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5 octobre 2025
‘’POURQUOI IL N’Y A PAS BEAUCOUP DE SÉNÉGALAIS AU QATAR’’
Deux cent cinquante. C’est le nombre de Sénégalais qui vivent au Qatar. Ce n’est assez, selon l’ambassadeur Mouhamad Habib Diallo qui explique les raisons…
Deux cent cinquante. C’est le nombre de Sénégalais qui vivent au Qatar. Ce n’est assez, selon l’ambassadeur Mouhamad Habib Diallo qui explique, dans cet entretien, les raisons pour lesquelles il n’y a pas beaucoup de compatriotes dans ce pays du Golfe. Il annonce des pourparlers pour faire venir plus de Sénégalais dans le pays.
Les Sénégalais sont de grands migrants. Ils sont présents en nombre dans plusieurs pays de la planète. Mais ce n’est pas tellement le cas où Qatar où vivent quelque 250 Sénégalais. La quasi-totalité de nos compatriotes y évolue dans le secteur du sport. Il y a aussi des techniciens, des pilotes et des étudiants. Ils sont principalement dans le secteur privé. D’aucuns y vivent avec leurs familles.
D’après l’ambassadeur du Sénégal au Qatar, c’est une communauté très calme. Mouhamad Habib Diallo insiste qu’ils n’ont pas de problèmes. Ils travaillent tranquillement. ‘’Dans le passé, ils avaient été confrontés à des problèmes de documents, dont le passeport, mais c’est une vieille doléance, depuis l’an dernier, car des solutions ont été trouvées. Si le nombre de Sénégalais est petit dans ce pays, c’est parce qu’il n’y a personne qui y vient pour chercher du travail.
Ce n’est pas un pays d’émigration comme c’est connu chez nous. Quand on vient dans ce pays, il y a des principes à respecter. Ce qui fait qu’il n’y a pas de travail pour les clandestins. Il faut avoir de bons contrats pour y travailler, comme c’est le cas des étudiants qui sont embauchés au terme de leurs études’’, renseigne-t-il.
Toutefois, il renseigne que le ministre du Travail du Qatar a discuté avec le président de la République pour voir comment faire venir des Sénégalais dans son pays pour chercher travail. Le dossier est dans le circuit, dit-il. ‘’Il y a juste quelques soucis liés à la communication. C’est ce qui l’a fait tarder d’ailleurs. C’est un pays arabe où l’on parle plus l’anglais que le français.
Donc, la barrière linguistique est un frein. À cela s’ajoutent la longue distance entre ces deux pays et le fait que, dans ce pays, les gens travaillent dans des bureaux spécifiques pour le travail. Alors qu’au Sénégal, tel n’est pas le cas. Ceci constitue une rupture, mais des discussions sont très avancées dans ce sens et on espère que des solutions seront trouvées le plus rapidement possible, afin que des Sénégalais viennent ici et y gagnent dignement leur vie’’.
‘’L’expo, une réussite totale’’
Le diplomate est aussi revenu sur la participation du Sénégal à l’expo de Doha. ‘’C’est une réussite totale. Ceci s’explique par une bonne préparation au début en passant par les signatures de protocole et par une bonne coordination avec les autorités chargées de cette rencontre. Rien n’a été laissé en rade. On y a enregistré de bonnes participations. Ce qui a fait que le Sénégal a fait une chose inédite, à savoir l’implantation de plantes qui sont venues du Sénégal.
Aucun pays n’a fait une chose similaire. C’est le grand rush, depuis l’ouverture le 6 novembre avec le ministre du Commerce Abdou Karim Fofana. Le fait que le président de la République ait présidé la journée du Sénégal aussi a donné un gros cachet à cette rencontre internationale. Le déplacement du président n’est pas une petite chose. Le fait aussi que le Sénégal ait de l’expertise en termes d’horticulture a été un plus devant le Qatar qui est un pays du Golfe où il fait chaud’’, confie-t-il.
Mouhamad Habib Diallo informe d’ailleurs que des déplacements de Qataris au Sénégal sont aussi prévus. Une diplomatie économique a été nouée avec ce forum. ‘’Ce serait bien qu’on refasse le forum pour rassembler plus de personnes, vu que lors du premier, les gens n’avaient pas assez de temps pour venir à cause de plusieurs raisons’’, souhaite l’ambassadeur.
TCHAD, LE SÉNÉGALAIS DJIBRIL TOBE ÉLEVÉ AU RANG DE CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE
L’ancien Directeur Général d’Airtel au Tchad et actuel patron d’Airtel Congo Brazzaville a été honoré, lundi 11 décembre.
L’ancien Directeur Général d’Airtel au Tchad et actuel patron d’Airtel Congo Brazzaville, Djibril Tobe, a été honoré, lundi 11 décembre. C’est le Chef de l’État tchadien, himself, qui a élevé M. Tobe au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mérite du Tchad, un signe de reconnaissance pour son impact significatif dans le secteur des télécommunications au Tchad. Cette distinction a été remise par le Ministre des Finances, du Budget et des Comptes Publics, M. Tahir Hamid Nguilin, lors d’une cérémonie officielle.
Reconnu pour son leadership dynamique et innovant, Tobe a dirigé Airtel Tchad durant une période de transformation majeure. Sous sa direction, la société a connu une croissance exponentielle, passant de la sixième à la troisième place parmi les pays francophones du groupe Airtel, si l’o en croit tchadinfos.
La même source révèle qu’il a également joué un rôle clé dans l’amélioration de l’accessibilité et de l’abordabilité des services de télécommunication au Tchad, y compris une réduction significative du coût de l’internet et l’introduction de forfaits attractifs pour les consommateurs.
LE PORT DE DAKAR AU CŒUR DES ENJEUX SÉCURITAIRES
Dans le cadre du forum de la sécurité et la lutte contre le terrorisme et de piratage dans le domaine maritime, le directeur général du port et la marine nationale ont reçu la visite de 75 experts du forum mondial de lutte contre le terrorisme.
Dans le cadre du forum de la sécurité et la lutte contre le terrorisme et de piratage dans le domaine maritime, le directeur général du port et la marine nationale ont reçu la visite de 75 experts du forum mondial de lutte contre le terrorisme. Une occasion de montrer la cartographie du port autonome de Dakar et les dispositifs sécuritaire du Sénégal, encore à l’abri des actes de pirateries et de brigandages dans ses eaux territoriales »
« Jusque-là, le Sénégal n’a pas enregistré d’actes de piraterie et de brigandages dans ses eaux territoriales. C’est l’assurance donnée ce mercredi par les autorités maritimes, lors de la visite d’une délégation composée d’acteurs des questions de sûreté et de sécurité portuaire de niveau international. Une occasion pour le directeur général du port autonome de Dakar (Pad), Mountaga Sy de présenter le fonctionnement et la cartographie du Pad mais aussi le plan de mitigation mis en place avec la coordination des forces de défense et de sécurité.
Après la visite guidée de délégation dans les différents terminaux du port, le directeur général du port a mis en exergue les différents dispositifs mis en place pour la maîtrise et la surveillance des eaux souveraines en dehors des risques. « Au début du mois, un séminaire a été organisé pour plancher sur la mise à disposition d’un plan de mitigation des risques. Ces experts ont reconnu la pertinence de notre plan comme étant la plus adéquate pour gérer les questions de sécurité et de sûreté au Pad », a déclaré M. Sy, avant de révéler que « grâce à la sécurité de la rade extérieur et intérieur, le port a commencé à enregistré de redevances des navires qui viennent séjourner sur la rade sénégalaise ». Au cours de la discussion, il est ressorti que la gestion de la sécurité et de la sûreté sur la façade maritime est plus pointu.
Afin de parer à tout risque de piratage et de brigandage, les autorités des forces de défense ont mis en place un dispositif de vidéosurveillance qui permet de voir sur la rade les mouvements de tous les navires en attente. La marine nationale est équipée d’un dispositif qui permet de mailler toute la façade maritime. La gendarmerie de l’environnement, la police, la douane toutes sont dotés d’unités d’intervention navales qui peuvent intervenir sur terre comme sur l’eau. Selon l’inspecteur technique au ministère des forces armées, Colonel Sékou Keita, le Sénégal est en avance par rapport à d’autres ports de la sous-région dans la gestion et la sécurité portuaire.
« Le port de Dakar est en étroite ligne avec les défis sécuritaires, si on voit le flux de navire et de passagers. Les dispositions et les mesures prises font qu’aujourd’hui le Pad est l’un des plus sécurisés de la sous-région », a soutenu le Colonel Keita. Compte tenu du caractère multifonctionnel du port, le Directeur général, en collaboration avec les forces de défenses ont déjà mis en place un plan de contingence sur quatre mois pour la mitigation des risques et sur trois ans pour la continuité de la prise en charge, afin de sécuriser les performances économiques et financière du port de Dakar.
CATASTROPHES HUMANITAIRES LIÉES AU CLIMAT, 407 MILLIONS DE PERSONNES IMPACTÉES EN AFRIQUE
« Les événements catastrophiques induits par le climat ont entraîné de graves crises humanitaires en Afrique. Entre 2000 et 2022, un total de 407,5 millions de personnes en Afrique ont été touchées par des catastrophes naturelles »
Au total, 407 millions de personnes ont été touchées par des catastrophes humanitaires liées au dérèglement climatique en Afrique entre 2020 et 2022, affirme la Commission économique pour l’Afrique (CEA) dans une nouvelle étude devant être publiée le 18 décembre prochain à Abuja, au Nigéria.
« Les événements catastrophiques induits par le climat ont entraîné de graves crises humanitaires en Afrique. Entre 2000 et 2022, un total de 407,5 millions de personnes en Afrique ont été touchées par des catastrophes naturelles », indique cette étude.
« Au cours de cette période, détaille le document, 4,2 millions de personnes se sont retrouvées sans abri, 53 610 personnes sont mortes et 52 205 ont été blessées ».
Ces données sont contenues dans ce rapport de la CEA intitulé « Renforcer la résilience de l’Afrique aux chocs économiques mondiaux », une étude mettant en exergue la corrélation entre chocs climatiques et le PIB.
« Une augmentation de la température au-delà d’un seuil de 0,7 degré centigrade entraîne une réduction de la croissance du PIB réel. Avec un changement de température de 1,8 degré centigrade, ce qui devrait être le cas d’ici 2030, si les tendances actuelles persistent, nous pourrions nous attendre à une baisse de 2 points de pourcentage de la croissance du PIB réel », alerte le rapport.
Les résultats préliminaires dudit rapport montrent par ailleurs que la fréquence des catastrophes naturelles induit directement une augmentation des niveaux de la dette publique, de sorte qu’ »une augmentation d’une unité des catastrophes naturelles pourrait conduire à une augmentation de 0,25 point de pourcentage du ratio de la dette publique nette par rapport au PIB ».
Le rapport de la CEA propose par ailleurs des indications sur la manière dont les pays africains doivent intégrer le changement climatique dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies de croissance à long terme.
Il préconise notamment « l’adoption d’une politique industrielle verte » dans la conception et la mise en œuvre des stratégies nationales de développement, de même qu’il recommande « l’émission d’obligations vertes et bleues qui peuvent exclusivement orienter le financement vers des projets ayant des résultats climatiques et environnementaux alignés sur les objectifs de développement durable (ODD) ».
UN COMPROMIS SUR UNE TRANSITION VERS UNE SORTIE DES ÉNERGIES FOSSILES TROUVÉ À DUBAÏ
Le document très discuté par les délégués appelle à ‘’opérer une transition vers une sortie des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable.
Dubaï, 13 déc (APS) – La Cop 28 s’est conclue, mercredi à Dubaï, par l’adoption d’un accord appelant à une transition vers une sortie des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Le document très discuté par les délégués appelle à ‘’opérer une transition vers une sortie des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément aux préconisations scientifiques’’.
Dans son discours de clôture, le président de la COP 28, Dr. Sultan Al Jaber a déclaré que ‘’le monde devait trouver une nouvelle voie’’.
‘’En suivant notre étoile polaire, nous avons trouvé cette voie. Nous avons travaillé très dur pour assurer un avenir meilleur à nos populations et à notre planète. Nous devrions être fiers de notre réussite historique’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, ‘’il s’agit d’un plan équilibré qui s’attaque aux émissions, comble le fossé en matière d’adaptation, réinvente la finance mondiale et résout les pertes et les dommages’’.
L’accord ‘’est construit sur un terrain commun. Il est renforcé par l’inclusivité et par la collaboration. Il s’agit d’un ensemble de mesures historiques renforcé, équilibré, mais ne vous y trompez pas, visant à accélérer l’action climatique’’, a déclaré Dr. Sultan Al Jaber.
En dehors du bilan mondial, la Cop 28 a obtenu des résultats historiques pour opérationnaliser les pertes et dommages, avec 792 millions de dollars d’engagements anticipés.
Dans le cadre du Programme d’action de la Cop 28, plus de 85 milliards de dollars de financement ont été mobilisés et 11 engagements et déclarations lancés.
Ouverte le 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis, la 28e Conférence des parties a pris fin ce mercredi.
La 29e Conférence des parties est prévue en 2024.
TOURNOI DE MONTÉE, GUÉDIAWAYE BASKET ACADÉMIE SACRÉ
Guédiawaye Basket Académie (GBA) est sacré champion du Tournoi féminin de montée en première division, suite à sa victoire devant l’US Rail (73-34), ce mercredi au stadium Marius Ndiaye de Dakar.
iGFM (Dakar) Guédiawaye Basket Académie (GBA) est sacré champion du Tournoi féminin de montée en première division, suite à sa victoire devant l’US Rail (73-34), ce mercredi au stadium Marius Ndiaye de Dakar.
Déjà assurés de retrouver l’élite la veille après un succès sur Larry Diouf BC en demi-finale, les joueuses de Malick Bachir Diop ont écrasé la concurrence avec un score fleuve.
Un succès honorable pour le club du président Pathé Keita qui hisse filles et garçons dans l'élite du basketball sénégalais.
A noter que la saison 2023-2024 devrait démarrer en mi-janvier.
LIBÉRATION DE 17 «PATRIOTES» DONT UN GARDE DU CORPS DE SONKO
Yarga SY et plusieurs détenus de l’ex parti Pastef sont à présent libres. Ils avaient été arrêtés lors des émeutes relatives au procès du 16 mars opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang.
Dix-sept détenus de l'ex-parti Pastef les patriotes ont été libérés ce mercredi, après neuf mois de détention.
Yarga SY et plusieurs détenus de l’ex parti Pastef sont à présent libres. Ils avaient été arrêtés lors des émeutes relatives au procès du 16 mars opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang.
Pour Me Abdoulaye Tall, l’heure n’est point à la réjouissance : «Je ne suis pas du tout satisfait de cette mesure puisque des centaines de "détenues politiques" sont en prison sans aucun motif valable", a-t-il martelé.
Les détenus libérés sont entre autres : Yarga SY, Mame Pathé, Mass Diop, Ibrahima Diallo, Ansou Sané, Mouhamadou Moustapha Gueye, Moussa Sadio, cheikh Ibrahima Dieng, Massar Diagne, Elimane Mouhamadou Thiello, Salif Ngom, Mouhamed Baldé, Babacar Sy, Fallou Danfa, Issa DIOP, Ousseynou Ndiaye, Ibrahima Lô.
GAZÉE À PODOR, ANTA BABACAR NGOM NE LÂCHE PAS L’AFFAIRE
"Notre mouvement condamne fermement ces actes répressifs et témoigne sa solidarité envers tous ses militants victimes de cette répression."
Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Des femmes joyeuses, applaudissant et dansant derrière un véhicule de sonorisation ont été gazées et malmenées. Cette scène digne des républiques bananières s’est déroulée au Sénégal, à Podor où, comme tous les partis engagés dans la campagne de collecte de parrainages, le mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) déroulait ses activités. Ainsi, pris à partie par la gendarmerie, le convoi dudit mouvement a été disloqué et dispersé. Se disant profondément préoccupés par cette violence exercée eux, Anta Babacar Ngom et ses partisans estiment que cette « utilisation disproportionnée de gaz lacrymogènes, contre des citoyens en plein exercice de leurs droits constitutionnels de libre circulation, est inacceptable dans un pays démocratique tel que le Sénégal ».
« Notre mouvement condamne fermement ces actes répressifs et témoigne sa solidarité envers tous ses militants victimes de cette répression. Notre foi en la démocratie, la liberté d’expression, et en un processus pré-électoral équitable et transparent demeure inébranlable. Nous rappelons que la paix et le respect des droits humains sont les piliers de notre société, particulièrement pendant cette période cruciale », dénonce l’ARC dans un communiqué.
Ainsi, Anta Babacar Ngom et ses partisans interpelle les autorités pour la cessation de cette violence exercée contre eux en Casamance hier, aujourd’hui à Ziguinchor. « Nous appelons les autorités à faire respecter rigoureusement l’obligation impérieuse de la protection nos droits fondamentaux de libre exercice de nos activités politiques et d’expression de nos opinions, que nous voulons toujours respectueuses des lois et règlements de la République », soulignent-ils.
Et l’ARC de rappeler que « l’opposition, tout comme le parti au pouvoir, possède des droits égaux dans un système démocratique. Chaque voix, opinion et mouvement politique doit être respecté et entendu ».
Le mouvement qui n’abdique pas, se déterminé à poursuivre ses activités stoïquement pour un Sénégal où règnent la paix, la justice et la liberté ».
BARTHELEMY DIAS DEVANT LA COUR SUPRÊME LE 22 DÉCEMBRE PROCHAIN
Tournant décisif pour le maire de Dakar. Jugé et condamné deux fois, Barthélémy Dias fera face une nouvelle fois aux juges dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf.
Tournant décisif pour le maire de Dakar. Jugé et condamné deux fois, Barthélémy Dias fera face une nouvelle fois aux juges dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce sera vendredi 22 décembre 2023 devant la Cour suprême.
Jugé en appel et condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme, le 21 septembre 2022 par la troisième chambre correctionnelle du Tribunal de Dakar, Barthélémy Dias pourrait perdre son poste de député si ce verdict est confirmé par la Cour Suprême.
UN VILLAGE DU CENTRE DU MALI CIBLE D’UNE ATTAQUE MEURTRIÈRE
Au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels Dozos auraient été tués lors de l’attaque de cette localité de la région de Ségou, dans le centre du pays.
Dakar, 13 déc (APS) – Farabougou, un village du centre du Mali, a été, mardi, la cible d’une attaque meurtrière attribuée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), un des groupes de la mouvance djihadiste active au Mali, a-t-on appris de source médiatique.
Le site de Radio France international (RFI) rapporte qu’au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels Dozos auraient été tués lors de l’attaque de cette localité de la région de Ségou, dans le centre du pays.
Les insurgés se réclamant d’Al-Qaïda seraient arrivés en nombre entre 14 et 15 heures et seraient parvenus à décimer le détachement de l’armée sur place avant de parvenir à se retirer vers 17 heures, d’après la chronologie des évènements relatée par le site de RFI.
Des sources sécuritaires et civiles locales avancent un bilan d’une cinquantaine de soldats maliens et de chausseurs traditionnels tués et une quinzaine de blessés, selon le site de RFI.