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10 octobre 2025
CAP MANUEL, COMMENT SONKO REÇOIT SES VISITEURS
Ousmane Sonko est incarcéré au Cap Manuel depuis novembre dernier. D’après Les Échos, il reçoit ses visiteurs sans aucune entrave, mais les audiences sont soumises à une organisation stricte.
iGFM - (Dakar) Ousmane Sonko est incarcéré au Cap Manuel depuis novembre dernier. D’après Les Échos, il reçoit ses visiteurs sans aucune entrave, mais les audiences sont soumises à une organisation stricte.
Naturellement, rappelle le journal, c’est le leader de Pastef qui désigne les visiteurs. Ces derniers sont répartis en deux catégories, indique la même source : d’un côté les amis, de l’autre la famille. «Selon les affinités et selon les liens de parenté, il reçoit comme il veut», renseigne le quotidien d'information.
Toutefois, souligne Les Échos, sauf lorsque le leader des Patriotes échange avec ses avocats, «il y a toujours un garde pénitentiaire à ses côtés lors des discussions (avec ses visiteurs), ce qui exclut toute confidentialité».
MACKY SALL ANNONCE LA FINALISATION D’UNE STRATÉGIE NATIONALE SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Pour le chef de l'Etat sénégalais, il est essentiel d’évaluer et de surveiller en permanence, les aspects éthiques, la transparence et les impacts sociaux pour garantir » une utilisation de l’IA »responsable et bénéfique à tous
Dakar, 15 jan (APS) – L’Etat a entamé la finalisation des travaux d’élaboration d’une Stratégie nationale sur les données (SND) et d’une Stratégie nationale sur l’Intelligence artificielle (SNIA), a annoncé, lundi, le président de la République, estimant qu’il »est essentiel d’évaluer et de surveiller en permanence, les aspects éthiques, la transparence et les impacts sociaux pour garantir » une utilisation de l’IA »responsable et bénéfique à tous ».
Ces travaux sont pilotés par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a précisé Macky Sall à l’occasion de la séance académique solennelle annuelle de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) organisée au Grand Théâtre national.
Cette rencontre a pour thème ‘’L’intelligence artificielle : enjeux éthiques, défis humains’’.
Il a souligné que la SNIA repose sur la vision d’une ‘’IA éthique et de confiance au Sénégal, catalyseur de la créativité (notamment des jeunes)’’ afin de ‘’mieux préparer le Sénégal à jouer un rôle majeur dans cette révolution scientifique et industrielle de dernière génération qui s’impose’’.
Dans son discours transmis à l’APS, Macky Sall a expliqué que cette stratégie nationale de l’IA est structurée autour de six orientations stratégiques.
Il s’agit de promouvoir 100.000 talents en IA d’ici 2028 ; bâtir un écosystème IA dynamique; renforcer les Alliances régionales et internationales (le Sénégal solidaire) ; faire de l’IA l’affaire de tous les Sénégalais et mettre en place une Gouvernance pour une IA éthique et de confiance.
Selon le chef de l’Etat, la feuille de route IA identifie une série d’actions prioritaires dont le coût de la mise en œuvre au cours des deux (2) prochaines années est estimé à 7 milliards de FCFA.
Il a annoncé que l’Etat a également pris des initiatives visant à créer un environnement propice à l’innovation et à soutenir les startups technologiques.
Macky Sall a rappelé que le gouvernement a déjà impulsé plusieurs actions visant à ‘’encourager la recherche, l’innovation et l’application de technologies basées sur l’Intelligence Artificielle’’.
Il a cité ‘’la mise en place de programmes éducatifs pour sensibiliser et former les étudiants et professionnels aux concepts de l’IA ; la création de Centres de recherches innovants ; le développement de Startups Technologiques proposant des solutions innovantes dans des secteurs tels que la santé, l’agriculture, l’éducation, et la gestion des ressources naturelles’’.
‘’Nos efforts en matière de recherche se poursuivront, car nous restons convaincus que la solution des difficultés auxquelles nous sommes régulièrement confrontés passera, aussi, par une bonne maîtrise des technologies les plus élaborées en matière d’Intelligence artificielle et de Systèmes intelligents, ainsi que par la mobilisation adaptée de ressources à la hauteur des défis et enjeux’’, a promis Macky Sall.
Le chef de l’Etat dit avoir bien noté le projet de création d’une chaire interuniversitaire sur ‘’l’intelligence artificielle et la souveraineté numérique’’ pour servir de cadre scientifique et opérationnel aux contributions de l’ANSTS.
‘’L’Etat sera à côtés pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet précurseur, en vous allouant, à partir de 2024, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions’’, a-t-il déclaré.
Il a également demandé au ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de ‘’renforcer les ressources budgétaires allouées à l’Académie, mais surtout de travailler à l’édification rapide d’un Siège moderne et fonctionnel pour cette prestigieuse Institution scientifique et technique’’.
Macky Sall a félicité et remercié ‘’toute la communauté universitaire et scientifique du Sénégal, dont l’engagement historique exemplaire, à travers toutes les générations, a fortement contribué au développement système éducatif dans sa globalité, mais également renforcé la marche résolue du Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035’’.
L’intelligence artificielle (IA) et ses applications, suscitent à la fois d’immenses espoirs, mais aussi des inquiétudes légitimes, a relevé le chef de l’Etat.
‘’(…) l’IA, s’érige comme la locomotive du secteur numérique et de la transformation de nos sociétés. L’intelligence artificielle et ses applications, suscitent à la fois d’immenses espoirs, mais aussi des inquiétudes légitimes liées à leurs développement et utilisation non encadrés’’, a déclaré Macky Sall.
Selon lui, les opportunités qu’offre l’IA, ‘’les bénéfices qu’elles génèrent sont déjà considérables et perceptibles dans tous les secteurs de la vie économique, sociale et culturelle’’.
Toutefois, estime le chef de l’Etat, ‘’il est essentiel d’évaluer et de surveiller en permanence, les aspects éthiques, la transparence et les impacts sociaux pour garantir son utilisation responsable et bénéfique à tous’’.
PAR Mamadou Diallo
LE MÉMORIAL DE GORÉE
Ce haut lieu, demeura porteur d’espérance pour tous ceux qui cheminent sur les bas-côtés et veulent refonder un bonheur à partir de l’oubli et du manque.
Ecoutant la voix de tes héros aux silhouettes noires
La voix de ceux qui ont franchi le silence
Contre les humiliations séculaires de leurs peuples
Déshabillant au grand jour
La horde des coupables
Leurs dieux d’enfer
Tu ne te tairas plus
Pour retenir l’Histoire
Pour ne pas oublier la Mémoire
Puisque tes yeux exigent
Ne plus voir l’Humanité
Repêcher les cadavres
Les morceaux de guerre
Les lambeaux de mort
Dans l’océan des larmes
Je te dis une prière ardente aux oreilles du vent
Ainsi, pour ce jour annoncier
Jaillit sous le soleil de la justice
La fraîcheur de l’égalité
Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes au cœur d’un témoignage. Il ne s’agit pas d’avoir le sens de l’engagement. Il s’agit d’être tout simplement sensible à la dimension historique des êtres et des choses pour construire ensemble un monde de justice, d’égalité et de fraternité.
Le Mémorial de Gorée, ce haut lieu, demeura porteur d’espérance pour tous ceux qui cheminent sur les bas-côtés et veulent refonder un bonheur à partir de l’oubli et du manque.
Le Mémorial dressé comme une immense tour allouera à l’oubli un supplément de chance pour qu’il redevienne mémoire vive, creuset de toutes les promesses humaines qui sauvegarderont en nous, ces mots :« plus jamais ça. »
Ce lieu, réalité des faits, reçu en plein visage comme un coup de gong an-nonciateur de nos propres hypocrisies, nos monstruosités, nos égoismes, notre défection face à l’autre est le témoignage explicite et vivant d’une expérience douloureuse vécue par des milliers de noirs dispersés à travers le Monde.
C’est pourquoi, nous devons résister à l’assaut de la barbarie toujours à l’affût sous mille déguisements.
Nous devons aussi regarder notre Histoire non de manière passive mais en travaillant à la transformer, se revendiquant Africain et humain à la fois, solidaire des diasporas de la souffrance.
La pertinence de ce lieu que nous propose le Sénégal est irrémédiablement l’Homme. L’Homme dans sa continuité historique, face à une responsabilité grave dont notre pays a accepté de se saisir, même à son insu.
D’un autre côté, les critiques des détracteurs du projet nous regardent droit dans les yeux. Ils s’interrogent : pourquoi et pour qui le projet ?
« Tristes sont les Esprits qui rapetissent leur Histoire
Qui rapetissent leur Mémoire » dixit le poète.
On imagine qu’ils s’étaient alarmés, comme nous, lorsque de belles âmes dans leur moment d’égarement ont osé : « La place de l’Europe » à côté de la Maison des Esclaves, et à Gorée, la douloureuse.
Autre lieu de mémoire. Gorée, île de sang et de larmes. Symbole de la déportation. Dernier rempart pour le voyage de non-retour
« Revit Gorée toujours » dans ta devise impérissable.
Le Sénégal, lui, fait partie de ces pays qui prennent position. Car incapable de se dérober aux yeux du monde.
En érigeant le Mémorial de Gorée, lieu hautement symbolique, il entreprend le difficile combat de réconcilier : la fraternité et la justice.
Mamadou Diallo est avocat au Barreau de Paris, Docteur en droit, auteur des Eclats du Temps (Poésie) et Bal d’Afrique (Théâtre)
CAN 2023, PAPE GUEYE, PREMIER BUTEUR DU SÉNÉGAL
sur un débordement de Krépin Diatta qui file le ballon à Lamine Camara qui centre instantanément, le ballon est dévié par un Gambien avant de rebondir sur Mané qui décale aussitôt pour le milieu de terrain de l’OM qui bat le portier gambien.
Face à la Gambie, pour son premier match de la Coupe d’Afrique des Nations, le Sénégal est parti sous les chapeaux de roue. En effet, les poulains d’Aliou Cissé ont entamé la rencontre pied au plancher face à des Scorpions gambiens cueillis à froid. Ainsi, sur un débordement de Krépin Diatta qui file le ballon au jeune Lamine Camara qui centre instantanément, le ballon est dévié par un Gambien avant de rebondir sur Sadio Mané qui décale aussitôt pour le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille qui bat le portier gambien d’un tir placé qui voit le ballon terminer au fond des filets.
Le Sénégal mène au score après seulement 4 minutes de jeu. Pape Gueye en est le premier buteur de cette CAN.
CAN, VOICI LE ONZE DE DEPART DU SENEGAL CONTRE LA GAMBIE
Le Sélectionneur national Aliou Cissé a publié son onze de départ face à la Gambie composé du trio d’attaque Sadio Mané, Habib Diallo et Ismaila Sarr.
Yamoussoukro, 15 jan (APS) – Le Sélectionneur national Aliou Cissé a publié son onze de départ face à la Gambie composé du trio d’attaque Sadio Mané, Habib Diallo et Ismaila Sarr.
Le Sénégal affronte la Gambie, ce lundi, à 14h au stade Charles Konan Banny pour le match de la première journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Milieu: Pape Gueye, Krepin Diatta et Lamine Camara
Attaque: Sadio Mané, Habib Diallo et Ismaila Sarr.
LE BRT, LA NATIONALITÉ DE KARIM WADE ET LE PREMIER MATCH DES LIONS À LA CAN AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotitiens parus ce Lundi abordent l’inauguration du Bus rapid transit (BRT), la nationalité de Karim Wade, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’entrée en lice du Sénégal dans la compétition face à la Gambie
Dakar, 15 jan (APS) – L’inauguration du Bus rapid transit (BRT), la nationalité de Karim Wade, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’entrée en lice du Sénégal dans la compétition face à la Gambie sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’APS.
Le Soleil met en exergue l’inauguration du Bus rapid transit (BRT) par le chef de l’Etat qui salue »un saut qualitatif vers le Sénégal moderne’’.
Le chef de l’Etat a inauguré, dimanche, à Guédiawaye, le Bus rapid transit (Brt), une infrastructure 100% électrique devant permettre de transporter quotidiennement 300 000 passagers dans la région de Dakar. C’est à la gare de Guédiawaye, en banlieue dakaroise, qu’il a procédé à la coupure officielle du ruban, lançant la mise en service.
Le tracé du BRT concerne deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes et deux mairies de ville situés dans l’agglomération dakaroise. Il traverse la corniche de Guédiawaye, Fadia, les Parcelles Assainies, Grand-Yoff, l’ancienne piste, Sacré-Cœur, le boulevard Dial-Diop, la place de l’Obélisque, le boulevard général Charles-de-Gaulle, les allées Papa-Guèye-Fall et le Plateau.
Selon Le Quotidien, le président de la République a déclaré qu’un pays ‘’se construit avec des bâtisseurs et non des casseurs’’.
En politique, le même journal signale qu’après la validation de sa candidature à la présidentielle du 25 février par le Conseil constitutionnel, Karim Wade fait face à ‘’un TAS d’obstacles’’ liés à sa double nationalité sénégalaise et française alors que la Constitution postule que ‘’tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise’’.
En effet, rapporte la publication, le candidat Thierno Alassane Sall ‘’dénonce la double nationalité de Karim Wade’’. Toutefois, selon toujours Le Quotidien, les alliés du fils du président Abdoulaye Wade ‘’assurent qu’il a renoncé à sa binationalité’’.
Le quotidien Bës Bi estime que ‘’Karim Wade risque d’être le premier candidat à voir sa course vers cette Présidentielle freinée par une question de +double nationalité+’’.
‘’Se fondant sur son droit de réclamation contre tout candidat retenu par le Conseil constitutionnel, Thierno Alassane Sall a soulevé hier l’obstacle de la supposée +nationalité française+ pouvant se dresser contre la candidature de l’héritier du Parti démocratique sénégalais (PDS)’’, rapporte le journal.
Pour WalfQuotidien, ‘’c’est devenu un véritable arlésienne’’. ‘’Le débat sur la nationalité ou la double nationalité de Karim Wade refait surface, comme c’est le cas depuis l’avènement de son père au pouvoir’’, souligne Walf. EnQuête parle de »retour du serpent de mer ».
Dans les Echos, la Coalition Karim 2024 soutient que M. Wade a ‘’renoncé à sa nationalité française’’. ‘’Toutes les formalités ont été faites et cela a été acté par les autorités françaises. Soulever ce débat, c’est l’expression d’une méprisable discrimination ou d’une xénophobie’’, estime-t-elle.
En sport, les quotidiens mettent en exergue la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’entrée en lice de l’équipe du Sénégal dans la compétition cet après-midi face à la Gambie.
‘’L’équipe nationale du Sénégal va entrer dans cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec un derby contre la Gambie à 14 heures Gmt au stade Charles Konan-Banny de Yamoussoukro. Une entrée en lice à ne pas manquer pour les champions d’Afrique qui devront s’employer face à des Scorpions qui joueront le match de leur vie’’, écrit Bës Bi.
Pour WalfQuotidien, ‘’le Sénégal remet en jeu son titre de champion d’Afrique ce lundi, à 14h, face à la Gambie’’. ‘’Aliou Cissé et ses joueurs ne doivent aucunement se rater pour leur entrée en lice, même s’ils commenceront par un chaud derby’’, dit le journal. »Opération reconquête », selon Sud Quotidien.
Le quotidien Stades estime qu’il faut ‘’marquer les esprits d’entrée’’.
‘’Match d’histoire(s)’’, commente L’Observateur, qui note que les Lions ‘’auront à cœur de réécrire l’histoire, après la douloureuse élimination du Sénégal par la Gambie aux portes de la Coupe du Monde, Afrique du Sud 2010’’.
‘’Après un nul (0-0) au match aller le 8 juin 2008 à Banjul (Gambie), la bande à Fadiga (…) était bien partie pour faire le boulot à Dakar, quatre mois plus tard (11 octobre). Mais c’était sans compter avec la détermination gambienne. Le Sénégal avait pris les devants sur une réalisation de Kader Mangane, avant que Aziz Nyang, auteur du but égalisateur, ne brise tout espoir des Lions de jouer ce Mondial. Une douloureuse élimination qui a provoqué la colère des supporters qui ont saccagé les alentours du stade Léopold Sédar Senghor et brûlé partiellement le siège de la Fédération sénégalaise de football’’, rappelle L’Obs.
PAR Madiambal Diagne
MACKY ET LA RÉVOLUTION DES TRANSPORTS
En une décennie, le visage de la capitale sénégalaise aura radicalement changé. Le président aura, dans une logique inclusive, tenté de donner au plus grand nombre des moyens adéquats de pouvoir se déplacer
Le Bus rapid transit (Brt) est désormais fonctionnel dans la capitale sénégalaise. Cet investissement de 400 milliards de francs Cfa a pour but d’aider dans la mobilité à Dakar, de faciliter sur un autre couloir les dessertes entre le centre-ville et la banlieue. C’est surtout une réalisation qui permettra à l’importante population de Dakar d’avoir des moyens de transport commodes avec une offre de services de qualité. Le Brt traverse les communes de Cambérène, Patte d’Oie, Grand-Yoff, Dieuppeul-Derklé, Sicap-Liberté, Mermoz-Sacré Cœur, Grand-Dakar, Point E-Amitié, FassColobane-Gueule Tapée, Médina et DakarPlateau. Le Brt va répondre aux besoins de mobilité d’une autre partie des populations de la banlieue de Dakar. On sait par exemple combien les populations de Colobane, Yarakh, Pikine, Thiaroye, Rufisque et Bargny peuvent se satisfaire des succès du Ter. Prochainement, l’ouverture du tronçon Diamniadio-Sebikhotane-Aéroport Blaise Diagne de Diass permettra de rallier l’aéroport à la gare de Dakar dans de parfaites conditions de transport. C’est dire que cet outil qu’est le Ter, pourtant tant décrié au moment de sa conception et de sa réalisation, a dépassé toutes les prévisions de nombre de voyageurs transportés. Son utilité économique et sociale ne se démontre plus. La liesse populaire qui a accompagné le Président Sall et sa délégation en dit long sur le satisfecit des usagers. Une sagesse en pays wolof dit que le Bon Dieu ne rétribue jamais des paroles vaines face à de vraies actions. La spontanéité des populations de Dakar, qui sont sorties remercier le Président Macky Sall tout le long du parcours du Brt, dit beaucoup sur une conscience et un esprit d’une majorité silencieuse qui apprécie la réalité des actions publiques et leur impact sur leur vécu quotidien. La gratitude des siens est la meilleure des rançons pour tout bâtisseur qui fait de la patience son viatique.
On peut dire ainsi que le Brt aidera à balayer plusieurs quartiers et aidera la métropole dakaroise à souffler. Il y aura certainement des essais et erreurs, quelques couacs, mais il faudrait avant tout inviter partout à une prise de conscience citoyenne de la vocation d’utilité publique qu’aura le Brt. Un tel outil doit être protégé à tout prix, il finira comme le Monument de la Renaissance africaine à être une marque constitutive de l’identité de Dakar. On ne pourra, ainsi que le Ter, les effacer de la carte postale de Dakar. Un journaliste, venu d’un département français d’Outre-mer pour prendre part aux dernières Assises de l’Union de la presse francophone à Dakar du 9 au 11 janvier 2024, ne pouvait taire dans son reportage, sa grande joie de voir l’ordre et la discipline qu’il a constatés dans l’exploitation du Ter. Il dit se plaire à montrer à ses compatriotes qu’en Afrique aussi, il existe de belles histoires à raconter.
Assurément, le Président Macky Sall aura réussi dans son action à la tête de ce pays, à mettre en place des infrastructures pour le transport, qui modifieront les habitudes de mobilité dans notre pays pour de bon. Le Train express régional (Ter) a été décrié à toutes les étapes de sa réalisation pour finir par être cet outil de grande utilité au service de milliers de Dakarois qui passaient de longues heures dans des embouteillages pour gagner leur lieu de travail le matin, ou pour rentrer chez eux, le soir venu
Dakar Dem Dikk (Ddd) a démarré le renforcement de sa flotte avec une mise en circulation de plus de 300 bus. Ces bus modernes et commodes épargnent à nombre de nos compatriotes de se déplacer dans des véhicules vétustes d’un autre âge, qu’un manque de rigueur dans la gestion et le suivi du transport de personnes garde encore sur nos routes. Avec le démarrage du Brt, un dispositif d’inter-opérabilité sera mis en place avec des lignes de rabattement et une mutualisation de certains réseaux pour garantir le plus d’offres aux usagers et en permettant la desserte des zones les plus éloignées des axes principaux du tracé.
On peut s’avouer heureux et satisfait de voir des offres de transport public mettant au centre les préoccupations des citoyens. Non seulement par la démocratisation des accès et surtout par sa plus large diffusion. Ddd a aussi engagé une politique hardie de transports interurbains et de transports en direction des pays limitrophes avec sa filiale Afrique Dem Dikk. Tout cela, est possible encore une fois, grâce à des routes de dernière génération. Le Sénégal sera l’un des seuls pays à pouvoir déclarer disposer de plus de 500 kilomètres d’autoroutes et plus de 2800 kilomètres de routes bitumées.
Sur un autre registre, le transport maritime de voyageurs s’est développé avec la desserte Dakar-Ziguinchor et la mise en service d’une nouvelle chaloupe sur la liaison Dakar-Gorée. Le transport de voyageurs par voie ferrée, qui n’existe pas dans les souvenirs des Sénégalais âgés de moins de trente ans, a repris du service. On se plaît à rappeler que le 23 décembre 2013, ils étaient sans doute assez moqueurs, quand je titrais dans une chronique «Ablaay Tëli, Maky Saxaar», pour dire que l’un des marqueurs du magistère du Président Macky Sall, outre les infrastructures routières, sera la réhabilitation et l’innovation dans le secteur des transports ferroviaires.
En une décennie, le visage de la capitale sénégalaise aura radicalement changé, l’architecte à la baguette a pour nom Macky Sall, il aura dans une logique inclusive tenté de donner au plus grand nombre des moyens adéquats de pouvoir se déplacer. C’est cela qu’on peut attendre de politiques publiques à destination des citoyens.
Au moment où le Pavillon national, Air Sénégal, va acquérir des avions pour assurer de façon constante les dessertes intérieures avec la réception d’aéroports régionaux à Saint-Louis, Ziguinchor, Sédhiou, Cap-Skiring, Ourossogui, Kaolack ou Tambacounda, le Sénégal confirme son option de révolutionner les transports. Dans le silence et avec méthode, Macky Sall aura conduit à bon port sa révolution des transports. Le Sénégal lui doit tous les remerciements
Marième Faye Sall tord le protocole
Ce n’est certainement pas rare venant de Marième Faye Sall. Accompagnant son époux, la première dame a assisté à la première séquence de l'inauguration du Bus rapid transit à son dépôt à Gadaye, comme tous les invités. Elle a tronqué l'ordre protocolaire pour se fondre dans la masse. Elle a pris ses aises depuis la dernière rangée et à l'extrémité. Très surpris par sa simplicité, les invités se sont mis à prendre des selfies avec elle. D'autres, certainement intéressés par sa personnalité de bon samaritain, ont commencé à lui envoyer des mots sur des bouts de papier. Mais c'était sans compter avec les hommes préposés à sa sécurité. Tout en portant une oreille attentive au flot de discours, Marième Faye Sall échangeait des mots avec ses vis-à-vis et prenait des selfies. Elle a même chanté pour l’anniversaire d'une citoyenne.
Le financement de la 1ère phase du réseau de transport acquis
Après le Brt, les autorités prévoient une restructuration globale du réseau de transport en commun avec un programme prioritaire de 32 lignes et un parc de 1 000 bus. Selon le chef de l'Etat, l'exécution de la première phase de ce programme, dont le financement est déjà acquis, se fera sur la séquence 2023-2026. Une police du Brt Pour sécuriser le Brt, l’État a mobilisé la police. Ainsi, lors de l'inauguration du Brt, le chef de l'État a annoncé qu'une compagnie spéciale de la police sera déployée en permanence pour assurer la sécurité des bus, des infrastructures et des équipements, ainsi que la fluidité du trafic. Mais pour Macky Sall, les populations doivent être les premières gardiennes du Brt.
La CNTS forme ses jeunes à Thiès
«La jeunesse a une place primordiale à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) et le Secrétaire Général Mody Guiro donne beaucoup d’importance à sa formation, car elle constitue la relève qui aura demain la charge de diriger la centrale». Ces mots sont de Rokhaya Ndao, présidente du comité des jeunes de l’union régionale (CNTS de Thiès, lors de la session de renforcement de capacités initiée à Thiès par la centrale. Elle note qu’au sortir des dernières élections de représentativité syndicale, la CNTS a jugé nécessaire de renforcer les capacités des jeunes etl’objectif est de bien les outiller. C’est ainsi que les textes de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), notamment les lois et règlements qui régissent les droits des travailleurs, ont été revisités. Les autres points abordés sont la syndicalisation, mais aussi les techniques de négociation, le syndicalisme rimant avec négociations.
Restitution des travaux des commissions des assises des médias
En prélude à la restitution du rapport général, prévue ce samedi 20 janvier, la coordination des associations de presse (Cap) a organisé une session de restitution des travaux des commissions des assises des médias. L’objectif était de présenter les résultats de leurs travaux sur les réformes de la presse nationale. Les six commissions ont organisé plusieurs rencontres en présentiel et en ligne durant près de trois mois. Elles ont ainsi formulé plusieurs recommandations. Le président de la Convention des Jeunes reporters du Sénégal, Migui Marame Ndiaye, invite pour sa part les acteurs à élargir le conseil d’administration pour intégrer d’autres associations de presse dans les instances de décision. Par ailleurs, il promet d’impliquer davantage son association pour une large diffusion des conclusions des assises des médias.
Crise à l’Ucad
La reprise des cours en présentiel à l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) demeure problématique. Le président du Centre africain de complémentarité scolaire universitaire et de promotion (Cacsup) par ailleurs ancien vice médiateur de l'Ucad, Ibrahima Eloi Sarr, invite l'Etat et les acteurs universitaires à ouvrir des négociations avec toutes les parties concernées pour désamorcer la tension. Le président du conseil d'administration de l'institut communautaire africain de gestion et d'ingénierie (Icagi) a profité de la cérémonie de graduation des étudiants de cette école de formation professionnelle pour réclamer également des assises de l'enseignement supérieur.
Sit-in des taximen
Les chauffeurs de taxis s'offusquent des tracasseries sur les routes, l'insécurité, la concurrence déloyale et la délivrance de licences taxis urbains entre autres. Ils comptent tenir mercredi prochain un sit-in à la place de la Nation. Ces acteurs du transport routier ont d'ailleurs déposé une lettre d'information sur la table du Préfet de Dakar.
Vol à la tire
Les séances de lutte dans la banlieue sont sources d’insécurité. En effet, hier dans l'après-midi, un fait spectaculaire s'est passé sous nos yeux. Un convoi d'un jeunes lutteurs s’est adonné au vol à la tire en plein jour au croisement Taly Diallo sur la route menant à la station Texaco. Les agresseurs à bord de motos ont emporté le portable d'une jeune fille devant la police de Thiaroye. Comme pour dire que ces séances de lutte favorisent plutôt l'insécurité que la distraction.
Colère des impactés du TER à Sébikotane
Les impactés du Train express régional de Sébikotane sont en train de ruminer leur colère au moment où les autorités vantent leurs grands projets de transport. Angoissés par les lenteurs administratives pour l'attribution de leurs sites de recasement et la location, ces impactés au nombre de 700 menacent d'entamer une série de manifestations.
Macky Sall décaisse 50 millions
Premier supporter de l’équipe nationale du Sénégal, le Président Macky Sall ne compte rien laisser au hasard pour créer des conditions propices permettant aux Lions de gagner tous leurs matchs dans cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule en Côte d’Ivoire. Selon un communiqué du ministre des Sports, le chef de l’État a octroyé une subvention de 50 millions F CFA aux Sénégalais vivant en terre ivoirienne. Cette somme très consistante, précise le document, a été remise à l'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire. Réagissant, d’après le texte, le ministre des Sports, Lat Diop, a salué cette belle initiative du chef de l’État, d'offrir cet appui financier au même titre que les autres structures, pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations. Le communiqué informe également que le ministre des Sports continuera de veiller, conformément aux instructions du locataire du Palais, au respect des engagements du gouvernement pour que les supporters soient dans les meilleures conditions pour encourager les Lions.
La ziarra de Bidiankoto bat son record d’affluence
Devenue de plus en plus célèbre au Sénégal, la ziarra annuelle de Bidiankoto, un village situé dans la commune de Missirah, région de Tambacounda, a battu son record d’affluence cette année. Tenu ce samedi 13 janvier, cet événement a enregistré la participation de beaucoup de personnes venues des coins les plus reculés du pays. Pour manifester leur sympathie et leur amitié au maire de Missirah et natif du village, Amadou Bâ, par ailleurs directeur général de « L’AS »,toutes les autorités judiciaires de Tambacounda, des élus locaux, le coordinateur du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) et président du conseil départemental de Goudiry, Djimo Souaré, ont tous été présents à Bidiankoto pour communier avec les fidèles. Par contre, le président du Conseil départemental de Tambacounda, Mamadou Kassé, n’a pas pu répondre à l’invitation du maire Amadou Ba, parce qu’il devait être à l’aérodrome de Tamba pour accueillir le Premier ministre Amadou Ba, car le ministre Sidiki Kaba avait un empêchement. Mais en tout état de cause, l'événement religieux s’est bien déroulé. De la zone appelée « Légal Thierno » où se situe la maison du Khalife et la mosquée du village à « Légal Torobé », entre autres, les rues et les concessions étaient remplies de monde. C’était l’effervescence partout. Les habitants des villages environnants et les fils du village basés à Dakar ont fait le déplacement. Certains fils du village devenus émigrés saisissent également cette occasion pour venir au Sénégal et communier avec leurs parents le jour de la ziarra. Des guides religieux viennent aussi chaque année de Fouta pour participer à la ziarra qui est ponctuée par des récitals de Coran et des zikr, en plus des mets délicieux servis aux pèlerins. Ces derniers effectuent leur ziarra dans l’enceinte de la grande mosquée où repose Thierno Moussa Sow, un homme de Dieu connu pour ses connaissances pointues dans le domaine islamique et sa piété. Selon ses disciples, ce guide religieux, très respecté dans cette partie du Sénégal, est un miracle de Dieu car son savoir lui a été directement transmis par le Tout-Puissant. Ce qui justifie le respect que lui vouent beaucoup de familles religieuses dans le Fouta.
Macky Sall et Ahmed Aïdara en mode gentleman
La République est au-dessus de toutes les considérations individuelles et politiques. C’est ce que le Président Macky Sall et le maire de Guédiawaye Ahmed Aïdara ont démontré hier à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT). Étant donné que la plaque devait être dévoilée à Guédiawaye, l’État a donné à Ahmed Aïdara la place qu’il mérite dans cet évènement. Ce dernier qui s’est également comporté en républicain a fait son discours sans tenir compte de ses divergences avec le chef de l’État.
Amadou Ba zappe le département de MYF
Le Premier ministre, Amadou BA a entamé sa tournée économique en Casamance, du 14 au 17 janvier 2024. Il est arrivé vers 12h à l’aéroport de Tambacounda avant de faire cap sur Vélingara. Mais le chef du gouvernement qui était attendu dans le département de Médina Yoro Foulah a fait faux bond aux militants de la mouvance présidentielle. Après sa visite du complexe commercial de Diaobé, une infrastructure d’un coût de 1,2 milliard FCA, cofinancée par l'État du Sénégal et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le cortège a fait cap sur Dabo. Le chef du gouvernement devait prendre la boucle du Fouladou. Finalement, le cortège est allé directement à Kolda après un bref détour sur l’axe Dabo Fafacourou. Les militants qui étaient mobilisés à Médina Yoro Foulah, à Pata et Ndorna pendant toute la matinée sont rentrés dans l’après-midi sans avoir vu le chef du gouvernement. En tout cas, les chantiers de la boucle du fouladou avancent au pas de caméléon. Lancés en 2018 alors par le ministre des Infrastructures, Abdoulaye Daouda Diallo, les entreprises chargées des travaux n’ont pas réalisé le tiers. En plus des routes cahoteuses, Amadou Bâ allait visiter un département qui ne connaît pratiquement pas l’électricité malgré les promesses. Hormis le chef-lieu du département, seul le village de Hamdallaye Samba Mbaye est électrifié avec du solaire. Le reste est dans le noir. Pour dire que ce n’est pas demain l’émergence de ce département qui est oublié.
Le Premier ministre à Kolda
Restons avec le Premier ministre qui est arrivé hier à Kolda. Dans le cadre de sa tournée économique en Casamance, Amadou Ba a été accueilli par la mouvance présidentielle sous la houlette de Abdourahmane Baldé dit Doura et le ministre Moussa Baldé. Le Premier ministre va rencontrer les acteurs socio-économiques de la localité avant de faire cap ce lundi sur Sédhiou pour une autre étape de son marathon économique en Casamance. La diaspora mobilise 478 880 000 CFA pour l’ex-Pastef L’opération de levée de fonds du parti ex-Pastef a été un succès. Les sympathisants d’Ousmane Sonko de la diaspora ont mobilisé 478 880 000 CFA. Les militants des différents pays ont rivalisé de générosité. Les sympathisants du maire de Ziguinchor ont récolté en Allemagne 12 000 000 CFA, 27 000 000 CFA au Canada, 700 000 CFA au Mali, 3 000 000 CFAau Luxembourg, 7 000 000 CFA en Hollande, 22 000 000 CFA en Suisse, 200 000 CFAau Cap-Vert, 515 000 CFAen Corée du Sud, 3 000 000 CFA au Brésil, 2 000 000 CFA au Japon, 130 000 000 CFA en France. Le 28 janvier sera le tour des partisans de Sonko au Sénégal de contribuer au financement de la campagne électorale de leurs candidats.
« NOUS RESPECTONS L’EQUIPE DU SENEGAL MAIS NOUS N’AVONS PAS PEUR D’ELLE »
Le Sénégal est au sommet du football africain aujourd’hui. Ce qui est carrément le contraire de ce que nous avons. Parce que nous sommes classés comme étant en bas du classement au niveau du football africain. Nous n’avons pas du tout la même pression que le Sénégal mais nous comptons vraiment jouer sans complexe, vous faire plaisir. Nous savons que nous allons jouer contre la meilleure équipe d’Afrique sur le papier, mais nous n’avons pas de pression encore une fois. Ça sera un match spécial. Ce que je peux vous dire, c’est que nous respectons cette équipe du Sénégal mais nous n’avons pas peur d’elle. Nous allons défendre les couleurs de notre drapeau national avec fierté. Certes, c’est un peu difficile parce que nous sommes de la même famille. Nous sommes des parents. Moi qui vous parle, ma mère est sénégalaise. Nous avons des amis au Sénégal mais le football reste le football et nous allons tout faire pour défendre notre nation. C’est vrai que tous les matchs entre le Sénégal et la Gambie sont des matchs qui sont spéciaux parce qu’ils ne veulent pas se faire battre par la Gambie et nous aussi, nous considérons que c’est notre finale. Souvenez-vous, nous avons dû franchir beaucoup d’étapes avant d’arriver ici. Mais nous n’allons pas tout sacrifier en raison du simple fait que nous allons jouer contre le Sénégal. Nous sommes prêts à défendre notre présence dans cette compétition.
« NOUS ALLONS JOUER UN MATCH SPECIAL CONTRE LE SENEGAL »
C’est ce qu’a fait savoir son coach, Tom Saintifiet hier, dimanche lors de la conférence de presse de veille de match.
Les Scorpions de la Gambie sont prêts à affronter les Lion du Sénégal ce lundi 15 janvier au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. C’est ce qu’a fait savoir son coach, Tom Saintifiet hier, dimanche lors de la conférence de presse de veille de match. Devant les journalistes, l’entraîneur belge a indiqué que son équipe n’a pas peur du Sénégal encore moins des autres équipes de leur poule. Sur l’incident en avion qui est survenue alors qu’ils avaient pris départ pour Yamoussoukro, il dira que
Mais nous sommes très heureux d’être ici. L’organisation est fantastique. Nous sommes dans un très bon hôtel. L’infrastructure, c’est du haut niveau. Mais nommes ici pour une chose, c’est pour jouer le football. C’est pour rester longtemps dans cette compétition et gagner des matchs. Mais nous sommes dans un groupe très difficile où il y a deux des grands d’Afrique et même du monde. Mais nous avons un bon sentiment, nous sommes prêts et nous n’avons pas peur. Nous allons jouer un match spécial contre le Sénégal, un match Sénégambie. Mais il ne faut pas oublier que la Gambie a gagné deux fois dans l’histoire contre le Sénégal en 1966 et en 1973. Je sais ça ne va pas être facile. Le seul bon signe est que je suis né en 73. Donc mentalement, on a l’expérience mais l’expérience n’est rien. Tu peux gagner ce match, tu peux perdre ce match. Mais on n’a pas peur du Sénégal, ni de la Guinée encore moyen du Cameroun. On a beaucoup de respect pour eux. Et demain (aujourd’hui), nous allons tout faire pour remporter ce duel.
TEMPÉRATURE
C’est la réalité. C’est un tournoi. Il y a des matchs à 17 heures, à 19 heures à 14 heures. Nous allons jouer contre le Sénégal à 14 heures. Mais c’est la situation pour les deux équipes. C’est chaud mais avec l’aide du staff médical pour aider les joueurs, nous allons jouer intelligemment. Ce n’est pas une excuse. C’est chaud mais nous sommes prêts. Plusieurs fois, on avait une mauvaise expérience mais quand on est ensemble comme une équipe on est plus fort sur la pelouse.
INCIDENT DE VOL
Ce n’est pas la première fois qu’on a un incident comme ça. Mais cet incident c’est un peu traumatique mais mes joueurs sont très forts. Mon staff technique, mon staff médical qui sont derrière moi, sont fantastiques. Nous sommes des amis. Nous sommes des frères dans notre équipe et ça donne une extra force pour booster l’équipe. Mais c’est passé, c’est fini, c’est de l’histoire. Il est derrière nous, notre équipe est très forte pour aller ensemble à la pelouse. Après l’expérience de l’oxygène sans l’air, les scorpions sont devenus plus toxiques.
ABSENCE DE JOUEURS
Nous avons beaucoup de jeunes joueurs avec beaucoup de talents comme Yacouba et Moussa Barrow. Mais, ce n’est pas sûr que Yacouba puisse jouer demain (aujourd’hui), faute de petite blessure, mais nous avons d’autres joueurs comme Diarra, Youssou Dieng, Bamba ils sont forts. Dommage qu’on n’aura pas Abdoulaye Diallo du Metz, Ibrahima Colley. C’est dommage que deux joueurs prennent un carton contre le Congo Brazzaville. C’est le moment de parler de ça puisque c’est le critique lié à la CAF. On a joué 8 matchs dans les qualifications, deux matchs, 6 qualifications et on a pris deux cartons de deux joueurs importants. Mais j’ai une très bonne équipe et il n’y a pas une personne qui gagne le match, je préfère le compartiment du jeu collectif. Nous avons un groupe difficile avec des équipes très fortes. C’est la poule de la mort. On doit prendre point par point le match le plus difficile contre la Guinée parce que tout le monde pense que la Guinée est la plus facile dans notre poule mais c’est la plus dangereuse. La Guinée est très forte