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3 mai 2025
Par Assane SAADA
REGARDEZ-NOUS MOURIR !
Comme si de rien n’était, « dure et triste fortune » ! Dans le journal de l’océan, dont Victor Hugo serait l’éditorialiste (voir Oceano nox), l’ouragan de leur vie remplit les pages.
Comme si de rien n’était, « dure et triste fortune » ! Dans le journal de l’océan, dont Victor Hugo serait l’éditorialiste (voir Oceano nox), l’ouragan de leur vie remplit les pages. Des rêves dans l’abîme, ils partent joyeux comme pour dire : Regardez-nous mourir ! Leur besoin de consolation est impossible à rassasier tant que des cœurs cèdent à la rhétorique politicienne. Convaincus qu’ils ne sont plus personne, ils ne voient plus ce qu’ils regardent. Ils ne croient plus ce qu’ils entendent.
Leur vie est leur scandale. Dans leurs obscures espérances, des lueurs de ténèbres. Riches de leur misère, ils paient des milliers, voire des millions de francs Cfa pour s’évader, s’échapper de leur existence, fuir leurs responsabilités. Et parce qu’« il n’y a pas de vent pour qui ne sait où aller » (Sénèque), dans des pirogues de la misère, ils voguent à la grâce du hasard sur l’océan de la mort. Un rituel de la fin auquel ils sacrifient sans se demander : Oh combien sont déjà partis après l’enthousiasme de l’alternance de 2000 ? Leur souvenir même étant enseveli. « Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire. Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire, sur le sombre océan jette le sombre oubli. Bientôt des yeux de tous (leur) ombre est disparue ».
« La plus grande richesse naturelle d’une collectivité, ce sont ses enfants. La collectivité ne peut s’enrichir que dans la mesure où elle parvient à donner confiance aux générations montantes, ainsi que le goût et les moyens de se surpasser... » (Alice Poznanska-Parizeau, journaliste et écrivain canadien). Là est l’envers du discours des illusions perdues. Un refus de promouvoir une mafia, un business sur un désir d’ailleurs comme seule impulsion pour réussir. Seulement, dans ce cours tempétueux où baigne le pays, parler c’est marteler des slogans qui nourrissent ce que la noblesse de la politique condamne.
Les mots ont rompu avec les principes. Vides de toute substance, ils sont des corps sans âme pour des enfants de malheur qui se sentent trahis. Forts de leurs perceptions, ils n’ont que leurs sanglots et, en échos, l’attente des rêves éveillés de leurs prochaines nuits. Or « l’attente détruit ce qu’elle attend ». Mais personne pour se jeter contre le rocher où s’abîment des discours hypocrites et menteurs. L’espoir n’étant pas une garantie contre la déception. D’ailleurs, selon André Comte-Sponville, espérer n’est pas vivre, c’est attendre de vivre. « Cette belle espérance, qui consiste à croire sans preuve, à adorer ce qu’on ignore et à attendre avec ferveur ce qu’on ne sait pas du tout », écrit Flaubert dans La tentation de Saint Antoine.
Pluie de candidatures, des électeurs emportés par des flots
Comment en finir avec les assauts impétueux ? Quels mots rationnels qui ne flattent plus que les passions, que le réel se réincarne dans les mémoires et les êtres ? Être réaliste, c’est « partir des réalités telles qu’elles sont et non telles que nous voudrions qu’elles soient, mais, bien plus fondamentalement encore, c’est ne jamais perdre de vue les valeurs que nous entendons servir ; c’est partir du réel pour le transformer dans le sens de l’idéal », enseigne le professeur émérite René Passet. Dans Pour un nouvel imaginaire de la politique, un ouvrage collectif, ce spécialiste du développement et militant altermondialiste, définit la politique comme « l’histoire du présent que l’on écrit chaque jour, et (qui) s’inscrit donc dans le long terme des évolutions qui mènent le monde. Dans ce sens, elle consiste à définir une grille de lecture du réel, à préciser la vision qui en résulte et à formuler des propositions en fonction des valeurs au nom desquelles des actions doivent être entreprises. Sans cela, elle n’est que bricolage, gesticulation sans perspective et affrontement de petites ambitions personnelles ».
Exubérance politicienne, querelles des ambitions, ombres qui disparaissent… Une pluie de candidatures quand « dans une mer sans fond, (…) sous l’aveugle océan, (des électeurs) à jamais enfouis ». Une Présidentielle sur de sombres étendues. Une rentrée avec des lieux de savoir jamais sanctuarisés. Un pire à redouter, un ravage des flots de toutes natures. Quelle stratégie, quelles méthodes pour préserver les écoles et les universités des soubresauts pré et post électoraux de 2024 ? Dans son livre Les dirigeants d’Afrique noire face à leur peuple, Seydou Badian n’aide-t-il pas à comprendre : « (…) la liberté pour chacun est de participer à ce qui intéresse la vie de la communauté, d’apporter son idée créatrice à l’ensemble. La liberté pour l’individu, c’est d’être un artisan conscient et écouté de sa propre vie à travers celle du groupe. » Aussi, écrit-il, « la démocratie existentielle est faite de lutte, donc de cohésion, d’ordre et de discipline. La liberté ici ne dégage pas des autres, mais au contraire intègre au noyau. La liberté sauvegarde et développe les liens, elle ne les détruit pas... ».
GAMOU 2023, PLUS DE 3 000 POLICIERS DEPLOYES
Le directeur de la sécurité publique a révélé, dimanche, que 3 000 agents de police ont été déployés pour assurer la sécurité des biens et des personnes dans la ville de Tivaouane dans la période du Gamou.
Tivaouane, 24 sept (APS) – Le directeur de la sécurité publique a révélé, dimanche, que 3 000 agents de police ont été déployés pour assurer la sécurité des biens et des personnes dans la ville de Tivaouane dans la période du Gamou.
‘’Pour le Maouloud, édition 2023 à Tivaoune, la DGPN (Direction générale de la police nationale) a engagé un effectif de 3 000 fonctionnaires de Police en tenue et en civil et des moyens logistiques conséquents’’, a dit Ibrahima Diop, lors d’une conférence de presse.
‘’Plusieurs caméras et drones sont mis en service pour une plus grande efficacité de la mission’’, a rassuré le directeur de la sécurité publique.
Il a ajouté que ‘’toutes les dispositions ont été prises et le plan de circulation est en train d’être déroulé, conformément à l’arrêté préfectoral depuis ce jour 24 septembre“, appelant les usagers au ‘’respect des consignes’’ des agents sur le terrain.
Selon Diop, la Police nationale a mis en place plusieurs postes avancés dans certaines zones ‘’criminogènes’’ de la commune de Tivaouane, notamment sur l’espace public du quartier Keur Cheikh, à l’intersection du Tribunal d’Instance de la ville, à l’intersection de l’hôpital Mame Abdou Aziz SY Dabakh, aux Champs des courses et devant l’Ecole 1.
Le responsable de la Psécurité publique a expliqué que ces postes avancés « auront le mérite, comme chaque année, de rapprocher davantage les services de police des populations et de réduire les délais d’intervention ».
Il a appelé les populations à “plus de coopération“ et au “signalement de tout fait susceptible d’intéresser la police nationale’’.
COUPE DU MAIRE DE DAKAR, LES FINALES PREVUES POUR SAMEDI
Les finales de la Coupe du maire de Dakar dames et hommes se tiendront samedi prochain à partir de 19h, a appris l’APS de la Ligue de Dakar de basketball.
Dakar, 25 sept (APS) – Les finales de la Coupe du maire de Dakar dames et hommes se tiendront samedi prochain à partir de 19h, a appris l’APS de la Ligue de Dakar de basketball.
Les matchs des finales opposeront L’ASC ville de Dakar (ASCVD) à Dakar université club, chez les dames. Une affiche remake de la finale de la Coupe de la Ligue remporté par ASCVD sur le score de 41 points à 34, le 16 septembre dernier.
L’ASC ville de Dakar, vainqueur du championnat national cette saison, va tenter de décrocher son troisième trophée de la saison.
Chez les hommes, Dakar université club et Jeanne d’Arc de Dakar joueront la finale de leur catégorie.
La Ligue de Dakar de basketball organisera une conférence de presse d’avant match avec les entraîneurs titulaires des équipes finalistes et les capitaines, vendredi à partir de 10h à la salle de réunion de la Fédération sénégalaise de basketball.
MULTIPLE PHOTOS
MARY TEUW NIANE A TOUBA
L’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a présenté, dimanche, au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, son projet de refondation du système éducatif
Touba, 25 sept (APS) – L’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a présenté, dimanche, au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, son projet de refondation du système éducatif basé sur l’introduction des langues nationales et valeurs religieuses et culturelles au niveau des programmes.
‘‘(…) la refondation de notre système éducatif est très important. C’est dans ce sens-là que nous l’avons aussi informé que notre projet c’est d’introduire systématiquement les langues nationales et les valeurs de la religion, de culture et de civilisation au niveau de nos programmes et aussi de promouvoir le métier, le travail au niveau de nos enfants’’, a-t-il déclaré.
Mary Teuw Niane s’entretenait dimanche en début de soirée avec des journalistes après avoir été reçu par le Khalife dans sa résidence sise à Darou Minane.
‘’Je suis très honoré d’être reçu aujourd’hui par le Khalife général des mourides avec cette importante délégation qui m’accompagne. Nous sommes venus lui dire les principes qui encadrent notre démarche de candidature à la présidence de la République à savoir notre religion, les meilleures valeurs que nous ont léguées nos ancêtres, la connaissance pour servir notre pays et la paix’’, s’est-il réjoui.
À l’occasion de cette audience, M. Niane dit avoir reçu des prières du patriarche de Darou Minane pour sa mission mais également des prières pour le Sénégal.
GAMOU 2023, LES PREPARATIFS VONT BON TRAIN
Un plan de circulation bâti autour des principaux axes qui mènent à Tivaouane est entré en vigueur, depuis dimanche soir, dans le cadre des célébrations du gamou, a annoncé le même jour le préfet du département, Mamadou Guéye.
Tivaouane, 25 sept (APS) – Un plan de circulation bâti autour des principaux axes qui mènent à Tivaouane est entré en vigueur, depuis dimanche soir, dans le cadre des célébrations du gamou, a annoncé le même jour le préfet du département, Mamadou Guéye.
Selon le préfet qui recevait le directeur général de l’APS Thierno Amadou Sy, à la tête d’une délégation dans le cadre des préparatifs du Gamou, le plan de circulation est celui de l’année dernière qui a été « amélioré et consolidé ».
»Ce plan permet de diversifier les types de circulation pour tous les types de pèlerins, que ce soit sur la route nationale vers Thiès, vers Saint-Louis, la route de Khombole de Mboro ou de Pambal », a dit Mamadou Guéye.
« Ce sont, a-t-il ajouté, les axes principaux autour desquels nous avons bâti le plan de circulation qui est articulé à la voirie intérieure ».
Ce plan de circulation « entre en vigueur d’ici ce soir et jusqu’au 30 » septembre, a-t-il dit.
A ce plan de circulation, s’ajoutent d’autres mesures visant à faciliter la circulation des personnes et des biens à l’intérieur de la ville de Tivaouane.
Il a cité, entre autre, la réglementation des motos Djakarta, qui sont interdites d’accès à la ville de Tivaouane sur la même période par les axes indiqués dans le plan de circulation.
Les véhicules cyclomoteurs des forces de sécurité, des services de santé, des sociétés concessionnaires etc ne sont pas concernés par ces interdictions.
Ce dispositif entre dans le cadre de la prévention des accidents, a dit Mamadou Guéye, relevant que cette mesure a été prise suite au constat selon lequel « 80% des accidents de la circulation, lors des évènements précédents, impliquaient des motos Djakarta ».
»Les résultats se sont passés de commentaire, parce que pour la première fois, nous avons organisé un Gamou avec zéro accident mortel » dans la période précédant l’événement, a-t-il dit, ajoutant qu' »on ne change pas un cheval qui gagne ».
Les accidents enregistrés lors de l’édition 2022 du Gamou l’ont été au retour, avec un « bilan réduit par rapport aux années précédentes », a-t-il fait valoir.
La réglementation des espaces de commerce vient parachever cette batterie de mesures, avec la définition de zones non-marchandes, selon Mamadou Guéye.
MACKY A TIVAOUANE
Le chef de l’État Macky Sall est arrivé, lundi à Tivaouane, en prélude de la célébration du Gamou prévu mercredi dans la cité religieuse tidiane.
Tivaouane, 25 sept (APS) – Le chef de l’État Macky Sall est arrivé, lundi à Tivaouane, en prélude de la célébration du Gamou prévu mercredi dans la cité religieuse tidiane.
Le chef de l’Etat, à la tête d’une délégation comprenant, entre autres, le Premier ministre Amadou Bâ, s’est rendu, à son arrivée chez le Khalife général des Tidianes Serigne Babacar Sy Mansour, avec qui il s’entretient en ce moment.
Macky Sall devrait aller se recueillir à la Zawiya Seydi El Hadji Malick Sy et à la mosquée Serigne Babacar Sy, avant de rejoindre la grande salle rouge pour une cérémonie.
Cette visite s’inscrit dans une tradition du président de la République avant chaque Gamou, l’évènement religieux célébrant la naissance Prophète Mohamed (PSL).
PLUS DE 500 PATIENTS CONSULTES GRATUITEMENT A SEDHIOU
Plus de 500 patients de la région de Sédhiou (sud), ont bénéficié de quatre jours de consultations médicales gratuites à l’initiative de l’association Assistance médicale de Sédhiou (AMS)
Sédhiou, 25 sept (APS) – Plus de 500 patients de la région de Sédhiou (sud), ont bénéficié de quatre jours de consultations médicales gratuites à l’initiative de l’association Assistance médicale de Sédhiou (AMS), a constaté l’APS.
« Plus de 500 patients ont bénéficié des consultations gratuites dans différentes pathologies et ils ont aussi reçu des médicaments, c’est tout le sens de nos actions sanitaires en faveur de la communauté en situation de vulnérabilité », a déclaré Farba Diallo, président de l’AMS.
Farba Diallo, pharmacien de formation, a indiqué que son association a mené beaucoup d’activités durant les grandes vacances, citant la campagne de consultation médicale gratuite, la sensibilisation sur les préventions sanitaire et les opérations de don de sang dans les structures sanitaires de la région.
Dr Moussa Koté, responsable des médecins d’Assistance médicale Sédhiou, a fait savoir différentes pathologies ont été prises en charge lors de cette opération de consultation gratuite. Il a évoqué notamment le diabète, l’hypertension artérielle, la grippe, la gale et le paludisme qui sont fréquents chez les enfants.
« L’activité s’est déroulée sans difficulté majeure, des patients ont été consultés et dotés de médicaments gratuitement pour assurer la santé de la population en cette période surtout hivernale », a ajouté Dr Koté.
Le parrain de la campagne de consultation médicale, Ansoumana Sané, directeur général du Grand théâtre Doudou Coumba Rose s’est félicité de l’initiative et a promis la « pérennisation » de l’activité au profit de la communauté ».
« Quand le devoir m’appelle dans ma région natale, je ne fais que répondre surtout s’il s’agit de la santé des populations de Sédhiou. Je me joins à mes jeunes frères pour mener le combat contre les maladies qui touchent la population », a dit M. Sané.
«L’HISTOIRE A MONTRE QUE QUAND LE PARTI AU POUVOIR A PLUSIEURS CANDIDATS, CELA PEUT ENGENDRER LA DEFAITE»
Abdou Ndéné Sall Coordonnateur Départemental de l’APR de Tivaouane, par ailleurs Directeur Général du Train Express Régional (TER), est d’avis que ramer à contre-courant du choix opéré par le Président Macky Sall relève de l’irrationalité politique
Abdou Ndéné Sall Coordonnateur Départemental de l’Alliance Pour la République (APR) de Tivaouane, par ailleurs Directeur Général du Train Express Régional (TER), est d’avis que ramer à contre-courant du choix opéré par le Président Macky Sall relève de l’irrationalité politique. Pour lui, l’heure doit être à la grande mobilisation autour du candidat Amadou Bâ, d’autant plus que « l’histoire a montré que quand le parti au pouvoir a 2 à 3 candidats, cela peut engendrer la défaite».
«Nous avions donné carte blanche au Président Macky Sall qui a fait son choix, la logique voudrait que toute sa famille politique se retrouve derrière son choix, en l’occurrence le Premier ministre Amadou Bâ, candidat désigné pour l’élection présidentielle de 2024 ». C’est la réaction exprimée hier à Tivaouane par Abdou Ndéné Sall Coordonnateur Départemental de l’Alliance Pour la République (APR) de Tivaouane, par ailleurs Directeur Général du Train Express Régional (TER).
Pour lui, il ne sert à rien d’avoir beaucoup de candidats au sein du parti au pouvoir, ce n’est même pas rationnel. Il ajoute que l’histoire a montré d’ailleurs que quand le parti au pouvoir a 2 à 3 candidats, cela peut générer la dispersion des forces et engendrer la défaite.
D’après lui, l’exemple du Parti socialiste (PS) en 2000 et celui du Parti démocratique sénégalais (PDS) sont là pour corroborer cette thèse. « Il faut qu’on se serve de ces exemples pour apporter tous les correctifs nécessaires quant aux positions prises çà et là, après que le choix du Président a été porté sur le Premier ministre Amadou Bâ. La seule décision rationnelle et politiquement rentable, c’est de faire en sorte que toute la famille politique présidentielle se mobilise autour de ce choix, pour une victoire dès le premier tour. C’est la voie indiquée pour créer les conditions d’assurer la continuité dans la gestion des politiques publiques de développement, bâtie sur le socle du PSE » a-t-il expliqué.
Il indique que tout le monde sait que le Sénégal progresse depuis l’avènement du Président Macky Sall à la tête de l’Etat et des records ont été battus dans tous les domaines, notamment les infrastructures, les réalisations de façon globale. Il a en effet levé la quasi-totalité des contraintes économiques et il convient maintenant, à ses yeux, de gérer cet héritage pour propulser définitivement le pays dans la voie de l’émergence. Mais pour ce faire, il estime que le plus grand défi, c’est de faire en sorte que la famille politique puisse engager à l’unisson l’élection présidentielle de 2024.
En tout état de cause, dit-il, nul ne peut renier que le Président Macky Sall a fait un bon choix, en désignant le Premier Amadou Bâ qui est doté d’une expérience politique, mais aussi dans le cadre de la gestion des affaires de l’Etat. Il indique d’ailleurs que choix ne pouvait être plus judicieux. Mais force est aussi de dire à ses yeux que le candidat choisi, en l’occurrence Amadou Bâ, doit jouer un grand rôle dans la construction d’une large dynamique unitaire autour de lui, en allant personnellement discuter avec tous les candidats déclarés, issus de la mouvance présidentielle ; ce qui pourrait lever tous les points de discorde. Il s’agit pour lui de faire exactement comme le Président Macky Sall en 2011, avec des discussions avec beaucoup de candidats déclarés, ce qui avait permis de sceller des accords autour de sa candidature.
Pour le cas de Tivaouane, il annonce que tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour une large victoire du candidat de la majorité présidentielle dès le premier tour. Il avoue qu’il y a eu des problèmes lors des élections locales, qui avaient parfois semé des sentiments de haine entre les différents candidats issus de la coalition Benno Bokk Yaakaar, puis transmis aux populations, ce qui avait engendré la défaite. Et le mal était tellement profond que les correctifs nécessaires n’ont pas pu être apportés lors des élections législatives. Mais, dit-il, cette page sombre est désormais tournée et pour la prochaine Présidentielle, tous les responsables sont ensemble et regardent vers la même direction, celle du candidat choisi par le Président Macky Sall. Abdou Ndéné Sall a tenu ces propos en marge de la distribution de denrées de première nécessité, une initiative qu’il réitère chaque année à la veille de la célébration du Gamou.
Selon lui, ce geste à l’endroit des populations de Tivaouane, est sans aucune distinction, pour leur permettre de bien passer le Gamou et de mettre leurs hôtes dans d’excellentes conditions de séjour. Il s’inscrit également dans une tradition bien installée dans la famille qui se livre à cet exercice social depuis plus de 60 ans, à travers une distribution de denrées de première nécessité dans la zone du quartier Keur Masse de Tivaouane. Selon lui, dans la vie, il faut une solidarité agissante entre les hommes, à la dimension de l’inclusion sociale, bien ancrée dans la politique du Président Macky Sall à travers les bourses familiales, la solidarité intergénérationnelle, la carte d’égalité des chances, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), etc. « Cette démarche alignée au Plan Sénégal Emergent (PSE) ne peut que nous inspirer dans la voie de la perpétuation de l’œuvre de nos aïeuls.»
DES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE L’ACTUALITE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 25 Septembre 2023 évoquent la pléthore de candidats déclarés à la présidentielle, la question de l’éligibilité de Ousmane Sonko, ‘’la grande offensive d’Amadou Ba’’.
Dakar, 25 sept (APS) – La pléthore de candidats déclarés à la présidentielle, la question de l’éligibilité de Ousmane Sonko, ‘’la grande offensive d’Amadou Ba’’etc, sont entre autres sujets politiques au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Vox Populi passe à la loupe la ‘’pléthore’’ de candidats déclarés à la présidentielle du 25 février et parle d’un ‘’désordre électoral’’.
Dans le journal, des experts tentent d’expliquer ‘’ce qui fait courir tout le monde’’. Dr Abdoul Aziz Mbodj, professeur de droit constitutionnel à l’Ugb, estime que ‘’si le système de parti n’était pas en crise, on n’allait pas avoir ce désordre’’.
Le psychologue Serigne Mor Mbaye relève que ‘’derrière cette cinquantaine de candidature, il y a peut-être 0,0% de projets de société…’’.
Dans WalfQuotidien, des analystes signalent les ‘’pièges’’ à ‘’éviter’’ par l’opposition si elle veut remporter le scrutin.
‘’Les candidatures à la présidentielle foisonnent. L’opposition, d’après des observateurs, gagnerait à prendre part à ce rendez-vous électoral en trois voire quatre blocs’’, souligne Walf.
Le Quotidien annonce que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a été rayé des listes électorales.
‘’Ousmane Sonko ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2024. Son retrait des listes électorales lui a été notifié depuis le 20 septembre. C’est la conséquence de sa condamnation par contumace à 2 ans de prison dans l’affaire Adji Sarr. Ce qui le déchoit de ses droits civiques et politiques. N’étant plus électeur, Sonko est ainsi écarté de la Présidentielle par l’article L.57 du Code électoral’’, écrit le journal.
Sud Quotidien rappelle toutefois qu’il y a ‘’débat sur la purge de la contumace et l’éligibilité de Ousmane Sonko’’.
»L’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, suivie de son inculpation le 31 juillet dernier pour huit chefs d’accusations, alimente depuis lors le débat sur son éligibilité à l’élection présidentielle du 25 février. En effet, alors que l’actuel ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall,.continue de soutenir que Sonko est déchu de ses droits civils et politiques du fait de sa contumace qui est toujours d’actualité, ses pairs de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar rament à contrecourant à propos de la purge de cette même contumace’’, relève Sud.
Le quotidien EnQuête évoque ‘’le spectre du Plan B’’ à Pastef et souligne que ‘’malgré le refus de tomber dans le piège du candidat de substitution, la question s’impose de plus en plus à Pastef’’.
»Dans la course à un éventuel plan B de Pastef, Guy Marius Sagna, porté au pinacle par la diaspora de l’ex-Pastef en Belgique, en Suisse, en Espagne et en France, prend une longueur d’avance sur ses concurrents directs’’, écrit le journal.
Le Soleil rapporte que le Premier ministre Amadou Bâ, par ailleurs ministre de l’Élevage et des Productions animales par intérim, a lancé, samedi, la campagne nationale de vaccination du cheptel de la saison 2023-2024. ‘’Il a appelé à une synergie d’actions afin d’éradiquer les maladies animales, pour une préservation du bétail. Pour cette campagne, une enveloppe d’un milliard de FCfa a été dégagée’’, relève le journal.
L’Info parle de ‘’la grande offensive d’Amadou Ba’’.
»Sorti de l’ombre du président de la République Macky Sall depuis qu’il est désigné candidat de Benno bokk yaakaar et de la grande majorité à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Ba mène à tambour battant, sa précampagne’’, écrit la publication.
Selon le journal, ‘’de plus en plus, il sort de l’ombre et multiplie non seulement les descentes sur le terrain, mais aussi et surtout les déplacements à l’intérieur du pays avec à la clé des lancements à tout va, de projets d’envergure ».
»Après le département de Tivaouane où il a lancé les travaux de la route Pire-Méouane, l’actuel Premier ministre a été ce week-end dans le Nord du pays, où il a procédé au lancement des travaux de l’aménagement et du bitumage des routes Ranérou-Oudalaye, Õudalaye- Siwé Yabé et RN3-Velingara Ferlo’’, souligne L’Info.
PARFUM DE SCANDALE AVEC LE LOTISSEMENT DE MBOUR 4
La distribution des parcelles à usage d’habitation promises par l’Etat aux acteurs aéroportuaires, après que la plateforme a migré de Léopold Sédar Senghor à Diass, est en train de créer une vive polémique.
La distribution des parcelles à usage d’habitation promises par l’Etat aux acteurs aéroportuaires, après que la plateforme a migré de Léopold Sédar Senghor à Diass, est en train de créer une vive polémique. C’est le pôle de développement urbain de Daga Kholpa qui était d’abord identifié, avant que l’opération ne se déroule dans le lotissement de Mbour 4. Mais, zappés dans la distribution, les agents partis entre-temps à la retraite grognent en sourdine, et détectent un parfum de scandale dans cette affaire.
Avec l’ouverture de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), l’Etat du Sénégal avait promis de reloger les acteurs aéroportuaires ayant quitté la plateforme de Léopold Sédar Senghor pour rejoindre Diass. La promesse était d’offrir une parcelle à chacun des 500 acteurs et une dizaine aux syndicats. Ainsi le ministère de tutelle qui avait porté cet engagement s’engage à accompagner l’ensemble des travailleurs de la plateforme, dans leurs démarches de recherche et d’acquisition de terrains à usage d’habitation, sur les espaces immatriculés au nom de l’Etat.
Devant les lenteurs observées pour l’acquisition de ces parcelles dans la zone de l’AIBD, la décision a été finalement prise d’aller vers le pôle de développement urbain de Daga Kholpa, avant que l’opération ne se concrétise avec le lotissement de Mbour 4. Mais avec les attributions dans ce site, des voix discordantes commencent à se faire entendre, surtout du côté des agents partis entre-temps à la retraite, qui grognent en sourdine et détectent un parfum de scandale, après avoir été zappés.
Pourtant, des sources relèvent que les parcelles dédiées ont été bel et bien distribuées sans que la destination d’un millier ne soit connue. Et pendant ce temps, de gros bonnets de l’arène politique ont bénéficié de ces parcelles. Dr Babacar Diop, Maire de la ville de Thiès, avait alerté récemment, en affirmant que «la gestion des 484 hectares est en train d’être un scandale foncier au Sénégal. Elle risque même d’être le plus grand scandale foncier de notre pays. J’alerte, j’avertis, j’interpelle et en premier lieu le président de la République, car je pense qu’il n’est pas informé de ce qui se passe aujourd’hui sur le terrain ».
Avant le morcellement, les populations de Mbour 4 Extension ont vécu le spectacle désolant de démolition de maisons en construction, sous les jets de pierres et de gaz lacrymogènes. Cette problématique de Mbour 4 Extension est partie du lotissement de 82 ha opéré en 2006 par la ville de Thiès. Malheureusement, 67 de ces 82 ha empiétaient dans la forêt classée de Thiès, d’où l’obligation d’un déclassement avant toute probable occupation. Et ce chemin a été très long, malgré la promesse ferme faite par le Chef de l’Etat en 2017.
Les occupants irréguliers, foulant au pied toutes les exigences en la matière, ont commencé à construire, au point de pousser les autorités à initier une grande opération de démolition de maisons, le 25 janvier 2021, sous la supervision de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols (DSCOS). Il s’en était suivi une situation de confusion dans toute la zone, avec de violentes manifestations, marquées par des blessés et plusieurs arrestations. Cette chaude journée a favorisé un déclic dans le dénouement de cette affaire et c’est ainsi que le Décret 2022- 1441 est finalement tombé. Il porte sur le déclassement de 484 ha de la forêt classée de Thiès, pour les besoins de la régularisation de la situation des occupants de Mbour 4. Lesdits 484 ha visés par le Décret sont répartis en 3 sites. Il s’agit du site de 135 ha, déjà occupé, qui est à restructurer et à régulariser, celui de 176 ha réservé aux lotissements d’extension de Mbour 4 et le dernier site, réservé à l’extension de la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) d’une superficie de 173 ha.
Le Conseil Présidentiel du 9 février dernier a également été marqué par la remise symbolique, par le Président Macky Sall, de 20 titres de propriété, sur les 3 309 bénéficiaires, notamment les membres du Collectif des habitants de Mbour 4. Ce qui devait marquer officiellement la fin de ce conflit qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis quelques années. Mais force est de constater que le vent de la contestation est en train de souffler encore sur cette affaire.