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6 octobre 2025
BAYE FALL TUÉ PAR BALLE À TOUBA, 10 PERSONNES EN PRISON
Après les cinq premières personnes placées sous mandat de dépôt mardi, dans le cadre de l’enquête sur la mort par balle du Baye Fall à Touba, cinq autres personnes ont été envoyées en prison.
Après les cinq premières personnes placées sous mandat de dépôt mardi, dans le cadre de l’enquête sur la mort par balle du Baye Fall à Touba, cinq autres personnes ont été envoyées en prison hier mercredi.
Dans l’affaire du meurtre du Baye Fall à Touba, 5 autres personnes ont été envoyées en prison hier. Elles ont été placées sous mandat de dépôt par le Juge d’instruction du deuxième cabinet du Tribunal de Diourbel.
Le chef du village de Thiey Faly et deux autres mises en cause ont, eux, bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Ils sont rentrés chez eux.
Mardi dernier, 5 première personnes avaient déjà été placées sous mandat de dépôt. Ce qui fait, au total, 10 mis en causes envoyés en prison. Ils sont poursuivis pour complicité de meurtre, détention illégale d’arme, violence et voie de faits.
CAIRN REFUSE DE PAYER LES MILLIARDS QUE LUI RÉCLAME LE FISC
La compagnie pétrolière Cairn Energy (aussi appelée Capricorn Energy), à qui le fisc sénégalais réclame plusieurs dizaines de milliards, suite à la cessation de ses parts dans le principal projet pétrolier sénégalais, refuse de payer.
iGFM - (Dakar) La compagnie pétrolière Cairn Energy (aussi appelée Capricorn Energy), à qui le fisc sénégalais réclame plusieurs dizaines de milliards, suite à la cessation de ses parts dans le principal projet pétrolier sénégalais, refuse de payer.
Le fisc sénégalais réclame plus de 25 milliards de francs Cfa à Cairn Energy. Pour les autorités fiscales, la compagnie pétrolière qui avait cédé ses parts dans les gisements pétroliers sénégalais à Woodside en 2020 doit leur verser de l'argent.
Elle leur doit 28.2 millions de dollars au titre des droits d'enregistrement (intérêts et pénalités compris) et 14.5 millions de dollars au titre de l’impôt sur les plus-values immobilières (intérêts et pénalités compris). Au total, c’est la somme de 42,7 millions de dollars que le fisc sénégalais réclame. Soit 25,8 milliards de francs Cfa. Mais, problème, Cairn Energy a annoncé qu'il ne compte pas passer à la caisse.
Dans son texte parcouru par iGFM, la compagnie basée à Édimbourg estime «qu'aucun droit d'enregistrement sénégalais ni impôt sur les plus-values n'est à payer, sur la base de l'analyse effectuée au moment de la transaction.»
Cairn déclare qu’elle continuera de défendre vigoureusement sa position sur cette question, notamment en exerçant ses droits en vertu du contrat de vente pour participer à la défense d'une telle réclamation.
En effet, en décembre 2020, Cairn a vendu la totalité de sa participation sur Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Deep Offshore (RSSD) à Woodside. Le montant de la transaction se chiffrait à plus de 525 millions de dollars, compte non tenu des paiements conditionnels.
DES ÉLUS LOCAUX SÉNÉGALAIS À L’ÉCOLE DU MODÈLE AMÉRICAIN
Une délégation d’élus locaux sénégalais séjourne à Washington depuis, ce lundi 12 novembre, 2023. Ces élus sont venus dans la capitale américaine pour participer au programme de Pratique de Bonne Gouvernance et de leadership.
Une délégation d’élus locaux sénégalais séjourne à Washington depuis, ce lundi 12 novembre, 2023. Ces élus sont venus dans la capitale américaine pour participer au programme de Pratique de Bonne Gouvernance et de leadership.
L’initiative est de l’Institut panafricain de développement municipal (PIMD) basé à Washington. Le programme est conçu pour les élus locaux africains. Il vise à renforcer le capital humain dans les administrations municipales. Mais aussi promouvoir le leadership et la bonne gouvernance dans les municipalités. Le programme fournit également aux gouvernements municipaux des outils pour accroître l’efficacité et la responsabilité. Il est ouvert aux dirigeants des gouvernements locaux, y compris les maires et le personnel des administrations municipales.
Les travaux de cette 2e édition du programme ‘’Good Governance Executif Leader’’ ( GGEL2023) ont démarré par la gestion des crises dans les municipalités. La thématique a été animée par l’ancienne Secrétaire municipale de la ville Takoma Park, État de Maryland, Susan Ludlow. Cette dernière est largement revenue sur la manière dont elle avait coordonné les événements de l’invasion des partisans de Donnald Trump au Capitol lors des élections de 2020.
La séance a permis aux élus de partager certaines des crises qu’ ils ont eu à faire face durant leur gestion. L’expérience tirée de celle-ci est que, pendant les situations de crise, il faudrait impliquer tous ceux qui doivent être impliqués. Mais surtout que le leader se met devant et rassure ses collaborateurs.
Cette délégation d’élus locaux sénégalais est composée entre autres, de maires, de conseillers départementaux et de secrétaires municipaux. Ils sont au total 12 élus venus de différentes communes sénégalaises.
Le Panafrican Institute of Municipal Development (PIMD) est une organisation créée pour accompagner les municipalités africaines dans leur processus de développement à travers des programmes de renforcement de capacités et de connexion avec des institutions, personnalités et structures internationales intervenant dans le développement municipal. Il regroupe en son sein de hauts cadres et personnes ressources dans plusieurs domaines relatifs à la gouvernance en général et de la gestion des municipalités en particulier.
C’est dans ce cadre, qu’en partenariat avec l’Université de George Washington et l’Association Internationale de Manageur de cités (ICMA), le PIMD organise ces genres de formation en aide des communes africaines.
NOMBRE DE MIGRANTS ARRIVÉS AUX CANARIES, LE RECORD DE 2006 BATTU
Entre le 1er janvier et le 15 novembre 2023, quelque 32.436 migrants ont débarqué dans l’archipel espagnol, selon un rapport du ministère de l’Intérieur.
Entre le 1er janvier et le 15 novembre 2023, quelque 32.436 migrants ont débarqué dans l’archipel espagnol, selon un rapport du ministère de l’Intérieur. Des chiffres officiels publiés ce jeudi 16 novembre qui dépassent le record de 2006 qui s’établissait à 31.678.
La batterie de mesures prise en 2006, qui était jusque-là l’année de la pire crise migratoire, n’a pas atténué le phénomène. Au contraire, celui-ci s’est amplifié.
Aujourd’hui, la vague frappe des bébés et leurs mères.
L’AFRIQUE EST A LA TRAÎNE DANS LA PLUPART DES INDICATEURS DE PROGRÈS INDUSTRIEL
L’indice de développement est de 0,12 en Afrique, contre 0,54 en Asie de l’Est et 0,45 en Europe occidentale, des statistiques traduisant, pour le cas du continent africain, une faiblesse du rythme de l’industrialisation et de la transformation économique
Addis-Abeba, 16 nov (APS) – L’indice de développement est de 0,12 en Afrique, contre 0,54 en Asie de l’Est et 0,45 en Europe occidentale, des statistiques traduisant, pour le cas du continent africain, une faiblesse du rythme de l’industrialisation et de la transformation économique, a relevé la Banque africaine de développement (BAD), jeudi, à Addis-Abeba.
La faible industrialisation du continent s’explique également par le fait que, ‘’en 1970, l’Afrique représentait 2 % de la production manufacturière mondiale’’, et que, ‘’cinquante ans plus tard, en 2021, elle représente toujours environ 2 %’’, a dit Kevin Chika Urama, économiste en chef et vice-président de la BAD.
M. Urama s’exprimait après l’ouverture officielle de la 18e conférence économique africaine, dans la capitale éthiopienne.
Le rythme de l’industrialisation et de la transformation économique en Afrique a été plus lent que la moyenne nécessaire pour sortir les Africains de la pauvreté, a-t-il signalé.
L’Asie a multiplié sa contribution à la production industrielle mondiale par 3,6 en passant de 15 % en 1970 à 54 % en 2021, selon Kevin Chika Urama.
La contribution de la Chine à la production manufacturière mondiale a été décuplée en vingt-huit ans en passant de 3 % en 1993 à 31 % en 2021, a-t-il indiqué.
En 2022, l’Afrique représentait 1 % des exportations mondiales de produits manufacturiers
La valeur ajoutée manufacturière de l’Afrique ne représente que 2,1 % de la valeur ajoutée manufacturière mondiale durant la période 2000-2021, a poursuivi Kevin Chika Urama, soulignant que c’est la plus faible du monde.
En moyenne, ‘’seulement 20 % des exportations africaines en 2022 sont constituées de produits manufacturiers, ce qui représente moins de 1 % des exportations dans le monde’’, a déclaré le fonctionnaire de la BAD.
Selon lui, les matières premières représentent 80 % des exportations africaines de la même année.
Malgré les intentions louables du continent en matière de développement, d’‘’industrialisation inclusive et durable’’ notamment, il ‘’est à la traîne des autres, dans la plupart des indicateurs de progrès industriel et de transformation structurelle’’, a souligné Kevin Chika Urama.
Pourtant, ‘’au cours des deux décennies qui ont précédé la pandémie de Covid-19, l’Afrique s’est engagée dans un processus de transformation économique et a réalisé des progrès substantiels en maintenant une croissance moyenne notable du produit intérieur brut réel et en atteignant la plupart des ODD (objectifs de développement durable) liées à la population’’, a noté M. Urama.
‘’Il existe des exemples de réussite très encourageants’’
Le produit intérieur brut réel a augmenté de 4,5 % par an entre 2000 et 2019 en Afrique, contre une moyenne mondiale de 3,8 %, et certaines économies à la croissance la plus rapide du monde se trouvaient en Afrique, a-t-il signalé.
Ces performances font dire au vice-président de la BAD que ‘’le tableau n’est pas aussi sombre qu’il n’en a l’air’’. ‘’Il existe des exemples de réussite très encourageants’’, a-t-il reconnu.
Selon l’indice d’industrialisation de la Banque africaine de développement en 2022, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Égypte, la Tunisie et l’île Maurice progressent bien en matière d’industrialisation. Le textile, l’habillement, l’automobile et l’aéronautique sont les principaux secteurs à l’origine de ces bonnes performances.
L’Éthiopie et d’autres pays africains ont fait d’importants progrès au cours des dernières années, a observé Kevin Chika Urama, saluant l’évolution des entreprises du secteur privé en Afrique.
Des représentants de gouvernements et du secteur privé, des experts de l’industrialisation et des chercheurs prennent part à la conférence.
‘’Impératifs pour un développement industriel durable en Afrique’’ est le thème de cette rencontre internationale, qui se poursuivra jusqu’à dimanche.
MACKY SALL EST ARRIVÉ À KAFFRINE
Macky Sall est arrivé, jeudi, vers 13 heures, à Kaffrine (centre), où il débute la troisième étape de sa tournée économique, qu’il a entamée depuis lundi dernier par la région de Kédougou (sud-est).
Kaffrine, 16 nov (APS) – Le président de la République Macky Sall est arrivé, jeudi, vers 13 heures, à Kaffrine (centre), où il débute la troisième étape de sa tournée économique, qu’il a entamée depuis lundi dernier par la région de Kédougou (sud-est), a constaté l’APS.
A son arrivée, il a été accueilli par une foule immense. Le ministre et maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, le président du Conseil départemental, Abdoulaye Wilane, ainsi que plusieurs autorités administratives, religieuses, coutumières et politiques sont également venus lui souhaiter la bienvenue dans la capitale du Ndoucoumane.
Durant son séjour dans la région de Kaffrine, le président de la République va inaugurer la sphère administrative régionale de Kaffrine et présider un conseil présidentiel territorialisé et des audiences.
PAR Tamsir Anne
LE COMPTE À REBOURS
EXCLUSIF SENEPLUS - Comment une élection apaisée pourrait-elle se tenir dans un climat de suspicion et de défiance entre principaux acteurs ? Fermer les yeux et se taire ne peut être une réponse à la détresse de plus des trois-quarts de la population
Au beau milieu d’une représentation théâtrale l’incendie un soir se déclara. Les acteurs pris de panique accoururent précipitamment sur la scène pour avertir le public que le théâtre avait pris feu. En cœur celui-ci à se mit rire de joie. Non ce n’est pas une blague reprirent les acteurs, le théâtre a bien pris feu, sauvez-vous dirent-ils en s’échappant de la scène. Les applaudissements fusèrent de nouveau. Cette histoire empruntée au philosophe danois Soeren Kierkegaard décrit bien malheureusement à peu près la situation actuelle du Sénégal. Depuis deux ans au moins le pays est plongé dans une crise qui a ouvert une grande brèche dans tout le corps social. Ni les alertes de toutes parts, ni les appels incessants au dialogue, ni même le sang versé ne semble impressionner outre mesure ceux dont la responsabilité est de préserver et de garantir la paix civile. Cette attitude répond-elle d’une volonté forcenée de rester à tout prix au pouvoir ou est-ce le signe que ceux qui ont laissé le malin génie s’échapper de la bouteille ne peuvent plus désormais le contrôler.
Tout ou presque est parti d’un pari on ne peut plus paradoxal dans une démocratie de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Pourquoi et comment ce dessein a pu se former est une question fastidieuse à laquelle l’histoire politique du Sénégal trouvera peut-être un jour une réponse rationnelle. En attendant l’imbroglio politico-juridique née de cette volonté a fini de plonger le Sénégal dans une impasse politique dont il sera difficile de sortir. En effet à trois mois d’une élection plus que déterminante pour l’avenir du pays plusieurs graves questions restent encore sans réponse.
Quand et comment le thriller qui a fini de jeter le discrédit sur les deux piliers de notre architecture démocratique à savoir la justice et l’administration de se dénouera t- il ? Comment une élection apaisée pourrait-elle se tenir dans un climat de suspicion et de défiance instinctives entre les principaux acteurs ? Quelle serait la légitimité d’un gouvernement issu de telles élections et comment compterait-elle gouverner au-delà de février dans la stabilité et la confiance nécessaires pour relever les énormes défis qui attendent le pays ?
À toutes ces questions angoissantes vient s’ajouter le contexte tragique des départs massifs et suicidaires d’une jeunesse désemparée, désabusée et férocement désespérée qui cherche par tous les moyens à quitter la barque : au prix presque certain de leur vie. Tout sauf continuer de vivre dans son propre pays… même la mort vaut mieux à ses yeux que de rester. La tragédie de ces milliers de jeunes qui empruntent les chemins d’une mort certaine n’est pas une question de choix ou de convenance personnelle mais le symbole patent d’un formidable échec collectif. Ni la froide rationalité des chiffres qui tentent de prouver la réussite de la politique économique et sociale de l’état, ni l’indifférence ne pourront l’effacer. Ils sont bien là ces millions de jeunes qui pour paraphraser Mallarmé tètent le désespoir comme ils tétaient le rêve il y’a juste une douzaine d’années.
Fermer les yeux et se taire, fermer les yeux et sévir ne peut être une réponse à la détresse de plus des trois-quarts de la population sénégalaise ! Pour combien de temps encore pourra-t-on continuer de feindre l’indifférence, d’ignorer, voire de nier l’évidence du danger de désagrégation sociale qui menace le Sénégal. Ses signes avant-coureurs se manifestent dans des scènes de barbarie et de violence extrême allant jusqu’à la profanation des morts, des affrontements meurtriers sur fonds de discours sectaire, ... Tant de dérives ont mené le pays à l’impasse politique et au risque d’implosion sociale. L’urgence de trouver une issue commande d’aller au-delà des calculs politiques à court terme pour enfin briser le cercle vicieux des espoirs brisés et l’éternel apprentissage du b.a.-ba de la démocratie. Il faudra bien prendre le mal à la racine dont le diagnostic est connu de tous : la démocratie sénégalaise ou l’idée qu’il en reste souffre de l’hypertrophie des pouvoirs de l’exécutif notamment du président de la République qu’il urge de limiter et contrôler. Une réelle séparation des pouvoirs et des réformes conséquentes pour cimenter et pérenniser l’indépendance de la justice qui est l’épine dorsale de toute démocratie s’imposent plus que jamais. C’est à cela en priorité que tous ceux qui aspirent à diriger ce pays devraient solennellement s’engager. Sinon les mêmes causes produisant les mêmes effets on risque encore une fois de retraverser le désert de l’indifférence. Indifférence devant l’injustice, indifférence devant la destruction systématique de tous les acquis démocratiques que des générations de sénégalais ont conquises dans une longue et âpre lutte. Indifférence devant l’extrême souffrance du peuple qui a fini même de désespérer d’un discours d’apaisement et de réconciliation.
Mais peut-être est-il encore temps, dans un sursaut de lucidité et de grandeur, que ceux qui ont la lourde de responsabilité de mener le destin de ce pays se ressaisissent enfin. Le peuple sénégalais au nom de qui tout jugement est rendu n’attend ni plus ni moins que le droit prévale, que les libertés individuelles et collectives, notamment le droit de manifester, garanties par notre constitution à tous les citoyens sans discrimination aucune soient rigoureusement respectés. L’horloge tourne déjà… et à grand coups…
LE SENEGAL CHUTE DE TROIS PLACES
Marchés financiers africains les plus développés en 2023 - «Absa Africa Financial Markets Index 2023» est l’étude qui mesure les progrès réalisés par 28 marchés financiers sur le continent
Le groupe de services financiers sud-africain Absa Group et le forum officiel des institutions monétaires et financières (oMfif) viennent de publier le rapport «Absa Africa financial Markets index 2023». L’étude révèle que le Sénégal chute de trois places et se classe à la 23e position. L’Afrique du Sud continue d’occuper la tête du classement.
«Absa Africa Financial Markets Index 2023» est l’étude qui mesure les progrès réalisés par 28 marchés financiers sur le continent. Elle compare leurs performances en se basant sur plus de quarante indicateurs regroupés en six catégories : la profondeur du marché, l'accès aux devises étrangères, l’environnement fiscal et réglementaire et la transparence du marché, les capacités des investisseurs locaux, l’environnement macroéconomique et les normes juridiques et leur force exécutoire. Pour chaque catégorie d’indicateurs, les marchés financiers étudiés sont notés sur une échelle allant de 0 à 100 points. Le score global de chaque marché représente la moyenne des notes de toutes les catégories.
Pour cette année, révèle l’enquête exploitée par l’Agence Ecofin, le Sénégal est classé à la 23e position. Il perd ainsi trois places. Avec une note de 40 en 2022, il se retrouve avec une note de 38 en 2023. Pour autant, le Sénégal continue de faire partie de la liste des 28 pays dont les marchés financiers sont les plus développés en Afrique.
Il faut noter par ailleurs que le rapport intègre cette année pour la première fois la Tunisie et le Cap-Vert dans le classement. Et que l’Afrique du Sud continue d’occuper la première place du classement avec un score de 88. Malgré une baisse d’un point par rapport à l’édition 2022, le marché sud-africain reste mature. Il maintient ses solides performances malgré l'environnement économique mondial difficile qui a provoqué des sorties massives de capitaux étrangers et une détérioration des indicateurs macroéconomiques de la nation arc-en-ciel. L’Afrique du Sud est classée en première position dans trois catégories d’indicateurs : la profondeur du marché (100 points), l'accès aux devises étrangères (88 points) et l’environnement fiscal et réglementaire et la transparence du marché (98 points). Elle figure également dans les Top 5 des pays étudiés pour les trois autres catégories d’indicateurs pris en considération.
Le rapport repris par l’agence Ecofin révèle en outre que le Zimbabwe et le Rwanda ont réalisé les plus fortes améliorations de leur score par rapport à l’édition 2022 du classement, grâce notamment aux progrès réalisés dans l'adoption de politiques intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
AU TOTAL, NEUF PAYS ONT AMELIORE LEUR SCORE PAR RAPPORT A L’ANNEE ECOULEE, ALORS QUE HUIT L’ONT MAINTENU AU MEME NIVEAU
Sur l’ensemble des pays pris en considération, douze seulement ont cependant obtenu cette année un score supérieur à 50 points sur une échelle de 100 points, et cinq pays seulement affichent des scores supérieurs à 60 points. A en croire l’étude exploitée de fond en comble par Ecofin, cela suggère qu'il existe une grande marge de progression pour l’ensemble des marchés financiers du continent.
Oustaz Oumar Sall arrêté
Le prêche de trop. Le célèbre prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté et placé en garde à vue par la Division spéciale de la cyber sécurité de la police nationale. Le maître coranique est accusé d'avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie des Tidianes, dont la Wazifa et le Hadaratoul Jumma. Oustaz Oumar Sall a été arrêté après une plainte du collectif international des talibés Cheikh qui a saisi le procureur «pour diffamation et insulte commises par le biais d’un système informatique envers un groupe de personnes se distinguant par la religion, et provocation par un moyen de diffusion publique, d’actes d’intolérance entre des personnes de sectes religieuses différentes»
Me Juan Branco convoqué par la Cour suprême
Après avoir joué au chat et à la souris pendant plusieurs mois avec les autorités étatiques, Juan Branco va-t-il finalement entrer tranquillement au Sénégal pour défendre son client Ousmane Sonko ? En tout cas, l’avocat français a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il est convoqué demain par la Cour suprême du Sénégal. « J'ai été convoqué par le Président de la Cour suprême du Sénégal à une audience, ce vendredi 17 novembre 2023, qui déterminera la possibilité pour M. Ousmane Sonko de se présenter à l'élection présidentielle de février 2024. M. Sonko est le principal opposant du pouvoir en place et de la Françafrique. Un homme qui veut libérer son peuple de ses chaînes. Fin du Franc CFA, des bases militaires et des accords de coopération, re-souverainisation des ressources halieutiques et hydrocarbures, fin de l'immigration massive...Il est l'homme politique le plus populaire et espéré du Sénégal. Il vient d'être transféré en prison. Il m'a demandé de l'assister et de me rendre à ses côtés. Cette audience est à trois mois des élections », a-t-il écrit.
Le Forum du justiciable exige des soins appropriés pour Sonko
Le transfèrement d’Ousmane Sonko à la prison du Cap manuel sur recommandation de son médecin traitant ne laisse pas indifférent le Forum du justiciable. Dans un communiqué parvenu à L'As, il dit prendre acte de cette décision des autorités conformément au respect des droits fondamentaux, en particulier du droit à la santé. Le Forum du justiciable demande ainsi aux autorités judiciaires de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre à M. Ousmane Sonko de bénéficier des soins appropriés pour la sauvegarde de son intégrité.
Déficit d’enseignants au collège Mamadou Bousso Cascas
Le déficit d’enseignants impacte lourdement l’enseignement dans certains établissements. C’est le cas au collège Mamadou Bousso de Cascas, dans le département de Podor. Selon une source, l’établissement a enregistré plusieurs départs dans certaines disciplines, notamment l’espagnol et l’arabe, entre autres. Par conséquent, les élèves menacent de se faire entendre dans les prochains jours pour exiger un effectif complet de professeurs.
La région de Kédougou renforcée sur le plan médical
La région de Kédougou a été fortement renforcée sur le plan médical avec la mise en place des ambulances médicalisées, notamment à Salémata, à Saraya, à l'hôpital de Kédougou. Cette couverture est particulièrement nécessaire dans une zone accidentogène comme Kédougou, où les localités peuvent être éloignées les unes des autres. De plus, l'installation d'un SAMU dans la zone de Saraya permettra une meilleure régulation des références et contre-références des patients. Cela contribuera à une coordination plus efficace des interventions. Il y a aussi des véhicules de liaison qui ont été mis à la disposition de la direction régionale de la santé. Cela facilitera les missions de supervision sur le terrain et améliorera la réactivité des services de santé. Dans cette même logique, un véhicule réfrigéré est disponible pour le transport des vaccins et autres produits nécessitant une chaîne de froid. Cela permettra d'éviter les déplacements coûteux et difficiles pour les ICP (Intervenants Communautaires Polyvalents) de la région. Ainsi, l'offre de services de soins est renforcée à Kédougou, dans le but de rapprocher les services de base et les services de référence des populations. La future construction d'un centre de santé à Salémata contribuera également à une meilleure couverture sanitaire de la région. Enfin, l'ambition de démarrer la télémédecine à Kédougou en tant que région pilote est très prometteuse. La télémédecine peut jouer un rôle essentiel pour améliorer l'accès aux soins de santé, en particulier dans les zones d'accès difficile.
Situation critique de l’école de la cité Gendarmerie II
Étudier dans des conditions décentes au niveau de la Cité Gendarmerie 02 de Keur Massar-Nord est un rêve. Car, dans ce quartier qui ne dispose que d’une seule école élémentaire publique polarisant 04 quartiers, les élèves souffrent le martyre pour étudier correctement. Car l’école en question ne dispose que d’une seule classe construite. Le reste est constitué d’abris provisoires. Pire encore, l’école n’a pas de mur de clôture. Ce qui pose un problème de sécurité avec les animaux domestiques mais aussi sauvages dont serpents et varans qui y font leurs lieux de prédilection. Selon une parente d’élève du nom d’Aïda Coly, leurs enfants étudient dans des risques énormes ; parfois, ce sont des serpents et des varans qui se présentent en plein cour dans ces abris provisoires. Et Imam Alassane Sow de cité Almadies se désole de l'insécurité et du manque de salles de classe. Pour ce qui est des autres difficultés, le président de l’Association des parents d’élèves (Ape), Pape Ousmane Ndao, dénonce l’absence de mur de clôture d’où la divagation des animaux. En plus, il n’y a ni eau, ni électricité. Pour les toilettes, elles ne sont pas praticables. Ces parents d’élèves ont profité de notre visite pour déplorer le mutisme de leur maire Adama Sarr et des autorités préfectorales malgré les multiples correspondances. Pape Ousmane Ndao rappelle que l’éducation est une compétence transférée. Il devrait au moins faire quelque chose. Ce sont les parents d’élèves qui se sont cotisés pour mettre en place ces abris provisoires. Il invite l’Etat du Sénégal à intervenir de même que le maire Adama Sarr.
Les craintes du SUDES de perturbations de l’école
A peine démarrés, tous les acteurs de l’éducation s’accordent sur les menaces réelles de perturbations des cours, liées à l'élection présidentielle. Le syndicat unitaire et démocratique des enseignants (SUDES) estime que les réponses évasives et tatillonnes des autorités académiques concernant la réouverture des universités ne rassurent pas sur un retour rapide à la normale. Il exige la réouverture sans délai des universités publiques pour essayer de rattraper le temps perdu, d'autant que les chevauchements des années académiques ont sérieusement érodé le temps d'apprentissage. Dans le moyen secondaire et dans l’élémentaire, le Sudes relève le déficit criard d’enseignants sur toute l’étendue du territoire national. Le syndicat déplore une absence d’anticipation et une planification réaliste dans le recrutement d’enseignants qui a fini de créer un désordre total dans la gestion du personnel. Le syndicat regrette le fait que dans l’IEF de Linguère, plus de 20 écoles sont fermées pour défaut d’enseignants. Il s’y ajoute l’apparition d’une monstruosité : les ECU (Ecoles à classe unique) où l’enseignant a en charge quatre niveaux, dans le cadre d’un établissement scolaire. Là gît le sabotage aggravé de l’école publique, dénonce le Sudes. Dans la perspective d’une année scolaire sans perturbations majeures, le Sudes exige du gouvernement la résolution sans délai du lancinant problème des décisionnaires.
Décès du journaliste Ibrahima Dacosta
Ibrahima Dacosta, ancien correspondant de l’Agence de presse sénégalaise (APS) à Touba, est décédé mercredi dans l’après-midi à Diourbel, à l’âge de 72 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris d’un proche. L’enterrement est prévu jeudi à partir de 17 heures au cimetière Keur Gou Maag, un quartier de la commune de Diourbel, a précisé la même source. Ibrahima Dacosta a collaboré durant une vingtaine d’années avec l’Aps. En dehors du journalisme, il a également été pendant plusieurs années le directeur technique régional de football de la Direction technique nationale (DTN). Sportif dans l’âme, il a joué au football dans sa jeunesse au club SEIB (Société électrique et industrielle du Baol) de Diourbel avant d’embrasser une carrière d'entraîneur.
La cheffe de mission de l’OIM sur les flux migratoires0
Les répercussions socio-économiques de la pandémie de Covid-19, combinées à l’augmentation de l’insécurité alimentaire et aux effets des changements climatiques, constituent des facteurs ayant dernièrement accentué le phénomène migratoire, a souligné, mercredi à Dakar, la cheffe de mission de l’OIM au Sénégal, Valeria Falaschi. Elle intervenait lors de la signature de la deuxième phase du projet de consolidation des acquis en matière de réintégration des personnes migrantes de retour au Sénégal, à travers un appui intégré aux micro- et petites entreprises. Le projet financé par le gouvernement de la République Tchèque, doté d’une enveloppe de 642 millions de francs CFA, sera mis en œuvre dans la région de Kolda, devenue celle qui compte le plus grand nombre de migrants de retour au Sénégal depuis 2017. Il s’agit de former 200 jeunes et migrants de retour de cette région dans le secteur de l’agroalimentaire pour une durée de trois à six mois, a expliqué Valeria Falaschi. Elle a insisté sur le fait que ce programme vise à prévenir la migration irrégulière, renforcer et développer l’autonomie économique des jeunes. L’humanitaire considère que la lutte contre les facteurs défavorables des mouvements migratoires passe notamment par la création d’opportunités économiques accessibles et d’emplois productifs et durables.
Keur Massar donne 25 525 parrains à Bougane Guèye Dany
La coalition Gueum Sa Bopp confirme son ancrage dans le département de Keur Massar. Les délégués de Bougane Guèye Dany ont collecté 25 525 parrains obtenus dans les 6 communes du département. Des quartiers comme Médina Kell, Sotrac, les Parcelles Assainies, Boune, entre autres, viennent ainsi de montrer leur attachement au leader de Gueum Sa Bopp. Le professeur de philosophie Landing Diatta est d’avis que la coalition Gueum Sa Bopp est la seule solution et que Bougane est encore source d'espoir. Malgré ce résultat, les délégués de Gueum Sa Bopp poursuivent l’opération de collecte pour 50 000 parrains d'ici le mois de décembre et le début du dépôt des parrainages.
Macky Sall attendu à Kaffrine aujourd’hui
Après les étapes de Kédougou et de Kaolack, le Président Macky Sall poursuit sa tournée économique. Il est attendu aujourd’hui dans la région de Kaffrine. Dans la capitale du Ndoucoumane, il va également mener plusieurs activités dont l’inauguration de la sphère administrative régionale de Kaffrine. D’importants investissements ont également et́é consentis par le Chef de l’Etat et son gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations de Kaffrine.
KREPIN ET JAKOBS «IMPOSENT» A CISSE UNE DEFENSE A 3 !
Quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneu
Quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneur. Avec la dernière victoire tactique du Sénégal face au Cameroun en amical et qui a révélé Krépin Diatta et Ismail Jakobs dans leur nouveau rôle, Aliou Cissé s’offre d’autres certitudes. Et on le voit mal «cracher» sur de tels acquis, surtout à deux mois de la Can et au moment où les sélectionneurs sont en plein réglage concernant leur système de jeu préférentiel.
Les tacticiens aiment souvent répéter : «On ne change pas un système qui gagne.» Ils aiment aussi rappeler : «Le système ne fait pas les joueurs, ce sont les joueurs qui font le système.» Des vérités tactiques que Aliou Cissé semble avoir bien assimilées. En effet, souvent critiqué quand il s’est agi de relooker son organisation défensive, en virant d’une défense classique à 4 à un axe à trois têtes, le sélectionneur national a cette fois-ci réussi un coup tactique contre le Cameroun (1-0) en amical, le 16 octobre dernier. C’est en effet, une Equipe sénégalaise bien en place qui a dominé les Lions Indomptables, avec la manière. Et laissant apparaître un comportement tactique très intéressant, à partir d’un dispositif de base à trois défenseurs et sur les côtés des pistons qui ont brillé dans leurs couloirs respectifs. Un 3-4- 3 (modulable en 4-3-3) opté par Cissé et qui a surtout révélé les nouveaux rôles de Krépin Diatta et Ismail Jakobs. Les deux Monégasques ont en effet bien «pistonné» le jeu des Lions. Evidemment, on peut dire qu’ils sont en terrain connu car évoluant aux mêmes postes en club. Mais on sait que les réalités ne sont pas les mêmes quand on joue en Equipe nationale. Et c’est là que se situe le mérite du sélectionneur qui a «osé» contre le Cameroun, en titularisant dans l’axe 3 défenseurs centraux : Koulibaly, Niakhaté et surtout un Kouyaté «ressuscité» par son coach, après avoir été renvoyé sur le banc, à cause d’une forte concurrence.
Pour des latéraux pistons qui s’adaptent à n’importe quel système
A l’arrivée, brillants dans leur couloir, Krépin et Jakobs avaient survolé le match de Lens. Au grand bonheur de leur coach qui a de quoi se frotter les mains à deux mois de la Can. En effet, au moment où tout sélectionneur cogite sur des stratégies gagnantes, quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneur. Et cela vient renforcer certaines certitudes glanées lors des derniers matchs et concernant surtout un système de jeu préférentiel pour «Côte d’Ivoire 2023». Justement, on sait que «El Tactico» est un adepte du 4-3- 3. Mais avec ce qu’on a vu contre les Camerounais, on est tenté de se demander s’il n’a pas trouvé, avec cette défense à trois, une stratégie défensive sécurisée dans son animation à deux pistons. Avec comme alternative, des latéraux-pistons qui s’adaptent à n’importe quel système.
Aliou Cissé «cache» son système aux espions
Justement interpellé sur l’avenir d’un tel système par rapport aux prochaines sorties des Lions, Cissé a semblé cacher son jeu. «Il n’y a pas de système imperfectible ou perfectible. Chaque système a ses avantages et inconvénients. Depuis le match contre le Bénin, on est en train d’apporter une nouvelle façon de jouer qui s’est confirmée contre le Brésil et l’Algérie. On essaie de changer. Mais j’ai envie de dire que nous restons toujours sur notre 4-3- 3 initial. Bien sûr, on l’a modulé par rapport à l’animation. Ce qui est important, ce n’est pas vraiment le poste, c’est le positionnement. Je ne vais pas m’aventurer sur notre tactique parce que nos adversaires nous regardent… Je ne veux pas entrer dans certains détails. Cette conférence de presse est regardée par tous les adversaires. Il est difficile pour un entraîneur d’entrer dans certains détails tactiques», a-t-il lâché, avec malice. Il est vrai qu’effectivement les «espions» rodent partout en cette veille de Can. Comme quoi, le comportement tactique des Lions, contre Soudan du Sud et Togo, sera scruté de près par… les drones des adversaires de la bande à Sadio Mané. Mais avec un Cissé bon dribbleur et habile dans les fausses pistes…