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29 mai 2025
LE PARI LOGIQUE DE MACKY SALL
L’attente a été longue mais la montagne n’a pas accouché d’une souris. Comme l’avaient prédit beaucoup d’observateurs de la scène politique, le Président Macky Sall a finalement choisi l’actuel Premier ministre Amadou Ba pour défendre les couleurs ...
Alea Jacta est. Finalement Macky Sall a décidé de miser sur son Premier ministre Amadou Ba pour porter les couleurs du pouvoir à la prochaine élection présidentielle. Un choix logique. Mais comme l’a annoncé L’AS dans son édition du week-end, la décision de Macky Sall a suscité des secousses au sein de la coalition Benno Bokk yaakaar (BBy). Si Aly Ngouille Ndiaye a claqué la porte, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, n’a pas dit clairement s’il allait se conformer ou non à la volonté de l’actuel locataire du Palais.
L’attente a été longue mais la montagne n’a pas accouché d’une souris. Comme l’avaient prédit beaucoup d’observateurs de la scène politique, le Président Macky Sall a finalement choisi l’actuel Premier ministre Amadou Ba pour défendre les couleurs du pouvoir à la prochaine élection présidentielle. Un choix approuvé par l’écrasante majorité des partis alliés de l’Apr et des membres du gouvernement. Récupération ? En tout état de cause beaucoup de ministres se sontfendus de déclarations pour faire le serment de soutenir le candidat du «grand patron. Mais déjà, il avait son réseau dans le gouvernement à l’image du ministre du Commerce, Karim Fofana, celui des Finances Moustapha Ba, celle de l’économie et celle de la femme Fatou Diané, Galo Bâ etc. A ceux-là il faut rajouter les ministres au bon flair politicien Abdoulaye Sow , Samba Ndiobène Kâ et Pape Malick Ndour etc.
LE PROFIL DE L’EMPLOI
Sorti de l'École nationale d'administration et de magistrature (Enam, devenu Ena),Amadou Ba est un inspecteur des impôts. Agé de 62 ans, à la tête du gouvernement depuis septembre 2022, il a occupé les postes de ministre de l'Économie et des Finances (2013 à 2019) et de ministre des Affaires étrangères jusqu'en 2020, avant de revenir comme Premier ministre après une traversée du désert. Le choix du chef de l’Etat n’a certes pas fait l’unanimité, mais il respecte une certaine logique du fait de l’expérience de l’homme dans la pratique de l’Etat et de sa loyauté envers l’actuel locataire du Palais qui visiblement lui voue une confiance totale sans en donner l’air.
À en croire, le journaliste Madiambal Diagne, le patron de Benno Bokk Yaakaar (BBY) avait porté son choix sur Amadou Ba depuis 2019. Mais comme nous l’avions annoncé dans notre édition du week-end, la décision du chef du gouvernement a suscité des secousses au sein de la mouvance présidentielle, notamment dans sa formation politique, l’Alliance pour la République (APR).Aussitôt la nouvelle annoncée, l’actuel ministre de l’Agriculture a claqué la porte du gouvernement.
DEMISSION D’ALY NGOUILLE NDIAYE
Considéré comme le ministre parrainé par le khalife général des mourides au sein de l’équipe dirigée par Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye va sans nul doute poser sa candidature pour devenir le successeur de Macky Sall à la tête du Sénégal. Sa proximité avec Touba joue en sa faveur et son épouse avait déjà commencé à baliser le terrain pour lui en enrôlant des associations, surtout au niveau de la diaspora. Entretenant d’excellentes relations avec Barthélémy Dias, Aïda Mbodj, entre autres, il n’a jamais fait la mouche du coche autour de ses ambitions présidentielles. Acteur majeur de la seconde alternance politique au Sénégal pour avoir soutenu et accompagné la coalition Macky 2012 à travers son mouvement pour la renaissance du Djolof, Aly Ngouille Ndiaye a fondu son mouvement au sein de l’Alliance pour la République (APR) en 2013. Il est également avantagé par sa connaissance de l’Etat pour avoir occupé plusieurs maroquins. Il est successivement ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Industrie de 2012 à 2017 dans les gouvernements d’Abdoul Mbaye, Aminata Touré et Mouhammed Boune Abdalah Dionne. Puis ministre de l’Intérieur de 2017 à 2020. Mais il quitte le gouvernement le 1er novembre 2020. Au moment du remaniement du 17 septembre 2022 instituant le gouvernement du Premier ministre Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye est nommé ministre de l'Agriculture, de l'Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Ce après avoir été réélu maire de Linguère en janvier 2022.
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO, LA PRESSION DES RELIGIEUX
Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE),Abdoulaye Daouda Diallo a été le premier à déclarer sa candidature pour diriger la mouvance présidentielle lors des joutes électorales de février 2024. Mais le Président Macky Sall a finalement choisi Amadou Ba pour porter la bannière du pouvoir. Très expérimenté dans la gestion des affaires étatiques, l’ancien premier flic du Sénégal jouit aussi d’une légitimité certaine sur le plan politique : membre fondateur de l’Apr et proche parmi les plus proches de Macky Sall, il se voyait comme le dauphin naturel. Qui plus est, il a eu à gravir tous les échelons. Ministre en charge du Budget, ministre de l’Intérieur, ministre des Infrastructures, ministre de l’Economie et des Finances, puis directeur de cabinet du président de la République. Et président du CESE. Il aura tout gravi. Hier, après la tombée de la nouvelle, sa maison de Fann Résidence était bondée de monde. Il faut souligner que cette fois-ci, il n’y avait pas de l’émotion, il n’y avait pas de larmes, comme lors de sa défénestration du gouvernement. Après la composition du gouvernement dirigé par Amadou Ba, il y avait un vent de rébellion et ses partisans disaient que le chef de l’Etat ne l’avait pas récompensé à la hauteur de son engagement. C’est tard dans la soirée qu’il a quitté son domicile pour aller rejoindre sa deuxième maison, avant de faire un détour chez Aly Ngouille Ndiaye. Il a dit à ses amis qu’il attend d’abord et qu’il n’a pas encore donné de consigne. Mais selon certaines indiscrétions, des chefs religieux sont en train de se démener pour qu’il n’y ait pas de fissure entre lui et le Président qui est son mentor. D’après nos informations, des familles religieuses sont intervenues, en particulier le khalife de Médina Gounass qui est très proche d’Abdoulaye Daouda Diallo.
DES REBELLIONS ETOUFFEES
Contrairement à Abdoulaye Daouda Diallo, l’ancien ministre de la Santé, lui, vient de ranger son épée dans la paix du fourreau. Abdoulaye Diouf Sarr a immédiatement fait un communiqué pour accepter de se ranger derrière le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Tout comme Amadou Mame Diop, le président de l’Assemblée nationale qui s’est fendu d’un communiqué pour indiquer qu’il s’inscrit dans la même logique que le maire de Yoff. Il ne reste plus que Mame Boye Diao, le maire de Kolda, qui fait une conférence de presse mardi. Mais combien pèse-t-il en politique quand on sait qu’aux dernières Législatives, il avait même perdu la ville de Kolda qu’il partage avec d’autres ténors de la majorité dont le ministre Moussa Baldé, entre autres. En définitive, Amadou Bâ va devoir désormais sortir de griffes. Car sur le terrain politique est impitoyable.
ALPHA THIAM SE POSE COMME UN ANTISYSTEME
Alpha Thiam a été investi, hier, candidat de la «coalition Alpha Thiam 2024» à l'élection présidentielle du 25 février 2024. D'ores et déjà, le fils de l'ancien ministre Khoureychi Thiam se pose comme un antisystème.
Alpha Thiam a été investi, hier, candidat de la «coalition Alpha Thiam 2024» à l'élection présidentielle du 25 février 2024. D'ores et déjà, le fils de l'ancien ministre Khoureychi Thiam se pose comme un antisystème.
Il est arrivé à la cérémonie de son investiture avec un drapeau du Sénégal à la main. Alpha Thiam est le candidat de la «coalition Alpha Thiam 2024» à la Présidentielle de 2024. Devant ses supporters, le fils de l'ancien ministre Khoureychi Thiam a d'emblée appelé à un sursaut d'amour pour le Sénégal. Dans un discours puisé sur le champ lexical de la gauche et teinté de souverainisme, Alpha Thiam a déroulé devant une assistance totalement acquise à sa cause. Cette élection présidentielle de février 2024, selon lui, sera une grande chance à ne pas rater. « Par la voie des urnes, nous allons apporter le changement tant attendu par le peuple sénégalais pour conquérir notre indépendance et notre souveraineté. C'est cela notre projet. Il sera question de souveraineté nationale. Car le Sénégal ne saurait se développer sans la souveraineté. Nous voulons qu'en 2024, ce soit l'indépendance, le patriotisme, la souveraineté qui gagnent cette élection. Il est temps pour le Sénégal de briser les fers de l'esclavage», a déclaré le candidat de la «coalition Alpha Thiam 2024», qui demande un regain d'intérêt pour le Sénégal. Plus loin, il ajoute : «Nous avons décidé de nous engager en politique pour éliminer définitivement ce système qui, bien avant le colonialisme, continue de nous oppresser, de nous exploiter et de produire la misère. Le Sénégal fait partie des pays les plus pauvres de la planète. Dès lors, il est utopique de parler d'émergence. Depuis 1969, nos dirigeants n'ont fait que se gourer et se tromper de combat».
«IL FAUT DISQUALIFIER CES FONCTIONNAIRES MILLIARDAIRES A CETTE ELECTION PRESIDENTIELLE»
De l'avis d’Alpha Thiam, le Sénégal a fini d'être dégoûté par des politiciens fonctionnaires qui sont des millionnaires incapables de gérer la situation qui désespère la jeunesse de ce pays. «L'Afrique a retrouvé son indépendance grâce à une masse critique de patriotes et de souverainistes. Le Sénégal est le seul pays au monde où un fonctionnaire peut devenir milliardaire. Comment comprendre ces fonctionnaires milliardaires qui veulent diriger le Sénégal ? Il faut disqualifier ces fonctionnaires milliardaires à cette élection présidentielle. Il ne faut pas accepter qu'on impose un homme qui a été choisi par son propre camp à tous les Sénégalais. Il faut que cela cesse. Un vent de liberté a soufflé. Le Sénégal sait élire et il va le faire. Aucun Président ne peut nous choisir un Président», a pesté le fils de l'ancien ministre Khoureychi Thiam sous le régime libéral, qui demande la libération immédiate de tous les détenus politiques y compris Ousmane Sonko.
Dans son programme, il propose un contrat social avec les Sénégalais. D'ores et déjà, il s'est engagé, une fois élu, à renégocier les contrats léonins signés depuis l'indépendance. Alpha Thiam accuse, à ce titre, le régime en place d'une gestion calamiteuse des ressources naturelles et minières du pays. «Qu'est-ce qui s'est passé sur les attributions des licences de pétrole ? Qu'est-ce qui s'est passé avec les fonds de COVID19 ? Qu'en est-il de l'or de Sabodala ? Qu'en est-il de l'or du Falémé ? Quel est le montage foncier du TER et pour l'autoroute à péage ?» s'est-il interrogé avant de promettre de fournir toutes les réponses aux Sénégalais.
Le candidat de la «coalition Alpha Thiam 2024» propose en outre, dans ses priorités, un service militaire obligatoire pour tous les Sénégalais, de faire disparaître le corps des décisionnaires au niveau de l'enseignement, un pacte pour la jeunesse, une révolution verte pour la souveraineté alimentaire. Il propose aussi la nationalisation de certaines sociétés ou augmenter les parts de l'État dans ces entreprises notamment dans le secteur de l'eau, de l'électricité, du transport(autoroute à péage, le Ter), de faire émerger des champions économiques avec un programme boost Pme, Pmi, d'appliquer la réciprocité des visas et faire du wolof la langue officielle du Sénégal.
MADIAMBAL DIAGNE ASSURE L’AVENIR DE SES EMPLOYES
Les travailleurs du groupe Avenir Communication et du Quotidien «Le quotidien» ont reçu, ce samedi, des mains de leur Directeur général Madiambal Diagne les clés de leurs villas.
Les travailleurs du groupe Avenir Communication et du Quotidien «Le quotidien» ont reçu, ce samedi, des mains de leur Directeur général Madiambal Diagne les clés de leurs villas. La cérémonie de remise s'est tenue à Bambilor en présence du directeur de cabinet du ministre de l'Urbanisme du Logement et de l'Hygiène Publique, Abass Ndiaye.
Ils peuvent pousser un ouf de soulagement. La lancinante question de logement qui hantait leur sommeil est désormais résolue. Comme il l'avait annoncé, le patron du groupe de presse Avenir Communication, Madiambal Diagne a remis samedi les clés de villas à une vingtaine de ses employés. «Ce projet de logement destiné au personnel du Groupe Avenir Communication est un projet qui semble important et majeur car il améliore les conditions de vie de nos employés et de leurs familles. Et je pense qu'un investissement dans les ressources humaines constitue l'un des meilleurs investissements. Parce que sans les ressources humaines de qualité, sans les ressources humaines à même de pouvoir donner le meilleur d'elles-mêmes, je crois que le rayonnement ou le succès d'une entreprise ne serait évident», affirme Madiambal Diagne.
Le Directeur général du groupe Avenir Communication regrette de n’avoir pas pu saisir l'opportunité que constitue le programme des 100 mille logements pour les céder à ses travailleurs. A l’en croire, ces villas situées à la cité diaspora de Bambilor, aménagées grâce à l'appui de l’État qui a pris en compte la voirie, l'électrification mais aussi une politique d'exonération fiscale, lui ont coûté 12 millions de francs. Il souligne que les bénéficiaires ne vont payer que les 50% de cette somme en plusieurs tranches pour y accéder. «Nous avons acheté le logement à 12 millions de francs CFA. Étant entendu que l'État a subventionné une bonne partie du prix d'acquisition du logement avec une politique publique d'aménagement ou de fiscalisation. Pour le reste nous avons donné une contribution de l'entreprise à hauteur de 50% sur le prix du logement. Donc le logement est revenu à 6 millions aux travailleurs. Nous avons aussi voulu pousser la facilité en leur faisant des paiements mensuels étalés sur 10 ans. A raison de 50 000 F par mois, les employés vont rembourser ces crédits à l'entreprise directement», indique Madiambal Diagne.
Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre de l'Urbanisme du Logement et de l'hygiène Publique, Abbas Ndiaye, se félicite de cette initiative. A ses yeux, Madiambal Diagne a montré la voie à tous les patrons en leur faisant savoir que le programme de 100 mille logements appartient à tous les Sénégalais.
UNE GRANDE VICTOIRE POUR MACKY SALL
L'intégration officielle de l'UA au G20 est presque un hommage rendu au Président Macky Sall. En effet, l'ex-Président de l'UA avait soutenu avec véhémence l'intégration de l'Organisation africaine au G20 pour, disait-il, plus d'efficacité et d'efficience
L'intégration officielle de l'UA au G20 est presque un hommage rendu au Président Macky Sall. En effet, l'ex-Président de l'UA avait soutenu avec véhémence l'intégration de l'Organisation africaine au G20 pour, disait-il, plus d'efficacité et d'efficience.
«Le sommet du G20 vient d’admettre à l’unanimité l’Union africaine comme membre du groupe. Je remercie chaleureusement tous les membres du G20 pour leur soutien à cette initiative que j’avais portée lors de mon mandat à la tête de l'UA», a déclaré avec enthousiasme le Président Macky Sall sur le réseau social X (ex-Twitter) non sans féliciter tous les dirigeants des pays d'Afrique. Le président de la République Macky Sall peut se réjouir de cette adhésion historique qui est survenue le samedi.
En effet, parmi les ''Grandes querelles'' qu'il a soutenues lors de sa présidence à l'UA figure son appel à une réforme profonde de l'ONU mais aussi l'intégration de l'UA au G20, forum intergouvernemental dont seule l'Afrique du Sud était membre jusqu'ici. Composé de 19 pays plus l’Union européenne (UE), les membres du G20 représentent environ 80% du PIB mondial, 75% du commerce mondial et plus de 60% de la population mondiale. Et le Président Macky Sall trouvait incompréhensible que l'UA soit absente dans une organisation aussi importante. ''Le G20 est le principal mécanisme de gouvernance multilatérale collaborative de l’économie mondiale'', constatait-il l'année dernière dans une tribune publiée au journal Le Monde.
Toutefois et sans langue de bois, il avait laissé entendre que l'UA devait ''manger'' à la même table que les autres membres du G20 pour plus d'efficacité et d'efficience de ladite organisation.
Un défenseur du multilatéralisme gagnant C'est pourquoi le président de l'UA actuel, le chef de l'Etat comorien, ne s'est pas trompé en le félicitant après cette adhésion. Il a fait savoir que son prédécesseur a joué un rôle prépondérant dans cette intégration.
Par ailleurs, si au Sénégal le Président Macky Sall est parfois très critiqué, sur le plan international, il s'est fait un nom, surtout durant son passage à l'UA, en prenant des positions courageuses. Outre le G20, il a eu à tirer à boulets rouges sur l'ONU, dénonçant sa léthargie et le fait que l'Afrique n'ait pas un siège au Conseil de sécurité de l’ONU. De son avis, le multilatéralisme devrait "servir les intérêts de tous", sous peine de s'exposer à une "perte de légitimité et d'autorité".
Rappelons aussi que comme il a décidé de ne pas briguer un troisième mandat et qu'il est encore relativement jeune, il pourra booster davantage le leadership de l'Afrique sur le plan international. Beaucoup d'analystes disent d'ailleurs qu'il lorgne le secrétariat de l'ONU après avoir ''poli'' son image sur le plan international. En attendant, il signe avec l'adhésion de l'UA au G20 une grande victoire. De quoi réveiller la muse poétique de Me Aïssata Tall Sall sur Rts1.
Scandale dans la vente des billets du match…
A 24 heures du match amical entre le Sénégal et l’Algérie au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio, c'est la cacophonie générale au niveau des ventes de billets. En effet, les tickets sont presque introuvables. Au moment où des supporters font désespérément le tour des points de vente des billets, des revendeurs détiennent des blocs de tickets qu’ils revendent à des prix abusifs. Une situation qui pousse les supporters à demander des explications au président de la fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor et son équipe. À quelques heures de cette rencontre, l'atmosphère risque d'être électrique au niveau des points de vente, mais aussi au stade Abdoulaye Wade .
Mimi Touré invite Amadou Ba à un débat public
Alors que les réactions de soutien fusent de partout à l’endroit du candidat désigné de Benno Bokk Yaakaar, ce dernier est défié par l’ancienne Première ministre et candidate déclarée à la Présidentielle de 2024. Aminata Touré invite le Premier ministre, Amadou Ba à un débat. Maintenant que le Président Macky Sall tient enfin son candidat, à 4 mois de la campagne électorale, il est urgent de confronter les idées, les programmes et les pratiques de ceux et celles qui prétendent diriger notre pays, écrit Mimi Touré. Elle propose, sans délai, un débat public avec le Premier ministre Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar, à organiser par la presse sénégalaise avec invitation de la presse internationale. A l’en croire, une telle invite ne saurait être refusée par le candidat du régime en place. Elle est prête à affronter Amadou Ba autour d’un plateau télévisé. Aminata Touré en profite pour exhorter la presse à contribuer à faire de l’élection présidentielle de 2024 un choix de programme et d’éthique parmi tous les candidats déclarés.
Plus de 500 migrants sénégalais débarquent en Espagne…
A ce rythme, le Sénégal n’aura plus de bras valides. La jeunesse quitte le pays de manière inquiétante depuis quelques mois. Durant ce week-end, Helena Maleno Garzon, défenseur des migrants, a annoncé l’arrivée au niveau des côtes espagnoles de plusieurs pirogues en provenance du Sénégal. Ce sont deux convois avec 99 et 96 personnes sorties du Sénégal qui sont arrivés en premier à El Hierro. Ils seront suivis par une pirogue transportant 109 personnes (4 femmes) qui a accosté à Gran Canaria. Un convoi de 58 personnes est arrivé également à El Hierro en plus d’un autre de 132 personnes (11 femmes et 10 mineurs). A Tenerife, on a recensé l’arrivée de deux convois de 74 personnes et 66 personnes. Une pirogue transportant 36 migrants est arrivée à El Hierro. Ce qui fait un total du débarquement de plus 500 migrants sénégalais durant le week-end.
Kédougou : A. Samoura poignarde à mort son ami
La bagarre a viré au drame hier à Kédougou. Un jeune répondant au nom de A. Samoura a été poignardé à mort hier par son ami T. Kanté. Il a administré plusieurs coups de couteau à la victime lors d'une bataille rangée. En guise de représailles, les amis de la victime sont allés brûler la maison du présumé meurtrier. Les flammes ont tout consumé. La victime a porté le masque (Kankourang) en marge d’une cérémonie de circoncision.
Le gouvernement suit la situation des Sénégalais vivant au Maroc
Le ministère chargé des Sénégalais de l’extérieur a déclaré, samedi, suivre de près la situation des compatriotes établis au Maroc, un pays frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un séisme meurtrier. Les services compétents du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur suivent de près la situation de la communauté sénégalaise établie dans ce pays à travers une cellule de crise mise en place sous l’autorité de l’ambassade du Sénégal à Rabat, indique l’Aps. On signale que cette cellule travaille en étroite collaboration avec les consuls généraux à Casablanca et Dakhla. Le ministère des Sénégalais de l’extérieur qui a confirmé le décès d’un ressortissant sénégalais a, dans le même temps, souligné qu’aucun bilan exhaustif sur d’éventuelles victimes parmi les membres de la communauté sénégalaise résidant dans le Royaume chérifien n’était encore établi. Il recommande ainsi aux ressortissants sénégalais se trouvant au Maroc de rester vigilants tout en respectant les consignes de sécurité des autorités locales.
Message du Khalife Général des Tidianes au Roi Mouhammad VI
Le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a adressé un message de compassion et celle de toute la Hadara de Seydil Hadj Malick Sy (rta), à sa Majesté le Roi Mouhammad VI et à tout le peuple marocain, suite au séisme qui a frappé le royaume Chérifien. C'est avec une profonde tristesse, dit-il, qu’il a appris cette tragédie qui a causé tant de pertes en vies humaines et de destructions. « Nos pensées vont à l’endroit de toutes les personnes touchées, aux familles endeuillées et aux communautés affectées », lit-on dans le message. Serigne Babacar Sy Mansour prie pour que Dieu leur donne la force nécessaire de surmonter cette épreuve.
Séisme au Maroc : mort d’un Sénégalais et six blessés
Restons au Maroc pour signaler la perte d’un compatriote lors du séisme. Médoune Sall est décédé à Marrakech, samedi, des suites de ses blessures. En effet, pris de panique lors du séisme, M. Sall a sauté du deuxième étage. Il a été acheminé à l'hôpital par les secouristes. Il est finalement décédé à cause de la violence de la chute, d’après Khadim Mbaye journaliste au Maroc. A l’en croire, on compte six Sénégalais blessés, dont 4 résidents à Marrakech et 2 résidents à Agadir. L'un des blessés d'Agadir est un étudiant. Il rassure qu’ils sont tous suivis par le Consulat général du Sénégal à Casablanca.
Le bilan du séisme au Maroc porté à 2 122 morts et 2 421 blessés
Après le séisme de magnitude 6,8 qui a touché le sud du Maroc vendredi soir, le bilan s'alourdit toujours. On dénombre pour l'heure au moins 2 122 morts et 2 421 blessés. Rabat n'a toujours pas demandé d'aide internationale. Mais le gouvernement marocain a tout de même accepté l'aide de quatre pays, l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. On avait rarement vu une collaboration aussi rapide et efficace entre deux voisins, le Maroc et l'Espagne, qui ne sont pas toujours en bons termes, commente le correspondant de Rfi à Madrid, François Musseau. Cette fois-ci, l'Espagne a réagi immédiatement aux demandes d’aide du Maroc : 56 éléments de l'unité militaire de secours, ainsi que des chiens spécialisés ont été dépêchés sur place à bord d’un A400, qui a décollé ce dimanche matin de la base aérienne de Saragosse, pour aider à sortir les possibles survivants sous les décombres. Le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares a précisé que son pays enverrait tous les effectifs dont le Maroc aura besoin pour cette tâche colossale. Même la Catalogne et d’autres régions ont proposé leur aide logistique. Le pays se montre donc très coopératif, même si aucune victime, voire aucun blessé, n’est à déplorer pour l'instant côté espagnol. Les Marocains sont la première communauté étrangère en Espagne et les relations connaissent une lune de miel depuis qu'au printemps, le chef du gouvernement Pedro Sanchez s’est rangé du côté de la thèse marocaine vis-à-vis du Sahara occidental occupé par Rabat.
Les six commissions des Assises des médias
Même si on n’en parle pas, les travaux des assises nationales des médias se poursuivent sans bruit. La Coordination des associations de presse (CAP) porte à la connaissance de l’opinion que les six commissions mises en place restent ouvertes à toutes les personnes désireuses de participer à cette réflexion inclusive. L’association est consciente qu’une telle œuvre ne saurait être l’affaire des seuls professionnels des médias. Il s’agit de la commission Institutionnel-juridique-Réglementaire-Régulation-Autorégulatio n ; la commission Sécurité du travailleur - respect des conventions - protection sociale ; la commission Contenus, supports, enjeux et outils, numérique et convergence ; la viabilité économique et financement des médias ; la commission Formation et renforcement des capacités et celle de Sécurité et protection des professionnels des médias. L’association rappelle que plusieurs personnes ont manifesté leur intérêt pour participer à la réussite de cette lourde et noble initiative dont l’objectif global est de contribuer à construire des médias forts et indépendants, indispensables dans toute démocratie qui se respecte.
Les femmes de BBY derrière Amadou Ba
La coordination nationale des femmes de Benno Bokk Yaakaar et de la Grande majorité présidentielle affirme son adhésion au choix porté sur le Premier ministre Amadou Ba pour porter la bannière de la mouvance présidentielle. Ndèye Marième Badiane et Cie saluent la démarche inclusive et participative de Macky Sall et le félicite pour le choix porté sur la personne d’Amadou Ba pour être le candidat de leur coalition à l’élection présidentielle de février 2024. Les femmes de Benno Bokk Yaakaar se disent conscientes des enjeux de l’heure tels que la préservation de la république et de la démocratie, la sauvegarde de la paix et de la stabilité, le respect de nos institutions, la sécurisation des politiques publiques. D’où leur soutien à la candidature d’Amadou Ba afin d’assurer la victoire de la coalition dès le premier tour au soir du 25 février 2024
Le Khalife de Ndiassane présente ses condoléances au Maroc
Cheikh Bouh Sidy Makhtar Kounta, Khalife général de Ndiassane, a présenté ses condoléances aux autorités marocaines au nom de la communauté Qadriya, suite au séisme qui a frappé le royaume chérifien vendredi soir, causant la mort de plus de 2 000 personnes. Il a adressé, au nom du Khalife de Ndiassane, ses condoléances « les plus attristées et les plus sincères » au Roi du Maroc et au peuple marocain. Il s’incline pieusement devant la mémoire des disparus, tout en formulant les prières les plus ferventes pour le repos éternel de leur âme et un rétablissement rapide des blessés, selon le communiqué. Au moins 2012 décès ont été dénombrés à la suite du séisme qui a frappé dans la nuit de vendredi à samedi le centre du Maroc, ont annoncé les autorités marocaines. Un deuil national de trois jours a été décrété par le Roi Mohammed VI, alors que plusieurs pays ont proposé leur aide aux autorités marocaines.
LE CHOIX PORTE SUR AMADOU BA ET LE SEISME MEURTRIER AU MAROC A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
La presse du jour fait le point le choix du Premier ministre, Amadou Bâ, comme candidat du camp de la majorité à l’élection présidentielle de février 2024 et le séisme meurtrier qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi
Dakar, 11 sept (APS) – Le choix du Premier ministre, Amadou Bâ, comme candidat du camp de la majorité à l’élection présidentielle de février 2024 et le séisme meurtrier qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi font le menu des quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise.
‘’Amadou Bâ désigné’’, titre en Une Le Soleil qui souligne que sa désignation intervient après deux mois de concertations. Le président de la République, Macky Sall a ainsi porté son choix sur le Premier ministre, Amadou Bâ. ‘’Il a été désigné, comme candidat de la coalition présidentielle pour le scrutin de février 2024. Il se retrouve ainsi sous le feu des projecteurs. Il peut se prévaloir de la richesse de ses expériences administratives et ministérielles eu égard à sa trajectoire’’, écrit le journal.
Le choix d’Amadou Bâ pour briguer la présidence pour le compte de la majorité a été officialisé samedi lors d’une rencontre regroupant les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakar. La rencontre tenue au Palais de la République, a été présidée, par le président Macky Sall.
L’actuel Premier ministre a été choisi au détriment de trois autres candidats à la candidature : Abdoulaye Daouda Diallo, le président du Conseil économique, social et environnemental, Mame Boye Diao, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, et le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye. Ce dernier a annoncé sa démission du gouvernement après l’annonce du choix du Chef de l’Etat sortant.
‘Ce choix est motivé par les compétences professionnelles, la carrière diversifiée d’Amadou Bâ, ses fonctions déterminantes et transversales dans l’Etat, mais également ses qualités d’humilité, d’écoute pour diriger, pour rassembler’’, rapporte Vox populi en titrant : ‘’Macky motive son choix’’.
‘’C’est un choix concerté, et collégial’’, a encore souligné la publication en reprenant des éléments du discours de Macky Sall lu lors de cette rencontre par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Le journal signale dans le même temps, que Macky Sall en appelle à l’unité de tous les candidats à la candidature pour assurer une victoire de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) dès le premier tour de l’élection présidentielle de février 2024.
Candidature de Benno à la présidentielle de 2024, ‘’Macky Sall intronise Amadou Bâ’’, note Sud Quotidien tandis qu’Enquête affiche : »Amadou Bâ, le nouveau fer de lance’’ de la coalition BBY pour la présidentielle. ‘’Benno à l’heure de AM’’, ironise WalfQuotidien.
Selon Bès Bi la désignation d’Amadou Bâ comme candidat de Benno fait de lui ‘’la cible parfaite’’ car il sera attendu par l’opposition et ses camarades de parti. Selon le journal, Amadou Bâ, »candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar à la présidentielle de février 2024, a du pain sur la planche. Il devra batailler ferme pour résister aux flèches de ses adversaires, dans le pouvoir comme dans l’opposition ».
Pour le journal, cela fait de lui ‘’l’homme à abattre’’.
»Le jackpot à Amadou Bâ, Aly se rebelle’’, met en exergue Source A, qui s’attarde sur la démission d’Aly Ngouille Ndiaye, lequel, dans les minutes qui ont suivi la désignation d’Amadou Bâ, à la candidature de BBY, a déclaré qu’il ‘’est temps pour lui de passer à de nouvelles opportunités et de relever de nouveaux défis’’.
La presse quotidienne a également évoqué le séisme meurtrier qui a secoué le Maroc dans la soirée de vendredi après une secousse tellurique de magnitude 7 sur l’échelle de Richter.
‘’Au moins 2012 morts, un sénégalais parmi les victimes’’, titre Libération qui annonce que l’Etat su Sénégal a mobilisé la même équipe de secours qui avait été envoyée en Turquie. Le journal souligne que Dakar »attend le feu vert du Maroc ».
‘’Le séisme qui a frappé vendredi soir le Maroc a causé au moins 2012 morts et 2059 blessés dont 1404 dans un état grave’’, rapporte la publication en faisant savoir que le ministère des Affaires étrangères a confirmé le décès d’un compatriote dans ce tremblement de terre.
L’ASC VILLE DE DAKAR SACREE POUR LA TROISIEME FOIS D’AFFILEE
L’ASC Ville de Dakar conserve son titre de championne du Sénégal de basket chez les filles, en battant samedi en finale retour des play-offs, la Jeanne d’Arc de Dakar par 60 points à 36, au stadium Marius Ndiaye.
L’ASC Ville de Dakar conserve son titre de championne du Sénégal de basket chez les filles, en battant samedi en finale retour des play-offs, la Jeanne d’Arc de Dakar par 60 points à 36, au stadium Marius Ndiaye.
Les joueuses du coach Ousmane Diallo s’étaient imposées lors de la manche aller (69-53), Les basketteuses de l’ASC Ville de Dakar ont montré, dès le début de la rencontre leur suprématie devant leurs adversaires. Elles menaient déjà par 11 points d’écart, dès la première période (24-13). Avec expérience et détermination, les coéquipières de la capitaine Couna Ndao vont définitivement creuser l’écart dans le troisième quart temps (43-21). Elles resteront solides et concentrées pendant tout le reste de la rencontre pour s’imposer finalement avec une avance de 24 points (60-36).
L’ASC Ville de Dakar remporte ainsi son quatrième titre, dont trois successivement, après ceux de 2019, 2021 et 2022.Ndeye Maty Mbaye de l’ASC Ville de Dakar a été désignée meilleure marqueuse du match avec 18 points et meilleure joueuse du Championnat national de cette édition
ALPHONSE JUNIOR MENDY, SEYDINA MOUHAMED KONATE ET ABDOURAHMANE NDIAYE CHAUDS SUR LE RING
Ce samedi, le tournoi « africain » de Qualification Olympique (TQO) a débuté à Diamniadio et se poursuivra jusqu’au 15 septembre. Les boxeurs sénégalais ont bien débuté la compétition dans laquelle 18 quota seront distribués (11 femmes et 7 hommes).
Ce samedi, le tournoi « africain » de Qualification Olympique (TQO) a débuté à Diamniadio et se poursuivra jusqu’au 15 septembre. Les boxeurs sénégalais ont bien débuté la compétition dans laquelle 18 quota seront distribués (11 femmes et 7 hommes).
Dakar est la capitale du boxe mondial pendant une semaine. 235 boxeurs venus de 42 nations vont combattre au Dakar Arena pour se disputer les places qualificatives pour les Jeux Olympiques Paris 2024.
ALPHONSE JUNIOR MENDY, LE PREMIER SÉNÉGALAIS À MONTER SUR LE RING ET DE QUELLE MANIÈRE !
Si la première victoire dans la catégorie femmes 50kg a été obtenue par la Tanzanienne Yusufu Zulfa Macho dans une « décision écrasante » 5-0, chez les hommes son compatriote Abdallah Abdallah Mohamed a décroché le premier succès. Mais le public de Dakar Arena a exulté quand arrivait le tour d’Alphonse Junior Mendy de monter sur le ring. Le puncheur sénégalais (71 kg) a triomphé aux points 4-1 sur l’Éthiopien Daniel Abenezer Esebo. Mendy s’ouvre ainsi les portes des huitièmes de finale du tournoi (lundi 11 septembre) où il fera face au guinéen Bissau Armand Bighafa Bigate Naaé. Ensuite dans la catégorie 80kg, Seydina Mouhamed Konaté a brillé face au Ghanéen Gyimah Seth avant une autre démonstration d’Abdourahmane Ndiaye. Ce dimanche où 43 combats se sont disputés, Dieynaba Diallo (50kg) a perdu lors du premier tour du tournoi. Elle a été battu par la boxeuse zambienne Margret Tembo.
Notons que dans ce même événement, le SudAfricain Simnikiwe Bongco, le Cap-Vert Bruno Miguel Fernandes De Barros, le Camerounais Albert Mengue Ayissi, l’Égyptien Omar Elsayed Ragab Elawad Elawady, le Kenyan Mogunde Maina Boniface et Abiola Fatai Moshood ont également progressé, ouvrant la voie à des affrontements passionnants la prochaine phase du tournoi.
IMPLOSION DE BENNO APRES L’INTRONISATION D’AMADOU BA
Selon Dr Momar Thiam, expert en communication politique, l’hypothèse d’une implosion de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar évoquée par certains observateurs après la désignation d’Amadou Ba par le chef de l’Etat, comme candidat de la majorité pour la présidentielle de février 2024, est plus que réelle. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 10 septembre, Dr Momar Thiam a indiqué que cette crainte se justifie par le « choc des ambitions et de personnalités » des différents leaders qui avaient déclaré leur candidature.
L ’expert en communication politique, Dr Momar Thiam, conforte l’hypothèse d’une possible implosion de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, évoqué par certains observateurs après la désignation d’Amadou Ba par le chef de l’Etat, comme candidat de la majorité pour la présidentielle de février 2024. S’exprimant sur cette question, lors de son passage dans l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 10 septembre, Dr Momar Thiam, évoquant le profil des différents candidats déclarés à cette candidature au sein du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), a indiqué que la crainte d’une implosion de la coalition au pouvoir est plus que réelle et elle est même tout à fait fondée. « Au regard de toutes ces personnes qui se sont déclarées candidats, cela veut dire qu’au sein même de l’appareil Apr, il y a un choc des ambitions. Et au-delà de ce choc des ambitions, c’est aussi une question de choc des personnalités » a-t-il fait remarquer.
Prenant le cas de l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Abdoulaye Daouda Diallo, Dr Momar Thiam souligne au sujet de sa candidature qu’elle est tout à fait fondée et même légitime au regard de son long compagnonnage avec le président Macky Sall de la période des vaches maigres jusqu’à l’accession au pouvoir, « ne serait-ce que le poste de ministre de l’Intérieur qui est quand même fort stratégique pour quelqu’un qui est prétendant en tout cas à la magistrature suprême par la connaissance même du territoire. Ensuite, il peut dire, j’ai également occupé le poste de ministre du Budget, donc je connais les démembrements de l’État, ne serait-ce que d’un point de vue financier. Et ensuite aujourd’hui, je suis le président de du Conseil économique, social et environnemental. Donc, je suis plus ou moins la 4ème sinon même la 3e personnalité de l’État. Donc, je suis tout à fait fondé à être un candidat crédible », a-t-il souligné avant de poursuivre. « Et si on ajoute à cela les inimitiés vraies ou fausses, entre Abdoulaye Daouda Diallo et Amadou Ba, on peut forcément dire, suite à la démission de Aly Ngouille Ndiaye, que l’hypothèse est plus ou moins plausible que Abdoulaye Daouda Diallo, pose un acte fort, histoire de montrer son désaccord même si je ne dis pas qu’il va forcément le faire. Mais c’est une hypothèse qui peut être plausible ». Loin de s’en tenir-là, l’invité d’Objection de Sud Fm toujours au sujet de l’hypothèse d’une implosion de la coalition au pouvoir du fait de cette désignation d’Amadou Ba comme candidat à la présidentielle, a fait savoir que la candidature de Mame Boye Diao, enfant de Kolda et du Fouladou, pourrait être analysée sous ce registre des candidatures dissidentes au sein de Benno Bokk Yakaar. Selon lui, toutes ces personnalités pèsent d’un point de vue électoral et si demain, le candidat Amadou Ba veut s’affranchir d’eux, ça posera un problème au niveau du décompte final pour ce qui est de la présidentielle.
HYPOTHESE D’UNE VICTOIRE DU CANDIDAT DE MACKY DES LE 1ER TOUR
Selon l’expert en communication politique, Dr Momar Thiam, l’hypothèse d’une victoire dès le premier tour d’Amadou Ba, candidat désigné de la coalition Benno Bokk Yakaar évoqué par le chef de l’Etat, Macky Sall, lors de sa rencontre avec les leaders de cette dite coalition, le samedi 9 septembre dernier, au Palais de la République n’est pas plausible. Interpellé lors de son passage dans l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 10 septembre par notre confrère Baye Oumar Gueye sur cette question, Dr Momar Thiam a indiqué que toutes les mesures d’opinion ont montré qu’aucune personnalité aujourd’hui au Sénégal, qu’elle soit président de la République sortant ou pas, ne peut pas gagner l’élection au premier tour en 2024.
L ’expert en communication politique, Dr Momar Thiam se démarque de l’hypothèse d’une victoire du candidat désigné de la coalition Benno Bokk Yakaar dès le premier tour, évoquée par le chef de l’Etat, Macky Sall, lors de sa rencontre avec les leaders de cette dite coalition le samedi 9 septembre dernier au Palais de la République. Interpellé lors de son passage dans l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 10 septembre par notre confrère Baye Oumar Gueye, le Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic Dakar) est formel en indiquant qu’aucune personnalité, qu’elle soit président de la République sortant ou pas, ne peut pas aujourd’hui au Sénégal gagner l’élection au premier tour en 2024. Poursuivant son analyse, l’expert en communication politique d’inviter dans la foulée le camp du pouvoir et son nouveau candidat, Amadou Ba, à travailler sur l’hypothèse d’un second tour .
« La question est qu’aujourd’hui, même si le président Macky Sall fixe le cap pour dire, il faut tout faire d’un point de vue stratégique, d’un point de vue électoral, pour gagner au premier tour. Moi, je ne pense pas que l’élection présidentielle, aujourd’hui, compte tenu du contexte politique, social, de l’éclatement et des fissures qui s’annoncent de manière rampante au sein de Benno Bokk Yakaar ou même au sein de l’Apr, qu’il ait un candidat qui puisse gagner haut la main dès le premier tour de cette élection présidentielle », a-t-il affirmé . Avant de lancer à l’endroit du camp du pouvoir : « Il faudra travailler sur les 2 hypothèses, surtout celle d’un 2nd tour ». Pour justifier sa position, le Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic Dakar) a indiqué que toutes les mesures d’opinion ont montré qu’aucune personnalité aujourd’hui au Sénégal ne peut gagner l’élection au premier tour en 2024.
« J’ai fait l’élection de Wade en 2000, l’élection de José Mario Vaz en 2013, en Guinée-Bissau. J’ai fait en 2019, l’élection Umaro Sissoco Embalo, l’actuel président de Guinée-Bissau. J’ai également fait la pré-campagne électorale au Togo. Ce sont des contextes qui sont différents, mais il y a une constante dans ces élections-là, c’est que, à chaque fois, il y a une démultiplication en tout cas des votants jeunes dans l’électorat. Et ces votants jeunes sont souvent plus ou moins rebelles. Ils sont toujours contre l’establishment ou contre les pré-requis des politiciens qui sont là depuis des années et des années. Et, ils demandent tout le temps un renouvellement du personnel politique », a-t-il souligné avant de rajouter. « Raison pour laquelle les partis ne font plus la loi dans les élections électorales. C’est plutôt des coalitions et parfois-même, c’est des mouvements de la société civile qui viennent rejoindre des coalitions politiques pour faire quand même un mélange assez consistant pour pouvoir attraper l’électorat. Et, c’est la même chose au Sénégal. On l’a vu avec les élections locales puis avec les élections législatives. La présidentielle, en tout cas pour 2024 sera certainement dans le même schéma. Toutes les mesures d’opinion que nous avons jusque-là, ont montré qu’une personnalité quoi qu’elle puisse être président la République aujourd’hui au Sénégal, ne peut pas gagner l’élection au premier tour en 2024 ».