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7 juin 2025
L’INAUGURATION DU MUSEE MEMORIAL DES NAUFRAGES PREVU LE 26 OCTOBRE PROCHAIN
En visite de travail, vendredi dernier à Ziguinchor, dans le cadre de la célébration des 21 ans du naufrage du ‘’Joola’’, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a annoncé l'inauguration prochaine du musée mémorial dédié aux victimes...
En visite de travail, vendredi dernier à Ziguinchor, dans le cadre de la célébration des 21 ans du naufrage du ‘’Joola’’, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a annoncé l'inauguration prochaine du musée mémorial dédié aux victimes de la catastrophe maritime.
Le ministre Aliou Sow était l'hôte de Ziguinchor, vendredi dernier. Ce séjour entre dans le cadre d'une visite avec l'Association nationale des familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’ qui avait sombré, le 26 septembre 2002, emportant avec lui plus de 2 000 âmes. Le ministre a mis à profit son séjour pour se rendre au niveau du chantier de réalisation du mémorial des naufragés du ‘’Joola’’ afin de constater, de visu, les derniers développements des travaux.
Aliou Sow en a profité pour mettre à la disposition des familles des victimes et rescapés une dizaine de millions de francs CFA devant servir à l'organisation de la commémoration, mais également à impliquer les acteurs des cultures urbaines de la région afin qu'ils soient des relais en matière de sensibilisation, d'information et d'appropriation du contenu muséologie et des leçons tirées de cette catastrophe maritime.
Aliou Sow a aussi révélé que son ministère accompagne désormais la seule femme rescapée et à surtout pris la décision de construire sa maison parce qu'elle reçoit, entre autres, de nombreux journalistes sénégalais et étrangers. Pour le ministre, cette dame est une sorte d'extension du mémorial. Cette rescapée, ajoute-t-il, ne doit pas être abandonnée comme les autres parents de victimes.
Il a, ensuite, indiqué que le décret portant création, organisation et fonctionnement d'un établissement public à caractère administratif du mémorial avec un conseil d'administration, une direction générale et un secrétariat général prévoyant une gestion inclusive avec les familles des victimes, a été élaboré et transmis à qui de droit et sera bientôt signé par le président de la République.
Le ministre Sow a, par ailleurs, promis que les orphelins majeurs du naufrage seront accompagnés dans leurs initiatives qui relèvent de mesures de politique sociale autour du mémorial, avant d'annoncer l'inauguration du musée mémorial un mois après la commémoration du 21e anniversaire de l'une des plus grandes catastrophes de la navigation maritime prévu ce 26 septembre 2023 à Ziguinchor.
L’EQUATION DU PLAN B
Dans la course à un éventuel plan B de Pastef, Guy Marius Sagna, porté au pinacle par la diaspora de l’ex-Pastef en Belgique, en Suisse, en Espagne et en France, prend une longueur d’avance sur ses concurrents directs.
Dans la course à un éventuel plan B de Pastef, Guy Marius Sagna, porté au pinacle par la diaspora de l’ex-Pastef en Belgique, en Suisse, en Espagne et en France, prend une longueur d’avance sur ses concurrents directs.
‘’Jerejef ; Guy Marius jerejef ; contaane naniou. Jerejef ; Guy Marius jerejef ; contaane naniou…’’. En français, cela donne tout simplement : ‘’Merci ; Guy Marius merci ; nous sommes contents…’’ La chanson a vibré ce samedi dans une salle pleine à craquer de l’université de Villetaneuse en France. Le spectacle confirme ce que nombre d’observateurs savaient déjà. Dans le cas où l’ex-Pastef doit présenter un candidat de substitution pour parer à l’éventualité d’une invalidation de la candidature de son leader Ousmane Sonko, le chantre du ‘’France dégage’’ pourrait être un joker de luxe. Dans les rangs de Pastef, on s’efforce plutôt de respecter scrupuleusement le mot d’ordre tracé par l’organisation. C’est-à-dire qu’il est hors de question d’aborder cette question que tous les responsables savent ultra-toxique. ‘’Ousmane Sonko est le seul candidat, c’est le plan A, le plan B, le plan Z’’, répètent à longueur de posts et de sorties médiatiques les principaux responsables du parti dissous.
Dans les instances, non seulement le sujet est tabou, mais on essaie en même temps de décourager tout questionnement autour de la problématique qui taraude bien des esprits.
Pour Guy Marius Sagna, c’est plutôt le président Macky Sall et ses partisans qui cherchent à inoculer dans la tête des militants et sympathisants que le combat pour la candidature d’Ousmane Sonko est perdu d’avance. ‘’Nous n’allons pas tomber dans ce piège. Il n’est pas question pour nous de parler d’autre chose que de la candidature d’Ousmane Sonko. Il est important que le président Macky Sall sache que cette candidature est la candidature du peuple, c’est une demande sociale. Si elle est illégalement empêchée, il y a des risques graves qu’il fait peser sur la stabilité et la paix du Sénégal. Je voudrais que tout le monde le comprenne’’, menace le député qui estime que dans Pastef, il n’y a pas de première et de deuxième option. ‘’Nous sommes toujours sur la seule option. Ce n’est pas une première option, c’est la seule option’’, insiste-t-il lors d’une interview sur Africa 24.
Malgré le refus catégorique d’en parler, la question persiste. Contre sa volonté, Guy est même présenté comme étant en pole position pour mener la barque, en cas d’invalidation de la candidature de Sonko. Depuis le 8 septembre, le patriote effectue une tournée européenne qui l’a déjà mené à Bruxelles, à Paris, à Madrid, ainsi que dans plusieurs autres localités. Invité par le Parti du travail de Belgique (PTB) à l’occasion de son festival politique où il a co-animé un panel sur ‘’La responsabilité de l’Europe dans la situation en Afrique’’, le député de Pastef a finalement déroulé en terre européenne une vraie tournée politique. A-t-il été mandaté par le parti ? Est-ce sur initiative personnelle ? Cette tournée, qui a été une surprise pour beaucoup, lui a dans tous les cas permis de jauger sa notoriété au niveau de la toute puissante diaspora de Pastef. Revigoré à bloc, le leader de Frapp/France dégage s’exclame sur sa page Facebook : ‘’Quelle diaspora ! Quelle détermination ! Quelle mobilisation ! Quel don de soi !’’
De l’avis du député, la diaspora, par sa forte mobilisation, a dissous le décret arbitraire de dissolution du Pastef de Macky Sall. ‘’La diaspora sénégalaise que j'ai rencontrée dans les rues de Paris, à la tour Eiffel, au 18e, à Château rouge, dans une salle pleine à craquer de l'université Villetaneuse... a déjà élu Ousmane Sonko 5e président du Sénégal’’, tient-il à décréter.
Le défi d’un plan B consensuel
Pour d’autres, c’est tout simplement une tournée de consécration pour le chantre du France dégage. Au-delà de Paris, celui qui est surnommé ‘’le Baobab’’ a partout été accueilli comme un seigneur, non seulement par les militants et sympathisants de Pastef, mais aussi par d’éminentes personnalités de la gauche européenne. Un agenda surchargé qui l’a mené d’abord à Bruxelles, ensuite à Madrid, à Barcelone, à Genève, mais aussi dans d’autres localités en France. Même le responsable de la communication de Pastef, El Malick Ndiaye, n’a pas été indifférent au succès de cette tournée. Sur sa page Facebook, il proclame ‘’une victoire dès le premier tour’’ de son camp, remerciant les patriotes de Belgique, de la Suisse, de l’Espagne ainsi que de la France, non sans relever que ‘’la tournée internationale de Guy Marius Sagna continue’’.
Avec ce succès, Guy vient de démontrer qu’il va être un prétendant très sérieux dans la course au plan B que certains pensent inéluctable, que Pastef déclare sans objet.
En tout cas, en sus d’être le meilleur profil pour espérer faire le plein de voix à Ziguinchor, Guy Marius Sagna est aussi un atout majeur pour prendre le maximum de voix au niveau de la diaspora. Rare, pour ne pas dire aucun de ses potentiels challengers, ne pourrait se prévaloir de cette avance non négligeable.
Le principal défi pour Pastef sera toutefois de ficeler une alternative consensuelle pour garder intactes ses chances à la prochaine Présidentielle, même sans son leader charismatique dont la candidature est juridiquement sérieusement hypothéquée.
Déjà, des voix se sont élevées jusque dans les rangs du groupe parlementaire pour apporter des précisions et minimiser les prouesses de GMS. ‘’Ce que fait l’honorable député Guy Marius Sagna n'a rien d'impressionnant, parce que tous les camarades députés le font. Aller à la rencontre des populations de la diaspora, c'est un rôle du député et nous autres parlementaires nous le faisons. Tout ce que je peux vous dire, c'est que nous n'avons pas de plan B et on n’en parle même pas. Notre seul candidat, c'est Ousmane Sonko’’, disait à la RFM le tonitruant député Pastef de Mbacké Cheikh Thioro Mbacké. Une sortie qui montre toute la complexité et la sensibilité de la question que Pastef va sans doute repousser jusqu’à l’ultime moment.
KEEMTAAN Gi – ESCROQUERIE
Ils ont dit le candidat de la continuité. Ce sera pour la poursuite de leur nébuleux slogan d’un Plan Sénégal émergent. Une formule creuse qui ne veut d’ailleurs rien dire. Rien ! La plus grosse escroquerie de ces douze dernières années. D’ailleurs rien de ce qu’il nous promettait en 2012, encore moins lors de son discours d’investiture ne s’est concrétisé après 12 ans de règlement de comptes au pouvoir. La gestion qu’il voulait sobre et vertueuse est devenue calamiteuse. La règle de la patrie avant le parti s’est muée en l’accaparement des richesses par un clan de voraces. Visez toutes les nominations depuis 2012. Ce sont les mêmes personnes qui reviennent. Un jeu de chaises musicales parfaitement exécuté. Ceux qui ne pensent pas comme eux sont châtiés. A ceux du clan, rien ne peut leur arriver. Vous pensez que la Justice joue son rôle ? Détrompez-vous, on lui souffle à l’oreille et elle exécute. On n’est pas loin de la forfaiture comme l’acte de radiation des listes électorales de leur principal opposant ou encore d’une contumace dont celui qui représente la Justice faits a propre interprétation qui a force de loi. Et tant pis si l’essentiel des sommités de la science juridique soutient un avis contraire au sien. Il faudra à ce niveau que les sept « Sages » — choisis par le Chef et l’ex-président de l’Assemblée nationale selon des critères qui leur sont propres ! — fassent preuve, pour une fois, d’un grand discernement. Et, surtout, de sagesse ! Sur leurs épaules pèse la stabilité d’un pays. Il leur faudra une grande responsabilité morale face à l’Histoire. Dire le droit et non pas interpréter les désidérata politiques de ceux qui les ont nommés à leurs juteuses fonctions. Et encore, si on est en droit de permettre à de grands prédateurs reconnus comme tels par la justice de revenir dans la course pour la présidentielle, rien ne devrait s’opposer à ce qu’un opposant dont la condamnation n’est pas définitive de s’aligner sur la ligne de départ le 25 février prochain. Les plus de mille jeunes gens qui croupissent dans nos prisons doivent sortir pour céder la place aux grands criminels de notre économie. On attend du Procureur, si prompt à envoyer des opposants et activistes en prison, qu’il fasse la même célérité pour toutes ces personnes qui ont dépecé notre économie à travers le fonds Covid-19 ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PASSATION DE SERVICE A LA LONASE LE DG DOURA BALDE ACCUEILLI AVEC ENTHOUSIASME
Après l’accueil triomphal que les populations de Kolda ont réservé au nouveau directeur général de Lon a s e , A b d o u r a h m a n e Baldé alias Doura, c’est au tour du personnel de la Lonase de faire mieux, histoire de dire à l’encombrant Dg sortant Lat Diop « Bon débarras et sans regret ». C’était hier lors de la cérémonie de passation de service à la Lonase où cadres et agents ont accueilli avec un enthousiasme populaire le tout nouveau Dg Abdourahmane Baldé « Doura ». Brillant juriste fiscaliste, sa nomination à la tête de la Lonase sonne comme une délivrance au moment où la boite traverse une profonde crise de gestion et de clientélisme. Lors d’une brève allocution, le Dg Doura Baldé a d’abord tenu à remercier le Président Macky Sall pour le choix qu’il a porté sur sa personne. Un choix qui, d’après lui, honore la jeunesse et montre à suffisance la confiance et l’espoir du Chef de l’Etat envers les jeunes de notre pays. Trop conciliant et très bienveillant, Abdourahmane Baldé a invité le personnel et les partenaires de la Loterie nationale sénégalaise à travailler la main dans la main pour atteindre des performances inégalées.
KAOLACK MACKY SALL VA RENDRE VISITE AUX GUIDES RELIGIEUX, CE JOUR
Après ses visites à Tivaouane, Ndiassane et Thiénaba, le président de la République n’est pas rentré sur Dakar. Macky Sall a préféré poursuivre son chemin pour aller passer la nuit de lundi à mardi à Kaolack. A partir de ce mardi, il va rendre visite à plusieurs guides religieux. Notamment de Médina Baye, Léona Niassène, Léona Kanène et Penccum Serigne Bassirou, dans la ville de Kaolack. Lundi après-midi, la sécurité a été considérablement renforcée à Kaolack en prélude à la visite de Macky Sall selon l’APS. À Médina Baye, devant le domicile du Khalife général, un chapiteau a été aménagé pour la visite du chef de l’État. Cette cité religieuse de la ville de Kaolack va organiser son Mawlid international, mercredi. Cette célébration de la naissance du prophète Mouhammad aura lieu sous l’égide de la Jamhiyatu Ansaru-Diin, une structure qui revendique plus de 500 millions de membres, tous des disciples de Baye Niass(1900-1975). Pendant une dizaine de jours, des milliers de fidèles venant de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie vont converger vers Médina Baye pour y célébrer le Mawlid. Des délégations officielles participent à l’évènement, qui sera aussi marqué parla journée Al Quds dédiée à la cause palestinienne.
ME JUAN BRANCO REJETTE LA RADIATION DE SONKO
Le célèbre avocat français Me Juan Branco a totalement rejeté la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko, son client. «Ousmane Sonko ne s’est vu notifier une quelconque décision de radiation motivée, comme le requièrent les articles L.40 et L.41 de la loi électorale» a indiqué Me Branco. Il soutient que son client n’a pas, à ce jour, connaissance de l’existence d’une telle décision, qui doit, pour devenir effective, selon la loi, être dûment notifiée, soit au dernier lieu de résidence, soit en personne. «Si cette décision existe bien, son absence de notification empêche les délais de recours de couler, et permet à M. Sonko de demeurer éligible. Sa radiation ne saurait en conséquence être mise en œuvre sans que soit commise une flagrante illégalité, constitutive d’un acte de persécution au sens du Statut de Rome» a souligné l’avocat franco-espagnol. Me Juan Branco demande au gouvernement de faire connaître à M. Sonko sa décision directement, afin que les droits de chacun puissent être respectés. De plus, souligne-t-il, « le décret déterminant les modalités pratiques des radiations d’office prévu par la loi n’a jamais été publié, privant de base légale celles-ci». Pour lui, son client ne saurait, en droit, faire l’objet d’une radiation d’office puisqu’aucune des procédures judiciaires ayant été initiées à son encontre n’a débouché sur une condamnation définitive. De même, dit-il, la contumace de son client a été annihilée à l’instant où il était arrêté.
SUNU BICIS MOHAMED BOUN ABDALLAH DIONNE DEMISSIONNE !
Suite à sa déclaration de candidature, Mouhamed Boun Abdallah Dione a démission hier de son poste de président du conseil d’administration de la Bicis. « J’ai présidé aujourd’hui l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de la Bicis. Compte tenu de mon engagement politique, j’ai préféré me libérer de mes fonctions de Président du Conseil d’administration de la banque», a fait savoir l’ex- Premier ministre sur ses plateformes numériques. Mohamed Boun Abdallah Dione renseigne qu’il représentait, au sein du Conseil d’administration, le Groupe Sunu, détenteur de 54,11% du capital de la banque. « Dans les jours à venir, le Groupe Sunu désignera un nouveau Président du Conseil pour la Bicis», dit-il. C’est jeudi dernier que Mahammed Boun Abdallah Dionne a officiellement annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2024. Il a décidé de ne passe ranger derrière Amadou Bâ, candidat unique de la coalition Benno Bok Yakaar.
JEUNE AFRIQUE SUSPENDU AU BURKINA
L’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique est suspendu au Burkina Faso. A travers un communiqué en date de ce lundi 25 septembre, le Gouvernement Burkinabé a annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les supports de diffusion de Jeune Afrique. La junte militaire du capitaine Traoré est très remontée contre l’hebdomadaire basé en France. « Après la publication de deux articles faisant état de « tensions » au sein des forces armées nationales burkinabé, le gouvernement de transition burkinabé a décidé de suspendre le média au Burkina Faso. Pour le Gouvernement, « Faites sans l’ombre d’un début de preuve (ces publications) n’ont pour seul but que de jeter un discrédit inacceptable sur les Forces armées nationales et par-delà l’ensemble des forces combattantes qui se battent avec abnégation pour la souveraineté et la dignité de notre peuple sur la terre libre du Burkina. Jeune Afrique a choisi son camp, celui de l’intoxication et de la désinformation orchestrées par des officines occultes » selon le ministre porte-parole Jean-Emmanuel Ouédraogo.
AU MALI, UNE ENTREPRISE FRANÇAISE FAIT REPORTER LA PRESIDENTIELLE DE FEVRIER
Au Mali, l’élection présidentielle prévue pour les 4 et 18 février 2024 sera finalement reportée. L’annonce a été faite par le gouvernement malien de transition, dans un communiqué publié ce lundi 25 septembre. Selon les autorités maliennes, ces dates connaîtront un « léger report pour des raisons techniques ». L’objectif, indiquent-ils, est de prendre en compte les nouvelles dispositions constitutionnelles dans la loi électorale […], les résultats de révision annuelle des listes électorales dans le fichier électoral à partir de janvier 2024. Mais surtout, ce report viserait selon les autorités à mieux gérer la « prise en otage » de la base de données du Recensement administratif à vocation d’Etat civil (RAVEC) par le prestataire IDEMIA, une société française. D’après le communiqué du gouvernement malien, l’entreprise réclamerait 5,2 milliards FCFA (8,4 millions $) qui lui seraient dus avant de transmettre aux autorités l’accès à la base de données qu’elle a développée. En réponse, Bamako a annoncé son refus de payer la somme due à la suite d’un audit du contrat qui aurait révélé 15 irrégularités. Désormais, les autorités maliennes prévoient d’utiliser un système différent, dont les détails n’ont pas été révélés. Sur instruction du colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, précise le communiqué, le gouvernement a démarré des démarches administratives pour « effectuer dans les plus brefs délais le basculement de notre base de données sur un autre système qui sera exclusivement contrôlé par le Mali, sans aucun risque de vol de données ni de prise d’otage »