“C’est un coup d’arrêt. Je crois qu’on n’avait plus perdu ici depuis neuf ans. C’est une série qui prend fin. Mais on voulait gagner ce match. On a manqué de réussite, c’est le regret que nous avons. Mais le contenu a été bon sur le plan tactique même si cela ne suffit pas dans le football. Il faut mettre les ballons au fond. Cette défaite nous permet de garder notre humilité. C’était un match amical, mais il faut continuer à travailler.
DÉFAITE
On n’est pas content. On avait envie de gagner surtout quand on connait historique entre l’Algérie et le Sénégal. C’est un match de préparation en direction de la Can. Nous on a voulu jouer ces genres de matchs. L’opposition a été présente. Il marque un but sur un coup pied arrêté. Maintenant, on peut discuter si y a faute ou pas. Dans le contenu que je voulais voir dans cette équipe, je l’ai vu. En première période, on aurait pu tuer le match, mais on ne l’a pas fait. Dans le contenu c’est vraiment positif. Ce que l’équipe a fourni pendant 90 minutes. Le regret c’est qu’on a manqué un peu d’intensité à la fin du peut être à la fatigue et la chaleur. Mais dans l’ensemble le contenu est parfait. Cette défaite, nous permettra de continuer à travailler de savoir que rien n’est encore acquis. Oui, on est champion d’Afrique, on venait de gagner contre le Brésil. Aujourd’hui, c’est un coup d’arrêt pour nous. Depuis 9 ans, on n’avait pas perdu à domicile et c’est un cycle qui s’arrête. Maintenant, c’est à nous de repartir et recommencer un nouveau cycle.
DEUX LATÉRAUX GAUCHES ET LE CHOIX DE ABDOU DIALLO
Il y a eu un changement tactique quand on a pris le but. On est passé a trois dernières. Mais sur les latéraux, j’ai décidé de faire jouer Abdou Diallo parce que c’est notre 4-3-3 initial mais on la transforme dans les sortie de balles. On a pu contrôler l’équipe algérienne qui venait très haut. On a pu trouver des intervalles avec Idrissa Gana Guèye, Pathé Ciss, Pape Matar Sarr et par moment avec Ilimane Ndiaye. Le contenu a été plutôt bon sur le plan tactique. Mais le football ne se limite pas au contenu, il faut être efficace devant les buts.
AMBITIONS
C’est toujours un signal fort. C’est une alerte pour nous tous. Cela nous permettra de savoir que rien n’est acquis. Il faut avoir cette humilité de continuer à travailler. C’est un match amical de préparation. Pour moi ce qui est important c’est le contenu. Je reste positif malgré cette défaite. Ma motivation est intacte. je sais que l’équipe a répondu présent aux exigences que je voulais. Il nous a manqué un peu d’efficacité devant les buts et par moment un peu d’agressivité. À un moment donné, ils ont pris le dessus. C’est des axes de travail où nous allons bosser dans ce sens-là. Mais cela n’enlève rien du tout de nos ambitions. C’est à nous de continuer à travailler.
ETAT D’ESPRIT FACE AUX MAGHRÉBINS
C’est vrai que par moment il y a de la frustration surtout quand tu perds 1-0 et que tu veuilles égaliser. C’est juste des frustrations de joueurs. Idrissa et Sadio sont pourtant des joueurs assez calmes. Cette frustration est là mais elle ne vaut absolument rien du tout. Ce sont des compétiteurs. Si on marque en première mi-temps ce but, cette situation n’allait pas avoir lieu. Pour moi ce n’est pas ça le problème. Ils veulent gagner et n’y arrivent pas, d’où leur frustration. Mais ça passe au bout de quelque temps. Mais c’est vrai qu’on devrait se concentrer un peu plus dans le jeu quand l’équipe adverse casse un tout peu le rythme et tombe à un moment donné. Sur ce côté les équipes maghrébines ont plus de métier. C’est un axe de travail sur lequel on doit progresser.
ABSENCES D’IZO ET BOULAYE
Quand on perd un match on peut toujours penser qu’il manque quelqu’un. Mais en réalité j’ai 25 très bons joueurs. On a constitué une équipe avec des doublures et parfois dans certains postes on a trouvé des triplettes. Aujourd’hui tous les joueurs qui viennent en équipe nationale ont de la qualité. On sait qu’Ismaila dans son style de jeu nous a manqué parce qu’il nous a manqué de percussion à un moment donné du match. Ismaïla est un joueur de percussion, Iliman est un joueur qui rentre plus à l’intérieur. Ce sont deux profils différents mais deux profils intéressants. Mais je le répète si on avait marqué ce but, si on avait poussé ce petit ballon qui traine dans le but, on ne se poserait pas toutes ces questions. Mais je comprends toutes ces questions sur les absences d’Ismaïla Sarr, Boulaye Dia, Pape Guèye ou encore Nampalys Mendy. Mais en réalité le groupe qui était là était assez compétitif et il avait des qualités aussi.
RECTIFICATIFS À APPORTER
Il faudra rectifier l’efficacité en étant un peu plus tueur dans les zones offensive comme défensive. Si vous regardez la physionomie de ce match, on a maitrisé notre sujet. L’Algérie ne nous a véritablement jamais dominé sur toutes les confrontations que nous avons jouées ces dernières années. Soit on les domine ou c’est équitable mais à la fin il y a un petit but des Algériens pour clore le match. C’est un axe de travail pour nous. C’est une mentalité qu’on doit changer. Je suis déçu pour mes joueurs parce que je pense qu’il méritait au moins un match nul. Sur l’ensemble du match on ne mérite pas de perdre. Mais ça va nous apprendre. Ça nous ramènera à descendre un peu plus et montrer que ce n’est pas parce qu’on champion d’Afrique que la prochaine Can ne sera pas difficile. Les matchs comme ça sont importants pour nous parce que ça va nous permettre de nous remettre en question et de faire notre auto-critique afin d’être plus conquérant à l’avenir.
LES FENNECS S’OFFRENT LE HOLD-UP DEVANT LES LIONS
Le Sénégal a perdu (0-1) le match amical qui l’a opposé ce mardi 12 septembre au stade Abdoulaye Wade à l’Algérie.
Le Sénégal a perdu hier, mardi 12 septembre, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio le match amical qui l’a opposé à l’Algérie (1-0). Les Fennecs ont réussi un véritable hold-up en douchant les Lions à la 64e minute Malgré leur domination, le manque d’efficacité et de concentration a fini par plomber les chances des Lions de prendre une revanche de leur finale de la CAN perdue en 2010. C’est la première défaite du Sénégal dans son nouvel antre de Diamniadio et à domicile depuis celle subie devant la Côte d’Ivoire en 2012.
L e Sénégal a perdu (0-1) le match amical qui l’a opposé ce mardi 12 septembre au stade Abdoulaye Wade à l’Algérie. Ces retrouvailles entre les deux derniers champions d’Afrique étaient pour les Lions une occasion de revanche de la finale de 2019 et en même temps d’affiner un peu plus le groupe en vue des éliminatoires de la Coupe du monde qui se profilent et de la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Mais les coéquipiers de Sadio Mané n’ont pas eu la clé de la solution face à l’équation technique et tactique des Fennecs.
Les Lions sont pourtant entrés en force dans la partie en installant le jeu dans la zone de l’adversaire. Sadio Mané et Pape Matar donnaient vite le ton en s’offrant dès la deuxième minute de jeu la première occasion franche de la rencontre. Mais le gardien Anthony Mandrea se signale très tôt en arrêtant le tir de l’attaquant sénégalais. L’Algérie devrait encore annihiler deux autres tirs cadrés du même Sadio Mané. Les partenaires de Mahrez vont vite monter le bloc et s’imposer dans l’entrejeu. Ce qui leur permet de multiplier les attaques sur le côté gauche des Lions et surtout à jouer dans le dos de la défense des Lions constituée de la paire inédite Kalidou Koulibaly- Niakhaté. Comme sur ce tir non cadré (20e minute). Le manque d’efficacité des Lions sera encore manifeste sur cette occasion manquée d’Abdou Diallo devant une forêt de jambes dans la surface (35e min) ou encore sur cette autre tentative de Sadio Mané devant le portier algérien (45e). Au retour sur le terrain, le Sénégal maintient le rythme dans les phases d’attaque.
Dans une attaque menée à la 46e minute, Sadio Mané fixe la défense et donne une passe en pleine course à Idrissa Gana Guèye. Mais le milieu de terrain qui étrenne sa 98e minute écrase son tir. Deux minutes après, Nicolas Jackson s’infiltre dans la défense mais le portier algérien devrait une fois de plus s’interposer et mettre en échec l’attaquant sénégalais.
FARÈS CHAIBI DOUCHE LES LIONS
A la 61e minute, le Sénégal opère un changement dans son dispositif avec la sortie de l’arrière droit Youssoupha Sabaly suite à une blessure aux adducteurs. Aliou Cissé est contraint de faire rentrer Krépin Diatta (61e minute) et d’opter pour une défense à trois ( Koulibaly, Niakhaté et Abdou Diallo). Les Sénégalais seront surpris trois minutes plus tard suite à un coup franc bien exécuté par Mahrez. Libre de tout marquage, l’Algérien Farès Chaïbi surgit pour mettre sa tête et tromper le gardien Edouard Mendy (0-1 ; 64e).
Douché devant son public, le Sénégal réagit avec le double changement effectué par Aliou Cissé. Illimane Ndiaye et Pape Matar Sarr cèdent respectivement la place à Habib Diallo et Lamine Camara. Ce dernier qui fait ses grands débuts en sélection A du Sénégal apporte sa fraîcheur et son envie dans l’entrejeu. A la 85e minute, le milieu de terrain Cheikhou Kouyaté et l’arrière gauche Ismaïla Jacobs entrent sur la pelouse en remplacement du milieu de terrain Pathé Ciss et d’Abdou Diallo. L’entraineur Aliou Cissé n’arrivera toutefois pas à résoudre l’équation tactique posée par son vis-à-vis Djamel Belmadi.
Bien regroupés dans le dernier tiers, Youssef Atal et ses partenaires verrouillent leur défense et annihilent toutes les actions bien menées par Sadio Mané. Malgré cet ultime tir cadré de Krépin Diatta et détourné par l’infranchissable Antony (95e), le Sénégal va finalement s’incliner et différer une revanche devant l’Algérie qui ne lui a pas réussi durant les quatre dernières confrontations. Le Sénégal perd ainsi pour la première fois dans le nouvel stade Abdoulaye Wade. C’est également la première défaite des Lions depuis celle essuyée devant la Côte d’Ivoire en 2012.
DAKAR, HOTE DE SOMMITES MEDICALES AFRICAINES ET DU MONDE
L’Association Galien Africa a organisé une conférence de presse en prélude à la 6ème Edition du Forum Galien Afrique et de la 3ème Edition du Prix Galien Afrique,
En prélude à la 6ème Edition du Forum Galien Afrique et la 3ème Edition du Prix Galien Afrique, l’Association Galien Africa a organisé une conférence de presse en présence du Professeur Awa Marie Coll Seck, Présidente de l’Association Galien Africa. Occasion pour présenter les différents contours du dit forum
L’Association Galien Africa a organisé une conférence de presse en prélude à la 6ème Edition du Forum Galien Afrique et de la 3ème Edition du Prix Galien Afrique, Ce forum Galien va se dérouler en Afrique, en terre sénégalaise du 03 au 07 Octobre 2023, et Dakar sera la capitale africaine de la santé, de l’innovation et du leadership des femmes et des jeunes.
Mme la Ministre d’Etat, Professeur Awa Marie Coll Seck, Présidente de l’Association Galien Africa revient sur l’objet de cette rencontre : « nous sommes réunis aujourd’hui en conférence de presse pour parler de la 6ème Edition du Forum Galien Afrique qui est un forum scientifique, une plateforme d’échange entre Africains pour les Africains et pour l’Afrique. Nous sommes ouverts à toutes les personnes, à tous les experts qui ont une expérience en Afrique, qui comprennent notre contexte et qui peuvent nous aider à aller de l’avant. Il y’a également en plus de ce forum un prix : le prix Galien Afrique. La thématique que nous avons choisie cette année, puisque chaque année il y’a une thématique, ce sont les maladies non-transmissibles. Aujourd’hui, en Afrique, il y’a une épidémie silencieuse, rampante c’est une épidémie des maladies non-transmissibles comme le diabète, l’hyper tension artérielle, les maladies cardiovasculaires en général, les Avc, les problèmes néphrologiques du rein, les problèmes d’addiction. Il y’a énormément de choses qui sont liés la plupart du temps, il faut le dire, à un comportement qui a été à l’origine de ces maladies ».
Et d’ajouter : « Nous avons un prix aussi, c’est la 3ème fois que l’on propose ce prix-là et tout cela est fait sous le patronage du Président de la République qui a vraiment accepté que ce Galien d’une manière générale, le forum ou le prix, se fasse au Sénégal et il nous a donné l’infime honneur de gérer ce forum et ce prix. Je suis là avec les collaborateurs qui sont tous spécialistes dans leurs domaines mais qui, aujourd’hui, interviennent au niveau du forum Galien soit comme partenaire, le ministère de la Santé, soit membre du comité scientifique international, soit membre de ce que l’on appelle chez nous la taskforce Galien puisque il y’a des personnes qui travaillent depuis plusieurs années pour que nous puissions faire un forum et un prix qui soit à l’honneur du Sénégal mais à l’honneur de l’Afrique ». En effet, le Prix Galien Afrique quant à lui consacre l’excellence et l’innovation. Il a pour but de primer les chercheurs, les institutions et industries pharmaceutiques du secteur public ou du secteur privé. Il récompense plusieurs catégories : le meilleur produit pharmaceutique ; le meilleur produit de tradi-thérapie ; le meilleur produit biotechnologique ; la meilleure technologie médicale ou solution digitale (dispositif médical, de diagnostic, e-santé, télémédecine, dossier patient, etc.). Et le Professeur Awa Marie Coll Seck de préciser : « Chaque prix est doté d’un montant de 20 millions de FCFA. Nous attendons près de 3000participants.Sousunformathybride, il s’agit de 500 personnes en présentiel et plus de 2000 en virtuel ».
LES INONDATIONS ENGLOUTISSENT PLUS DE 2 000 VICTIMES EN LIBYE
En Libye, des pluies diluviennes et l’explosion des barrages ont fait plusieurs victimes. C’est l’Est du pays qui a été affecté notamment la région Al Jabal Al Akhdar.
En Libye, des pluies diluviennes et l’explosion des barrages ont fait plusieurs victimes.
C’est l’Est du pays qui a été affecté notamment la région Al Jabal Al Akhdar.
Oussama Hamad, Premier ministre du gouvernement de l’est libyen a donné les premiers chiffres : « les disparus se comptent par milliers. Il y a plus de 2 000 morts. Des quartiers entiers avec leurs habitants ont été emportés par les eaux vers la mer ».
Les vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent que la corniche longeant la mer a complètement disparu, ainsi que plusieurs quartiers de la ville située au bord de l’oued.
Joint par RFI, ce lundi soir, Tawfik al Shukri, porte-parole du Croissant-Rouge libyen affrirme que » nos équipes étaient présentes partout sur le terrain depuis les premières heures de la catastrophe, mais la situation à Darna reste la plus atroce. Il y aurait plus de 2 030 corps retrouvés et plus de 9 800 déclarations de disparitions, selon les chiffres communiqués par le gouvernement. Il y a cinq quartiers à Darna qui ont été complètement submergés par les eaux. La situation est tragique à Darna… Après les inondations des premières heures, ce sont les barrages qui se sont effondrés. Nous continuons notre travail et nous avons perdu trois membres du Croissant-Rouge alors qu’ils essayaient de sauver des familles encerclées par l’eau. La situation exige de conjuguer les efforts de tous : des deux gouvernements libyens et des ONG locales et internationales pour que l’on vienne en aide aux personnes touchées et en souffrance, suite à cet évènement catastrophique « .
AFFE DJOLOFF, TERRE DE CONVERGENCE ENTRE MAME DABAKH ET SERIGNE FALLOU
Cité religieuse située au cœur du département de Linguère, Affé Djoloff a la particularité d’être le lieu d’origine de la mère de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh (Tivaouane), Sokhna Safiétou Niang, et de celle de Serigne Fallou Mbacké, Sokhna Awa Bosso
Cité religieuse située au cœur du département de Linguère, Affé Djoloff a la particularité d’être le lieu d’origine de la mère de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh (Tivaouane), Sokhna Safiétou Niang, et de celle de Serigne Fallou Mbacké (Touba), Sokhna Awa Bousso. Un lien de parenté qui témoigne de l’unité et du vivre ensemble jusque-là bien conservés par les notables et guides religieux.
C’est jour de louma à Affé Djoloff. Le village grouille de monde. L’axe Affé-Sagatta Djoloff, une piste de production en pleine réhabilitation, est très fréquenté. Les taxis « wopou yaha » et autres véhicules de transport se disputent la chaussée et roulent à grande vitesse. Comme chaque jeudi, tous les chemins ou presque mènent à cette localité située dans l’arrondissement de Sagatta Djoloff. Depuis plusieurs décennies maintenant, ce marché fait partie du patrimoine local comme un événement hebdomadaire marqué sur l’agenda des commerçants et autres qui viennent de Dahra, Thiarny, Thiel, Gassane, Sagatta et autres localités alentour. Pendant toute une matinée, Affé reprend vie. Senteurs et clameurs se mélangent. Commerçants et clients se côtoient dans une bonne entente, une joie de vivre fiévreuse dont eux seuls ont le secret. Selon le maire, Cheikh Niang, ce louma date de longtemps. « Il a pris de l’importance, c’est ce qui a fait qu’il a été délocalisé et agrandi », explique l’édile de la ville. « Des recettes importantes sont enregistrées chaque jeudi », note-t-il.
L’une des particularités d’Affé Djoloff, selon son maire, c’est d’être un ardent foyer religieux. C’est ce qui explique qu’il est très couru, fait savoir le maire Cheikh Niang. Une intense vie religieuse y a toujours régné, renseigne-t-il. Depuis plus d’un siècle, fait-il savoir, la foi a guidé et continue de guider les pas des populations.
Affé Djoloff a joué un grand rôle religieux et spirituel dans la consolidation de la foi islamique au Sénégal. Cette localité n’a pas ursurpé sa vocation de centre religieux parce qu’Affé constitue un pan important de la religion musulmane au Sénégal, car étant « un cordon ombilical de deux grandes confréries » à savoir le mouridisme et la tidjaniya. Il a la particularité d’être le lieu d’origine de la mère de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh (Tivaouane), Sokhna Safiétou Niang, et de celle de Serigne Fallou Mbacké (Touba), Sokhna Awa Bousso. Il s’y ajoute que de nombreux érudits y ont séjourné, étudié, acquis du savoir et contribué à l’expansion et au rayonnement de la religion. Aujourd’hui encore, assure le premier magistrat de la ville, cette ferveur n’a pas diminué.
Mame Maty Niang, mère de Sokhna Awa Bousso qui a mis au monde Serigne Fallou Mbacké est originaire de Affé Djoloff, (département de Linguère). Son mausolée, situé à l’entrée du village, est l’attraction des talibés mourides qui y effectuent des ziarras et y organisent des séances de récitals de ‘’Xassaid’’, notamment durant le mois de Ramadan. Selon des témoignages recueillis sur place, Serigne Abdou Karim Mbacké de Ndindy s’y rend régulièrement pour se recueillir devant la tombe de sa grand-mère.
Non loin de ce lieu de culte, se trouve un grand baobab sous lequel le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, habitué du village, récitait le Saint Coran. Cet endroit est également devenu un lieu de recueillement et de prière pour les fidèles. « Tout ceci est la raison pour laquelle la localité est très connue et fréquentée », dit Mor Niang, jeune du village.
La deuxième épouse de Seydi El Hadj Malick Sy, Sokhna Safiétou Niang, mère de feu El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh, ancien khalife général des Tidiane, est aussi issue de la localité. Outre Dabakh, Sokhna Safiètou Niang, une femme aux multiples vertus, a eu avec le Saint homme trois autres garçons (El Hadj Mansour, El Hadj Habib et Alioune décédé très jeune à Diacksao) et cinq filles (Sokhna Fatimatou, Sokhna Assiétou, Sokhna Oumou Kalsoum, Sokhna Rokhaya et Sokhna Nafissatou).
D’ailleurs, Sokhna Safiétou Niang et Mame Maty Niang sont du même père : Papa Ngagne Khary Niang. Un statut particulier qui fait que, malgré la modernité, le village garde toujours sa particularité d’être une population unie d’abord par le même sang. Ainsi, Affé Djoloff, qui compte sept quartiers, ne dispose que d’une seule grande mosquée, point de convergence, chaque vendredi, de tous les musulmans du village. Ce, même si dans chaque quartier est installé au moins une petite mosquée (diakka). « C’est ce qu’avaient toujours voulu et réclamé les anciens. Nous n’allons jamais dévier de ce chemin qu’ils nous ont tracé. C’est pourquoi, on a choisi une seule personne en l’occurrence Tafsir Ngagne Ndao, avec des suppléants, à la tête de la mosquée », a relevé El Hadj Mouhamadou Lamine Bara Niang, guide religieux. À l’en croire, toutes les familles ont adhéré à cette démarche salvatrice.
Et c’est également le cas pour la chefferie. « Le village n’a non plus qu’un seul chef de village et c’est Serigne Ahmed Sy Niang. Un fait très rare dans les grandes localités. Mais, tout cela prouve que nos pères et grands-pères, unis d’abord par le sang, ensuite par la religion, ont toujours mis en avant la charia et les enseignements prophétiques », a ajouté le fils d’El Hadj Tafsir Dame Niang.
En tout état de cause, guides religieux et cadres du village sont unanimes : Affé constitue un pan important de la religion musulmane au Sénégal, car étant « un cordon ombilical de deux grandes confréries » à savoir le mouridisme et la tidjaniya.
Et si ce statut est toujours maintenu, c’est parce que les jeunes et notables du village ne cessent d’œuvrer en vue de perpétuer le legs des ancêtres. Et de vivre ensemble dans l’harmonie, la paix et la confiance réciproque. « Ici, nous n’avons aucun autre programme si ce n’est la religion », précise El Hadj Mouhamadou Lamine Bara Niang qui rappelle, pour s’en réjouir, la pléthore de Gamous, Ziarras et autres conférences religieuses, sans compter les ’’Wasifa’’ et ‘’Xadras’’ qui se font quotidiennement.
Et le combat des fidèles est de conserver jalousement cet héritage religieux, culturel et spirituel pour les générations futures.
L’œuvre d’El Hadj Tafsir Dame Niang
Quand on parle de Affé Djoloff, également appelé Affé Niang, on pense à El Hadj Tafsir Dame Niang. Né le 19 janvier 1915 de Bara Maty Lame Niang et de Sokhna Faty Bassine Niang, Tafsir Dame Niang a étudié et grandi dans la localité. Sa mère est la sœur de Sokhna Safiétou Niang, mère de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh. Ce qui, selon El Hadj Mouhamadou Lamine Bara Niang, a consolidé leurs liens fraternels avant d’être spirituels.
Il fut ‘’Muqadam’’ de l’ancien khalife général de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy dans le Djoloff. « Mame Dabakh avait demandé à tous les talibés du Djoloff de se ranger derrière Tafsir Dame parce qu’il trouvait en lui un saint homme plein de sagesse », confie notre interlocuteur. Ce dernier fait savoir que son village a toujours été considéré comme une terre de vulgarisation de la religion islamique. Pour preuve, « tous les guides religieux qui sont passés par Affé Djoloff se sont, plus tard, distingués par leur maîtrise parfaite de la sharia et des écrits du saint Coran », a-t-il fait remarquer.
Mais El Hadj Tafsir Dame Niang était plus connu pour ses nombreux miracles, à l’instar de beaucoup d’autres érudits de Affé Djoloff. Un jour, raconte son fils, des habitants du village devaient répondre à l’appel de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh pour la refondation de Sine Djoloff, située à quelques kilomètres. Mais quand il est arrivé sur le lieu de départ, l’unique véhicule de la localité était déjà en chemin. Ne voulant pas rater le rendez-vous si important à ses yeux, El Hadj Tafsir dame Niang est retourné chez lui avant de se préparer mystiquement. Et on ne sait par quel moyen, il était le premier arrivé à Sine Djoloff où l’attendait Mame Dabakh.
L’autre prodige, poursuit notre interlocuteur, un jour les vieux du village devaient se rendre à Tivaouane. Mais le propriétaire de la voiture de transport en commun ne voulait pas l’attendre. Celle-ci tombera, toutefois, en panne à quelques encablures du village. Après les avoir rejoints en cours de route, El Hadj Tafsir Dame Niang demanda au chauffeur de redémarrer l’engin. Il le fit et ils partirent ensemble, au grand bonheur de tous.
Ce grand érudit de l’islam s’est éteint en 2003. Son fils, El Hadj Bara Niang est porté à la tête de son khalifat.
Pour conserver son héritage, ce dernier dit être sur la voie tracée par son père. Aussi, a-t-il dit, chaque année un Gamou est organisé dans la localité pour rendre hommage à El Hadj Tafsir Dame Niang, mais aussi mieux répandre son œuvre sur terre.
Terre d’avenir
Avec ses 25 villages et sa population de 6500 âmes, Affé Djoloff regorge de potentialités. Avec la route de 18 kilomètres qui est en cours de bitumage, estime le maire Cheikh Niang, la localité est promise à un bel avenir. Cette nouvelle route, indique-t-il, va booster l’économie locale. « D’ici quelques années, tous les chemins mèneront à Affé Djoloff. Déjà, nous recevons chaque jour des demandes de parcelles à usage d’habitation. Cela démontre tout l’intérêt que les gens accordent à notre terroir », indique Cheikh Niang. Ici, relève-t-il, les jeunes n’attendent pas qu’on leur donne du travail, ils se débrouillent comme ils peuvent. Et investissent dans le commerce, la boulangerie, la pharmacie et le transport. Jadis, explique-t-il, le commerce du charbon de bois était une activité très lucrative et faisait vivre beaucoup de familles. « Quand on parlait de charbon dans la zone, on pensait aussitôt à Affé Djoloff. Cette activité a connu des périodes fastes dans la zone. Beaucoup de jeunes ont construit des maisons, fondé des familles grâce à l’argent tiré de la vente du charbon», indique le maire Cheikh Niang. Cependant, note-t-il, cette activité a connu une chute libre du fait de son caractère prohibé parce que l’activité était clandestine et ils ne disposaient pas de permis de circulation délivré par les services des Eaux et forêts. « L’exploitation a fortement diminué ces dernières années. De moins en moins de jeunes prennent aujourd’hui le risque d’abattre des arbres. Avec la traque des services des Eaux et Forêts suivie d’arrestations
SENEGAL-ALGERIE A 19H, PLUS UN TEST QU’UNE REVANCHE POUR LES LIONS
Le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio accueille, ce soir, en match amical international, les « Lions » du Sénégal et les « Fennecs » d’Algérie. Deux anciens champions d’Afrique qui s’affrontent dans le cadre de leur préparation aux prochaines joutes.
Le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio accueille, ce soir, en match amical international, les « Lions » du Sénégal et les « Fennecs » d’Algérie. Deux anciens champions d’Afrique qui s’affrontent dans le cadre de leur préparation aux prochaines joutes.
Le Sénégal affrontera, ce soir, l’Algérie, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Cette affiche est en quelque sorte des retrouvailles entre les deux sélections, après leur confrontation en finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en Égypte à l’issue de laquelle l’Algérie avait battu le Sénégal (1-0). Baghdad Bounedjah avait inscrit l’unique but de la partie qui avait permis aux « Fennecs » de décrocher une deuxième étoile. Les « Lions », sous la conduite de Sadio Mané, s’étaient inclinés face à des Algériens qui avaient passé toute la partie à défendre.
Même si les supporters des « Lions » espèrent une revanche, l’enjeu est tout autre. Les deux coaches, Djamel Belmadi et Aliou Cissé trouvent là l’occasion de jauger le niveau de leurs équipes qui se sont succédé sur le toit de l’Afrique respectivement lors des deux dernières Can. Les champions en titre sont deuxièmes derrière le Maroc au classement Fifa tandis que les Algériens arrivent septièmes.
Après son succès face au Brésil, le 20 juin 2023 (score 4-2), le sélectionneur national devra faire avec une attaque privée de Ismaïla Sarr et Boulaye Dia, blessés pendant les séances d’entraînement. Selon un communiqué de la Fédération sénégalaise de football, les examens cliniques et échographiques ont révélé une lésion du muscle droit fémoral pour Boulaye Dia, alors qu’Ismaïla Sarr souffre d’une lésion aux ischio-jambiers gauches. Les deux joueurs ont été libérés pour rejoindre leurs clubs respectifs et seront absents deux semaines.
ALIOU CISSÉ, SÉLECTIONNEUR DU SÉNÉGAL
« Nous avons grandi et nous le prouverons sur le terrain »
Entre les deux matches de la Can 2019 perdus contre l’Algérie, en phase de groupes et en finale sur le même score (1-0), et aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Le Sénégal est devenu champion d’Afrique en 2022 et a disputé la dernière Coupe du monde, tandis que son adversaire de ce mardi après-midi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, a perdu de son éclat et peine à se montrer conquérant. Deux trajectoires différentes qui, selon le sélectionneur national des « Lions », montrent que ses hommes partent légèrement favoris dans ce duel. « On a bien travaillé toute la semaine pour préparer ce match qui va en direction de la Can en Côte d’Ivoire. De 2019 à maintenant, beaucoup de choses se sont passées. Le Sénégal et l’Algérie n’ont plus les mêmes joueurs ni les mêmes trajectoires. Ça veut dire qu’il y a une génération qui est passée et une autre qui prend forme. C’est vrai que l’Algérie a gagné les deux confrontations de 2019, mais je pense que ce sont ces défaites-là qui nous ont permis de pouvoir gagner la Can en 2022 parce que nous avons énormément appris. Depuis 2019, on s’est beaucoup amélioré en répondant présent à toutes les compétitions sur le continent. Ça prouve notre force de caractère, ça prouve qu’on a grandi et c’est ce qui est intéressant. Et il faut dire que de 2019 à aujourd’hui, si on regarde les performances des deux équipes, je crois que le Sénégal est bien au-dessus de l’Algérie, maintenant il faudra le montrer demain », a confié Aliou Cissé lors de la conférence de presse d’avant-match.
Même si le technicien ne voit pas cette affiche comme une revanche, ce match sera d’une très grande importance notamment en vue de la prochaine Can. Cette opposition entre deux grosses pointures du continent, selon lui, ne peut être qu’enrichissante pour les joueurs à seulement quatre mois des prochaines échéances en Côte d’Ivoire. « Ce qui est important, c’est la préparation de la Can. On sait qu’il n’y a plus beaucoup de temps, même si on a eu la chance de nous qualifier au bout de quatre journées. Ensuite, on a eu à jouer le Brésil, et aujourd’hui, c’est l’Algérie. Ce sera un match entre deux grandes équipes du continent, avec de grands joueurs dans leurs rangs. Et nous avons envie d’être à la hauteur de cet événement », a-t-il déclaré.
DJAMEL BELMADI, SÉLECTIONNEUR DE L’ALGÉRIE
« Nous jouons contre l’équipe la plus complète du continent »
« C’est un honneur d’être dans ce beau pays pour jouer contre cette grande sélection. Aujourd’hui, c’est l’équipe la plus complète du continent. Elle l’a montré lors de sa dernière sortie en Afrique. Donc c’est un réel plaisir d’affronter le détenteur du titre. Et pour le turnover de notre dernière sortie, il faut savoir qu’on a l’habitude de tourner notre équipe, surtout quand on est déjà qualifié. C’est pourquoi il y avait de très jeunes joueurs qui ont démarré contre la Tanzanie. C’est dans l’idée de bien les intégrer. Mais c’est vrai que le match de demain est très important pour nous. En tant que compétiteurs, c’est toujours bénéfique de nous frotter à une équipe comme le Sénégal. Ils voudront coûte que coûte nous battre pour mettre fin à cette série noire contre l’Algérie. Mais nous serons là et nous ferons face. »
Gana Gueye encense Mamadou Lamine Camara, son potentiel remplaçant
L’ascension fulgurante de Mamadou Lamine Camara cette année, à travers les différentes sélections nationales, n’a pas échappé à son nouveau partenaire en équipe A, Idrissa Gana Gueye. L’expérimenté milieu de terrain des « Lions », champion d’Afrique avec le Sénégal en 2022, trouve en son jeune cadet, qui fait son petit bonhomme de chemin avec le Fc Metz, son potentiel remplaçant en équipe nationale. « Lamine, c’est un garçon que je suis et que j’apprécie beaucoup. Il a énormément de qualités pour un jeune joueur comme lui. Je suis convaincu qu’il peut s’imposer et atteindre encore un niveau plus élevé. Maintenant, il est plus facile de venir en sélection, mais le plus dur, c’est d’y rester. Il faudra qu’il travaille davantage, et un jour peut-être, je lui céderai le numéro 5 », a soutenu Gana Gueye.
Présent en conférence de presse d’avant-match, hier, aux côtés de son entraîneur, l’international sénégalais et sociétaire d’Everton (Premier league anglaise) s’est également exprimé sur l’importance que revêt cette belle affiche mettant aux prises le Sénégal et l’Algérie. Gana, qui a déjà dépassé la barre des 100 capes en équipe nationale, se dit confiant et prêt pour en découdre avec les « Fennecs ».
« Positionné en sentinelle devant la défense, ou sur un côté du milieu, je suis à la disposition de l’équipe et je continuerai à donner le meilleur de moi-même », a-t-il promis.
RETOUR AU CALME A KEDOUGOU
Le calme est revenu, mardi, dans la commune de Khossanto et au village de Mama Khono après les affrontements survenus la veille entre les jeunes et les forces de l’ordre, lesquels se sont soldés par deux morts et quatorze blessés
Kédougou 12 sept (APS) – Le calme est revenu, mardi, dans la commune de Khossanto et au village de Mama Khono après les affrontements survenus la veille entre les jeunes et les forces de l’ordre, lesquels se sont soldés par deux morts et quatorze blessés, a appris l’APS.
Deux personnes ont été tuées lundi après-midi lors des manifestations qui ont éclaté le même jour dans la commune de Khossanto, dont les jeunes et ceux du village de Mama Khono (Kédougou, est) protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée.
Les manifestants ont barré la route reliant Sabodala à Bembou à l’aide de débris de briques, de branches et de troncs d’arbre, bloquant toute circulation dans la zone.
Ce mardi, la circulation était encore bloquée à cause des barricades dressées par les jeunes et plusieurs commerces du marché central de Bélédougou sont restés fermés, ont confié des sources faisant étant d’une présence renforcée de forces de l’ordre.
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, et le ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, sont attendus à Kédougou à 12 heures pour un Comité régional de développement (CRD) spécial.
PRES DE 45% DES DECES AU SÉNÉGAL, EN 2022 DUS AUX MALADIES NON TRANSMISSIBLES
Les maladies non transmissibles (MNT) ont été responsables de 45% de l’ensemble des décès survenus au Sénégal en 2022, a indiqué le directeur de la santé publique, Barnabé Gning.
Dakar, 12 sept (APS) – Les maladies non transmissibles (MNT) ont été responsables de 45% de l’ensemble des décès survenus au Sénégal en 2022, a indiqué le directeur de la santé publique, Barnabé Gning.
“Le Sénégal n’est pas épargné par le fléau des MNT. A l’heure actuelle, les données montrent que les MNT ont été responsable de 45% de l’ensemble des décès survenus dans notre pays en 2022”, a-t-il dit, lundi, en marge de la conférence de presse de lancement du 6e forum Galien Afrique et du troisième prix Galien Afrique, prévus du 3 au 7 octobre, au King Fahd Palace. Cet événement a pour thème principal : “Les maladies non transmissibles : l’Afrique en lutte !”.
Plusieurs rencontres scientifiques, notamment pour les jeunes et les femmes, sont prévues à l’occasion de cet évènement auquel sont attendus plus de 3000 participants.
Parmi ces MNT, a-t-il précisé, il y a les maladies cardiovasculaires dominées par l’hypertension artérielle (HTA). »La mortalité globale des maladies cardiovasculaires au Sénégal est estimée à 48% en 2019, chez les moins de 70 ans », a ajouté le directeur de la santé publique .
Il a indiqué que pour le diabète et les affections respiratoires, le Sénégal est à »3 % de décès pour chacune de ces maladies ».
S’agissant des cancers, a-t-il poursuivi, »nous n’attendons pas moins de 12.000 nouveaux cas chaque année au Sénégal, avec une prédominance des cancers du col de l’utérus, du sein, du foie, de la prostate et de l’estomac’’.
Il a salué les efforts de l’Etat du Sénégal qui, selon lui, a lourdement subventionné la prise en charge des cancers.
Concernant les maladies rénales chroniques (MRC), il a rappelé qu’elles touchaient déjà en 2023, entre 20.000 et 30.000 patients parmi lesquels 2000 à 4000 étaient au stade terminal.
M. Gning a fait part d’un taux de détection faible de l’hémophilie, une maladie pour laquelle seuls 322 cas sont dépistés et régulièrement suivis, sur 1600 cas attendus. Quant à la drépanocytose, a-t-il encore indiqué, son taux de prévalence est estimé à 10% dans la population.
Pour sa part, le président du comité scientifique du forum Galien Afrique, Amadou Gallo Diop, a alerté sur l’âge relativement jeune des patients qui fréquentent les structures sanitaires. »Nos lits d’hospitalisation et nos centres de suivi sont fréquentés par des personnes de plus en plus jeunes qui sont atteints par ces MNT », a-t-il fait savoir, indiquant que plus de 50 % des malades des MNT »ont moins de 50 ans’’.
Il a invité les jeunes à »une adhésion maximale » à la lutte contre ces maladies non transmissibles.
M. Diop, par ailleurs directeur général de la recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a indiqué que ‘’les addictions à l’écran touchent aujourd’hui des enfants âgés de 5 à 6 ans, installant ainsi de nouvelles pathologies cognitives, mentales et intellectuelles chez les enfants’’.
Il a dénoncé l’accès à l’alcool, au tabac et à d’autres substances nocives, devenu extrêmement facile aux alentours de tous les lycées et collèges.
Le Professeur Awa Marie Coll, présidente du CN-ITIE, le secrétaire général de l’Association Galien Africa, le professeur Ibrahima Seck, entre autres personnalités, ont pris part à la conférence de presse de lancement du forum Galien Africa.
AU MAROC, LE BILAN DU SÉISME S'ALOURDIT
Le ministère marocain de l’Intérieur a recensé mardi 2901 morts et 5530 blessés depuis le séisme qui a secoué vendredi certaines provinces et préfectures du royaume, a appris l’APS.
Dakar, 12 sept (APS) – Le ministère marocain de l’Intérieur a recensé mardi 2901 morts et 5530 blessés depuis le séisme qui a secoué vendredi certaines provinces et préfectures du royaume, a appris l’APS.
Selon le bilan actualisé de ce tremblement de terre, ‘’le nombre de morts s’est élevé à 1.643 dans la province d’Al Haouz, tandis qu’aucun nouveau décès n’a été signalé dans les autres provinces et préfectures concernées’’, rapporte l’Agence marocaine de presse.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur indique que les 2.884 personnes décédées ont été enterrées.
Il assure que ‘’les autorités publiques poursuivent leurs efforts pour secourir, évacuer et prendre en charge les blessés et débloquer les routes endommagées suite au séisme, tout en mobilisant l’ensemble des moyens nécessaires afin de gérer les répercussions de cette douloureuse tragédie’’.
VERS L’INDEXATION DE LA PENSION MINIMALE AU SMIG
L’application immédiate de l’indexation de la pension minimale au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) sera proposée très rapidement au conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraites du Sénégal (IPRES)
Louga, 12 sept (APS) – L’application immédiate de l’indexation de la pension minimale au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) sera proposée très rapidement au conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraites du Sénégal (IPRES), a assuré son président, Mamadou Racine Sy, mardi, à Louga (nord).
‘’Nous allons proposer très rapidement au conseil d’administration de l’institution de prendre la décision idoine, pour qu’il soit appliquée immédiatement cette indexation de la pension minimale au SMIC qui a connu une nette progression’’, a-t-il déclaré à la fin d’une réunion d’information avec les retraités de la région de Louga.
Le Sénégal a revalorisé récemment le salaire minimum interprofessionnel garanti et le salaire minimum agricole garanti.
Mamadou Racine Sy a rappelé que les pensions des retraités sont maintenant payés au mois, et non plus chaque trimestre comme c’était le cas par le passé. ‘’C’est donc extrêmement important’’, a-t-il lancé, saluant ‘’l’aboutissement du système d’information qui (…) a beaucoup réduit l’évasion sociale’’.
‘’Le numéro d’immatriculation est commun à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale, et le paiement se fait de manière concomitante entre la Caisse et l’IPRES’’, a rappelé M. Sy.
Il assure qu’‘’aucune évasion sociale n’est maintenant possible’’, soulignant que l’IPRES réalise une économie d’un milliard de francs CFA par mois grâce à la mise en place de son système d’information.
Mamadou Racine Sy s’est réjoui du fait que ‘’les retraités se disent satisfaits d’avoir pu échanger avec les autorités de l’institution, mais également du fait qu’ils ont salué toutes les mesures qui ont été prises depuis un certain temps par le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a fortement appuyé l’IPRES dans la prise en charge de la pension minimale’’.
Il a rappelé que cette décision ‘’historique » du président de la République, Macky Sall, de prendre en charge la pension minimale avait été mise en œuvre par l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, qui ‘’n’avait ménagé aucun effort pour matérialiser cette volonté du chef de l’Etat’’.