Tivaouane, 25 sept (APS) – Le chef de l’État Macky Sall est arrivé, lundi à Tivaouane, en prélude de la célébration du Gamou prévu mercredi dans la cité religieuse tidiane.
Le chef de l’Etat, à la tête d’une délégation comprenant, entre autres, le Premier ministre Amadou Bâ, s’est rendu, à son arrivée chez le Khalife général des Tidianes Serigne Babacar Sy Mansour, avec qui il s’entretient en ce moment.
Macky Sall devrait aller se recueillir à la Zawiya Seydi El Hadji Malick Sy et à la mosquée Serigne Babacar Sy, avant de rejoindre la grande salle rouge pour une cérémonie.
Cette visite s’inscrit dans une tradition du président de la République avant chaque Gamou, l’évènement religieux célébrant la naissance Prophète Mohamed (PSL).
PLUS DE 500 PATIENTS CONSULTES GRATUITEMENT A SEDHIOU
Plus de 500 patients de la région de Sédhiou (sud), ont bénéficié de quatre jours de consultations médicales gratuites à l’initiative de l’association Assistance médicale de Sédhiou (AMS)
Sédhiou, 25 sept (APS) – Plus de 500 patients de la région de Sédhiou (sud), ont bénéficié de quatre jours de consultations médicales gratuites à l’initiative de l’association Assistance médicale de Sédhiou (AMS), a constaté l’APS.
« Plus de 500 patients ont bénéficié des consultations gratuites dans différentes pathologies et ils ont aussi reçu des médicaments, c’est tout le sens de nos actions sanitaires en faveur de la communauté en situation de vulnérabilité », a déclaré Farba Diallo, président de l’AMS.
Farba Diallo, pharmacien de formation, a indiqué que son association a mené beaucoup d’activités durant les grandes vacances, citant la campagne de consultation médicale gratuite, la sensibilisation sur les préventions sanitaire et les opérations de don de sang dans les structures sanitaires de la région.
Dr Moussa Koté, responsable des médecins d’Assistance médicale Sédhiou, a fait savoir différentes pathologies ont été prises en charge lors de cette opération de consultation gratuite. Il a évoqué notamment le diabète, l’hypertension artérielle, la grippe, la gale et le paludisme qui sont fréquents chez les enfants.
« L’activité s’est déroulée sans difficulté majeure, des patients ont été consultés et dotés de médicaments gratuitement pour assurer la santé de la population en cette période surtout hivernale », a ajouté Dr Koté.
Le parrain de la campagne de consultation médicale, Ansoumana Sané, directeur général du Grand théâtre Doudou Coumba Rose s’est félicité de l’initiative et a promis la « pérennisation » de l’activité au profit de la communauté ».
« Quand le devoir m’appelle dans ma région natale, je ne fais que répondre surtout s’il s’agit de la santé des populations de Sédhiou. Je me joins à mes jeunes frères pour mener le combat contre les maladies qui touchent la population », a dit M. Sané.
«L’HISTOIRE A MONTRE QUE QUAND LE PARTI AU POUVOIR A PLUSIEURS CANDIDATS, CELA PEUT ENGENDRER LA DEFAITE»
Abdou Ndéné Sall Coordonnateur Départemental de l’APR de Tivaouane, par ailleurs Directeur Général du Train Express Régional (TER), est d’avis que ramer à contre-courant du choix opéré par le Président Macky Sall relève de l’irrationalité politique
Abdou Ndéné Sall Coordonnateur Départemental de l’Alliance Pour la République (APR) de Tivaouane, par ailleurs Directeur Général du Train Express Régional (TER), est d’avis que ramer à contre-courant du choix opéré par le Président Macky Sall relève de l’irrationalité politique. Pour lui, l’heure doit être à la grande mobilisation autour du candidat Amadou Bâ, d’autant plus que « l’histoire a montré que quand le parti au pouvoir a 2 à 3 candidats, cela peut engendrer la défaite».
«Nous avions donné carte blanche au Président Macky Sall qui a fait son choix, la logique voudrait que toute sa famille politique se retrouve derrière son choix, en l’occurrence le Premier ministre Amadou Bâ, candidat désigné pour l’élection présidentielle de 2024 ». C’est la réaction exprimée hier à Tivaouane par Abdou Ndéné Sall Coordonnateur Départemental de l’Alliance Pour la République (APR) de Tivaouane, par ailleurs Directeur Général du Train Express Régional (TER).
Pour lui, il ne sert à rien d’avoir beaucoup de candidats au sein du parti au pouvoir, ce n’est même pas rationnel. Il ajoute que l’histoire a montré d’ailleurs que quand le parti au pouvoir a 2 à 3 candidats, cela peut générer la dispersion des forces et engendrer la défaite.
D’après lui, l’exemple du Parti socialiste (PS) en 2000 et celui du Parti démocratique sénégalais (PDS) sont là pour corroborer cette thèse. « Il faut qu’on se serve de ces exemples pour apporter tous les correctifs nécessaires quant aux positions prises çà et là, après que le choix du Président a été porté sur le Premier ministre Amadou Bâ. La seule décision rationnelle et politiquement rentable, c’est de faire en sorte que toute la famille politique présidentielle se mobilise autour de ce choix, pour une victoire dès le premier tour. C’est la voie indiquée pour créer les conditions d’assurer la continuité dans la gestion des politiques publiques de développement, bâtie sur le socle du PSE » a-t-il expliqué.
Il indique que tout le monde sait que le Sénégal progresse depuis l’avènement du Président Macky Sall à la tête de l’Etat et des records ont été battus dans tous les domaines, notamment les infrastructures, les réalisations de façon globale. Il a en effet levé la quasi-totalité des contraintes économiques et il convient maintenant, à ses yeux, de gérer cet héritage pour propulser définitivement le pays dans la voie de l’émergence. Mais pour ce faire, il estime que le plus grand défi, c’est de faire en sorte que la famille politique puisse engager à l’unisson l’élection présidentielle de 2024.
En tout état de cause, dit-il, nul ne peut renier que le Président Macky Sall a fait un bon choix, en désignant le Premier Amadou Bâ qui est doté d’une expérience politique, mais aussi dans le cadre de la gestion des affaires de l’Etat. Il indique d’ailleurs que choix ne pouvait être plus judicieux. Mais force est aussi de dire à ses yeux que le candidat choisi, en l’occurrence Amadou Bâ, doit jouer un grand rôle dans la construction d’une large dynamique unitaire autour de lui, en allant personnellement discuter avec tous les candidats déclarés, issus de la mouvance présidentielle ; ce qui pourrait lever tous les points de discorde. Il s’agit pour lui de faire exactement comme le Président Macky Sall en 2011, avec des discussions avec beaucoup de candidats déclarés, ce qui avait permis de sceller des accords autour de sa candidature.
Pour le cas de Tivaouane, il annonce que tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour une large victoire du candidat de la majorité présidentielle dès le premier tour. Il avoue qu’il y a eu des problèmes lors des élections locales, qui avaient parfois semé des sentiments de haine entre les différents candidats issus de la coalition Benno Bokk Yaakaar, puis transmis aux populations, ce qui avait engendré la défaite. Et le mal était tellement profond que les correctifs nécessaires n’ont pas pu être apportés lors des élections législatives. Mais, dit-il, cette page sombre est désormais tournée et pour la prochaine Présidentielle, tous les responsables sont ensemble et regardent vers la même direction, celle du candidat choisi par le Président Macky Sall. Abdou Ndéné Sall a tenu ces propos en marge de la distribution de denrées de première nécessité, une initiative qu’il réitère chaque année à la veille de la célébration du Gamou.
Selon lui, ce geste à l’endroit des populations de Tivaouane, est sans aucune distinction, pour leur permettre de bien passer le Gamou et de mettre leurs hôtes dans d’excellentes conditions de séjour. Il s’inscrit également dans une tradition bien installée dans la famille qui se livre à cet exercice social depuis plus de 60 ans, à travers une distribution de denrées de première nécessité dans la zone du quartier Keur Masse de Tivaouane. Selon lui, dans la vie, il faut une solidarité agissante entre les hommes, à la dimension de l’inclusion sociale, bien ancrée dans la politique du Président Macky Sall à travers les bourses familiales, la solidarité intergénérationnelle, la carte d’égalité des chances, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), etc. « Cette démarche alignée au Plan Sénégal Emergent (PSE) ne peut que nous inspirer dans la voie de la perpétuation de l’œuvre de nos aïeuls.»
DES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE L’ACTUALITE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 25 Septembre 2023 évoquent la pléthore de candidats déclarés à la présidentielle, la question de l’éligibilité de Ousmane Sonko, ‘’la grande offensive d’Amadou Ba’’.
Dakar, 25 sept (APS) – La pléthore de candidats déclarés à la présidentielle, la question de l’éligibilité de Ousmane Sonko, ‘’la grande offensive d’Amadou Ba’’etc, sont entre autres sujets politiques au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Vox Populi passe à la loupe la ‘’pléthore’’ de candidats déclarés à la présidentielle du 25 février et parle d’un ‘’désordre électoral’’.
Dans le journal, des experts tentent d’expliquer ‘’ce qui fait courir tout le monde’’. Dr Abdoul Aziz Mbodj, professeur de droit constitutionnel à l’Ugb, estime que ‘’si le système de parti n’était pas en crise, on n’allait pas avoir ce désordre’’.
Le psychologue Serigne Mor Mbaye relève que ‘’derrière cette cinquantaine de candidature, il y a peut-être 0,0% de projets de société…’’.
Dans WalfQuotidien, des analystes signalent les ‘’pièges’’ à ‘’éviter’’ par l’opposition si elle veut remporter le scrutin.
‘’Les candidatures à la présidentielle foisonnent. L’opposition, d’après des observateurs, gagnerait à prendre part à ce rendez-vous électoral en trois voire quatre blocs’’, souligne Walf.
Le Quotidien annonce que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a été rayé des listes électorales.
‘’Ousmane Sonko ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2024. Son retrait des listes électorales lui a été notifié depuis le 20 septembre. C’est la conséquence de sa condamnation par contumace à 2 ans de prison dans l’affaire Adji Sarr. Ce qui le déchoit de ses droits civiques et politiques. N’étant plus électeur, Sonko est ainsi écarté de la Présidentielle par l’article L.57 du Code électoral’’, écrit le journal.
Sud Quotidien rappelle toutefois qu’il y a ‘’débat sur la purge de la contumace et l’éligibilité de Ousmane Sonko’’.
»L’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, suivie de son inculpation le 31 juillet dernier pour huit chefs d’accusations, alimente depuis lors le débat sur son éligibilité à l’élection présidentielle du 25 février. En effet, alors que l’actuel ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall,.continue de soutenir que Sonko est déchu de ses droits civils et politiques du fait de sa contumace qui est toujours d’actualité, ses pairs de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar rament à contrecourant à propos de la purge de cette même contumace’’, relève Sud.
Le quotidien EnQuête évoque ‘’le spectre du Plan B’’ à Pastef et souligne que ‘’malgré le refus de tomber dans le piège du candidat de substitution, la question s’impose de plus en plus à Pastef’’.
»Dans la course à un éventuel plan B de Pastef, Guy Marius Sagna, porté au pinacle par la diaspora de l’ex-Pastef en Belgique, en Suisse, en Espagne et en France, prend une longueur d’avance sur ses concurrents directs’’, écrit le journal.
Le Soleil rapporte que le Premier ministre Amadou Bâ, par ailleurs ministre de l’Élevage et des Productions animales par intérim, a lancé, samedi, la campagne nationale de vaccination du cheptel de la saison 2023-2024. ‘’Il a appelé à une synergie d’actions afin d’éradiquer les maladies animales, pour une préservation du bétail. Pour cette campagne, une enveloppe d’un milliard de FCfa a été dégagée’’, relève le journal.
L’Info parle de ‘’la grande offensive d’Amadou Ba’’.
»Sorti de l’ombre du président de la République Macky Sall depuis qu’il est désigné candidat de Benno bokk yaakaar et de la grande majorité à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Ba mène à tambour battant, sa précampagne’’, écrit la publication.
Selon le journal, ‘’de plus en plus, il sort de l’ombre et multiplie non seulement les descentes sur le terrain, mais aussi et surtout les déplacements à l’intérieur du pays avec à la clé des lancements à tout va, de projets d’envergure ».
»Après le département de Tivaouane où il a lancé les travaux de la route Pire-Méouane, l’actuel Premier ministre a été ce week-end dans le Nord du pays, où il a procédé au lancement des travaux de l’aménagement et du bitumage des routes Ranérou-Oudalaye, Õudalaye- Siwé Yabé et RN3-Velingara Ferlo’’, souligne L’Info.
PARFUM DE SCANDALE AVEC LE LOTISSEMENT DE MBOUR 4
La distribution des parcelles à usage d’habitation promises par l’Etat aux acteurs aéroportuaires, après que la plateforme a migré de Léopold Sédar Senghor à Diass, est en train de créer une vive polémique.
La distribution des parcelles à usage d’habitation promises par l’Etat aux acteurs aéroportuaires, après que la plateforme a migré de Léopold Sédar Senghor à Diass, est en train de créer une vive polémique. C’est le pôle de développement urbain de Daga Kholpa qui était d’abord identifié, avant que l’opération ne se déroule dans le lotissement de Mbour 4. Mais, zappés dans la distribution, les agents partis entre-temps à la retraite grognent en sourdine, et détectent un parfum de scandale dans cette affaire.
Avec l’ouverture de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), l’Etat du Sénégal avait promis de reloger les acteurs aéroportuaires ayant quitté la plateforme de Léopold Sédar Senghor pour rejoindre Diass. La promesse était d’offrir une parcelle à chacun des 500 acteurs et une dizaine aux syndicats. Ainsi le ministère de tutelle qui avait porté cet engagement s’engage à accompagner l’ensemble des travailleurs de la plateforme, dans leurs démarches de recherche et d’acquisition de terrains à usage d’habitation, sur les espaces immatriculés au nom de l’Etat.
Devant les lenteurs observées pour l’acquisition de ces parcelles dans la zone de l’AIBD, la décision a été finalement prise d’aller vers le pôle de développement urbain de Daga Kholpa, avant que l’opération ne se concrétise avec le lotissement de Mbour 4. Mais avec les attributions dans ce site, des voix discordantes commencent à se faire entendre, surtout du côté des agents partis entre-temps à la retraite, qui grognent en sourdine et détectent un parfum de scandale, après avoir été zappés.
Pourtant, des sources relèvent que les parcelles dédiées ont été bel et bien distribuées sans que la destination d’un millier ne soit connue. Et pendant ce temps, de gros bonnets de l’arène politique ont bénéficié de ces parcelles. Dr Babacar Diop, Maire de la ville de Thiès, avait alerté récemment, en affirmant que «la gestion des 484 hectares est en train d’être un scandale foncier au Sénégal. Elle risque même d’être le plus grand scandale foncier de notre pays. J’alerte, j’avertis, j’interpelle et en premier lieu le président de la République, car je pense qu’il n’est pas informé de ce qui se passe aujourd’hui sur le terrain ».
Avant le morcellement, les populations de Mbour 4 Extension ont vécu le spectacle désolant de démolition de maisons en construction, sous les jets de pierres et de gaz lacrymogènes. Cette problématique de Mbour 4 Extension est partie du lotissement de 82 ha opéré en 2006 par la ville de Thiès. Malheureusement, 67 de ces 82 ha empiétaient dans la forêt classée de Thiès, d’où l’obligation d’un déclassement avant toute probable occupation. Et ce chemin a été très long, malgré la promesse ferme faite par le Chef de l’Etat en 2017.
Les occupants irréguliers, foulant au pied toutes les exigences en la matière, ont commencé à construire, au point de pousser les autorités à initier une grande opération de démolition de maisons, le 25 janvier 2021, sous la supervision de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols (DSCOS). Il s’en était suivi une situation de confusion dans toute la zone, avec de violentes manifestations, marquées par des blessés et plusieurs arrestations. Cette chaude journée a favorisé un déclic dans le dénouement de cette affaire et c’est ainsi que le Décret 2022- 1441 est finalement tombé. Il porte sur le déclassement de 484 ha de la forêt classée de Thiès, pour les besoins de la régularisation de la situation des occupants de Mbour 4. Lesdits 484 ha visés par le Décret sont répartis en 3 sites. Il s’agit du site de 135 ha, déjà occupé, qui est à restructurer et à régulariser, celui de 176 ha réservé aux lotissements d’extension de Mbour 4 et le dernier site, réservé à l’extension de la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) d’une superficie de 173 ha.
Le Conseil Présidentiel du 9 février dernier a également été marqué par la remise symbolique, par le Président Macky Sall, de 20 titres de propriété, sur les 3 309 bénéficiaires, notamment les membres du Collectif des habitants de Mbour 4. Ce qui devait marquer officiellement la fin de ce conflit qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis quelques années. Mais force est de constater que le vent de la contestation est en train de souffler encore sur cette affaire.
LES POPULATIONS CHARGENT MAME BOYE DIAO ET DEMANDENT A MACKY SALL D’INTERVENIR
En assemblée générale hier, les populations de Guédiawaye qui refusent le « tongtong » des terres de la bande des filaos de leur localité ont lancé un appel de détresse au président de la République pour la résolution du problème. Mettant au banc des accusés Mame Boye Diao, Babacar Mbaye Ngaraf et Cie veulent également l’intervention du Premier ministre Amadou Ba.
A quelques mois de la fin du mandat du président Macky Sall, les populations de Guédiawaye sont sorties de leur réserve pour lancer un cri du cœur pour que les terres de la bande des filaos déclassées par le chef de l’État soient attribuées à qui de droit, avant que le locataire du Palais ne transmette le pouvoir à son successeur.
Accusant Mame Boye Diao et d’autres autorités d’être à l’origine du « tong-tong » de ces terres, elles demandent au président de la République d’intervenir le plus vite possible pour régler la situation. «En 2015, la mairie de Ndiarème Limamoulaye avait procédé à un lotissement et attribué les parcelles via des délibérations signées par le Maire Beydi Sèye et approuvées par le sous-préfet, en qualité de représentant de l’Etat. Les bénéficiaires ne pouvaient malheureusement pas prendre possession des terrains, vu l’opposition du service des eaux et forêts qui arguait que l’assiette (même dépourvue de filaos) se trouvait officiellement dans la bande des filaos) et que son exploitation nécessitait au préalable un déclassement. Le président de la République, sensible à la situation, a ordonné la régularisation dudit lotissement par sa prise en compte dans le Plan d’urbanisme détaillé (PUD)», a déclaré leur porte-parole Babacar Mbaye Ngaraf, à l’issue d’une assemblée générale tenue hier.
Poursuivant, ce dernier ajoute : «À la surprise générale, les familles bénéficiaires composées essentiellement de ‘’goorgoorlu’’ qui attendaient impatiemment le décret de déclassement ont vu leurs terrains partagés par Mame Boye Dia, Mor Woré Guèye, Daouda Diallo et leurs acolytes, poignardant ainsi feu Beydi Sèye dans le dos. C’est pourquoi tous les fils de Guédiawaye, ne serait-ce ce qu’en reconnaissance à Beydi Sèye qui a tout donné à notre localité, doivent se lever contre cette forfaiture»
Ainsi, Babacar Mbaye Ngaraf et Cie prient le Président Macky Sall et son Premier ministre d’intervenir. « Les populations espèrent pouvoir compter sur le nouveau Directeur des Domaines et la nouvelle équipe du bureau des Domaines et du Cadastre également pour la résolution de la situation», a-t-il précisé.
Le Président Macky Sall à Tivaouane ce matin
Dans le cadre de la célébration du Maouloud qui commémore la Naissance du Prophète Mohammed (PSL), le Président Macky Sall sera à Tivaouane ce matin pour son traditionnel ziyar. Il sera reçu par les dignitaires de la famille d'El hadj Malick Sy dont le porte-parole Serigne Mbaye Sy Abdou et aura une entrevue avec le Khalife Général des Tidjanes. Son déplacement à Tivaouane coïncide cette année avec deux événements majeurs. Sur le plan politique, l'hôte de la Hadra Malikya a décidé de ne pas être candidat à la prochaine Présidentielle et donc va faire son dernier déplacement à Tivaouane en tant que président de la République. De ce point de vue, ce séjour sera l'occasion pour le Président Macky Sall de dire au revoir à la famille d'El hadj Malick Sy en tant que Chef de l'Etat. Il s'y ajoute que le séjour du président de la République va revêtir un cachet hautement spirituel car coïncidant avec la clôture du Bourde, un grand moment de glorification de l'œuvre de Seydina Mouhamed (SAWS).
185 personnes interpellées à Tivaouane
A l’occasion du Gamou, Tivaouane sera le centre d’attraction des Sénégalais d’ici et d’ailleurs, d’où la nécessité de la mise en place d’un dispositif opérationnel pour une bonne couverture sécuritaire. C’est pourquoi la police nationale est déjà en place avec 3 000 éléments contre 2 521 l’année dernière. L’annonce a été faite hier à Tivaouane lors d’un point de presse tenu par leDirecteur de la Sécurité Publique. Des opérations de sécurisation sont d’ailleurs menées depuis le début du mois de septembre avec les éléments du commissariat urbain, avec l’appui du Groupement Mobile d’Intervention (GMI). Et le bilan de ces opérations fait état de l’interpellation de 185 individus dont 158 pour vérification d’identité, 11 pour nécessité d’enquête, 1 pour ivresse publique manifeste, 2 pour conduite sans permis. Il s’y ajoute un individu cravaté pour vol, un autre pour tentative de vol, 2 pour flagrant délit de vol, 2 pour vol en réunion avec usage de moyen de transport, 5 pour détention et usage de chanvre indien. En ce qui concerne les contrôles routiers, 250 pièces ont été saisies.
Le Rnd quitte Benno Bokk Yaakaar
Le Rassemblement national démocratique (Rnd) ne fait plus partie de Benno bokk yaakaar (Bby). Il a annoncé la rupture avec la mouvance présidentielle pour prendre part à la prochaine élection présidentielle sous la bannière d'une coalition. L'annonce a été faite hier par les responsables dudit parti dans une déclaration à la presse, en marge de leur congrès. Selon son secrétaire général Bouna Alboury Ndiaye, le Rnd a décidé de quitter Benno Bokk Yaakaar et de s'engager à la Présidentielle de 2024 dans le cadre d'une grande coalition qui va porter le projet du parti basé sur la pensée de Cheikh Anta Diop. A l’en croire, le temps de Cheikh Anta Diop a sonné pour réaliser l'unité africaine. Bouna Alboury Ndiaye pense que la pensée de Cheikh Anta Diop est toujours d'actualité en Afrique. Aujourd'hui, dit il, force est de constater que les problèmes persistent par rapport à la maîtrise de notre destin. Globalement, le Sénégal comme l'Afrique doivent conquérir leur indépendance. Le congrès avait pour thème :Rôle du Rnd dans le contexte politique national, africain et mondial. On a noté la présence de beaucoup de responsables dudit parti et du leader de l’Udf Mboolo mi, Pape Demba Sy.
Le maire de Kahone lance une nouvelle coalition
Une nouvelle structure vient s'ajouter à la longue liste de coalitions et de partis politiques au Sénégal. Il s'agit de la coalition «Andu nawle ligéeyal Sénégal» dirigée par le maire de Kahone, Fatou Sène Diouf Ladite coalition a été lancée hier, en présence de fortes délégations venues de Dakar et de l'intérieur du pays. D’après sa coordinatrice Fatou Sène Diouf, cette nouvelle structure vise la construction d’une nation unie et solidaire. Fatou Séné Diouf rappelle que le contexte politique du Sénégal revêt un cachet particulier, ces dernières années. Il est marqué, dit-elle, par une violence verbale comme physique, la destruction de biens publics et privés, un manque de confiance entre politiques comme entre gouvernés et quelques gouvernants, mais par une dégradation des valeurs sociales, culturelles et républicaines. De plus, elle estime que la jeunesse qui a perdu l’espoir emprunte la voie risquée de l’émigration clandestine. Au plan économique, poursuit l’édile de Kahone, les réalisations du gouvernement actuel n’ont pas réussi à effacer les fractures sociales entre les territoires. Aussi souligne-t-elle, la découverte de ressources pétrolières et gazières attise l’appétit des grandes puissances économiques et des firmes internationales. A ses yeux, cette situation appelle à des efforts soutenus dans tous les secteurs de la vie socio-économique.
Le maire de Mont-Rolland convoie 43 colons en Gambie
L’année dernière, une colonie de vacances (COLOVAC) dédiée aux enfants de la commune, avait été organisée par la commune de Mont-Rolland. Mais cette année, le Maire Yves Lamine Ciss a vu beaucoup plus grand en convoyant 43 enfants en Gambie pendant 15 jours, précisément à Bakau, toujours dans le cadre de la colonie de vacances et sous le sous-thème «la promotion des valeurs civiques et morales». Selon l’adjointe au Maire, cette option a rencontré l’assentiment de la collectivité territoriale parce qu’elle entre dans le cadre de l’éducation qui est une compétence transférée. Il s’y ajoute qu’elle est de nature à motiver davantage ces enfants à performer dans les études. Et c’est pourquoi d’ailleurs, ce sont les meilleurs élèves des différentes écoles de la commune et venant des 18 villages, qui ont été choisis pour faire le voyage, histoire de les pousser à travailler davantage, mais aussi d’inciter les autres à tout faire pour rejoindre ce groupe l’année prochaine.
Arrestation d’un étudiant pour trafic de drogue
Étudiant de profession et habitant la cité Damel, A. T. Sylla se repose actuellement à la citadelle du silence. Il a été interpellé en possession de 327 comprimés d’ecstasy. Des comprimés qu’il avait dissimulés dans sa culotte. Mais les hommes du Commissaire Kébé avaient eu vent des activités illicites du mis en cause. Ils ont effectué une descente à la cité Damel pour l’interpeller avant de le déférer au parquet au terme de sa garde à vue.
Menaces de grève des chauffeurs au PAD
Une grève plane sur le Port autonome deDakar (PAD). Les chauffeurs membres de l’association des conducteurs du Port de Dakar sont montés au créneau vendredi pour menacer d’aller en grève dans les semaines à venir. Leur président Moth Samb réclame de meilleures conditions de travail au Port de Dakar, des contrats d’embauche et une hausse de leurs salaires.
Vers le clash entre l’Ipd et l’Apr
Le choix du Premier ministre Amadou Ba comme candidat de Benno bokk yaakaar ne semble pas du tout être bien accueilli par les militants du parti Initiative pour le développement du Département (IPD). Les responsables dudit parti ont tenu une assemblée générale pour dénoncer l’abandon de leur terroir (Keur Massar) par les autorités étatiques. C’est pourquoi ils ont décidé d’investir leur leader Ibrahima Abou Nguett comme leur candidat pour la Présidentielle de 2024. Ce dernier qui était présent à la rencontre a promis la tenue incessante d’un congrès d’investiture pour matérialiser leur vœu. Affaire à suivre !
Naissance du Parti africain pour la souveraineté
L’espace politique sénégalais s’enrichit d’une nouvelle formation politique dénommée «Parti africain pour la souveraineté Jammoo Ngir Suxalli senegal (Pas/J2s)». Il est dirigé par l’ancien député maire libéral de la commune de Wakhinane-Nimzaat, Kalidou Niass. Son président d’honneur est l’ancien député libéral Chérif El Walid Diop. Les responsables de ce parti qui se réclame panafricaniste ont tenu un point de presse de lancement de leurs activités. Ils ont saisi l’opportunité pour dénoncer la gestion du pouvoir actuel. Non sans plaider pour la mise en place d’une grande coalition autour d’un programme commun pour sanctionner le candidat de Benno bokk Yakaar en 2024.
Protection de l’environnement à Golf
La plage Malibu de Golf Sud a été ce week-end le point de convergence de la jeunesse pour échanger sur la thématique de l’emploi à travers l’entrepreneuriat du sport, de la culture et l’environnement. L’initiative est du Consortium jeunesse Sénégal (Cjs) qui a lancé le programme « Summer gued beach ». Il a eu à mobiliser beaucoup de jeunes, des élus locaux et des membres d’associations sportives et culturelles (Asc). Occasion saisie par le vice-président du Cjs, Abdou Touré, pour sensibiliser les jeunes sur l’intérêt de la protection de l’environnement, notamment la plage de Malibou, en évitant d’y déposer des ordures. Un appel bien entendu par les autorités municipales qui, à leur tour, ont demandé à l’État d’accompagner l’institution municipale dans ses projets de développement.
M. Seck alias «ketchup» abuse d’une fille de 15 ans
M. Seck plus connu sous le sobriquet de « ketchup » croupit actuellement en prison. Selon nos sources, la fille A. S. qui cherchait du travail s’est rapprochée de sa tante A. Diouf. Cette dernière a contacté M. Seck alias Ketchup connu comme courtier pour femmes de ménage. Quelques jours plus tard, Ketchup dit à la tante de la victime qu’il a trouvé du travail pour elle à la cité Soprim. La fille, toute heureuse, veut prendre connaissance avec son employeur. Contre toute attente, M. Seck va lui tendre un piège pour la violer. En allant à son lieu de travail, elle est aperçue par M. Seck à l’arrêt des véhicules. Ce dernier, sur sa moto, propose à A. S. de la déposer. Et sans arrière-pensée, l’adolescente s’exécute. M. Seck qui avait ourdi son plan, dépose la fille dans une maison inhabitée et l’enferme dans l’un des appartements. Il lui sert à manger mais A. S. refuse. Alors M. Seck abandonne l’adolescente dans l’appartement pour vaquer à ses occupations. Il revient plus tard pour l’inviter de nouveau à manger. Ce que finalement l’adolescente va faire. Ce qu’il ne fallait pas, car la mineure s’est retrouvée dans un sommeil profond. Elle s’est réveillée le lendemain pour constater sa nudité et ses habits un peu éparpillés dans la chambre. Elle raconte sa mésaventure en versant de chaudes larmes. Sans tarder, sa tante A. Diouf qui avait informé la veille la Police des Parcelles de la disparition de sa nièce s’y est rendue pour déposer une plainte contre Ketchup. Et séance tenante, les limiers ont fait une réquisition pour des examens gynécologiques. Les résultats des examens révèlent « des lésions hyménales, une vulve souillée, des pertes blanchâtres ». Le courtier disparu depuis le mois d’août est finalement tombé.
Souleymane Ndéné Ndiaye déclare sa candidature
Un autre ancien Premier ministre se jette dans la course à la Présidentielle. Après Abdoul Mbaye, Amadou Ba, Aminata Touré, Hadjibou Soumaré, Souleymane Ndéné Ndiaye a décidé de se présenter à l'élection présidentielle de février 2024.Devant l’appel du devoir et au nom du sens des responsabilités, il a décidé de présenter sa candidature à l’élection présidentielle. Dans sa déclaration de candidature, le président de l’Union Nationale pour le Peuple (UNP Bokk Jeemu) s’est dit persuadé que son projet socio-économique peut aider la jeunesse à sortir de la détresse. Soixante-trois ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, malgré les efforts, le Sénégal n’arrive toujours pas à nourrir suffisamment ses fils de ses énormes potentialités agricoles, l’avocat. Dans un espoir presque suicidaire, dit-il, ces derniers se jettent quotidiennement, à bras perdu dans un hypothétique voyage vers un eldorado. L'ancien président du conseil d'administration d'Air Sénégal croit modestement avoir le profil, la personnalité, l’expérience et le programme adéquats. A l’en croire, son projet prend racine dans cette rage de vouloir changer les choses, de contribuer à un mieux-être des Sénégalais, dans une nation où règneront la justice, l’égalité des chances, l’inclusion et la démocratie. Le président de l’Union nationale pour le peuple (UNP Bokk Jeemu) tend la main à tout le monde pour redresser la barre ensemble en 2024
LE DEMARRAGE DES CHAMPIONNATS PREVU LE 18 NOVEMBRE
Les championnats de football du Sénégal de la National 1, 2 et féminin vont démarrer le 18 novembre prochain, a annoncé, samedi, le directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar
Les championnats de football du Sénégal de la National 1, 2 et féminin vont démarrer le 18 novembre prochain, a annoncé, samedi, le directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar
S’exprimant lors d’une conférence de presse de la Ligue de football amateur(PFA), il a précisé que la Ligue communiquera en temps voulu sur la date de la phase de retour de ces championnats. ‘’La première période d’enregistrement (des joueurs) de la saison 2023-2024 a démarré depuis le 31 juillet et se poursuivra jusqu’au 31 octobre 2023. La deuxième phase aura lieu du 1er février au 1er mars 2024’’, a dit M. Mar.
La LPA a procédé au tirage au sort des groupes en National 1,2 et le championnat féminin. En National 1, la poule A est composée de l’Olympique de Ziguinchor, du Cayorfoot de Thiès, de l’EJ Fatick, des Gazelles de Kédougou, de l’Asuc de Ziguinchor, de l’ASC Cameberène, de l’ASC Kaffrine, des Gazelles de Bignona, de Mbour PC, de Don Bosco, de l’ASC Kolda et de l’ASC Modèle de Mbao.
Les équipes d’Africa foot de Dakar, l’Etoile Lusitana de Dakar, l’US Rail de Thiès, l’Africa promo foot de Thiès, l’Avenir de Dakar, la Jeanne d’Arc de Dakar, l’Assur foot de Richard Toll, l’US Saloum, l’Université FC, l’ASC Yeggo de Dakar, l’ASC Bambey et Port de Dakar composent la poule B. La National 2 est constituée de quatre poules réparties en tenant compte des zones géographiques
Dans la poule A, il y a les équipes situées au sud du pays : Santhiaba de Ziguinchor, Coton sport de Tambacounda, Entente sud de Ziguinchor, Pépinière sud de Kolda, Kawal de Vélingara, Zig inter, Real Tessito Marssasoum, UCAS de Sédhiou, ASC Boundou de Goudiry ou Diofior de Fatick et Asamat FC
La poule B est constituée de ASC Dahra, Djolof olympique club, Penc de Louga, Diamono de Diourbel, Bargueth de Kébémer, ASCAS de Louga, Ndar Guedj de Saint-Louis, Deukeun Dekkandoo de Louga, US Matam et Avenir de Mbacké
Nguérémou de Kaffrine, Thiossane de Passi, Kaolack FC, Keur Samba, Zenith de Kaolack, Mama Guedji de Joal, US Guinguinéo, Malème Hodar, Guelewar de Fatick, TP Diamono de Kaolack, ASC les Damels de Tivaouane et Toglou de Diass, sont ldans la poule C. La poule D est composée de l’ASC Foot Darou Salam de Dakar, Stade de Thiaroye, Malicounda AF, Racine de Dakar, US Parcelles Assainies, ETICS de Mboro, ASFA, Builders FC de Dakar, Renaissance de Dakar, Olympique de Ngor, Sahel FC ou Hayoo des Agnam et Darou Salam de Sébikotane. Le championnat national féminin se jouera en division 1 et 2. Le groupe de la Division 1 sera composé des équipes de DFC, des Sirènes de Grand-Yoff, d’AF de Grand-Yoff, d’US PA, des Aigles de Mdéina, des Amazones de Grand-Yoff, du Casa-Sports, des Gazelles de Bignona, de Kaolack FC, d’AS Bambey et d’Olympique de Ziguinchor
La PFA a fait savoir que les équipes devant composer la Division 2 sont en train d’être recensées
PROGRAMME COMPLET DE LA 1ÈRE JOURNEE DE LA LIGUE 1
Sonacos –Dakar Sacré-Cœur
Stade de Mbour-Génération Foot
US Gorée –Diambars FC
Casa Sports – Linguère
AS Pikine - Us Ouakam
Teungueth FC- Jamono de Fatick
ASC Jaraaf –Guédiawaye FC
PROGRAMME COMPLET DE LA 1ÈRE JOURNEE DE LA LIGUE 2
Thiès FC- Oslo FA
Demba Diop-AS Douanes
Duc-Keur Madior
Ajelde Rufisque-NGB
Wallydaan-CNEPS de Thiès
RS Yoff-ASAC –Ndiambour
HLM-Amitié
UN TOURNANT DECISIF POUR LES LIONNES
Accrochée ce vendredi par le Mozambique (1- 1), l’équipe féminine du Sénégal retrouve ce lundi 25 septembre au Stade LatDior, le même adversaire pour la manche retour du premier tour préliminaire de la Coupe d’Afrique des nations 2024 prévue au Maroc
Tenue en échec vendredi, l’équipe nationale Féminine du Sénégal retrouve ce lundi 25 septembre au stade Lat Dior de Thiès, le Mozambique pour le compte du premier tour des qualifications à la CAN 2024 au Maroc. Un tournant décisif pour les protégées du sélectionneur Mame Moussa Cissé. En cas de succès, les Lionnes croisera au second et dernière tour, les Pharaones d’Egypte qui ont écarté le Sud Soudan.
Accrochée ce vendredi par le Mozambique (1- 1), l’équipe féminine du Sénégal retrouve ce lundi 25 septembre au Stade LatDior, le même adversaire pour la manche retour du premier tour préliminaire de la Coupe d’Afrique des nations 2024 prévue au Maroc. Les Lionnes auront l’obligation de gagner ce second acte pour accéder au match de barrage du deuxième et dernier tour. Un tournant qui s’annonce décisif et que les coéquipières de Safiétou Sagna ne doivent en aucun cas manquer si elles veulent disputer pour une deuxième CAN après celle de 2022 où elles ont réussi à atteindre les quarts de finale.
L’opération sur la pelouse de Thiès est cependant à porter de main pour les Sénégalaises au vu de la configuration du dernier match. Un match où elles ont globalement dominé les débats sans pourtant trouver l’efficacité qui leur permettait de faire la différence. A trois jours d’intervalles entre les deux manches, le sélectionneur du Sénégal Mame Moussa Cissé a sûrement eu du temps pour revoir ses plans et affiner sa stratégie. Au-delà du collectif, le technicien sénégalais devrait s’appuyer un peu plus sur quelques individualités. Parmi elles, Coumba Sylla Mbodji, auteure d’une belle prestation. Après avoir démarré sur le banc, l’ailière gauche des Lionnes a démontré qu’elle était un atout majeur de l’équipe, après une belle prestation. Sa bonne conduite de balle, ses accélérations et surtout son audace, seront encore précieuses pour venir à bout de l’adversaire mozambicaine. Même s’il faut relever, que l’attaquante sénégalaise est appelée, comme pour toute l’équipe, à plus d’efficacité devant les buts. Si le Sénégal franchi l’obstacle mozambicain, il affrontera pour le deuxième et dernier tour, l’Egypte
Les Egyptiennes ont réussi à écarter l’équipe du Soudan du Sud, s’imposant hier, dimanche 24 septembre sur la marque de 4 à 0.
LA DECHEANCE DES DROITS CIVIQUES ET POLITIQUES DES ACTEURS POLITIQUES EST ENCADREE PAR LE CODE ELECTORAL
Me Amath Thiam, consultant en droit, donne sa version sur déchéances des droits de Ousmane Sonko
«La déchéance des droits civiques et politiques des acteurs politiques est encadrée par le Code électoral. Il y a un certain nombre d’infractions énumérées par l’article L29 qui lorsqu’elles sont commises par un candidat à n’importe quelle type d’élection au Sénégal (présidentielle, législative ou territoriale), font perdre à un citoyen ses droits civiques et politiques. Parmi ces infractions, on peut citer entre autres, le vol, l’escroquerie, l’abus de confiance, le trafic de stupéfiants, le détournement ou soustraction commis par des agents publics, la correction, le trafic d’influence… La deuxième condition est la condamnation définitive. Autrement dit, l’épuisement de toutes les voies de recours. Je précise également que pour certaines infractions, la loi a prévu des condamnations avec sursis ou à une peine privative de liberté allant de 2 à 6 mois».
«ON NE PEUT DONC DIRE CONCERNANT CETTE AFFAIRE MAME MBAYE NIANG QUE OUSMANE SONKO PEUT PERDRE SES DROITS CIVIQUES… QUANT À L’AFFAIRE SWEET BEAUTÉ, OUSMANE SONKO EST TOUJOURS EN ÉTAT DE CONTUMACE».
«Le Code électoral dit qu’il faut une condamnation définitive pour crime ou pour les infractions que je viens d’énumérer pour que la personne puisse perdre ses droits civiques et politiques. S’agissant du leader de Pastef, sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang n’étant pas encore définitive, on ne peut pas dire qu’il perde ses droits civiques puisque l’affaire n’est pas encore terminée. On ne peut donc dire, concernant cette affaire Mame Mbaye Niang, que Ousmane Sonko peut perdre ses droits civiques parce que l’affaire est toujours pendante devant la Cour suprême. Quant à l’affaire Sweet beauté, Ousmane Sonko a été condamné pour 2 ans ferme par contumace. Et l’article L29 du Code électoral à son alinéa 4 dit que les personnes qui sont en état de contumace perdent leur statut d’électeur. Autrement dit, elles (ces personnes) ne doivent pas être inscrites sur les listes électorales. Dès l’instant que le procureur a respecté les formalités de publicité prévues par l’article 311 et 312 du Code de procédure pénale, le contumax est frappé de toutes les déchéances de la loi. Voilà pourquoi lorsque le procureur a notifié par voie hiérarchique au ministre de la Justice qui a fait la même chose avec son homologue ministre de l’Intérieur, celui-ci a chargé automatiquement la commission administrative pour sa radiation.
En effet, Ousmane Sonko est toujours en état de contumace. Car, contrairement à certains collègues juristes qui disent dès l’instant que le contumax est arrêté, sa condamnation est anéantie de plein droit. Je dis non, ce n’est pas l’arrestation qui anéantit la contumace mais plutôt les actes de procédure. Et le premier acte de procédure pour faire disparaitre la contumace, c’est que le procureur de la République doit lui notifier la décision de condamnation assortie d’une réquisition d’incarcération. Tant que le procureur ne lui a pas notifié la décision, on peut dire que Monsieur Ousmane Sonko est en état de contumace. La preuve, si vous demandez la fiche d’écrou de Sonko au régisseur de la prison de Sébikotane où il a été déposé, vous ne verrez jamais la condamnation de deux ans ferme par contumace. Ce sont les nouvelles charges retenues par le procureur de la République qui y sont mentionnées parce que pour être admis en prison, il faut un titre de détention composé d’un mandat d’arrêt et un mandat de dépôt délivré par un juge d’instruction ou bien l’acte d’exécution d’une décision de justice du procureur de la République».
«LA SAISINE DE LA CHAMBRE ADMINISTRATIVE DE LA COUR SUPRÊME NE SUSPEND PAS LE CARACTÈRE EXÉCUTOIRE DE LA DÉCISION DE DISSOLUTION DU PARTI PASTEF»
«La dissolution du parti Pastef est une décision administrative qui a un caractère exécutoire jusqu’à deux conditions. D’abord, lorsqu’une autorité administrative prend une décision défavorable de dissoudre ou d’interdire une chose, elle doit notifier sa décision. C’est la raison pour laquelle la décision de dissolution du parti Pastef a été notifiée au vice-président de ce parti, Biram Souley Diop. La loi prévoit deux possibilités pour l’abrogation d’un acte administratif. La première est relative au retrait de l’acte administratif par son auteur en l’espèce, le président de la République pour le décret de dissolution du parti Pastef. Il faut que le président de la République revienne sur sa décision en demandant le retrait de sa décision, dans ce cas de figure, le Pastef reprend tous ses droits. La deuxième condition d’abrogation de l’acte administratif est une décision de justice. Si après sa saisine, le juge demande l’abrogation de ce décret en estimant qu’il n’est pas conforme à la loi, dans ce cas, le juge va annuler ce décret et le Pastef va recouvrer ses droits. Mais, tant que l’une de ces deux conditions n’est pas réunie, on peut toujours considérer que l’acte de dissolution de Pastef est toujours valable. Car, le recours ne suspend pas le caractère exécutoire de la décision. Le décret existe toujours nonobstant la saisine par les avocats du parti Pastef de la chambre administrative de la Cour suprême pour l’annulation du décret».