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7 octobre 2025
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FEMMES, MÉFIEZ-VOUS DE LA RUSE DES HOMMES
«Derrière chaque grand homme, il y a une grande dame», «C'est la femme qui détient le pouvoir dans la famille», Ces phrases aux apparences de reconnaissance ou de célébration cachent une subtile duperie des femmes, selon Mademba Ass Ndiaye
En marge de la cérémonie de dédicace du livre « Conversations féminines » de Zoubida Fall, nous avons interrogé le journaliste Mademba Ass Ndiaye sur les rapports de pouvoir entre hommes et femmes suite à sa prise de parole où il a pointé du doigt un phénomène.
«Derrière chaque grand homme, il y a une grande dame », «C'est la femme qui détient le pouvoir dans la famille », etc.
Ces phrases aux apparences de reconnaissance ou de Célébration des femmes ne sont trop souvent que des tentatives de distraction, d'inhibition de la gent féminine pour faiblir son entrain à la lutte pour le pouvoir, pour l'égalité des droits.
En effet, le pouvoir demeure patriarcal même si de plus en plus de femmes prennent leur place dans la société et exprime leur immense potentiel. Du coup, les femmes doivent se battre pour avoir leur parcelle de pouvoir, estime le journaliste.
S’agissant du projet « Conversations féminines », Mademba Ass trouve le projet très pertinent s’il en juge par la qualité des femmes qui ont été interrogées par la productrice.
D’ailleurs, Mademba Ass conseille vivement les jeunes aussi bien les filles que les garçons à lire cet ouvrage afin de s’imprégner de la manière dont ces femmes se sont forgées non pas contre les hommes, mais à leurs côtés. Puisqu’il s’agit des femmes modèles fort inspirantes.
PATRICE TALON VEUT RÉTABLIR LES RELATIONS AVEC LE NIGER
Le président béninois a déclaré jeudi matin vouloir "rétablir rapidement les relations" entre le Bénin et le Niger ajoutant ne pas avoir "manqué d'adresser, de manière discrète et répétée, des messages à ces pays frères, notamment le Niger"
Le président béninois Patrice Talon a déclaré jeudi matin vouloir "rétablir rapidement les relations" entre le Bénin et le Niger, dans son discours à la nation annuel devant l'Assemblée nationale.
Le chef de l'Etat a affirmé sa "volonté de voir se rétablir rapidement les relations entre le Bénin et les pays où des coups d’Etat sont intervenus", ajoutant ne pas avoir "manqué d'adresser, de manière discrète et répétée, des messages à ces pays frères, notamment le Niger", où un coup d'Etat, en juillet, a renversé le président Mohamed Bazoum et placé au pouvoir un régime militaire.
"Il y a un temps pour condamner, un temps pour exiger et un temps pour faire le point et prendre acte", a affirmé le chef de l'Etat béninois, ouvrant la voie à une reprise des relations avec le Niger. "Prendre acte requiert que nos interlocuteurs jouent leur partition en exprimant clairement leurs intentions, mais aussi leurs attentes, auprès de la communauté internationale", a-t-il précisé.
Les sanctions de la communauté internationale et de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) à l'encontre du Niger ont de lourdes conséquences économiques pour le Bénin, du fait de la fermeture des frontières entre les deux pays. Le Bénin enregistre notamment une baisse de ses revenus portuaires, à la suite de l'arrêt du transit de marchandises vers le Niger via ses ports.
L'oléoduc géant reliant le sud-est du Niger à la côte béninoise, censé permettre à partir de janvier la commercialisation du brut nigérien sur le marché international, est aussi un sujet de préoccupation pour les deux pays. Le Niger en attend une augmentation de ses recettes pétrolières et le Bénin la perception de droits de transit, compensant les recettes douanières perdues du fait des sanctions.
Allègement
La Cedeao a ouvert la voie le 10 décembre à un allègement de ses sanctions à l’encontre du Niger, en le conditionnant à une "transition courte" avant un retour des civils au pouvoir. Elle a décidé qu'un comité composé des présidents du Bénin, du Togo et de la Sierra Leone négocierait avec le régime militaire nigérien les engagements à mettre en œuvre, avant un éventuel assouplissement des sanctions prises par l'organisation régionale peu après le coup d'Etat du 26 juillet.
"La balle est dans le camp des autorités de fait, qui doivent donner des gages" en "exprimant clairement leurs intentions", a précisé Patrice Talon, "ce qui n'est pas encore le cas".
Mi-décembre, le ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey, en médiation à Niamey, a affirmé être "convenu du contenu" et du "timing de la transition" au Niger avec le Premier ministre de ce pays Ali Mahaman Lamine Zeine, un civil nommé par les militaires, indiquant qu'il allait "présenter" ce plan aux instances de la Cedeao.
Sur les quinze pays membres de la Cedeao, quatre sont désormais dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par des coups d'Etat depuis 2021 : le Mali (2021), la Guinée (2021), le Burkina Faso (2022) et le Niger (2023). La multiplication de ces régimes militaires inquiète la Cedeao pour leurs mises en cause de la démocratie mais aussi pour les risques de déstabilisation régionale.
Le retrait de l'armée française du Sahel a renforcé les craintes de voir l’instabilité s'étendre aux États du golfe de Guinée : Ghana, Togo, Bénin et Côte d'Ivoire. Et ce, alors qu'en Sierra Leone et en Guinée-Bissau ont eu lieu récemment des événements présentés par les autorités comme des tentatives de coup d'Etat.
ÉLECTIONS PROLONGÉES EN RDC SUITE AU CHAOS LOGISTIQUE LE JOUR DU VOTE
Les élections commencées mercredi continuent jeudi en République démocratique du Congo, dans des bureaux de vote qui n'ont pas pu ouvrir la veille en raison du chaos logistique constaté dans l'ensemble du vaste pays aux infrastructures très limitées.
Les élections commencées mercredi continuent jeudi en République démocratique du Congo, dans des bureaux de vote qui n'ont pas pu ouvrir la veille en raison du chaos logistique constaté dans l'ensemble du vaste pays aux infrastructures très limitées.
Le président sortant, Félix Tshisekedi, brigue un second mandat face à 18 autres candidats, dont plusieurs poids-lourds de l'opposition qui ont dénoncé le "chaos total" et les "irrégularités" entourant selon eux ces élections générales (présidentielle, législatives, provinciales et locales).
"Tout se passe bien, les opérations électorales ont débuté à 06H00" (04H00 GMT), assure jeudi au téléphone Likanga Ikobo, chef d'un groupement de villages du territoire de Walikale, dans le Nord-Kivu (est), interrogé par l'AFP depuis la capitale provinciale Goma.
Deux villages du sud du Lubero, autre territoire du Nord-Kivu, "votent depuis ce matin", a indiqué de son côté Amini Mumbere, fonctionnaire délégué du gouverneur. Dans ces villages comme dans d'autres localités éloignées des centres urbains, le matériel électoral n'était pas arrivé à temps pour organiser le vote au jour prévu, tandis que l'immense majorité des bureaux ayant ouvert l'ont fait avec des retards conséquents.
Les opérations de vote se sont poursuivies dans ces bureaux jusque très tard dans la nuit, voire jusque dans la matinée, avant que des agents épuisés ne procèdent au dépouillement. Durant toute la journée de mercredi, l'énervement avait enflé dans les files d'attente. Des agents de la commission électorale (Céni) ont été molestés, des centres de vote saccagés. Pour les bureaux restés fermés, le président de la Céni, Denis Kadima, a dû se résoudre mercredi soir à annoncer une journée supplémentaire de vote.
Selon lui, ces bureaux ne se trouvent pas dans une des 26 provinces en particulier. "Les difficultés s'appliquent à travers tout le pays, qui a quasiment les mêmes caractéristiques en termes d'infrastructures", a-t-il dit. Il n'a pas précisé le nombre de bureaux concernés mais, a-t-il indiqué, quelque 70% des électeurs qui le souhaitaient ont pu voter mercredi, selon une estimation qu'il a lui-même qualifiée de "hâtive".
"Elections ratées"
Plus de 44 millions d'électeurs, sur un total d'environ 100 millions d'habitants, étaient appelés aux urnes pour choisir parmi plus de 100.000 candidats sur les rangs pour le quadruple scrutin.
Dans un communiqué, le gouvernement n'a pu que reconnaître "le retard constaté dans l'ouverture de certains bureaux de vote". Mais il a félicité le peuple congolais pour sa "mobilisation" et la Céni pour sa "détermination" à organiser dans les temps des élections qui se sont selon lui "globalement" bien déroulées. Cinq candidats de l'opposition à la présidentielle ont en revanche exigé "la réorganisation de ces élections ratées, par une Céni autrement composée".
Parmi les adversaires de Félix Tshisekedi figurent Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la région minière du Katanga (sud-est), Martin Fayulu, qui affirme que le président sortant lui a volé la victoire à l'élection de 2018, ou encore Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 pour son action auprès des femmes victimes de viols de guerre.
Suspicieux dès le départ à l'égard du processus électoral, tous ont appelé leurs militants à surveiller de près le dépouillement et l'affichage des résultats. Des tensions sont redoutées lorsqu'ils seront annoncés, dans un pays à l'histoire politique agitée et souvent violente, au sous-sol immensément riche en minerais mais à la population majoritairement pauvre.
La campagne a aussi été empoisonnée par la situation sécuritaire dans l'est du pays, qui connait un pic de tension depuis deux ans avec la résurgence de la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda. Certains candidats d'opposition ont été accusés d'être des "étrangers", une arme redoutable pour les discréditer dans un pays meurtri par des années de conflits.
DÉTENTIONS PROVISOIRES, CIRÉ ALY BA POUR UNE JUSTICE AVEC CÉLÉRITE
Si l'Etat va jusqu'au bout de son ambition, la détention sera limitée à deux ans. Ce délai sera renouvelable pour six mois avec l'autorisation de la chambre d'accusation.
La ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, veut mettre fin aux longues détentions provisoires. Elle a entamé un vaste projet pour mieux encadrer cette pratique. La successeure de Ismaila Madior Fall a fait la déclaration ce matin, à l'occasion de la Conférence nationale des chefs de parquets. "Il me plait de vous annoncer que mon département travaille sur un avant-projet de loi pour mieux encadrer la détention provisoire et le temps du traitement des dossiers judiciaires", a-t-elle déclaré devant un parterre d'acteurs de la Justice.
Selon le directeur des affaires criminelles et des grâces qui a présenté l'avant projet, il s'agit d'une consécration effective du principe selon lequel la détention est une exception. "Désormais, a-t-il souligné, il sera affirmé dans les textes que la personne poursuivie demeure libre..."
Le nouveau projet de la tutelle prend en charge l'encadrement des détentions provisoires en matière criminelle. Désormais, si l'Etat va jusqu'au bout de son ambition, la détention sera limitée à deux ans. Ce délai sera renouvelable pour six mois avec l'autorisation de la chambre d'accusation. Prenant la parole lors de la Conférence des chefs de parquets, le premier président de la Cour suprême invite à la prudence.
"Je pense que c'est une réforme importante. Mais il faut être un peu prudent. Pour certains crimes odieux par exemple, la remise en liberté prématurée peut être préjudiciable pour la société", souligne Ciré Aly Ba qui semble inviter à ne pas danser plus vite que la musique.
"Oui à la justice avec célérité, affirme-t-il, mais pas à une justice bâclée".
LA NOUVELLE GÉNÉRATION INVITÉE À S’APPROPRIER LA PENSÉE DE CHEIKH ANTA DIOP
Nous sommes appelés à sortir des sentiers battus et à examiner de manière critique l’œuvre de Cheikh Anta Diop et à imaginer la manière dont ses idées peuvent éclairer les défis du 21ᵉ siècle, selon le recteur de l'UCAD
Dakar, 21 déc (APS) – Le recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Ahmadou Aly Mbaye, a appelé, jeudi, la nouvelle génération à s’approprier la pensée de Cheikh Anta Diop pour ‘’faire face aux défis actuels auxquels l’Afrique est confrontée’’.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture du centenaire du savant et historien sénégalais, M. Mbaye estime que ‘’la tâche qui incombe à la nouvelle génération consiste à s’approprier la pensée de Cheikh Anta Diop pour faire face aux défis de notre temps’’.
« À travers les panels, colloques et expositions qui se tiendront tout au long de ce centenaire, nous sommes appelés à sortir des sentiers battus et à examiner de manière critique l’œuvre de Cheikh Anta Diop et à imaginer la manière dont ses idées peuvent éclairer les défis du 21ᵉ siècle », a déclaré le recteur de l’UCAD.
« Cheikh Anta Diop, cent ans après : les défis de la reconstruction d’une pensée audacieuse pour l’Afrique » est le thème choisi pour ce centenaire.
Selon Ahmadou Aly Mbaye, cette commémoration « offre une occasion pour renforcer les liens entre les différentes disciplines pour ainsi favoriser la collaboration entre les différentes branches du savoir ».
« Nous nous trouvons dans une période cruciale de l’histoire où l’éducation, la recherche et l’engagement politique sont plus que jamais nécessaires pour relever les défis auxquels l’Afrique est confrontée », a-t-il souligné.
Il appelle les jeunes élèves et étudiants à « perpétuer » les idées de Cheikh Anta Diop « pour contribuer à l’éducation, à la recherche et à la construction d’une Afrique unie et prospère ».
« Cheikh Anta Diop était un homme d’une polyvalence académique exceptionnelle et nous sommes appelés à émuler son esprit d’ouverture et d’exploration dans nos domaines d’expertise respectifs », a dit Ahmadou Aly Mbaye.
Il ajoute que « les institutions, telles que l’UCAD, doivent dans le contexte actuel s’engager à la formation de leaders africains conscients de leur héritage culturel et engagés dans la résolution des problèmes contemporains ».
« Faisons de ce centenaire un moment mémorable, un catalyseur de changements intellectuels et une étape cruciale dans la construction d’une Afrique forte, audacieuse et résolument tournée vers l’avenir », a lancé le recteur de l’UCAD.
DAKAR ET THIÈS CONCENTRENT 83 % DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS AU SÉNÉGAL
En 2021, le nombre de projets nouveaux bénéficiaires des investissements directs étrangers a augmenté de 27 %, a rappelé le directeur général de l’APIX en se basant encore sur des données publiées en 2022 par la CNUCED
Dakar, 21 déc (APS) – Le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux de l’État (APIX), Abdoulaye Baldé, a relevé, jeudi, à Dakar, l’inégale répartition des investissements directs étrangers (IDE) au Sénégal, dont 83 % vont seulement à deux des 14 régions du pays, Dakar et Thiès (ouest).
S’exprimant lors d’une réunion d’évaluation des préparatifs du prochain conseil présidentiel de l’investissement (CPI) prévu en janvier 2024, M. Baldé, citant un rapport de la CNUCED, a dit que les IDE au Sénégal ont augmenté de 21 % en 2021 en s’élevant à 2,58 milliards de dollars US (environ 1.540,64 milliards de francs CFA, selon le cours actuel du dollar US).
En 2021, le nombre de projets nouveaux bénéficiaires des investissements directs étrangers a augmenté de 27 %, a rappelé le directeur général de l’APIX en se basant encore sur des données publiées en 2022 par la CNUCED, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
Selon lui, ces données font du Sénégal le cinquième pays du continent en termes de destination des investissements étrangers en 2021.
Le hic, selon Abdoulaye Baldé, c’est que ces bonnes performances du Sénégal en matière d’IDE cachent une irrégularité, car 67 % de ces investissements sont réalisés dans la région de Dakar et 16 % dans celle voisine de Thiès, soit 83 % pour les deux.
La région de Dakar a une population de 3.896.564 habitants, celle de Thiès 2.467.523, soit un cumul de 6.364.087 habitants représentant 35 % de la démographie du pays, selon le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) du Sénégal. Le RGPH-5 a été mené cette année.
Les deux régions concentrent une superficie d’un peu moins de 4 % du territoire national.
‘’Si on n’a pas des régions fortes, on sera encore à la traîne…’’
Il existe ‘’un gros déséquilibre entre les régions’’ sénégalaises en matière de répartition des IDE, selon le directeur général de l’APIX.
‘’Il y a beaucoup de choses à faire parce que 83 % des investissements directs étrangers sont concentrés dans une petite partie du territoire national’’, a souligné M. Baldé.
La répartition de ces investissements pose la question de l’attractivité des régions, de la mobilité et de la qualité des infrastructures de transport, a-t-il dit.
Il faut que le Sénégal se dote de ‘’territoires beaucoup plus compétitifs’’ et bien ‘’connectés’’ les uns aux autres pour que les 12 autres régions du pays puissent bénéficier davantage des IDE, selon le directeur général de l’APIX.
‘’Si on n’a pas des régions fortes, avec des ressources humaines de qualité, on sera encore à la traîne, concernant le développement de nos régions et de nos communes’’, a-t-il prévenu en proposant une application rigoureuse de l’Acte 3 de la décentralisation, la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014.
Abdoulaye Baldé s’est réjoui de l’évolution des préparatifs du prochain CPI.
DÉPÔT DE CANDIDATURES, UNE PERMANENCE ASSURÉE AU GREFFE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL DURANT LE WEEK-END DE NOËL
Une permanence sera assurée les 23, 24 et 25 décembre 2023, de 8 heures à 17 heures, étant rappelé que le délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature expire le 26 décembre 2023 à minuit.
Les dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 fevrier 2024 seront reçus au greffe du Conseil constitutionnel, même durant le week-end prolongé de Noël. En effet, à travers un communiqué parvenu à lesoleil.sn, les « 7 Sages » tiennent à rappeler qu’à partir du 26 décembre à minuit, aucun dossier ne sera accepté, aux termes de la loi électorale.
« Le Conseil constitutionnel porte à la connaissance des candidats, des mandataires de partis politiques, de coalitions de partis polítiques, d’entités regroupant des personnes indépendantes et des candidats indépendants et de leurs représentants, qu’une permanence sera assurée à son greffe les 23, 24 et 25 décembre 2023, de 8 heures à 17 heures, étant rappelé que le délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature expire le 26 décembre 2023 à minuit », relève la note.
PRÉSIDENTIELLE 2024, IDRISSA SECK DÉPOSE SON DOSSIER CE JEUDI
Il y a une quinzaine de jours, le mandataire de l’ancien Premier ministre, Ass Babacar Guèye, s’est acquitté de sa caution au niveau de la Caisse des dépôts et consignations.
iGFM - (Dakar) Le défilé au Conseil constitutionnel se poursuit pour les candidats à la candidature à la prochaine présidentielle.
Les émissaires de Idrissa Seck, qui porte les couleurs du Rewmi, ont déposé son dossier ce jeudi à 11 heures.
Il y a une quinzaine de jours, le mandataire de l’ancien Premier ministre, Ass Babacar Guèye, s’est acquitté de sa caution au niveau de la Caisse des dépôts et consignations.
PAR Amadou Tidiane Wone
1700 MILLIARDS DE RESPECTS
Nous ne devons plus accepter que les politiciens des pays d’accueil passent leur temps à insulter les immigrés. Nos immigrés travaillent. Ils se privent de tout pour contribuer à 9,8% du PIB de leur pays… Respect
Notre astre national, le quotidien gouvernemental, « Le Soleil » a barré sa Une du Mercredi 20 décembre 2023 par une annonce du Ministre de l’économie et des finances de la République du Sénégal selon laquelle, la Diaspora sénégalaise aurait contribué à la hauteur de 9,8 % du produit intérieur brut (PIB) de notre pays, soit 1700 milliards de francs cfa pour l’année 2022.
Cette performance mériterait que l’on s’y arrête. D’abord pour saluer la résilience et le sens du partage des Sénégalais, de toutes conditions, qui sillonnent le monde et gagnent, à la sueur de leur front, de l’argent qu’ils destinent à leur pays. Rappeler, en passant, que cette performance post Covid 19 est notable, encourageante et méritoire.
Ensuite et ayant dit cela, plusieurs questions sont à poser aux pouvoirs publics : Existe-t-il des études approfondies sur les pays d’origine de ces fonds ? Sur le profil des envoyeurs ? Y’aurait-il une bonne compréhension de la destination finale de ces flux financiers : Consommation des ménages ? Immobilier ? Investissement dans des entreprises créatrices d’emploi ? La part la plus importante de ces sommes vient-elle des immigrés sur le Continent africain ? Sinon quelle est la destination la plus lucrative pour l’immigration sénégalaise ? Europe ? Amérique ? Asie ? Dans quelles conditions y vivent ceux qui, en dépit de tout, sont des véritables soldats de notre économie ? Quelle assistance, encadrement et soutien l’État pourrait-il leur apporter autre que le rapatriement des malades et décédés ?
J’espère que ces questions, et celles qui vont jaillir des réponses qui leurs seront apportées, vont aboutir à la définition d’une véritable politique migratoire ! Car, il semble bien que cette manne financière pourrait être démultipliée si nos compatriotes bénéficiaient d’assistances consulaires agressives, pour l’obtention de titres et conditions de séjour qui les mettent à l’abri de la précarité et des vexations inutiles.
Oui ! 1700 milliards d’apport à notre économie forcent le respect ! Et il serait temps d’en faire le levain d’une nouvelle vision de l’émigration. Nous ne devons plus nous contenter d’ergoter sur l’émigration, dite clandestine, alors que ces chiffres sont la preuve que ceux qui parviennent au bout du voyage ne sont pas des tire-aux-flancs. Ils se rendent utiles aux économies de leurs pays d’accueil ainsi qu’à celle de leur pays d’origine. Respect !
Nous ne devons plus accepter que, pour des raisons de politique intérieure, les politiciens des pays d’accueil passent leur temps à insulter les immigrés à l’occasion de leurs débats télévisés, pour titiller les bas instincts des électeurs. Nos immigrés travaillent ! En majorité. Ils occupent, bien souvent, des emplois qu’aucun citoyen du pays d’accueil n’accepterait de faire dans les mêmes conditions. Nos immigrés se privent de tout pour contribuer à 9,8% du PIB de leur pays… Respect !
En vérité, les immigrés font partie des pièces essentielles de la machinerie capitalistique qui maintient plusieurs entreprises du nord en fonction, grâce à une main d’œuvre « taillable et corvéable à merci ! » comme disait l’autre. Ce simple fait devrait être un levier de négociations pour une diplomatie migratoire agressive : Notre jeunesse est un intrant essentiel à l’économie mondiale. Le monde a besoin de bras vigoureux. Mais elle a aussi besoin de têtes bien faites. Le défi que nous devons relever est celui de l’éducation et de la formation d’armées de travailleurs à l’assaut du monde pour irriguer nos économies de revenus certes, mais surtout de retours gagnants au pays, après une expérience professionnelle acquise ailleurs. Une vraie politique de migrations concertées devrait être définie et articulée autour des besoins exprimés par les pays récepteurs d’une part, et de l’autre par les pays pourvoyeurs de main-d’œuvre. Des formations adéquates pour conjuguer les intérêts des uns et des autres seraient à la base d’un nouveau modèle éducatif, adapté aux défis du monde contemporain. Des partenariats gagnants-gagnants sont possibles ! Il faut faire preuve d’imagination, mais surtout de bienveillance et de respect mutuel, pour inventer un nouveau monde plus fraternel. Une coopération plus humaniste. Le vieillissement des populations de plusieurs pays du nord nous y invite. La désespérance de nos jeunesses, ardentes au labeur, nous y oblige ! Car, comment ne pas comprendre que cette manne de 1700 milliards et son potentiel de développement expliqueraient, en partie, la rage de ceux qui affrontent les océans et le désert en quête d’un avenir meilleur ? La vue des retombées de ces flux financiers, sur leurs familles ou celles des voisins, est un appel pressant au large. Qui peut le contenir sans alternative crédible à offrir ?
Alors, faisons les efforts nécessaires d’imagination, de conception et de mise en œuvre d’une véritable politique migratoire. Ne nous contentons pas de subir les politiques restrictives qui se font jour dans les pays d’accueil. Toujours être sur la défensive alors que la raison nous oblige à favoriser les échanges, les rencontres et le partage du travail n’est plus de mise.
Alors, 1700 milliards de respects à tous les migrants sénégalais, 1700 milliard de raisons, pour eux, d’être fiers de se lever les jours et les nuits d’hiver pour économiser sou après sou pour le pays, les longues journées l’été debout sur les chantiers routiers et ferroviaires,
Pour tout cela, 1700 milliards de mercis et de prières afin que le pays se montre digne de tant de sacrifices !
PS : Ceux qui souhaitent partager une réflexion sur une véritable politique migratoire, envoyez moi un mail… Nous allons créer un Group WhatsApp. Les réseaux sociaux servent aussi à mutualiser les énergies.
LE DÉTACHEMENT SÉNÉGALAIS EN ACTION À CONAKRY
L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la DIRPA.
Le détachement sénégalais en mission d’appui à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne a débuté ses interventions, a annoncé la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Sur le réseau social X, la DIRPA rapporte qu’après ‘’une réunion de coordination à l’État-major général des Armées guinéennes, les personnels soignants ainsi que les sapeurs-pompiers sont entrés en action, aux côtés des équipes locales’’.
Un détachement de secouristes sénégalais est arrivé lundi soir à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne.
Le détachement, arrivé dans la soirée à l’aéroport de Conakry a été accueilli par les autorités sanitaires du pays. L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
L’explosion survenue dans la nuit de dimanche à lundi a fait au moins 14 morts et 190 blessés, selon le dernier bilan communiqué par le gouvernement.