À MÉDINA BAYE, LA FERVEUR RELIGIEUSE NE RETOMBE PAS
Malgré la fin du Mawlid, ce quartier de la ville de Kaolack continue d’être plongé dans l’effervescence religieuse. De nombreux fidèles semblent avoir prolongé leur séjour dans la cité religieuse. Les axes routiers sont en proie à des embouteillages
La cité religieuse de Médina Baye, point de ralliement depuis quelques jours de milliers de pèlerins de diverses nationalités, ne désemplit pas au lendemain de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), qui a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, a constaté l’APS.
Malgré la fin du Mawlid, ce quartier de la ville de Kaolack continue d’être plongé dans l’effervescence religieuse. De nombreux fidèles semblent avoir prolongé leur séjour dans la cité religieuse.
Ainsi, le mausolée de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass (1900-1975), qui jouxte la grande mosquée, ne désemplit pas avec de nombreux disciples qui viennent s’y recueillir.
Aussi les dispositifs sécuritaire et sanitaire sont-ils encore en place.
Les domiciles du Khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, et des autres dignitaires religieux sont toujours quadrillés par un important dispositif sécuritaire. Des forces de sécurité sont encore visibles sur les artères de Kaolack, en particulier à Médina Baye.
Ainsi, les grands axes routiers sont en proie à des embouteillages monstres, notamment dans les environs de Médina Baye.
Pèlerins et vendeurs à la sauvette continuent de se disputer le moindre espace.
Des commerçants venus de l’étranger ont aussi pris quartier à Médina Baye, proposant toutes sortes d’accessoires très prisés par les disciples, comme les bonnets et chapelets.
Partout, de haut-parleurs diffusent les panégyriques de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass.
En attendant le Gamouwaate
Rencontré près de Médina Mbaba, Cheikh Touré, un émigré établi en Italie, regrette déjà la fin du Gamou et promet de revenir pour le Gamouwaate, un évènement religieux prévu mercredi prochain.
‘’Puisque j’habite non loin de Kaolack, à Keur Socé, pendant que je suis encore au Sénégal, je reviendrai mardi pour assister au Gamouwaate. Ça fait trois ans que je n’ai pas assisté à des évènements religieux à Médina Baye’’, déclare-t-il.
Il affirme que le fait de ‘’revenir pour le Gamouwaate’’ lui ‘’permettra de [se] ressourcer (…)’’.
Mais son épouse n’aura pas la même chance, puisque devant préparer la rentrée des classes qui se profile à l’horizon. ‘’Je dois m’occuper des préparatifs de la rentrée scolaire, notamment pour mes enfants et ma petite-sœur qui vient de décrocher son baccalauréat’’, déclare Fatou Ndiaye.
Les environs de Médina Baye ont l’allure d’une Afrique en miniature. En effet, parmi les milliers de pèlerins qui ont fait le déplacement cette année, certains viennent du Niger, du Mali, du Nigéria, de la République islamique de Mauritanie et bien d’autres pays encore.
Les commerçants venus de l’étranger poursuivent souvent leur séjour jusqu’au Gamouwaate.
Près du quartier Thioffack, beaucoup de pèlerins font déjà leurs bagages pour prendre le chemin du retour, avec la satisfaction d’avoir assisté à la célébration de l’anniversaire de la naissance du ‘’Sceau des prophètes’’.
‘’Je rentre mais, si cela ne dépendait que de moi, je resterais encore ici pour quelques jours. Mais, mon travail m’attend, je dois retourner à Kolda’’, regrette une jeune dame qui a requis l’anonymat.
A quelques mètres d’elle, Mbaye Faye, un jeune vendeur d’accessoires de téléphone mobile, dit avoir bien profité de cet évènement religieux qui lui a permis de faire de très bonnes recettes.
‘’C’est certainement grâce à la baraka de Baye Niass et du prophète pour qui le Gamou est célébré (…). On dirait que les gens achètent nos produits dans le seul but de faire du bien comme l’a toujours enseigné Baye Niass, qui voulait que cet évènement soit un moment de faire de bons actes envers son prochain’’, tente-t-il d’expliquer.
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BIRIMA MANGARA CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE
L'ancien ministre du Budget s'engage à apporter une contribution significative au développement du Sénégal. Il exprime sa volonté de mener des réformes urgentes pour le pays
M. Birima Mangara, candidat autoproclamé "républicain" et "fils de paysans", se lance officiellement à l'élection présidentielle du 25 février 2024. Né à Keur Samba Kane dans la région de Diourbel et produit de l'école publique, il se présente comme l'héritier de la méritocratie républicaine.
Âgé de 60 ans, M. Birima Mangara place sa candidature "sous le signe de la valeur-travail" et s'engage à apporter une contribution significative au développement du Sénégal. Il exprime sa volonté de mener des réformes urgentes pour le pays, tout en soulignant que tout ce qui a été accompli jusqu'à présent n'est pas nécessairement mauvais.
Son principal adversaire dans cette élection sera Amadou Bâ, le candidat de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakar soutenu par Macky Sall. Il convient de noter que lorsqu'il était ministre de l'Économie et des Finances, Amadou Bâ avait publiquement déclaré : "Je ne fais rien sans demander la permission du ministre Birima Mangara". Cette déclaration révèle la reconnaissance et le respect dont jouit M. Birima Mangara dans les cercles politiques.
M. Birima Mangara officialise sa candidature sous la bannière de la coalition "Andaat Défar Senegal" et du parti UDP-Kiraay (Union pour la Démocratie et le Progrès). Le mot "Kiraay" signifie "bouclier" ou "protection" en wolof, ce qui illustre l'objectif de M. Birima Mangara de protéger les intérêts du peuple sénégalais. Il sera accompagné dans sa campagne par des compatriotes de bonne volonté partageant sa vision.
Pour se consacrer pleinement à sa campagne présidentielle, M. Birima Mangara a démissionné en août 2023 de son poste à l'Inspection Générale d'État à la présidence de la République, où il était retourné après avoir quitté le gouvernement. Cette décision témoigne de sa détermination à mettre en œuvre ses idées et ses projets pour le Sénégal.
L'annonce officielle de la candidature de M. Birima Mangara coïncide avec l'ouverture de la course aux parrainages citoyens, un processus essentiel pour tous les candidats à l'élection présidentielle.
LE KHALIFE DE TASLIMA APPELLE À LA TOLÉRANCE ET À LA STABILITÉ
Dans son discours en français et traduit en manding, une des langues du milieu, Mouhamadou Makhily Diaby Gassama a beaucoup insisté sur le culte de la tolérance, qui constitue selon lui, un élément indispensable pour la paix et la stabilité
Le Khalife général de la cité religieuse de Taslima (Bounkiling), Mouhamadou Makhily Diaby Gassama a invité les fidèles musulmans à l’occasion de la célébration du gamou, à davantage cultiver « les valeurs de la tolérance pour la paix et la stabilité au Sénégal ».
Dans son discours en français et traduit en manding, une des langues du milieu, Mouhamadou Makhily Diaby Gassama a beaucoup insisté sur le culte de la tolérance, qui constitue selon lui, « un élément indispensable pour la paix et la stabilité dans le monde ».
Evoquant le sens du Gamou dont le soubassement doit être « la prière, le rappel des traits de caractères du prophètes Mouhammad », il a également invité l’auditoire à cultiver « les bonnes valeurs en tant que musulmans qui doivent assister leurs prochains se trouvant dans des situations difficiles ».
Ancien ministre de la Culture et conseiller culturel du président Léopold Sédar Senghor, entre autres fonctions, Mouhamadou Makhily Diaby Gassama a aussi annoncé de « grands projets de développement » pour la localité, en faisant notamment allusion à un chantier de traduction des œuvres islamiques écrites en Manding dans d’autres langues comme le français et l’anglais.
LE POIDS DE L'ÉCHEC DE L'ÉMIGRATION
Le retour des migrants au Sénégal après des tentatives avortées d'émigration irrégulière pose de nombreux défis en termes de réinsertion sociale et économique
Baldé, un jeune homme de 25 ans originaire de Kolda, au Sénégal, a décidé de tenter sa chance en Espagne pour financer ses études universitaires. Cependant, son voyage s'est soldé par un échec lorsque les autorités espagnoles l'ont arrêté et rapatrié au Sénégal. Baldé se sent abandonné par sa famille, qui lui demande même de rembourser l'argent qu'elle avait réuni pour son voyage. Il vit maintenant seul, essayant de se débrouiller en effectuant de petits travaux précaires.
L'Union européenne s'inquiète du nombre croissant d'arrivées de migrants sur son sol, ce qui témoigne d'une recrudescence des tentatives d'émigration irrégulière. Selon le ministère des forces armées sénégalaises cité par Le Monde, la marine nationale a intercepté 1 500 migrants entre mai et septembre 2022, sur la route migratoire passant par les îles Canaries ou le Maroc. Cette tendance persiste, avec de nouvelles interceptions régulières par les autorités sénégalaises.
Pour de nombreux migrants rapatriés, il est difficile de se réinstaller dans leur pays d'origine. Lébou, un pêcheur de 33 ans, est rentré au Sénégal sans papiers ni argent après avoir été intercepté en mer par la marine nationale. Bien qu'il ait été accueilli favorablement par sa famille, il déplore le manque d'aide et d'accompagnement de la part de l'État à son retour.
Les autorités sénégalaises affirment que les migrants rapatriés sont accueillis par les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS), présents dans tout le pays. À en croire Le Monde, ces bureaux fournissent une aide matérielle, telle que de la nourriture, de l'eau, des vêtements et une prime de transport, pour aider les migrants à se réinsérer dans la société. Les équipes des BAOS offrent également un soutien psychosocial et orientent les migrants vers des structures étatiques pour répondre à leurs besoins de formation ou de financement de projets.
Cependant, le nombre croissant de migrants rapatriés rend difficile un suivi adéquat de leur réinsertion. Les ressources humaines et financières limitées entravent les efforts des équipes des BAOS pour offrir un suivi complet aux migrants. Cette situation laisse de nombreux migrants livrés à eux-mêmes, ce qui les incite à envisager de nouvelles tentatives de migration.
Les migrants rapatriés, confrontés à des difficultés économiques et à un manque de perspectives dans leur pays d'origine, sont souvent tentés de retenter la traversée vers l'Europe. Les organisations de défense des migrants, telles qu'Horizon sans frontières, estiment que davantage doit être fait pour retenir ces migrants et leur offrir des opportunités de réinsertion.
Malgré les défis rencontrés par les migrants rapatriés, certains parviennent à se réinventer et à trouver de nouvelles opportunités. Certains se lancent dans des projets économiques modestes, tels que l'élevage de poulets, tandis que d'autres cherchent des moyens de financer leurs études ou de créer leur propre entreprise. Cependant, un soutien accru de la part des autorités et des organisations est nécessaire pour aider ces migrants à reconstrLeur vie et à contribuer au développement de leur pays d'origine.
PAR Farid Bathily
LA FIFA ET LA CAF APPELÉES À AGIR CONTRE ETO'O
Des responsables éminents du football camerounais interpellent la FIFA et la CAF concernant les accusations portées contre l’ancien numéro 9 des Lions Indomptables et actuel président de la Fédération
Des responsables éminents du football camerounais interpellent la FIFA et la CAF concernant les accusations portées contre l’ancien numéro 9 des Lions Indomptables et actuel président de la Fédération.
Dans une lettre datée du 25 septembre 2023, huit acteurs majeurs du football camerounais expriment leur mécontentement face à l’inaction de la FIFA et de la CAF concernant les nombreuses accusations et infractions imputées à Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
"La FIFA a réagi rapidement et fermement dans le cas de Luis Rubiales (président du football espagnol suspendu après un baiser forcé donné à une joueuse), un geste que nous avons apprécié. Il est cependant surprenant qu’elle reste silencieuse sur des cas peut-être plus graves impliquant d'autres fédérations, dont la Fecafoot", mentionne la lettre.
Parmi les signataires, on compte le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun, Pierre Semengue, et Henry Njalla Quan Junior, ancien vice-président de la Fédération. Ces derniers s'interrogent sur la manière dont Eto’o a pu maintenir son poste "de manière illégale".
Liste des griefs
Les auteurs de la lettre listent plusieurs griefs contre le quadruple Ballon d’Or africain. Parmi eux, sa condamnation par la justice espagnole pour fraude fiscale en juin 2022, l’agression d’un youtubeur algérien en marge du Mondial 2022 au Qatar, et la signature d’un contrat en mai 2023 avec la société de paris sportifs 1XBET, en "violation flagrante du code d’éthique de la FIFA".
De plus, Eto'o est soupçonné de manipulation de matchs, à la suite de la diffusion en juillet 2023 d’une conversation téléphonique entre lui et un président de club local, réputé proche.
Bien que Samuel Eto’o nie toute malversation, la CAF a lancé début août une enquête pour "conduites inappropriées" présumées. "Depuis, aucune autre action n'a été entreprise dans cette affaire, cruciale pour l’intégrité, l'éthique et le fair-play du football", déclarent Pierre Semengue et ses collègues, indignés.
Personnage controversé
"Comment la FIFA peut-elle rester silencieuse face à tant de scandales ? Peut-on imaginer la FIFA et l'UEFA se taire si le président d'une fédération européenne de football signait un contrat d’ambassadeur avec un opérateur de paris sportifs ?", s’interrogent-ils.
La lettre souligne "la triste réalité" de cette gestion différentielle de situations quasi identiques, affirmant que l’Afrique semble être une zone où l’on peut se permettre d’être plus flexible concernant l'éthique et l'exemplarité attendues des dirigeants sportifs.
Président de la Fecafoot depuis décembre 2021, Eto’o est une figure controversée au Cameroun et ailleurs. Critiqué pour sa gestion autoritaire par certains, d'autres estiment cependant qu'il est la cible d’une campagne visant à lui nuire.
COMMENT ÉVITER L'ENGORGEMENT DES CANDIDATURES ?
L'étape des parrainages permettra-t-elle de contenir le débordement d'ambitions des candidats ? Avec 75 candidats déjà déclarés, la profusion de prétendants contraste avec les exigences fixées par cette réforme adoptée lors du dialogue national en juin
Alors que la campagne de recueil des parrainages citoyens pour l'élection présidentielle de février 2024 vient de commencer, Jeune Afrique (JA)se demande si cette étape permettra de contenir le débordement d'ambitions des candidats. Avec déjà 75 candidats déclarés, la profusion de prétendants contraste avec les exigences fixées par la réforme adoptée lors du dialogue national en juin.
Selon cette réforme, chaque candidat devra obtenir au moins 44 559 parrainages valides, soit 0,6 % du corps électoral, pour que sa candidature soit acceptée. Cependant, le principal défi réside dans la prévention des doublons entre candidatures concurrentes, car chaque électeur ne peut accorder son parrainage qu'à un seul prétendant. Cette question des doublons sera examinée par le Conseil constitutionnel entre le 26 décembre 2023 et le 12 janvier 2024, lors de l'évaluation des dossiers de candidature.
La profusion actuelle de candidats est frappante, notamment compte tenu de l'exclusion d'Ousmane Sonko, un opposant majeur dont le poids électoral dépasse probablement 20 %. Radié des listes électorales et confronté à des condamnations et à des détentions provisoires, Sonko est d'ores et déjà hors course, bien que son parti refuse de l'admettre, à en croire Jeune Afrique.
Pour la plupart des autres favoris, l'enjeu est moindre. À l'exception d'Idrissa Seck, dont le parti ne dispose plus de députés à l'Assemblée nationale et ne peut donc pas compter sur le parrainage par des élus locaux, les principaux candidats semblent être en position favorable. Parmi eux, on retrouve Amadou Ba de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), ainsi que les opposants Karim Wade du Parti démocratique sénégalais (PDS) et Khalifa Sall de Taxawu Sénégal. Le Parti de l'unité et du rassemblement (PUR), qui avait créé la surprise en 2019, devra également se plier aux exigences des parrainages citoyens s'il souhaite présenter un nouveau candidat.
La réforme adoptée en juillet stipule que les parrainages doivent être répartis dans au moins sept des quatorze régions du pays, avec un minimum de 2 000 parrainages par région. En cas de doublons de signatures entre plusieurs candidats, seules les premières listes enregistrées devant le Conseil constitutionnel seront prises en compte.
Lors de l'élection précédente en 2019, seuls cinq dossiers de candidature avaient été acceptés sur les vingt-sept soumis au Conseil constitutionnel. Les irrégularités constatées dans les parrainages avaient été le principal motif de rejet de plus de 80 % des candidatures.
L’objectif de cette réforme est de rationaliser le processus de candidature et d'éviter un engorgement des prétendants. Cependant, avec 75 candidats déclarés dès le début de la campagne de recueil des parrainages citoyens, il reste à voir si cette étape sera suffisante pour contenir le nombre d'ambitions présidentielles.
La période d'évaluation des dossiers par le Conseil constitutionnel sera cruciale pour déterminer quels candidats pourront effectivement concourir à l'élection présidentielle de février 2024 au Sénégal.
133 MIGRANTS SÉNÉGALAIS SECOURUS AU LARGE DES CÔTES MAROCAINES
Les deux pirogues qui transportaient ces 133 candidats à l’émigration provenaient respectivement du Mbour (76) et de Dakar (57). Deux femmes et sept mineurs figurent parmi les passagers de la pirogue partie de Mbour, dans la région de Thiès
La marine royale marocaine annonce avoir secouru, mercredi, 76 migrants sénégalais tentant de se rendre en Espagne à bord d’une pirogue, s’ajoutant aux 57 autres interceptés dans les mêmes conditions une semaine plus tôt au large du Maroc, a appris l’APS de source diplomatique.
Les deux pirogues qui transportaient ces 133 candidats à l’émigration provenaient respectivement du Mbour (76) et de Dakar (57), a détaillé la source.
Elle signale que deux femmes et sept mineurs figurent parmi les passagers de la pirogue partie de Mbour, dans la région de Thiès (ouest).
Douze migrants arrivés blessés ou malades lors du trajet ont été hospitalisés au centre hospitalier de Dakhla, une localité du sud marocain.
Le consulat général du Sénégal à Dakhla a ainsi déclaré avoir pris les dispositions appropriées pour porter assistance à ces citoyens sénégalais qui seront rapatriés dans les meilleurs délais.