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10 octobre 2025
VINGT-CINQ JOUEURS A L’ENTRAINEMENT COLLECTIF, BALLO-TOURE MENAGE, SABALY ABSENT
Tous les joueurs ont foulé la pelouse du terrain annexe du stade Charles Konan Banny à l’exception de Youssouf Sabaly, absent. Le joueur de Bétis Séville (Espagne) ne s’est pas entraîné avec le groupe
Vingt-cinq joueurs ont pris part, vendredi après-midi, à Yamoussoukro, à l’entraînement collectif de l’équipe nationale de football du Sénégal qui prépare son match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations contre la Gambie, lundi à, 14h GMT. Cette troisième séance d’entraînement des Lions a été ouverte à la presse durant les 15 premières minutes.
Tous les joueurs ont foulé la pelouse du terrain annexe du stade Charles Konan Banny à l’exception de Youssouf Sabaly, absent. Le joueur de Bétis Séville (Espagne) ne s’est pas entraîné avec le groupe. Fodé Ballo-Touré, ménagé, a prolongé sa course avec un préparateur physique pendant que le reste du groupe s’entraînait. L’équipe nationale de football du Sénégal, championne d’Afrique en titre, est arrivée mercredi soir à Yamoussoukro, ville du centre de la Côte d’Ivoire où les Lions ont pris leur quartier à l’occasion de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui démarre, samedi. Le Sénégal, pour faire honneur à son statut de champion en titre, doit se faire respecter d’entrée dans un derby qui s’annonce disputé, en attendant pour les Lions de se frotter à la Guinée, avec tous les enjeux liés à la rivalité de voisinage.
Dans l’histoire de la CAN, seules trois équipes – le Ghana (1963-1965), le Cameroun (2000- 2002) et l’Égypte (1957-1959 et 2006, 2008, 2010) – sont parvenues à conserver leur trophée. La plupart du temps, le tenant du titre peine même à passer les phases de poule. Les Sénégalais seront donc très attendus à la CAN, où ils devront faire face à 23 autres équipes qui rêvent de lui succéder. Les Lions doivent surtout faire avec la malédiction du champion. L’édition de cette année va se dérouler dans cinq villes et cinq stades : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pedro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale. Le match d’ouverture va opposer la Côte d’Ivoire, le pays hôte, à la Guinée-Bissau.
ABIDJAN ET YAMOUSSOUKRO DANS LA FERVEUR DE LA CAN
A quelques heures du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les capitales économique et administrative de la Côte d’Ivoire, Abidjan et Yamoussoukro, sont plongées dans l’effervescence de la plus prestigieuse des compétitions sportives
A Abidjan, le visiteur a un avant-goût de cette ambiance dès son arrivée à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. En allant récupérer ses bagages, il est accueilli par l’immense photo d’un homme d’un âge mur, habillé en tenue baoulé, affichant un large sourire, les mains ouvertes et tendues vers l’avant en signe d’hospitalité.
Une image qui traduit le mieux le Akwaba (bienvenue) peint sur tous les murs et espaces publics de la ville. C’est cet atmosphère chaleureux et convivial qui accompagne les étrangers jusque dans le hall d’arrivée où sont installés les carrousels à bagages. Les drapeaux des 24 pays participants à la CAN et les posters de joueurs de la Côte d’Ivoire ornent cette partie de l’Aéroport et même les Duty Free. Ici, tout le monde joue à fond la « CANmania ». Même les stewards ne sont pas en reste. Sur leurs joues, ils ont colorié les couleurs du drapeau de la Côte d’ivoire, chacun y allant de son imagination. Pour certains c’est en forme de cœur et pour d’autres en bandes horizontales.
A l’Aéroport international d’Abidjan, une foule inhabituelle envahit toutes les 30 minutes le hall d’arrivée. ‘’Nous sommes débordés, aujourd’hui et nous sommes en sous-effectif’’, dit un agent qui se dirigeait à pas assurés vers la sortie. Dehors, une grande foule attendait, pancartes à la main. Certains sont venus chercher des passagers et d’autres pour vendre des puces de téléphone. Dans le décor, un immense éléphant en plastique gonflable habillé avec le maillot de l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire et le chapeau baoulé vissé sur la tête. A côté, une troupe danse et chante aux rythme et sonorité du pays des lagunes. L’attention des spectateurs est un peu détournée par la présence du technicien français Hervé Renard, vainqueur de la CAN avec la Côte d’Ivoire en 2015, véritable star en terre ivoirienne. Tout le monde se bouscule pour prendre un selfie avec lui, histoire d’immortaliser le moment. A la sortie de l’Aéroport, les dernières décorations de fin d’année inspirées du thème de la CAN embellissent encore les larges routes et artères de la ville ivoirienne.
A 235 Kms d’Abidjan, la belle ville de Yamoussoukro n’est pas en reste. La capitale administrative de la Côte d’Ivoire qui accueille le groupe C composé du Sénégal, de la Guinée, de la Gambie et du Cameroun s’est parée de ses plus belles couleurs pour plonger dans l’ambiance de la CAN. Ici, toute la population est mobilisée pour déblayer et nettoyer les principales avenues. Les drapeaux sénégalais, camerounais, guinéens et gambiens flottent partout dans la ville aux immenses cocotiers. La ville du lagon au caïman démarre sa CAN, lundi, avec le match Sénégal-Gambie à 14h, suivi de la rencontre Cameroun-Guinée à 17h au stade Charles Konan Banny.
POURQUOI DIT-ON CAN 2023 POUR UNE COMPETITION QUI SE DEROULE EN 2024?
Plus que quelques heures à attendre avant le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations avec le match d'ouverture entre la Côte d'Ivoire et la Guinée-Bissau (21 heures ce samedi). Si la compétition se déroule du 13 janvier au 11 février 2024, la nomenclature officielle reste "CAN 2023". Si l'organisation de cette 34e édition devait initialement avoir lieu en 2021, elle a subi deux reports: le premier en juillet 2023 après les désagréments connus par le Cameroun, qui a hérité de l'organisation pour l'édition 2021 au lieu de celle de 2019. Mais la CAN 2023 a de nouveau été repoussée en janvier 2024 en raison des conditions climatiques en Côte d'Ivoire. Les pluies diluviennes de l'été dernier ont fait plusieurs victimes en juillet dernier.
LA SECURITE SERA AU RENDEZ-VOUS SELON MOTSEPE
À la veille du premier match de la compétition, le patron du foot africain s'est dit confiant à propos de la sécurité mise en place en Côte d'Ivoire, deux ans après une bousculade mortelle au Cameroun. "Je suis satisfait des mesures appropriées qui ont été prises pour s'assurer que nous allons éviter l'expérience douloureuse que nous avons eue au Cameroun", a déclaré Patrice Motsepe lors d'une longue conférence de presse, à Abidjan. Sur les questions de sécurité, les autorités ivoiriennes ont assuré être prêtes avec plus de 17.000 éléments des forces de l'ordre déployés pour la compétition. Le gouvernement ivoirien a par ailleurs investi près d'1,5 milliard de dollars pour divers projets d'infrastructures.
LA COTE D’IVOIRE LANCE LA PLUS GRANDE FETE SPORTIVE D’AFRIQUE
La 34è édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), placée sous le sceau de l'hospitalité, démarre ce samedi 13 janvier et se terminera au soir du 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. Les 24 meilleures nations du continent sont en lice...
La 34è édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), placée sous le sceau de l'hospitalité, démarre ce samedi 13 janvier et se terminera au soir du 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. Le pays des légendes Didier Drogba, Yaya Touré ou encore Laurent Pokou, accueillera le plus grand évènement sportif africain pour la deuxième fois, après l'édition de 1984, remportée par le Cameroun.
La compétition, dans son nouveau format en vigueur depuis 2019, opposera les 24 meilleures nations du continent, réparties en six poules de quatre. Au total, cinquante-quatre matchs se disputeront dans les villes d'Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et la capitale Yamoussoukro. En ce qui concerne la récompense pour le vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé que le montant s'élèvera à 7 millions de dollars. Cette somme représente une augmentation significative de 40 % par rapport à l'édition précédente. e ballon officiel de la Coupe d'Afrique des Nations, aux couleurs de la Côte d'Ivoire, a été baptisé "Pokou" en hommage à feu Laurent Pokou, légende du football ivoirien. Laurent Pokou a marqué l'histoire du tournoi en devenant le meilleur buteur des éditions de 1968 et 1970. Avec ses 14 réalisations, il devance le Nigérian Rashidi Yekini, qui a inscrit 13 buts lors de ses participations à la CAN. Il est cependant loin derrière le Camerounais Samuel Eto'o, qui trône en tête du classement avec ses 18 buts.
UN MATCH D’OUVERTURE SOUS HAUTE TENSION
Cette 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations débute avec un match qui s’annonce électrique entre la Côte d’Ivoire, le pays hôte, et la Guinée-Bissau ce samedi 13 janvier 2024. Les regards seront braqués sur le Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé qui affichera complet avec ses 60 000 places occupées par des supporters impatients de voir leur équipe nationale entamer le tournoi par une victoire.
Dans le camp ivoirien, l’optimisme est de rigueur et l’ambition clairement affichée de triompher à domicile. Les Eléphants, munis d’une équipe solide, sont déterminés à valider leur statut de favoris face à une formation bissau-guinéenne en quête de sa première victoire en phase finale de CAN après trois tentatives infructueuses. Toutefois, la Guinée-Bissau entend réaliser un coup d’éclat en s’inspirant de leur prestation face au Gabon en 2017.
La rencontre à Ebimpé s’annonce donc comme un moment idéal pour les Djurtus de déjouer les pronostics. Pour la Côte d’Ivoire, l’enjeu sera aussi de réitérer l’exploit de la génération de 1984 qui avait écrasé le Togo lors du match inaugural organisé à domicile. C’est dans cette atmosphère que le coup d’envoi sera donné, promettant une soirée de passion et d’émotions footballistiques
«L’ETAPE DU PARRAINAGE DE 2024 N’AURA PAS DONNE MIEUX A VOIR QU’EN 2019»
L’avis est de l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky.qui fait le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février 2024
Selon l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky, le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février bouclée mardi dernier au niveau du Conseil constitutionnel a montré que l’étape du parrainage de 2024 n’aura pas donné mieux à voir qu’en 2019. Interpellé par Sud quotidien hier, vendredi 12 janvier, Fréderic Kwady Ndecky a déploré le fait que les mêmes questions sur la pertinence de ce système, dans sa conception actuelle, soient revenues avec acuité.
Le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février consacré au contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel serait plus décevant que celui de 2019. L’avis est de l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky.
Interpellé par Sud quotidien hier, vendredi 12 janvier, l’expert électoral a déploré la persistance des dysfonctionnements nonobstant quelques améliorations apportées à ce système lors de la dernière réforme de la loi électorale avec la réduction de nombre de parrains et l’introduction du parrainage par les élus. « L’étape du parrainage de 2024 n’aura pas donné mieux à voir qu’en 2019. Sur le plan quantitatif : sur 93 dossiers soumis, seulement 21 passent l’étape du parrainage. On est pratiquement dans les mêmes proportions, sinon pire, qu’en 2019 où 7 dossiers avaient été validés sur un total de 27 »
Poursuivant son analyse, l’expert électoral ajoute au sujet du bilan qualitatif de ce processus de validation des parrainages qu’«il n’y aura pas eu d’évolutions notoires, ou pas d’avancées du tout, puisque les mêmes questions sur la pertinence de ce système, dans sa conception actuelle, sont revenues avec acuité ». « La loi n’aura pas été mieux appliquée ni respectée puisque des électeurs sénégalais ont encore parrainé plusieurs candidats en violation de la loi électorale (si l’on considère les innombrables doublons externes rejetés pas la Conseil constitutionnel) », a fait remarquer Ndecky avant de lancer. « En définitive, le bilan de cette étape du processus aura été plus décevant que celle de 2019, puisqu’on s’attendait à ce que la dernière réforme de la loi électorale, notamment sa partie concernant le parrainage (réduction de nombre de parrains, parrainage par les élus, etc.) apporte quelques améliorations. Que nenni ! ».
Poursuivant son diagnostic de cette première étape du processus de contrôle des candidatures à la prochaine présidentielle consacré à la validation des parrainages, l’expert électoral de marteler : « Les mêmes questionnements qu’en 2018/19 demeurent sur les motivations réelles derrière l’adoption d’un tel système. S’agit-il réellement d’un système permettant de réduire les candidatures fantaisistes, comme avancé par certains membres du régime en place, ou s’agit-il plutôt d’une astuce pour se choisir des concurrents… »
APRES LE TER, L’AUTRE RENOUVEAU DU TRANSPORT URBAIN !
Ce dimanche 14 janvier 2024 marquera un autre renouveau dans le système de transport de masse, avec l’inauguration du Bus rapid transit (Brt)
Ce dimanche 14 janvier 2024 marquera un autre renouveau dans le système de transport de masse, avec l’inauguration du Bus rapid transit (Brt). Le Brt qui desservira plusieurs quartiers entre Dakar et sa banlieue (jusqu’à Guédiawaye), a pour ambition de convoyer 300.000 passagers par jour.
Le Bus rapid transit (Brt) sera mise en service ce dimanche, 14 janvier 2024. Un des projets phares de l’Etat du Sénégal, le Brt est un système de transport de masse capable de convoyer jusqu’à 300.000 passagers par jour. Il partira de Guédiawaye, en banlieue, passera par les Parcelles Assainies, Grand Yoff, le rond-point Liberté VI, Sacré-Cœur, le boulevard Général de Gaulle, les allées Papa Gueye Fall, entre autres, point desservis, avant d’arriver à la gare de Petersen, à Dakar-Plateau. Avec le Train express régional (Ter), il représente l’un des plus grands projets infrastructurels du président de la République, Macky Sall.
Son lancement, ce dimanche 14 janvier 2024, marquera une nouvelle dynamique dans le transport de masse dans la capitale sénégalaise, fortement embouteillée en dépit des nombreux ponts et autoponts réalisés. Le Brt qui, assurera une liaison permanente entre Dakar et sa banlieue, passera dans de populeux quartiers où le besoin en mobilité est important. Ses heures de fonctionnement (de 6 à 22 h), faciliteront le déplacement des usagers.
Au total, 23 points d’arrêts sont prévus. Selon les autorités, 121 véhicules articulés et climatisés ont été acquis pour la mise en service commercial. Les bus sont d’une grande capacité d’accueil, pouvant convoyer jusqu’à 150 passagers par car. Déjà, en perspective de cette exploitation, un contrat de Délégation de service public (Dsp) a été officiellement signé, le 21 mars 2022, entre l’État du Sénégal, représenté par le Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud) et le concessionnaire, Dakar Mobilité S.A, une société détenue par Meridiam et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis). Ce contrat de concession, d’une durée de 15 ans, englobe l’exploitation et la maintenance du Brt, ainsi que l’acquisition des véhicules et équipements associés par Dakar Mobilité. Mercredi 10 janvier, le président Macky Sall a demandé au gouvernement, en Conseil des ministres, «de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer, avec l’implication notable des villes (Guédiawaye, Dakar,) des communes et populations polarisées, un bon déroulement des activités marquant l’inauguration du Brt» qui est, dit-il, «un mode de transport innovant, écologique (100% décarboné) qui va remodeler le cadre de vie de la Capitale, Dakar».