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21 mai 2025
PLUS DE 17 MILLIONS EN FAUX BILLETS SAISIS À KOLDA
Le commissariat central de Kolda a saisi récemment plus de 17 millions de francs de faux billets et 1 kilogramme de chanvre indien, a indiqué, lundi, le commissaire de police, Lat Diop Sall.
Le commissariat central de Kolda (sud) a saisi récemment plus de 17 millions de francs de faux billets et 1 kilogramme de chanvre indien, a indiqué, lundi, le commissaire de police, Lat Diop Sall.
Les policiers ont exploité une exploitation reçue vendredi dernier. Le commissaire Diop explique que c’est sur la base de ces renseignements qu’ils ont procédé à la filature et à l’interpellation d’un individu à côté d’un hôtel de la ville de Kolda.
Le reste de la bande a été arrêté ‘’dans une maison avec la saisie 19 millions’’ de francs CFA, dont seul ‘’un million cinq cent mille sont de vrais billets de banque’’.
Cinq individus, dont un de nationalité guinéenne, ont été interpellés dans le cadre de cette affaire de faux billets et deux autres pour usage et trafic de drogue, a-t-il ajouté.
Au cours de l’opération, les policiers ont aussi saisi ‘’un kilogramme de chanvre indien’’, a-t-il signalé.
Les suspects seront tous présentés au parquet dans les prochaines heures pour association de malfaiteurs, trafic de drogue et de faux billets de banque, a annoncé Lat Diop Sall.
Il a salué l’engagement et la collaboration des populations. Il a toutefois invité les bailleurs à être très vigilants à l’image des hôteliers, en procédant à l’enregistrement des occupants de leurs logements, pour faciliter le travail des forces de défense et de sécurité dans la région de Kolda. Celle-ci partage de larges frontières avec trois pays de la sous-région.
AÏSSATA TALL SALL SUR L’ENQUÊTE DE L'IGAJ SUR SABASSY FAYE
Le Juge Sabassy Faye a été auditionné par l'Inspection générale de l'administration de la justice (Igaj). La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall s’est exprimée sur cette affaire.
Après sa décision rendue le 12 octobre dernier en faveur de la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales, le Juge Sabassy Faye a été auditionné par l'Inspection générale de l'administration de la justice (Igaj). Ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall s’est exprimée sur cette affaire.
«Je sais seulement que cette audience (non pas la décision en elle-même sur laquelle je ne ferai aucun commentaire) a soulevé beaucoup de polémiques et de supputations, de part et d'autre», a indiqué Me Aïssata Tall Sall, garde des Sceaux.
Elle évoquait, dans les colonnes du quotidien national le Soleil, l’audience du 12 octobre dernier au Tribunal d’instance de Ziguinchor, les accusations de parenté entre le Juge et un adjoint au maire de Ziguinchor, et la décision du magistrat Sabassy Faye.
«Nous avons commis l'Inspection générale de l'administration de la justice dite Igaj pour en être bien et objectivement informés. Nous attendons que les conclusions et le rapport nous soient soumis pour avis», ajoute la Garde des Sceaux.
À FATICK, THÉRÈSE FAYE MOBILISE POUR AMADOU BA
Thérèse Faye Diouf a invité ses camarades de Fatick à travailler à la victoire du candidat de Benno, qui sera « une façon de rendre la monnaie au chef de l’Etat qui a honoré la jeunesse et les femmes ».
Le Boulevard de Fatick a été très étroit samedi, pour contenir cette foule immense qui rendait hommage au Président Macky Sall. Une initiative de Thérèse Faye et des femmes de Benno bokk yaakaar (Bby) qui a vu la présence de tout le gotha apériste. Mbaye Ndiaye, Mor Ngom, Matar Ba, Cheikh Kanté, Birame Faye, Ndèye Saly Diop Dieng… qui ont tous rendu hommage au chef de l’Etat, chef de l’Apr et de Benno. Mais une occasion aussi de préparer le terrain à son candidat, Amadou Ba.
C’est une Thérèse Faye Diouf comblée par cette forte mobilisation dans le fief du Président qui a été dopée par les discours des différents ténors. La ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale a rappelé que son souhait était de voir le Président Sall «poursuivre son œuvre». «C’est pourquoi nous avons milité pour un deuxième quinquennat au vu de ses réalisations historiques, qui sont des marqueurs indélébiles, sans compter ses prouesses au niveau international», a-t-elle déclaré dans son discours en wolof, au Boulevard de Fatick. Thérèse Faye Diouf d’ajouter : «Quand il a choisi Amadou Ba, nous avons estimé que c’est aussi la continuité parce que c’est l’homme qui a incarné le Plan Sénégal émergent, et surtout à l’heure de l’écriture du Pap 3. Donc, la pertinence de la continuité est indiscutable.» Elle a invité ses camarades de Fatick à travailler à la victoire du candidat de Benno, qui sera «une façon de rendre la monnaie au chef de l’Etat qui a honoré la jeunesse et les femmes». Avant d’ajouter : «Derrière chaque homme, il y a toujours une grande dame : nous remercions aussi la Première dame, Marième Faye Sall.»
A son tour, le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye a loué «l’engagement» de Thérèse Faye, un «symbole de la dignité et de l’engagement pour la jeunesse d’aujourd’hui et celle de demain» et qui «mérite sa promotion en tant que ministre». Il a exhorté Fatick à faire mieux que le Fouta dans ses scores. «Nos esclaves du Fouta remportent toujours la palme, c’est le moment d’être le premier à Fatick où le président est né. Amadou Ba mérite de le remplacer», a dit Mbaye Ndiaye. Matar Ba et Cheikh Kanté aussi ont appelé à élire leur candidat dès le 1er tour. «Il n’y a pas d’autres défis à relever que celui de l’unité. Nous devons faire l’économie de ces guerres internes et de ces contradictions qui ne nous mènent nulle part. Fatick devrait servir de grenier à notre candidat Amadou Ba», a dit le maire de Fatick.
À FATICK, THÉRÈSE FAYE MOBILISE POUR AMADOU BA
Thérèse Faye Diouf a invité ses camarades de Fatick à travailler à la victoire du candidat de Benno, qui sera « une façon de rendre la monnaie au chef de l’Etat qui a honoré la jeunesse et les femmes ».
Le Boulevard de Fatick a été très étroit samedi, pour contenir cette foule immense qui rendait hommage au Président Macky Sall. Une initiative de Thérèse Faye et des femmes de Benno bokk yaakaar (Bby) qui a vu la présence de tout le gotha apériste. Mbaye Ndiaye, Mor Ngom, Matar Ba, Cheikh Kanté, Birame Faye, Ndèye Saly Diop Dieng… qui ont tous rendu hommage au chef de l’Etat, chef de l’Apr et de Benno. Mais une occasion aussi de préparer le terrain à son candidat, Amadou Ba.
C’est une Thérèse Faye Diouf comblée par cette forte mobilisation dans le fief du Président qui a été dopée par les discours des différents ténors. La ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale a rappelé que son souhait était de voir le Président Sall «poursuivre son œuvre». «C’est pourquoi nous avons milité pour un deuxième quinquennat au vu de ses réalisations historiques, qui sont des marqueurs indélébiles, sans compter ses prouesses au niveau international», a-t-elle déclaré dans son discours en wolof, au Boulevard de Fatick. Thérèse Faye Diouf d’ajouter : «Quand il a choisi Amadou Ba, nous avons estimé que c’est aussi la continuité parce que c’est l’homme qui a incarné le Plan Sénégal émergent, et surtout à l’heure de l’écriture du Pap 3. Donc, la pertinence de la continuité est indiscutable.» Elle a invité ses camarades de Fatick à travailler à la victoire du candidat de Benno, qui sera «une façon de rendre la monnaie au chef de l’Etat qui a honoré la jeunesse et les femmes». Avant d’ajouter : «Derrière chaque homme, il y a toujours une grande dame : nous remercions aussi la Première dame, Marième Faye Sall.»
A son tour, le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye a loué «l’engagement» de Thérèse Faye, un «symbole de la dignité et de l’engagement pour la jeunesse d’aujourd’hui et celle de demain» et qui «mérite sa promotion en tant que ministre». Il a exhorté Fatick à faire mieux que le Fouta dans ses scores. «Nos esclaves du Fouta remportent toujours la palme, c’est le moment d’être le premier à Fatick où le président est né. Amadou Ba mérite de le remplacer», a dit Mbaye Ndiaye. Matar Ba et Cheikh Kanté aussi ont appelé à élire leur candidat dès le 1er tour. «Il n’y a pas d’autres défis à relever que celui de l’unité. Nous devons faire l’économie de ces guerres internes et de ces contradictions qui ne nous mènent nulle part. Fatick devrait servir de grenier à notre candidat Amadou Ba», a dit le maire de Fatick.
DAKAR ET PARIS SIGNENT UN ACCORD DE FINANCEMENT DE PRÈS DE 10 MILLIARDS DE FCFA
Le Sénégal a signé avec l’AFD, lundi, un accord ‘’de prêt’’ de 9.832.490.347 de francs Cfa pour le financement additionnel du projet de réhabilitation et l’aménagement d’équipements sportifs.
Dakar, 6 nov (APS) – Le Sénégal a signé avec l’Agence française de développement (AFD), lundi à Dakar, un accord ‘’de prêt’’ de 9.832.490.347 de francs Cfa soit 15 millions d’Euros, pour le financement additionnel du projet de réhabilitation et l’aménagement d’équipements sportifs en vue des Jeux olympiques de la Jeunesse 2026, a constaté l’APS.
‘’Face à l’organisation de cet évènement d’envergure planétaire, l’Agence française de développement a bien voulu octroyer au gouvernement du Sénégal un nouveau financement complémentaire de 15 millions d’euros pour prendre en charge les coûts additionnels liés à la rénovation et à l’extension de nos équipements sportifs’’, a déclaré le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Doudou Kâ.
Selon le ministre, ‘’les JOJ 2026 qui seront organisés par le Sénégal, seront une célébration planétaire de la jeunesse (…) ».
Il a invité à cet effet les acteurs impliqués dans ce ‘’processus exigeant’’, à ‘’prendre les dispositions appropriées pour mener à terme les activités retenues selon le calendrier indiqué’’.
Selon lui, »le sport n’est pas seulement une activité ludique mais aussi un vecteur et un levier économique qui requiert des investissements importants’’.
Le Directeur général de l’AFD, Rémy Riou, a relevé que ‘’cette signature d’un accord de prêt de 15 millions d’Euros vient renforcer encore le partenariat financier entre le Sénégal et la France’’.
‘’Ce prêt s’ajoute, selon lui, à un autre de vingt-neuf milliards quatre cent quatre-vingt-dix-sept millions soit 45 millions d’Euros, portant à 39,329 milliards de FCFA soit 60 millions d’Euros au total pour l’ensemble des appuis du groupe auprès des acteurs de l’écosystème du sport au Sénégal’’.
M. Riou a souligné que cette confiance est le signe de l’importance du sport pour le développement.
‘’Quand un pays décide de s’endetter pour le sport, cela veut dire que dans dix ou 20 ans, le sport aura généré de la valeur, aura créé de la croissance, de l’inclusion sociale qui permettront de rembourser le moment venu’’, a t-il soutenu.
La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de France, Amélie Oudéa-Castéra, s’est réjouie de la signature de l’accord, estimant qu’elle va permettre »l’accès à des infrastructures de qualité pour le plus grand nombre ».
‘’Je suis heureuse que la France, à travers l’AFD, puisse vous accompagner dans cette direction avec la signature de cette convention de financement de 15 millions d’Euros qui vient s’ajouter à celle de 45 millions d’Euros, déjà signés en 2022’’, a-t-elle dit.
Selon l’officielle française, la double rénovation du stade Iba Mar Diop va s’accompagner ‘’d’une requalification de ses abords favorisant les opportunités économiques pour les activités informelles qui s’y développent’’.
Des infrastructures de proximité, a t-on annoncé, vont être réalisées dans différents quartiers de »Grand Dakar ».
Pour Lat Diop, ministre des Sports du Sénégal, ‘’ce financement marque une étape significative dans le renforcement du développement du sport en Afrique en général et au Sénégal en particulier’’.
L’AFRIQUE DU SUD RAPPELLE SES DIPLOMATES EN ISRAËL
Le gouvernement sud-africain a décidé de rappeler ses diplomates en poste en Israël pour des consultations, au vu de la situation actuelle dans la région, a annoncé lundi la ministre auprès de la présidence,
Le gouvernement sud-africain a décidé de rappeler ses diplomates en poste en Israël pour des consultations, au vu de la situation actuelle dans la région, a annoncé lundi la ministre auprès de la présidence, Khumbudzo Ntshaveni. « Le gouvernement sud-africain a décidé de retirer tous ses diplomates de Tel-Aviv pour des consultations », a-t-elle annoncé lors d’un point-presse, sans autre précision sur la durée de ce rappel mais en soulignant la « déception » de Pretoria face notamment à « la poursuite des bombardements israéliens sur des écoles et cliniques » dans la bande de Gaza.
« Nous sommes, comme vous le savez, extrêmement préoccupés par la poursuite des meurtres d’enfants et de civils innocents dans les territoires palestiniens et nous pensons que la réponse d’Israël est devenue une punition collective », a déclaré Mme Pandor. «Nous avons estimé qu’il était important de signaler l’inquiétude de l’Afrique du Sud tout en continuant à appeler à une cessation globale » des hostilités », lit-on sur le réseau social X (ex-Twitter).
COUR DE LA CEDEAO : L’AFFAIRE OUSMANE SONKO MISE EN DÉLIBÉRÉ
L’affaire opposant Ousmane Sonko à l’Etat du Sénégal devant la Cour de Justice de la CEDEAO est mise en délibéré au 17 novembre.
L’affaire opposant Ousmane Sonko à l’Etat du Sénégal devant la Cour de Justice de la CEDEAO est mise en délibéré au 17 novembre.
Ousmane Sonko, agissant au nom et en qualité de représentant légal du Parti dissout les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a saisi la Cour. Le requérant réclame entre autres : le droit à un procès équitable, le droit de propriété et à la protection de ses données personnelles, le droit à la liberté d’association et de rassemblement pacifique, le droit de participer à des élections libres et démocratiques.
Il dénonce par ailleurs le caractère de la dissolution du PASTEF. L’Etat du Sénégal était représenté. Après avoir écouté les différentes parties, la Cour de la CEDEAO a mis le dossier en délibéré, pour le 17 novembre 2023.
LE PARADOXE MACKY SALL
Alors que le président vante toujours le modèle démocratique sénégalais à l'étranger, ses douze ans de pouvoir pointent un décalage croissant avec sa pratique coercitive du pouvoir en interne
Depuis 2012, le président sénégalais Macky Sall jongle habilement entre l'image d'un médiateur respecté sur la scène internationale et une gouvernance plus autoritaire en interne, révèle une analyse publiée dans l'édition du 6 novembre 2023 du magazine panafricain Jeune Afrique (JA).
En effet, selon le panorama dressé par l'hebdomadaire, Macky Sall excelle dans l'"art de la médiation" lorsqu'il s'agit de représenter le continent africain, à l'instar de sa présidence efficiente de l'Union Africaine en 2022-2023. Fort de sa stature, le chef d'État use alors de ses talents de rassembleur pour promouvoir le consensus démocratique, comme l'ont rapporté les observations de JA.
Cependant, derrière cette façade lissée, la gouvernance intérieure décryptée par le magazine laisse entrevoir un tout autre visage. Depuis le début de son second mandat en 2019, les restrictions des libertés publiques se sont multipliées, d'après les constats relayés des organisations de défense des droits humains. Entre 2018 et 2021, plus de 300 manifestations ont été interdites ou réprimées, tandis que sept opposants éminents ont fait l'objet de poursuites qualifiées de "procès politiques".
Si Macky Sall promeut encore aujourd'hui le modèle démocratique sénégalais à l'international, Jeune Afrique souligne en creux le décalage croissant avec sa pratique du pouvoir en interne, de plus en plus contestée pour son autoritarisme larvé. L'hebdomadaire pointe ainsi l'ambiguïté stratégique cultivée par le dirigeant, tenant des discours consensuels hors du pays tout en renforçant son emprise sur la scène nationale.
LE COLLECTIF DES CONCESSIONNAIRES DU NETTOIEMENT LÈVE SON MOT D’ORDRE DE GRÈVE
A l’issue de multiples concertations avec la direction générale de la SONAGED, le Collectif des concessionnaires du nettoiement a décidé de lever son mot d’ordre de grève et de reprendre immédiatement le service de collecte des déchets.
« A l’issue de multiples concertations avec la direction générale de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), le Collectif des concessionnaires du nettoiement a décidé de lever son mot d’ordre de grève et de reprendre immédiatement le service de collecte des déchets, interrompu depuis jeudi passé », indique un communiqué.
Le Collectif des concessionnaires du nettoiement salue « la détermination du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ et du directeur général de la SONAGED, Mass Thiam ».
Le collectif dit également prendre acte de l’engagement pris par l’Etat de régler au 30 novembre 2023, le solde de la dette due aux concessionnaires à la date du 30 juin dernier.
ECOLE MORTE, CHEIKH OMAR HANN AVERTIT
La semaine dernière, le Cusems et le Saems ont annoncé des journées mortes à l’école pour protester contre le non-respect des accords signés en 2022, la fermeture des universités et les arrestations arbitraires.
La semaine dernière, le Cusems et le Saems ont annoncé des journées mortes à l’école pour protester contre le non-respect des accords signés en 2022, la fermeture des universités et les arrestations arbitraires.
Après cette annonce, le ministre de tutelle a réagi. « Le gouvernement se réserve le droit de revenir dans l’immédiat, sur ses engagements, qui ont déjà coûté 250 milliards de francs CFA au contribuable sénégalais, en cas de violation par la partie syndicale des termes de l’accord sans préalable », indique Cheikh Oumar Anne dans un communiqué publié dimanche par son département.
Le ministère qui assimile ces journées mortes à une grève dénonce le non-respect des délais de préavis avant d’aller en mouvement. En plus Cheikh Oumar Anne rejette les arguments, politiques à ses yeux, avancés par les syndicalistes initiateurs du mouvement.
Il invoque ainsi la loi 61-33 du 15 juin 1961 en son article 7 et alinéas 7 et 8 qui, selon lui, interdit toute cessation collective de travail, sans préavis. D’où le rappel des sanctions prévues en la matière, ‘’sans possibilité de bénéficier des garanties prévues par les articles 46 et 51 de la présente loi’’.
« Le Gouvernement reste déterminé à faire respecter les dispositions susvisées et à s’opposer à toutes les tentatives de déstabilisation de l’école pour des motifs inavoués… « , ajoute le communiqué.