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4 mai 2025
L'ÉCONOMIE CASAMANÇAISE À L'ÉPREUVE DU BLOCUS
Pourquoi les autorités n'ont-elles pas fourni d'explications officielles sur la suspension des liaisons maritimes ? Comment garantir le développement économique et le désenclavement de la Casamance dans un avenir proche ?
Depuis le mois de juin, la Casamance est confrontée à une situation économique précaire suite à la suspension des liaisons maritimes entre Dakar et Ziguinchor. Les ferries qui assuraient la liaison nord-sud ne circulent plus, laissant les habitants de la Casamance dans l'incertitude et isolant davantage la région. Dans le même temps, l'aéroport de Ziguinchor est toujours en travaux, ce qui entrave le développement des transports aériens. De plus, 120 km de la route nationale reliant Ziguinchor à Dakar sont également en chantier, perturbant les échanges routiers. Face à cette paralysie persistante des transports, la Casamance s'interroge sur les raisons de cette situation qui entrave son développement régional.
L'une des problématiques majeures soulevées par cet arrêt des liaisons maritimes est le manque d'informations officielles. Alors que les ferries reliant Dakar à Ziguinchor sont essentiels pour la région, aucune explication officielle n'a été fournie quant à cette suspension prolongée. Pascal Ehemba, président de la chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Ziguinchor, détenant la concession du port de la ville, exprime son étonnement face à cette situation en déclarant dans les colonnes de Jeune Afrique : « Nous n'avons pas reçu d'information officielle ». Cette absence de communication officielle contribue à accroître l'incertitude et l'isolement de la région.
Le contexte de l'anniversaire du naufrage du Joola, survenu il y a 20 ans, accentue la résonance particulière de cette situation. Le Joola était le ferry qui assurait autrefois la liaison entre Ziguinchor et Dakar, et cette tragédie reste encore gravée dans la mémoire collective. La suspension des liaisons maritimes actuelle ravive les souvenirs douloureux de cette catastrophe, renforçant ainsi l'importance de trouver des solutions durables pour assurer la connectivité de la Casamance.
Outre les problèmes maritimes, les travaux en cours sur la route nationale reliant Ziguinchor à Dakar et le chantier de l'aéroport de Ziguinchor compliquent davantage les échanges routiers et aériens. Ces facteurs pénalisants entravent le développement économique de la Casamance et renforcent les interrogations quant à la stagnation du développement régional malgré les investissements promis par le gouvernement sénégalais.
Face à cette paralysie persistante des transports en Casamance, plusieurs questions se posent. Quelles sont les raisons réelles de ce blocage économique ? Pourquoi les autorités n'ont-elles pas fourni d'explications officielles sur la suspension des liaisons maritimes ? Comment garantir le développement économique et le désenclavement de la Casamance dans un avenir proche ?
Pour de nombreux observateurs, la Casamance, avec son potentiel économique et touristique, ne peut se permettre de rester isolée et en proie à des difficultés de transport. Il convie l’État à lever le voile sur les raisons de ce blocage persistant, à travailler sur des solutions concrètes et à mettre en place les mesures nécessaires pour garantir un développement économique durable et inclusif dans cette région du Sénégal.
«QUAND IL S’AGIT DE SE TAPER OU DE SE TUER, NOUS AVONS LES RESSOURCES MAIS QUAND IL S’AGIT DE SAUVER LA PLANETE, ON VA DE PROMESSES EN PROMESSES»
Alioune Ndoye ministre de l’environnement, sur le financement climatique - Le financement climatique est un grand défi auquel les pays les moins avancés (Pma) font face.
Le financement climatique est un grand défi auquel les pays les moins avancés (Pma) font face. C’est dans ce sens que le ministre de l’Environnement Alioune Ndoye qui présidait la réunion ministérielle du groupe de négociateurs des Pma estime que quand il s’agit de faire la guerre, les moyens sont là mais pour sauver l’humanité, c’est des promesses non tenues.
En prélude à la Cop 28 qui se tiendra à Dubai, le groupe des négociateurs des pays les moins avancés sur le climat (Pma) se sont réunis à Dakar pour faire le point sur les progrès réalisés dans les négociations internationales sur les changements climatiques, de discuter des priorités pour la Cop 28 et d’obtenir un soutien fort sur le positionnement stratégique du groupe des PMA. Le ministre de l’Environnement Alioune Ndoye indique que le groupe des pays les moins avancés sur le climat se réunit pour harmoniser leurs positions qu’ils vont défendre au niveau de la Cop. Selon lui, puisqu’il y a urgence, il est bon qu’ils y aillent d’une voix sur les différentes questions.
A l’en croire, le monde est à 1.1°C de réchauffement. «Les experts sont clairs : si nous continuons dans cette tendance, nous allons aller à 2.4, à 2.6°C. Cela va condamner une large partie de ce monde, notamment tout ce qui est pays insulaire, côtière avec aujourd’hui des impacts qui sont de plus en plus violents du fait de cette trajectoire», ditil. C’est une urgence et nous avons l’obligation morale d’inverser cette tendance pour nous caler à l’objectif de Paris qui est de limiter ce réchauffement à 1.5°C, et cela n’est quasi pas négociable si nous voulons sauver l’humanité, ajoute-t-il. «Vous savez, on ne pointe pas quelqu’un en termes de droit de responsabilité parce que nous sommes tous responsable, parce que nous tendons au développement. Dans chaque partie du monde, il y a des actions qui doivent être reconverties pour aller dans une trajectoire beaucoup plus sobre en carbone», explique-t-il.
Et d’ajouter qu’il faut que les engagements qu’ils répètent de Cop en Cop puissent être tenus. Interpellé sur le financement climatique, M. Ndoye estime que, ne rien faire coûte beaucoup plus cher en termes de perte pour l’humanité, de ressources qu’il faudra pour faire face à des phénomènes beaucoup plus violents et dévastateurs. «Si nous ne faisons rien aujourd’hui, nous ferons 100 fois demain pour faire face à des choses qui vont menacer l’existence de l’humain sur cette planète. Dès qu’il y a certains incidents, en un temps record, les gens réunissent beaucoup d’argent. Quand il s’agit de se taper ou de se tuer, là, on a les ressources mais quand il s’agit de sauver la planète, on va de promesses en promesses. Donc il est temps que l’on rétablisse la confiance parce qu’il y a un problème de confiance en commençant par le respect des engagements», clame-t-il.
LES 100 MILLIARDS DE DOLLARS PROMIS PAR LES PAYS DÉVELOPPES LORS DE LA COP 27 NON ENCORE MATERIALISES
Le ministre est d’avis que depuis plusieurs années déjà, la crise climatique a entraîné d’énormes pertes dans les PMA, freinant malheureusement tous leurs efforts de développement. «Le contexte international peu favorable n’aide pas aussi avec les crises répétitives qui mettent à nu la vulnérabilité de nos systèmes économiques et financiers. Le fardeau de la dette s’est alourdi en raison du ralentissement économique mondial résultant de la guerre en Ukraine, de la COVID-19 et de la hausse mondiale des prix», déplore-t-il.
Cependant, il affirme que cette situation a placé de nombreux PMA dans une situation critique. «Il nous faut poursuivre le plaidoyer et la réflexion pour la mobilisation effective de ressources durables pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, à travers notamment l’opérationnalisation du fonds sur les pertes et préjudices, le doublement du financement de l’adaptation et le respect de l’allocation des 100 milliards de dollars qui tarde à se matérialiser», dit-il. A l’issue de cette réunion, la déclaration sera mise en œuvre.
Incendie l’université Gaston Berger
Ce mercredi 27 septembre coïncidant avec le jour du Maouloud, un violent incendie s’est déclaré à l’université Gaston Berger de Saint-Louis en début d’après-midi. Selon le Campus régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS), le feu est survenu « d’un travail par point chaud, sans permis de feu ni sécurité, comme ce qui s’était passé au building administratif Mamadou Dia à Dakar ». En effet, renseigne Amadou Canar Diop, la toiture en tôles d’un pavillon du village O du Campus social suintait et il fallait procéder à la réparation par soudure avant le retour des étudiants. Il informe que les dispositions minimales de sécurité n’ont pas été prises et les étincelles ont provoqué un début de feu qui s’est vite propagé. Ainsi, malgré la distance qui sépare l’université à la caserne des sapeurspompiers et l’inexistence de poteaux d’incendie à l’UGB, la tactique des sapeurs a permis de circonscrire rapidement l’incendie et procéder à son extinction. Le bilan provisoire fait état d’importants dégâts, à savoir 18 blocs (de 02 à 20) du village O d’une capacité de 108 lits, 100 matelas, 26 lits et des armoires.
Mounirou Sy, chargé du parrainage du candidat Boun Dionne
Le célèbre juriste Mounirou Sy, farouche défenseur du Président Macky Sall, qui s’est récemment engagé à accompagner le candidat Boun Abdallah Dionne pour l’élection présidentielle de 2024, a été désigné par la coalition Dionne 2024 pour piloter le parrainage. Dans une note, Mounirou Sy explique que c'est après une mûre réflexion et une large consultation de ses proches qu’il répond favorablement à son invite pour intégrer la coalition Dionne 2024. En plus, il accepte «naturellement et humblement» d'être le coordonnateur national chargé du parrainage de sa candidature à l'élection présidentielle. En tant que président de l'Alliance pour une Dynamique Nouvelle (ADN tabaxjubël) et juriste expert en droit électoral, il s'engage auprès de la coalition Dionne 2024 pour une victoire éclatante au soir du 25 février. Pour Mounirou Sy, en 2024, le Sénégal va connaître un tournant décisif car, croit-il, l'émergence est en voie et le leadership qui la rend effective est plus que déterminant. Il y a quelques jours, le responsable politique a expliqué qu’en raison des relations étroites tant professionnelles que personnelles qui le lient à l’ancien Premier ministre, ce dernier l’a poussé à s’engager auprès de lui pour mener à bien le Sénégal vers des lendemains meilleurs
Les précisions de l'Administration pénitentiaire
L'administration pénitentiaire est sortie de sa réserve pour balayer d'un revers de main les accusations à l’encontre d’un de ses agents par Frapp. Ces activistes accusent un agent d'avoir violemment tabassé le détenu Cheikh Thiam, gardé à la chambre 10 de la prison de Rebeuss. Dans un communiqué parvenu à « L'As », l'Administration pénitentiaire rappelle que l'obligation du respect de l'intégrité physique des détenus trouve ses fondements dans les différentes conventions contre la torture ratifiées par l’État du Sénégal et les textes nationaux régissant l'organisation et le fonctionnement de nos établissements pénitentiaires. Il y a certes eu une altercation entre le détenu Cheikh Thiam et un agent pénitentiaire, reconnaîtelle, mais c’est le samedi 23 septembre et non le mardi 26 septembre. En plus, ajoute la même source, il n'en est résulté aucune blessure. Les informations faisant cas de blessures (balafres) à la joue du détenu avec l'usage de matraque s'avèrent aussi non fondées. Toutefois, le service communication renseigne qu'une enquête a été ouverte conformément aux lois et règlements en vigueur pour élucider cet incident isolé. Pour éviter une telle situation, l’administration pénitentiaire exhorte les différents intervenants à bien vérifier les informations à partager avant de porter des accusations graves et préjudiciables. L'Administration pénitentiaire tient également à rassurer l'opinion publique que la protection des détenus pour le respect de leurs droits reste une priorité. Elle précise aussi que l'usage de la force envers le détenu n'est admis qu'en cas de résistance avec violence ou d'inertie aux ordres donnés
Partenariat entre Air Sénégal et Royal Air Maroc
Le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Abdou et le Directeur Général d’Air Sénégal, Alioune Badara Fall ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente (MOU) initiant un partenariat stratégique entre les deux transporteurs aériens, au siège de la compagnie nationale à Casablanca. Ce partenariat devrait consolider la coopération entre les deux parties sur le long terme et contribuera à stimuler les échanges économiques, sociaux et culturels entre les deux pays frères. Cette collaboration profitera aux deux compagnies mais surtout à leurs passagers à travers l’augmentation des possibilités de connexion et la diversification des choix en termes d’horaires et de jours de service. Le MOU prévoit par ailleurs un renforcement de la coopération commerciale entre les deux partenaires à travers un accord «Codeshare», qui permettra aux passagers d’acheter leurs titres de transport auprès du réseau de vente de l’une ou l’autre des deux compagnies et de voyager indifféremment sur la flotte de Royal Air Maroc et d’Air Sénégal. D’autres domaines de coopération seront également rendus possibles en termes notamment de maintenance et d’affrètement d’avions et de handling. Les deux compagnies pourront également accroître leurs synergies en matière de capital humain, de formation technique et managériale, et d’organisation. Enfin, les deux parties pourront mutualiser leurs actions dans les domaines de la communication et de la digitalisation des services. Pour Hamid Abdou, PDG de Royal Air Maroc, ce partenariat s’inscrit parfaitement dans la lignée des excellentes relations entre les deux pays et leur ferme volonté de construire un partenariat stratégique et durable avec Air Sénégal. Quant à Alioune Badara Fall, DG d’Air Sénégal, il estime que Royal Air Maroc et Air Sénégal concrétisent aujourd’hui la volonté des plus hautes autorités des deux pays respectifs de développer ce pont aérien, tant en termes de transport des passagers que de cargo
Le commerçant paie avec un chèque sans provision
Habitant à la cité Apix Tivaouane-peul, M. Ba âgé de 30 ans est dans de beaux draps. Il est impliqué dans une sombre histoire d’escroquerie. Le commerçant commande des vêtements auprès de son fournisseur et lui paie avec un chèque sans provisions avant de disparaître dans la nature. Selon nos sources, les faits remontent au mois de juin dernier. Le sieur M. Ba a contacté au téléphone un grossiste du nom d’El H. Mb. Ndiaye, lui disant être à Tambacounda. Il passe une commande de vêtements. Après discussion, les deux parties tombent sous la somme de 08,42 millions francs avec charge à Ndiaye de déposer la marchandise à la gare de l’horaire Dakar-Tambacounda sis à la Médina à Dakar. Le grossiste qui croyait alors faire une bonne affaire s’exécute. M. Ba dit à son fournisseur qu’il n’a pas d'argent sur lui, mais plutôt un chèque. Ce que Ndiaye accepte. Le grossiste est tombé des nues lorsqu’il s'est rendu à la Banque où on lui a signifié non seulement que le chèque était sans provision, mais que le compte de son débiteur M. Ba ne fonctionnait pas depuis belle lurette. M. Ndiaye se rend compte qu’il a affaire à un escroc. Il se rend alors à la Division des investigations criminelles (Dic) pour porter plainte contre M. Ba. Devant les enquêteurs, M. Bâ a versé dans le dilatoire, et sollicite un moratoire pour payer. Sa requête n’a pas été acceptée par le grossiste. M. Ba a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie.
Visite du ministre Mor Ngom auprès des chefs religieux
£Après avoir accompagné le Président Macky Sall à Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba et Kaolack, le ministre Mor Ngom est retourné à sa base politique, le département de Bambey pour rendre visite aux différents chefs religieux de la localité. Il en a profité pour solliciter des souhaits et vœux pour la paix, la stabilité et la prospérité pour le peuple sénégalais. Comme tout bon politicien, il a saisi l'opportunité pour formuler une demande de prières pour le Président Macky et pour le peuple mais aussi pour une victoire éclatante au premier tour pour le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba.
Une 3e pirogue interceptée par la police de Malika
La police de Malika ne laisse aucune chance aux candidats à l'émigration clandestine. En moins d'un mois, les hommes du commissaire Adja Coumba Ndiaye ont mis fin au projet de voyage de trois embarcations au niveau de la plage de la localité. Exploitant un renseignement faisant état d'un groupe de jeunes qui s'apprêtaient à voyager par pirogue pour les côtes européennes, un dispositif de surveillance a été monté à la plage dite Apix. Ce qui a permis aux policiers d'intercepter deux petites pirogues avec à leur bord beaucoup de candidats à l'émigration irrégulière qui tentaient de rejoindre une grande pirogue se trouvant en haute mer. Les limiers ont mis la main sur l'un des convoyeurs, alors que les voyageurs clandestins ont fondu dans la nature. Interrogé, A. Sow a nié catégoriquement son implication dans cette affaire. Ce dernier était chargé d'embarquer les migrants depuis les filaos de la plage aux petites pirogues, d'après des sources de Seneweb. A. Sow, menuisier de profession, a été déféré hier au parquet pour mise en danger de la vie d'autrui et trafic de migrants. La police de Malika avait intercepté, le 20 août dernier, 28 candidats à l'émigration clandestine qui tentaient de rejoindre l'Espagne. Les hommes du commissaire Adja Coumba Ndiaye avaient aussi déjoué, le 18 septembre dernier, une embarcation et interpellé 23 migrants.
Attaque contre le Khalife général des chérif à Saint-Louis
Du nouveau dans l'affaire de l'attaque perpétrée contre le Khalife général des chérif à Saint-Louis. Selon des sources de Seneweb, la police a déjà bouclé l'enquête. Les six présumés auteurs dont une fille ont été présentés hier au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de SaintLouis. Les mis en cause sont poursuivis pour violation de domicile, violence et voies de fait. Les éléments du commissariat central ont également saisi l'arme à feu du Khalife avant de la mettre à la disposition du parquet. Il ressort de l'enquête que le nom de Cheikhna Cheikh Sadibou Aïdara ne figure pas sur le permis de port d'arme, mais plutôt celui de son frère. Pour rappel, il s'agit d'un règlement de comptes. Six individus ont effectué, dans la nuit du lundi au mardi, une expédition punitive, vers 2h du matin à Darou, en réaction à une dispute les opposant aux petits-fils du Khalife. Ce dernier a été malmené puis blessé légèrement au niveau du doigt. Il a tiré un coup de sommation pour repousser
PRODUCTION DE NOIX D’ANACARDE : LE SENEGAL VEUT S’INSPIRER DE L’EXEMPLE DE LA COTE D’IVOIRE
Avec 720.000 tonnes produites par an, le pays des Eléphants est loin devant le Sénégal (20.000 tonnes) !
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 29/09/2023
Les rideaux sont tombés, jeudi dernier à Saly, sur la 17ème conférence annuelle sur le cajou en Afrique. Le Sénégal, 15e exportateur mondial de noix de cajou (anacarde) avec une production de 20 000 tonnes environ, envisage de s’inspirer du modèle de la Côte d’Ivoire qui demeure le principal pays producteur de noix de cajou en Afrique avec 720 000 tonnes/an. Ce conclave aura permis aux participants de plancher sur la question de la transformation de cette noix. La conférence avait pour thème : « Durabilité de l’industrie du cajou africain : Comment évaluer le chemin parcouru et regarder vers l’avenir ? »
La tenue de la 17ème édition de la conférence annuelle du Cajou à Saly au Sénégal, du 18 au 21 septembre 2023, a permis aux acteurs de plaider sur la nécessité de soutenir l’industrie du secteur anacarde africain qui fournit de la valeur ajoutée dans le marché international.
La rencontre s’est tenue en présence du ministre d’État de la Côte d’Ivoire, du ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur, du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire (MAERSA), du gouverneur de Ziguinchor et de l’ensemble des acteurs de la filière cajou venus des pays africains ainsi que les partenaires techniques et financiers. Les représentants des ambassadeurs d’Allemagne et de l’Inde au Sénégal ont confirmé leur engagement à soutenir la filière en tant que partenaires techniques et financiers.
Les intervenants ont rappelé l’évolution du commerce de cajou dans le monde, les importations de volumes à partir d’Afrique. Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, qui s’exprimait au nom du Premier ministre, Amadou Bâ, a dit l’intérêt que l’État du Sénégal accorde au développement du secteur de l’agriculture pour impulser son développement social et économique.
Moussa Baldé a rappelé les réformes « hardies » prises par l’État du Sénégal pour faire de la filière de l’anacarde un puissant levier de croissance à travers son industrialisation. Il a aussi rendu un vibrant hommage à ces milliers de femmes et jeunes qui, malgré la pénibilité du travail, apportent une valeur ajoutée inestimable à toutes les étapes de la chaîne de valeur
L’ancien ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural du Sénégal (2019/2022) a également décerné une mention spéciale aux exportateurs, aux agents économiques, aux partenaires techniques et financiers, bref à tous les opérateurs et sponsors qui ont facilité l’organisation de ce grand événement. Le président du conseil départemental de Kolda qu’il est a aussi réaffirmé la volonté du chef de l’État, Macky Sall, d’accompagner la filière pour consolider les bases d’une croissance durable stimulée par la filière anacarde. Au Sénégal, la chaîne de valeur anacarde a permis, selon le ministre Moussa Baldé, la création de 100 000 emplois répartis entre la production, la transformation et la commercialisation.
Nécessité de renforcer les bases d’une politique de promotion
En Afrique, la Côte d’Ivoire demeure le principal pays producteur de noix de cajou avec 720 000 tonnes par an. Ainsi, le Sénégal, qui cherche à s’inspirer du modèle ivoirien, a abrité la 17e conférence annuelle du cajou de l’African Cashew Alliance dont le thème portait sur « Durabilité de l’industrie du cajou africain : Comment évaluer le chemin parcouru et regarder vers l’avenir ? » « La filière de l’anacarde peut être un adjuvant à la souveraineté alimentaire tout en favorisant les exportations de la création adaptée de développement industriel. En matière d’anacarde, la Côte d’Ivoire a fait des bonds importants et a un niveau de production très élevé. Au Sénégal, notre production n’arrive pas à 100 000 T, mais nous avons fait beaucoup de progrès. Nous allons apprendre et ensemble, il y aura une saine compétition entre nous. C’est comme ça qu’on va booster l’anacarde. Avec le cajou, c’est des milliers d’emplois et beaucoup de revenus pour le monde rural au Sénégal », a soutenu le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation. Quant à son homologue ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, faisant office aussi de président en exercice du Conseil international consultatif du cajou (Cica), il a estimé que la noix de cajou devrait pouvoir nourrir son homme et l’Afrique. Dans son discours, le ministre d’Etat ivoirien a estimé que le renforcement des bases d’une politique de promotion réussie du cajou en Afrique, est nécessaire. D’où le thème central retenu pour cette année : « Durabilité de l’industrie du cajou africain : Evaluer le chemin parcouru et regarder vers l’avenir ». « Avec ses 11 pays adhérents, le CICC détient aujourd’hui près de 53 % de la production mondiale de noix brutes de cajou. Malheureusement, seulement 10 % environ de cette production sont transformés sur place dans la plupart des pays membres producteurs. En Côte d’Ivoire, des efforts importants ont été faits et cela nous a permis d’améliorer ce taux de transformation locale qui est passé de 10 à 22% à fin 2022 », a indiqué le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, par ailleurs président de cette organisation. Signalons qu’une exposition des pays participantss’est tenue au premier jour de ces assises annuelles du cajou africain. Une manière pour les différents acteurs de la chaîne de montrer leur savoirfaire mais aussi de communiquer avec le public sur les défis et les opportunités de l’industrie du cajou en Afrique. Avec une faible teneur en matière grasse, aucune en cholestérol, une forte teneur protéique et une quantité importante de vitamines et de minéraux, les noix de cajou font partie des plus nutritives au monde.
ANTOINE FELIX DIOME MENACE DE SES FOUDRES LES DETRACTEURS DE L’ISLAM CONFRERIQUE
Le ministre a sollicité des prières pour un Sénégal de paix, de concorde et de prospérité, sans oublier d’associer dans ses prières le président de la République Macky Sall qui s’apprête à transmettre le pouvoir à un successeur.
Le message du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, lors la traditionnelle cérémonie officielle du Mawlid Al Naby 2023 de Tivaouane tenue dans la résidence Seydi ElHadji Malick Sy, a été délivré devant une forte délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Il a porté sur le thème retenu pour cette édition du Gamou qui vient de s’achever. Antoine Félix Abdoulaye Diome a saisi l’occasion pour mettre en garde les détracteurs de l’Islam confrérique.
Après les prises de parole de Serigne Hamid Sy Ibn Serigne Abdou Aziz Al Amine et Serigne Moustapha Sy qui, au nom du khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, sont revenus sur l’importance de la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSl), le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, délivrant le message du chef de l’Etat Macky Sall, a magnifié « l’excellence de la collaboration entre l’Etat et le comité d’organisation sous la houlette de la famille de Maodo pour la réussite totale du Gamou 2023 ». Il a aussi magnifié l’œuvre de Seydil El Hadj Malick Sy, qui a initié la célébration du Gamou à Tivaouane, rappelant la volonté du chef de l’État quant à « la construction d’un musée pour les foyers religieux au Sénégal ».
Le ministre a sollicité des prières pour un Sénégal de paix, de concorde et de prospérité, sans oublier d’associer dans ses prières le président de la République Macky Sall qui s’apprête à transmettre le pouvoir à un successeur. Ce afin que le Tout Puissant guide ses pas dans sa future vie d’ancien président ». Antoine Félix Abdoulaye Diome n’a pas manqué de magnifier le thème de cette année qui « répond bien au contexte où la jeunesse tend vers la dérive » : « C’est vers la guidance du Prophète que nous allons orienter les générations » a-t-il dit.
Selon le ministre de l’Intérieur qui est aussi en charge des cultes, « c’est un devoir pour l’Etat et pour tout citoyen de défendre sa religion, sa foi, les valeurs religieuses. Le Président Macky Sall a toujours été pour la conservation des valeurs religieuses. De nos jours, il y a des menaces contre l’Islam etsur les foyers religieux ».
Évoquant « la dimension spirituelle de Seydil El hadji Malick Sy, le père de la Tariqa Tidiane au Sénégal qui reste un modèle et un repère », Antoine Felix Abdoulaye Diome a fustigé « les détracteurs de l’Islam confrérique » en estimant qu’ « il faut barrer la route à ces personnes malintentionnées et dont l’unique objectif n’est que de détourner les citoyens du droit chemin, d’où l’importance pour l’Etat d’assurer à tout un chacun une sécurité garantie ».
Outre les réalisations du Président Macky Sall dans les différents foyers religieux, le ministre de l’Intérieur, selon qui « le Sénégal ne serait pas ce qu’il est sans les chefs religieux et les confréries », a rappelé que « le chef de l’Etat a posé deux actes importants qui prouvent l’importance qu’il accorde à l’islam, montrent l’amour qu’il a pour le Coran et la religion. Il a récemment institué le grand prix international du président de la République pour le récital du Coran. Aussi lors de sa visite en Arabie Saoudite il a décidé de construire un ‘’Musée qui sera installé au Sénégal avec des œuvres importantes du Prophète Mohamed (PSL). Le travail a été confié à un expert en collaboration avec l’Université Al-Azhar, au Caire. Les containers sont arrivés au Port de Dakar et les travaux vont bientôt démarrer. Le Président Macky sall souhaite inaugurer ce musée avant février ».
Quant au porte-parole du Khalife général des Tidianes, Serigne Mansour Sy Dabakh, il a remercié le gouvernement pour son « accompagnement » et a formulé des prières pour « la stabilité dans le pays ». Selon lui, « le Khalife est fier de l’organisation du Gamou et félicite tousles acteurs, en premier lieu le chef de l’Etat, Macky Sall ».
Par Moussa KAMARA
CAPITULATION
Le président Macron, après avoir joué au fanfaron avec les tombeurs de Bazoum, a simplement capitulé en rappelant son ambassadeur et ses soldats du Niger.
Le président Macron, après avoir joué au fanfaron avec les tombeurs de Bazoum, a simplement capitulé en rappelant son ambassadeur et ses soldats du Niger.
Certes les diplomates avec leurlangage châtié, utiliseraient des termes moins corrosifs; contrairement à nous qui avons pour principe, d’appeler un chat chat. L’élan populaire qui a suivi les trois coups d’Etat au Mali, au Burkina et au Niger a dépité les nombreux ‘’démocrates’’ de France, de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la Cedeao. Tous ces pays qui brandissaient une possible intervention militaire au Niger se heurtent à la détermination des putschistes nigériens à faire front. Comme quoi l’alliance de ces trois pays, supposés être des plus pauvres de la région, marque la fin d’une époque.
La France, puissance coloniale infernale, est chassée de ces pays qui accueillent à bras ouverts les para militaires russes de Wagner. Ce que ne veulent pas les Etats-Unis quir edoutent une présence des Russes au Sahel. Si donc nos élites politiques, ici au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, les désormais fers de lance de la Françafrique, s’accommodent bon an mal an de la présence française, certains militaires disent carrément niet. Ces militaires qui ne participent pas aux élections mais peuvent prendre le pouvoir quand ça leur chante ou quand les urgences le nécessitent.
Les Français, après trois siècles de colonisation de nos pays, sont partis sans interrompre leur présence. Ce néocolonialisme ne semble plus être accepté parla nouvelle génération d’Africains. Cette génération née après les indépendances est plus explosive, plus directe et moins encline que ses devancières à des concessions ou à des accords de partenariat qui ne vont jamais nous développer. La preuve par le « miracle » ivoirien ou l’ « émergence » sénégalaise. Nos présidents ont consenti des efforts énormes pour construire des routes et des ponts. Mais les populations pour qui ces infrastructures sont érigées ne semblent pas trop les apprécier puisque ça ne se mange pas! Et pourtant on a vraiment besoin de ces réalisations. Mais, quand les jeunes qui ne travaillent pas chez eux ils vont forcément chercher du travail ailleurs. Au lieu de passer par les airs ils vont affronter les flots de l’Atlantique au péril de leurs vies. Et l’ancien colon les considère comme la ‘’misère du monde’’ ce qu’ils ne sont point car le voyage, bien que périlleux, n’est pas gratuit…
Ainsi donc, des militaires illustres inconnus ont pris la résolution de mettre fin à cette humiliation permanente. Si, pour accéder au pouvoir, il faut passer par des élections souvent biaisées, recourir à d’autres moyens ne doit pas être un frein. A la longue nous finirons par ne plus craindre personne et ouvrirons nos portes à tous les pays qui nous respectent. Forcément !
LA CELEBRATION DU MAWLID ET LE PARRAINAGE DES CANDIDATS A LA PRESIDENTIELLE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi 29 Septembre 2023 mettent en exergue Le message de paix délivré à l’occasion de la célébration du Mawlid et le lancement de l’opération de collecte de parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 29 sept (APS) – Le message de paix délivré à l’occasion de la célébration du Mawlid et le lancement de l’opération de collecte de parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’APS.
A propos du Mawlid, Sud Quotidien souligne que ‘’Tivaouane livre la recette’’ pour la paix dans le monde.
‘’Le Mawlid an-Nabawi ou Gamou, commémorant la naissance du Sceau des Prophètes, édition 2023, a vécu la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 septembre. A Tivaouane, l’une des plus grandes cités religieuses de convergence de fidèles, au Sénégal, pour célébrer l’événement, le retour aux enseignements du Prophète Mouhamed (Psl) a été prodigué comme la seule façon de se protéger contre l’Islam radicale prônée par certains’’, rapporte le journal.
Selon Sud, ‘’la cérémonie officielle de l’édition de cette année du Gamou de Tivaouane tenue avant-hier, mercredi 27 septembre, a été l’occasion pour le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdou- du laye Diome, et le chef religieux, Serigne Mansour Sy Se Dabakh, d’appeler les fidèles, venus en masse pour l’occasion, à se conformer à ce modèle’’.
L’Info note qu’afin ‘’de préserver la paix dans le monde à travers une transmission exacte pas du tout tronquée où travestie du message de l’islam, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour a invité, au-delà les fidèles Tidianes, les croyants à garder leur foi, en s’abreuvant des enseignements du prophète (PSL)’’.
Selon WalfQuotidien, ‘’Tivaouane prêche la préservation de la paix’’.
‘’La cérémonie de clôture de la célébration du 123ème édition du gamou de Tivaouane s’est tenue le mercredi dernier, à la cité religieuse. Une occasion saisie par le Khalife général des Tidianes via son représentant pour inviter les populations à cultiver la paix’’, indique Walf.
‘’Tivaouane illuminée par la spiritualité’’, dit Bës Bi. ‘’La ville religieuse de Tivaouane a été illuminée dans sa spiritualité où le nom du Prophète Mohamed a raisonné de partout. Un spectacle +sons et lumières+ institué depuis 2011 pour occuper les jeunes s’est en effet tenu mardi soir dans la grande salle rouge, à côté de la Zawiya El Hadj Malick Sy. Les fidèles ont répondu massivement. Les chansons aux rythmes orientaux avec les louanges au Prophète Mohamed (PSL), chantées par des disciples de la tariqa Tidianiya, ont retenti’’, écrit le journal.
En politique, la même publication signale que ‘’le top départ de l’élection présidentielle du 25 février 2024 sera donné ce vendredi avec la séance d’explications organisée par la Direction générale des élections (Dge) à l’intention des candidats à la candidature ou de leurs mandataires’’.
‘’Lors de cette séance, ils pourront, conformément à l’article L57 du Code électoral, prendre connaissance et retirer le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique. Pour cette année, les règles du jeu ont été changées à la faveur du Code issu du dialogue national. Désormais, les candidats à la magistrature suprême ont trois options de parrainage’’, indique la publication.
‘’Le parrainage a été institué pour éviter les candidatures pléthoriques. A cet effet, pour participer à la Présidentielle de 2024, le candidat doit avoir au moins 44 231 électeurs et au plus 58 975 parrains, soit 0, 6 et 0, 8% du fichier électoral pour ceux qui ont fait le choix du parrainage civil. Une partie des parrains doit provenir de 7 régions, à raison de 2000 signatures par région’’, souligne Le Quotidien.
Il ajoute : ‘’Pour ceux qui ont choisi le parrainage parlementaire, il leur est demandé 8% du nombre total de députés, soit 13 parlementaires. Pour les candidats qui vont choisir de se faire parrainer par les élus locaux, ils devront avoir la signature de 120 présidents de Conseil départemental ou maires’’.
Vox populi parle de ‘’parrainage de toutes les peurs’’.
‘’Après la période de déclarations tous azimuts de candidatures jusqu’aux plus fantasques, place aux choses sérieuses. Le premier obstacle et certainement le plus difficile commence à se dresser devant les prétendants à la course à la présidentielle de 2024’’’’, écrit la publication.
Pour WalfQuotidien aussi, ‘’les choses sérieuses commencent pour les candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.
LE SENEGAL QUI VIENT
El Hadji Mamadou Diao, dans un livre aux allures de programme pour l’élection présidentielle au Sénégal prévue le 25 février 2024, livre son diagnostic et propose des solutions. Sud Quotidien qui a reçu l’ouvrage, publie les bonnes feuilles.
Le Sénégal est aujourd’hui confronté à des situations inédites de son histoire : la possibilité, par nos actions et postures, de s’autodétruire ou de rendre notre pays inhabitable. La découverte des gisements pétroliers et gaziers dans un contexte de mondialisation et de troubles multiformes, notamment le dérèglement climatique, l’Internet, les cyber-attaques et, récemment la mystérieuse COVID-19 qui a mis les économies à genoux et occasionné des morts par centaines… ces questions interpellent nos consciences et imposent une nouvelle posture dans l’optique de créer les conditions d’une stabilité durable et d’une vie sociale harmonieuse. Comment conjurer les périls ? El Hadji Mamadou Diao, dans un livre aux allures de programme pour l’élection présidentielle au Sénégal prévue le 25 février 2024, livre son diagnostic et propose des solutions. Sud Quotidien qui a reçu l’ouvrage, publie les bonnes feuilles pour ses lecteurs
Ce livre de plus de quatre mille mots (268 pages), n’a pas la prétention d’apporter des solutions définitives ou tranchées sur ces questions, précise d’emblée le désormais ex-Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Il est davantage, selon lui, une sorte de bréviaire à l’adresse de tous ceux qui aspirent à présider aux destinées du Sénégal. Avec, en toile de fond, une question essentielle : celle de la responsabilité. Parce que souligne-t-il, «il me semble fondamental que nous comprenions, hommes politiques et citoyens, que nous ne pouvons plus être des occupants insouciants et sans titre de notre pays. Qu’individuellement et collectivement, nous sommes fatalement engagés dans un même processus. Et que nous sommes tous comptables vis-à-vis des générations futures de tout acte et de toute action que nous aurons à poser». Par conséquent, ce livre doit être compris, dans son esprit du moins, comme un plaidoyer pour une nouvelle présence de l’homosenegalensis.
ENGAGEMENT POLITIQUE
«Mon engagement politique est motivé par une double conviction : celle que Macky Sall présentait historiquement tous les atouts, aux plans moral, intellectuel et éthique pour porter le Sénégal sur une voie rapide d’émergence ; et celle que ma ville, Kolda, recèle de potentialités énormes devant permettre son décollage économique. Une ville pour laquelle je nourris une ambition et une passion quasi obsessionnelles», avance El Hadji Mamadou Diao. Et d’ajouter, «penser et agir par nous-mêmes, afin de construire un modèle basé sur une autonomie stratégique et, surtout, la sécurité alimentaire». De ce point de vue, tout un chapitre est consacré au «défi agricole» qui met l’accent sur l’amélioration de l'accès aux intrants et à la technologie ; le renforcement des compétences et des capacités des agriculteurs ; l’amélioration des infrastructures ; la facilitation de l'accès aux marchés ; la promotion de l'innovation et de la recherche, etc.
REPENSER LES INSTITUTIONS
Au demeurant, il avance qu’il s’avère nécessaire de repenser nos institutions. Les autorités locales et traditionnelles devaient jouer pleinement leur partition, au côté d’une société civile sénégalaise qui, sans parti pris, s’attellera à son rôle de veille et de vigie. De même, il est tout aussi essentiel que la Presse reste alerte et demeure ferme sur les principes et normes qui la régissent et sur lesquels d’ailleurs reposent ses propres critères de légitimité. C’est un des piliers de notre démocratie qui, si elle s’affaisse, c’est tout l’édifice qui risque de s’écrouler. En effet, les médias sont si intimement liés à la démocratie qu’il n’est rigoureusement pas possible d’énoncer l’idée démocratique sans une presse libre.
La démocratie repose sur un électorat bien informé, qui se renseigne auprès d’institutions médiatiques solides et indépendantes. Cette liberté de la presse, face aux pouvoirs économiques et aux idéologies loufoques, est souvent mise en doute lorsque la logique des intérêts fonctionne par-dessus les exigences d’indépendance ou de l’exigeante conscience d’être au service du public. Or, souligne Mameboye Diao, «le gage d’une démocratie réside dans une indépendance totale de la presse vis-à-vis de toute influence». Sous ce rapport, il est opportun de citer le Professeur Souleymane Bachir Diagne qui déclare ceci : «La démocratisation des États africains a été, pour une part essentielle, l’œuvre des médias. C’est lorsque journaux et radios indépendants ont connu le développement spectaculaire qui a été le leur que la marche vers des sociétés ouvertes, pluralistes, a été enclenchée : les médias ont obligé les pouvoirs à fonctionner sous le regard et la surveillance du public, en même temps qu’ils ont donné à entendre des voix dissidentes, des démarches alternatives».
De l’avis du philosophe, donc, «on peut mesurer la qualité d’une démocratie en Afrique, aujourd’hui, à la qualité et à l’indépendance de sa presse». De manière imagée, si la démocratie était un organisme, la presse en serait la bouche. C’est par cet orifice qu’il s’exprime et qu’entrent des corps qui peuvent le nourrir ou le rendre malade. « Le Sénégal qui vient » sera aussi le Sénégal du pétrole. Cette ressource prodigieuse est source de fantasmes, d’exagération et d’attentes. La conjoncture économique est fortement dégradée par un contexte mondial marqué par des multiples phénomènes : renchérissement des matières premières et inflation ; perturbation des échanges commerciaux ; chaînes d’approvisionnement et des transferts de fonds, flux de réfugiés ; perte de confiance et incertitude avec, à la clé, une déstabilisation des marchés émergents. Alors que certains épiloguent sur la bénédiction ou la malédiction du pétrole, Mameboye Diao soutient qu’il est plutôt indiqué de mettre en évidence ce qui devrait être un remède efficace mais radical. Qui consiste à ne pas injecter l'essentiel des recettes pétrolières dans l'économie du pays. La manne financière devrait être épargnée en perspective des jours sombres. Ou, à tout le moins, pour lisser les effets de la volatilité des cours.
D’ailleurs, c’est au regard de cette occurrence que le Sénégal a préparé un cadre juridique très structuré pour encadrer l’exploitation du pétrole. Il s’agit d’une législation de parti pris au service d’une ambition. Celle, d’une part, de faire profiter à la population de tous les bénéfices tirés de l’exploitation du pétrole et du gaz et, d’autre part, de conjurer toutes les causes de la malédiction du pétrole. La Constitution, de façon claire et définitive, déclare, relève-t-il, que «les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. L’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général, et à être écologiquement durables». Cette disposition est reprise par l’article 5 du Code minier qui dispose : «tous les gisements et accumulations naturelles d’hydrocarbures sur le territoire de la République du Sénégal sont la propriété du peuple sénégalais». Il s’agit, par ce texte, d’asseoir la totale souveraineté du peuple sur les ressources naturelles. De façon immédiate, le Sénégal entend prévenir toute spoliation de cette ressource au profit d’intérêts particuliers. A cela s’ajoute que la préférence nationale se traduit aussi par des dispositions particulières qui promeuvent la participation du capital sénégalais dans l’exploitation.
UNE NOUVELLE ERE
Le Sénégal inaugure donc une ère nouvelle, répète l’auteur de l’ouvrage pour qui, les attentes parfois fantasmées et les menaces de malédictions qui pèsent sur cette ressource doivent inviter à la plus grande prudence. S’il est vrai que sur le plan juridique l’architecture règlementaire offre certaines garanties qui sont de nature à prévenir certaines dérives, le projet de loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures a été réalisé en s’articulant autour de quatre grands principes. A savoir «la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures» ; «l’interdiction de toute cession anticipée des ressources d’hydrocarbures et/ou toute sûreté anticipée sur ces ressources» ; «la création d’un Fonds de stabilisation» ; et «la création d’un Fonds intergénérationnel». Le foncier est aussi une préoccupation principale du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il est important, tout d’abord, relève-t-il, que deux régimes fonciers coexistent au Sénégal pour administrer le droit de propriété : le régime de l’immatriculation et celui du domaine national. Le principe est schématiquement que le régime de l’immatriculation recouvre toutes les terres, situées aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural, qui ont fait l’objet d’une immatriculation au nom de personnes–physique ou morale. Partant de la loi de 1964, il soutient qu’il n’est pas superfétatoire de proposer des réformes devant permettre de favoriser une révolution agricole et la reconversion d’une bonne partie des populations rurales vers l’urbain, l’industrie, et les services à découvrir.
Dans la même veine, et du point de vue agricole, le principal objectif de sécurité alimentaire recherché par les pouvoirs publics serait atteint sans passer par l’autosuffisance alimentaire dans des produits spécifiques comme c’est le cas au Sénégal. En effet, la finalité de la production dans une économie monétaire et d’échange, et non de subsistance, n’est pas la consommation propre des producteurs (individuellement ou collectivement), mais la vente pour des revenus. La finalité est l’obtention de revenus pour pouvoir se procurer ce que l’on désire d’où que cela puisse provenir. L’essentiel étant de tenir en compte l’aspect sécurité alimentaire. Avec notre arrimage sur l’euro et notre appartenance à une Union douanière, M. Diao estime que nos populations ne sont pas obligées d’acheter la production locale, et les revenus de producteurs locaux soutenus par l’Etat ne sont pas nécessairement dépensés localement, produisant ainsi un effet neutre sur nos soldes extérieurs. En revanche, un revenu minimum garanti provenant d’usufruitiers et de dividendes de sociétés privés productives pourrait garantir la sécurité alimentaire de notre main d’œuvre d’autosubsistance et permettre une révolution agricole si elle est aussi accompagnée d’une réforme monétaire qui permette à l’argent de circuler localement. «Ainsi, nous devrions nous essayer à la simulation d’un RMG en milieu rural comme option de développement agricole.
A cet effet, les préalables seront un aménagement du territoire consensuel et une réforme foncière qui donnerait aux populations des titres de propriétés transférables par surface minimale de terres arables à agréger et à mutualiser en de grandes surfaces indivisibles», avance-t-il. Ce RMG pourrait être complété de ressources venant des secteurs de la santé et de l’éducation qui n’arrivent pas non plus à améliorer les indices de développement humain avec les ressources budgétaires qui leur sont allouées.
OUVERTURE SUR LE MONDE ET EDUCATION NATIONALE
Le Sénégal n’a pas d’existence in abstracto, s’exclame Mameboye Diao. Il est aussi balayé par des vents souvent «hostiles» venus d’ailleurs. Voilà pourquoi, indique-t-il, il me semble important, à travers ce petit livre, d’aborder quelques problématiques qui nous préoccupent comme la très sensible question de «l’homosexualité». Mais également celle des «évolutions génétiques» et de «l’intelligence artificielle» qui risquent de perturber et de plonger dans l’anomie une société sénégalaise fondamentalement basée sur l’oralité. Tout ceci est condensé dans un chapitre générique intitulé «Une nouvelle vision du monde». C’est dire donc que la construction du Sénégal de demain ne saurait faire l’économie d’une éducation performante, notamment par l’expérimentation des langues nationales à côté du français, notre langue officielle. Parce qu’aucun pays ne s’est développé exclusivement à partir d’une langue étrangère. La promotion de la langue nationale est un outil économique. Le secteur dit informel, dans son entendement, n’est autre que PME. «En ce qui me concerne, je suis de ceux qui refusent d’être l’otage de l’immédiateté, et qui préconisent des mesures d’accompagnement pour valoriser les métiers de «l’informel», tonne-t-il. «Par ailleurs, le Sénégal nouveau, selon la conception que j’en ai, devra se fonder sur les instruments de régulation de la société sénégalaise qui ne sont pas officiellement codifiés. Comme les pouvoirs sociaux et religieux qui doivent avoir des cadres de réflexion plus cohérents afin que les autorités qui les incarnent puissent être à même d’apporter efficacement leur pierre à l’édifice».
LA JEUNESSE, L’ALPHA ET L’OMEGA
Selon le rapport démographique publié par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) en 2020, sur une population de 16.705.608, les 11.505.667 ont moins de 35 ans. Cette jeunesse qui constitue l’avenir a besoin de modèles, parce qu’elle est un acteur clé dans le développement. Elle est hélas confrontée à de nombreux enjeux comme le chômage endémique, l’accès à l’emploi… Mais il n’y a pas de fatalité et des solutions existent pour relever et surmonter ces défis. Par exemple la mise en place de stratégies de développement via l'éducation et la formation. Ce qui, par la même occasion, permettra de freiner le mouvement migratoire de ces milliers de jeunes à la recherche de cieux supposément plus cléments. Un travail méticuleux sur la citoyenneté est probablement une des clés de solution à certains problèmes de la jeunesse. «Il nous faut donc, en l’occurrence, avoir à l’esprit le fait que la jeunesse et la citoyenneté sont des sujets fondamentaux et essentiels. Les jeunes représentent l’écrasante majorité de la population sénégalaise et sont, effectivement et/ou potentiellement, les moteurs du changement social, politique, et économique de notre pays. Au même titre que la diaspora sénégalaise», a soutenu Mameboye Diao, pour qui, plus généralement, il est nécessaire de comprendre que le principal bailleur de l’Afrique doit être l’Afrique.
«CE SERAIT UNE BONNE CHOSE DE REVENIR EN COMPETITION»
Augustin Senghor n’abdique pas et vise la Can 2029
Une candidature du Sénégal à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football 2029, après la non attribution de celle de 2027, serait «une bonne chose», a soutenu, mercredi, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.
«Ce serait une bonne chose de revenir en compétition pour 2029 mais pour cela, il faut une décision des autorités», a-t-il réagi à l’APS, après l’attribution par la Confédération africaine de football (CAF) de l’organisation de la CAN 2027 , à laquelle le Sénégal était candidat, aux trio Kenya-Ouganda-Tanzanie. La CAF a aussi désigné le Maroc comme pays hôte de la CAN 2025.
Après l’édition de 1988, les Marocains vont accueillir la CAN 2025, 37 ans après. Le royaume chérifien devait abriter l’édition de 2015, mais la CAF lui en avait retiré l’organisation, après qu’il avait demandé le report de cette édition pour cause d’épidémie d’Ebola. La Guinée Equatoriale avait alors abrité cette CAN. La candidature du trio Kenya-Ouganda-Tanzanie a été préférée à celles du Sénégal, du Botswana, de l’Égypte, et à la candidature commune du Bénin et du Nigeria. Ces pays de l’Afrique de l’est vont accueillir leur premier édition de la CAN.
TROIS QUESTIONS AUTOUR DES ATTRIBUTIONS DES CAN 2025 ET 2027
Le Maroc avait-il le meilleur dossier pour 2025 ? Le Sénégal s’est-il vraiment fait doubler ? Le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie sera-t-il prêt dans moins de 40 mois ? Au lendemain de l’annonce des pays hôtes pour les éditions 2025 et 2027,...
Le Maroc avait-il le meilleur dossier pour 2025 ? Le Sénégal s’est-il vraiment fait doubler ? Le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie sera-t-il prêt dans moins de 40 mois ? Au lendemain de l’annonce des pays hôtes pour les éditions 2025 et 2027, voici trois interrogations au sujet de ces attributions.
La CAN 2025 pouvait-elle échapper au Maroc ?
Assurément non ! Il aurait été difficile de trouver des raisons de ne pas attribuer la CAN 2025 au pays des Lions de l’Atlas. L’Algérie, le seul pays qui pouvait rivaliser de dossier avec le Maroc, a battu en retraite à quelques heures de l’annonce, actant quasiment le choix de la CAF sur le royaume chérifien. Le Maroc a été choisi parce qu’il est presque prêt sur tous les plans (infrastructures, logistique) et offre des garanties aussi sur l’assurance de disputer (sans risque) la compétition en juillet, comme le prévoit le calendrier de la CAF. Le football marocain a aussi le vent en poupe avec cette quatrième place au dernier mondial pour les hommes, également premiers au classement FIFA pour le continent africain, et la qualification historique des femmes en huitièmes de finale à la dernière Coupe du monde également.
Que de chemin parcouru depuis bientôt dix ans ; car en 2015, Maroc avait été désigné pour la CAN avant qu’il ne demande un report à cause de la propagation du virus Ebola. La CAF avait décidé de lui retirer la compétition et de disqualifier l'équipe de la compétition. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et aujourd’hui, au-delà de l’influence de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, et 4e viceprésident de la CAF, le Maroc constitue une belle vitrine pour le foot africain. Donner la CAN 2025, c’est aussi, « soutenir le Maroc dans sa candidature à la Coupe du monde 2030 », a d’ailleurs avoué le président de la CAF, Patrice Motsepe.
Pourquoi le Sénégal a raté 2027
Le pays des champions d’Afrique en titre rêvait d'accueillir la Coupe d’Afrique des nations, 35 ans après sa seule organisation en 1992. Mais le Sénégal qui possède en Augustin Senghor, président de Fédération sénégalaise de football et premier vice-président de la CAF, un réel atout au sein de l’instance du foot africain, a dû déchanter. « On s’attendait à être choisi, notre dossier était très solide », regrette, le porte-parole de la Fédération sénégalaise de football, Seydou Sané. « La candidature du Sénégal était incroyable, très impressionnante », a même renchéri Patrice Motsepe. Mais malgré la présentation élogieuse mercredi du porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdou Karim Fofana qui a vanté le dossier, des réserves ont accompagné la candidature du Sénégal que beaucoup ont jugé « mal préparée». Parce que le pays ne dispose en ce moment que d’un seul stade homologué, Abdoulaye-Wade de Diamniadio, certes de niveau mondial. D’autres infrastructures pourront être utilisées, mais auront besoin de grande rénovation et/ou d’agrandissement en trois ans. Le réceptif hôtelier, bien présent à Dakar et à Mbour, ne donne pas non plus des garanties dans les autres villes qui pourraient accueillir la CAN. Enfin, l’incertitude qui entoure les élections présidentielles de février prochain était également de nature à affaiblir la candidature du pays des Lions. Le futur-ex-président Macky Sall a beaucoup accompagné le football sénégalais ces dernières, mais qu’en sera-t-il de son successeur ?
L’Afrique de l’Est sera-t-elle prête dans moins de quatre ans ?
Après avoir obtenu l’organisation de la CAN 2027, le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie est face à un immense défi : être prêt dans moins de quatre ans. Pour l’heure, en juin dernier, lors du dernier décompte de la CAF des stades homologués, seule la Tanzanie disposait d’une enceinte « valable » parmi les trois pays, le Benjamin-Mkapa de Dar-es-Salaam. « L'un des objectifs-clé est que la décision qui a été prise aujourd'hui » favorise « le développement des infrastructures et des stades », a expliqué mercredi le président de la CAF, Patrice Motsepe, lors de la désignation des trois pays. D’ici juillet 2027, chacun des trois pays devra disposer a minima de deux stades aux normes érigés par la CAF. L’Ouganda dispute souvent ses matches internationaux au stade Nelson-Mandela ou Namboole (Kampala), il lui faudra construire un nouveau stade ou agrandir une enceinte comme celle de Lugogo Stadium (10 000 places). Le Kenya, également, va devoir investir et cela passera forcément par une grande rénovation des stades Kasarini et Nyayo non homologués par la CAF. Près de 50 ans après le retour de la CAN en Afrique de l’Est, il est maintenant temps de passer du rêve « à la réalité », comme l’a lancé le président de la Fédération kényane de football, Nick Mwendwa.