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30 mai 2025
BBY NE POUVAIT PAS TROUVER MEILLEUR PROFIL QUE CELUI D'AMADOU BA
Le journaliste Ibou Fall estime que le Premier ministre est le meilleur candidat possible pour porter la coalition présidentielle en février 2024, ajoutant qu'il revient désormais à ce dernier de "démontrer son talent politique"
Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition de la majorité, ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba pour sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, soutient le journaliste et analyste politique Ibou Fall, selon lequel il reste au Premier ministre maintenant de démontrer son « talent politique ».
« Je crois que Macky Sall ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba en raison de la stature d’homme d’État de ce dernier : directeur général des impôts et des domaines, ministre de l’Économie et des Finances, ministre des Affaires étrangères et Premier ministre », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
« C’est un choix logique. Maintenant, Amadou Ba a-t-il du talent politique ? Macky Sall doit en savoir quelque chose de plus que tout le monde. C’est maintenant le talent politique d’Amadou Ba qui reste à prouver », a analysé Ibou Fall.
À son avis, la démission d’Aly Ngouille Ndiaye du ministère de l’Agriculture démontre que certains leaders de la coalition vont rejeter l’invitation faite par BBY à ses partis membres de soutenir le candidat choisi, Amadou Ba.
« Certains d’entre eux ont un agenda personnel. Aly Ngouille Ndiaye a démissionné. Sera-t-il le seul à réagir comme ça ? Certains membres fondateurs de l’APR (le parti de Macky Sall) disent qu’ils étaient là avant Amadou Ba. Vont-ils faire contre mauvaise fortune bon cœur en se rangeant derrière Amadou Ba ? Ce n’est pas évident. On verra, dans les semaines à venir », a commenté Ibou Fall.
Certains leaders de BBY, dont Youssou Ndour, qui a démissionné de ses fonctions de ministre-conseiller du président de la République, « étaient là parce qu’ils avaient un lien personnel avec Macky Sall, pas avec la coalition Benno Bokk Yaakaar », a-t-il souligné.
« Il peut y avoir un jeu de chaises musicales au sein de Benno Bokk Yaakaar. Les semaines à venir nous édifieront », a ajouté l’analyste politique.
Amadou Ba a été désigné candidat de BBY par le président de ladite coalition, Macky Sall, samedi 9 septembre, aux dépens d’autres candidats, dont le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, et le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Mame Boye Diao.
L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye convoitaient également la candidature de la coalition.
Amadou Ba, pourvu d’une carrière ministérielle de grande envergure au cours des dix dernières années, a été élu conseiller municipal PS (Parti socialiste) de Dakar dans les années 1990 et député de BBY aux élections législatives de 2017 et de 2022.
14 BLESÉS DANS LES AFFRONTEMENTS À KÉDOUGOU
Quatorze personnes présentent des blessures graves suite aux heurts éclaté lundi à Khossanto et à Mama Khono où les jeunes protestent contre la modification de l’arrêté du préfet de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée
Quatorze personnes présentent des blessures graves suite aux affrontements qui ont éclaté lundi entre les forces de défense et de sécurité la commune de Khossanto et le village de Mama Khono où les jeunes protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya (Kédougou, est) sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée, a appris l’APS de l’Infirmier chef de Poste (ICP) de Khossanto Abdoul Camara.
« Il y a 14 blessés graves (…) certains ont été évacués au niveau de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou. D’autres sont pris en charge actuellement par le service médical de la société minière Endeavour Mining de Sabodala », a expliqué M. Camara.
Plutôt dans la journée deux personnes ont été tuées lundi lors de ces manifestations qui ont éclaté dans la commune de Khossanto.
Lundi, à la tombée de la nuit, un calme précaire règne dans la commune de Khossanto et au village de Mama Khono après de fortes échauffourées tout au long de la journée.
Les affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants ont considérablement baissé d’intensité, même si les principales rues restent barrées dans presque toute la zone.
Les manifestants ont barré la route reliant Sabodala à Bembou à l’aide de débris de briques, de branches et de troncs d’arbre, bloquant toute circulation dans la zone.
LE MAROC DÉCLINE L'AIDE DE LA FRANCE APRÈS LE SÉISME
Alors que plusieurs pays, dont l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont apporté leur soutien au Maroc, Rabat n'a pas sollicité l'aide française, malgré l'offre immédiate du président Emmanuel Macron
Un récent tremblement de terre dévastateur au Maroc a suscité une controverse quant au refus du pays d'accepter l'aide proposée par la France. Alors que plusieurs pays, dont l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont apporté leur soutien au Maroc, Rabat n'a pas sollicité l'aide française, malgré l'offre immédiate du président Emmanuel Macron.
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a tenté de calmer la polémique en soulignant que le Maroc n'avait pas refusé d'aide, mais plutôt qu'il avait le droit souverain de déterminer ses besoins et le rythme auquel il souhaitait recevoir des réponses. Selon elle, présenter cette situation comme un refus d'aide est une interprétation erronée.
Cependant, certains experts voient dans ce refus un signe politique clair d'un refroidissement des relations entre les deux pays. Les tensions entre le Maroc et la France se sont intensifiées depuis que le président Macron cherche à se rapprocher de l'Algérie, au détriment du Maroc. De plus, la question épineuse du Sahara occidental et l'absence de mouvement de la France sur ce dossier ont également contribué à la détérioration des relations.
Il est également souligné que le Maroc a préféré se tourner vers des pays amis, comme l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, plutôt que de solliciter l'aide de la France. Certains estiment que cela envoie un message clair quant à la préférence actuelle du Maroc pour s'entourer de monarchies amies.
Malgré ces tensions, la ministre française a insisté sur le fait que les relations entre les deux pays ne sont pas rompues et que des discussions sont en cours pour la visite du président Macron au Maroc. Elle a également annoncé une aide de 5 millions d'euros pour soutenir les ONG présentes sur place, soulignant l'importance d'aider les personnes touchées par cette tragédie.
Cette situation offre également une opportunité de rétablir le dialogue entre Paris et Rabat, selon certains experts. Il est souligné que la brouille actuelle ne peut pas durer indéfiniment, et que les deux pays doivent trouver un moyen de renouer les liens.
En outre, il est suggéré que la préparation du Maroc en vue de ce tremblement de terre, suite à une précédente expérience en 2004, pourrait être une raison pour laquelle le pays n'a pas immédiatement sollicité l'expertise française.
Malgré les tensions politiques persistantes, il est essentiel de mettre de côté les différends et de se concentrer sur l'aide nécessaire aux personnes touchées par cette tragédie. Les fonds de réserve du ministère des Affaires étrangères français ont été débloqués pour apporter une aide de 5 millions d'euros aux ONG présentes sur place.
À la fois pour le Maroc et la France, cette situation représente une occasion de renouer le dialogue et de travailler ensemble pour faire face à cette tragédie et aux défis futurs.
GAMOU 2023, L'ONAS ENGAGE CONTRE LES INONDATIONS
Le Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal, Mamour Diallo, a rassuré, jeudi 7 septembre 2023, le Khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour que les inondations seront éviter dans la ville religieuse
Le Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Mamour Diallo, a rassuré, jeudi 7 septembre 2023, le Khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour éviter des inondations dans la ville religieuse. Mamour Diallo effectuait une visite de terrain à Tivaouane à quelques jours du Gamou.
TIVAOUANE – Le Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Mamour Diallo, accompagné de ses équipes techniques, a visité, jeudi 7 septembre 2023, à Tivaouane, le grand bassin de rétention réalisé pour recueillir les eaux de pluie. En partenariat avec la mairie de la cité religieuse, les travaux de drainage des eaux pluviales avancent à pas de géant, selon le Directeur général de l’Onas. Ce réseau de drainage concerne les 21 points bas de la commune. Des tuyaux sont déjà disponibles pour raccorder et drainer les eaux de pluie vers le bassin. Au titre des mesures conservatoires, une motopompe d’une capacité de 2.400 mètres cubes est mobilisée et est déjà sur place. Deux sites d’évacuation sont aussi identifiés pour vider les eaux au cas où le bassin serait plein. D’ailleurs, le Directeur général de l’Onas a précisé qu’à défaut de pouvoir agrandir le bassin de rétention, il est possible qu’un deuxième soit construit à Tivaouane.
Des mesures qui rassurent le comité d’organisation du Gamou et le Khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. À côté de ces mesures transitoires, Mamour Diallo a annoncé de grands travaux qui sont évalués à 7 milliards de FCfa pour le drainage des eaux pluviales. « L’État du Sénégal a prévu de faire de grands travaux et l’Onas a fini les études dans le cadre d’un Pda (Plan directeur d’assainissement) déjà terminé. Cette étude a permis d’évaluer les travaux à 7 milliards de FCfa », a informé Mamour Diallo.
Pour le Directeur général de l’Onas, ces travaux de grande envergure permettront de régler, en grande partie, les problèmes d’évacuation des eaux pluviales. Ce qui va prendre en compte les préoccupations du marabout puisque les prévisions laissent croire que, pour les 10 ans à venir, le Gamou va coïncider avec l’hivernage.
À côté de ces investissements réalisés par l’Onas, la mairie a déjà mobilisé, elle aussi, des moyens
Mamour Diallo a aussi visité les stations d’épuration des eaux usées. En effet, pour ce volet, l’État du Sénégal a mobilisé un budget de 4 milliards 300 millions de FCfa exécutés à 97%, selon le Directeur général de l’Onas. Ce projet a permis de faire un raccordement de 16 kilomètres à l’intérieur de la commune de Tivaouane et a impacté près de 1500 ménages dans la cité religieuse. « Il reste 45 familles qui vont être raccordées d’ici le Gamou », a rassuré Mamour Diallo. L’Onas s’est par ailleurs engagé à raccorder 100 autres familles.
Serigne Moustapha Sy Dabakh qui a parlé au nom du Khalife s’est réjoui des mesures déjà prises et celles qui sont annoncées dans le cadre des grands travaux de drainage des eaux pluviales.
LINGUERE ROULE POUR AMADOU BA
Vingt-quatre (24) heures seulement après la désignation d'Amadou Ba comme candidat de BBy à la présidentielle de 2024, les maires et responsables se sont déclarés pour le AMadou Ba
Vingt-quatre (24) heures seulement après la démission d’Aly Ngouille Ndiaye de son poste de ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, dans la foulée de la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition de la majorité à l’élection présidentielle de février 2024, des maires et responsables de Benno bokk yaakaar (Bby) dans cette partie du pays se sont signalés. En conclave, ce dimanche, à Dahra, 16 des 19 édiles que comptent le département ont ainsi décidé de se ranger derrière le ministre du Développement communautaire et de l’Équité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Ka, pour saluer et entériner le choix du chef de l’Etat, Macky Sall porté sur l’actuel Premier ministre.
« Nous remercions beaucoup le président d’avoir choisi Amadou Ba qui est un homme de consensus, un rassembleur. J’estime que c’est le meilleur profil qui peut nous faire gagner l’élection présidentielle de 2024 », a notamment soutenu le maire de Dahra.
Dans une résolution, l’association des maires du département a considéré que ce choix constitue une « consécration d’une continuité légitime, recherchée et obtenue par le président de la République Macky Sall ».
Aux sympathisants et militants, ces élus locaux les invitent à « une fusion globale de toutes les forces vives » du département.
Mais, ils ont tenu à rassurer que l’union sacrée sera au rendez-vous dans le département de Linguère autour du ministre du Développement communautaire et de l’Équité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Ka, qu’ils ont, d’ailleurs, appelé à être le trait d’union entre Linguère et le candidat de la majorité présidentielle.
« Si, pour certains, le rêve est permis, nous souhaitons aller au- delà en confortant notre vision simpliste mais réaliste du rapport Politique/Election: pour la première, les hommes pésent et pour la seconde ils (se) comptent. Nous serons, nous sommes en élection et tous les atouts électoraux seront mis de notre côté pour préserver notre leadership départemental en ceuvrant pour une victoire éclatante de notre candidat, Monsieur Amadou Ba », ont-ils assuré. Et d’ajouter: « Au Président Macky Sall, nous n’irons pas jusqu’à lui demander de s’endormir sur ses lauriers mais d’être optimiste avec nous. Le succès frappe déjà à nos portes car, comme le dit un adage de chez nous ».
Car, ces maires de Bby sont d’avis qu’« à choisir entre suivre le moissonneur et le ramasseur de bois mort, la poule optera pour le premier » (Ganaar du topp kuy taxani baayi kuy bojj, en wolof). Oui, c’est le temps des récoltes, c’est le temps de la moisson et nous serons alertes pour barrer la route aux acridiens politiques qui n’ont de mission quotidienne que de dévaster. Restons mobilisés ! »
A noter que seuls les maires de Yang Yang, Birama Sène, de Warkhokh, Yoro Sow, et naturellement de Linguère, Aly Ngouille Ndiaye, étaient absents lors de la présentation de la résolution de soutien.
SÉNÉGAL-ALGÉRIE, BOULAYE DIA ET ISMAÏLA SARR FORFAITS
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé, ce dimanche, le forfait de Boulaye Dia pour le match amical contre l’Algérie. L’instance a également confirmé l’indisponibilité d’Ismaïla Sarr qui avait été déjà révélée par la presse.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé, ce dimanche, le forfait de Boulaye Dia pour le match amical contre l’Algérie. L’instance a également confirmé l’indisponibilité d’Ismaïla Sarr qui avait été déjà révélée par la presse.
C’est dans un communiqué publié sur son site officiel (FSF.SN) que l’instance du football a annoncé le forfait des deux attaquants de l’équipe nationale. « Les joueurs Boulaye Dia et Ismaila Sarr qui étaient convoqués pour le match amical Sénégal-Algérie du 12 septembre 2023 se sont blessés pendant les séances d’entrainement », indique la FSF. « Les examens cliniques et échographiques ont révélé une lésion du muscle droit fémoral pour Boulaye Dia, et une lésion au niveau des Ischio-jambiers gauches pour Ismaila Sarr », a précisé la Fédération, indiquant que les deux joueurs qui seront indisponibles pour au moins deux semaines, ont été libérés pour rejoindre leur clubs respectifs.
Pour rappel, le match amical Sénégal-Algérie est prévu, ce mardi 12 septembre à 19h GMT, au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
LES ENTREPRISES VICTIMES DES ÉMEUTES DE JUIN N’ONT OBTENU AUCUN DÉDOMMAGEMENT
Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne, déplore que les entreprises victimes des émeutes de juin dernier au Sénégal n’aient obtenu ‘’aucun dédommagement’’ de l’État.
Dakar, 11 sept (APS) – Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne, déplore que les entreprises victimes des émeutes de juin dernier au Sénégal n’aient obtenu ‘’aucun dédommagement’’ de l’État.
‘’Le calme est revenu, y compris d’un point de vue financier pour les entreprises qui ont été touchées. Le seul problème pour ces entreprises, c’est qu’elles n’obtiennent aucun dédommagement, ni de l’État ni de la CEDEAO, [au moment où] ils appliquent des sanctions aux autres pays’’, a regretté M. Agne dans une interview accordée à Jeune Afrique et à RFI.
‘’Le sort des entrepreneurs n’est pas pris en compte’’ à la suite des émeutes consécutives à une condamnation judiciaire de l’opposant Ousmane Sonko, en juin dernier, a soutenu le président du CNP.
Le Conseil national du patronat a déploré la perte de centaines de milliards de francs CFA dans de nombreux secteurs, après ces violentes manifestations.
‘’Des entreprises du secteur privé du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt des activités économiques quasi généralisé pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CA ont été perdus en investissements et en chiffres d’affaires’’, avait déclaré M. Agne, quelques jours après les émeutes.
Parlant à Jeune Afrique et à RFI, il a relevé l’incapacité du secteur privé sénégalais à absorber le nombre de personnes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. ‘’Nous avons des populations jeunes. Au Sénégal, chaque année, à peu près 200.000 personnes arrivent dans le monde du travail. Or, la capacité du secteur privé aujourd’hui n’est pas suffisante pour les absorber’’, a souligné le président du CNP, l’une des plus grandes organisations patronales du pays.
‘’Pour le Sénégal, dans la relation d’État à État, on ne peut pas dire que le pays soit anti-France. Dans le secteur privé, nous n’avons pas de problèmes non plus parce que beaucoup d’entreprises françaises sont membres de notre organisation et nous avons les mêmes préoccupations dans l’environnement des affaires, dans nos discussions avec les administrations fiscales, douanières…’’ a répondu Baïdy Agne à une question relative au ‘’sentiment anti-français’’ en Afrique.
‘’En revanche, a-t-il signalé, on peut lire une volonté claire des Africains à être un peu plus souverains, à avoir une plus grande maîtrise de leur économie, de leur pays et de ce qu’ils font.’’
Le président du CNP, président-directeur général, actionnaire ou investisseur de plusieurs entreprises plaide pour une plus grande implication du secteur privé local dans l’exécution des projets de l’État.
‘’Je pense que tout le monde est pour une préférence nationale. Sur les marchés, nous devons l’intégrer. Cela ne signifie pas donner carte blanche à la non-compétence, mais dans le contexte actuel, et, surtout dans des projets structurants, il faut que l’on puisse impliquer le secteur privé local’’, a dit M. Agne.
‘’Je suis favorable à cette solution’’, a-t-il insisté. ‘’On peut s’attendre à terme à une préférence panafricaine, continentale. Ainsi, l’Afrique sera plus forte face aux investisseurs venus d’autres continents.’’
MULTIPLE PHOTOS
UN CAMP INCLUSIF ET SPORTIF POUR AIDER DES PERSONNES ATTEINTES DE TRISOMIE 21
Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont participé, pendant 15 jours à Mbour (ouest), à la première édition d’un camp inclusif, nutritionnel et sportif
Mbour, 11 sept (APS) – Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont participé, pendant 15 jours à Mbour (ouest), à la première édition d’un camp inclusif, nutritionnel et sportif, a constaté l’APS.
Ce camp a été organisé par Special Olympic Sénégal, avec l’ambition de l’élargir et de le perpétuer à un rythme annuel au profit de toutes les personnes atteintes de handicap mental, a dit à l’APS, la coordonnatrice nationale du programme santé communautaire de ladite structure, Awa Ndao.
Elle a souligné que »seules les bonnes volontés ont pu permettre de réunir la somme nécessaire à l’organisation de cette première édition ».
Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont pris part à ce camp, qui a vécu au rythme d’activités sportives et ludiques.
‘’Cela faisait deux ans que nous voulions organiser ce genre de camp, mais il était difficile d’avoir des partenaires. C’est pour cela que nous lançons un appel aux institutions aussi bien publiques que privées préoccupées par la condition des personnes atteintes de handicap mental, à nous soutenir dans nos prochaines éditions’’, a-t-elle lancé.
La trisomie 21, un état, et non pas une maladie
‘’Cette activité est la première édition que nous organisons avec des personnes atteintes de trisomie 21 et que l’on appelle +mongol+ au Sénégal’’, a précisé Mme Ndao. Selon elle, »la trisomie 21 n’est pas une maladie mais bien un état causé par une anomalie chromosomique ».
Special Olympics Senegal, en organisant cet événement, s’est rendu compte que les personnes atteintes de trisomie 21 sont le plus souvent ‘’inactives et prennent facilement du poids et sont donc exposées à des problèmes de tension et maladies cardiovasculaires’’.
‘’C’est la raison pour laquelle, on s’est dit pourquoi ne pas organiser un camp inclusif pour les trisomiques et leur permettre d’être accompagnés sur le plan nutritionnel et sportif et les pousser à faire aussi des activités techniques et manuelles’’, a expliqué Awa Ndao.
C’est dans un grand hôtel de la place que s’est tenu le camp sportif, jumelé à une colonie de vacances pour l’épanouissement de ces jeunes athlètes qui n’ont jamais eu un tel privilège.
‘’Nous sommes une organisation qui œuvre pour l’inclusion des personnes atteintes de handicap mental comme la trisomie 21, l’autisme, l’infirmité motrice cérébrale, etc., à travers le sport, car le sport c’est notre porte d’entrée et c’est la raison pour laquelle on les appelle des athlètes pour mieux les valoriser’’, a-t-elle poursuivi.
L’esprit d’équipe et la confiance en soi
Venus de plusieurs régions, comme Kaolack, Thiès, Ziguinchor, Kolda, Saint-Louis, Mbour et Dakar, ces athlètes ont pu, grâce à la supervision d’une vingtaine de moniteurs, corriger leur hygiène alimentaire, comprendre l’esprit d’équipe, et développer leur confiance en soi à travers le sport.
Cette expérience n’a cependant pas été du tout repos, selon la coordinatrice nationale du programme santé communautaire à Special Olympics Senegal, par ailleurs coach volontaire.
‘’J’avoue que la prise en charge était difficile, car il fallait être vigilant, gérer les humeurs puisque d’habitude les athlètes sont dans nos sites d’entraînement les dimanches et les mercredis ou en regroupement les week-end, mais, pour la première fois, on est resté quinze jour avec eux’’, a-t-elle indiqué.
Des conférences ont été organisées avec les parents des personnes atteintes de trisomie 21 durant cette première édition de façon à leur permettre également de comprendre comment aider à la maison ces jeunes atteints de déficiences intellectuelles.
Awa Ndao a rappelé que les »Lions » de Special Olympics Sénégal ont participé à la 16e édition des Jeux mondiaux Special Olympics de Berlin 2023, en juin dernier. Ils ont décroché 12 médailles, dont six en or, dans plusieurs disciplines sportives.
Special Olympics, une organisation créée aux États-Unis depuis 1968, existe dans plusieurs pays dont le Sénégal. Sa mission est de fournir des entraînements et des compétitions sportives, dans des sports olympiques à des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle.
CORPS A CORPS ENTRE FDS ET LES JEUNES A KEDOUGOU
Des affrontements ont éclaté lundi matin entre d’un côté des gendarmes et des jeunes de la commune de Khossanto et ceux de Mama Khono de l’autre, lesquels protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya
Kédougou, 11 sept (APS) – Des affrontements ont éclaté lundi matin entre d’un côté des gendarmes et des jeunes de la commune de Khossanto et ceux de Mama Khono de l’autre, lesquels protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée.
Les manifestants ont barré la route reliant Sabodala à Bembou, à l’aide de débris de briques, de branches et de troncs d’arbres, bloquant la circulation. Par cette action, ils ont voulu ainsi montrer leur colère à la suite de la décision de modification et de remplacement de l’arrêté N° 0033/PD/SRY du 16 août portant création de la commission chargée du recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée de la société minière Endeavour Mining basée à Sabodala. Ils ont aussi barricadé les principales artères de la ville.
Jeudi dernier, les populations de la commune de Sabodala avaient tenu un point de presse pour contester la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya.
La mise en place de la commission chargée de recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée avait fait l’objet d’un consensus entre la société minière et les populations.
Le correspondant de l’APS a vaintement tenté, à plusieurs reprises, de contacter le préfet du département de Saraya, Antoine Cyprien Mballo.
PLUS DE 2.122 DECES CONFIRMES DANS LE SÉISME AU MAROC
Au moins, 2.122 personnes ont péri et 2.421 autres blessées à la suite du séisme qui a secoué certaines provinces du centre du Maroc, a annoncé le ministère marocain de l’Intérieur.
Dakar, 11 sept (APS) – Au moins, 2.122 personnes ont péri et 2.421 autres blessées à la suite du séisme qui a secoué certaines provinces du centre du Maroc, a annoncé le ministère marocain de l’Intérieur.
Dans un communiqué relayé par l’agence officielle du pays, l’Agence marocaine de presse (MAP), le ministère de l’Intérieur estime que le bilan provisoire du séisme, qui a secoué certaines provinces et préfectures du Royaume le 8 septembre courant, s’est stabilisé, dimanche, à 19H30, à 2.122 morts et 2.421 blessés.
Les autorités marocaines ont dans le même temps déclaré avoir procédé à une évaluation précise des besoins sur le terrain, en tenant compte du fait que la non-coordination dans de telles situations pourrait être contreproductive.
Elles ont ainsi répondu favorablement, durant cette phase précise, aux offres de soutien formulées l’Espagne, le Qatar, le Royaume-Uni et les Emirats Arabes Unies, qui ont proposé la mobilisation de plusieurs équipes de recherche et de secours, indique la source.
Cette décision a été prise lors d’une séance de travail présidée le même jour par le Roi Mohammed VI.
‘’Avec l’avancement des opérations d’intervention, l’évaluation des besoins éventuels pourrait évoluer, ce qui permettrait de recourir aux offres de soutien présentés par d’autres pays amis, selon les besoins spécifiques de chaque étape’’, assure le ministère marocain de l’Intérieur.
Plusieurs pays ont proposé leur aide après le tremblement de terre qui a frappé dans la nuit de vendredi à samedi plusieurs localités de la zone centre du Maroc.