KEEMTAAN Gi – ESCROQUERIE
Ils ont dit le candidat de la continuité. Ce sera pour la poursuite de leur nébuleux slogan d’un Plan Sénégal émergent. Une formule creuse qui ne veut d’ailleurs rien dire. Rien ! La plus grosse escroquerie de ces douze dernières années. D’ailleurs rien de ce qu’il nous promettait en 2012, encore moins lors de son discours d’investiture ne s’est concrétisé après 12 ans de règlement de comptes au pouvoir. La gestion qu’il voulait sobre et vertueuse est devenue calamiteuse. La règle de la patrie avant le parti s’est muée en l’accaparement des richesses par un clan de voraces. Visez toutes les nominations depuis 2012. Ce sont les mêmes personnes qui reviennent. Un jeu de chaises musicales parfaitement exécuté. Ceux qui ne pensent pas comme eux sont châtiés. A ceux du clan, rien ne peut leur arriver. Vous pensez que la Justice joue son rôle ? Détrompez-vous, on lui souffle à l’oreille et elle exécute. On n’est pas loin de la forfaiture comme l’acte de radiation des listes électorales de leur principal opposant ou encore d’une contumace dont celui qui représente la Justice faits a propre interprétation qui a force de loi. Et tant pis si l’essentiel des sommités de la science juridique soutient un avis contraire au sien. Il faudra à ce niveau que les sept « Sages » — choisis par le Chef et l’ex-président de l’Assemblée nationale selon des critères qui leur sont propres ! — fassent preuve, pour une fois, d’un grand discernement. Et, surtout, de sagesse ! Sur leurs épaules pèse la stabilité d’un pays. Il leur faudra une grande responsabilité morale face à l’Histoire. Dire le droit et non pas interpréter les désidérata politiques de ceux qui les ont nommés à leurs juteuses fonctions. Et encore, si on est en droit de permettre à de grands prédateurs reconnus comme tels par la justice de revenir dans la course pour la présidentielle, rien ne devrait s’opposer à ce qu’un opposant dont la condamnation n’est pas définitive de s’aligner sur la ligne de départ le 25 février prochain. Les plus de mille jeunes gens qui croupissent dans nos prisons doivent sortir pour céder la place aux grands criminels de notre économie. On attend du Procureur, si prompt à envoyer des opposants et activistes en prison, qu’il fasse la même célérité pour toutes ces personnes qui ont dépecé notre économie à travers le fonds Covid-19 ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PASSATION DE SERVICE A LA LONASE LE DG DOURA BALDE ACCUEILLI AVEC ENTHOUSIASME
Après l’accueil triomphal que les populations de Kolda ont réservé au nouveau directeur général de Lon a s e , A b d o u r a h m a n e Baldé alias Doura, c’est au tour du personnel de la Lonase de faire mieux, histoire de dire à l’encombrant Dg sortant Lat Diop « Bon débarras et sans regret ». C’était hier lors de la cérémonie de passation de service à la Lonase où cadres et agents ont accueilli avec un enthousiasme populaire le tout nouveau Dg Abdourahmane Baldé « Doura ». Brillant juriste fiscaliste, sa nomination à la tête de la Lonase sonne comme une délivrance au moment où la boite traverse une profonde crise de gestion et de clientélisme. Lors d’une brève allocution, le Dg Doura Baldé a d’abord tenu à remercier le Président Macky Sall pour le choix qu’il a porté sur sa personne. Un choix qui, d’après lui, honore la jeunesse et montre à suffisance la confiance et l’espoir du Chef de l’Etat envers les jeunes de notre pays. Trop conciliant et très bienveillant, Abdourahmane Baldé a invité le personnel et les partenaires de la Loterie nationale sénégalaise à travailler la main dans la main pour atteindre des performances inégalées.
KAOLACK MACKY SALL VA RENDRE VISITE AUX GUIDES RELIGIEUX, CE JOUR
Après ses visites à Tivaouane, Ndiassane et Thiénaba, le président de la République n’est pas rentré sur Dakar. Macky Sall a préféré poursuivre son chemin pour aller passer la nuit de lundi à mardi à Kaolack. A partir de ce mardi, il va rendre visite à plusieurs guides religieux. Notamment de Médina Baye, Léona Niassène, Léona Kanène et Penccum Serigne Bassirou, dans la ville de Kaolack. Lundi après-midi, la sécurité a été considérablement renforcée à Kaolack en prélude à la visite de Macky Sall selon l’APS. À Médina Baye, devant le domicile du Khalife général, un chapiteau a été aménagé pour la visite du chef de l’État. Cette cité religieuse de la ville de Kaolack va organiser son Mawlid international, mercredi. Cette célébration de la naissance du prophète Mouhammad aura lieu sous l’égide de la Jamhiyatu Ansaru-Diin, une structure qui revendique plus de 500 millions de membres, tous des disciples de Baye Niass(1900-1975). Pendant une dizaine de jours, des milliers de fidèles venant de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie vont converger vers Médina Baye pour y célébrer le Mawlid. Des délégations officielles participent à l’évènement, qui sera aussi marqué parla journée Al Quds dédiée à la cause palestinienne.
ME JUAN BRANCO REJETTE LA RADIATION DE SONKO
Le célèbre avocat français Me Juan Branco a totalement rejeté la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko, son client. «Ousmane Sonko ne s’est vu notifier une quelconque décision de radiation motivée, comme le requièrent les articles L.40 et L.41 de la loi électorale» a indiqué Me Branco. Il soutient que son client n’a pas, à ce jour, connaissance de l’existence d’une telle décision, qui doit, pour devenir effective, selon la loi, être dûment notifiée, soit au dernier lieu de résidence, soit en personne. «Si cette décision existe bien, son absence de notification empêche les délais de recours de couler, et permet à M. Sonko de demeurer éligible. Sa radiation ne saurait en conséquence être mise en œuvre sans que soit commise une flagrante illégalité, constitutive d’un acte de persécution au sens du Statut de Rome» a souligné l’avocat franco-espagnol. Me Juan Branco demande au gouvernement de faire connaître à M. Sonko sa décision directement, afin que les droits de chacun puissent être respectés. De plus, souligne-t-il, « le décret déterminant les modalités pratiques des radiations d’office prévu par la loi n’a jamais été publié, privant de base légale celles-ci». Pour lui, son client ne saurait, en droit, faire l’objet d’une radiation d’office puisqu’aucune des procédures judiciaires ayant été initiées à son encontre n’a débouché sur une condamnation définitive. De même, dit-il, la contumace de son client a été annihilée à l’instant où il était arrêté.
SUNU BICIS MOHAMED BOUN ABDALLAH DIONNE DEMISSIONNE !
Suite à sa déclaration de candidature, Mouhamed Boun Abdallah Dione a démission hier de son poste de président du conseil d’administration de la Bicis. « J’ai présidé aujourd’hui l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de la Bicis. Compte tenu de mon engagement politique, j’ai préféré me libérer de mes fonctions de Président du Conseil d’administration de la banque», a fait savoir l’ex- Premier ministre sur ses plateformes numériques. Mohamed Boun Abdallah Dione renseigne qu’il représentait, au sein du Conseil d’administration, le Groupe Sunu, détenteur de 54,11% du capital de la banque. « Dans les jours à venir, le Groupe Sunu désignera un nouveau Président du Conseil pour la Bicis», dit-il. C’est jeudi dernier que Mahammed Boun Abdallah Dionne a officiellement annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2024. Il a décidé de ne passe ranger derrière Amadou Bâ, candidat unique de la coalition Benno Bok Yakaar.
JEUNE AFRIQUE SUSPENDU AU BURKINA
L’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique est suspendu au Burkina Faso. A travers un communiqué en date de ce lundi 25 septembre, le Gouvernement Burkinabé a annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les supports de diffusion de Jeune Afrique. La junte militaire du capitaine Traoré est très remontée contre l’hebdomadaire basé en France. « Après la publication de deux articles faisant état de « tensions » au sein des forces armées nationales burkinabé, le gouvernement de transition burkinabé a décidé de suspendre le média au Burkina Faso. Pour le Gouvernement, « Faites sans l’ombre d’un début de preuve (ces publications) n’ont pour seul but que de jeter un discrédit inacceptable sur les Forces armées nationales et par-delà l’ensemble des forces combattantes qui se battent avec abnégation pour la souveraineté et la dignité de notre peuple sur la terre libre du Burkina. Jeune Afrique a choisi son camp, celui de l’intoxication et de la désinformation orchestrées par des officines occultes » selon le ministre porte-parole Jean-Emmanuel Ouédraogo.
AU MALI, UNE ENTREPRISE FRANÇAISE FAIT REPORTER LA PRESIDENTIELLE DE FEVRIER
Au Mali, l’élection présidentielle prévue pour les 4 et 18 février 2024 sera finalement reportée. L’annonce a été faite par le gouvernement malien de transition, dans un communiqué publié ce lundi 25 septembre. Selon les autorités maliennes, ces dates connaîtront un « léger report pour des raisons techniques ». L’objectif, indiquent-ils, est de prendre en compte les nouvelles dispositions constitutionnelles dans la loi électorale […], les résultats de révision annuelle des listes électorales dans le fichier électoral à partir de janvier 2024. Mais surtout, ce report viserait selon les autorités à mieux gérer la « prise en otage » de la base de données du Recensement administratif à vocation d’Etat civil (RAVEC) par le prestataire IDEMIA, une société française. D’après le communiqué du gouvernement malien, l’entreprise réclamerait 5,2 milliards FCFA (8,4 millions $) qui lui seraient dus avant de transmettre aux autorités l’accès à la base de données qu’elle a développée. En réponse, Bamako a annoncé son refus de payer la somme due à la suite d’un audit du contrat qui aurait révélé 15 irrégularités. Désormais, les autorités maliennes prévoient d’utiliser un système différent, dont les détails n’ont pas été révélés. Sur instruction du colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, précise le communiqué, le gouvernement a démarré des démarches administratives pour « effectuer dans les plus brefs délais le basculement de notre base de données sur un autre système qui sera exclusivement contrôlé par le Mali, sans aucun risque de vol de données ni de prise d’otage »
Le président de la République Macky Sall a déclaré, lundi à Tivaouane que le Sénégal a besoin de paix et de stabilité pour émerger.
‘’Le pays a besoin de paix et de stabilité. Ce qui permettra au Sénégal de s’inscrire sur les rails de l’émergence’’, a dit Macky Sall lors d’une cérémonie dans la salle rouge, où il s’adressait à des membres de la famille d’El Hadj Malick Sy.
Le chef de l’Etat était à Tivaouane, dans le cadre de sa traditionnelle visite officielle en prélude au Gamou.
En faisant ses adieux, il a saisi cette tribune pour rendre hommage à la famille d’Elhadj Malick Sy. ‘’Tivaouane est le cœur du Sénégal et du monde. La cité est une ouverture du Cayor en allant vers le Baol, du Cayor vers le Ndiambour.
En ajoutant que la cité constitue une ouverture vers le Fouta et pour Kaffrine’’, a dit le chef de l’Etat.
Pour ces raisons, les investissements dans la ville religieuse, ‘’rentrent dans l’ordre normal des choses’’.
Il a évoqué le désenclavement de Tivaouane de même que l’autoroute de Dakar-Saint Louis en cours de réalisation, ainsi que les voies menant à Mékhé et à Thilmakha entre autres programmes.
‘’J’ai espoir que mes successeurs vont s’inscrire sur cette lancée’’, a dit le président Macky Sall, exhortant la famille religieuse de Tivaouane à les “épauler’’. Pour lui, en aidant ses successeurs, les membres de la famille Sy soutiendront le Sénégal.
Il a invité les Sénégalais à magnifier leur patrimoine, à l’image de la société européenne, où les gens valorisent la moindre chose. ‘’Nous devons être fiers de ce que nous avons’’, a-t-il lancé.
Macky Sall, accompagné des membres du gouvernement, avec à leur tête le premier ministre Amadou Bâ, a fait part de sa fierté par rapport au soutien que lui a apporté Tivaouane depuis qu’il est à la tête du pays.