Baadoolo - Le rêve américain !
Trump est déclaré inéligible au Colorado. Démocratie paaka niaari boor leu. Et les juges motivent leur décision par l’appel à l’insurrection au Capitole. En attendant son recours devant la Cour suprême. Celuilà est suspensif nak. Je connais un pays où ça risque de se passer pour un autre opposant, Sonko. Regardez qui sourient là, espérant que ce rêve américain se réalise. Dieul leen kourouss yi te niaan ! Parce que tchin sou naré neekh sou bakhé kheegne. Et ici, ça sent plus le roussi.
Prouesse de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba Le Sénégal réalise son 1er traitement endovasculaire
La médecine se sent mieux au Sénégal. Après l’hôpital militaire de Ouakam qui a réussi la première transplantation rénale, c’est l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba qui a réalisé le premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral du Sénégal. Ceci, grâce à la neuroradiologie interventionnelle, indique un communiqué du ministère de la Santé, repris par l’Aps. Simplifié, il s’agit d’une opération pour éliminer le caillot sanguin. Un traitement qui réduirait de moitié le nombre de décès liés aux Avc. Cette thérapie «qui ne se fait qu’en Europe ou aux ÉtatsUnis, coûte environ 23 millions nonobstant les frais de voyage et de séjour», souligne le ministère de la Santé qui précise que trois patients ont été diagnostiqués à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim. «Un jeune de 30 ans qui a été opéré ce mercredi, une jeune fille de 14 ans qui sera opérée ce jeudi et un troisième de 56 ans qui, par ses propres moyens, est parti se faire prendre en charge en France. Les deux patients sont pris en charge gratuitement. Cette intervention a été possible grâce au plateau technique de dernière génération de l’hôpital, d’une équipe du CHU de Caen qui a mis aussi gratuitement à la disposition de l’hôpital des consommables d’une valeur environ de dix millions».
Affaire Sonko-Mame Mbaye Niang L’audience fixée le 4 janvier
Le jugement en cassation de l’affaire de diffamation opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang aura lieu le 4 janvier prochain à 10h. Après un premier jugement en première instance, l’édile de Ziguinchor avait été condamné à deux mois avec sursis. La peine avait été corsée en appel avec six mois avec sursis en plus de 200 millions de dommages et intérêts. Une peine qui, si elle est confirmée par la première chambre pénale de la Cour suprême, pourrait faire invalider la candidature de l’opposant en prison.
Projet de loi de règlement pour la gestion 2021 Moustapha Ba note des «performances»
Les députés ont adopté, hier, le projet de loi de règlement pour la gestion 2021. Cela marque la deuxième année de reddition des comptes sous format budget-programme. En plus de présenter les aspects relatifs à l’exécution des autorisations budgétaires, il contient également un volet «performances», qui permet d’apprécier la qualité de la gestion des politiques publiques en fonction des performances réalisées par les programmes budgétaires. Selon le ministre des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba, malgré la conjonction de plusieurs facteurs, «les finances publiques du Sénégal sont restées performantes pour l’année 2021 et la croissance économique est ressortie à 6,5% contre une prévision de 5 % dans la loi de finances initiale». Au titre de 2021, les recettes budgétaires ont été recouvrées à hauteur de 95%. Les recettes fiscales et non fiscales s’établissent à 2 622,56 milliards FCFA en 2021 contre 2 455,88 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 166,68 milliards FCFA (7%).
Pour ses «performances» au service de la diaspora Le journaliste Moussa Koïté honoré
Le journaliste Moussa Koïté a été honoré, le 16 décembre dernier au King Fahd Palace, lors de la 2ème édition des Diaspora Awards. Le Collectif des cadres de la diaspora sénégalaise lui a décerné un diplôme d’honneur pour ses «performances remarquables dans le cadre de ses activités», rapporte le Président du Collectif, Mamadou Fall dans un communiqué. «Le choix porté sur votre personne est motivé par les nombreuses réalisations et exploits que vous ne cessez de faire pour les Sénégalais d’ici et de la Diaspora, et cela a été reconnu et apprécié par notre comité de sélection», justifient les organisateurs lors d’un diner de gala, de partage, de communion portant sur le thème «Migration et développement».
Présumé financement occulte de Sonko Matar Diop revient à la charge
Matar Diop réchauffe les accusations de financement présumé occulte de Sonko. A l’Assemblée nationale, hier, le député de Benno bokk yaakaar a persisté et signé. «Vous ne pouvez pas passer tout votre temps à accuser des gens dignes de voleurs et de détourneurs de deniers publics et refuser qu’on vous rende la pareille», a-til dit aux élus de Yewwi askan wi. Il estime que cette question de «financements qataris» est «importante», «sérieuse» et «nécessite des réponses». «Il faudra éclairer la lanterne des Sénégalais», a martelé le député de Mbacké.
Secteur du nettoiement Les concessionnaires mettent fin à leur grève
En grève depuis 72 heures, les concessionnaires du nettoiement ont décidé de reprendre le travail ce mercredi 20 décembre, «après des discussions avec les autorités en charge du secteur». Dans un communiqué, ces derniers qui ont expliqué que les raisons de cette interruption de service sont dues, entre autres, «au retard de paiement», ont en effet, reçu des garanties. Ils ont ainsi rappelé aux autorités leurs fortes attentes quant au respect des engagements qui ont été pris relatifs aux paiements attendus, à la réunion prévue le 5 janvier 2024 sur le sort des factures de juillet à décembre 2023, et enfin à l’augmentation du budget 2024 qui permettra de mettre un terme à cette spirale.
GUINEE-BISSAU EMBALO LIMOGE LE PREMIER MINISTRE 8 JOURS APRÈS SA RECONDUCTION
Il avait été reconduit à la tête du gouvernement le 12 décembre malgré la dissolution de l'Assemblée nationale opérée par le président Embalo en raison d'affrontements qui avaient opposé le 1er décembre la Garde nationale et l'armée.
iGFM - (Dakar) Le président de Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo a limogé mercredi le Premier ministre qu'il avait reconduit dans ses fonctions il y a huit jours après la dissolution de l'Assemblée nationale et des heurts qu'il avait qualifiés de "tentative de coup d'Etat", selon un décret présidentiel.
"Monsieur Geraldo João Martins est démis de sa fonction de Premier ministre. Le présent décret entre immédiatement en vigueur", indique le texte transmis à l'AFP, sans donner plus de précisions.
M. Martins est un responsable de la coalition de l'opposition qui avait remporté les élections législatives de juin autour du parti historique PAIGC, qui a mené la lutte de libération de la Guinée-Bissau et a longtemps dominé la vie politique de ce pays en proie à une instabilité chronique.
Il avait été reconduit à la tête du gouvernement le 12 décembre malgré la dissolution de l'Assemblée nationale opérée par le président Embalo en raison d'affrontements qui avaient opposé le 1er décembre la Garde nationale et l'armée, faisant au moins deux morts dans la capitale Bissau.
Le chef de l'Etat bissau-guinéen avait qualifié ces évènements de "tentative de coup d'Etat" alors que le président du Parlement et adversaire de longue de M. Embalo, avait dénoncé un "coup d'Etat constitutionnel" de la part de ce dernier.
Les heurts du 1er décembre ont commencé lorsque des éléments de la Garde nationale ont fait irruption dans les locaux de la police judiciaire pour en extraire le ministre de l’Économie et des Finances et le secrétaire d'Etat au Trésor public qui y étaient interrogés à propos d'un retrait de dix millions de dollars des caisses de l'Etat.
Ces affrontements sont considérés comme une nouvelle illustration des fractures politiques profondes au cœur de l'Etat, qui traversent aussi les forces de sécurité.
La Guinée-Bissau a connu depuis son indépendance du Portugal en 1974 une kyrielle de coups d'Etat ou de tentatives de coup d'Etat.
OUSMANE SONKO, LE CHAMPION DES PROCÈS
Décidemment, le leader du parti pastef dissous par l’Etat du Sénégal est incontestablement le champion des procès au Sénégal pour cette année 2023. le candidat déclaré à la présidentielle a battu le record des procès parmi tous les Sénégalais...
Décidemment, le leader du parti pastef dissous par l’Etat du Sénégal est incontestablement le champion des procès au Sénégal pour cette année 2023. le candidat déclaré à la présidentielle a battu le record des procès parmi tous les Sénégalais, pour ne pas dire tous les Africains réunis. Et c’est toujours des procès à plusieurs rebondissements presque sans fin:
Un procès contre la dame Adji Sarr qui n’a pas encore connu son épilogue malgré une condamnation par contumace rejetée par beaucoup de juristes Sénégalais et en dehors. Un autre contre me ministre Mame Mbaye Niang qui sera vidée devant le Cour suprême le 4 janvier 2024. un autre contre l’Etat du Sénégal pour sa radiation des listes électorales, malgré deux décisions qui lui sont favorable et que la même Cour suprême est appelée à vider. Une comparution devant la juridiction de la Cedeao pour les même faits .
Ce n’est pas tout puisqu’à en croire ses avocats, son contentieux électoral lui interdisant pour le moment d’être candidat à la présidentielle du 25 février 2024 pourrait atterrir à la CPI. En effet ses avocats estime qu’empêcher Ousmane Sonko d’aller à a conquête des suffrages des Sénégalais pourrait être gros de danger et aboutir à des faits assimilables à des crimes contre l’humanité.
La dissolution de son parti prononcée par l’Etat du Sénégal, pourrait aussi faire l’objet d’un procès devant les juridictions sénégalaises et internationales.
Inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet 2023, après plus de 50 jours de barricade à son domicile pour huit chefs d’inculpations parmi lesquels appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, complot contre l’autorité de l’Etat, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et diffusion de fausses nouvelles, Sonko va aussi répondre devant la justice. Quel homme politique peut se prévaloir d’autant de déboires? Si c’est pour empêcher à un citoyen d’être candidat à une élection présidentielle, on ne peut pas trouver pire.
AU COLORADO, LA JUSTICE DÉCLARE TRUMP INÉLIGIBLE POUR LA PRÉSIDENTIELLE DE 2024
La Cour suprême du Colorado a déclaré mardi Donald Trump inéligible à la présidence en raison de ses agissements lors de l'assaut du Capitole, soulevant une onde de choc encore incalculable dans la tumultueuse campagne présidentielle américaine.
La Cour suprême du Colorado a déclaré mardi Donald Trump inéligible à la présidence en raison de ses agissements lors de l'assaut du Capitole, soulevant une onde de choc encore incalculable dans la tumultueuse campagne présidentielle américaine.
Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour suprême des États-Unis, devant laquelle l'ancien président républicain va se pourvoir, a immédiatement annoncé un de ses porte-parole.
Par une majorité de quatre juges sur sept, la Cour suprême du Colorado a confirmé la décision de première instance concluant que Donald Trump s'était "livré à une rébellion le 6 janvier 2021" lors de l'assaut du Capitole, mais a en revanche considéré que le 14e amendement de la Constitution, invoqué pour réclamer son inéligibilité, s'appliquait bien à un président. Ce jour-là, des centaines de partisans de Donald Trump chauffés à blanc avaient pris d'assaut le Capitole, sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.
L'inculpation historique de l'ex-président le 1er août au niveau fédéral puis le 14 août par l'État de Géorgie (sud-est) pour ses tentatives présumées illicites d'obtenir l'inversion des résultats de l'élection de 2020 a ouvert un débat juridique sur son éventuelle inéligibilité, entraînant des recours dans plusieurs États. Mais sur une quinzaine de procédures en cours dans divers États, dont deux rejetées au Minnesota et au Michigan, la justice du Colorado est la première à prononcer l'inéligibilité de Donald Trump.
Dans leur décision enjoignant aux autorités électorales de cet État de l'Ouest de retirer le nom de Donald Trump des bulletins pour les primaires républicaines en 2024, les juges se disent "conscients d'avancer en terre inconnue". Ils suspendent d'ailleurs cette injonction jusqu'au 4 janvier, date limite pour la validation des bulletins de vote aux primaires, en cas de recours devant la Cour suprême des États-Unis d'ici-là.
"Si un recours est déposé devant la Cour suprême avant l'expiration de cette suspension, elle restera en vigueur et la responsable des élections devra encore inclure le nom du président Trump sur le bulletin des primaires pour 2024 jusqu'à ce qu'elle reçoive une quelconque injonction ou mandat de la Cour suprême", selon leur arrêt.
Par conséquent, dans l'attente d'une éventuelle décision de la Cour suprême, les commentateurs soulignent que selon toute vraisemblance le nom de Donald Trump figurera bien sur les bulletins au Colorado comme dans les autres États concernés par le "Super Tuesday", le 5 mars 2024.
"Antidémocratique"
Le camp républicain a néanmoins dénoncé une décision "antidémocratique". "La Cour suprême du Colorado a rendu une décision complètement bancale ce soir et nous allons rapidement saisir la Cour suprême des États-Unis et réclamer une suspension de cette décision profondément antidémocratique", a déclaré le porte-parole de la campagne Trump, Steven Cheung.
Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a lui estimé que la décision était "irresponsable" et rien de moins qu'une "attaque partisane à peine voilée".
Quant au gouverneur de Floride Ron DeSantis, rival de Trump pour la primaire républicaine, il a appelé la Cour suprême à infirmer la décision. "La gauche invoque la 'démocratie' pour justifier son usage du pouvoir, même si cela signifie abuser du pouvoir judiciaire pour exclure un candidat des élections en se basant sur des arguments juridiques fallacieux", a-t-il écrit sur X.
"Nous avons gagné!" a de son côté réagi le groupe de citoyens anticorruption Crew, à l'origine de la procédure au Colorado. Cette décision "est non seulement historique et justifiée, mais nécessaire pour protéger l'avenir de la démocratie dans notre pays", a renchéri dans un communiqué le président de Crew, Noah Bookbinder.
"M. Trump a agi avec l'intention spécifique d'inciter à la violence politique et de la diriger vers le Capitole dans le but d'empêcher la certification de l'élection" de Joe Biden, avait affirmé la juge de première instance, Sarah Wallace, dans sa décision le 17 novembre. Elle avait en revanche considéré que le 14e amendement de la Constitution, invoqué par les requérants, ne s'appliquait pas au président, tout en reconnaissant l'existence de doutes sur ce point.
Cet amendement adopté en 1868, visant à l'époque les partisans de la Confédération sudiste vaincue lors de la guerre de Sécession (1861-1865), exclut de toute responsabilité publique quiconque, après avoir prêté serment de défendre la Constitution, se serait livré à des actes de "rébellion".