cesser collectivement le travail qu’après l’expiration du délai d’un mois suivant la notification, à l’autorité administrative compétente, par la ou les organisations syndicales représentatives, d’un préavis écrit énonçant les motifs et la durée de la grève envisagée. Celle-ci ne peut intervenir ou se poursuivre lorsque l’ordre de grève est rapporté par la ou les organisations qui ont notifié le préavis», précise Cheikh Oumar Hanne. Il précise que ceux qui cessent le travail en violation des dispositions de l’alinéa précédent peuvent immédiatement subir toutes sanctions disciplinaires. «Il en est de même si la cessation du travail, même intervenant à l’expiration du délai d’un mois prévu au sixième alinéa du présent article, est fondée sur des motifs politiques et non pas sur des motifs professionnels», ajoute le communiqué.
«LE GOUVERNEMENT SE RÉSERVE LE DROIT DE REVENIR DANS L’IMMÉDIAT SUR SES ENGAGEMENTS QUI ONT DÉJA COUTÉ 250 MILLIARDS DE FRANCS CFA»
Par conséquent, il prévient que le gouvernement reste déterminé à faire respecter les dispositions susvisées et à s’opposer à toutes les tentatives de déstabilisation de l’école pour des motifs inavoués. «Les fortes mesures prises dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord du 26 février 2022 démontrent, s’il en était besoin, l’intérêt que le gouvernement accorde à l’école en général, à la revalorisation de la fonction enseignante en particulier», ajoute-t-il. Le ministre de l’Éducation nationale appelle aussi à plus de responsabilité de la part de tous les enseignants et à leur sens de la mesure et du dialogue pour un espace scolaire apaisé, pour la construction d’une école de la réussite, d’une école équitable pour tous et pour toutes. «Dans tous les cas, le département, qui a toujours maintenu un dialogue permanent avec les organisations syndicales, prendra, en toute responsabilité et toute rigueur, les dispositions idoines pour assurer le déroulement correct de l’année scolaire», dit-il. M. Hanne rappelle que le gouvernement se réserve le droit de revenir dans l’immédiat sur ses engagements qui ont déjà coûté 250 milliards de francs CFA au contribuable sénégalais, en cas de violation par la partie syndicale des termes de l’accord sans préalable.
CBAO : UNE GRÈVE DE 72 H À PARTIR DE CE LUNDI DÉCRÉTÉE
Les syndicalistes de la Cbao-Attijaari-wafa Bank ont décrété à nouveau 72 heures de grève à compter de ce lundi.
Les syndicalistes de la Cbao-Attijaari-wafa Bank ont décrété à nouveau 72 heures de grève à compter de ce lundi.
Selon PressAfrik, la Direction et les syndicalistes ne se sont pas entendus sur le montant à augmenter. Il va plus loin en indiquant qu’elle « a proposé une augmentation de 50.000 F pour les salaires inférieurs à 500.000 F alors que les syndicalistes ont proposé 200.000 F. Et pour le reste des a salariés, la Direction met sur la table des pourcentages : 6% pour les salaires compris entre 500.000 et 750.000 alors que les syndicalistes avaient proposé 150.000 F et 4% pour les salaires au-delà de 750.000 F au moment où les syndicalistes avaient proposé 100.000 francs. L’autre point, la Direction propose 60.000 F comme prime de restauration à partir de janvier 2024 et 55.000 F à partir de novembre et rétroactif janvier 2023 », note le site internet.
Vendredi dernier, il y a eu une rencontre entre le top management de la et les syndicalistes de la boîte qui sont en grève depuis quelques semaines.
Grève de 48h des travailleurs des Collectivités Territoriales
Le ministre des Collectivités Territoriales, Modou Diagne Fada, n’a pas pu convaincre l’intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales du Sénégal (ISTCTS) de suspendre son mouvement d’humeur. Elle a reconduit son mot d'ordre de 48 heures de grève à partir du vendredi 10 novembre 2023. L’intersyndicale félicite les travailleurs pour leur constance dans le respect de tous les mots d'ordre. Toutefois, le ministre Modou Diagne Fada a annoncé aux travailleurs la promesse du Premier ministre de recevoir l’intersyndicale. Le ministre dit avoir bon espoir qu'au sortir de cette rencontre, une solution sera trouvée.
72 h de grève des travailleurs de la Cbao
De mal en pis ! Les grèves s'accumulent à la banque Cbao. Après l'expiration de son dernier mot d'ordre, les travailleurs ont, à la suite de leur assemblée générale de samedi dernier, décrété une nouvelle grève de 72h renouvelables. Elle prend effet à partir de ce lundi 06 novembre 2023. Le collège du personnel précise qu’il reste toujours ouvert au dialogue par rapport à leur proposition de hausse de salaire. Le collège du personnel rejette les propositions d’augmentation de salaires par la Direction générale de la banque.
Bizarreries de la nomination de Ndary Touré à la Cena
Décidément le décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena) est truffé d’incongruités. Le magistrat Ndary Touré à la retraite, nommé le 28 décembre 2016 comme Secrétaire général de la CENA, a été à nouveau promu membre de l’institution. Alors qu’un membre de la Cena a un mandat unique de 6 ans non renouvelable. L’ancien procureur de la Crei, Alioune Ndao, confirme que le magistrat Ndary Touré est le même que celui qui a déjà été nommé en 2016 secrétaire de l’autorité électorale. Il a épuisé son mandat de 6 ans en 2022 et ne peut plus être reconduit.
Environ 90 à 100 Sénégalais sont morts noyés en mer
L’océan Atlantique continue d’avaler la jeunesse sénégalaise et de la sous-région. Environ 797 à 850 Sénégalais et 6 Gambiens qui se rendaient aux Îles Canaries sont arrivés à Nouadhibou dans des pirogues en provenance du Sénégal, a appris Cridem, ce samedi. Selon sa source, 13 sont arrivés décédés et ont été enterrés à Nouadhibou en raison de leur état de décomposition. D’après les rescapés, environ 90 à 100 sont morts noyés en mer. La même source renseigne que 12 parmi ces rescapés sont actuellement hospitalisés à l’hôpital de Nouadhibou. A Nouamghar, un des points d'accès par le sud au Parc national du banc d'Arguin, il a été également rapporté l’arrivée de pirogues avec à bord des migrants dont plusieurs sont morts. Parmi ces rescapés qui attendent leur rapatriement au Sénégal, on compte des femmes en état de grossesse, des enfants et des bébés
Un accident fait 06 morts à Noflaye
Une collision entre un véhicule de marque Dacia en provenance de Bambilor et un camion a fait six morts sur le coup. L'accident a eu lieu vers Noflaye. Les sapeurs-pompiers ont évacué les dépouilles dans des structures sanitaires.
Dr Babacar Diop défie le préfet de Sédhiou
En tournée politique de collecte de parrains dans la région de Sédhiou du 4 au 6 novembre, Dr Babacar Diop a reçu une injonction du préfet du département de Sédhiou l'exigeant d'arrêter immédiatement son opération. Une injonction que le candidat à l'élection présidentielle de 2024 a ignorée. Pour le maire de Thiès, sa tournée de collecte de parrains s'inscrit dans le cadre du processus démocratique et respecte toutes les lois et réglementations en vigueur dans notre pays. A cet effet, il dit avoir signifié au préfet du département de Sédhiou son intention de poursuivre son programme conformément à l'agenda établi par son équipe. Ainsi, il dit attendre le préfet et le commissaire de Sédhiou de pied ferme sur le terrain. Il les a, à cet effet, mis en garde contre toute violation des droits démocratiques et de la liberté d'expression des citoyens. Sur ce, écrit le maire de Thiès, le préfet et le commissaire seront les seuls et uniques responsables des éventuels désagréments ou conséquences qui découleraient de l'interruption de sa tournée et de tout ce qui arrivera aux membres de son équipe. Il a enfin interpellé la communauté nationale et internationale à surveiller de près la situation.
Le verdict de la Cour de la Cedeao sur l’affaire Sonko
Le verdict est attendu le 6 novembre. En effet, la Cour de justice de la Cedeao va rendre sa décision aujourd'hui, sur les mesures provisoires demandées par les avocats de Sonko. Il s'agit notamment de la suspension de la dissolution du parti Pastef et de la radiation de Sonko des listes électorales
L'impact du conflit au Moyen-Orient sur les matières premières
Le conflit en cours au Moyen-Orient survient après le plus grand choc subi par les marchés des matières premières depuis les années 1970, à savoir la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Selon la Banque mondiale, quand elle se maintient, une hausse des cours du pétrole se traduit inévitablement par une augmentation du prix de la nourriture. L’institution prévient qu’une escalade du conflit au Moyen-Orient intensifiera l'insécurité alimentaire, non seulement dans la région, mais aussi dans le monde entier.
Remise de kits scolaires et de tables-bancs
Le Directeur Général de la Senelec Papa Mademba Bitèye a procédé ce samedi, à Kabatoki (Kaolack, ndlr), à la remise de kits scolaires et des tables-bancs. La cérémonie s’est déroulée en présence du président du Conseil Départemental de Kaolack, Ahmed Youssouf Bengeloun, de maires du département, de l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack, de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) départementale et communale de Kaolack, ainsi que des autorités administratives, religieuses et politiques de la région de Kaolack. L’occasion a été saisie par M. Bitèye pour fédérer les forces vives de la région autour du président du KREM, Papa Mademba Bitèye. Ce dernier a remis 2 500 kits scolaires et 2 000 tables-bancs aux établissements scolaires de Kaolack. Il a également attribué 2 500 exemplaires du Coran et des centaines de nattes à 45 écoles coraniques de la banlieue de Kaolack. Pour la quatrième fois depuis 2020, le président du mouvement KREM s’engage aux côtés des acteurs de l’éducation pour relever le niveau des élèves.
Ismaïla Madior Fall à Yaoundé
Le ministre des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur (Maese) a participé à la 44e conférence ministérielle de la Francophonie, tenue à Yaoundé, les 4 et 5 novembre 2023. Dans son discours devant l'assemblée, Ismaïla Madior Fall a salué la nouvelle programmation 2024- 2027 qui est le résultat, selon lui, des efforts du Secrétariat général visant à moderniser l'OIF afin de la rendre plus transparente et la doter d'un mode d'intervention plus efficace et plus pertinent. Cela apportera à l'OIF plus de visibilité et une plus grande appropriation par les populations, dira le chef de la diplomatie sénégalaise. D'après lui, le nouveau barème de contribution est assurément une avancée salutaire permettant ainsi à notre organisation de se doter davantage de moyens plus prévisibles pour prendre en charge les programmes en direction des populations de notre espace. Il ajoutera que c'est pour magnifier ce travail et accompagner ces efforts que le Sénégal a consenti une contribution volontaire pour permettre d'équilibrer le budget 2023.
Serigne Mame Mor Ibn Serigne Mourtada Mbacké
Serigne Mame Mor Ibn Serigne Mourtada Mbacké. C’est le nom que porte l’Institut Al Azhar de Keur Madaro, le 85e de la région de Thiès. L’initiateur est Serigne Tacko Ibn Serigne Mourtada et c’est le parrain, en l’occurrence Serigne Mame Mor Mbacké Mourtada, qui a procédé ce week-end à l’inauguration. Fonctionnant sous le régime de l’externat, l’institut est essentiellement religieux, islamique et coranique. Mais il marche également sur le pied de l’enseignement franco-arabe. C’est ainsi que ses élèves sortants auront, selon le niveau, le même que celui des apprenants de l’Elémentaire avec le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE), le Moyen avec le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) et bientôt le Secondaire avec le Baccalauréat. Selon Mouhamadou Lô, inspecteur en langue arabe, membre du comité scientifique et chargé de l’encadrement et de l’enseignement religieux, il y a un pool d’inspecteurs qui veille sur les enseignements en arabe et en français. L’anglais, mais aussi l’informatique, sont pris en charge. Les programmes sont adossés à ceux qui sont appliqués dans le système éducatif sénégalais, mais le cycle élémentaire ne dure que 3 ans au lieu de 6 ans dans le système national.
La marine nationale sauve 221 migrants, dont un nourrisson
La Marine nationale a brisé le rêve de plusieurs candidats à l’émigration clandestine. La vedette Taouay a porté secours samedi à une pirogue en panne de moteur avec 221 migrants irréguliers à bord dont un nourrisson âgé de trois jours. L'embarcation venait de passer six jours dans une mer agitée et face à un courant défavorable, rapporte la Marine nationale. Le pire allait se produire si la Marine nationale n’avait pas secouru ces migrants.
Oumar Boun Khatab Sylla solde ses comptes
L’ancien Directeur général de la société Dakar Dem Dikk, Oumar Boun Khatab Sylla, non moins leader du mouvement « Valeur », a présidé hier l'assemblée générale dudit mouvement à Louga. Occasion saisie par le magistrat pour solder ses comptes avec ses détracteurs. Se glorifiant de son bilan à la tête de la société de transport public, M. Sylla a révélé ses projets qu’il n’a pas pu exécuter à cause d’un complot ourdi contre lui. Il s’agit de l’acquisition de nouveaux bus, l’école de formation et de l’usine d’assemblage de véhicules. M. Sylla qui s’attendait à être félicité a été tout simplement limogé. Devant ses militants, il dit maintenant la cause de son départ de la tête de Dakar Dem Dikk. Ayant échoué dans leur tentative de ma liquidation physique (maraboutage), ils ont monté une cabale contre moi, a-t-il déclaré. A l’en croire, tout a été manigancé à Louga avec l’appui de faux rapports d’inspection générale d'Etat(IGE). M. Sylla précise qu’il n’a pas été cité dans le rapport de fonds force Covid-19 contrairement à ses comploteurs. Selon Oumar Boun Khatab Sylla, le chef de l’Etat a su plus tard qu’il s’agissait d’un complot. Par ailleurs, il souligne que le mouvement Valeurs n'est associé à aucun combat politique pour le moment. Il dit travailler pour élargir ses bases et repérer les meilleurs profils pour les Sénégalais
LAMINE CAMARA ELU PEPITE DU MOIS D’OCTOBRE
Le jeune milieu de terrain international sénégalais de 19 ans s’est distingué devant le Lillois Leny Yoro (17 ans) et le Lorientais Eli Junior Kroupi (17 ans).
Le jeune milieu de terrain international sénégalais de 19 ans s’est distingué devant le Lillois Leny Yoro (17 ans) et le Lorientais Eli Junior Kroupi (17 ans).
«La grande communauté sénégalaise» sur X (anciennement Twitter) a pulvérisé les votes et n’a laissé aucune chance aux concurrents de son joyau. Le milieu de terrain du Fc Metz, Lamine Camara (19 ans), a ainsi été élu pépite du mois d’octobre du championnat de Ligue 1 grâce aux votes des internautes.
Alors qu’il semblait partir avec peu de chances, l’ex-pensionnaire de Génération Foot s’est finalement imposé avec 39, 1% des voix, devant le défenseur central de 17 ans du Losc Leny Yoro (35, 7%) et l’attaquant de 17 ans du Fc Lorient Eli Junior Kroupi (25, 2%). 17 463 internautes ont pu voter sur la page de la Ligue 1
Du haut de ses 19 ans, Lamine Camara, qui a été récompensé du même titre en Ligue 2 la saison dernière, ne cesse d’impressionner pour ses premiers mois dans l’élite du football français. Son but exceptionnel face à Monaco, le premier dans le championnat de Ligue 1, n’a laissé personne indifférent. Wiwsport
DRAME A NOUADHIBOU
A Nouadhibou, les Sénégalais sont figés dans la tristesse. Entre 700 et 800 candidats à l’émigration irrégulière dont des femmes enceintes, avec des bébés, ont été secourus par les autorités mauritaniennes.
A Nouadhibou, les Sénégalais sont figés dans la tristesse. Entre 700 et 800 candidats à l’émigration irrégulière dont des femmes enceintes, avec des bébés, ont été secourus par les autorités mauritaniennes. Il y avait au moins 13 personnes décédées, enterrées sur place à cause de leur état. Selon des rescapés, une centaine d’autres a été jetée dans l’eau lors de la traversée. Pour les survivants, éprouvés par le voyage, c’est le retour avec le début des rapatriements depuis samedi, selon le Maese. Bien sûr, la déception doit se mêler à la tristesse, car c’est la fin d’un rêve.
Les images sont insoutenables : sur une plage de Nouadhibou, des corps mis dans des sacs mortuaires sont allongés. D’autres sont déjà enveloppés dans des draps blancs pour leur enterrement. Ces derniers jours, environ 797 à 850 Sénégalais et 6 Gambiens sont arrivés dans des pirogues à Nouadhibou, située à 460 km au nord de Nouakchott, en provenance du Sénégal. Parmi eux, il y a des femmes en état de grossesse, avec des enfants et des bébés de quelques mois.
Durant la traversée vers les îles espagnoles des Canaries, il y a eu beaucoup morts : 13 candidats à l’émigration irrégulière sont arrivés décédés dont des femmes et des enfants. Ils ont été enterrés à Nouadhibou vu leur état de décomposition, confirme le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. D’après les rescapés, environ 90 à 100 se sont noyés et jetés dans les profondeurs de l’Atlantique. Un autre endroit, Nouamghar, a également recueilli des pirogues avec leurs immigrants dont plusieurs sont morts.
Les vidéos que Le Quotidien a pu consulter, après les avoir authentifiées, sont horribles et montrent des scènes de détresse invraisemblables. Elles mettent à nu les risques qui entourent ce voyage maritime plein de vagues, surtout en cette période de l’année qui devient glaciale en haute mer. Pour l’instant, 12 migrants sont hospitalisés à l’hôpital de Nouadhibou. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur confirme toutes ces informations, même s’il parle de 770 migrants sénégalais dont des enfants et des femmes, qui ont été secourus et pris en charge en territoire mauritanien depuis quelques jours. «Le ministère présente les condoléances du gouvernement aux familles éplorées et remercie les autorités mauritaniennes pour leur franche collaboration», note le Maese, qui annonce que «le rapatriement par voie terrestre de migrants a démarré samedi». Le ministère alerte sur «les dangers liés à ce phénomène et invite les parents et proches à davantage de sensibilisation dans ce sens».
Début des rapatriements !
Ces derniers jours, l’Association des Sénégalais de Nouadhibou, appuyée par les autorités mauritaniennes, les responsables de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) et les autorités diplomatiques sénégalaises se sont évertués à voler au secours des rescapés, éprouvés par ce voyage tumultueux et incertain.
Le Golfe de Nouadhibou semble être le cimetière des illusions de certains candidats à l’émigration vers les Canaries. En août dernier, pendant 5 jours, des Sénégalais ont été retenus dans le navire «Rio Tajo» de la Garde civile espagnole dans des conditions exécrables à cause du refus du gouvernement mauritanien de les laisser débarquer. Il s’agissait de 168 migrants qui ont été interceptés par la Garde civile espagnole le 24 août dernier dans les eaux mauritaniennes, puis ils ont été ramenés vers SaintLouis quelques heures après.
Il faut noter que ces derniers jours, la Police mauritanienne a rapatrié plusieurs centaines de migrants sénégalais. Ils seraient plus de 2 mille 500 immigrants qui ont été transportés de Dakhla au Maroc via Nouadhibou et Rosso, puis la capitale du Nord.
Cette année, l’émigration irrégulière a explosé, provoquant la saturation des sites d’accueil au niveau des îles Canaries. Depuis début octobre, plus de 8 mille 500 migrants sont arrivés, «un record», indiquent les autorités espagnoles. Depuis janvier, plus de 23 000 migrants ont débarqué au niveau de l’archipel espagnol, soit une hausse de près de 80% par rapport à la même période de 2022. La majorité des arrivants sont originaires du Sénégal secoué par cette vague migratoire ponctuée de décès tragiques avec des naufrages d’embarcations, et de décès dus à de mauvaises conditions de voyage et climatiques. Sans oublier la filière Nicaragua pour les Etats-Unis qui n’est pas suffisamment documentée, mais des morts aussi jonchent le chemin vers l’accomplissement du… rêve américain.
ACCOMPAGNER LES JEUNES ARTISTES
Pour renforcer les compétences des acheteurs culturels du Nord du pays, l’Institut Français de Saint-Louis et la compagnie Zhu Culture, ont organisé, les 3 et 4 novembre, la première édition du Ndar Show Expo.
Pour renforcer les compétences des acheteurs culturels du Nord du pays, l’Institut Français de Saint-Louis et la compagnie Zhu Culture, ont organisé, les 3 et 4 novembre, la première édition du Ndar Show Expo.
Saint-Louis a accueilli ces 3 et 4 novembre, le Ndar Show Expo. Ces premières rencontres du spectacle vivant ont permis à une vingtaine de jeunes artistes musiciens, danseurs et du monde du théâtre et des professionnels mondiaux du secteur d’échanger autour de leurs pratiques. Cet évènement vient couronner le programme CulturLab, premier dispositif d’accompagnement long à l’entrepreneuriat culturel dans la vieille ville, destiné aux acteurs culturels de la zone nord et dont l’objectif est, entre autres, leur professionnalisation, leur rayonnement national et international, le renforcement de l’écosystème culturel et de la dynamique entrepreneuriale de la région. Il s’agit aussi de structurer le secteur culturel comme filière économique essentielle à fort potentiel de croissance, créateur de valeur et de richesse pour tous.
Déroulé par l’Institut français de Saint-Louis et l’ambassade de France, en collaboration avec la compagnie Zhu Culture, qui a une bonne expérience de la formation dans les Industries culturelles et créatives (Icc) sur le continent africain, l’accompagnement de ce salon du spectacle vivant va durer deux ans, selon Isabelle Boiro-Gruet, Directrice déléguée de l’Institut français du Sénégal à Saint-Louis. Le besoin s’était en effet fait sentir, selon elle, de s’appuyer sur un partenaire qui a une bonne expérience dans la formation professionnelle dans ce domaine. Dans le même sens, elle a fait savoir que ces rencontres professionnelles sont le point d’aboutissement d’un programme de six mois sur la communication digitale, la production, la diffusion, la recherche de financements et la formalisation à destination de 20 lauréats de la zone nord, de Louga à Matam. Le projet, souligne-t-elle, est né du constat qu’il y avait beaucoup de jeunes très talentueux en théâtre, en musique et en danse. Il fallait leur apporter d’autres outils supplémentaires pour qu’ils puissent se formaliser, présenter et formuler leurs projets artistiques, affiner une création artistique singulière en lien avec des formateurs professionnels, essentiellement sénégalais et africains, et avec des experts artistiques.
Professionnalisation des femmes
C’est aussi le lieu, selon la directrice de l’Institut français, de porter un plaidoyer sur la professionnalisation des jeunes femmes dans le secteur artistique et pour faire comprendre aux jeunes qu’être artiste, c’est un métier, surtout en ce moment où il y a une structuration du statut de l’artiste qui se fait. Par ailleurs, explique-t-elle, cette initiative est née de la rencontre de deux pôles au sein de l’Institut français, entre la Villa Saint-Louis Ndar, qui est la première résidence de recherche et de création en Afrique subsaharienne dans le réseau des villas françaises, et l’incubateur de l’institut Teranga Tech Incub dédié à l’entrepreneuriat, inauguré il y a quelques mois par l’ambassadeur de France et le Gouverneur de la région de Saint-Louis. Le link entre ces deux structures d’accompagnement de résidence artistique et d’incubation sur l’entrepreneuriat a permis de créer un programme inédit autour de l’entrepreneuriat culturel. La première année étant dédiée à la formation de producteurs, d’administrateurs et surtout d’artistes dans le spectacle vivant, la seconde permettra, selon Isabel Boiro, de se focaliser sur les métiers de l’audiovisuel, du cinéma et de la création numérique, et probablement de la régie technique en complément des formations qui se font déjà à Saint-Louis dans ce secteur. Pour ce faire, un état des lieux complet de ce qui existe et des besoins sera fait sur ces filières qui ont des portées économiques intéressantes pour les jeunes.
Ce sont des valeurs d’engagement social sur le droit des femmes, sur l’environnement et sur les traditions du Sénégal que portent les vingt lauréats bénéficiaires du projet qui, selon la directrice de l’Institut français, auront la chance de dialoguer sur des thèmes aussi variés que les droits de l’artiste, les modèles économiques qu’il faut développer pour vivre de son art, comment s’affirmer en tant que femme, avancer dans sa pratique et en vivre, mais aussi des panels plus techniques comme la communication et la distribution digitale, et sur les radiodiffusions au niveau du continent.
S’inscrire dans une démarche professionnelle
Pour Luc Mayitikou, directeur de la compagnie Zhu Culture, il s’agit dans ce projet de pouvoir apporter aux artistes de la zone nord de Saint-Louis, Matam, Podor et Louga, un programme qui puisse leur permettre de pouvoir développer leur carrière, de pouvoir s’inscrire dans une démarche professionnelle. Il s’agissait surtout de leur apporter des compétences qui leur serviront dans leur carrière. Pour la mise en œuvre, un appel à candidatures a été ouvert dans la zone nord pour sélectionner une vingtaine de jeunes acteurs devant participer au programme qui s’est fait en deux grandes phases. D’abord une formation et une résidence artistique leur permettant de travailler sur leur propre projet. La première année (2023) étant bouclée, les jeunes artistes ne seront pas lâchés car ils bénéficieront, selon le directeur de Zhu Culture, d’un suivi et d’un accompagnement de 6 mois. Par ailleurs, tous les outils de communication fabriqués autour du projet seront utilisés pour les mettre en contact avec le monde professionnel dont une partie est déjà à Saint-Louis lors de cet événement. Le plus important à son avis, c’est de savoir ce qui va se passer après et comment ces jeunes vont utiliser et profiter de ces mois d’accompagnement et de tous ces outils mis à leur disposition pour pouvoir aller sur le marché du travail. C’est d’ailleurs là l’objectif de CulturLab, donner aux jeunes artistes des moyens et outils leur permettant d’aller sur le marché du travail avec leur art et leurs compétences.
Pour Germaine Acogny, danseuse et chorégraphe de renommée mondiale, fondatrice de l’Ecole des sables, choisie comme marraine, cette formation est d’autant plus intéressante qu’elle permet d’établir un dialogue intergénérationnel entre les jeunes et les anciens. Elle a invité les jeunes à s’inspirer des valeurs sénégalaises que sont le travail, l’honnêteté, l’humilité et la patience, seuls gages de succès. Germaine Acogny a donné son propre parcours en exemple aux jeunes qui doivent, selon elle, croire en eux et rester déterminés, car c’est le seul moyen de se faire aider par les institutions et formateurs.
ECOLE MORTE AU SENEGAL MARDI
Le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) ont décrété la journée du mardi 7 octobre »Ecole morte » sur toute l’étendue du territoire
Dakar, 5 nov (APS) – Le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) ont décrété la journée du mardi 7 octobre »Ecole morte » sur toute l’étendue du territoire, a appris l’APS.
Cette journée »Ecole morte » s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d’un plan d’actions pour »le respect de tous les accords’’ signés avec le gouvernement, ‘’l’arrêt systématique des restrictions des libertés » et »la libération de tous les enseignants et élèves victimes de détention arbitraire’’, indique l’alliance CUSEMS-SAMES.