EXCLUSIF SENEPLUS - Ce pays est en proie depuis longtemps à une crise multiforme qui a fini de saper les fondements moraux, psychologiques et religieux de notre société, exploitée par des « entrepreneurs » politiques et religieux
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 06/11/2023
Une vidéo sans doute filmée par un participant de cette ignominieuse manifestation montre une foule considérable d’hommes jubilant autour du braisier dans lequel git le cadavre.
C’est que notre pays est en proie depuis longtemps à une crise multiforme qui a fini de saper les fondements moraux, psychologiques et religieux de notre société et qui est exploitée par des « entrepreneurs » politiques et religieux.
Le traitement monstrueux du cadavre de cet homme, l’autre jour à Kaolack, qui suscite horreur et sidération, ne serait-il pas en fait la phase paroxystique d’un délire sadique collectif qui semble maintenant devenu endémique dans ce pays-ci ?
Il indique en tout cas que nous perdons pied avec notre humanité : le respect de la dépouille de l’être humain ainsi que l’atteste l’institution du cimetière étant partagé par toutes les sociétés humaines.
Comment en est-on arrivé là ?
Nous en sommes arrivés là par la constitution de l’homosexuel en bouc émissaire, porteur, comme il se doit de tous les péchés d’Israël (d’Afrique) qui permet d’occulter la faillite de nos Etats, les carences de nos guides religieux, les scélératesses de nos politiciens de tous bords et nos lâchetés individuelles.
La manipulation de ce bouc émissaire occulte les véritables enjeux de la société, disrupte l’arène politique et facilite la promotion de toutes sortes d’offres démagogiques.
On peut dater l’avènement du phénomène : c’est dans les années 1990 sous le régime du président Abdou Diouf, au cours des années de braise, post-ajustement structurel et de montée du Sopi, quand un jeune ambitieux, introduit à Tivaouane a lancé un appel à dénoncer les « francs-maçons et les homosexuels ».
On sait comment il a prospéré depuis, de la gouvernance Wade, à la campagne électorale de 2012, au référendum de 2016 jusqu’aux dernières élections municipales et législatives.
Des leaders de partis politiques, du pouvoir comme de l’opposition en ont fait leur fonds de commerce.
Poser des balises !
L’homosexualité est un comportement social déviant qui peut choquer des gens dans leurs conceptions de la norme comportementale, dans leurs croyances religieuses et dans leur morale.
Il est donc normal que des individus et des groupes politiques et de la société civile le fustigent.
Il est tout aussi normal que des citoyens au nom de leurs religions ou de leurs idées politiques enjoignent à l’Etat de refuser d’appliquer les diktats de l’Occident sur la question pour faire la promotion dans ce pays de ce nouveau mode de vie labélisé « LGBT » par l’Occident, sous le couvert des « droits de l’homme »
Ce qui est anormal par contre, c’est qu’on dénie à l’homosexuel ses droits fondamentaux et son humanité. C’est le déni d’humanité qui a permis toutes les horreurs à travers le monde, de l’esclavage des Africains au pogroms des Juifs au génocide des « Indiens », au lynchage des Noirs aux Etats Unis, de la Shoah à l’instauration de régimes d’apartheid en Afrique du Sud et en Palestine.
L’homme dont le cadavre a été si abominablement profané avait un nom. Il avait une mère et un père. Des frères, des sœurs, des cousins et des amis d’enfance surement.
Comment ces gens vont-ils faire leur deuil ? Comment vont-ils vivre désormais avec nous ?
C’est que pour vivre ensemble, pour faire pays comme dirait l’autre, nous devons poser des balises morales visibles et qui s’imposent catégoriquement à chacun d’entre nous, à tout instant. Elles doivent d’abord indiquer à chacun la sacralité de la vie humaine.
C’est heureusement le sens du communiqué de l’autorité religieuse de Kaolack, le Khalife général de Léona Niassène : « en ma qualité de chef religieux je tiens à exprimer notre profonde indignation et notre condamnation catégorique de l’acte répréhensible qui a été commis à l’encontre d’un individu, dont nous n’avons aucune responsabilité sur sa vie privée. Cet acte ne peut en aucun cas être justifié ni toléré… »
Le Procureur de la République a pour sa part « demandé l’ouverture d’une enquête afin d’identifier les auteurs et d’engager contre eux les poursuites pénales prévues par la loi. »
Sommes-nous assurés désormais que ce qui s’est passé dans la nuit du 28 au 29 octobre 2023, à Kaolack ne se reproduira pas ? Cela dépendra des partis politiques et de la société civile dans leur ensemble.
Note de l'auteur : Le concept de "déviance" utilisé ici est pris dans son sens sociologique classique pour indiquer un comportement qui s'écarte de la norme sociale existante. Ce n'est donc pas un jugement de valeur.
par Oumou Wane
NON, NON ET NON
EXVLUSIF SENEPLUS - Comment nos côtes peuvent-elles être si perméables que ces embarcations, apparemment sans fin, continuent de charger, transporter et vider notre nation de sa jeunesse ?
Face à l'ampleur accablante des réalités les plus cruelles, de nombreux éditorialistes ont momentanément délaissé leur plume. Non pas par manque de choses à dire, mais parce qu'il y a tant à dire que cela dépasse l'entendement.
Nous sommes submergés par une déferlante de faits si terribles qu'il nous est impossible de faire un tri dans la misère qui se déroule sous nos yeux, chaque événement étant plus tragique que le précédent.
La véritable horreur réside dans la nécessité de choisir, telle une priorisation de patients dans une salle d'attente d'un hôpital : qu'est-ce qui peut attendre, qu'est-ce qui est urgent, et ce qui signifie qu'une vie est en jeu ?
Ce n'est pas le moment de critiquer ceux qui nous alertent sur ces tragédies, mais plutôt le moment de reprendre la plume, non pas pour chercher des éloges, mais pour que l'histoire se souvienne de notre témoignage. Nous ne sommes pas là pour obtenir des médailles, mais pour déclarer haut et fort que nous avons été les témoins de ces tragédies humaines en 2023.
Ces maux sociaux constituent déjà une encyclopédie en soi, chaque page suffisant à inspirer un drame épique et à donner le vertige. Ouvrons un de ces chapitres sur la souffrance infinie !
Commençons par l'immigration clandestine.
Des embarcations surpeuplées bravent les mers impitoyables à la recherche d'une vie meilleure, un pari désespéré contre les vagues pour atteindre les terres promises. C'est un exode massif de notre jeunesse, de femmes, d'enfants, et même de nourrissons, tous entassés comme du bétail, affamés et désespérés, les yeux vides de tout espoir. Ces âmes perdues hantent nos côtes, elles interrogent non seulement sur les raisons pour lesquelles les pays d'accueil se montrent indifférents, mais aussi sur la manière dont les pays d'origine peuvent permettre cette fuite massive de leurs jeunes. Nos pays, pourtant si riches en ressources, semblent s'évaporer dans l'océan, engloutissant nos espoirs et nos rêves.
Oui, comment nos côtes peuvent-elles être si perméables que ces embarcations, apparemment sans fin, continuent de charger, transporter et vider notre nation de sa jeunesse ?
Bien sûr, si toutes ces embarcations atteignaient leurs destinations prévues, nous pourrions nous en réjouir, mais en cas de tragédie en mer, une terre de nulle part, ou plutôt, une mer de nulle terre, pourrait réclamer de nombreuses vies ; des vies qui rêvaient d'un avenir meilleur périront, sans même un mémorial pour marquer leur passage.
Ne pas aborder cette question n'est pas de l'indifférence de la part de l'État. Non, c'est plus complexe. L'État, ou plus précisément, le Chef de l'État, doit s'attaquer à cette question. L'État, parfois, semble dépassé, trop absorbé par la résolution de questions politiques secondaires. Mais l'État ne doit pas simplement se réfugier dans des sujets secondaires, car des vies sont en jeu. Macky, où es-tu ? Abandonnes-tu tes responsabilités ? Comme le disait feu Hamidou Dia, il n’y a point de destins forclos, il n’y a que des responsabilités désertées !
Revenons à la vie, unissons-nous pour empêcher la mort de nos concitoyens dans l'indifférence générale.
DDD : OUMAR BOUN KHATAB SYLLA SOLDE SES COMPTES
L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) a soldé ses comptes avec ses détracteurs, avant d’annoncer que ses relations avec Macky Sall sont au beau fixe.
En marge de l’Assemblée générale de son mouvement Valeur, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) a soldé ses comptes avec ses détracteurs, avant d’annoncer que ses relations avec Macky Sall sont au beau fixe.
Aphone depuis qu’il a été limogé de la tête de la société Dakar Dem Dikk, il y a quelques mois, Oumar Boun Khatab Sylla a profité de l’Assemblée générale de son mouvement Valeur pour solder ses comptes. ‘’Lorsque j'ai été nommé comme directeur de cette société qui traversait de grandes difficultés, j'ai tout fait pour la sauver. Je m'étais battu pour que nous puissions acquérir de nouveaux bus dotés de toutes les commodités, notamment une connexion Internet, des téléviseurs, des climatiseurs. Sans parler de l'école de formation et de l'usine d'assemblage de véhicules. Vraiment, je m'attendais à des félicitations venant du président de la République, parce que j'avais abattu un travail en l'espace de quelques mois. À ma grande surprise, j'ai été limogé. Cependant, j'ai compris les causes. Les gens sont libres d'aller où ils veulent pour me marabouter, mais ils ne pourront jamais m'atteindre’’, a-t-il déballé.
Avant de poursuivre son récit : ‘’Ayant échoué dans cette tentative de liquidation physique, ils ont monté une cabale et un complot contre moi. Nous étions victime de beaucoup de cabales et de complots partis d’ici, à Louga. Des contrevérités ont été racontées sur nous. De faux rapports d'Inspection générale d'État dans lesquels notre nom a été cité, alors qu'il n'y a rien, ont été brandis. C'est le lieu de préciser que nous n'étions pas cité par le rapport de fonds force Covid-19. Ceux qui y ont été indexés ont terni l'image de la ville de Louga’’.
Oumar Boun Khatab Sylla dit avoir été reçu par le président Macky Sall et qu’ils ont parlé de la question. ‘’Nous avons parlé de beaucoup de choses très intéressantes et utiles, mais ce qui m'a rassuré, ce sont deux choses : il m'a assuré que la confiance qu'il avait placée en moi est toujours intacte. Ce sont des propos qui me sont allés droit au cœur. Ensuite, il a compris que ce sont des gens qui avaient monté une cabale en me prêtant une intention de me présenter à la Présidentielle. Ce qui est important, la plus haute autorité du pays a finalement compris que c'était une cabale et des complots qui avaient perturbé en un certain moment nos relations. Mais aujourd'hui, tout est rentré dans l'ordre’’, a-t-il précisé.
En outre, M. Sylla a confié que le mouvement Valeur n'est associé à aucun combat politique. ‘’Le mouvement a convoqué cette assemblée générale à laquelle a pris part l'ensemble de ses responsables. Nous avons tenu une réunion de la conférence des leaders. C'était pour nous une occasion d'échanger sur la vie de notre mouvement ainsi que les perspectives. Naturellement, nous avons analysé la situation politique du pays, pour ensuite décliner ensemble une vision stratégique de nos activités à faire dans le cadre de la préparation de la Présidentielle de 2024. Je serai éternellement reconnaissant vis-à-vis du président Macky Sall qui m'a toujours honoré. Seulement, il n'est plus candidat. Le mouvement qui accompagnait la mouvance présidentielle en faisant de l'emploi des jeunes son ambition, du meilleur être des Sénégalais son combat, de l'émergence économique des femmes sa vision n'est en rien associé à une quelconque politique. C'est la raison pour laquelle notre mouvement n'est pas engagé à aucun combat politique’’.
Il ajoute : ‘’Nous sommes en train de travailler pour élargir nos bases, surtout repérer les meilleurs profils pour les Sénégalais.’’
Le leader de Valeur confie qu’ils vont faire du porte-à-porte, mener des activités de sensibilisation avant de revenir vers leurs bases affectives de Touba, Kaolack, Thiès, Saint-Louis, la diaspora... ‘’Notre mouvement compte jouer pleinement sa partition à la prochaine Présidentielle’’, promet Oumar Boun Khatab Sylla.
LE MANDATAIRE DE SONKO N’A PAS TROUVÉ LE PRÉSIDENT DE LA CENA SUR PLACE
Ce lundi, le mandataire de Ousmane Sonko était à la Céna, pour s’enquérir de l’état d’avancement de la procédure liée aux fiches de parrainage. Mais, le président de la structure n’était pas sur place.
Ce lundi, le mandataire de Ousmane Sonko était à la Céna, pour s’enquérir de l’état d’avancement de la procédure liée aux fiches de parrainage. Mais, le président de la structure n’était pas sur place.
Le mandataire de Ousmane Sonko s’est rendu ce lundi au siège de la Commission électorale nationale autonome pour s’enquérir de l’état d’évolution de la procédure. Car, la semaine dernière, les avocats du leader des patriotes avaient demandé aux gendarmes des élections, de se substituer à la Direction générale des élections et de remettre les fiches de parrainage à sa place.
«En tant que mandataire, je suis venu pour voir l’état d’avancement de la requête que les avocats ont déposée jeudi par rapport à la Céna pour qu’elle se substitue à la Dge et nous remette les fiches de parrainage du candidat Ousmane Sonko», a déclaré Ayib Daffé au micro des journalistes.
Mais, le député n’a pas trouvé le président de la Céna sur place, dit-il. «Malheureusement nous n’avons pas trouvé le président de la Céna ici. Mais nous allons revenir dès demain matin», promet-il.
LE FORUM ISLAMIQUE POUR LA PAIX REÇU PAR L'AMBASSADEUR DE PALESTINE
Le Président du forum islamique pour la paix, Cheikh Ahmed Saloum Dieng a été reçu ce lundi par l'ambassadeur de Palestine au Sénégal, Son Excellence Nasser Jadallah.
iGFM - (Dakar) Le Président du forum islamique pour la paix, Cheikh Ahmed Saloum Dieng a été reçu ce lundi par l'ambassadeur de Palestine au Sénégal, Son Excellence Nasser Jadallah.
Au menu des discussions figurait notamment l'invitation officielle du diplomate à assister au 21ème édition du forum islamique pour la paix prévu le week-end prochain à Thiès.
Il a été aussi question d'échanges autour des idéaux défendus par les chefs religieux, les associations islamiques et les Imams et Oulémas du Sénégal sur la paix et la sécurité dans le monde.
Le Président du forum islamique pour la paix a aussi saisi l'occasion pour manifester sa solidarité au peuple palestinien et sensibiliser tous les musulmans du Sénégal à renforcer les prières pour une paix consolidée et durable en Palestine au regard des "dégâts incommensurables des agressions et de la passivité de la communauté internationale ".
LE POINT SUR LE PROJET DE REMISE À NIVEAU DU STADE IBA MAR DIOP
En visite à Dakar, le ministre française des Sports a annoncé la signature d’une convention de financement de 60 millions d’euros pour la mise à niveau des infrastructures sportives.
En visite à Dakar, le ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans le gouvernement Elisabeth Borne en France, Amélie Oudéa-Castéra a annoncé la signature d’une convention de financement d’une enveloppe de 60 millions d’euros dont les 15 millions restants, après 45 millions en 2022, ont été paraphés ce matin, pour la mise à niveau des infrastructures sportives.
C’est dans ce contexte qu’accompagné du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (Cojoj) Dakar 2026, le Directeur général de l’Agence française de développement (Afd), Rémy Rioux, a visité le site du stade Iba Mar Diop, ce lundi 6 novembre. A l’occasion, a-t-il rappelé : « c’est l’ambition continentale du Sénégal qui s’exprime. Le Sénégal accueille en 2026 les premiers Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) en terre africaine. C’est le moment d’investir dans le sport africain. C’est ce que nous au nom de la France et d’autres partenaires on veut faire de plus en plus. On est venu ensuite au stade Iba Mar Diop pour voir comment ces investissements allaient se concrétiser. »
A la manoeuvre, Babacar Senghor, coordonnateur du projet de réhabilitation et de reconstruction d’infrastructures sportives au niveau de l’Ageroute, s’est d’abord félicité de « recevoir le bailleur principal, qui est l’Afd, pour visiter l’avancement du projet concernant deux grandes infrastructures que sont le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique. »
Avant d’expliquer : « Il s’agit de reconfigurer complètement ce complexe en procédant à la démolition de la tribune principale au niveau du stade Iba Mar Diop mais également le terrain de Handball qui sera démoli et reconstruit. »
« Peser sur l’héritage »
Ainsi, a-t-il ajouté, « sur le stade principal, on va passer d’une capacité de 5000 à 8000 places. Puis, deux terrains de football vont être aménagés », à côté « d’autres aménagements qui vont faire l’objet de réhabilitation » dont « l’Inseps (l’Institut national supérieur de l’éducation populaire et du sport) avec ses gymnases, qui vont être démolis et reconstruits. »
Des travaux sont prévus « pour permettre à d’autres activités de disposer d’endroits spécifiques pour bénéficier de l’apport des Joj », a-t-il relevé. Il souligne dans ce sillage que « le volet héritage est important pour nous. » Ce qui fait, dit-il, « que toute la partie terrain multisport va être reconfigurée », mais également dans le cadre du financement, il est prévu d' »impacter l’intérieur des quartiers. » C’est ce qu’on appelle, détaille-t-il, « les équipements de proximité » qui vont concerner dix sites installés « un peu partout à Dakar, Diamniadio et Saly. Ils vont faire l’objet d’aménagements de terrains multifonctionnels, d’éclairage, de parking, d’aménagements de vestiaires pour tenir compte aussi de l’aspect genre. C’est important. On en a tenu compte dans la conception du projet. L’héritage, c’est ce qu’on va laisser aux jeunes pratiquants. »
Évoquant les travaux de rénovation prévus à la piscine olympique, il insiste aussi sur l’entretien, expliquant qu’il s’agit de permettre aux futurs gestionnaires « de pouvoir générer des revenus pour assurer un entretien » parce que ce volet « est important. C’est beaucoup d’argent qui va être injecté sur ces infrastructures là, si souhaite que ce soit des ouvrages pérennes. »
A l’en croire, le volet social a été « largement » pris en compte pour l’indemnisation des catégories de métiers gravitant autour du stade. « Après discussions avec les différentes parties, il a été retenu de construire sur 1000 m2, une maison du cuir, un bâtiment dédié à l’activité. Il va recueillir tous les cordonniers », a-t-il expliqué, confiant que les autres corps (restauratrices, femmes pileuses, etc.) sont inclus dans la prise en charge.
Les travaux vont démarrer début 2024 pour être livrés avant fin 2025 afin de permettre au Cojoj de faire les tests nécessaires.
RDC : L’UNION EUROPÉENNE DÉPLOIE UNE MISSION D’OBSERVATION ÉLECTORALE
En réponse à une invitation du ministère des Affaires étrangères de la RDC, l'UE a décidé de déployer une mission d'observation électorale pour les élections générales prévues le 20 décembre 2023.
En réponse à une invitation du ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), l'Union européenne a décidé de déployer une mission d'observation électorale (MOE) de l'UE pour les élections générales prévues le 20 décembre 2023.
Josep Borrell, Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a nommé Malin Björk, députée européenne, comme observatrice en chef de cette mission.
Le Haut représentant Josep Borrell a déclaré : « Les prochains mois seront décisifs pour la consolidation démocratique en RDC et la coopération bilatérale entre la RDC et l’UE. Il revient à toutes les parties de travailler ensemble pour rendre les élections pleinement inclusives, libres, transparentes et apaisées. Les libertés fondamentales d'expression, des médias, de réunion, d'association et de mouvement ne doivent souffrir d’aucune entrave ».
L'observatrice en chef Malin Björk a déclaré : « Je suis honorée de diriger la MOE de l'UE en RDC, la première dans ce pays depuis 2011. Tout doit être fait pour que les élections puissent se dérouler dans un climat compétitif, apaisé, inclusif et transparent. Mon souhait est d’apporter une contribution positive au processus. La MOE de l’UE observera et évaluera l'ensemble du processus électoral à la lumière des normes internationales et régionales que la RDC a souscrites ».
L'équipe cadre de la MOE UE est composée de 13 experts électoraux qui arriveront en RDC en novembre. Vers la fin du mois, 42 observateurs de long terme rejoindront la mission et seront déployés à travers le pays pour suivre la campagne électorale. Il est également prévu que 12 observateurs de court terme soient déployés à l'approche du jour du scrutin. Enfin, un certain nombre d'observateurs à court terme recrutés localement et accrédités en RDC au sein des États membres de l'UE pourront intégrer la mission le jour du scrutin. La MOE UE restera dans le pays jusqu'à la conclusion du processus électoral.
Conformément à la méthodologie d'observation électorale de l'UE, la mission publiera une déclaration préliminaire et tiendra une conférence de presse à Kinshasa après les élections. Le rapport final, qui comprendra un ensemble de recommandations pour les prochains processus électoraux, sera présenté et partagé avec les parties prenantes après la finalisation de l'ensemble du processus électoral.