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25 juillet 2025
DES DOCUMENTS OFFICIELS SUR LA SANTE DE SONKO SE RETROUVENT SUR LA PLACE PUBLIQUE
L’Etat les aurait-il fait fuiter ? Cela pourrait être assez surprenant de voir l’Etat à travers d’abord l’Administration pénitentiaire et ensuite les services de l’Hôpital Principal décider de communiquer directement sur la santé du président de Pastef
Cela pourrait être assez surprenant de voir l’Etat à travers d’abord l’Administration pénitentiaire et ensuite les services de l’Hôpital Principal décider de communiquer directement sur la santé du président de Pastef Ousmane Sonko. Jusqu’ici toutes les informations sur la santé du célèbre opposant étaient données par ses avocats. Mais une fuite délibérée organisée par l’Etat fait qu’on retrouve deux courriers de l’Administration pénitentiaire et de l’Hôpital Principal sur l’état de santé du leader de Pastef sur la place publique. L’Etat cherche-t-il à gagner la bataille de l’opinion après avoir été largué sur ce terrain ?
La question mérite d’être posée. Et si la réponse était affirmative, cela voudrait dire que l’Etat est dans une logique de rattrapage au niveau de l’opinion où les nouvelles inquiétantes communiquées par l’avocat Me Ciré Clédor Ly sur l’état de santé de son client ont fini d’émouvoir. Jusque-là du 31 juillet, date d’arrestation du leader de Pastef, à nos jours, toutes les informations sur l’état de santé d’Ousmane Sonko étaient données par ses avocats. Les plus récentes ont été livrées par Me Ciré Clédor Ly qui a lancé une alerte sur la dégradation de la santé du président Ousmane Sonko qui serait plongé « dans un coma profond » suite à un malaise. « La situation d’Ousmane Sonko est alarmante et son état de santé s’aggrave de façon inquiétante. Il est entré dans un profond coma ce lundi 23 octobre 2023, ce qui a surpris même le Service hospitalier et conforte les inquiétudes que j’avais avancées après l’avoir visité la veille. Ce qui est arrivé hier matin prouve que l’irréversible peut à tout moment se produire puisque le Service de contrôle et de soins peut être pris au dépourvu à tout moment… » écrivait le mardi 24 octobre Me Ciré Clédor Ly dans un communiqué.
L’administration pénitentiaire confirme Me Ciré Clédor Ly
A la même date, c’est-à-dire le 24 octobre, le nouveau directeur de l’Administration pénitentiaire, le colonel de gendarmerie Abdoulaye Diagne, après avoir reçu un compte rendu du médecin-commandant, médecin chef de l’Administration pénitentiaire décide alors d’informer le ministre de la Justice, Me Aissata Tall Sall. Le document de compte-rendu « fuite » sur la place publique à travers les réseaux sociaux. « J’ai l’honneur de vous rendre compte de la situation médicale du détenu particulièrement signalé Ousmane Sonko, en service de Réanimation de l’Hôpital Principal de Dakar depuis le 17 août 2023. En effet depuis 48 h, le sus nommé présente une fièvre à 40 degrés avec frissons et vomissements, le tout accompagné de perte de connaissance ayant nécessité des soins de réanimation. La cause de la fièvre n’étant pas encore connue malgré un bilan biologique, une antibiothérapie probabiliste a été démarrée. Il est aussi à noter qu’en dehors des épisodes de perte de connaissance, Monsieur Ousmane Sonko tient des propos délirants et incohérents. Il exprime le souhait de retourner à la Maison de Correction de Sébikotane malgré son état de santé délicat qui nécessite, d’après le médecin chef de l’Administration pénitentiaire, son maintien dans un service de réanimation » écrit le colonel Abdoulaye Diagne à la nouvelle ministre de la Justice, l’avocate Me Aïssata Tall Sall.
L’hôpital Principal confirme le coma de Sonko
La nouveauté c’est que ce mercredi, pour la première fois, l’Hôpital Principal communique sur l’état de santé du leader de Pastef. Le Département d’Anesthésie-Réanimation Urgences-Hémodialyse transmet au médecin-commandant, Médecin-chef de l’Administration pénitentiaire un compte-rendu d’hospitalisation. « Mr Ousmane Sonko, 49 ans a été hospitalisé le 17 août 2023 pour : coma au décours d’une hypoglycémie profonde. Patient transféré en urgence le 17/08/2023 à partir du service de Téranga de l’hôpital Principal de Dakar pour un coma au décours d’une hypoglycémie profonde. Il aurait été en diète complète depuis le 29 juillet et interné à la maison d’arrêt et correction de Sébikotane avec plusieurs épisodes d’hypoglycémie dont l’une d’entre elle avait nécessité son transfert d’urgence au pavillon Teranga de l’hôpital Principal de Dakar le 06/08/2023. A l’arrivée au niveau de ce service, une hypoglycémie sévère à 0,56 g/l aurait été constatée avec des céphalées intenses avec une hypotension artérielle à 102/70 mmHg, une fréquence cardiaque à 84 batt/min. Il aurait reçu du sérum glucose…Le premier bilan réalisé au pavillon Teranga avait retrouvé une altération de la fonction rénale. Le patient aurait continué à présenter des épisodes d’hypoglycémies à répétition avec des céphalées et vertiges. Devant l’apparition d’un coma le 17/08/2023 à 1h30 du matin, son transfert en urgence en réanimation a été effectué » écrit le Département d’Anesthésie l-Réanimation-Urgences-Hémodialyse.
L’Etat dans la bataille de l’opinion
Visiblement, l’Etat a fait « fuiter » volontairement des informations sur l’état de santé du président Ousmane Sonko. La coïncidence est en tout castroublante de l’apparition simultanée sur les réseaux sociaux de la lettre du directeur de l’Administration pénitentiaire, le colonel Abdoulaye Diagne, au ministre de la Justice et celle des services de réanimation de l’hôpital Principal. L’Etat cherche surtout à faire dans le rattrapage informationnel pour renverser le retard qu’il a accusé sur ce registre. Car jusqu’ici, l’information sur la santé du président Sonko est uniquement livrée aux Sénégalais et à l’opinion internationale par les avocats du président de Pastef.
BIENTOT UN POLE AQUACOLE DANS LA COMMUNE DE NDIAGANIAO
Un pôle aquacole d’un coût de 481 millions de Fcfa sera bientôt construit dans la commune de Ndiaganiao (Mbour), a appris l’APS de Tening Sène, maire de la commune, par ailleurs Directrice générale de l’Agence nationale d’aquaculture (ANA).
Ndiaganiao 27 oct (APS) – Un pôle aquacole d’un coût de 481 millions de Fcfa sera bientôt construit dans la commune de Ndiaganiao (Mbour), a appris l’APS de Tening Sène, maire de la commune, par ailleurs Directrice générale de l’Agence nationale d’aquaculture (ANA).
»Le financement global du projet est estimé à 481 millions de Fcfa et va générer plus de 192 emplois dans la commune », a soutenu Tening Sène.
Le pôle aquacole qui verra le jour au début de l’année 2024 dans le village de Soussoum sera composé d’une écloserie de production d’alevins, d’un bassin de pré-grossissement et de grossissement de poissons entre autre.
L’infrastructure aura également, selon Mme Sène, un bâtiment administratif, un site de travail pour le tri des poisson, un centre de transformation et d’un centre de formation sur les techniques de pisciculture.
La production de deux espèces de poissons le tilapia et le poisson chat est prévue avec plus de 436 tonnes de poissons par an à travers la commune, a indiqué la DG de l’ANA.
Une aubaine pour la commune qui emploiera grâce à ce projet une centaine de personnes et formera les jeunes aux techniques de pisciculture.
La construction de ce pôle aquacole entre dans la cadre du Projet de Gestion des Ressources naturelles au Sénégal (PGRNS) dont la composante aquaculture est financée à hauteur de 6 milliards et exécutée par l’ANA dans 8 régions du Sénégal.
Dans le cadre de la mise en place de ce pôle aquacole, plusieurs activités de sensibilisation ont été organisées dans la commune, selon le représentant du coordinateur du PGRNS Ousseynou Niang qui a souligné l’importance de »l’appropriation communautaire » d’un tel projet.
»Plusieurs évaluations et études de faisabilité sont en train d’être menées sur le site pour le respect des exigences environnementales et sociales », a ajouté M. Niang.
LA LIGUE PRO PRONE LE FAIR-PLAY ET LA BONNE CONDUITE POUR LE DEBUT DU MARATHON
Le duel entre le Stade de Mbour et Génération Foot, championne en titre prévu demain samedi 28 octobre à 17h au stade Caroline Faye va donner le coup d’envoi du championnat de Ligue 1 (2023-2024).
Le duel entre le Stade de Mbour et Génération Foot, championne en titre prévu demain samedi 28 octobre à 17h au stade Caroline Faye va donner le coup d’envoi du championnat de Ligue 1 (2023-2024). En prélude à ce match phare de la première journée, la Ligue sénégalaise de football a rappelé hier au cours de conférence de presse d’avant match les règles de bonne conduite et les dispositions prises pour honorer le football local. En l’absence du coach et du capitaine du stade de Mbour, le coach Balla Djiba et son capitaine en ont profité pour lancer le premier défi et décliner leur ambition pour la saison.
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a mis le fair-play et la bonne conduite au premier plan sur le championnat de Ligue 1 qui va démarrer demain samedi 28 octobre. Le duel qui va opposer le Stade de Mbour à Génération Foot, championne en titre, sera la rencontre phare de cette première journée. «Nous allons vers l’ouverture de la nouvelle saison et toutes les dispositions prises par la Ligue seront appliquées. Le premier acte pour la nouvelle saison était le trophée des champions et nous allons vers le deuxième avec le démarrage du championnat de Ligue 1. Le match phare de la première journée va opposer Génération foot au Stade de Mbour. Le champion en titre de l’année dernière fera le déplacement à Mbour. C’est un match important car, ce sont deux équipes avec des régimes différents. La télévision diffusera ce match, ils doivent avoir une bonne tenue pour honorer le blason du foot pro », indique Amsatou Fall lors de la conférence de presse d'avant match tenue hier, jeudi, au siège la LSFP. Le responsable de la Ligue pro a toutefois relevé l’absence du coach mbourois et de son capitaine.
«Les Stadistes ont manqué à l’appel pour des contraintes de déplacement d’après leurs dires. On ne va pas s’appesantir sur leur absence pour ne pas tenir la conférence. Ce que nous faisons, on le fait à l’endroit des clubs et des journalistes. Nous attendons de savoir les vrais motifs de leur absence pour pouvoir déterminer la suite», note-t-il.
GENERATION FOOT LANCE LES PREMIERS DEFIS DE SA SAISON
Ce qui n’a pas empêché Génération Foot, championne en titre de lancer le premier défi qui l’attend lors de son déplacement au stade Caroline Faye. Pour l’entraineur, Balla Djiba, il s’agit surtout de bien démarrer la compétition et de revenir avec un point .
«Pour ce premier match du championnat, nous allons essayer de bien démarrer la compétition. Avec le Stade de Mbour, c’est souvent un résultat positif et négatif à la fois. C’est une équipe dont on ne pas connaît sa préparation. Mais, on va aller pour faire un bon résultat. La défaite contre le Teungueth FC lors du trophée des champions, nous servira de leçon pour bien débuter la compétition», promet-il.
L’équipe championne en titre s’attend à un marathon du championnat plus disputé. «Cette année, ce sera différent de l’année précédente. Ce sera un championnat très serré parce que toutes les autres équipes se sont réorganisées. On craint d’avoir le même scénario que l’année dernière si on voit que la moitié de l’effectif est partie. On a quasiment 8 joueurs en sélection U-17. Ça sera un peu difficile mais on va se battre pour maintenir le cap».
Malgré les départs Seydina Aliou Thiam, le capitaine des Grenats pense que son équipe sera à la hauteur des attentes. Il estime que la défaite concédée devant Teungueth FC a permis à son équipe de corriger les erreurs. «On ne prend aucun match à la légère parce qu’on sait ce qui nous attend. Contre le stade de Mbour, on s’est bien préparés et on sera à la hauteur de nos attentes. C’est un match très important pour nous car nous voulons avoir un bon résultat. Soit un nul ou une victoire. Le Stade de Mbour est une bonne formation mais Génération foot est une équipe joueuse. Du coup, on fera tout pour avoir un bon résultat. La défaite contre le TFC était inévitable mais à partir de ce match, on a pu connaître nos erreurs et ce qui nous avait fait perdre», souligne-t-il.
L’EXPERT ELECTORAL NDIAGA SYLLA CONFORTE LE JUGE SABASSY FAYE
Ndiaga Sylla revient à la charge sur le débat concernant la décision rendue par le président du tribunal d’instance de Ziguinchor dans l’affaire de la radiation du maire de Ziguinchor et leader de l’ex parti Pastef, Ousmane Sonko, dans les listes électora
L’expert électoral, président du cabinet d’expertise électorale (Ceelect), Ndiaga Sylla revient à la charge sur le débat concernant la décision rendue par le président du tribunal d’instance de Ziguinchor dans l’affaire de la radiation du maire de Ziguinchor et leader de l’ex parti Pastef, Ousmane Sonko, dans les listes électorales.
Dans une publication partagée sur son compte Facebook hier, jeudi 26 octobre, l’expert électoral a précisé au sujet de la conformité de la Notification de la décision par le Juge Sabassy Faye que ce dernier « a appliqué la procédure régie par le Code électoral en matière de contentieux sur la révision des listes électorales ».
En effet, depuis quelques jours, certains juristes élèvent la voix pour décrier cette décision du Juge Sabassy FAYE de notifier directement sa décision d’annulation de la radiation de Sonko et sa demande de son réintégration immédiate sur les listes de Ziguinchor et dans le fichier électoral général adressé au préfet de Ziguinchor. Selon lui, en notifiant son ordonnance rendue le 12 octobre 2023, le juge s'est conformé aux formalités spéciales prévues par l'article L.43, dernier alinéa qui dispose « Le Président du Tribunal d'Instance, saisi dans les formes décrites à l'alinéa 2, du présent article, statue dans les délais fixés à l'alinéa 3 de l'article L.39 puis notifie sa décision dans les deux (2) jours à l'intéressé, au préfet ou sous-préfet ».
Mieux insiste encore le Ndiaga Sylla, « Il convient de souligner que cette procédure a été également rappelée dans le Décret n*2023-464 instituant la Révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l'élection présidentielle du 25 février 2024 ».
CHAMPIONNATS DU MONDE DE KARATÉ, TOUS LES ATHLÈTES SÉNÉGALAIS ÉLIMINÉS
Les athlètes sénégalais en compétition aux Championnats du monde seniors de karaté à Budapest (Hongrie), ont été éliminés du tournoi, a-t-on appris de leur coach, Fodé Ndao
Dakar,26 oct (APS)-Les athlètes sénégalais en compétition aux Championnats du monde seniors de karaté à Budapest (Hongrie), ont été éliminés du tournoi, a-t-on appris de leur coach, Fodé Ndao qui se félicite toutefois d’une ‘’équipe qui commence à comprendre les enjeux du haut niveau’’.
Le Sénégal avait présenté neuf athlètes aux championnats du monde de karaté en cours jusqu’au 29 octobre à Budapest.
‘’Oui la compétition est finie pour nous. Les garçons ont perdu contre la Bosnie. Les filles contre la Belgique’’, a notamment réagi Ndao.
Il s’est félicité d’une équipe sénégalaise qui ‘’commence à comprendre les enjeux du haut niveau’’,
‘’Il était important de voir ces jeunes qui montent. Il y a parmi eux trois athlètes qui sont allés loin. Il s’agit de Talla Razakh Ndiaye (-60 kg), Makhtar Diop (84 kg) et Abdourakhmane Moundor Sène (-75 kg)’’, a fait remarquer Fodé Ndao.
‘’On avait des objectifs de performance et non de résultats. Du coup on a noté des performances au niveau technique, de la gestion tactique et de la gestion des émotions’’, a précisé le coach.
Il a par ailleurs déploré le manque de préparation et de soutien financier de la part de l’Etat ‘’alors que le haut niveau demande énormément de moyens’’.
TOURNOI DE TENNIS DE DAKAR, UN DUO SENEGALO-POLONAIS EN FINALE CHEZ LES DAMES
Le duo composé de la sénégalaise Carla Grignac et de la polonaise Agata Budnik accède en finale des Doubles chez les Dames en battant, jeudi, la paire Christel Fahkry du Sénégal et Ekaterina Ryabstova en deux sets (6-3 ; 6-4).
Dakar,26 oct (APS)- Le duo composé de la sénégalaise Carla Grignac et de la polonaise Agata Budnik accède en finale des Doubles chez les Dames en battant, jeudi, la paire Christel Fahkry du Sénégal et Ekaterina Ryabstova en deux sets (6-3 ; 6-4).
La paire composée d’Aliesa Reva et Ilze Reva s’est aussi imposée devant la Tunisienne Chema Kammoun et sa coéquipière hongroise Petra Koszo (6-4 ; 5-7 ; 10-8).
Chez les garçons, le duo cent pour cent britannique Murray Watters et Rhys Giacomo Watters a battu la paire composée par l’américain Malik Muaz et le luxembourgeois Evan Palumbo en deux sets (6-0 ; 6-0).
Le couple franco-tchèque Daniel Bien et Aaron Gabet a gagné face au duo composé par le norvégien Petter Berg Hagen et le russe Slesarev Boris (6-7 ; 6-2 ; 10-7).
Daniel Bien (Cze) / Aaron Gabet (Fra) vs Murray Watters (Gbr) / Rhys Giacomo Watters (Gbr)
LES ETATS MEMBRES DE L’OMVG MUTUALISENT LEURS FORCES
Les sociétés nationales d’électricité des pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) signent des contrats des services et transports en vue à la mise en service de la ligne d’interconnexion du projet énergie de l’Omvg
Après une longue période de négociation, les sociétés nationales de l’électricité des Etats membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) se sont retrouvées hier, jeudi 26 octobre, à Dakar, pour procéder à la signature des contrats des services et transports en prélude à la mise en service de la ligne d’interconnexion du projet énergie de l’Omvg longue de 1677Km. Ce qui permettra, avec la fin des travaux prévue sur la partie Bissau Guinéenne à la fin de cette année, de pouvoir matérialiser le marché électrique de l’Omvg.
Les sociétés nationales d’électricité des pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) ont procédé hier, jeudi 26 octobre, à la signature des contrats des services et transports en prélude à la mise en service de la ligne d’interconnexion du projet énergie de l’Omvg. Cette signature est l’aboutissement d’une longue période de négociation entre les différentes sociétés de l’électricité des pays de l’Omvg. Elle permettra avec la fin des travaux prévue sur la partie Bissau Guinéenne, à la fin de cette année, de pouvoir matérialiser le marché électrique de l’Omvg. « Les quatre pays membres de l’Omvg que sont le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Guinée vont pouvoir échanger de l’énergie entre eux. On pourra mettre en commun les productions disponibles pour pouvoir se secourir mutuellement et disposer les meilleurs tarifs d’électricité pour nos clients. On aura un réseau beaucoup plus robuste et des sources de production beaucoup plus diversifiées», a fait savoir le directeur général de Senelec Papa Mademba Bitèye. Selon lui, ce système d’échange permettra également de contourner pour regagner la ligne Côte d’Ivoire –Sierra Léone-Libéria-Ghana. Il soutient que dans le cadre de ce marché, le Sénégal se positionne comme donneur, un pays qui sera prêt à vendre de l’énergie. « C’est un marché qui est ouvert. Ce sera le rendez-vous du donner et du recevoir. Et nous nous positionnons en donneur pour vendre de l’électricité au lieu d’en acheter. Parce que suffisamment d’investissements ont été faits dans ce pays », a-til laissé entendre.
Adama Moussa, chef de division énergie Afrique de l’Ouest de la Bad et Chef de file des partenaires techniques et financiers du projet énergie de l’Omvg a formulé quelques recommandations. Il s’agit de l’achèvement des travaux restants notamment en Guinée Bissau pour permettre de raccorder ces pays au système énergique de l’Omvg et en même temps au système d’échange d’énergie électrique Ouest Africaine. Ensuite, Il recommande le recrutement de l’opérateur de maintenance permanant dans les meilleurs délais.
L’ALERTE DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE SUR L’ETAT DE SANTE DE OUSMANE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les livraisons de vendredi 27 Octobre 2023 traitent de l’alerte de la Direction de l’Administration pénitentiaire sur la dégradation de l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko et les difficultés que vit la filière avicole
Dakar, 27 oct (APS) – L’alerte de la Direction de l’Administration pénitentiaire sur la dégradation de l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko et les difficultés que vit la filière avicole sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Gravité de la maladie de Sonko : la preuve par des documents officiels’’, titre Le Témoin, qui souligne qu’une lettre adressée ‘’par le directeur de l’Administration pénitentiaire au ministre de la Justice et un document interne de l’Hôpital Principal révèlent la gravité de l’état de santé du leader de Pastef’’..
La lettre ayant fuité décrit la situation médicale d’Ousmane Sonko, dont l’état de santé est déplorable, selon ses avocats. M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a repris la grève de la faim. Arrêté depuis le 28 juillet dernier, il est accusé de nombreuses infractions.
‘’Lettre au ministre de la Justice sur la santé de Sonko, l’alerte du médecin’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi.
‘’C’est un bulletin de santé qui fait de plus en plus trembler. Le médecin-chef de l’Administration a envoyé une lettre au ministre de la Justice avec des inquiétudes puisque Sonko commence à tenir des +propos délirants et incohérents+, entre autres soucis’’, écrit la publication qui parle de ‘’ diagnostic sans complaisance du médecin-chef’’.
Le journal relève que dans la foulée, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête pour ‘’identifier les auteurs de cette publication et toutes personnes impliquées aux fins d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre’’.
Le Quotidien se fait également écho de ‘’l’alerte de la Direction de l’administration pénitentiaire’’ sur l’état de santé de Ousmane Sonko.
‘’L’état de santé du leader de l’ex-parti Pastef ne cesse de se dégrader. La situation est même alarmante et préoccupe les autorités de l’Administration pénitentiaire. Cette fois- ci, c’est le Colonel Abdoulaye Diagne, le tout nouveau Directeur général de l’Administration pénitentiaire, qui sonne l’alerte en adressant une note d’information à la Garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Aissata Tall Sall, sur l’état de santé de Ousmane Sonko. Ce dernier a en effet repris sa grève de faim depuis quelques jours, en guise de solidarité avec les détenus +politiques+, qui observaient la diète et qui se plaignaient ainsi de leurs conditions de détention’’, lit-on dans Le Quotidien.
Selon Vox Populi, ‘’le procureur traque ceux qui ont fuité les données médicales de Sonko’’.
‘’Tout est allé vite. Très vite même. Le procureur de la République, Abdoul Karim Diop, n’a pas perdu du temps. Il a tenu à réagir à chaud, suite à la mise sur la place publique hier, d’une lettre du Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur général de l’Administration pénitentiaire, adressée au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, sur la situation médicale de l’opposant Ousmane Sonko, en service de Réanimation à l’Hôpital Principal de Dakar (….)’’, écrit L’Observateur.
WalfQuotidien se fait écho des ‘’souffrances’’ de la filière avicole. ‘’Le secteur de l’aviculture est en souffrance. Il traverse une crise sans précédent. Ses acteurs, réunis autour de l’Interprofession avicole du Sénégal (Ipas) sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme. Ils alertent les autorités sur le trafic des carcasses de poulets et autres produits importés de la filière’’, rapporte Walf.
»C’est une alerte rouge’’, selon L’As, qui écrit : ‘’ Elle émane des acteurs de la filière avicole. Selon les acteurs, l’aviculture sénégalaise qui, depuis plus de 20 ans est devenue une filière émergente, vit probablement ses derniers jours. Car elle est gravement menacée par des facteurs de tous ordres. De prime abord, la filière avicole est fortement touchée par la Covid-19 et les perturbations des marchés internationaux avec la crise en Ukraine. (…). En outre, l’aviculture sénégalaise fait face à des importations frauduleuses de poulets’’.
LA CGF BOURSE A ATTEINT 8000 MILLIARDS EN SEPTEMBRE DERNIER
La capitalisation boursière de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a franchi le 12 septembre 2023 la barre des « 8 000 milliards de FCFA », soit un doublement sur les 10 dernières années
Être à l’heure de l’Intelligence artificielle pour booster davantage le marché financier régional de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa), c’est ce, à quoi, s’est résolue la Bourse régionale des valeurs mobilières qui a organisé hier, jeudi 26 octobre, à Dakar sa première édition du Forum du patrimoine et de l’investissement.
La capitalisation boursière de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a franchi le 12 septembre 2023 la barre des « 8 000 milliards de FCFA », soit un doublement sur les 10 dernières années, a dit hier, jeudi 26 octobre, à Dakar, le Directeur général de Brvm, Edoh Kossi Ameounvé, à l’ouverture de la première édition du Forum du patrimoine et de l’investissement.
Ainsi la Brvm s’est hissée à la « 5ème place » des bourses africaines en termes de capitalisation boursière, derrière « Johannesburg SE, la Bourse de Casablanca, le Nigerian Exchange, The Egyptian Exchange », a expliqué le Dg de la Brvm. Les disruptions technologiques envahissent de plus en plus le marché des capitaux. Face à cette innovation irréversible qui rebat intégralement les cartes du secteur de la finance, la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a organisé la toute première rencontre de ce genre. Lequel forum a rassemblé une forte communauté de professionnels de la gestion du patrimoine et de l’investissement, ainsi que de nombreux acteurs du marché financier régional de l’Union économique monétaire ouest africain (Uemoa).
Le Premier ministre Amadou Ba dans son mot d’ouverture de cet événement de standard international a affirmé que la contribution de la Brvm à la croissance économique de la sous-région est inestimable. Sous ce rapport, dira-t-il : « C’est grâce à des partenariats publics-privés solides que nous pouvons atteindre nos objectifs de développement ». Et Amadou Ba de magnifier ledit partenariat en rappelant que la première émission obligataire du Sénégal a été réalisée en 2005 par le consortium Cgf Bourse et BiciBourse. Une émission qui a été le début d’une série de 19 opérations ayant permis de lever plus de 1 600 milliards de francs par syndication. « Ces opérations renforcent notre dynamisme sur le marché des titres publics par adjudication auprès de l’agence Uemoa Titres », a-t-il relevé.
A noter que les titres publics permettent de dynamiser les sources de financement de l’État et apportent un renforcement de revenus aux investisseurs.
AMADOU BA, UN CANDIDAT SOUS PRESSION
Impuissance face à la vie chère, recrudescence de l’émigration clandestine, tensions... À quelques mois de la présidentielle, le candidat de la coalition au pouvoir est confronté à un contexte politique et social défavorable
Le Premier ministre, Amadou Ba, a démarré le weekend du 19 au 20 octobre dernier dans la région de Saint-Louis ses activités de terrain à l’intérieur du pays dans le cadre de la campagne de parrainage sous le sceau d’une tournée économique. Cependant, à moins de cinq mois de la date de ce scrutin prévu le 25 février 2024, le candidat désigné de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’élection présidentielle de 2024, fait face à un contexte politique et social loin d’être favorable à son deuxième gouvernement.
Le Premier ministre Amadou Ba, après plus d’un mois d’activités politiques réduites à des audiences dans sa résidence du « Petit palais», situé à quelques mètres de l’ancien Palais de justice, a officiellement lancé sa campagne de parrainage le week-end du 19 au 20 octobre dernier dans la région de Saint-Louis sous le sceau d’une tournée économique. Lors de ce déplacement, le chef du gouvernement et candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Bby) à l’élection présidentielle de 2024 qui a visité plusieurs projets de l’Etat à Saint-Louis, Richard Toll et Dagana a profité de l’occasion pour remobiliser les militants en perspective de cette élection présidentielle. Désigné par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour être le candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, au détriment d’autres prétendants dont des militants de la première heure du parti au pouvoir, Amadou Ba a désormais la lourde responsabilité de réaliser le veux de la coalition actuelle qui est de diriger le Sénégal jusqu’en 2035. Toutefois, il faut dire que ce vœu fait aujourd’hui face à plusieurs défis.
En effet, à moins de cinq mois de la date de ce scrutin prévu le 25 février 2024, le contexte politique et social est loin d’être favorable à son deuxième gouvernement qui avait pourtant reçu pour mission de « veiller à la consolidation de la croissance, la lutte contre la vie chère, l’emploi, sans oublier la marche des services publics ». L’inflation a touché tous les secteurs de la vie plongeant ainsi une grande partie de la population dans le désarroi. Le samedi 21 octobre dernier, un Rassemblement contre la hausse des prix a été d’ailleurs organisé par un « Collectif sénégalais contre la hausse des prix » à la Place de la nation sise à Colobane. Selon les membres de ce collectif, depuis 2022, la capitale sénégalaise fait partie des villes les plus chères en Afrique de l’Ouest en raison, disent-ils, de la cherté du loyer, de l’électricité, des denrées alimentaires qui font selon eux face à une explosion des prix comme ceux du kilo d’oignon qui est passé de 500F en 2021 à 1 300 francs CFA en 2023.
VERS UN REGAIN DU FRONT SOCIAL
Outre cette inflation des prix, l’autre réalité du terrain qui risque d’impacter négativement sur l’agenda de la présidentielle de l’actuel Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir, est le réchauffement de la tension sociale avec les menaces de grève qui pendent au nez du gouvernement. La dernière touche le secteur du ramassage des ordures où après 11 mois sans salaire, le collectif des concessionnaires du nettoiement menace d’aller en grève. Autre secteur sous menace de perturbation, c’est la justice avec le préavis de grève du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST).
Dans un communiqué rendu public le 24 octobre dernier, les responsables de ce syndicat ont annoncé avoir déposé un préavis de grève le 19 octobre dernier pour disent-ils « mettre le Ministre de la Fonction publique devant ses responsabilités suite à son refus d’harmoniser sa position à celle du Garde des Sceaux, Ministre de la justice, qui a posé des actes pour corriger un sabotage de la réforme qui consacre le passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel du Ministère de la justice dans le corps des assistants des greffes et parquets ». Ils accusent des pans proches du ministère incriminé : « en effet, des juristes de l’entourage du Ministre de la Fonction publique avaient dénaturé volontairement le projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice après que celui-ci avait été examiné et adopté par le gouvernement, lors du Conseil des ministres du 25 juillet 2018 ».
Toujours, au sujet des évènements qui risquent d’alimenter la tension autour de la campagne de l’actuel Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir, il y a aussi la crise qui secoue le secteur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. En effet, malgré les dix-huit (18) mesures que le gouvernement avait annoncées pour une rentrée scolaire 2023-2024 réussie, la crise dans le secteur de l’éducation persiste. Aujourd’hui, elle est aggravée par le déficit d’enseignants dénoncé un peu partout notamment dans les régions. L’Enseignement supérieur n’est pas en reste surtout après cette décision de fermeture jusqu’à nouvel ordre de toutes les universités du pays prise par le gouvernement alors que l’étudiant sénégalais est déjà confronté au problème de chevauchement des années académiques.
« BARSA OU BARSAKKH » OU L’ECHEC DES POLITIQUES DE JEUNES
A cela, il faut également ajouter le phénomène de l’émigration irrégulière avec son lot de drames humains évalué à des dizaines et des dizaines de jeunes disparus ou morts dans les profondeurs de l’Océan atlantique et la mer Méditerranéenne mais aussi sur le chemin du Nicaragua vers les États d’Amérique. Une équation qui remet en question toute la politique de l’emploi du régime en place.
Autre élément à risque qui pourrait s’inviter dans la campagne électorale de l’actuel Premier ministre, c’est également le débat sur le fonctionnement de la justice et la réédition des comptes. En effet, le traitement accordé par son gouvernement aux recommandations du rapport de la Cour suprême sur les fonds Covid-19 a créé chez beaucoup de Sénégalais un sentiment de frustration surtout avec l’intégration dans son équipe de campagne de la plupart des personnalités incriminées par ce fameux rapport de la Cour des comptes. En lieu et place des ministres, ordonnateurs des dépenses, ce sont plutôt les Directeurs de l’Administration générale et de l’Équipement (Dage) qui sont visés par les enquêtes ouvertes au niveau de la Division des investigations criminelles (Dic). A cela, s’ajoutent également les procédures judiciaires ouvertes contre le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko et ses partisans. En effet, beaucoup de Sénégalais ne sont pas convaincus de la bonne foi du gouvernement dans ces affaires. Pour eux, toutes ces procédures relèvent d’une instrumentalisation de la justice dans le but de le rendre inéligible à la prochaine élection présidentielle. Résultat, malgré toutes les campagnes de dénigrement et les actes politico-administratifs et judiciaires initiés par le régime en place à l’encontre de leader de l’ex parti Pastef, celui-ci continue de bénéficier d’un capital de sympathie énorme notamment chez les jeunes.