En assemblée générale hier, les populations de Guédiawaye qui refusent le « tongtong » des terres de la bande des filaos de leur localité ont lancé un appel de détresse au président de la République pour la résolution du problème. Mettant au banc des accusés Mame Boye Diao, Babacar Mbaye Ngaraf et Cie veulent également l’intervention du Premier ministre Amadou Ba.
A quelques mois de la fin du mandat du président Macky Sall, les populations de Guédiawaye sont sorties de leur réserve pour lancer un cri du cœur pour que les terres de la bande des filaos déclassées par le chef de l’État soient attribuées à qui de droit, avant que le locataire du Palais ne transmette le pouvoir à son successeur.
Accusant Mame Boye Diao et d’autres autorités d’être à l’origine du « tong-tong » de ces terres, elles demandent au président de la République d’intervenir le plus vite possible pour régler la situation. «En 2015, la mairie de Ndiarème Limamoulaye avait procédé à un lotissement et attribué les parcelles via des délibérations signées par le Maire Beydi Sèye et approuvées par le sous-préfet, en qualité de représentant de l’Etat. Les bénéficiaires ne pouvaient malheureusement pas prendre possession des terrains, vu l’opposition du service des eaux et forêts qui arguait que l’assiette (même dépourvue de filaos) se trouvait officiellement dans la bande des filaos) et que son exploitation nécessitait au préalable un déclassement. Le président de la République, sensible à la situation, a ordonné la régularisation dudit lotissement par sa prise en compte dans le Plan d’urbanisme détaillé (PUD)», a déclaré leur porte-parole Babacar Mbaye Ngaraf, à l’issue d’une assemblée générale tenue hier.
Poursuivant, ce dernier ajoute : «À la surprise générale, les familles bénéficiaires composées essentiellement de ‘’goorgoorlu’’ qui attendaient impatiemment le décret de déclassement ont vu leurs terrains partagés par Mame Boye Dia, Mor Woré Guèye, Daouda Diallo et leurs acolytes, poignardant ainsi feu Beydi Sèye dans le dos. C’est pourquoi tous les fils de Guédiawaye, ne serait-ce ce qu’en reconnaissance à Beydi Sèye qui a tout donné à notre localité, doivent se lever contre cette forfaiture»
Ainsi, Babacar Mbaye Ngaraf et Cie prient le Président Macky Sall et son Premier ministre d’intervenir. « Les populations espèrent pouvoir compter sur le nouveau Directeur des Domaines et la nouvelle équipe du bureau des Domaines et du Cadastre également pour la résolution de la situation», a-t-il précisé.
Le Président Macky Sall à Tivaouane ce matin
Dans le cadre de la célébration du Maouloud qui commémore la Naissance du Prophète Mohammed (PSL), le Président Macky Sall sera à Tivaouane ce matin pour son traditionnel ziyar. Il sera reçu par les dignitaires de la famille d'El hadj Malick Sy dont le porte-parole Serigne Mbaye Sy Abdou et aura une entrevue avec le Khalife Général des Tidjanes. Son déplacement à Tivaouane coïncide cette année avec deux événements majeurs. Sur le plan politique, l'hôte de la Hadra Malikya a décidé de ne pas être candidat à la prochaine Présidentielle et donc va faire son dernier déplacement à Tivaouane en tant que président de la République. De ce point de vue, ce séjour sera l'occasion pour le Président Macky Sall de dire au revoir à la famille d'El hadj Malick Sy en tant que Chef de l'Etat. Il s'y ajoute que le séjour du président de la République va revêtir un cachet hautement spirituel car coïncidant avec la clôture du Bourde, un grand moment de glorification de l'œuvre de Seydina Mouhamed (SAWS).
185 personnes interpellées à Tivaouane
A l’occasion du Gamou, Tivaouane sera le centre d’attraction des Sénégalais d’ici et d’ailleurs, d’où la nécessité de la mise en place d’un dispositif opérationnel pour une bonne couverture sécuritaire. C’est pourquoi la police nationale est déjà en place avec 3 000 éléments contre 2 521 l’année dernière. L’annonce a été faite hier à Tivaouane lors d’un point de presse tenu par leDirecteur de la Sécurité Publique. Des opérations de sécurisation sont d’ailleurs menées depuis le début du mois de septembre avec les éléments du commissariat urbain, avec l’appui du Groupement Mobile d’Intervention (GMI). Et le bilan de ces opérations fait état de l’interpellation de 185 individus dont 158 pour vérification d’identité, 11 pour nécessité d’enquête, 1 pour ivresse publique manifeste, 2 pour conduite sans permis. Il s’y ajoute un individu cravaté pour vol, un autre pour tentative de vol, 2 pour flagrant délit de vol, 2 pour vol en réunion avec usage de moyen de transport, 5 pour détention et usage de chanvre indien. En ce qui concerne les contrôles routiers, 250 pièces ont été saisies.
Le Rnd quitte Benno Bokk Yaakaar
Le Rassemblement national démocratique (Rnd) ne fait plus partie de Benno bokk yaakaar (Bby). Il a annoncé la rupture avec la mouvance présidentielle pour prendre part à la prochaine élection présidentielle sous la bannière d'une coalition. L'annonce a été faite hier par les responsables dudit parti dans une déclaration à la presse, en marge de leur congrès. Selon son secrétaire général Bouna Alboury Ndiaye, le Rnd a décidé de quitter Benno Bokk Yaakaar et de s'engager à la Présidentielle de 2024 dans le cadre d'une grande coalition qui va porter le projet du parti basé sur la pensée de Cheikh Anta Diop. A l’en croire, le temps de Cheikh Anta Diop a sonné pour réaliser l'unité africaine. Bouna Alboury Ndiaye pense que la pensée de Cheikh Anta Diop est toujours d'actualité en Afrique. Aujourd'hui, dit il, force est de constater que les problèmes persistent par rapport à la maîtrise de notre destin. Globalement, le Sénégal comme l'Afrique doivent conquérir leur indépendance. Le congrès avait pour thème :Rôle du Rnd dans le contexte politique national, africain et mondial. On a noté la présence de beaucoup de responsables dudit parti et du leader de l’Udf Mboolo mi, Pape Demba Sy.
Le maire de Kahone lance une nouvelle coalition
Une nouvelle structure vient s'ajouter à la longue liste de coalitions et de partis politiques au Sénégal. Il s'agit de la coalition «Andu nawle ligéeyal Sénégal» dirigée par le maire de Kahone, Fatou Sène Diouf Ladite coalition a été lancée hier, en présence de fortes délégations venues de Dakar et de l'intérieur du pays. D’après sa coordinatrice Fatou Sène Diouf, cette nouvelle structure vise la construction d’une nation unie et solidaire. Fatou Séné Diouf rappelle que le contexte politique du Sénégal revêt un cachet particulier, ces dernières années. Il est marqué, dit-elle, par une violence verbale comme physique, la destruction de biens publics et privés, un manque de confiance entre politiques comme entre gouvernés et quelques gouvernants, mais par une dégradation des valeurs sociales, culturelles et républicaines. De plus, elle estime que la jeunesse qui a perdu l’espoir emprunte la voie risquée de l’émigration clandestine. Au plan économique, poursuit l’édile de Kahone, les réalisations du gouvernement actuel n’ont pas réussi à effacer les fractures sociales entre les territoires. Aussi souligne-t-elle, la découverte de ressources pétrolières et gazières attise l’appétit des grandes puissances économiques et des firmes internationales. A ses yeux, cette situation appelle à des efforts soutenus dans tous les secteurs de la vie socio-économique.
Le maire de Mont-Rolland convoie 43 colons en Gambie
L’année dernière, une colonie de vacances (COLOVAC) dédiée aux enfants de la commune, avait été organisée par la commune de Mont-Rolland. Mais cette année, le Maire Yves Lamine Ciss a vu beaucoup plus grand en convoyant 43 enfants en Gambie pendant 15 jours, précisément à Bakau, toujours dans le cadre de la colonie de vacances et sous le sous-thème «la promotion des valeurs civiques et morales». Selon l’adjointe au Maire, cette option a rencontré l’assentiment de la collectivité territoriale parce qu’elle entre dans le cadre de l’éducation qui est une compétence transférée. Il s’y ajoute qu’elle est de nature à motiver davantage ces enfants à performer dans les études. Et c’est pourquoi d’ailleurs, ce sont les meilleurs élèves des différentes écoles de la commune et venant des 18 villages, qui ont été choisis pour faire le voyage, histoire de les pousser à travailler davantage, mais aussi d’inciter les autres à tout faire pour rejoindre ce groupe l’année prochaine.
Arrestation d’un étudiant pour trafic de drogue
Étudiant de profession et habitant la cité Damel, A. T. Sylla se repose actuellement à la citadelle du silence. Il a été interpellé en possession de 327 comprimés d’ecstasy. Des comprimés qu’il avait dissimulés dans sa culotte. Mais les hommes du Commissaire Kébé avaient eu vent des activités illicites du mis en cause. Ils ont effectué une descente à la cité Damel pour l’interpeller avant de le déférer au parquet au terme de sa garde à vue.
Menaces de grève des chauffeurs au PAD
Une grève plane sur le Port autonome deDakar (PAD). Les chauffeurs membres de l’association des conducteurs du Port de Dakar sont montés au créneau vendredi pour menacer d’aller en grève dans les semaines à venir. Leur président Moth Samb réclame de meilleures conditions de travail au Port de Dakar, des contrats d’embauche et une hausse de leurs salaires.
Vers le clash entre l’Ipd et l’Apr
Le choix du Premier ministre Amadou Ba comme candidat de Benno bokk yaakaar ne semble pas du tout être bien accueilli par les militants du parti Initiative pour le développement du Département (IPD). Les responsables dudit parti ont tenu une assemblée générale pour dénoncer l’abandon de leur terroir (Keur Massar) par les autorités étatiques. C’est pourquoi ils ont décidé d’investir leur leader Ibrahima Abou Nguett comme leur candidat pour la Présidentielle de 2024. Ce dernier qui était présent à la rencontre a promis la tenue incessante d’un congrès d’investiture pour matérialiser leur vœu. Affaire à suivre !
Naissance du Parti africain pour la souveraineté
L’espace politique sénégalais s’enrichit d’une nouvelle formation politique dénommée «Parti africain pour la souveraineté Jammoo Ngir Suxalli senegal (Pas/J2s)». Il est dirigé par l’ancien député maire libéral de la commune de Wakhinane-Nimzaat, Kalidou Niass. Son président d’honneur est l’ancien député libéral Chérif El Walid Diop. Les responsables de ce parti qui se réclame panafricaniste ont tenu un point de presse de lancement de leurs activités. Ils ont saisi l’opportunité pour dénoncer la gestion du pouvoir actuel. Non sans plaider pour la mise en place d’une grande coalition autour d’un programme commun pour sanctionner le candidat de Benno bokk Yakaar en 2024.
Protection de l’environnement à Golf
La plage Malibu de Golf Sud a été ce week-end le point de convergence de la jeunesse pour échanger sur la thématique de l’emploi à travers l’entrepreneuriat du sport, de la culture et l’environnement. L’initiative est du Consortium jeunesse Sénégal (Cjs) qui a lancé le programme « Summer gued beach ». Il a eu à mobiliser beaucoup de jeunes, des élus locaux et des membres d’associations sportives et culturelles (Asc). Occasion saisie par le vice-président du Cjs, Abdou Touré, pour sensibiliser les jeunes sur l’intérêt de la protection de l’environnement, notamment la plage de Malibou, en évitant d’y déposer des ordures. Un appel bien entendu par les autorités municipales qui, à leur tour, ont demandé à l’État d’accompagner l’institution municipale dans ses projets de développement.
M. Seck alias «ketchup» abuse d’une fille de 15 ans
M. Seck plus connu sous le sobriquet de « ketchup » croupit actuellement en prison. Selon nos sources, la fille A. S. qui cherchait du travail s’est rapprochée de sa tante A. Diouf. Cette dernière a contacté M. Seck alias Ketchup connu comme courtier pour femmes de ménage. Quelques jours plus tard, Ketchup dit à la tante de la victime qu’il a trouvé du travail pour elle à la cité Soprim. La fille, toute heureuse, veut prendre connaissance avec son employeur. Contre toute attente, M. Seck va lui tendre un piège pour la violer. En allant à son lieu de travail, elle est aperçue par M. Seck à l’arrêt des véhicules. Ce dernier, sur sa moto, propose à A. S. de la déposer. Et sans arrière-pensée, l’adolescente s’exécute. M. Seck qui avait ourdi son plan, dépose la fille dans une maison inhabitée et l’enferme dans l’un des appartements. Il lui sert à manger mais A. S. refuse. Alors M. Seck abandonne l’adolescente dans l’appartement pour vaquer à ses occupations. Il revient plus tard pour l’inviter de nouveau à manger. Ce que finalement l’adolescente va faire. Ce qu’il ne fallait pas, car la mineure s’est retrouvée dans un sommeil profond. Elle s’est réveillée le lendemain pour constater sa nudité et ses habits un peu éparpillés dans la chambre. Elle raconte sa mésaventure en versant de chaudes larmes. Sans tarder, sa tante A. Diouf qui avait informé la veille la Police des Parcelles de la disparition de sa nièce s’y est rendue pour déposer une plainte contre Ketchup. Et séance tenante, les limiers ont fait une réquisition pour des examens gynécologiques. Les résultats des examens révèlent « des lésions hyménales, une vulve souillée, des pertes blanchâtres ». Le courtier disparu depuis le mois d’août est finalement tombé.
Souleymane Ndéné Ndiaye déclare sa candidature
Un autre ancien Premier ministre se jette dans la course à la Présidentielle. Après Abdoul Mbaye, Amadou Ba, Aminata Touré, Hadjibou Soumaré, Souleymane Ndéné Ndiaye a décidé de se présenter à l'élection présidentielle de février 2024.Devant l’appel du devoir et au nom du sens des responsabilités, il a décidé de présenter sa candidature à l’élection présidentielle. Dans sa déclaration de candidature, le président de l’Union Nationale pour le Peuple (UNP Bokk Jeemu) s’est dit persuadé que son projet socio-économique peut aider la jeunesse à sortir de la détresse. Soixante-trois ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, malgré les efforts, le Sénégal n’arrive toujours pas à nourrir suffisamment ses fils de ses énormes potentialités agricoles, l’avocat. Dans un espoir presque suicidaire, dit-il, ces derniers se jettent quotidiennement, à bras perdu dans un hypothétique voyage vers un eldorado. L'ancien président du conseil d'administration d'Air Sénégal croit modestement avoir le profil, la personnalité, l’expérience et le programme adéquats. A l’en croire, son projet prend racine dans cette rage de vouloir changer les choses, de contribuer à un mieux-être des Sénégalais, dans une nation où règneront la justice, l’égalité des chances, l’inclusion et la démocratie. Le président de l’Union nationale pour le peuple (UNP Bokk Jeemu) tend la main à tout le monde pour redresser la barre ensemble en 2024
LE DEMARRAGE DES CHAMPIONNATS PREVU LE 18 NOVEMBRE
Les championnats de football du Sénégal de la National 1, 2 et féminin vont démarrer le 18 novembre prochain, a annoncé, samedi, le directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar
Les championnats de football du Sénégal de la National 1, 2 et féminin vont démarrer le 18 novembre prochain, a annoncé, samedi, le directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar
S’exprimant lors d’une conférence de presse de la Ligue de football amateur(PFA), il a précisé que la Ligue communiquera en temps voulu sur la date de la phase de retour de ces championnats. ‘’La première période d’enregistrement (des joueurs) de la saison 2023-2024 a démarré depuis le 31 juillet et se poursuivra jusqu’au 31 octobre 2023. La deuxième phase aura lieu du 1er février au 1er mars 2024’’, a dit M. Mar.
La LPA a procédé au tirage au sort des groupes en National 1,2 et le championnat féminin. En National 1, la poule A est composée de l’Olympique de Ziguinchor, du Cayorfoot de Thiès, de l’EJ Fatick, des Gazelles de Kédougou, de l’Asuc de Ziguinchor, de l’ASC Cameberène, de l’ASC Kaffrine, des Gazelles de Bignona, de Mbour PC, de Don Bosco, de l’ASC Kolda et de l’ASC Modèle de Mbao.
Les équipes d’Africa foot de Dakar, l’Etoile Lusitana de Dakar, l’US Rail de Thiès, l’Africa promo foot de Thiès, l’Avenir de Dakar, la Jeanne d’Arc de Dakar, l’Assur foot de Richard Toll, l’US Saloum, l’Université FC, l’ASC Yeggo de Dakar, l’ASC Bambey et Port de Dakar composent la poule B. La National 2 est constituée de quatre poules réparties en tenant compte des zones géographiques
Dans la poule A, il y a les équipes situées au sud du pays : Santhiaba de Ziguinchor, Coton sport de Tambacounda, Entente sud de Ziguinchor, Pépinière sud de Kolda, Kawal de Vélingara, Zig inter, Real Tessito Marssasoum, UCAS de Sédhiou, ASC Boundou de Goudiry ou Diofior de Fatick et Asamat FC
La poule B est constituée de ASC Dahra, Djolof olympique club, Penc de Louga, Diamono de Diourbel, Bargueth de Kébémer, ASCAS de Louga, Ndar Guedj de Saint-Louis, Deukeun Dekkandoo de Louga, US Matam et Avenir de Mbacké
Nguérémou de Kaffrine, Thiossane de Passi, Kaolack FC, Keur Samba, Zenith de Kaolack, Mama Guedji de Joal, US Guinguinéo, Malème Hodar, Guelewar de Fatick, TP Diamono de Kaolack, ASC les Damels de Tivaouane et Toglou de Diass, sont ldans la poule C. La poule D est composée de l’ASC Foot Darou Salam de Dakar, Stade de Thiaroye, Malicounda AF, Racine de Dakar, US Parcelles Assainies, ETICS de Mboro, ASFA, Builders FC de Dakar, Renaissance de Dakar, Olympique de Ngor, Sahel FC ou Hayoo des Agnam et Darou Salam de Sébikotane. Le championnat national féminin se jouera en division 1 et 2. Le groupe de la Division 1 sera composé des équipes de DFC, des Sirènes de Grand-Yoff, d’AF de Grand-Yoff, d’US PA, des Aigles de Mdéina, des Amazones de Grand-Yoff, du Casa-Sports, des Gazelles de Bignona, de Kaolack FC, d’AS Bambey et d’Olympique de Ziguinchor
La PFA a fait savoir que les équipes devant composer la Division 2 sont en train d’être recensées
PROGRAMME COMPLET DE LA 1ÈRE JOURNEE DE LA LIGUE 1
Sonacos –Dakar Sacré-Cœur
Stade de Mbour-Génération Foot
US Gorée –Diambars FC
Casa Sports – Linguère
AS Pikine - Us Ouakam
Teungueth FC- Jamono de Fatick
ASC Jaraaf –Guédiawaye FC
PROGRAMME COMPLET DE LA 1ÈRE JOURNEE DE LA LIGUE 2
Thiès FC- Oslo FA
Demba Diop-AS Douanes
Duc-Keur Madior
Ajelde Rufisque-NGB
Wallydaan-CNEPS de Thiès
RS Yoff-ASAC –Ndiambour
HLM-Amitié
UN TOURNANT DECISIF POUR LES LIONNES
Accrochée ce vendredi par le Mozambique (1- 1), l’équipe féminine du Sénégal retrouve ce lundi 25 septembre au Stade LatDior, le même adversaire pour la manche retour du premier tour préliminaire de la Coupe d’Afrique des nations 2024 prévue au Maroc
Tenue en échec vendredi, l’équipe nationale Féminine du Sénégal retrouve ce lundi 25 septembre au stade Lat Dior de Thiès, le Mozambique pour le compte du premier tour des qualifications à la CAN 2024 au Maroc. Un tournant décisif pour les protégées du sélectionneur Mame Moussa Cissé. En cas de succès, les Lionnes croisera au second et dernière tour, les Pharaones d’Egypte qui ont écarté le Sud Soudan.
Accrochée ce vendredi par le Mozambique (1- 1), l’équipe féminine du Sénégal retrouve ce lundi 25 septembre au Stade LatDior, le même adversaire pour la manche retour du premier tour préliminaire de la Coupe d’Afrique des nations 2024 prévue au Maroc. Les Lionnes auront l’obligation de gagner ce second acte pour accéder au match de barrage du deuxième et dernier tour. Un tournant qui s’annonce décisif et que les coéquipières de Safiétou Sagna ne doivent en aucun cas manquer si elles veulent disputer pour une deuxième CAN après celle de 2022 où elles ont réussi à atteindre les quarts de finale.
L’opération sur la pelouse de Thiès est cependant à porter de main pour les Sénégalaises au vu de la configuration du dernier match. Un match où elles ont globalement dominé les débats sans pourtant trouver l’efficacité qui leur permettait de faire la différence. A trois jours d’intervalles entre les deux manches, le sélectionneur du Sénégal Mame Moussa Cissé a sûrement eu du temps pour revoir ses plans et affiner sa stratégie. Au-delà du collectif, le technicien sénégalais devrait s’appuyer un peu plus sur quelques individualités. Parmi elles, Coumba Sylla Mbodji, auteure d’une belle prestation. Après avoir démarré sur le banc, l’ailière gauche des Lionnes a démontré qu’elle était un atout majeur de l’équipe, après une belle prestation. Sa bonne conduite de balle, ses accélérations et surtout son audace, seront encore précieuses pour venir à bout de l’adversaire mozambicaine. Même s’il faut relever, que l’attaquante sénégalaise est appelée, comme pour toute l’équipe, à plus d’efficacité devant les buts. Si le Sénégal franchi l’obstacle mozambicain, il affrontera pour le deuxième et dernier tour, l’Egypte
Les Egyptiennes ont réussi à écarter l’équipe du Soudan du Sud, s’imposant hier, dimanche 24 septembre sur la marque de 4 à 0.
LA DECHEANCE DES DROITS CIVIQUES ET POLITIQUES DES ACTEURS POLITIQUES EST ENCADREE PAR LE CODE ELECTORAL
Me Amath Thiam, consultant en droit, donne sa version sur déchéances des droits de Ousmane Sonko
«La déchéance des droits civiques et politiques des acteurs politiques est encadrée par le Code électoral. Il y a un certain nombre d’infractions énumérées par l’article L29 qui lorsqu’elles sont commises par un candidat à n’importe quelle type d’élection au Sénégal (présidentielle, législative ou territoriale), font perdre à un citoyen ses droits civiques et politiques. Parmi ces infractions, on peut citer entre autres, le vol, l’escroquerie, l’abus de confiance, le trafic de stupéfiants, le détournement ou soustraction commis par des agents publics, la correction, le trafic d’influence… La deuxième condition est la condamnation définitive. Autrement dit, l’épuisement de toutes les voies de recours. Je précise également que pour certaines infractions, la loi a prévu des condamnations avec sursis ou à une peine privative de liberté allant de 2 à 6 mois».
«ON NE PEUT DONC DIRE CONCERNANT CETTE AFFAIRE MAME MBAYE NIANG QUE OUSMANE SONKO PEUT PERDRE SES DROITS CIVIQUES… QUANT À L’AFFAIRE SWEET BEAUTÉ, OUSMANE SONKO EST TOUJOURS EN ÉTAT DE CONTUMACE».
«Le Code électoral dit qu’il faut une condamnation définitive pour crime ou pour les infractions que je viens d’énumérer pour que la personne puisse perdre ses droits civiques et politiques. S’agissant du leader de Pastef, sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang n’étant pas encore définitive, on ne peut pas dire qu’il perde ses droits civiques puisque l’affaire n’est pas encore terminée. On ne peut donc dire, concernant cette affaire Mame Mbaye Niang, que Ousmane Sonko peut perdre ses droits civiques parce que l’affaire est toujours pendante devant la Cour suprême. Quant à l’affaire Sweet beauté, Ousmane Sonko a été condamné pour 2 ans ferme par contumace. Et l’article L29 du Code électoral à son alinéa 4 dit que les personnes qui sont en état de contumace perdent leur statut d’électeur. Autrement dit, elles (ces personnes) ne doivent pas être inscrites sur les listes électorales. Dès l’instant que le procureur a respecté les formalités de publicité prévues par l’article 311 et 312 du Code de procédure pénale, le contumax est frappé de toutes les déchéances de la loi. Voilà pourquoi lorsque le procureur a notifié par voie hiérarchique au ministre de la Justice qui a fait la même chose avec son homologue ministre de l’Intérieur, celui-ci a chargé automatiquement la commission administrative pour sa radiation.
En effet, Ousmane Sonko est toujours en état de contumace. Car, contrairement à certains collègues juristes qui disent dès l’instant que le contumax est arrêté, sa condamnation est anéantie de plein droit. Je dis non, ce n’est pas l’arrestation qui anéantit la contumace mais plutôt les actes de procédure. Et le premier acte de procédure pour faire disparaitre la contumace, c’est que le procureur de la République doit lui notifier la décision de condamnation assortie d’une réquisition d’incarcération. Tant que le procureur ne lui a pas notifié la décision, on peut dire que Monsieur Ousmane Sonko est en état de contumace. La preuve, si vous demandez la fiche d’écrou de Sonko au régisseur de la prison de Sébikotane où il a été déposé, vous ne verrez jamais la condamnation de deux ans ferme par contumace. Ce sont les nouvelles charges retenues par le procureur de la République qui y sont mentionnées parce que pour être admis en prison, il faut un titre de détention composé d’un mandat d’arrêt et un mandat de dépôt délivré par un juge d’instruction ou bien l’acte d’exécution d’une décision de justice du procureur de la République».
«LA SAISINE DE LA CHAMBRE ADMINISTRATIVE DE LA COUR SUPRÊME NE SUSPEND PAS LE CARACTÈRE EXÉCUTOIRE DE LA DÉCISION DE DISSOLUTION DU PARTI PASTEF»
«La dissolution du parti Pastef est une décision administrative qui a un caractère exécutoire jusqu’à deux conditions. D’abord, lorsqu’une autorité administrative prend une décision défavorable de dissoudre ou d’interdire une chose, elle doit notifier sa décision. C’est la raison pour laquelle la décision de dissolution du parti Pastef a été notifiée au vice-président de ce parti, Biram Souley Diop. La loi prévoit deux possibilités pour l’abrogation d’un acte administratif. La première est relative au retrait de l’acte administratif par son auteur en l’espèce, le président de la République pour le décret de dissolution du parti Pastef. Il faut que le président de la République revienne sur sa décision en demandant le retrait de sa décision, dans ce cas de figure, le Pastef reprend tous ses droits. La deuxième condition d’abrogation de l’acte administratif est une décision de justice. Si après sa saisine, le juge demande l’abrogation de ce décret en estimant qu’il n’est pas conforme à la loi, dans ce cas, le juge va annuler ce décret et le Pastef va recouvrer ses droits. Mais, tant que l’une de ces deux conditions n’est pas réunie, on peut toujours considérer que l’acte de dissolution de Pastef est toujours valable. Car, le recours ne suspend pas le caractère exécutoire de la décision. Le décret existe toujours nonobstant la saisine par les avocats du parti Pastef de la chambre administrative de la Cour suprême pour l’annulation du décret».
LA RADIATION ANNONCÉE DES LISTES ELECTORALES DU LEADER DE PASTEF NE ME SEMBLE PAS FONDÉE
«La déchéance de la qualité d’électeur est réglée par les dispositions de l’article L.40 du Code électoral qui prévoit la radiation d’un électeur régulièrement inscrit sur les listes électorales dans les conditions prévues par les articles L.28, L.29 et L.30. Cependant, il faut une décision motivée et dûment notifiée pour procéder à la radiation de l’électeur. La loi prévoit plusieurs cas pour procéder aux radiations : le décès de l’électeur (le décès doit être dûment prouvé par un certificat de décès) ; l’incapacité juridique de l’électeur, c’est-à-dire lorsque l’électeur a perdu son statut d’électeur inscrit suite à une décision de justice ; lorsque l’électeur fait une demande exclusive pour ne plus figurer sur les listes électorales ; lorsque l’électeur renonce à sa nationalité sénégalaise ; dans le cas où l’inscription de l’électeur est contestée par un citoyen à condition que cette contestation soit avérée.
S’agissant des modalités pratiques de l’exécution de la radiation d’office, elles sont déterminées par décret. Dans les conditions fixées par décret selon les dispositions de l’article L.41, l’électeur qui a fait l’objet d’une radiation d’office pour d’autres causes que le décès, conformément aux dispositions de l’article L.40 alinéa 4, reçoit de la part de l’autorité administrative compétente, notification écrite des motifs de la procédure intentée contre son inscription, à sa dernière résidence connue. L’électeur dans qui se trouve dans ce cas peut, dans les 05 jours qui suivent cette notification, intenter un recours devant le Président du Tribunal d’instance.
La radiation annoncée des listes électorales du leader de Pastef, de mon point de vue, ne me semble pas fondée dans la mesure où il n’est pas définitivement condamné dans les trois dossiers pour lesquels il est poursuivi.
Dans le dossier Mame Mbaye Niang, la condamnation n’est pas définitive puisque qu’elle fait l’objet d’un recours devant la Cour de cassation.
Concernant le dossier Adji Sarr pour lequel il a été condamné par contumace, tout le monde est d’avis sauf ceux qui le poursuivent que le jugement est anéanti dès lors qu’il est en détention malgré les élucubrations de ceux qui prétendent qu’il a été arrêté pour une autre affaire. Enfin, pour cette « autre affaire » dont il est question et pour laquelle de lourdes charges lui sont collées, cette affaire est en instruction. Par conséquent, il bénéficie de la présomption d’innocence et n’est pas condamné puisqu’il n’y a pas encore de procès».
ISMAÏLA MADIOR FALL SEUL CONTRE TOUS
A quelle version juridique faut-il se fier au sujet de la purge de la contumace et sur l’éligibilité du leader du Pastef, Ousmane Sonko, à la prochaine présidentielle ?
L’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, suivie de son inculpation le 31 juillet dernier pour huit chefs d’accusations, alimente depuis lors le débat sur son éligibilité à l’élection présidentielle du 25 février. En effet, alors que l’actuel ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, continue de soutenir que Sonko est déchu de ses droits civils et politiques du fait de sa contumace qui est toujours d’actualité, ses pairs de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar rament à contrecourant à propos de la purge de cette même contumace.
A quelle version juridique faut-il se fier au sujet du débat sur la purge de la contumace et sur l’éligibilité du leader du Pastef, Ousmane Sonko, à la prochaine présidentielle ? En effet, depuis son incarcération à la prison de Sébikhotane le 31 juillet pour huit chefs d’accusations dont des crimes, suivie de la dissolution de son parti, Pastef, la participation du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ne cesse d’alimenter la controverse au Sénégal. En effet, jugé par contumace dans l’affaire de « viols répétés et menaces de mort » qui l’opposait avec Adji Sarr alors qu’il se trouvait chez lui à Ziguinchor, Ousmane Sonko a été finalement reconnu coupable du délit de « corruption de la jeunesse » par la Chambre criminelle du tribunal de Grande instance hors classe de Dakar et condamné à 2 ans de prison ferme, le 1er juin dernier. Placé en résidence surveillée pendant environ 55 jours, il s’est fait arrêter le 28 juillet dernier pour « vol avec violence de téléphone portable d’une gendarme, dont le véhicule était tombé en panne aux abords de son domicile » selon le procureur de la République, deux jours seulement après la levée du blocus de son domicile.
D’ailleurs, ce dernier (procureur de la République) s’exprimant sur cette arrestation du leader de Pastef lors d’un point de presse, tenu le lendemain de cette arrestation, a précisé que la « contumace de Sonko n’est pas anéantie » puisque son arrestation n’a rien à voir avec la procédure l’opposant à Adji Sarr pour laquelle il a été condamné. « Sur le dossier Adji Sarr, on a tendu la perche à Ousmane Sonko pour se constituer prisonnier. Contrairement à ce qui se dit en public, la contumace n’est pas anéantie. Il est poursuivi pour d’autres chefs d’inculpation…Par conséquent, ce pourquoi il est poursuivi n’a rien à voir avec ce pourquoi il a été interpellé hier », avait indiqué le Procureur de la République, Abdou Karim Diop
Cependant, le 2 août dernier soit, trois jours après son incarcération, Ousmane Sonko, depuis sa cellule de la prison de Sébikhotane a envoyé un document manuscrit de non-acquiescement de sa condamnation par contumace au Greffe du Tribunal de Grande instance de Dakar qui a accusé réception. Mais, face au tollé suscité par cette sortie du Procureur de la République, notamment dans le milieu des praticiens et théoriciens du droit, et face au nouvel acte posé par le leader de Pastef qui devait ouvrir la voie à la reprise de son procès pour viol, le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, est monté au créneau pour appuyer la position du procureur de la République, lors d’une conférence de presse tenue le 7 août dernier en soutenant : « S’il se constitue prisonnier de son propre chef ou s’il est arrêté en exécution du jugement de la chambre criminelle, la contumace tombe. Mais ici, ce n’est ni l’un ni l’autre. Donc, la contumace est toujours d’actualité ». Dans un entretien publié le 30 août parle magazine Jeune Afrique en ligne, le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall qui se prononçait une énième fois sur cette affaire de la purge de la contumace de Sonko est allé plus loin en faisant cette fois-ci le lien avec la prochaine élection présidentielle. « La contumace est toujours d’actualité. Ousmane Sonko ne retrouve donc pas ses droits civils et politiques, comme l’affirmaient ses partisans», avait-t-il décrété.
DÉNI DES PRATICIENS DU DROIT
Il faut dire que sur cette question, le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, éminent universitaire et professeur agrégé du Droit constitutionnel semble être seul contre tous. En effet, de tous les universitaires et praticiens du droit qui se sont exprimés sur cette question, il est le seul à défendre cette position qui relève de l’interprétation des articles 307 et 316 du Code de procédure pénale sénégalais. C’est ainsi que dans une contribution intitulée « Les errements du ministre de la Justice à propos du supposé caractère définitif de la condamnation de Sonko… » et publiée le 5 septembre dernier, son collègue, Babacar Niang, professeur agrégé des facultés de Droit et enseignant chercheur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar s’était formellement démarqué de cette position. Selon lui, « le postulat selon lequel le contumax, Ousmane Sonko, devait se constituer prisonnier pour faire anéantir la condamnation par contumax ou être placé en détention à l’initiative du procureur en vertu de la condamnation en question » relève d’un manque de culture juridique et judiciaire». Mieux, ajoutait le Pr Babacar Niang, «la condamnation par contumace d’Ousmane Sonko ne peut être définitive qu’à partir du 2 juin 2028, s’il ne constitue pas prisonnier ou s’il n’est pas arrêté. Or, à ce jour, il est factuellement entre les mains de la justice »
Avant lui, c’était une autre sommité de la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qui était monté au créneau pour recadrer les choses sur cette question de la purge de la contumace après l’arrestation du maire de Ziguinchor. Interpellé sur cette question lors de son passage dans l’émission Objection du dimanche 3 septembre dernier, le Professeur agrégé en Droit public, Sidy Alpha Ndiaye, par ailleurs directeur de l’Institut des droits de l’Homme et de la paix (Idhp), s’est démarqué de la position du ministre de la Justice. « En tant que juriste, on ne peut pas distinguer là où la loi ne distingue pas. La loi pénale dit clairement que l’arrestation du contumax anéantit la décision. Donc, en termes de techniques juridiques pures, d’orthodoxie du droit, la décision qui a été rendue est anéantie dès l’instant que le contumax a été arrêté », avaitil fait remarquer
Il en est de même pour le doyen Ndiack Fall. Professeur agrégé en Droit pénal à la retraite, il était l’un des premiers à monter au créneau le 30 juillet dernier, dans l’émission « Objection » de la radio Sudfm, pour recadrer le procureur de la République sur cette question. «Malgré les propos du procureur qui estime qu’il a été arrêté pour autre chose, cela importe peu. Certes, il n’y a pas de liens entre l’affaire Adji Sarr et l’appel à l’insurrection. Ceci étant, dès que Monsieur Sonko est arrêté, il y a ce qu’on appelle la purge de la contumace. Contrairement à ce que le procureur a affirmé, puisqu’il a dit « la condamnation par contumace est devenue définitive, nous avons tendu la perche à Monsieur Sonko, il ne l’a pas saisie ». Dire que la condamnation est définitive, c’est quelque chose d’inexact. Cette vision des choses est inexacte.»
650 NAGEURS ONT PARTICIPE A LA 34E TRAVERSEE DAKAR-GOREE
Quelque 650 nageurs ont participé dimanche à la 34e édition de la traversée Dakar-Gorée remportée chez les hommes par Ousseynou Diop et Aïssatou Ndiaye chez les dames, a appris l’APS des organisateurs.
Quelque 650 nageurs ont participé dimanche à la 34e édition de la traversée Dakar-Gorée remportée chez les hommes par Ousseynou Diop et Aïssatou Ndiaye chez les dames, a appris l’APS des organisateurs.
Des nageurs de clubs de Dakar, des autres régions du pays et une centaine d’étrangers ont pris part à l’édition 2023 de la traversée entre Dakar l’île de Gorée d’une distance de 5 kilomètres axée sur le thème : ‘nager nous rassemble’’, a constaté l’APS.
Femmes, hommes, personnes d’âge mur, jeunes et moins jeunes, toutes catégories confondue, amateurs et professionnels de la nage, ont communié autour cette activité sportive parrainée cette année la ministre en charge du Pétrole, Aïssatou Sophie Gladima.
‘’C’est une satisfaction pour nous, dans la mesure où, la sécurité a été encore bien assurée par les forces de l’ordre et de sécurité, la marine nationale, les sapeurs-pompiers et la gendarmerie maritime notamment’’, a déclaré, le président de la Fédération sénégalaise de natation et de sauvetage (FSNS), Maguette Dieye.
Il a salué la forte participation des étrangers et des jeunes, filles comme garçon.
‘’Nous félicitons tous les nageurs qui se donnent pour que cette discipline prenne forme dans ce pays, notamment l’équipe nationale’’, a, pour sa part, dit la marraine de l’évènement.
Aïssatou Sophie Gladima a souligné l’importance de pousser les jeunes à être des maîtres-nageurs pour non seulement protéger les nageurs, mais également dissuader toutes les personnes désireuses d’aller à l’aventure à travers la migration irrégulière.
Elle n’a pas manqué de souligné la nécessité pour les communes côtières comme Joal Fadiouth et Gorée de nouer des partenariats par le biais de jumelage et autres.
Le maire de Gorée, Augustin Senghor a, de son côté, estimé que cette compétition illustre encore une fois la tradition sportive du Sénégal.
‘’On est fier d’être présent pour accueillir encore cette vague des nageurs, jeunes, moins jeunes, professionnels et amateurs. Cela démontre la popularité de la traversée Dakar-Gorée’’, a dit Augustin Senghor.
MARY TEUW NIANE PROMET L'ARRET DES ACCORDS DE PECHE UNE FOIS AU POUVOIR
Pendant deux jours, Mary Teuw Niane a fait le tour de la Petite Côte pour rencontrer les populations et les acteurs des différents secteurs économiques. Il s'est engagé à opérer plusieurs réformes quand il sera élu président de la République du Sénégal.
Le leader du Mouvement pour la Transformation nationale (MTN) a effectué une visite de proximité dans le département de Mbour. Pendant deux jours, Mary Teuw Niane a fait le tour de la Petite Côte pour rencontrer les populations et les acteurs des différents secteurs économiques. Il s'est engagé à opérer plusieurs réformes quand il sera élu président de la République du Sénégal.
Mary Teuw Niane a rencontré plusieurs acteurs des différents secteurs économiques qui font vivre le département de Mbour. Dans une visite qu'il a effectuée dans la Petite Côte pendant 48 heures, il s'est fait une idée claire des réformes à mettre en œuvre pour revitaliser le département.
Dans ce cadre, le candidat à l'élection présidentielle de février 2024 a annoncé : "Il faut arrêter les accords de pêche. Nous les arrêterons si Dieu nous donne le pouvoir. Il faut équiper nos pêcheurs des moyens les plus modernes et arrêter les entreprises fictives de pêche qui sont des entreprises en réalité chinoises, russes, européennes, turques et autres qui utilisent des prête-noms sénégalais pour pêcher dans nos eaux territoriales. Il faut que le gouvernement appuie les pêcheurs dans le cadre d'accords de pêche avec nos pays voisins : la Mauritanie, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Gambie."
Dans le même sens, ajoute-t-il, "pour revitaliser la vie à Mbour, il faut redynamiser le tourisme. Et pour cela, il est essentiel que nous modernisions l'agriculture, l'élevage et la pêche. Il faut faire en sorte que le coût du tourisme au Sénégal soit plus réduit que celui appliqué au Maroc ou dans beaucoup d'autres pays, parce que le touriste qui vient au Sénégal, il lui reste peu d'argent pour aller acheter ailleurs. Nous avons été au marché des Laobés, ils se sont plaints de la rareté des touristes. Le coût de l'hôtel et de la nourriture est trop cher. Il nous faut réformer tout cela", a estimé Mary Teuw Niane.
Après la visite des deux villages artisanaux, il assure avoir pris conscience que "la question de certains secteurs de l'artisanat est une question critique parce qu'aujourd'hui, le gouvernement donne des licences pour aller acheter de l'or à Dubaï, en Turquie ou au Maroc ou même acheter des bijoux qu'ils viennent vendre au Sénégal". Pour lui, cette situation est un frein pour le bijoutier sénégalais qui n'arrive pas à avoir de l'or, malgré le fait que nous soyons producteurs d'or. "Nous ferons en sorte que l'or produit au Sénégal, grâce au gaz que nous aurons, soit entièrement traité au Sénégal", promet-il.
Dans la foulée, il a démontré que la solution à la vague d'émigration irrégulière est à trouver dans la formation. Dans cette dynamique, indique-t-il, "nous ferons en sorte que ce soit la base de la création de notre monnaie nationale. Nous avons aussi compris que la formation professionnelle est une question clé dans la transformation de l'économie sénégalaise et dans la volonté de mettre fin au chômage des jeunes et des femmes dans ce pays. C'est pourquoi nous, dans notre proposition de réformes, de refondation du système éducatif, nous avons prévu qu'à partir de la 6e, qu'il y ait deux types de collèges. Le collège d'enseignement moyen général avec nécessairement une formation à un métier et ensuite le collège polyvalent de formation professionnelle et technique qui va offrir le CPA, le BEP, le BT et qui va conduire aux universités technologiques nationales".
MACKY SALL LANCE SES PREMIERS AVERTISSEMENTS
Bien que menant des discussions afin d’éviter un effritement de sa coalition Benno Bokk Yaakaar, le président Macky Sall a mis les récalcitrants à la candidature d’Amadou Ba devant leurs responsabilités.
Bien que menant des discussions afin d’éviter un effritement de sa coalition Benno Bokk Yaakaar, le président Macky Sall a mis les récalcitrants à la candidature d’Amadou Ba devant leurs responsabilités.
Du ‘’bon côté’’ de l’histoire, les alliés du président de l’Alliance pour la République (APR) ont vu leur leader mettre en application sa promesse de réduire l’opposition politique ‘’à sa plus simple expression’’. Le résultat est l’élimination de ses plus farouches opposants des élections organisées depuis sa prise de pouvoir. Une partie de ces alliés s’apprête peut-être à vivre les conséquences de cette adversité avec Macky Sall.
En marge de sa participation à la 78e Assemblée générale des Nations Unies à New York, le président de la République a lancé un message à tous les membres de sa majorité souhaitant présenter leur candidature, après le choix du Premier ministre Amadou Ba comme candidat du pouvoir. Ceci, pour dire que ces derniers seront exclus de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Et ce sera de leur propre faute, laisse entendre Macky Sall. Devant des militants de l’APR, le président de la coalition Benno Bokk Yaakaar a tenu à apporter ces précisions : ‘’Quiconque déclare sa candidature alors qu’il appartient au parti ou à la même coalition, s’est auto-exclu de notre organisation. L’on ne peut pas accepter se soumettre au choix d’une coalition et le rejeter parce qu’on n’a pas été choisi. Donc, que personne ne vienne vous parler d’une autre stratégie que celle que je viens de vous définir.’’
Macky Sall : ‘’Quiconque déclare sa candidature… s’est auto-exclu de notre organisation.’’
Ce discours intervient dans un contexte compliqué pour le président de la République à New York. Venu délivrer ce qui doit être son dernier discours à la tribune des Nations Unies en tant que président de la République du Sénégal, Macky Sall a vu une série de manifestations organisée par des Sénégalais de la diaspora ternir son image à l’international. Les manifestants réclament la libération des prisonniers politiques et surtout d’Ousmane Sonko, tout en exigeant sa participation à la Présidentielle 2024.
Entre son planning chargé et l’accueil mouvementé dont il a fait l’objet, Macky Sall a trouvé du temps pour baliser le terrain pour celui qu’il espère capable de maintenir son régime en place. C’est bien sa propre survie qui se joue.
En effet, assure-t-il, ‘’quand nous avons regardé les critères de chacun des potentiels candidats, nous nous sommes accordés qu’Amadou Ba a le meilleur profil. S’il gagne, c’est moi, président Macky Sall et tous les leaders de la coalition tout entière qui gagneront’’.
Malgré tout, le candidat Amadou Ba ne fait pas l’unanimité au sein de la mouvance présidentielle et particulière au niveau de l’APR. Depuis son officialisation, deux cadres du parti ont déclaré leur candidature : le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Mame Boye Diao (limogé depuis) et l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a officialisé sa candidature jeudi dernier.
Macky Sall : ‘’Si Amadou Ba gagne, c’est moi qui gagne.’’
Pendant ce temps, le ministre de l’Agriculture démissionnaire, Aly Ngouille Ndiaye, qui était candidat à l’investiture, reste silencieux depuis le choix d'Amadou Ba.
D’ailleurs, ces deux derniers ont affiché une proximité lorsque l’ancien Premier ministre, fêtant son anniversaire, a partagé ce message : ‘’Quel beau cadeau d'anniversaire pour moi en ce 22 septembre : ce moment d'échange autour du Sénégal avec mon frère et ami Aly Ngouille Ndiaye !’’
Au moins, un candidat a été récupéré par le président de la République. Le président du Conseil économique, social et environnemental a accepté de renoncer à sa candidature pour soutenir le choix de Macky Sall. Cette décision d’Abdoulaye Daouda Diallo aurait-elle donné quelques espoirs au président de l’APR ? Quelques heures avant sa rencontre avec ses militants à New York,
Macky Sall a accordé une interview à France 24 et RFI, où il a été beaucoup plus diplomatique.
En effet, déclare-t-il, à propos des dissidences, ‘’c’est normal qu’il y ait des résistances. Mais, au bout du compte, nous avons vu un processus d’alignement et finalement d’acceptation. Bon, il y en a encore deux ou trois qui pensent qu’ils doivent être candidats. C’est leur liberté, c’est leur droit. Mais je pense qu’il y aura avant le dépôt des candidatures encore des discussions qui permettront finalement d’arriver vers une convergence totale’’.
Une entente espérée avant le dépôt des candidatures
En brandissant le bâton et la carotte, Macky Sall opère comme à son habitude : toujours très dur avec ses opposants tout en appelant au dialogue pour faire passer des positions. Cette stratégie a été utilisée en 2019, avant la Présidentielle, et récemment en août 2023. Directeur général de la CDC au moment de déclarer sa candidature à la présidentielle, Mame Boye Diao a été viré quelques heures plus tard. Un message qui pourrait se répéter bientôt.