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3 mai 2025
FLOPÉE DE CANDIDATURES ÉGALE DISCOURS INAUDIBLES
Le nombre pléthorique de candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ne doit pas noyer leurs propositions, a averti l’écrivain et ancien ministre Amadou Tidiane Wone en invitant les citoyens à se donner les moyens de critiquer les programmes
Le nombre pléthorique de candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ne doit pas noyer leurs propositions, a averti l’écrivain et ancien ministre Amadou Tidiane Wone en invitant les citoyens à se donner les moyens de critiquer les programmes politiques proposés et de les améliorer.
‘’Pour l’élection présidentielle à venir, nous avons une inflation de candidats, une centaine bientôt. Il faut éviter que leur nombre noie leur discours. Il faut que les citoyens se donnent les moyens d’entendre les leaders politiques, de critiquer les programmes qu’ils proposent et d’y apporter des suggestions pour les améliorer’’, a dit M. Wone dans un entretien avec l’APS, en marge d’un forum du centre de recherche Afrikajom, basé à Dakar.
‘’C’est à ce prix que la démocratie va se renforcer’’, a ajouté Amadou Tidiane Wone à l’appel lancé aux électeurs.
Il estime qu’‘’on ne doit pas laisser les hommes politiques se balader et faire leur show pour qu’on élise n’importe qui, pour ensuite le regretter’’.
‘’Cette fois-ci, on doit se donner les moyens d’exiger des hommes politiques qu’ils respectent les électeurs en leur communiquant en temps réel les informations relatives à leur programme’’, a insisté l’ancien ministre de la Culture.
‘’Il est également important que la déclaration de patrimoine prévue par la loi soit respectée par tous les candidats’’, a plaidé M. Wone.
La déclaration de patrimoine est d’autant plus nécessaire que ‘’certains d’entre eux (les candidats) ont exercé des fonctions publiques et doivent dire au peuple comment ils ont acquis leurs biens’’, a-t-il souligné.
Amadou Tidiane Wone exhorte les Sénégalais à se mobiliser pour bien élire le futur président de la République. ‘’Cette fois-ci, il faut que la société civile se mobilise pour parler d’une seule voix. La société civile, ce sont les électeurs, qui ne sont pas des politiciens et n’aspirent à aucun mandat électif, mais ont le devoir d’exiger que les affaires publiques soient conduites avec compétence, rigueur, honnêteté et transparence’’, a-t-il dit.
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LE MALI BALANCE À LA FIGURE DE L'ONU SES ERREURS
Outre le ministre burkinabé Bazié, le ministre des Affaires étrangères du Mali Abdoulaye Diop a aussi tenu un discours décomplexé à la 78e Assemblée générale des Nations unies sur les pays ouest-africains dirigés par des militaires.
Outre le ministre burkinabé Bazié, le ministre des Affaires étrangères du Mali Abdoulaye Diop a aussi tenu un discours décomplexé à la 78e Assemblée générale des Nations unies sur les pays ouest-africains dirigés par des militaires.
Dans son allocution il a réaffirmé une fois de plus la volonté du Burkina, du Mali et du Niger de prendre leur destin en main. Abdoulaye Diop a profité pour faire part de la création le 16 septembre de l’alliance des peuples du Sahel (AES) avec la signature de la charte de Liptako-Gourma, ses tenants et ses aboutissants avec toujours la même détermination.
"L’alliance des peuples du Sahel « d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle dans le but de lutter contre toute forme d’agression, toute forme de terrorisme et de criminalité transnationale organisée dans l’espace de l’alliance".
"Elle ambitionne aussi à fédérer les efforts es trois pays dans les domaines socio-économique, et monétaires mais aussi de renforcer sur de nouvelles bases l’intégration régionale, cette fois-ci une intégration des peuples fondé sur la solidarisé, le respect de la dignité, de l’identité de nos peuples et de nos pays, l’affirmation de notre souveraine sur nos terres et nos ressources, mais aussi notre souveraineté sur nos organisations, le financement de nos activités par nos ressources propres ainsi que le rejet de l’ingérence extérieures, des politiques hégémonique, de dominations néocoloniales ou d’assujettissement ", a soutenu Abdoulaye Diop
PAR Ibrahima Thioye
ENNEAGRAMME : CHOC DE PERSONNALITÉS
EXCLUSIF SENEPLUS - Par leurs comportements, actions et réactions, je crois que Macky Sall et Ousmane Sonko sont respectivement un type 6 contre-phobique et un type 1
Derrière le conflit opposant Macky Sall et Ousmane Sonko se cache un choc de types de personnalité. Parler de personnalité revient à accorder à la dimension psychologique une importance non négligeable. L’outil de typologie de personnalité que j’utilise dans cet article est l’ennéagramme. D’après cet outil, tous les types se valent. Lorsque nous gagnons en maturité, le niveau de développement du type s’élève, entraînant ainsi une bonne intégration de la personnalité.
On identifie un type essentiellement par des traits de caractère et une motivation inconsciente. Un trait peut être actualisé (manifeste) ou potentialisé (implicite). N’ayant pas échangé de façon approfondie avec les deux protagonistes, j’avoue d’emblée que l’exercice de détermination de leur type de personnalité que j’ai entrepris peut-être entaché d’erreurs. Je reste dans les généralités et j’invite ceux qui connaissent bien ces protagonistes à jeter un regard critique qui peut m’aider à confirmer, infirmer ou compléter l’identification de leur type.
Par leurs comportements, actions et réactions, je crois que Macky Sall et Ousmane Sonko sont respectivement un type 6 contre-phobique et un type 1. Je dois dire que j’ai raisonné en termes de probabilités. Pour obtenir plus d’information sur la description des types, voir les articles : « ennéagramme : généralités partie 1-3 », « ennéagramme : les centres d’intelligence partie 2-3 ». Dans la partie glossaire, vous retrouverez des liens vidéo présentant ces deux types.
Que peut-on apprendre du type 6 contre-phobique et du type 1 ? J’explorerai, pour chacun, les éléments suivants : la vision du monde, la qualité première, les autres caractéristiques de la personnalité, les limites observées lorsque la personnalité se désintègre, la passion (ou motivation inconsciente), le centre d’intelligence préféré (entre l’instinctif, le mental et l’émotionnel), le centre dominant et le centre réprimé, le problème de base du centre et la stratégie pour régler ce problème, le mécanisme de défense, les points aveugles et comment aider le type à évoluer vers l’intégration de la personnalité.
Vision du monde
Type 6
Le monde est conflictuel, dangereux, peu fiable. Je dois être vigilant pour trouver ma place.
Sa devise est : Je trouve une sécurité, j’existe.
Type 1
Le monde est sérieux et exigeant. Il faut être exemplaire et irréprochable.
Sa devise est : Je suis parfait, j’existe.
Qualité première
Type 6
Vigilance
Sens des responsabilités. Engagement. Fiabilité. Bonne capacité de discernement (en général).
Type 1
Sens de la perfection
Vertu (bonne conduite avec un accent sur l’intégrité). Qualité. Conformité.
Autres caractéristiques
Type 6
Chaleureux, attachant, avenant, fiable, engagé, sens des responsabilités, pragmatique, sur ses gardes pour ne pas subir, assimile vite les schémas efficaces et les déploie dans le sens qui lui accorde le maximum de sécurité.
Type 1
Clair, cohérent, attaché aux principes, intègre, constant, sens de l’auto-contrôle, niveau de qualité très élevé, adepte de la conformité et de l’amélioration continue, assimile les règles et normes et s’efforce de les respecter.
Limites quand la personnalité se désintègre
Ces limites peuvent être transcendées (potentialisées) selon le cursus ou l’expérience de la personne. Le doute et la rigidité caractérisent respectivement le type 6 et le type 1 lorsque ceux-ci se trouvent à un niveau de développement bas ou modéré. Mais avec un travail de dépassement ou d’évolution, on peut les surmonter, à l’image de Jiddu Krishnamurti, type 6, ou de Richard Rohr, type 1.
Type 6
Potentiellement, les qualités évoquées plus haut peuvent entraîner : du doute et de la suspicion avec un mental qui est toujours en train de « scanner » les menaces et les mauvais scénarii (base de l’anxiété), de la crainte et de l’inquiétude pouvant saper l’estime de soi et la confiance en soi ; de la perte de confiance en ses propres pensées ; de l’ambivalence (chaleureux/opiniâtre, dépendant/indépendant, confiant/méfiant, soumis/rebelle, etc. ; « on dit du type 6 qu’il est facile à aimer et difficile à cerner »), un besoin de « prothèse » du moi (famille, idéologie, etc.) appelé également « cadre », du cynisme (le monde est en général constitué de personnes malveillantes ; si tu es avec moi je te gère, si tu es contre moi, je te combats), une méfiance (difficulté à faire confiance aux autres) couplée à de la sur-confiance (à l’endroit des intimes), de la projection (attribuer aux autres des intentions, des pensées, des motifs, des paroles, des actes qu’on a du mal à accepter chez soi), entraînant une tendance à accuser.
Type 1
Potentiellement, les qualités évoquées plus haut peuvent entraîner : de la rigidité, du dogmatisme, de l’inflexibilité, de l’intolérance, de la vision en noir et blanc (pas de place pour les nuances : bon vs mauvais, juste vs injuste, vrai vs faux), peu de sens des subtilités, un raisonnement linéaire avec des certitudes très fortes, très exigeant, très critique envers soi-même d’abord et vis-à-vis des autres aussi, de l’esprit de jugement (« pourquoi les autres ne font pas autant d’efforts que moi ? ; la perfection, la conformité et l’intégrité sont surtout le résultat de l’effort individuel »), de la communication injonctive (il faut, on doit, etc.), de la difficulté à déléguer, du surcontrôle de soi (vis-à-vis des émotions et des pulsions) ; très attaché à sa vérité qu’il confond avec La vérité et peu en contact avec ses émotions (qu’il réprime).
Passion
La passion est définie comme l’état émotionnel quand la personnalité est dans son ego (caractérisé par le niveau de développement bas ou moyen).
Type 6
Anxiété : quand on voit vite et loin avec un mental suractif, on perçoit facilement des menaces qui sont source d’anxiété (peur mentalisée). On est alors sujet au doute et cela entraîne un manque de tranquillité d’esprit (ou de paix intérieure). Toute prothèse (guidance extérieure) capable de calmer cette suractivité de l’esprit devient une partie intégrante du moi (partie nécessaire à l’équilibre du moi).
Type 1
Ressentiment : quand on est doté d’une énergie vitale assez importante où se mêlent pulsions, désirs intenses, besoins, qui peuvent être source de chaos, le type 1 choisit de la réprimer. Il fait alors de gros efforts pour se conformer aux standards ou normes. Malheureusement, les autres ne faisant pas autant d’efforts, cela suscite de la colère et surtout du ressentiment.
Centre préféré, centre dominant et centre réprimé.
Type 6 contre-phobique
Centre préféré : le centre mental.
Centres réprimés : le centre émotionnel et le centre mental (puisqu’il n’assure pas la paix de l’esprit). En co-réprimant le centre mental, on perd une de ses qualités : la retenue. La répression du centre émotionnel entraîne la perte de la capacité d’ouvrir son cœur (peu d’empathie, peu de compassion). Silencieusement, de façon inconsciente, le centre mental (avec l’anxiété qui en est le noyau) pilote le centre instinctif.
Centre dominant : le centre instinctif. La personne fait l’objet d’une colère anxieuse.
Le problème de base du centre : obtenir la sécurité face à un monde dangereux.
Stratégie du type 6 contre-phobique : elle s’appuie sur la vigilance.
Les schémas de comportement tournent essentiellement autour de : la vigilance, la projection et la réaction face à la peur (combat ou surréaction vs fuite ou sidération). Dit autrement, cela consiste à :
- essayer de trouver un sentiment de contrôle et de sécurité dans ce monde dangereux en doutant et en testant.
- projeter la peur sur les autres.
- agir sur la peur au lieu de la posséder (par surréaction ou fight). Le 6 contrephobique affronte la vie par le combat, la pugnacité, l’intrépidité, l’intimidation, avec toutes les ruses que cela requiert (recul pour mieux sauter, un pas en arrière, deux pas en avant, etc.) ; l’anxiété, logée dans son inconscient pilote une bonne partie de ses comportements, mais elle ne remonte pas au niveau de sa conscience ; c’est pourquoi le 6 contre-phobique dit qu’il n’a peur de rien ; Il est capable de relever de très gros défis ; l’énergie vitale (surréaction, attitude combative démesurée) est utilisée pour calmer le mental suractif ; son crédo est : « La meilleure manière de se défendre, c’est d’attaquer ».
Type 1
Centre préféré : le centre instinctif.
Centre réprimé : le centre mental (pour certains types 1). En réprimant ce centre, on perd une de ses qualités : la retenue.
Centre dominant : le centre instinctif. La colère du type 1 est dirigée essentiellement contre lui-même. La personne fait l’objet d’une colère contenue (colère gardée à l’intérieur de soi avec du ressentiment).
Le problème de base du centre : obtenir le maximum d’autonomie face à un monde exigeant et sérieux.
Stratégie du type 1 : elle s’appuie sur la qualité et la vertu.
Ses schémas de comportement tournent essentiellement autour de : la norme, la conformité et l’hyper-contrôle. Dit autrement, cela consiste à :
- mesurer les choses par rapport à une norme idéale et rechercher la perfection chez soi et chez les autres.
- respecter scrupuleusement les normes ou règles et éviter les erreurs ; endurance, persévérance, intrépidité, détermination et engagement sont mis à contribution.
- réprimer ses sentiments, besoins ou pulsions (le devoir avant le plaisir).
Mécanismes de défense
Nous utilisons très souvent la plupart des mécanismes de défense pour satisfaire notre compulsion (évitement compulsif) et assurer notre intégrité psychologique. Les types 6 et les types 1 utilisent plusieurs mécanismes de défense, mais en particulier, le type 6 fait appel à la projection (pour éviter la déviance), le type 1 a surtout recours à la formation réactionnelle (pour éviter la colère).
Type 6
Projection : on place à l’extérieur de soi, ce qui est de l’ordre de notre expérience intérieure (intentions, pensées, motifs, paroles, actes) qu’on a du mal à accepter chez soi. Ce qui nous dérange chez les autres, c’est seulement une projection de ce que nous n’avons pas résolu en nous-même. On peut l’illustrer par la parabole de la paille dans l’œil du voisin et de la poutre dans son propre œil. Culpabiliser les autres est en effet la meilleure façon de se déculpabiliser soi-même.
Type 1
Formation réactionnelle : penser, sentir et dire le contraire de ce que l’on est plus enclin à faire. La tendance est de substituer un comportement acceptable à des pulsions inacceptables en s'opposant à un désir refoulé. Exemple : une fille qui se démène pour prendre soin de sa mère alors qu’elle ressent de temps à autre une haine pour celle-ci. Cette pulsion de haine étant ressentie comme mauvaise, elle fait exactement le contraire de cette pulsion et la réprime dans son inconscient.
Points aveugles
Ces éléments sont complètement rejetés au niveau de l’inconscient. Mais dépendamment des expériences et du cursus, le type peut parfaitement les remonter au niveau de la conscience. Cela va beaucoup l’aider dans son travail d’évolution.
Type 6
Projection, incertitude et ambivalence, données positives, vulnérabilité (pour le type 6 contre-phobique)
Type 1
Colère ou ressentiment, critiques, répression des émotions et des pulsions, ses qualités (toujours plus)
Comment les aider à évoluer vers l’intégration de la personnalité ?
Type 6
- cultiver la quiétude de l’esprit et recadrer la perception et le modèle de pensée (ceux issus de l’anxiété et des projections très souvent confondus avec l’intuition) ;
- développer la confiance aux autres ; bien noter comment la boucle de méfiance fait voir ce que l’on cherche ;
- accepter que l’incertitude fasse partie de la vie ;
- apprendre à être plus vulnérable (bien noter l’anxiété qui se cache derrière l’agressivité et le besoin d’intimidation) ;
- accepter courageusement la peur (le courage n’est ni la fuite, ni la sidération, ni la surréaction) ;
- prendre en compte le coût émotionnel dans les interactions et développer de l’empathie et de la compassion pour tous (ces sentiments sont généralement présents pour les intimes) ;
- apprendre à interagir avec des gens meilleurs que soi sans chercher à intimider ;
- se connecter à ses émotions
Type 1
- cultiver la quiétude de l’esprit, faire le deuil de l’idéal de perfection et accepter le traitement des sentiments de frustration et les ressentiments ;
- développer le lâcher-prise ;
- relaxer le critique intérieur ;
- être plus flexible et tolérant (accepter que l’imperfection soit dans la perfection ; parler de ses tares au lieu d’évoquer celles des autres) ;
- accepter la diversité et la présence de plusieurs vérités ;
- sortir du jugement ;
- entrer en contact avec ses émotions ;
- éviter les raisonnements simplifiés linéaires et développer l’approche systémique ;
- apprendre à nuancer et à développer le sens des subtilités ;
- développer l’empathie et la compassion ;
- acquérir la bonne écoute et accepter les feedbacks négatifs.
Peut-on reprocher à un individu d’avoir un mental suractif ? Non. Peut-on reprocher à un individu d’avoir un surcroît d’énergie vitale ? Non. Peut-on reprocher à un individu d’être trop sensible ? Non. Pourtant, la plupart de nos dérives proviennent essentiellement des stratégies que nous déployons pour faire face à ces situations. Celles-ci étaient efficaces lorsque nous étions enfants ; maintenant elles sont devenues caduques et inefficientes pour la collectivité. Pour dépasser ces stratégies, il faut d’abord les connaître. Loin de nous l’idée de dire que toutes les limites exposées plus haut sont manifestes chez nos deux protagonistes (Macky Sall et Ousmane Sonko). Ils n’ont certainement pas besoin de toutes ces recommandations, mais il est possible que quelques-unes se révèlent très utiles dans leur effort pour une meilleure intégration de leur personnalité.
Contre-phobique : relatif à l’attitude qui consiste à affronter directement l’objet de sa phobie.
Cynisme : dans l’acception courante, c’est une bravade contre les convenances, les valeurs, les principes et les normes de la société. L’acception ici est surtout une absence de foi en l’humanité (les gens sont dans la malveillance en général ; il n’y a que du jeu dans les relations humaines ; je joue le rôle qui me procure le maximum d’intérêt).
Lâcher-prise : accepter les choses, arrêter de défendre ou de s’accrocher à des idées.
Critique intérieur : le juge intérieur est la petite voix qui souhaite que l’on se conforme à sa référence « jugée » comme la bonne. Ce juge engendre des dialogues intérieurs désagréables du type : « Tu n’aurais pas dû dire ça/faire ça ! » ; « Tu n’es pas assez compétent/assez expérimenté ! » ; « Ça ne se dit pas/fait pas ! ».
Compulsion (ou évitement compulsif) : la partie de la réalité que l’ego ne peut pas gérer et évite de façon inconsciente.
Après une période de tension et de désaccords avec la junte militaire à Niamey, la France a annoncé officiellement le retrait de ses troupes du pays. Cette décision marque un changement significatif dans la politique de défense française au Sahel
Après une période de tension et de désaccords avec la junte militaire au Niger, la France a annoncé officiellement le retrait de ses troupes du pays. Cette décision intervient après deux mois de négociations infructueuses et marque un changement significatif dans la politique de défense française au Sahel.
Le président français, Emmanuel Macron, a confirmé lors d'une allocution télévisée que l'ambassadeur français à Niamey ainsi que son équipe diplomatique seraient rappelés en France dans les prochaines heures. De plus, toutes les troupes françaises basées au Niger seront retirées d'ici la fin de l'année.
La France avait initialement refusé de rappeler son ambassadeur malgré les demandes de la junte militaire au pouvoir. Cependant, la situation est devenue intenable pour les diplomates français, qui se sont retrouvés isolés et sans immunité diplomatique. Leur approvisionnement en nourriture et en eau était également limité. Face à ces contraintes et à l'absence de progrès dans les négociations, la France a finalement pris la décision de se retirer du pays.
La principale cause de tension entre la France et la junte militaire nigérienne réside dans les accords de coopération de défense qui liaient les deux pays. Depuis leur arrivée au pouvoir à la suite du coup d'État en juillet dernier, les militaires au pouvoir ont remis en question ces accords et ont accusé la France d'être présente illégalement sur le territoire nigérien.
Les manifestations populaires réclamant le départ des troupes françaises ont également contribué à la décision de la France de se retirer du Niger. Malgré le soutien continu de la France au président renversé Mohamed Bazoum, la junte militaire a maintenu sa position et refusé de coopérer pleinement avec les autorités françaises.
Le retrait des troupes françaises du Niger aura un impact significatif sur la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. La France jouait un rôle clé dans la lutte contre les groupes terroristes actifs au Sahel, et son retrait risque de fragiliser davantage la situation sécuritaire déjà précaire dans la région.
Le président Macron a souligné que cette décision de retrait était motivée par le refus de la junte nigérienne de lutter efficacement contre le terrorisme. Il a exprimé ses inquiétudes quant à l'avenir de la région et à la montée des attaques jihadistes qui continuent de causer de nombreuses pertes en vies humaines.
Le retrait des troupes françaises du Niger s'inscrit dans un contexte plus large de réévaluation de la politique de défense de la France au Sahel. Après une décennie d'opérations militaires antiterroristes, la France concentre désormais sa présence principalement au Tchad, réduisant ainsi son engagement dans d'autres pays de la région.
Il est encore trop tôt pour évaluer pleinement les conséquences de ce retrait sur la stabilité régionale et les efforts de lutte contre le terrorisme. Cependant, il est clair que cette décision marquera un tournant dans les relations entre la France et le Niger, avec des répercussions potentielles sur la sécurité et la coopération régionale dans le Sahel.
LE NIGER RESTREINT SON ESPACE AÉRIEN À LA FRANCE
Le régime militaire au pouvoir au Niger a décidé d'interdire son espace aérien aux "avions français", selon un message consulté sur le site de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna)
Le régime militaire au pouvoir au Niger a décidé d'interdire son espace aérien aux "avions français", selon un message consulté sur le site de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Le texte daté du samedi soir précise que l'espace aérien du Niger reste ouvert à tous les vols commerciaux nationaux et internationaux, à l'exception des avions français et des avions affrétés par la France, y compris ceux d'Air France. Cependant, tous les vols militaires opérationnels et vols spéciaux restent interdits, sauf autorisation spéciale des autorités.
Air France a simplement déclaré en réponse à une demande de l'AFP qu'elle ne survolait pas l'espace aérien du Niger. Le 4 septembre, le Niger avait rouvert son espace aérien aux vols commerciaux après près d'un mois de fermeture. Initialement, cette fermeture avait été décidée le 6 août en raison de la menace d'intervention militaire émanant des pays voisins, alors que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) envisageait une intervention pour rétablir le président élu Mohamed Bazoum, renversé par un coup d'État le 26 juillet.
Les relations entre la France et le Niger sont tendues depuis le putsch, et la France a réaffirmé à plusieurs reprises son soutien à la Cedeao.
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L'ONU FLINGUÉE DEPUIS SA PROPRE TRIBUNE
Bassolma Bazié, le ministre d'État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale du Burkina a tenu un discours retentissant à la 78è Assemblée générale des Nations Unies à New York. La CEDEAO, l'UA, Macron durement attaqués
Bassolma Bazié, le ministre d'État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale du Burkina Faso a tenu un discours retentissant à la 78è Assemblée générale des Nations Unies à New York. L’ONU, l’Union Africaine, la CEDEAO en ont pris pour leur grade ainsi que des personnalités comme le président Emmanuel Macron ou encore Antonio Guterrez, le scerétaire général des Nations Unies.
Dans son propos, le ministre burkinabé avec une éloquence remarquable a dénoncé l’hypocrisie et la malhonnêteté de la communauté internationale représenté notamment par l’ONU , sur la situation des pays comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso minés par le terrorisme.
Qualifiée de nébuleuse, Bazié accuse la communauté internationale sous l’impulsion de la France d’avoir tenté de nommer un Premier ministre à sa solde en vain. Droit dans ses bottes et sans sourciller, Bassolma Bazié a dénoncé les sanctions cyniques imposées au Burkina suite au coup d’État.
M. Bazié s’est attaqué frontalement à la France et son président Emmanuel Macron dont « la condescendance, la suffisance, l’arrogance et le paternalisme » ne sont plus à démonter quand il s’agit de parler de l’Afrique. Selon le ministre burkinabé, la France s’est même permis bloquer les armes commandées par le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.
Bazié dénonce l’imposition par la France du G5 Sahel alors que le Burkina, le Mali et le Niger s’organisent pour défendre eux-mêmes leur frontière commune. Bazié a aussi dénoncé des assassinats commis par la France dans le passé et se moque des prétendus droits humains dont se prévaut l’Occident alors que la charte du mandé est bien antérieure aux droits humains à l’occidental.
Bazié a affirmé sans sourciller que le Burkina Faso commercera avec quels pays il veut et n’en déplaise à quelques nations impérialistes.
« L’ONU devient de plus en plus l’ombre d’elle-même de par les tentatives de sa prise en otage par un conglomérat de puissances internationales impérialistes brouillant ainsi la clarté et le sérieux dans ses prises de position », a dénoncé le ministre de la transition sous l’ère d’Ibrahim Traoré.
Le représentant du chef de la junte malienne, les coups d’États sont les symptômes de beaucoup de maux dont l’ONU couvre parce que prise en otage par des grandes puissances. En conséquence, il faut traiter les causes et tout rentrera dans l’ordre au risque de voir l’ONU elle-même être victime d’un coup d’État.
« CEDEAO, Union africaine et l’Onu soit des institutions au service de véritablement peuples du monde. Ce sont le manquement de sincérité, les discisions clientélistes et à géométrie variable, la couverture des tripatouillages constitutionnelle avec leur lot de crimes, la promotion de la mauvaise gouvernance, le pillage, la désorganisation sociale et la corruption qui conduisent immanquablement au coup d’État qui ne sont donc que de conséquences. Traitons donc des causes et des conséquences disparaîtront d’elles mêmes ».
« Mais si nous continuons avec ce jeu de l’Autriche à la diplomatie d » hypocrisie , aux mensonges éhontés d’État, au crime organisée, au tripatouillage constitutionnelles et à la fabrication de larbins à la tête de nos États africains, même l’ONU risque de ne pas échapper à un coup d’État »
LE PLAN D’AJUSTEMENT EN BONNE VOIE
La poste va mieux du moins le processus d’ajustement de la boite est rassurant d’après le conseiller spécial de la direction générale de la poste.
La poste va mieux du moins le processus d’ajustement de la boite est rassurant d’après le conseiller spécial de la direction générale de la poste.
"La poste est une entreprise publique. Donc un levier que l’État manipule à chaque fois qu’il a besoins des service de la poste comme le paiement des bourses familiales. Quand l’État veut que la poste transporte des choses, la poste le fait avec professionnalisme. C’est vrai qu’à un moment donné, il y’a eu une très forte concurrence des nouvelles technologies qui ont fait que la poste est obligé de s’ajuster. Le processus d’ajustement est très huilé. Dans un futur très proche, les sénégalais verront les résultats", selon Abdoulaye Ndiaye conseiller spécial du directeur général de la poste.
Présente à Tivaouane pour sa traditionnelle visite chez le khalife général des Tidianes en cette veille de la célébration de la naissance du prophète Mohamed, la poste donne des garanties aux usagers. Durant tout le Maouloud des équipes dédiées s’attèleront à satisfaire la clientèle.
"Pour ce Maouloud, La Poste a mobilisé toutes ses équipes et services techniques pour permettre aux clients de faire leurs prestations ou de demander des prestations. Qu’il s’agit des transfert d’argent, qu’il s’agit du transport de marchandises tous les services sont disponibles non seulement à Tivaouane, mais dans toute la région de Thiès", dira Abdoulaye Ndiaye.
La présence de La Poste en cette veille de Mawlid démontre à suffisance d’après le conseiller du dg de la boîte de sa mission de service public.
A l’occasion, le khalife a prié pour le développement de l’entreprise au bénéfice des sénégalais.
DES MINISTRES POUR ÉVITER LES SINISTRES
Les gouvernements se suivent et se ressemblent. Maintes fois, c’est sur un air de déjà-vu. Pour les ultimes foulées du magistère en cours, une nouvelle équipe est attendue. On peut s’interroger sur l’urgence qu’il y a à changer.
Les gouvernements se suivent et se ressemblent. Maintes fois, c’est sur un air de déjà-vu. Pour les ultimes foulées du magistère en cours, une nouvelle équipe est attendue. On peut s’interroger sur l’urgence qu’il y a à changer. Ce n’est pourtant pas fantaisiste de remanier à ce moment précis. Il faut rapidement décharger le premier ministre dorénavant plus occupé à se faire élire. Le chef du gouvernement est désormais l’homme d’un camp. La partialité est trop flagrante alors que le poste qui est le sien exige hauteur et concentration. Toute l’énergie du candidat est bouffée par les calculs et manœuvres politiques. Le mélange des genres ne peut pas perdurer. Il doit faire la preuve qu’il est l’homme de la situation. Qu’il a pris l’étoffe d’une bête politique. Aller au charbon, plonger dans l’univers de requins qu’est la politique durcit le cuir ou laisse des blessures de guerre.
On remanie aussi pour évincer les canards boiteux par trop nombreux qui ne donnent pas satisfaction. En général, ce sont ceux-là qui n’étaient même pas ministrables mais qu’une erreur de casting a laissé siéger en conseil des ministres. Chez eux, la transparence est toujours l’égale de l’incompétence. Tout le temps, ils se cachent. Ni vus ni connus. Pour apercevoir leur ombre, il faut épier les images de ce même conseil rembobinées le mercredi soir à la télé. Au demeurant, chaque diffusion des séquences rappelle les effectifs pléthoriques. Le seul fait que le premier ministre soit titulaire des départements de l’élevage et des sports est aussi bizarre qu’édifiant. Derrière le cumul, se cache une moralité. Il y a bien moyen de resserrer et d’avoir moins d’embonpoint si on a une volonté de fer. Mais trêve de naïveté. C’est moins la contrainte du respect des équilibres que le clientélisme politique, cette propension à distribuer à la carte des strapontins qui fait faire de terribles coq-à-l’âne aux gouvernements successifs de passage.
Un travail domestique de titan attend
Le prochain à devoir former aura une forte coloration politique. Si coloré soit-il, cet attelage devra faire preuve de la plus grande neutralité. C’est d’abord sur la bonne organisation de l’élection présidentielle qu’il sera jugé. Sur ces aspects fort heureusement, l’administration sénégalaise sait y faire. Même en se bornant à expédier les affaires courantes, la nouvelle équipe qui passera comme l’éclair n’en doit pas être prête et opérationnelle sur le champ. Le parti de la demande sociale, le premier parti du Sénégal déborde de toutes parts. Il est plus que jamais écarlate de colère et de rage. Ça fait des décennies que les dirigeants se cassent les dents sur la détresse et l’exaspération de l’écrasante majorité de la population. Un travail domestique de titan attend au tournant ceux qui seront presque jetés en pâture en figurant dans la prochaine composition.
Le saupoudrage est à éviter. Il ne fait pas un projet. Ce n’est que poudre aux yeux que se jettent ceux qui l’expérimentent. Les slogans non plus ne font pas une stratégie face aux défis et problématiques qui cernent le pays. Malgré les éléphants blancs et ciment des bâtiments et viaducs qui n’impressionnent plus personne, tout ou presque a l’air de marcher sur la tête. Ceux qui sont appelés à la rescousse à la dernière minute pour imaginer les solutions croulent eux-mêmes sous le poids des dossiers. On en a déjà fait l’expérience. Les illusions sont vite perdues. Il ne reste plus que l’immobilisme qu’on mélange à desseins avec l’émergence. Dans sa fonction éminemment politique, le bon ministre est tout bonnement celui qui administre pour éloigner le sinistre et la sinistrose aux administrés.
CHAMPIONNAT NATIONAL LIGUE 1 ET 2, LES AFFICHES DES PREMIERES JOURNEES CONNUES
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a procédé, samedi, aux tirages au sort des matchs du championnat national de la Ligue 1 et Ligue 2 qui démarrent le 21 octobre.
Dakar, 23 sept (APS) – La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a procédé, samedi, aux tirages au sort des matchs du championnat national de la Ligue 1 et Ligue 2 qui démarrent le 21 octobre.
L’équipe championne en titre, Génération Foot, va affronter le Stade de Mbour, finaliste malheureuse de la Coupe de la Ligue et de la Coupe du Sénégal la saison dernière.
L’équipe championne de la Ligue 2 la saison dernière va croiser le club rufisquois de Teungueth FC, classé 5e.
L’US Ouakam, qui signe son retour dans l’élite après cinq saison va se mesurer l’AS Pikine, classée 10e la saison 2022-2023.
Voici le programme complet de la première journée de la Ligue 1
Sonacos –Dakar Sacré-Cœur, Stade de Mbour-Génération Foot, US Gorée –Diambars FC, Casa Sports – Linguère, AS Pikine 6 Us Ouakam, Teungueth FC-Jamono de Fatick, ASC Jaraaf –Guédiawaye FC
Voici le programme complet de la première journée de la Ligue 2
Thiès FC-Oslo FA, Demba Diop-AS Douanes, Duc-Keur Madior, Ajel de Rufisque-NGB, Wallydaan-CNEPS de Thiès, RS Yoff-ASAC –Ndiambour, HLM-Amitié.
L'APPEL DE BABA MAAL
Le lead vocal du Dandé Lenol (la voix du peuple) Baba Maal a invité, samedi, les parents à davantage écouter les jeunes au sujet notamment de leurs aspirations.
Dakar, 24 sept (APS) – Le lead vocal du Dandé Lenol (la voix du peuple) Baba Maal a invité, samedi, les parents à davantage écouter les jeunes au sujet notamment de leurs aspirations.
‘’J’aimerai que les parents et ceux qui sont au-devant de la scène sur le plan politique, administratif, économique et tous, reconsidèrent cette demande de la jeunesse d’être écoutée’’, a déclaré le chanteur qui invite les parents à déceler les cris de cette jeunesse, leurs angoisses et aspirations estimant qu’elle est vraiment consciente de tout ce qui se passe dans le monde.
Baba Maal, était invité par le système des Nations Unies à participer à la78ème session de l’Assemblée général de l’ONU en tant qu’ambassadeur de bonne volonté et aussi ambassadeur pour la lutte contre la désertification.
A l’ouverture de la session le lundi 19 septembre dernier, il a fait une performance musicale avec le morceau ‘’Bayo’’ dans lequel il parle de la jeunesse, des enfants.
‘Je me suis permis de dire que nous n’avons plus besoin de guerre, de souffrance, de discrimination, nous avons besoin de construire un avenir rayonnant, lumineux pour les générations à venir devant les chefs d’Etats et autres chefs de gouvernement et délégations présentes’’, fait-il savoir via le correspondant particulier de l’APS au siège des Nations Unies.
Le promoteur du festival ‘’Les blues du fleuve’’ veut faire savoir aux jeunes africains et surtout ceux sénégalais que le monde de demain leur appartient.
Baba Maal révèle être allé à la rencontre des jeunes sénégalais ayant fait la traversée de l’Amérique latine, le brésil, le Nicaragua pour arriver aux Etats Unies lors d’un concert à Denver (Centre ouest des USA) afin de s’enquérir de leur situation et leur demander ce qu’ils attendent qu’on puisse faire pour eux.
‘’Cela est important. Il faut que nous reconsidérions notre position en tant que parents par rapport à cette jeunesse et les écouter’’, insiste le chanteur qui a défendu le rôle de la culture dans le développement.