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7 juin 2025
DU FLOU AUTOUR DE LA DURÉE DE TRANSITION AU GABON
Au Gabon, la transition suit son cours depuis le coup d’État, fin août, qui a renversé le président Bongo. On attend notamment la nomination des parlementaires à l’Assemblée et au Sénat de transition. La durée de la transition, elle, est incertaine.
Au Gabon, la transition suit son cours depuis le coup d’État, fin août, qui a renversé le président Bongo. On attend notamment la nomination des parlementaires à l’Assemblée et au Sénat de transition. La durée de la transition, elle, est incertaine. Le général Oligui Nguema qui a pris le pouvoir a dit que c’était aux forces vives de décider de sa durée. Plusieurs propositions sont pour l’instant sur la table.
Une transition de deux ans, c’est le chiffre qui revient le plus souvent. Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, y voit un « objectif raisonnable ». Néanmoins, la durée définitive sera tranchée à l’issue d’une grande conférence nationale. « Ce n’est pas au Parlement, ni aux militaires, de choisir. Les Assises arrêteront un calendrier qui sera validé par l’Assemblée et le Sénat », confie un haut cadre de la transition.
La société civile, elle, a d’abord proposé six mois à un an. « C’était pour montrer que les militaires ne pourraient pas s’éterniser au pouvoir », indique Justice Lekogo du Copil Citoyen. Mais vu les chantiers en cours, les organisations ont finalement proposé 18 à 24 mois. « Il faut démanteler un pouvoir installé depuis 60 ans, reconstruire la démocratie, voter de nouveaux textes avant de préparer des élections », indique George Mpaga, du ROLBG, pour expliquer le besoin de temps.
Mais aller au-delà de deux ans pourrait poser problème. « La transition n’est pas là pour régler tous les sujets de fond. Cela doit être réalisé par un nouveau pouvoir élu », estime Justine Lekogo.
Côté politique, Alexandre Barro Chambrier, président du RPM, a aussi suggéré deux ans. Le temps « de remettre le Gabon sur les rails. Mais il ne faudrait pas qu’on prenne goût aux délices du pouvoir », a-t-il déclaré.
Pour ce qui est de la grande coalition Alternance 2023, elle attend les Assises pour proposer une durée. Mais un cadre estime que « vu les réformes à réaliser, au sein d’un système très ancré, ce n’est pas simple », dit-il. Toutefois, « il ne faudrait pas excéder deux tiers d’un quinquennat », selon lui.
ORGANISATION DE LA CAN 2025 OU 2027, L’ALGÉRIE JETTE L’ÉPONGE
Les rumeurs bruissaient depuis quelques jours, c’est désormais officiel ce mardi 26 septembre. L’Algérie a décidé de ne plus postuler pour l’organisation de la CAN 2025 ou 2027.
Les rumeurs bruissaient depuis quelques jours, c’est désormais officiel ce mardi 26 septembre. L’Algérie a décidé de ne plus postuler pour l’organisation de la CAN 2025 ou 2027. « La Fédération algérienne de football (FAF) a officiellement transmis à la Confédération africaine de football (CAF) un courrier par lequel elle l’informe de sa décision de retrait de la candidature de l’Algérie pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies (CAN), des éditions 2025 et 2027 », a ainsi annoncé la FAF.
C’est une grosse surprise à quelques heures de la décision de la CAF qui doit annoncer ce mercredi 27 septembre les élus pour l’organisation de la CAN 2025 et 2027.
La FAF change de tête
Depuis quelques mois, le pays des Fennecs s’était pourtant lancé dans une opération séduction pour se donner toutes les chances d’accueillir la CAN 2025 ou celle de 2027. « Il y a des installations qui sont là, il y a une compétition (Chan) qui a été organisée dans de bonnes conditions, donc déjà 70% du chemin a été fait », se targuait Farid Ait Saada, coordinateur du comité d'organisation locale du Chan, en janvier dernier au micro de RFI.
Qu’est-ce qui a changé depuis ? D’abord la tête de la Fédération algérienne de football. Walid Sadi a été en effet élu il y a moins d’une semaine comme président de la FAF après la démission de Djahid Zefizef qui a jeté l’éponge après son échec de se faire élire au Comité exécutif de la CAF.
La nouvelle équipe dirigeante explique que son retrait est motivé par « la nouvelle approche de la FAF relative à la stratégie de développement du football en Algérie ». La FAF concentrera désormais ses efforts dans la réorganisation et la redynamisation du football en Algérie, de même qu’elle réitère son engagement indéfectible au profit du développement du football africain », poursuit la fédération algérienne.
Le Maroc sans rival pour 2025
Explication diplomatique ? Ce qui certain, c’est que le nouveau président de la FAF aurait pris la décision de ne pas être présent au Comex de ce mercredi se refusant à défendre un dossier de candidature qui ne lui « appartient pas ».
Avec ce retrait, l’Algérie laisse la voix royale au Maroc qui était son principal rival dans la course à l’organisation de la CAN 2025. Malgré les candidatures de la Zambie et duo Nigéria-Bénin, le royaume chérifien devrait obtenir sans suspense le droit d’accueillir la Coupe d’Afrique plus de 30 ans après avoir organisé l’édition de 1988.
L’Algérie, qui n’a plus organisé de CAN, depuis 1990, devra donc patienter au moins jusqu’à l’édition 2029 pour espérer abriter une nouvelle fois la plus grande compétition africaine.
NE PAS LAISSER À NOS ENFANTS UNE ÉPAVE !
21 ans. Mais toujours la peine des familles des victimes du Joola. Tous ont envie de tout oublier. Mais difficile de pardonner un crime sans criminel. Rien ne peut sécher leurs larmes.
21 ans. Mais toujours la peine des familles des victimes du Joola. Tous ont envie de tout oublier. Mais difficile de pardonner un crime sans criminel. Rien ne peut sécher leurs larmes. Ils n’ont plus l’arme du courage et de la résilience. Et aujourd’hui encore, il y a le naufrage de la discipline. Pour Le Joola, parlons le langage de la vérité, de la rigueur, de l’introspection. Le Musée est salutaire. Mais ce n’est pas pour s’amuser. Cette tragédie devrait nous unir. Parce que nous sommes dans le même bateau Sénégal. Nous ne devons pas léguer à nos enfants un pays-épave.
L’ÉQUATION NON RÉSOLUE
La rentrée scolaire est prévue la semaine prochaine sur toute l’étendue du territoire national. L’académie de Diourbel a un besoin de 245 enseignants dont 178 pour l’Elémentaire et le préscolaire et 67 pour le Moyen-secondaire.
La rentrée scolaire est prévue la semaine prochaine sur toute l’étendue du territoire national. L’académie de Diourbel a un besoin de 245 enseignants dont 178 pour l’Elémentaire et le préscolaire et 67 pour le Moyen-secondaire. La révélation a été faite au cours du Comité régional de développement (Crd) présidée par le gouverneur.
Dans son rapport, l’inspecteur d’académie par intérim, Modou Ndiaye, a fait l’état des établissements inondés. Lors de cette rencontre, des recommandations fortes ont été faites. Il s’agit, entre autres, de l’évacuation de l’eau des structures d’éducation et de formation impactées par les inondations, de la réparation des dégâts causés par les fortes pluies (fosses septiques endommagées, toilettes…).
LE JOOLA, LA SÉQUENCE INOUBLIABLE
Le naufrage du bateau le « Joola », 21 ans déjà. Le 26 septembre 2002, ce ferry qui assurait la liaison entre Dakar et Ziguinchor coulait en faisant près de 2000 morts.
Le naufrage du bateau le « Joola », 21 ans déjà. Le 26 septembre 2002, ce ferry qui assurait la liaison entre Dakar et Ziguinchor coulait en faisant près de 2000 morts.
Le 26 septembre 2002, le bateau le « Joola » qui assurait la liaison Dakar-Ziguinchor coulait au large des côtes gambiennes. Un naufrage qui a fait 1.860 morts, selon le bilan officiel. Des Sénégalais, des Français, des Guinéens, des Gambiens, des Maliens… sont disparus dans ce navire. La ville de Ziguinchor avait payé le plus lourd tribut avec près de 1000 décès dont des élèves, des étudiants, des nouveaux bacheliers qui devaient rejoindre l’université de Dakar. Le Sénégal venait ainsi d’enregistrer l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’humanité. Parmi les victimes, des jeunes, des femmes coincés dans la coque du ferry. Des milliers d’orphelins ont été recensés au lendemain de cette catastrophe maritime.
C’est pourquoi, dès 2006, la loi n° 2006-39 du 21 novembre 2006, a institué le statut de pupilles de la nation en vue de doter l’Etat du Sénégal d’un mécanisme structurel et institutionnel de prise en charge des orphelins. Le premier décret conférant le statut des pupilles de la Nation à ses orphelins du « Joola » a été signé en 2010. Toutefois, beaucoup d’enfants orphelins du « Joola » n’ont pas pu bénéficier du statut de pupilles de la Nation, car ils avaient déjà dépassé l’âge limite fixé à 18 ans en raison des retards notés.
Vingt-et-un ans après le naufrage, le comité d’initiative pour l’érection du mémorial-musée « Le joola » continue de réclamer la tenue d’un procès. Pourtant, en août 2003, l’Etat du Sénégal avait classé « sans suites pénales » le dossier du « Joola ». Seul le commandant du bateau disparu à bord lors du naufrage est déclaré responsable de cette catastrophe maritime. En conférence de presse, le mercredi 20 septembre 2023, le comité d’initiative pour l’érection du mémorial-musée « Le joola » réclame justice. « Deux décennies après, nous avons le sentiment que les coupables de la plus grande catastrophe maritime du Sénégal ne sont pas punis. Nous sommes révoltés parce que le culte de l’impunité reste largement entretenu voire encouragé », dénonçait Samsidine Aïdara, président dudit comité. « Nous sommes inquiets parce que cette culture de l’impunité peut, à tout moment, être encore à l’origine de préjudices irréparables à la société sénégalaise », ajoutait-il. Le comité d’initiative exige toujours le renflouement de l’épave du bateau. D’après M. Aïdara, près de 2000 victimes ne doivent pas être laissées délibérément dans une épave au fond de l’océan. « Notre profond désir est de donner une sépulture digne à chaque victime et d’aider les familles à terminer leur deuil », plaide-t-il.
Par ailleurs, le projet mémorial-musée a connu une avancée. A Ziguinchor, vendredi dernier, le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique, le Pr Aliou Sow, a annoncé son inauguration un mois après la commémoration des 21 ans du « Joola ». « Le projet de construction du musée a duré huit ans. Aujourd’hui, on est presque arrivé à la fin du processus. Un mois après l’anniversaire du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’, nous allons organiser l’inauguration de ce musée en relation avec les familles des victimes », avait déclaré le Ministre Aliou Ngamby NDIAYE
DR ALPHA KOUNTA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’OFFICE NATIONAL DES PUPILLES DE LA NATION
« Même si le statut de prise en charge s’arrête à 18 ans, nous continuons l’accompagnement »
Le 26 septembre est commémoré le naufrage du bateau « Le Joola » après plus d’une vingtaine d’années. C’est dans ce contexte que l’Office national des pupilles de la nation (Onpn) est né afin d’assurer l’accompagnement, la prise en charge des orphelins déclarés Pupilles de la Nation. Dans cet entretien, le Directeur général revient sur les réalisations de l’Office.
Le naufrage du bateau « Le Joola » au large des côtes gambiennes le 26 septembre 2002 est toujours frais dans les esprits. Qu’est-ce qui est prévu pour la commémoration de cette année ?
Je profite de l’occasion pour prier sur la mémoire des victimes de cette tragédie. C’est justement par rapport à cela que l’État a mis sur place l’Office national des pupilles de la nation. Au-delà du rappel de cette tristesse, la commémoration est beaucoup plus faite par les familles. L’Office apporte son soutien en participant à toutes les manifestations aussi bien à Dakar qu’à Ziguinchor.
Combien d’enfants ont été pris en charge par l’Office national des pupilles de la Nation, 21 ans après ?
Nous avons 720 orphelins du « Joola » pris en charge. Ils ne sont pas les seuls. Ces derniers constituent la deuxième catégorie à savoir la prise en charge des enfants mineurs issus de drames ou catastrophes. C’est également le cas des orphelins lors du chavirement de la pirogue de Bettenty. Ce sont des cas que l’État a décidé de prendre en charge.
Est-ce que ces enfants bénéficient d’une assistance 21 ans après ?
Nous sommes au 21e anniversaire du naufrage et le plus jeune des enfants doit être âgé de 21 ans. L’âge de majorité est 18 ans selon le statut de prise en charge de l’Office. Tous les orphelins issus du « Joola » sont devenus majeurs depuis un certain temps. Même si le statut de prise en charge s’arrête à 18 ans, nous continuons l’accompagnement. Car pupille un jour, pupille toujours. Nous leur apportons notre soutien dans l’insertion professionnelle et leur employabilité. Nous les poussons jusqu’à l’obtention du diplôme pour ceux qui font des études universitaires. Nous avons accompagné 93 pupilles dans le cadre de leur insertion dans le monde professionnel. Nous avons également 22 pupilles qui ont un emploi stable.
Nous voulons faire en sorte que l’âge passe de 18 ans à 21 ans. Cette majorité pose des difficultés. Si la pupille commence ses études universitaires avant 18 ans, l’Office devrait pouvoir l’accompagner jusqu’à l’obtention de son diplôme. Nous ne voyons pas beaucoup de jeunes obtenir le baccalauréat avant 18 ans. Si l’âge de la majorité est à 21 ans, cela donnerait beaucoup plus de chance à la pupille. Nos bacheliers ont entre 20 et 21 ans. Cela va aider à les pousser à poursuivre les études universitaires et créer une émulation.
Une cérémonie de remise d’allocations aux pupilles non-déclarées a été organisée en septembre 2021 à la suite d’une demande de régularisation par le président de la République en février en Conseil des ministres. Est-ce qu’il y a des pupilles du naufrage toujours non-déclarées ?
Nous avons recensé et indemnisé 371 pupilles non-déclarées. Le chef de l’État a mis en place un budget de 106 millions de FCfa pour l’indemnisation des orphelins non-déclarés. Ils sont non-déclarés car la loi qui institue le statut est tombé en 2006. Mais le premier décret est sorti en 2010. Cependant il y a eu une rétroaction. Le président de la République a voulu indemniser celles qui sont non-déclarées. Une enquête a été faite avec les familles et les associations. Parmi ces 371, les 189 ont reçu de façon effective un virement de ces indemnités. Compte tenu de l’âge, il nous a fallu retrouver ces personnes pour pouvoir faire un calcul à partir de la tragédie jusqu’à l’âge de la majorité. Cela nous a permis de déterminer le montant et le moins élevé est 240.000 FCfa. Ces indemnités vont jusqu’à un million de Fcfa pour d’autres qui étaient beaucoup plus jeunes à l’époque. Il reste 182 orphelins qui ne sont toujours pas retrouvés par l’Office. Aujourd’hui, d’autres se sont signalés et nous avons stabilisé une nouvelle liste de 55 qui ne font pas partie des 371.
Aujourd’hui, quel bilan tirez-vous de la prise en charge de ces pupilles ?
Nous pouvons évoquer les allocations données à ces pupilles pour leur accompagnement. L’allocation était de 20.000 FCfa en 2019. Elle a été ramenée à 50.000 FCfa par le chef de l’État. Près d’un milliard Fcfa a été distribué à ces pupilles. Il y a également des subventions sous forme de bourses scolaires, de récompenses. Nous mettons en avant une émulation chez les apprenants. La Fête de l’Excellence prévue le 19 octobre est une occasion de distinguer les pupilles. Nous avons récompensé près de 500 pupilles l’année dernière. Nous sommes aussi en train de faire une cartographie des différentes pupilles pour voir vraiment les champions, des exemples de réussite pour la jeunesse.
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CONSTRUCTION DE LA GRANDE MOSQUÉE DE TIVAOUANE, DU RÊVE A LA RÉALITÉ
Une grande mosquée pour la ville de Tivaouane. El Hadji Malick Sy a posé les premiers jalons en choisissant l’emplacement depuis 1904. Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh a démarré les travaux en 1978 pour la sortir de terre, même si l’édifice n’a pas été achevé
Une grande mosquée pour la ville de Tivaouane. El Hadji Malick Sy a posé les premiers jalons en choisissant l’emplacement depuis 1904. Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh a démarré les travaux en 1978 pour la sortir de terre, même si l’édifice n’a pas été achevé. L’actuel Khalife général des Tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, grâce à sa vision et l’implication de toute la communauté, est en train de réaliser ce rêve de son illustre grand-père. Le projet entame sa dernière ligne droite et la mosquée est presque achevée, sous le management de l’association « Jamatou Nur Assouniya » présidée par l’ancien ministre Makhtar Cissé.
La grande mosquée de Tivaouane dont les travaux sont très avancés se dévoile petit à petit aux visiteurs et autres usagers de la route nationale Thiès-Saint-Louis depuis l’extérieur de la ville sainte. De loin, on aperçoit son plus haut minaret. Plus on se rapproche, plus on se rend compte que ce gigantesque projet rêvé et inspiré par Seydi El Hadji Malick Sy prend forme. Les sept dômes, notamment les trois plus grands, sont visibles depuis plusieurs endroits de la ville. Sur le site, en ce samedi 09 septembre 2023, des ouvriers turcs sont haut perchés sur ces dômes. Ils prennent le soin de bien s’attacher autour de leur ceinture avec des cordes de sécurité. Ils sont en train de couvrir les coupoles avec le matériel de décoration d’une couleur dorée pour certains dômes. Les autres sont ornés en vert.
Accueillis sur le site par Djibril Dia, adjoint de l’architecte maître d’œuvre Malick Faye, après plusieurs autorisations des responsables et de la famille religieuse, on foule ce qui sera l’une des mosquées les plus grandes et majestueuses du Sénégal et de l’Afrique. Déjà en 1904, Seydi El Hadji Malick Sy avait construit une mosquée d’où tout est parti. La forme et l’authenticité de cette petite mosquée, qui était à l’origine en banco, ont été maintenues à l’intérieur de la grande mosquée en construction pour la mémoire, même si elle a été rénovée. Elle fait partie de l’espace de prières pour homme.
Djibril Dia, adjoint de l’architecte maître d’œuvre de la grande mosquée de Tivaouane, explique que Serigne Abdou Aziz Dabakh (Rta) a commencé les travaux de cette grande mosquée en 1978-1979 sur le site choisi par son vénéré père El Hadji Malick Sy. La grande mosquée aux dômes verts connue par beaucoup de Sénégalais était déjà sur place de par l’engagement de Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh.
Les propositions de Serigne Babacar Sy Mansour
« L’ancienne grande mosquée avait une partie réservée aux femmes et un bloc de toilettes détaché. Quand on est venu, sous l’autorité et l’inspiration de l’actuel Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, on a recommencé le projet. Au départ, la particularité du projet c’est qu’il n’était pas déjà calé à l’image des projets classiques. Quand on a commencé, on n’avait pas le projet, mais sur l’inspiration du Khalife, on a démarré », confie M. Dia. Inspiré et méthodique, le Khalife général des Tidjanes a beaucoup échangé avec l’équipe chargée de la mise en œuvre de ce beau projet. « Il (Ndlr : Serigne Babacara Sy Mansour) nous a dit : « Démolissez, construisez et étudiez en même temps ». Avec l’ancienne mosquée, il y avait un rez-de-chaussée, une mezzanine qui comprimait un peu le rez-de-chaussée. Ainsi, le Khalife a donné une autre instruction par ces mots : « Na Siggi, Na Yaatou » (Que la mosquée soit haute et espacée), nous révèle M. Dia.
« On était obligé d’éliminer la mezzanine qui était à l’intérieur de l’ancienne mosquée construite par Serigne Abdou Aziz Sy. Cette surface de plus de 1 000 m2 en étage, a été récupérée pour l’extension de l’espace de prière des hommes. La mosquée des femmes qui était sur l’ancien projet prévu de l’autre côté a été intégrée dans le nouveau projet avec ses 1 800 m2. Ce qui fait que d’une surface de 4 100 m2 sur l’ancien projet, on a maintenant 10 800 de m2 », nous renseigne l’architecte. Sur cette surface bâtie, il y a aussi une annexe réservée à l’imam et au Khalife où il pourra recevoir ses hôtes durant les grands évènements, une antenne médicale pour une prise en charge rapide, entre autres.
Toujours dans le souci d’avoir un lieu de prière spacieux avec en tête l’instruction « Na Siggi, Na Yaatou » (Que la mosquée soit haute et espacée) du Khalife, sur la partie centrale de la mosquée, la hauteur est de 14 m. Au niveau des extensions/hommes et de la mosquée des femmes, on a une hauteur 11 m sous dalle. Pour la partie ancienne mosquée, la hauteur est de 6,8 m. Avec les instructions, la première mosquée de Seydi Elhadji Malick Sy est intégrée dans l’actuelle mosquée. La zone de prière des hommes est séparée de celle des femmes par des panneaux vitrés.
1 grand minaret de 82 m, 7 coupoles, 7 portes d’accès
Au départ, il n’y avait qu’un seul minaret de 82 m sur instruction de Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh. La nouvelle mosquée dispose maintenant de trois minarets. « On a rajouté deux autres minarets. Un du côté de la zone de prière des hommes et un autre à la zone de prière des femmes. Toujours sur instruction du Khalife, la hauteur des deux nouveaux minarets a été limitée à 56 m », explique l’architecte.
La zone de prière de la mosquée et surplombée par 7 coupoles. Il s’agit de deux sous la partie réservée à la zone de prière des hommes de diamètre 14 m et de deux coupoles sur la zone de prières des femmes. Sur la partie ancienne mosquée d’El Hadji Malick Sy, il y a une grande coupole de 30 m de diamètre. L’autre grande coupole a un diamètre de 22 m et la plus grande et plus haute a un diamètre de 34 m, soit une hauteur de plus de 10 étages.
Dans la mosquée, les belles décorations internes des coupoles sont faites en composante polyuréthane avec des lames, du plâtre, de la silicone, avec des sourates gravées sur les parois. Ce sont les Turcs qui sont chargés de la décoration intérieure. Le choix des sourates à graver sur le bâtiment ou les coupoles est décidé et validé aussi par le Khalife général des Tidjanes. Pour les entrées extérieures, il y a 7 grands portiques dont les motifs de décoration de type oriental ont commencé à être appliqués sur les façades par des Marocains.
Le calcul millimétré de El Hadji Malick pour l’orientation
Même si l’architecte a participé à plusieurs chantiers, il se sent pousser des ailes et se dit animé par une force extraordinaire en travaillant à la réalisation de cette grande mosquée. Selon Djibril Dia, « la mosquée est différente et particulière ». « C’est un site qui a été choisi par Seydi El Hadji Malick Sy. Pour le minbar, par exemple, l’orientation vers l’Est (Qibla) qu’il avait définie en 1904, avec ses compagnons, est vraiment exacte. On a vérifié avec la technologie et rien n’a bougé par rapport à l’Est. C’est le degré zéro. Tout a été inspiré en fonction de la première mosquée d’El Hadji Malick, d’où on part pour l’extension », dit l’architecte qui y voit une dimension mythique, voire mystique.
40 000 fidèles peuvent prier dans cette « mosquée intelligente »
Pour cette grande mosquée de Tivaouane, sur la partie couverte, on a 10 800 m2 dont 9 800 m2 en zones de prière. Par rapport à la notice de sécurité, il est prévu deux personnes sur un m2. Ce qui fait que la mosquée peut accueillir 19 600 personnes pour la partie couverte, selon M. Dia, adjoint de l’architecte maître d’œuvre du projet. L’esplanade qui fait 12 800 m2 peut accueillir 20 000 fidèles. Globalement, la mosquée pourra accueillir 40 000 fidèles au même moment. La mosquée dispose de 26 issues de secours, même si 24 avaient été recommandées par la Protection civile. Pour l’esplanade, il y a 40 unités de passage avec une largeur de 90 cm, ce qui fait que la mosquée peut être désemplie en un temps record.
À l’intérieur, les portes font 2,5 m de largeur sur plus de 4,05 m de hauteur (avec double vitrage qui tient compte de la chaleur, etc.). L’architecte adjoint en chef du projet renchérit qu’il est prévu des écritures au-dessus des panneaux des portes. Pour les fenêtres, il y a une partie fixe et une partie ouvrante. Au-dessus des parties hautes, il est prévu de mentionner des versets coraniques et les 99 noms d’Allah.
Pour plus de sécurité, toutes les portes sont asservies au contrôle d’accès. Derrière la zone de l’imam se trouve le local technique. À partir de cette zone, tout est contrôlé à distance : l’électricité, la plomberie, la climatisation, la sécurité, la régie-vidéo. Depuis le centre de contrôle, on peut ouvrir toutes les portes et les refermer. « S’il y a une panne sur une installation, il y a un report d’alarme proposé à l’agent qui peut recevoir l’information sur son téléphone », explique M. Dia. Pour familiariser les jeunes de la zone avec le projet et pour faciliter sa maintenance future, il est prévu de recruter des sortants des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (Isep) de la zone. « Il y a des ingénieurs et autres stagiaires qui travaillent sur le chantier qui est un cas d’école. Ils vont accompagner les installations et certains seront recrutés après pour l’entretien. La mosquée est vraiment moderne », assure-t-il.
Le gros œuvre réalisé à 98 %
La mosquée Seydi El hadji Malick Sy prend forme. Toutes les parties couvertes sont terminées à 100 %. « Le gros œuvre est également réalisé à 98 % », confie l’architecte Djibril Dia, adjoint de l’architecte maître d’œuvre du projet Malick Faye, qui parle de performance parce que les travaux ont officiellement démarré en mai 2021. Ce qui reste, ce sont les petites retouches et les décorations et finitions sur les minarets. L’infrastructure moderne et intelligente sera dotée d’un système de climatisation de dernière génération.
Ainsi, selon l’architecte Djibril Dia, des groupes sont installés à droite de l’entrée principale avec un système de climatisation à partir de l’eau glacée comme à Médine. À partir des groupes, l’eau glacée est injectée dans des conduites et distribuée par des buses de soufflage qui aspergent la fraîcheur aux fidèles. « C’est un système intelligent qui se gère lui-même en se réajustant en fonction du nombre de personnes qu’il y a dans la mosquée. Tout est accoudé à un système de renouvellement d’air », explique Djibril Dia. Un local technique de contrôle de la climatisation est installé à droite de l’entrée ouest de la mosquée.
Concernant les installations relatives à l’électricité et la plomberie, climatisation, sécurité, sonorisation tous les câblages sont posés à 100 %. Ce qui reste, c’est la pose des équipements qui sont d’ailleurs déjà livrés. S’agissant des vitrages et les portes, elles sont également fabriquées et livrées de même que le carrelage extérieur et intérieur.
Les travaux de carrelage pour la partie homme devraient démarrer avant le Gamou. « Le carrelage de la mosquée est déjà livré. On a 14 000 m2 de marbre prévus sur l’esplanade et 12 000 m2 de carreaux de 1 m à poser à l’intérieur de la mosquée qui sera recouverte de moquettes. Pour les portes et autres matériels à poser, une quinzaine de conteneurs seront bientôt réceptionnés. Côté technique, toute l’installation et la climatisation ont été faites. On a fait les installations avant que les Turcs ne commencent les décorations », explique Djibril Dia. Dans cette infrastructure d’une telle envergure, la sécurité sera au rendez-vous. Elle sera dotée d’équipements de sécurité tels que les détecteurs de fumée, les portiques de contrôle, un dispositif informatique de pointe. Pour ce qui est de la connectivité, une fibre optique est prévue.
LA CUISINE COMME TRAIT D'UNION ENTRE L'ASIE ET LE SENEGAL
Une dizaine d’Ambassades d’Asie ont organisé, samedi passé, à Dakar, un tournoi culinaire de leurs pays respectifs. L’objectif est de rapprocher, avec l’art de la table, les peuples de cette partie du monde au Sénégal.
Une dizaine d’Ambassades d’Asie ont organisé, samedi passé, à Dakar, un tournoi culinaire de leurs pays respectifs. L’objectif est de rapprocher, avec l’art de la table, les peuples de cette partie du monde au Sénégal.
Du « yakitori » ou du « tako yaki » japonais, du riz cantonnais ou du « mapodofu » chinois, du curry ou du poulet shashi indien, du « kimchi » ou du « gimban coréen, du « kubideh kebab » ou du « shirazi salad » de l’Iran, de la salade de papaye ou des nouilles sautées de la Thaïlande, etc. La cuisine asiatique était en fête samedi dernier dans les jardins de l’hôtel King Fahd palace. C’était à l’occasion d’un tournoi culinaire et de golf organisé par les Ambassades de la Chine, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Iran, du Japon, de la Corée du Nord, de la République de Corée, de Malaisie, du Pakistan et de la Thaïlande.
Ces 10 Ambassades de pays asiatiques à Dakar, en coopération avec le Golf club de la Pointe des Almadies, ont partagé, avec les Sénégalais, un échantillon de leur célèbre tradition culinaire. « Je crois que cet événement pourrait renforcer les contacts entre les peuples ; non seulement entre les diplomates et les responsables du Gouvernement sénégalais, mais aussi avec le secteur privé », souligne le Doyen du corps diplomatique asiatique accrédité à Dakar, l’Indonésien Dindin Wahyudin.
L’Asie, rappelle le diplomate, est un continent très dynamique, avec la plus grande population du monde, environ 4,66 milliards d’habitants, soit l’équivalent de 59,76 % de la population mondiale. Son développement économique, ajoute-t-il, est des plus rapides au monde. Dindin Wahyudin qui en a profité pour faire le point de la coopération entre les pays susmentionnés et le Sénégal a soutenu que les Ambassades des pays asiatiques à Dakar sont fermement engagées à renforcer les relations bilatérales avec le Sénégal. En effet, avec sa culture diversifiée, l’Asie offre une variété de saveurs plus alléchantes les unes que les autres. « Je crois que pour nous, ici, à Dakar, nous sommes également obligés de mettre en œuvre « l’esprit des relations Asie-Afrique » de diverses manières possibles », souligne l’Ambassadeur.
Après le tournoi de golf, les invités ont dégusté la savoureuse et riche cuisine asiatique. Ils ont fait la queue au niveau des différents stands pour les bons plaisirs du palais. Au stand thaï, par exemple, un des officiels, Papada Pakdethanakul, et ses collègues sont occupés à servir les amateurs de bon goût en quête de nouvelles sensations. C’est le cas également au niveau des stands de leurs pays respectifs avec Zhou Yueqing de la Chine, Maki Kawabata du Japon, Nawon Kim de la République de Corée ou encore Ali Reza Vazin de l’Iran. Ils sont contents de faire leur découvrir leur cuisine aux Sénégalais.
LE FARDEAU DES MALADIES CARDIOVASCULAIRES POURRAIT DOUBLER D’ICI 2030
Le fardeau des maladies cardiovasculaires va doubler d’ici 2030 si rien n’est fait, a alerté le Professeur de médecine interne et cardiologue, le Camerounais Samuel Kingue
Diamniadio, 26 sept (APS) – Le fardeau des maladies cardiovasculaires va doubler d’ici 2030 si rien n’est fait, a alerté le Professeur de médecine interne et cardiologue, le Camerounais Samuel Kingue, rappelant que déjà en 2013, ces maladies avaient fait un million de décès en Afrique subsaharienne.
‘’Les maladies cardiovasculaires sont au 1er rang dans toutes les régions de l’Afrique. En 2013, nous étions à un million de décès en Afrique subsaharienne et elles représentent 11 % de la mortalité globale en Afrique », a déclaré le Professeur de médecine interne et cardiologie à l’université de Yaoundé, Samuel Kingue.
Il prenait part à la session consacrée aux maladies cardiovasculaires à la conférence internationale sur l’épidémie des Maladies Non Transmissibles (MNT) ouverte lundi au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio à l’initiative de l’African Research Network (ARN).
Dans sa communication sur »la situation actuelle de l’hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires en Afrique », il a signalé que »d’ici 2030, si rien n’est fait, le fardeau de ces maladies va doubler ».
Revenant sur les maladies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle (HTA), il a souligné que ‘’nous avons une incidence de 30 % en Afrique et 46 % des adultes âgés de 25 ans et plus sont hypertendus ». »En 2010, le HTA avait fait 500.000 décès’’, a t-il rappelé.
Pour le cardiologue, il faut mettre en place des stratégies ‘’comme prévenir surtout et agir dès l’enfance ». »Nous devons également nous alimenter de manière propice et nous habituer à faire du sport’’, a t-il conseillé.
Selon lui, »quand l’hypertension est déjà là, il faut suivre le traitement et avoir les mesures de vigilance mais surtout inclure la prise en charge des maladies cardiovasculaires dans les soins de santé primaire ».
Dans sa communication sur »les problèmes à résoudre pour une prise en charge optimale des maladies cardiovasculaires’’ , le Professeur Rolland Nguetta de la Côte d’Ivoire a souligné que ‘’les soins coûteux sont un problème pour nos populations, d’où le recours à la médecine alternative’’.
‘’Il y a également les défis liés au déficit des ressources humaines, une mauvaise répartition des spécialistes. Ce qui pose le problème d’une qualité des soins », a-t-il relevé.
En Afrique, il y a moins d’un cardiologue pour 300.000 habitants, a affirmé Pr Nguetta.
Ces défis sont, selon lui, »liés au système de santé notamment à la gouvernance ». »Il faut, selon lui, penser à la couverture sanitaire universelle et à l’intégration de la prise en charge de l’hypertension dans les soins de santé primaire ».
Face à cette situation, a notamment estimé le Pr Nguetta, »il faut mettre l’accent sur la prévention partout en Afrique ».
Pour le président de la société sénégalaise de cardiologie (SOSECAR), le Professeur Abdoul Kane, »il faut mettre le focus sur l’approche multisectorielle pour la prise en charge optimale des maladies non transmissibles ».
La rencontre de Diamniadio regroupe, lundi et mardi, 86 conférenciers. Il est prévu 14 sessions thématiques et 3 panels sur les MNT.
La pose de la première pierre d’un institut de recherche sur les maladies non transmissibles sera effectuée ce mardi en marge de la conférence qui sera sanctionné par une Déclaration dite de Dakar sur les MNT.
ÉLIMINATOIRE CAN FÉMININE 2024, LE SÉNÉGAL SUR LA BONNE VOIE
L’équipe de foot féminine du Sénégal a dû élever son niveau de jeu pour pouvoir se qualifier face au Mozambique, a soutenu son entraîneur Mame Moussa Cissé qui a salué »la qualité, l’engagement et la volonté » de ses joueuses.
Dakar, 26 sept (APS) – L’équipe de foot féminine du Sénégal a dû élever son niveau de jeu pour pouvoir se qualifier face au Mozambique, a soutenu son entraîneur Mame Moussa Cissé qui a salué »la qualité, l’engagement et la volonté » de ses joueuses.
‘’Nous nous sommes un peu raté, lors du premier match. Il fallait aujourd’hui sortir d’autre moyens pour gagner cette seconde rencontre. L’objectif c’était la victoire. Je félicite les filles pour l’engagement et la volonté qui a été faits. Elles ont su relever leur niveau pour pouvoir passer’’, a-t-il dit en conférence de presse.
L’équipe nationale féminine de football s’est qualifiée, lundi, pour le deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2024 prévue au Maroc, en battant, lors de la manche retour du premier tour, la sélection mozambicaine (2-1), au stade Lat-Dior de Thiès.
Les Lionnes du Sénégal affronteront l’Egypte, lors de ce deuxième tour.
Le Sénégal et le Mozambique avaient fait match nul (1-1), lors de la manche aller du premier tour des éliminatoires de la CAN féminine 2024, vendredi dernier, dans la même enceinte sportive.
»Contrairement à ce qu’on peut penser, cette équipe a de la valeur et ses qualités à elle. Et elle a su jouer avec. Ce n’est pas facile face à un bloc bas de marquer. Nous l’avons fait deux fois. Avec plus de réalisme, nous aurions pu repartir de la mi-temps avec un large avantage’’, a-t-il dit.
Selon Mame Moussa Cissé, l’équipe ‘’est un groupe qui vit bien ». Il a envie de faire de bonnes choses. Nous avons des filles qui ont un bon niveau. Elles savent qu’elles ont un bon niveau et qu’il ne fallait pas être éliminées, chez elles’’; a t-elle ajouté.
Le technicien sénégalais a aussi soutenu que ‘’les réaménagements apportés en deuxième période ont permis aux joueuses d’avoir plus d’espace pour décrocher un peu plus et aspirer la défense adversaire et marquer’’.
»Le travail continue. Nous allons nous préparer pour essayer de gagner et aller à la CAN’’, a promis l’entraîneur de l’équipe du Sénégal féminine de football.
Les Lionnes vont affronter, fin novembre, au deuxième tour, les Egyptiennes qui ont éliminé le Soudan du Sud, à l’issue d’une double confrontation.
‘’L’Egypte est une bonne équipe. C’est un pays de l’Afrique du nord. Elles ont de la vitesse et de la technicité et leur football est performant. Nous aurons plus de temps pour regarder leur match et voir comment les aborder’’, a dit Cissé.
Quarante-deux équipes sont en lice pour ces éliminatoires de la CAN féminine. L’Afrique du Sud, tenante du titre et la Zambie, troisième lors de la dernière CAN, sont exemptées. Le pays hôte, le Maroc, vice-champion d’Afrique, est aussi directement qualifié.
Les vingt équipes qui sortiront du premier tour rejoindront l’Afrique du Sud et la Zambie pour jouer les matchs du second tour des éliminatoires.
Outre le Maroc, onze autres équipes participeront au tournoi final de cette 15ᵉ édition de la CAN féminine de football que le royaume chérifien va abriter pour la deuxième fois d’affilée.
Le Sénégal a participé à deux phases finales de cette compétition, lors des CAN en Guinée Equatoriale (2012) et au Maroc (2022). Lors de cette dernière édition, les Lionnes avaient atteint les quarts de finale. L’équipe sénégalaise avait été éliminée par celle de la Zambie à l’issue des tirs au but (4-2). Les deux équipes étaient à égalité à la fin du temps réglementaire (1-1).
La CAN féminine est organisée par la Confédération africaine de football (CAF) depuis 1991. Les deux premières éditions se sont déroulées en matchs aller et retour.
Le Nigeria est la nation la plus titrée avec onze trophées (1991,1995,1998, 2000, 2002,2004, 2006, 2010, 2014, 2016 et 2018)
La Guinée Equatoriale est la seule autre équipe à avoir remporté à deux reprises la CAN à domicile, en 2008 et 2012.
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DON DE MAILLOTS AUX ASC A SEDHIOU
Quelque vingt-six associations sportives et culturelles (ASC) et les arbitres du championnat national populaire ou +navétanes+ de la commune de Sédhiou, ont reçu un don composé de jeux de maillots complets et d’équipements d’arbitre, a constaté l’APS.
Sédhiou, 26 sept (APS) – Quelque vingt-six associations sportives et culturelles (ASC) et les arbitres du championnat national populaire ou +navétanes+ de la commune de Sédhiou, ont reçu un don composé de jeux de maillots complets et d’équipements d’arbitre, a constaté l’APS.
Ce don d’équipements sportifs a été offert aux ASC de Sédhiou et aux arbitres par le directeur de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Souleymane Ndiaye, par ailleurs président du mouvement synergie pour le développement durable (S2D).
“On doit soutenir les ASC pour fleurir d’autres talents à l’image de l’international Sadio Mané et les arbitres ”, a dit Ndiaye lors de la cérémonie de remise de ces équipements sportifs.
M. Ndiaye a promis aux acteurs du championnat national populaire ou +navétanes+ de Sédhiou de porter leurs doléances auprès des autorités compétentes dont entre autres l’achèvement des travaux d’installation du gazon synthétique et des projecteurs au stade municipal de Sédhiou.
El Hadj Lamine Diaw, porte-parole du collectif des présidents d’ASC de Sédhiou, a remercié le donateur, qui dit-il est »un habitué de tels actes ». »Il a plusieurs fois posé de tels actes à l’endroit du championnat national populaire ou +navétanes+ de la commune de Sédhiou », a-t-il ajouté.
» Il a offert récemment des équipements sportifs adaptés aux jeunes de la commune. Il a aussi financièrement accompagné les équipes à hauteur de 500 000 francs par équipe pour préparer le championnat populaire, de même que les arbitres », ajouté M. Diaw.