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28 mai 2025
ELIMINTOIRES / CAN 2023 : LE GHANA ET L’ANGOLA VALIDENT LEUR QUALIFICATION
Le Ghana vainqueur de la Centrafrique 2-1 et l’Angola tenu en échec par Madagascar 0-0 en matchs comptant pour la dernière journée dans le groupe E, se sont qualifiés, jeudi, à la prochaine Coupe d’Afrique des nations
Dakar, 7sept (APS) – Le Ghana vainqueur de la Centrafrique 2-1 et l’Angola tenu en échec par Madagascar 0-0 en matchs comptant pour la dernière journée dans le groupe E, se sont qualifiés, jeudi, à la prochaine Coupe d’Afrique des nations,
Les Black Stars du Ghana avaient besoin, à domicile, d’un match nul pour assurer leur place à la CAN prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
Menée à la 25e mn sur un but de Louis Mafoula, l’équipe ghanéenne a remis les pendules à l’heure à la 43e mn, grâce à un magnifique coup franc de Mohammed Kudus.
Le Ghana va définitivement assurer sa qualification en fin de partie, à la 87e mn avec un second but. Ernest Nuamah est le buteur. Il termine premier du groupe avec 12 points.
L’Angola est la deuxième équipe du groupe qualifiée avec 9 points. Les Palancas Negras ont fait match avec le Madagascar, 0-0.
Le Ghana et l’Angola rejoignent les quinze autres pays déjà qualifiés pour la phase finale de la CAN : Algérie, Afrique du Sud, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Égypte, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Mali, Maroc, Nigeria, Sénégal, Tunisie et Zambie.
Vingt-quatre équipes participeront à la CAN.
Les sept équipes devant compléter la liste seront connues à la fin de la dernière journée des éliminatoires prévus jusqu’ à mardi prochain.
Le Cameroun cinq fois vainqueur de la CAN (1984, 1988, 2000, 2002 et 2017) n’a toujours pas assuré sa qualification. Les Lions indomptables, deuxièmes du groupe C avec quatre points, ont besoin d’un point du nul contre le Burundi, mardi.
Les autres équipes qui gardent une chance de qualification sont : Angola, Bénin, Burundi, Centrafrique, Congo, Gabon, Gambie, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Ouganda, République démocratique du Congo, Soudan et Tanzanie.
Le tirage au sort en vue de la constitution des poules de la CAN aura lieu le 12 octobre. Le groupe J a démarré, mercredi, cette sixième et dernière journée des éliminatoires avec le match Libye – Guinée Equatoriale (1-1).
Les éliminatoires se poursuivent jeudi avec les matchs : Niger-Ouganda (groupe F) au Stade de Marrakech (Maroc) à 19h GMT et Algérie-Tanzanie au Stade du 19-Mai-1956, Annaba (Algérie) à 19h GMT, dans le groupe F, Tunisie-Botswana (groupe J), Stade olympique de Radès (Tunisie) à 19h GMT
Vendredi
Burkina Faso-Eswatini (groupe B) au Stade de Marrakech (Maroc) à 16h GMT
Egypte-Ethiopie (groupe D) au Stade du 30 juin, Le Caire à 16h GMT
Mali-Soudan du Sud (groupe G), Stade du 26-Mars, Bamako à 16h GMT
Samedi
Comores-Zambie au Stade omnisports de Iconi-Malouzini (Comores) et Côte d’Ivoire-Lesotho au Stade Laurent Pokou, San-Pedro (Côte d’Ivoire) dans le groupe H à 19h GMT
Malawi-Guinée (groupe D) au Bingu National Stadium (Malawi) à 13h GMT
Maroc-Libéria (groupe K) au Stade Adrar, Agadir (Maroc) à 19h GMT
Mauritanie-Gabon (groupe I) au Stade Cheikha Ould Boïdiya, Nouakchott à 16h GMT
Mozambique-Benin (groupe L) au Stade national de Maputo à 13h GMT
RD Congo-Soudan (groupe I) au Stade des Martyrs, Kinshasa à 16h GMT
Rwanda-Sénégal (groupe L), Huye Stadium (Rwanda) à 19h GMT
Dimanche
Nigéria-Sao Tomé-et-Principe (groupe A) au Godswill Akpabio International Stadium, Uyo (Nigéria) à 16h GMT
Togo-Cap-Vert (groupe B) au stade de Kégué (Togo) à 16h GMT
Gambie-Congo (groupe G) au Grand Stade de Marrakech (Maroc)
Lundi
Guinée-Bissau-Sierra Leone (groupe A) au Stade du 24 septembre, Bissau à 16h GMT
Mardi
Cameroun-Burundi (groupe C) au Stade Roumdé Adjia, Garoua (Cameroun) à 19h GMT
LE PRODAC VICTIME D’UNE CYBERATTAQUE
Le Programme national des domaines agricoles communautaires (Prodac) a été victime d’une cyberattaque. Des images pornographiques ont été publiées sur leur page Facebook.
Le Programme national des domaines agricoles communautaires (Prodac) a été victime d’une cyberattaque. Des images pornographiques ont été publiées sur leur page facebook. D’ailleurs, le Prodac a porté plainte contre X, à la Division spéciale de cybersécurité (Dsc), pour « accès et maintien frauduleux dans un système informatique, entrave au bon fonctionnement d’un système informatique ».
Une enquête a d’ailleurs été ouverte à cet effet pour mettre la main sur les auteurs de cette cyberattaque. Tout a commencé lorsque les services en charge de l’administration de la page Facebook dénommée « Prodac » ont constaté la suppression des comptes administrateurs relatifs à cette page. Les responsables de l’administration de cette page y ont également décelé une modification des configurations du profil, de la page de garde ainsi que des publications à caractère pornographique. Les services techniques du Prodac n’ont plus accès à leur page Facebook.
Narendra Modi
MENER LE G20 AU BOUT DU CHEMIN, SANS LAISSER PERSONNE DE COTE
« Vasudhaiv« Vasudhaa Kutumbakam »- ces deux mots désignent une philosophie profonde. Ils signifient « le monde est une seule famille ». Il s’agit d’une vision globale qui nous encourage à progresser en tant que famille universelle, au-delà des frontières
« Vasudhaiva Kutumbakam »- ces deux mots désignent une philosophie profonde. Ils signifient « le monde est une seule famille ». Il s’agit d’une vision globale qui nous encourage à progresser en tant que famille universelle, au-delà des frontières, des langues et des idéologies. Au cours de la présidence de l’Inde au G20, cela s’est traduit par un appel à un progrès centré sur l’homme. En tant que « One Earth », nous nous réunissons pour nourrir notre planète. En tant qu’une seule famille, nous nous soutenons mutuellement dans la poursuite de la croissance. Et nous avançons ensemble vers un avenir commun – un seul avenir – qui est une vérité indéniable en ces temps d’interconnexion.
L’ordre mondial post-pandémique est très différent du monde qui l’a précédé. Il y a trois changements importants.
Premièrement, on prend de plus en plus conscience de la nécessité de passer d’une vision du monde centrée sur le PIB à une vision centrée sur l’être humain.
Deuxièmement, le monde reconnaît l’importance de la résilience et de la fiabilité des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Troisièmement, il y a un appel collectif pour stimuler le multilatéralisme à travers la réforme des institutions mondiales.
Notre présidence du G20 a joué un rôle de catalyseur dans ces changements.
En décembre 2022, lorsque nous avons succédé l’Indonésie à la présidence, j’avais écrit que le G20 devait déclencher un changement de mentalité. Ce changement était particulièrement nécessaire dans le contexte de l’intégration des aspirations marginalisées des pays en développement, du Sud et de l’Afrique.
Le sommet « Voice of Global South » en janvier 2023, auquel ont participé 125 pays, a été l’une des principales initiatives de notre présidence. Il s’agissait d’un exercice important pour recueillir les contributions et les idées des pays du Sud. En outre, notre présidence a non seulement vu la participation la plus importante jamais enregistrée de la part des pays africains, mais elle a également poussé à l’inclusion de l’Union africaine en tant que membre permanent du G20.
Un monde interconnecté signifie que nos défis dans tous les domaines sont liés. Nous sommes à mi-parcours de l’Agenda 2030 et nombreux sont ceux qui constatent avec inquiétude que les progrès en matière d’ODD ne sont pas au rendez-vous. Le plan d’action 2023 du G20 sur l’accélération des progrès en matière d’ODD sera le fer de lance de l’orientation future du G20 vers la mise en œuvre des ODD.
En Inde, vivre en harmonie avec la nature est une norme depuis les temps anciens et nous avons contribué à l’action climatique même à l’époque moderne.
De nombreux pays du Sud se trouvent à différents stades de développement et l’action climatique doit être une démarche complémentaire.Les ambitions en matière d’action climatique doivent s’accompagner de mesures relatives au financement, changement climatique et au transfert de technologies.
Nous pensons qu’il est nécessaire de passer d’une attitude purement restrictive de ce qui ne doit pas être fait à une attitude plus constructive axée sur ce qui peut être fait pour lutter contre le changement climatique.
Les principes de haut niveau de Chennai pour une économie bleue durable et résiliente mettent l’accent sur la préservation de la santé de nos océans.
Un écosystème mondial pour l’hydrogène propre et vert émergera de notre présidence, ainsi qu’un centre d’innovation pour l’hydrogène vert.
En 2015, nous avons lancé l’Alliance solaire internationale. Aujourd’hui, grâce à l’Alliance mondiale pour les biocarburants, nous aiderons le monde à réaliser des transitions énergétiques en phase avec les avantages d’une économie circulaire.
Démocratiser l’action climatique est le meilleur moyen de donner de l’élan au mouvement. Tout comme les individus prennent des décisions quotidienne pour s assurer une bonne santé à long terme, ils peuvent prendre des décisions concernant leur mode de vie en fonction de l’impact sur la santé à long terme de la planète. Tout comme le yoga est devenu un mouvement de masse mondial pour le bien-être, nous avons également donné un coup de pouce au monde avec des modes de vie pour un environnement durable.
En raison de l’impact du changement climatique, il sera crucial de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le mil, ou Shree Anna, peut y contribuer tout en favorisant une agriculture intelligente face au climat. À l’occasion de l’Année internationale du mil, nous avons apporté ce condiment sur les tables du monde entier. Les principes de haut niveau du Deccan sur la sécurité alimentaire et la nutrition sont également utiles dans ce sens.
La technologie est un facteur de transformation, mais il faut aussi la rendre accessible à tous. Par le passé, les avancées technologiques n’ont pas profité de manière équitable à toutes les couches de la société. Ces dernières années, l’Inde a montré comment la technologie doit être utilisée pour réduire les inégalités au lieu de les creuser.
Par exemple, les milliards de personnes dans le monde qui ne sont pas bancarisées ou qui n’ont pas d’identité numérique peuvent être intégrées financièrement grâce à l’infrastructure publique numérique (IPN). Les solutions que nous avons élaborées à l’aide de l’IPN sont désormais reconnues à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, par l’intermédiaire du G20, nous allons aider les pays en développement à adapter, à mettre en place et à développer l’IAP afin de libérer le pouvoir de la croissance inclusive.
Ce n’est pas un hasard si l’Inde est la grande économie qui connaît la croissance la plus rapide. Nos solutions simples, évolutives et durables ont permis aux personnes vulnérables et marginalisées de diriger notre développement. De l’espace sportif, de l’économie à l’entrepreneuriat, les femmes indiennes ont pris la tête de divers secteurs. Elles ont fait passer le récit du développement des femmes à un développement mené par les femmes. Notre présidence du G20 s’efforce de combler le fossé numérique entre les sexes, de réduire les écarts de participation au marché du travail et de permettre aux femmes de jouer un rôle plus important dans le leadership et la prise de décision.
Pour l’Inde, la présidence du G20 n’est pas seulement une entreprise diplomatique de haut niveau. En tant que mère de la démocratie et modèle de diversité, nous avons ouvert les portes de cette expérience au monde entier.
Aujourd’hui, l’accomplissement de choses à grande échelle est une qualité associée à l’Inde. La présidence du G20 ne fait pas exception. Il s’agit désormais d’un mouvement dirigé par les citoyens.Plus de 200 réunions auront été organisées dans 60 villes indiennes à travers tout le pays, accueillant près de 100 000 délégués de 125 pays à la fin de notre mandat. Aucune présidence n’a jamais englobé une étendue géographique aussi vaste et diversifiée.
C’est une chose d’entendre parler de la démographie, de la démocratie, de la diversité et du développement de l’Inde par quelqu’un d’autre. C’est tout à fait différent d’en faire l’expérience directe. Je suis sûr que nos délégués au G20 en témoigneraient.
Notre présidence du G20 s’efforce de combler les fossés, de démanteler les barrières et de semer les graines de la collaboration qui nourrissent un monde où l’unité l’emporte sur la discorde, où la communauté de destin éclipse l’isolement. En tant que président du G20, nous nous sommes engagés à élargir la table mondiale, en veillant à ce que chaque voix soit entendue et à ce que chaque pays apporte sa contribution. Je suis convaincu que nous avons concrétisé notre engagement par des actions et des résultats.
DÉPART GAÏNDÉ, ARRIVÉE MOUSS
On n’en parle plus. Parce que le covid a disparu. Le Sénégal était parmi les meilleurs dans la gestion de la pandémie. Même pour la vaccination, on a «dosé» nos voisins comme la Gambie en lui offrant quelques doses de nos vaccins AstraZeneca, de Sinopharm
On n’en parle plus. Parce que le covid a disparu. Le Sénégal était parmi les meilleurs dans la gestion de la pandémie. Même pour la vaccination, on a « dosé » nos voisins comme la Gambie en lui offrant quelques doses de nos vaccins AstraZeneca, de Johnson & Johnson, Sinopharm...
Laakh jaay faute de preneurs. Dans cette campagne de vaccination, c’est du départ gaïndé arrivée mouss. C’est comme ce Rapport textuellement transmis au juge pour enquête sur la gestion du fonds force Covid. On n’a pas oublié les pyjamas.
Doudou Sall
LA CRAINTE DES COUPS D’ÉTAT EST LA PRINCIPALE SOURCE DES COUPS D’ÉTAT
Le taux de réussite des coups d’Etat en Afrique dans la dernière décennie est très élevé (plus de 75 % de réussite contre 59% entre 1950 et 1960) .
Le taux de réussite des coups d’Etat en Afrique dans la dernière décennie est très élevé (plus de 75 % de réussite contre 59% entre 1950 et 1960) . Sous ce regard, certains observateurs n’ont pas hésité à parler « d’âge d’or » pour les putschs dans ce continent.
L’objet de cette contribution est de démontrer qu’il faut plutôt parler de crépuscule d’une forme de gouvernance de la sécurité que la crainte des putschs a poussé les chefs d’Etat africains à adopter et dans laquelle le critère de « proximité » joue un rôle prépondérant.
La compréhension du concept de critère de « proximité », une analyse des récents coups survenus depuis 2020 et les enseignements à en tirer confirment cette hypothèse.
Le critère de « proximité »
Dans les choix stratégiques et opérationnels, la proximité est un critère incontournable.
Dans les pays sujets à des coups d’Etat, nous remarquons que pour se prémunir des coups d’Etat, ce critère est soit exclusif, soit prépondérant. Dans cette optique, l’opérationnalisation de ce concept est indissociable, d’une stratégie de concentration des pouvoirs en matière de sécurité entre les mains du chef de l’Etat, pour lui permettre de faire des choix discrétionnaires, généralement sous le prétexte du caractère sensible et régalien du domaine de la sécurité. Cette stratégie a pour conséquence un fonctionnement bancal des Forces de Défense et de Sécurité, caractérisé par un déséquilibre dans la distribution des ressources matérielles et immatérielles (équipements, avantages), au profit des hommes de confiance du Président et des unités qu’ils dirigent.
Nous remarquons que cette stratégie s’accommode mal des crises (politique, sécuritaire). Les hommes de confiance ont généralement tendance à profiter de leur position pour prendre le pouvoir.
Il en a été ainsi, de manière constante, dans la plupart des coups d’Etat observés en Afrique. Nous appuyons sur des coups survenus récemment depuis 2020 pour le démontrer. Il s’agit des coups observés au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Niger et plus récemment du Gabon.
Le cas du Mali
Dans un contexte de quasi-faillite sécuritaire, les Forces spéciales ont joué un rôle déterminant dans les deux coups d’Etat intervenus en août 2020 et en mai 2021 au Mali et qui ont porté au pouvoir leur chef : le colonel Assimi Goita .
Le cas de la Guinée
Dans un contexte d’une crise politique liée à un troisième mandat contestée, la décision du Président Condé de créer en 2018 le groupement des forces spéciales (GFS) et de nommer le colonel Mamady Doumbouya a sa tête a joué un rôle important dans le coup d’Etat du 5 septembre 2021.
Le cas du Burkina
Dans un contexte de quasi-faillite sécuritaire, le capitaine Traoré, un « proche » du lieutenant-colonel Damiba avec lequel il avait fait le coup d’Etat de janvier 2022, a pu en Septembre de la même année, déchoir son ami et prendre le pouvoir.
Le cas du Niger
Dans un contexte politique calme, mais d’une précarité sécuritaire et économique avérée, la Garde présidentielle, avec à sa tête son chef, le Général Tchani a pris le pouvoir à l’insu des autres franges de l’Armée avec lesquelles il a négocié pour obtenir leur ralliement.
Le coup d’État au Gabon
Dans un contexte de crise post-électorale, le 30 aout dernier, le Général Brice Oligui Nguéma, le Chef de la Garde présidentielle, auparavant Aide de Camp du père du président déchu et directeur des services de renseignement de la garde présidentielle a également pris le pouvoir.
Les implications managériales
Sur le plan théorique et empirique, des enseignements pouvant servir d’implications managériales peuvent être tirés.
Sur le plan théorique, la récurrence des coups d’Etat, du fait de la gestion basée sur le critère de proximité s’explique par l’influence du leadership autocratique, du leadership relationnel et de la théorie de l’agent rationnel.
Le leadership autocratique, du fait de sa tendance à favoriser les pouvoirs étendus du chef sur le groupe par le contrôle des collaborateurs et l’absence de contrôle du chef justifie de manière idéale la stratégie basée sur la concentration des pouvoirs entre les mains du chef. Cependant, il est davantage adapté aux petites unités où le chef connait tous ses collaborateurs et peut les contrôler. Aussi, il s’accommode mal aux organisations complexes comme les institutions de sécurité, du fait de leur structuration organique et fonctionnelle à l’échelle nationale.
Le leadership relationnel est un courant du leadership contingent. Il préconise de tisser des relations différentes avec les collaborateurs en choisissant ceux avec qui nous pouvons entretenir des relations de proximité (familières) et ceux avec qui nous devons entretenir des relations plus neutres. Sous ce rapport, l’influence de cette théorie permet de comprendre les privilèges matérielles et immatériels dont peuvent bénéficier les « hommes de confiance » et leurs unités.
La théorie de l’agent rationnel soutient que les individus, dans des situations d’incertitude ou de conflit, ont tendance à effectuer l’action dont le résultat est optimal pour eux-mêmes. Sur ce plan, en cas de crise, les chefs d’Etats sont exposés. Leurs hommes de confiances, agissant comme des « agents rationnels » en profitent pour devenir leurs successeurs.
Sur le plan empirique, le critère de proximité pour freiner les coups d’Etat a montré ses limites. Les États africains ne peuvent plus faire l’économie de la modernisation du fonctionnement de leurs FDS. Celle-ci devrait passer par une plus grande place aux critères de mérite, d’équité et de compétence et de transparence dans le management des organisations de sécurité. À ce titre, le renforcement des droits et obligations de résultats dans ces organisations est un chantier sur lequel la réflexion doit être engagée. Dans les pays où les coups d’Etat n’existent plus, les critères de transparence, de mérite et d’équité sont prépondérants sur le critère de proximité.
Pour conclure cette contribution, nous pouvons dire que la crainte des coups d’Etat sont à l’origine de leur récurrence. Cependant, les coups d’Etat ne doivent pas être une fatalité pour l’Afrique. La modernisation du fonctionnement de ses institutions de sécurité mais également l’acceptation d’une remise en cause des styles de leadership dans ses institutions sont une voie incontournable. Cependant, si le culte du secret et la résistance au changement pour tout ce qui concerne l’organisation de la sécurité ne sont pas questionnés, il est fort à parier que les coups d’Etat en Afrique ont de beaux jours devant eux.
MULTIPLE PHOTOS
L’OPTION PRISE PAR DAKAR
Créé en 1923 à Vienne, en Autriche, Interpol fête ses cent ans. Le Bureau central national (Bcn) du Sénégal, qui a adhéré en 1963, n’est pas en reste.
Créé en 1923 à Vienne, en Autriche, Interpol fête ses cent ans. Le Bureau central national (Bcn) du Sénégal, qui a adhéré en 1963, n’est pas en reste. Présidant la cérémonie d’ouverture de la journée internationale de la coopération policière, à la Direction de la formation, ex-École nationale de police, ce jeudi 7 septembre, conformément à l’Interpol, qui met en relation toutes les polices du monde, le Directeur général de la police nationale, Seydou Bocar Yague, a lancé les festivités qui seront marquées par 48 heures d’activités.
L’Inspecteur général de police relève d’emblée qu’avec un total de 195 pays membres, l’organisation constitue “un outil pertinent” dans la stratégie nationale et mondiale de lutte contre la criminalité transnationale organisée sous toutes ses formes. Avant de souligner : “À travers son système de communication sécurisé, ses bases de données, ses différentes notices, et ses programmes, Interpol permet à tous les services d’application de la loi d’échanger des informations criminelles pour interpeller toutes les personnes recherchées et de participer également à la formation des agents sur plusieurs problématiques actuelles de la sécurité.”
Il ajoutera, concernant le Sénégal, que “le Bcn demeure activement impliqué dans cet élan de coopération policière internationale. En effet, par un large déploiement de ses outils et services, beaucoup de dossiers internationaux ont pu être résolus en relation avec les autorités judiciaires mais également avec les forces de défense et de sécurité dont la Gendarmerie nationale, l’un des services avec lequel on travaille le plus, et la Douane également”, entre autres partenaires.
“Premier en Afrique de l’Ouest en matière de recherche, le Bcn entend davantage s’inscrire dans cette dynamique de soutien et d’appui aux différents services du pays dans un esprit de partage du fardeau face à la difficile question de lutte contre la criminalité nationale et internationale”, s’engagera-t-il, affirmant que “dans cette dynamique, le Bureau central Interpol de Dakar effectue, entre autres actions, la couverture du réseau au niveau de plusieurs postes frontaliers mais également au niveau des différents démembrements, en relation avec la cellule nationale de traitement des informations financières, la Direction de la police de l’air et des frontières, la Direction des passeports et des titres de voyages.
L’organisation suit aussi la réception et le traitement des demandes d’assistance des services internes et du monde, la diffusion sur requête des mandats d’arrêts émis par les magistrats sous la supervision du Procureur général de Dakar.
“Autant d’actions qui attestent le rôle et la place considérables d’Interpol dans les activités du quotidien de l’administration de la justice et des forces de défense et de sécurité”, se félicitera-t-il.
Pour finir, le chef de la police nationale a engagé le personnel d’Interpol Dakar à maintenir davantage la coopération entre les services d’application de la loi, en présence des Directeurs généraux de la Gendarmerie nationale et de la Douane.
Tous les services nationaux d’application de la loi sont aussi invités à s’approprier cet outil pour une meilleure prise en charge de leur préoccupation.
VERS L’EXIL D’ALI BONGO ?
Assigné à résidence depuis le coup d’État militaire perpétré le 30 août dernier au Gabon par des officiers de l’Armée gabonaise réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri), le président déchu, Ali Bongo est libre
Assigné à résidence depuis le coup d’État militaire perpétré le 30 août dernier au Gabon par des officiers de l’Armée gabonaise réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri), le président déchu, Ali Bongo est libre de ses mouvements. Une garantie donnée par le général Brice Oligui Nguema, investi en tant que président de la transition lundi dernier, 4 septembre.
Dans un communiqué, le nouvel homme fort gabonais explique que la décision a été prise “compte tenu de son état de santé”. Toutefois, le principal concerné n’a pas encore réagi. Sa position reste inconnue à ce jour et sa “ libération “ n’est pas encore effective. Depuis sa vidéo dans laquelle il demandait à ses partisans et sympathisants à “ faire du bruit ” pour sa “ libération", il n’a plus fait d’apparition. Les putschistes multiplient de leur côté les annonces. Ils ont annoncé qu’il (Ali Bongo) peut “voyager” s’il le souhaite pour effectuer ses contrôles médicaux.
Le président déchu suscite la compassion de certains Gabonais du fait de son âge avancé, 64 ans, ainsi que sa santé fragile. Des rumeurs d’un possible “exil“ circulent peut-être au Maroc mais peu probablement en France.
YOUSSOU N'DOUR DÉMISSIONNE DE SON POSTE À LA PRÉSIDENCE
Le leader du mouvement Fekke Ma Ci Boole n’est plus ministre-conseiller du président Macky Sall. Le patron de GFM s’est par ailleurs émancipé de la coalition Bennoo Book Yaakaar
Youssou Ndour n’est plus ministre-conseiller du président Macky Sall. Les Échos informe que le chanteur, politicien et hommes d’affaires a remis sa démission au chef de l’État. Le journal rapporte que dans la foulée, il s’est émancipé de la coalition Bennoo Book Yaakaar.
Youssou Ndour «s’attellerait» désormais à redynamiser son mouvement Fekke Ma Ci Boole, d’après la même source. Qui assure que cette décision du président du Conseil d’administration du Groupe futur médias n’a pas affecté ses relations avec Macky Sall. «Les relations entre les deux hommes sont au beau fixe», soufflent des sources de Les Échos.
Ces dernières ont ajouté, selon le journal : «Youssou Ndour et Macky Sall se sont vus, ont longuement discuté et se sont compris. Un entretien qui s’est déroulé dans d’excellentes conditions. Le président et patron de Bennoo n’a point pris ombrage de la double décision de Youssou Ndour.»
L'AFRIQUE NE DEVRAIT AVOIR NI FAIM NI SOIF
Le président de la République, Macky Sall, a pris part, ce jeudi 7 septembre, à Dar es Salaam, ancienne capitale de la Tanzanie, au Sommet sur les systèmes alimentaires en Afrique
Le président de la République, Macky Sall, a pris part, ce jeudi 7 septembre, à Dar es Salaam, ancienne capitale de la Tanzanie, au Sommet sur les systèmes alimentaires en Afrique. M. Sall a estimé lors de son allocution que “l’Afrique ne devrait avoir ni faim, ni soif”. “Bien au contraire, elle devrait pouvoir se nourrir et aider à nourrir le monde au lieu de continuer à importer, et pire encore, à dépendre de l’aide pour satisfaire l’essentiel de ses besoins alimentaires”, a-t-il ajouté.
Le chef de l’État sénégalais a souligné le “paradoxe” de la faim en Afrique : “Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon l’estimation des Nations Unies, plus de 750 millions de personnes, dont près de 240 millions d’africains, vivent aujourd’hui dans l’insécurité alimentaire. La faim en Afrique n’est pas seulement une préoccupation ; c’est aussi et surtout un grand paradoxe pour un continent de 1,4 milliard d’habitants et 30 millions de km2, disposant de 60% des terres arables non exploitées de la planète et d’abondantes ressources hydriques”.
“Au Sénégal, nos progrès sont réels”
Face à ses pairs, Macky Sall a mis en avant les efforts du Sénégal pour améliorer la sécurité alimentaire. « Au Sénégal, nous avons porté à 12% la part de l’agriculture dans le budget général d’investissement, et augmenté en deux ans de 75% le financement de la campagne agricole saisonnière afin d’accélérer notre marche vers la souveraineté alimentaire. Nos progrès sont réels, même si les défis à relever restent encore nombreux”, a-t-il dit.
Il a aussi évoqué les initiatives du Sénégal sur le plan continental pour atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire : “Le Sénégal a organisé en janvier dernier le Dakar II agricole en collaboration avec la BAD, après le Dakar I en octobre 2015. En trois jours, nous avons pu mobiliser un montant de 30 milliards de dollars pour aider à stimuler la production agricole et le commerce de produits alimentaires sur le continent. Depuis lors, ce montant est passé à 72 milliards de dollars”.
Comme solution aux défis qui se posent à l’Afrique en termes de sécurité alimentaire, Macky Sall a préconisé, dans un premier temps, “de répondre aux besoins immédiats de nos pays en matière d’importation d’engrais et de produits alimentaires aux conditions normales du marché”.
Ensuite, il s’agira, estime-t-il, de “travailler avec la partie américaine et d’autres partenaires en vue d’améliorer de façon durable l’investissement dans la production agricole sur le continent”.
POPENGUINE : UNE COHÉSION RELIGIEUSE NOUÉE PAR LES LIENS DU SANG
Lorsqu’on parle de Popenguine, on pense automatiquement au pèlerinage marial. L'événement religieux et la localité se confond. Mais Popenguine est en réalité, une chapelle où musulmans et chrétiens vivent leur différence dans une symbiose rare
El Hadji Ibrahima Thiam, Fatou Diéry Diagne et Moussa Sow |
Publication 07/09/2023
Lorsqu’on parle de Popenguine, on pense automatiquement au pèlerinage marial qui s’y déroule, chaque année, lors de la Pentecôte. Cet événement religieux et cette localité ont fini de se confondre. Mais loin d’être un sanctuaire catholique, Popenguine se révèle, en réalité, une chapelle où musulmans et chrétiens vivent leur différence dans une symbiose rare. Pour comprendre ce modèle achevé de cohabitation religieuse, il faut interroger l’histoire qui repose sur des dynamiques familiales.
On l’aurait appelé « Pays du matin calme » (l’autre nom de la Corée du Sud) qu’il ne s’agirait pas de l’usurpation. Comme ce pays asiatique, Popenguine coche toutes les cases pour mériter ce statut. Sans forcer le trait. Beauté naturelle, relief accidenté entre monts et ravins, nature généreuse en cette saison des pluies, plage de sable fin du côté de la Réserve naturelle avec les falaises du Cap de Naze qui se dessinent en arrière-plan, dressées comme une vigie. Un calme de cathédrale qui jure d’avec le bourdonnement qui s’empare de la localité, telle une ruche, lors du pèlerinage marial qui s’y tient, tous les ans, lors de la Pentecôte. De temps à autre, des notes du Coran s’échappent du haut-parleur de la grande mosquée en chantier, alternant avec le gazouillis des oiseaux. Une impression de sérénité se dégage de Popenguine qui ne manque point d’interpeler les non-résidents. Comme si cette zone est faite pour la méditation, l’adoration, la retraite spirituelle. « Les gens qui viennent ici occasionnellement ne cessent de nous le répéter : ‘’vous ne vous rendez pas compte du calme qu’il y a ici qu’on ne trouve nulle part’’. C’est une belle opportunité que nous avons. Être ici est une grâce. Ma conviction est que les Évangélistes qui sont venus ici ont bien choisi cet endroit. Ils étaient certainement guidés par l’Esprit Saint, car Popenguine est devenu un lieu de prédilection, de ressourcement pour la foi des chrétiens du Sénégal et du monde entier », confie le Père Christian Marie Diamacoune, Curé de la paroisse, Notre Dame de la Délivrande de Popenguine.
Endroit où il fait bon vivre
En effet, la présence de l’église à Popenguine date de 1885 qui coïncide avec l’arrivée des premiers missionnaires. Ils ont d’abord atterri à Guéréo, une petite localité voisine séparée de Popenguine par les falaises du Cap de Naze. Longeant la côte, ils ont découvert Popenguine qui leur rappelait leurs propres origines, selon le Père Christian Marie Diamacoune. « Ils ont donc fait venir la Vierge de chez eux, notre Dame de la délivrande de Louvres, de France. Ce sont ces missionnaires qui ont donc apporté l’évangile ici », ajoute-t-il. Trois ans plus tard, en 1888, le premier pèlerinage marial se tenait.
Mais, à l’époque, Popenguine était loin d’être une terre intacte. C’était déjà habité. Si le Père Diamacoune parle de « population essentiellement musulmane », l’Imam Cheikh Ciss, lui, parle de « majorité d’animistes et d’une minorité de musulmans ». Toujours est-il que les missionnaires réussirent à convertir quelques habitants. D’ailleurs, les noms des premiers baptisés sont gravés sur un tableau à l’intérieur de la belle église qui trône à quelques jets de pierre du sanctuaire marial où se déroule le pèlerinage. Parmi eux, « les parents du Cardinal Hyacinthe Thiandoum », précise le Curé de la paroisse.
Une localité au rythme de conversions et de reconversions
La famille du Cardinal Thiandoum est l’incarnation de ce qu’est devenu, aujourd’hui, Popenguine : le symbole achevé de l’entente islamo-chrétien. Pour en comprendre les ressorts, il ne faut pas aller loin. Il suffit de rester dans le quartier Cuupaam. À partir de l’église, quelques pas suffisent pour atteindre la mosquée Tafsir Khaly Sarr, premier lieu de culte musulman de Popenguine. Elle est contiguë à la maison du père du Cardinal Thiandoum qui s’appelait Fary Thiandoum. L’église, la mosquée et cette maison sont disposées sur le même périmètre en une forme de triangle. « Celui qui a offert l’assiette foncière pour la construction de l’église est le même qui a offert le terrain pour la construction de cette mosquée : il s’appelait Alassane Gaskel. Il était chrétien et s’est reconverti à l’Islam et fut imam dans cette mosquée. Il était en même temps l’oncle du Cardinal Thiandoum », explique Abdou Karim Ndiaye, Surveillant général du lycée de Popenguine. Il ajoute que le grand-frère du Cardinal Hyacinthe Thiandoum, Jacques (Souleymane de son nom de converti), était musulman et sa femme est la grande sœur de l’Imam Ciss. « Moi, par exemple, tous mes oncles sont des chrétiens, j’en ai six ou sept. L’Imam Ciss, c’est la même chose. Ce phénomène de conversion et de reconversion ne nous empêche pas de vivre en parfaite harmonie, rien ne peut remettre en cause notre parenté », soutient Abdou Karim Ndiaye. L’enseignant met cette belle cohabitation sur le compte de « l’intelligence sociale de la notabilité de Popenguine ». Selon lui, les anciens étaient pleins de sagesse et imbus de valeurs d’ouverture et de tolérance. Il aime à rappeler cette déclaration faite un jour aux responsables de la paroisse par le Cardinal Hyacinthe Thiandoum : « il faut toujours privilégier les liens familiaux, de sang, en cas de survenu de conflits, car, quels que soient les problèmes, ici, nous sommes tous des parents ».
Imam Cheikh Ciss dont la grande sœur était l’épouse du grand frère du Cardinal Hyacinthe Thiandoum ne veut pas entendre parler de dialogue entre musulmans et chrétiens à Popenguine, pour la simple et bonne raison que, pour lui, le « dialogue, c’est entre des gens qui voudraient s’entendre et arrondir les angles », ce qui n’est pas le cas à Popenguine, entre les deux communautés religieuses. « Nous sommes d’abord des parents liés par le sang, avec, chacun, sa foi. Ensuite nous partageons la localité. Nos liens de parenté sont plus forts que toute autre considération. Moi-même, certains de mes oncles sont catholiques, ma mère est musulmane. Le même jour, un de mes oncles catholiques est décédé le matin, le soir ma mère est décédée, ironie du sort, ils étaient les meilleurs amis », raconte-t-il.
Le Père Christian Marie Diamacoune embouche la même trompette. Curé de la paroisse depuis 2019, il a pu constater et vivre la dimension de tolérance présente à Popenguine. Et cela se comprend parfaitement, selon lui. « On met en avant plus les liens familiaux, de sang que la foi. Nous ne pouvons pas nous séparer alors que nous sommes de la même lignée. Cette conception a beaucoup facilité la cohabitation à Popenguine. On peut considérer la localité comme le lieu phare du dialogue islamo-chrétien au Sénégal », pense-t-il. Par exemple, ajoute-t-il, pendant le pèlerinage, c’est tout Popenguine qui est concerné par l’accueil. Des musulmans laissent leur maison ou accueillent des gens qu’ils ne connaissent même pas, assure-t-il. L’Imam Ciss fait chorus. « On fait tout ensemble. Pour la construction de la grande mosquée, les chrétiens s’investissent largement. Durant les travaux, impossible de faire la différence entre le musulman et le chrétien. Même chose pour les cimetières. Quand on les construisait, chaque communauté a apporté sa pierre à l’édifice. Pour le débroussaillage, c’est la même chose. Le nettoiement de l’Église aussi idem. Nos anciens ont jeté les bases de ce vivre-ensemble, nous l’entretenons ».