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3 mai 2025
LES LIONNES ACCROCHEES D’ENTREE
L’équipe du Sénégal a été tenue en échec (1-1) hier, vendredi 22 septembre sur sa pelouse de Lat-Dior, par le Mozambique en match aller du premier tour préliminaire de la Coupe d'Afrique des nations féminine prévue en 2024 au Maroc.
L’équipe du Sénégal a été tenue en échec (1-1) hier, vendredi 22 septembre sur sa pelouse de Lat-Dior, par le Mozambique en match aller du premier tour préliminaire de la Coupe d'Afrique des nations féminine prévue en 2024 au Maroc. Ce match nul complique davantage la tâche des Lionnes lors de la manche retour prévue ce lundi sur la même pelouse. Ce deuxième acte sera décisif. En cas de qualification le Sénégal affrontera le vainqueur du match devant opposer l’Égypte au Soudan du Sud.
L e Sénégal a été tenu en échec par le Mozambique lors de la manche aller du premier tour qualificatif de la CAN féminine 2024 disputé hier, vendredi 22 septembre, au stade Lat Dior de Thiès. Accrochées d’entrée (0-0) à la mi-temps, les Lionnes ont été surprises dés le début de la seconde période. Les Mozambicaines ont ouvert le score suite à un coup franc bien exécuté à la 52e minute. Très courte, la gardienne des Lionnes est lobée.
Les coéquipières de Safiétou Sagna, Korka Fall et Mbayang Sow ne tardent pas à réagir en remettant les pendules à l’heure six minutes plus tard suite à un corner tiré à la rémoise. L’attaquante Nguenar Ndiaye profitera d’une erreur défensive en pleine surface pour mettre le pied et égaliser (1-1 ; 58 min).
Au fil de la rencontre, les Lionnes exerceront ensuite une nette domination en monopolisant le ballon et assiégeant même le camp de l’adversaire. Lancée sur le flanc gauche Coumba Sylla Mbodji apporte un peu plus de la percussion dans l’attaque sénégalaise. Mais, la domination des Lionnes reste stérile.
L’efficacité n’est pas au rendez-vous sur les quelques occasions franches qui se présentent au fil de la rencontre. A l’image de ce grand raté de la même Coumba Sylla Mbodj à la 77e minute alors que les buts étaient grandement ouverts. Le sélectionneur Mame Moussa Cissé et ses protégées vont devoir se contenter de ce score de parité (1-1). Un résultat qui complique davantage la tâche à accomplir ce lundi 25 septembre lors du deuxième acte des qualifications prévu sur la même pelouse du stade Lat Dior de Thiès.
Tout est donc à refaire. En cas de qualification à l’issue du premier tour, le Sénégal affrontera le vainqueur du match qui oppose l’Égypte au Soudan du Sud. A noter que les 42 équipes en lice dans les qualifications, seuls, l’Afrique du Sud, tenante du titre ainsi la Zambie troisième lors de la dernière CAN, sont exemptées pour premier ce tour. Le Maroc, vice-champion d’Afrique et pays hôte, est directement qualifié.
DEMENCE AU SENEGAL: UN TAUX DE PREVALENCE DE 9, 1 % (GERIATRE)
Le taux de prévalence de la démence au Sénégal s’élève à 9,1%, avec une proportion de 45% pour la maladie de l’Alzheimer, a indiqué le chef du service de gériatrie à l’hôpital de Fann, Professeur Mamadou Coumé, relevant une augmentation exponentielle
Le taux de prévalence de la démence au Sénégal s’élève à 9,1%, avec une proportion de 45% pour la maladie de l’Alzheimer, a indiqué le chef du service de gériatrie à l’hôpital de Fann, Professeur Mamadou Coumé, relevant une augmentation exponentielle des troubles cognitives au niveau hospitalier.
Nous avons eu à faire des études en Afrique. La moyenne de survenue des maladies liées aux troubles neurocognitifs est de 10 %. Au Sénégal, sur un échantillon d’une dizaine d’années, nous sommes à 9, 1 %. Parmi ces maladies neurocognitives, la maladie d’Alzheimer occupe 45 %’’, a-t-il révélé. Il intervenait lors d’une conférence axée sur le thème ‘’La maladie d’Alzheimer : du diagnostic à la prise en charge’’. ‘’Ni trop tôt, ni trop tard, réduisons les risques maintenant’’ est le thème de cette conférence organisée à l’occasion de la célébration de la journée consacrée à cette maladie. La maladie d’Alzheimer constitue ‘’la forme de détérioration cognitive la plus fréquente au monde’’.
‘’Elle rentre dans le cadre des troubles cognitifs majeurs [caractérisés] par une perte progressive et irréversible des fonctions cognitives. Ce sont les lésions qui détruisent progressivement les neurones responsables de la mémorisation’’, a-t-il expliqué. ‘’Nous avons les maladies cardiovasculaires, les maladies rhumatismales, les maladies métaboliques, puis viennent les maladies neurocognitives en quatrième position’’, a-t-il déclaré. ‘’Nous avons une augmentation exponentielle des troubles cognitifs que nous hospitalisons, parce que c’est maintenant des malades qui viennent pour des troubles du comportement, des chutes répétitives, une dénutrition, et durant l’hospitalisation, l’évaluation met en route le diagnostic de l’Alzheimer‘’, a expliqué le gériatre.
Le Pr Coume, qui est le président de l’Association nationale des maladies d’Alzeihmer et autres pathologies neuroévolutives, soutient que‘’ l’âge, les prédispositions génétiques et la faiblesse du réseau social’’ sont des facteurs qui favorisent la survenue de cette maladie. ‘’Il y a aussi des antécédents familiaux de troubles cognitifs, la cardiopathie, l’AVC, l’épilepsie, la chute/traumatisme crânien et l’histoire familiale de démence‘’, a-t-il relevé.
Selon le neurologue et psychiatre Pape Mactar Bâ, la maladie d’Alzheimer est ‘’une pathologie neuro dégénérative’’. ‘’Quand on parle d’une pathologie neuro dégénérative, c’est une pathologie qui est caractérisée par une mort neuronale progressive. Et les neurones, ce sont ces cellules qui sont au niveau du cerveau et qui nous permettent de faire des tâches complexes comme par exemple se souvenir d’informations et stocker des informations et pouvoir les récupérer plus tard’’, a-t-il détaillé.
RISQUES DE DEBORDEMENT DU LIT DU FLEUVE
Des débordements du cours d’eau pourraient toujours survenir dans les prochaines heures, notamment sur l’axe Kédougou- Mako –Gouloumbou, dans la mesure où le niveau de l’eau reste encore au-dessus de la cote d’alerte.
Des débordements du cours d’eau pourraient toujours survenir dans les prochaines heures, notamment sur l’axe Kédougou- Mako –Gouloumbou, dans la mesure où le niveau de l’eau reste encore au-dessus de la cote d’alerte. Les données du niveau de l’eau sur le fleuve Gambie font état de 7,45 mètres très en dessus de la cote d’alerte qui est de 7 mètres.
Si, pour le fleuve Sénégal, la situation reste non préoccupante, les données concernant le fleuve Gambie recueillies ces dernières heures au niveau des stations hydrométriques de Kédougou indiquent que la cote d’alerte qui est de 07 mètres est atteint ce mercredi 21 septembre à 11 heures 45 minutes avec plus précisément un niveau de 7,45 mètres.
A en croire Niokhor Ndour Directeur de la gestion et de la planification des ressources en eau au niveau du ministère de l’Eau et de l’assainissement, le débordement est imminent si on continue de recevoir des pluies. « Mardi à 14 h 45 mn, nous avons atteint la cote d’alerte à la station hydrométrique de Kédougou donc c’était la cote d’alerte à 7 mètres », a indiqué le directeur qui poursuit « Aujourd’hui, mercredi, à l’heure que je vous parle précisément à 11 heures nous avons atteint 7,45 mètres , On assiste à une montée progressive des eaux ,il y a 45 cm qui a augmenté . Après atteinte de la cote d’alerte, ce qu’il faut savoir, c’est que il y a possibilité de débordement du fleuve surtout au niveau des zones basses et ca peut créer des inondations, des dégâts au niveau des établissements publics qui se sont installés à côté du fleuve », a expliqué Niokhor Ndour.
Pour minimiser les risques liés aux crues du fleuve Gambie, ce dernier de renchérir ; « Ce qu’il faut savoir, le ministère de l’Eau et de l’assainissement suit le fleuve de façon régulière à travers la DGPRE et qu’un système d’alerte est mis en place, un système d’alerte avec des stations de dernière génération des stations automatiques et de télétransmission , ce qui nous permet de voir à chaque zone le risque d’inondation et c’est pour cela que nous avons détecté très tôt la progression au niveau de la station de Kédougou et nous avons alerté », renseigne ce dernier qui ajoute pour tenter de rassurer « Ce qu’il faut retenir, c’est que la station de Kédougou a atteint la cote d’alerte mais les stations en aval n’ont pas atteint la cote d’alerte et en temps réel par minute, par heure nous suivons la situation », a souligne Niokhor Ndour .
Lorsque la cote d’alerte est dépassée, les inondations qui s’en suivent peuvent submerger les terres avoisinantes, détruire les cultures, les habitations et les infrastructures causant ainsi des pertes matérielles énormes. Les inondations peuvent aussi anéantir les moyens de subsistances des communautés riveraines en détruisant les bétails, les cultures familiales voire le matériel de pêche. Les crues dépassant les cotes d’alerte peuvent perturber les écosystèmes riverains et déplaçant la faune, dégradant les habitats et affectant la qualité de l’eau.
JOJ DAKAR-2026 : LES PREPARATIFS VONT ENTRER DANS LA PHASE D’ACCELERATION
La 5e réunion de la Commission de coordination du Comité international olympique (CoCom) a été l’occasion, pour le comité d’organisation des JOJ-2026 de faire le point sur les préparatifs qui vont entrer dans la phase de montée en puissance, à trois ans
La 5e réunion de la Commission de coordination du Comité international olympique (CoCom) a été l’occasion, pour le comité d’organisation des JOJ-2026 de faire le point sur les préparatifs qui vont entrer dans la phase de montée en puissance, à trois ans du coup d’envoi des jeux.
Les préparatifs des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar-2026 (du 31 octobre au 13 novembre) se poursuivent. À bientôt trois ans du coup d’envoi du premier événement olympique sur le continent africain, la phase de préparation va s’accélérer, selon le président du Comité d’organisation des JOJ (COJOJ). ‘’Nous sommes tombés d’accord sur le fait que maintenant, nous entrons dans la véritable phase de montée en puissance du projet Dakar-2026’’, a expliqué Ibrahima Wade à l’issue de la cinquième réunion de la Commission de coordination du CIO (CoCom), ce mercredi. Le président du COJOJ a indiqué avoir présenté durant la réunion le plan d’action remis à jour, à cause du report, à mettre en œuvre durant les trois prochaines années.
‘’Nous avons sorti la feuille de route qui doit nous permettre de poser jour après jour les actes qui vont nous permettre d’honorer le rendez-vous du 31 octobre 2026. Ce document de planification est très important’’. Parmi les actions à exécuter, il y a les travaux d’infrastructures. Si à Diamniadio et à Saly les chantiers sont ‘’prêts ou presque’’, le gros du travail est à Dakar, à savoir Iba Mar Diop et la tour de l’Œuf dont les travaux devraient démarrer début 2024. D’ailleurs, les opérations de recensement et de paiement d’indemnités aux populations aux alentours du stade Iba Mar Diop ont été réalisées. Monsieur Wade a informé que les appels d’offres de préqualification devaient être clôturés ce jeudi 21 septembre et que les entreprises qui répondent aux critères vont recevoir le dossier d’appel d’offres dont le lancement est prévu ‘’très prochainement pour un dépouillement avant la fin de l’année et un démarrage des travaux entre janvier et février 2024’’. ‘’La durée des travaux pour le stade Iba Mar Diop, c’est 24 mois, pour la tour de l’Œuf c’est 18 mois. L’Ageroute nous a confirmé avec ses équipes que nous restons dans cet agenda’’.
Il a été également question, dans cette rencontre, du festival Dakar en Jeux dont la 2e édition est prévue fin octobre. La première édition s’est déroulée sous la présence de la présidente de la CoCom, Kirsty Coventry qui, en visioconférence, a bien apprécié cet événement. Cette année, le festival sera étendu aux autres régions du Sénégal qui pourront envoyer leur délégation. ‘’Cette année, beaucoup d’innovations avec une dimension compétition, une cérémonie d’ouverture symbolique qui permettra d’impliquer les 14 régions du Sénégal. Il y a ce qu’on appelle la Brigade verte qui va procéder à une plantation d’arbres à Dakar, Diamniadio et Saly, parce que l’environnement aussi est une dimension de l’olympisme’’, a expliqué Ibrahima Wade.
Lors de la précédente réunion de la CoCom, le Comité d’organisation des JOJ a reçu un certain nombre de recommandations dont la rencontre avec les fédérations internationales.
Ainsi, selon M. Wade, il y a un début de mise en œuvre avec la visite de huit fédérations et cinq autres vont passer entre le 2 et 8 octobre prochain. ‘’Aujourd’hui, quand une fédération internationale vient visiter le Sénégal, c’est d’abord une prise de contact avec la fédération nationale ; c’est très important. Ensuite, nous leur montrons le site qui est retenu pour leur sport, nous leur donnons un certain nombre d’informations et nous dialoguons, avec nos équipes techniques, pour voir si le site répond aux normes, à leurs attentes. Et surtout, s’il y a des améliorations et des recommandations à nous faire’’.
LES LIMITES DES MECANISMES DE LA CEDEAO A LA LOUPE
En l’espace de 3 ans, 6 putschs ont été réussis dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
La CEDEAO s’est dotée de mécanismes pour promouvoir la démocratie et renforcer la sécurité collective en son sein. Ces instruments ont produit des résultats mitigés depuis leur création à la fin des guerres civiles au Liberia et en Sierra Leone. Selon une note traitée par ‘’EnQuête’’, ces méthodes ont atteint leurs limites aujourd'hui, comme en témoigne la recrudescence des putschs dans cette zone ouest-africaine.
En l’espace de 3 ans, 6 putschs ont été réussis dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Le 26 juillet 2023, le général Tchiani a réussi à renverser le président nigérien démocratiquement élu en 2021, Mohamed Bazoum. La réaction de la CEDEAO a ce coup de force a été de bander les muscles et de prendre une batterie de sanctions contre le Niger sur les plans diplomatique, politique, économique et monétaire. En même temps, il a décidé de déployer de sa force en attente, en vue d’une intervention militaire. Depuis, c’est le statuquo.
Ainsi, pour combattre efficacement les coups d'État en Afrique de l'Ouest, la CEDEAO devrait améliorer sa stratégie, renseigne Dr Serigne Bamba Guèye. Qui préconise, à la place de la recette de l'organisation ouest-africaine, de miser sur d'autres approches mieux adaptées, vu le contexte actuel. "Les coups d’État survenus au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Niger, au cours de ces trois dernières années, ont montré les limites de ces mécanismes et la nécessité de leur révision en vue de les adapter à un contexte politique, sécuritaire et géopolitique en mutation profonde en Afrique de l’Ouest", indique Dr Guèye dans une note d’analyse intitulée ‘’Les limites des mécanismes de prévention, de gestion et de résolution des crises dans l’espace CEDEAO et la contribution de la société civile dans leur révision et leur actualisation’’.
En effet, l’expert et chercheur sur les questions de paix, sécurité et gouvernance en Afrique souligne que ‘’ces mécanismes sont caractérisés par leur lourdeur institutionnelle’’. Or, les ‘’sanctions ne produisent pas les résultats escomptés, notamment le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable, les transitions politiques dépassent deux ans ou s’étirent dans le temps’’, fait remarquer Dr Guèye. Qui constate aussi que les organisations de la société civile sont peu impliquées dans le processus de médiation et de résolution des confits et des crises. Pire, ajoute-t-il, ‘’les légitimités traditionnelles et dignitaires religieux sont peu impliqués dans le processus de résolution des confits par la CEDEAO, or dans certains pays, ils jouent un rôle important dans la vie sociale, politique et religieuse et gardent une influence qui peut être utile en cas de crise politique comme c’est le cas actuellement au Niger’’.
Or, la CEDEAO ne doit pas se louper dans la crise nigérienne, ‘’si elle veut garder sa position centrale en tant qu’acteur chargé de maintenir la sécurité collective dans cette partie du continent et de promouvoir la démocratie pour l‘épanouissement des peuples".
Le rôle essentiel de la société civile
Pour aider la CEDEAO à endiguer de façon durable les coups d'État, l’expert préconise une meilleure implication de la société civile. ‘’ Le renforcement du rôle de la société civile dans la consolidation de la sécurité collective et de la bonne gouvernance dans l’espace de la CEDEAO est un enjeu central pour permettre à cette organisation de sortir des difficultés dans lesquelles elle se trouve présentement’’, affirme l’expert.
Mais, dans le même temps, poursuit-il, "les organisations de la société civile gagneraient à renforcer leurs capacités pour peser de manière durable et qualitative sur la prévention et la résolution de tous les conflits dans cet espace. Cela passe par la formation, l’appui-conseil, la mutualisation des ressources, le plaidoyer et surtout l’élaboration de plateformes capables de fédérer plusieurs initiatives et portées par des réseaux bien structurés".
Dès lors, souligne-t-il, il faut "reconnaître l’importance de la société civile dans la construction d’un espace de paix et de sécurité au sein de la CEDEAO par une mobilisation des communautés, des associations professionnelles, des organisations de jeunes, etc., dans la consolidation de la démocratie et le renforcement de la cohésion sociale qui n’est pas l’apanage unique des gouvernements et de l’élite politique".
Le chargé de cours en Relations internationales au Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) à Dakar insiste sur "l’expertise de la société civile en matière de prévention, de gestion et de résolution des conflits dans l’espace de la CEDEAO". Car, "les organisations de la société civile disposent d’une large expertise dans la prévention et la résolution des conflits communautaires et étatiques et interétatiques. Elles sont organisées sous forme de réseaux et de plateformes qui peuvent contribuer à renforcer la sécurité collective et la démocratie au sein de la CEDEAO".
En ce qui concerne le Niger, une résolution pacifique de la crise politique étant difficile, une fenêtre d’opportunité s’est ouverte avec des initiatives de paix venant de personnalités de la société civile. A ses yeux, c’est une voie à creuser.
Impliquer davantage les femmes dans le processus de résolution des conflits
En outre, le Dr Guèye appelle à la création d'un "observatoire de veille sur la démocratie, la paix et la sécurité, composé par d’éminentes personnalités indépendantes de la société civile. Cet observatoire devra donner des conseils et faire des recommandations aux chefs d’État de la CEDEAO dans ces trois domaines en vue de prévenir, de gérer et de résoudre les crises et conflits en son sein".
À côté de la société civile, Dr Guèye recommande une touche féminine pour trouver une résolution efficace et plus ou moins pérenne. "Il faudra impliquer davantage les femmes dans le processus de prévention, de gestion et de résolution des conflits, comme le stipulent la résolution 1325 et les résolutions connexes du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le rôle des femmes dans la gestion des conflits ainsi que de toutes les résolutions de l’Union africaine dans ce domaine. Il convient de souligner que les organisations féminines sont très actives dans l’espace CEDEAO, notamment en matière de prévention et de résolution de conflits", souligne le chercheur.
LES MYSTERES D’UNE CANDIDATURE
Sans appareil politique, sans réseaux politiques connus, à quelques mois de la présidentielle, Mahammed Boun Abdallah Dionne qui s’est toujours présenté comme un ‘’baye fall’’ du président, décide de quitter Macky pour entrer dans le maquis
Sans appareil politique, sans réseaux politiques connus, à quelques mois de la Présidentielle, Mahammed Boun Abdallah Dionne, qui s’est toujours présenté comme un ‘’baye fall’’ du président, décide de quitter Macky pour entrer dans le maquis.
La vie politique peut parfois réserver bien des surprises. Il y a quelques mois, avant la spirale autour du candidat de Benno Bokk Yaakaar, peu d’observateurs auraient parié sur Mahammed Boun Abdallah Dionne, perdu de vue presque depuis son départ du poste de secrétaire général de la Présidence en octobre 2020. Boun Dionne aura disparu des radars pendant un bon moment, malgré quelques sorties sporadiques.
À la faveur du choix du successeur du président Sall, celui qu’il faut désormais présenter comme ancien homme de main de Macky Sall est revenu au-devant de l’actualité, grâce notamment à un intense lobbying politico-médiatique. Dans la réalité, Boun ne semblait présenter qu’un atout : sa proximité et une fidélité inébranlables au président de la République. C’est d’ailleurs pour cette même raison que beaucoup d’observateurs n’en reviennent pas avec sa rébellion. Qu’est-ce qui s’est donc passé pour que Boun s’émancipe de Macky, pour entrer dans le maquis ? Une question à mille balles.
Au niveau de l’Alliance pour la République (APR), la déception et la surprise semblent être les sentiments les mieux partagés. La plupart croyaient que Boun Dionne serait la dernière personne à oser aller à l’encontre d’une décision du président de la République.
Responsable APR à Rufisque, Abdoul Aziz Konaté exprime toute sa colère : ‘’Je ne m’attendais pas du tout a une déclaration de Boun Dionne. C’est pourquoi je suis extrêmement déçu, quand j’ai lu sa réaction. Il faut dire que Boun Abdallah Dionne a toujours fait montre de fidélité envers le président de la République. Jamais il n’a posé un acte qui montre qu’il nourrit des ambitions ou des velléités de succession. Moi-même, un jour, il m’a juré sa fidélité, qu’il ne posera jamais un acte contraire à la volonté du président de la République. Je suis extrêmement surpris et déçu.’’
De l’avis de M. Konaté, Boun a surtout fait preuve de malhonnêteté en participant au processus de désignation du candidat de la majorité. Il aurait dû faire comme Idrissa Seck, en prenant très tôt son destin en main de manière loyale et courtoise. ‘’C’est très malhonnête, à mon avis. Tout le monde avait donné carte blanche au président de la République pour choisir le candidat de la majorité, lui y compris. À partir de ce moment, quand le président décide, il n’a pas à aller à l’encontre. S’il était déjà sûr qu’il veut y aller contre vents et marées, il ne devait pas participer au processus’’, soutient M. Konaté.
Il assure que ‘’le président a déployé tous ses efforts pour montrer aux candidats que le meilleur choix pour la victoire de la coalition BBY réside en Amadou Ba. Je pense qu’aujourd’hui, tous les Sénégalais doivent être surpris de cette décision. L’acte qu’il a posé est tout simplement un acte de félonie, un acte de trahison.’’
Pour en savoir un peu plus sur les motivations profondes de cette rébellion, ‘’EnQuête’’ a essayé de contacter le concerné, mais en vain. Dans tous les cas, ils sont nombreux les observateurs à croire que les chances de l’ancien Premier ministre et homme de confiance de Macky Sall sont très minces.
S’agit-il d’un coup de tête dû à une certaine frustration ou d’une candidature soutenue dans les flancs de l’Alliance pour la République ? Pour Aziz Konaté, Boun Dionne n’a pas à être frustré, car il a tout eu du président de la République, sans avoir enduré ce que beaucoup de responsables comme Alioune Badara Cissé (ABC), Mbaye Ndiaye et Cie ont enduré. ‘’Quand, en 2008, le président Macky Sall décidait de prendre son destin en main, Boun Dionne était son collaborateur à l’Assemblée nationale (directeur de cabinet). Les premiers Sénégalais sur qui il devait pouvoir compter devaient être ses collaborateurs, à l’image d’ABC, Mbaye Ndiaye, Cissé Lo, Thérèse Faye… Tous se sont sacrifiés pour l’accompagner, pendant que Boun l’abandonnait pour aller à l’étranger. C’est après la victoire qu’il est revenu. Il ne fait donc pas partie des gens qui ont mouillé le maillot pour que le président soit là où il est. Aujourd’hui, il ne devait même pas se considérer comme un héritier, parce qu’il n’était pas là quand le président avait besoin de lui’’.
Après 2012, Macky Sall a donc fait appel à son ancien collaborateur. D’abord nommé ministre chargé du Plan Sénégal émergent, il sera promu plus tard Premier ministre, avant la suppression du poste en 2019, puis recyclé à la présidence en tant que secrétaire général.
Il a donc été pendant longtemps l’un des piliers du régime et du bilan du président Sall.
Le chantier politique
Toutefois, sur le plan politique, Boun est un véritable nain, dont le seul fait d’armes reste la conduite de la liste de Benno Bokk Yaakaar aux Législatives de 2017, en sa qualité de Premier ministre (2014-2019). La coalition s’était alors imposée en remportant 125 députés sur les 165 que compte l'Assemblée nationale. À l’époque, Amadou Ba dirigeait la liste de la majorité à Dakar et donnait à la coalition l’une de ses rares victoires dans la capitale.
Quoiqu’insignifiant politiquement parlant, cette dissidence peut faire mal à la majorité et à son candidat Amadou Ba. D’abord, elle peut donner des idées dans une coalition qui, jusque-là, a réussi à faire montre d’une certaine discipline, malgré quelques notes discordantes. D’ailleurs, certains se sont demandé si l’ancien PM ne bénéficie pas de soutiens à l’intérieur du parti ou de la coalition. C’est là un gros mystère.
En effet, contrairement à un Amadou Ba et à un Abdoulaye Daouda Diallo qui ont toujours entretenu ce que l’on pourrait considérer comme des cellules dormantes à l’intérieur même de la majorité, Boun n’est pas connu pour avoir des réseaux solides dans les ressorts du parti au pouvoir. À en croire Aziz Konaté, ce ne sera pas aujourd’hui qu’il va retrouver des soutiens qu’il n’a jamais pu avoir.
‘’Ces gens (les dissidents) se trompent lourdement. Depuis que le président a fait son choix, il n’y a que quelques réactions sporadiques insignifiantes. Je peux vous assurer que l’essentiel du parti a validé le choix du président. C’est d’ailleurs un choix qui n’a pas surpris les Sénégalais, encore moins les gens du parti. Tout le monde sait qu’Amadou Ba avait le meilleur profil parmi ceux qui étaient sur les starting-blocks. Ce n’est pas un choix partisan, c’est un choix d’un homme d’État qui a toujours dit qu’il met la patrie avant le parti’’.
Très remonté contre l’ancien SG de la Présidence de la République, il ajoute : ‘’Il n’aura personne, aucun soutien, ni des militants ni des responsables. Ces gens qui s’agitent ignorent que les militants sont avec le président de la République. Pas avec eux. Tout responsable qui décide d’aller à l’encontre de la décision du président de la République verra qu’il est dans l’erreur. Boun n’est pas plus populaire que moi, il n’est pas plus représentatif que les militants à la base, les responsables départementaux qui ont toujours géré le parti à la base. Lui ne peut même pas passer le cap des parrainages.’’
Il faut noter que si globalement le choix d’Amadou Ba semble faire l’unanimité chez les principaux alliés dans BBY (PS, AFP, LD, PIT…), dans les rangs de l’Alliance pour la République, beaucoup d’observateurs relèvent un défaut d’enthousiasme autour du choix du président Macky Sall.
Avant le choix, des voix très autorisées comme Abdoul Mbow étaient montées au créneau pour lui reprocher d’être un militant de la 25e heure, contrairement à quelqu’un comme Abdoulaye Daouda Diallo. Alors que le président de la République a fait des pieds et des mains pour convaincre ce dernier de rentrer dans les rangs, pour les autres dissidents, il semble plutôt faire preuve de mépris, en tout cas publiquement. Ce qui ne doit pas être pour apaiser les rancœurs des uns et des autres.
FSBB: BABACAR NDIAYE INTEGRE LA COMMISSION JURIDIQUE DE FIFA MONDE
Le président de la Fédération sénégalaise de basket (FSBB), Babacar Ndiaye, a été nommé membre de la Commission juridique de FIFA monde, par le bureau central de l’instance dirigeante du basket mondial
Le président de la Fédération sénégalaise de basket (FSBB), Babacar Ndiaye, a été nommé membre de la Commission juridique de FIFA monde, par le bureau central de l’instance dirigeante du basket mondial, a annoncé la cellule de communication de la FSBB, dans un communiqué de presse.
Babacar Ndiaye a été réélu président de la Fédération sénégalaise de basketball , le 27 mai dernier, pour un troisième mandat de quatre ans. Il dirige la FSBB depuis huit ans.
LA VICTOIRE EST « IMPERATIVE » LORS DU MATCH RETOUR CONTRE LE MOZAMBIQUE
L’entraîneur de l’équipe féminine du Sénégal de football, Mame Moussa Cissé, a regretté, vendredi, le nul (1-1) concédé à domicile par ses joueuses contre le Mozambique.
L’entraîneur de l’équipe féminine du Sénégal de football, Mame Moussa Cissé, a regretté, vendredi, le nul (1-1) concédé à domicile par ses joueuses contre le Mozambique.
Le Sénégal et le Mozambique ont fait match nul, 1-1, lors de la manche aller du premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2024 au Maroc. Le match retour est prévu lundi à 17h, au stade Lat-Dior de Thiès.
Malgré le nul concédé à domicile, l’entraîneur de l’équipe féminine du Sénégal s’est montré optimiste en assurant que ses joueuses trouveront le moyen ‘’de s’imposer impérativement’’, lors du second match prévu dans trois jours
‘’Nous avons nos chances entre nos mains. Nous connaissons mieux l’adversaire. Nous savons comment il va jouer. Nous trouverons des solutions pour gagner ce match, à domicile’’, a-t-il dit en conférence de presse d’après- match.
Il a affirmé que son équipe souhaite se donner les moyens de s’’’imposer lundi’’. ‘’Nous avons peu de temps, mais nous ferons un diagnostic adéquat. Gagner ce second match n’est pas un objectif, mais un impératif. Nous avons envie de nous qualifier à la CAN 2024’’, a-t-il insisté.
‘’Il y a forcément des regrets. Lorsque vous dominez un match et que vous ne mettez pas de but, c’est regrettable. Dans ce genre de match, c’est le premier but qui est important’’, a-t-il estimé.
Le fait de marquer tôt oblige selon lui ‘’l‘adversaire à sortir jouer, reconnaissant que ‘’par moments’’, son équipe n’a pas été calme sur la dernière passe. ‘’Sur les centres, nous n’avons pas eu les gestes qu’il fallait’’, a-t-il déploré.
L’entraîneur des Lionnes a reconnu que ‘’la lucidité n’était pas au rendez-vous’’ du côté de ses joueuses pour ‘’percer la défense mozambicaine’’, qui jouait avec un bloc bas.
‘’Quand une équipe vous met un bus devant, c’est difficile. Nous avons demandé à nos latéraux d’aller haut pour faire des centres. C’est sur le dernier geste que nous avons eu des problèmes. La défense était regroupée et à l’aise’’, a-t-il analysé.
‘’En deuxième période, nous avons misé sur la percussion et sur les dribbles pour faire la différence. C’est malheureusement à ce moment que nous avons pris le but’’, a rappelé le technicien sénégalais.
Il salue la progression de son équipe au ‘’niveau de l’impact physique, de l’intensité défensive et en agressivité’’.
Cependant, il a rassuré que l’équipe ne va ‘’pas rester sur ses regrets’’, soulignant que ‘’l’objectif reste le même’’. ‘’Nous avons les moyens de sortir victorieux de cette seconde confrontation, si nous jouons sur notre propre valeur et que nous restons calmes’’.
Il estime que si ses joueuses accélère le jeu, elles pourrons ‘’faire la différence’’. ‘’Nous avons manqué d’efficacité sur le plan offensif. Si nous avions mis nos occasions ou marqué en premier, nous aurions eu un autre match ’’, a-t-il dit.
« LA BANQUE ATLANTIQUE CONSACRE 10% DE SON CREDIT AUX ENTREPRISES »
La banque Atlantique, une institution financière marocaine, consacre 10% de son portefeuille d’investissements au financement des entreprises sénégalaises, a-t-on appris ce vendredi de son directeur général, Abdelmoumen Najoua.
La banque Atlantique, une institution financière marocaine, consacre 10% de son portefeuille d’investissements au financement des entreprises sénégalaises, a-t-on appris ce vendredi de son directeur général, Abdelmoumen Najoua.
»Pour la banque Atlantique, les financements destinés aux entreprises sénégalaises constituent aujourd’hui pratiquement 10% de nos engagements que nous considérons toujours faibles par rapport aux potentialités du pays, de l’économie mais aussi par rapport aux ambitions de la banque », a-t-il déclaré.
Il assure que sa banque travaille à augmenter le volume de financement des petites et moyennes entreprises. ‘’Nous travaillons sur un certain nombre d’axes stratégiques pour développer davantage notre présence dans ce marché (…)’’, a-t-il dit.
Abdelmoumen Najoua s’exprimait ce vendredi au cours d’une signature de convention entre la banque Atlantique et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME).
« Cette convention vise à accompagner le financement des PME sénégalaises et à améliorer leur éligibilité au financement, à travers un mécanisme privilégié mis en place entre l’ADEPME et la banque Atlantique Sénégal », a expliqué Idrissa Diabira, directeur général de l’ADEPME.
‘’Ce partenariat, nous permet, deux mois après le lancement du guichet unique d’accès au financement, de compter un nouvel acteur majeur dans le défi de démultiplier le financement que l’on va accorder aux PME qui sont un financement adapté à leurs besoins’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, « il ouvre de nouvelles perspectives au regard du grand dynamisme et de la volonté extrêmement importante de la Banque Atlantique d’adresser le défi du financement des PME au Sénégal’’.
»Pour nous, c’est une occasion extrêmement importante qui va nous permettre de renforcer notre présence sur ce marché et de répondre de façon plus ciblée, plus efficace dans des temps records aux demandes’’, a-t-il dit. Selon lui, ‘’la réponse du délai de quatre jours exigée par la convention est un challenge extrêmement important pour nous’’.
‘’L’un des avantages de cette convention, se réjouit-il, c’est qu’elle permettra d’avoir en face des dossiers qui sont déjà étudiés, structurés avec des contreparties sur lesquelles on a des informations financières les plus fiables possibles’’.
‘’C’est une convention-cadre qui permet de conjuguer les efforts entre les deux structures, chacune par rapport à sa mission, à son expérience, et ses objectifs’’, a-t-il assuré.
Selon lui, ‘’la PME porte l’investissement, l’emploi et la création de la richesse’’.
EXPLOSION DE GAZ A DERKLE: LA FAMILLE TOUJOURS SOUS LE CHOC
La famille Diouf reste toujours sous le choc après l’explosion, vendredi dernier, au quartier à Derklé, un quartier de Dakar, d’une bonbonne de gaz butane occasionnant la mort de sept personnes, une situation qu’elle met sous le compte de la volonté divin
La famille Diouf reste toujours sous le choc après l’explosion, vendredi dernier, au quartier à Derklé, un quartier de Dakar, d’une bonbonne de gaz butane occasionnant la mort de sept personnes, une situation qu’elle met sous le compte de la volonté divine.
»C’est une grosse perte et c’est très difficile’’, s’est confié Aline Diouf, un membre de la famille des victimes.
Toujours sous le choc, Aline Diouf continue d’accueillir des délégations de personnes venues présenter les condoléances. Sous un arbre ombragé qui trône à la devanture du portail de la maison, il déclare accepter la volonté divine.
’Nous sommes croyants, nous croyons à la volonté divine. C’est Dieu qui en a décidé ainsi et il n’y que Lui qui peut le faire. Et nous vivons cette situation avec philosophie. Dieu l’a fait et on n’y peut rien », a-t-il laissé entendre.
Au moment de l’explosion, ‘’onze personnes se trouvaient à l’intérieur de la maison : mon grand frère, ses deux enfants, ma petite sœur et ses trois enfants et les trois bonnes’’, a précisé M. Diouf.
‘’Sept personnes parmi elles sont décédées dont cinq membres de la famille et les deux bonnes. Les autres sont en train d’être suivis à l’hôpital’’, a-t-il informé.
Revenant sur les causes du drame, Aline Diouf souligne que ‘’ cela s’est produit au moment où on devait changer le bec de la bonbonne de gaz. Contrairement à ce que racontent certaines personnes’’.
Toutefois, a-t-il fait savoir, une enquête est ouverte par la police pour identifier les véritables causes de l’accident.
’C’est au moment de la prière du vendredi que j’ai été alerté. Et je me suis précipité pour aller directement à l’hôpital de Grand Yoff. Sur place, j’ai constaté que certains étaient admis en réanimation. Tout le monde était mobilisé pour leur porter secours. Et les cas ont été traités selon leur degré de brûlure’’, a expliqué Aline Diouf.
En dépit du drame, la famille garde sa dignité. »Nous, la famille, nous gardons notre dignité. La famille n’a jamais demandé de l’aide à qui que ce soit. Parce que des personnes mal intentionnées sont en train de profiter de l’occasion pour soutirer de l’argent à certaines bonnes volontés’’, met-il en garde.
Il a salué la visite de la délégation gouvernement sous la conduite du ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en charge de la Sécurité de proximité.