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4 août 2025
L'ULTIME PIÈGE
Remodelé afin de le rendre plus ‘’atteignable’’ pour les candidats à la candidature, le parrainage n’en demeure pas moins décrié et dangereux pour beaucoup d’aspirants à la magistrature suprême
Cinq ans après, revoilà le parrainage présidentiel. Cette épreuve fatidique destinée à réguler le nombre souvent pléthorique de candidatures à l’élection présidentielle au Sénégal. Ce 27 septembre a marqué le début des opérations de collectes de parrains indispensables pour participer au scrutin du 25 février 2024. Comme en 2019, lorsqu’il avait permis de passer de 80 déclarations d’intention de candidature à 5 candidats retenus pour la présidentielle, le parrainage va faire son effet pour réduire le nombre de participants au scrutin de février prochain. De manière juste ou pas, là réside de nombreuses réserves sur ce filtre électoral.
Décrié en 2019, interdit même par la Cour de justice de la Cedeao (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), suite à un procès contre l’Etat du Sénégal, le parrainage s’est tout de même maintenu dans l’attelage électoral sénégalais. Fort d’un dialogue national en juillet dernier, il a tout de même été modifié, rendu moins contraignant. Alors qu’il exigeait entre 0,8 et 1% du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral, désormais, il faudra une liste constituée d’un minimum de 0,6 % et d’un maximum de 0,8% des électeurs du fichier électoral général. Ces chiffres sont représentatifs du minimum de 44 231 électeurs et 58 975 électeurs pour le maximum. Sans oublier qu’une partie de ces électeurs-parrains doit obligatoirement provenir de sept régions au moins à raison de deux mille au moins par région.
Des modifications qui ne convainquent pas
Autre modification apportée à ce filtre électoral, le parrainage par des parlementaires ou par des chefs d'exécutif territoriaux. Ceux qui ont choisi cette voie devront rassembler l’avis favorable d’au moins 13 députés, ou le parrainage d’une liste de 20 % des présidents de conseil départemental et des maires sur l'ensemble du territoire national, soit 120 élus.
Hier, le directeur général des Élections a organisé une séance de remise et d’information sur le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique. Une séance organisée à l'intention des candidats à la candidature ou leurs mandataires, avec la précision que ces derniers ‘’doivent se munir de la lettre de désignation dûment signée par le candidat à la candidature”.
A l'issue des deux mois que va durer le délai imparti à ces opérations, un premier enseignement sera tiré de la période de dépôt des parrainages : qui sera réellement candidat ? En effet, une grosse incertitude persiste concernant une figure incontournable de l’élection présidentielle de février 2024 : la participation ou non du leader de l’opposition, Ousmane Sonko, de même que l’option d’un plan B pour son entourage politique dont le parti, Pastef, a subi une dissolution administrative.
Les fiches de parrainage refusés au mandataire d’Ousmane Sonko
Condamné pour ‘’corruption de la jeunesse’’ dans le cadre d’un procès où il était accusé de viols, emprisonné et radié des listes électorales, le maire de Ziguinchor reste malgré tout éligible, selon ses partisans, qui estiment qu’aucune des trois procédures judicaires qui le vise (procès pour viol ; accusation de diffamation contre Mame Mbaye Niang ; et divers accusations d’appel à l’insurrection et de lien à une entreprise terroriste) n’est définitive devant la justice.
C’est en ce sens que le mandataire national et coordonnateur national du parrainage du candidat de la coalition Sonko Président 202 s’est rendu hier à la Direction Générale des Elections pour la séance de remise et d'information des fiches de collecte des parrainages. Toutefois, Ayib Daffé n’a pas été autorisé à retirer les fiches. En effet, dénonce le député, ‘’ils nous ont opposé un refus infondé, un refus illégal et arbitraire de nous remettre des fiches. Un refus qui serait basé sur des instructions reçues de l'autorité de ne pas remettre des fiches au candidat Ousmane Sonko’’.
Pourtant, le mandataire assure qu’un dossier complet avec notamment la notification du mandataire, du coordonnateur national du parrainage et les 14 délégués régionaux et les suppléants. Ainsi, estime Ayib Daffé, le refus n’est ‘’basé sur rien du tout, parce qu’il ne m'a cité aucun article, aucun code, aucune disposition, aucun acte administratif. Donc à notre grand étonnement, c'est un véritable apartheid électoral, un véritable détournement du processus électoral de l'arbitraire et de la forfaiture’’. Le mandataire national du parrainage du candidat de la coalition Sonko Président 2024 annonce un recours.
Ayib Daffé, député Pastef : ‘’un véritable détournement du processus électoral de l'arbitraire et de la forfaiture’’
Si les militants de l’ex Pastef pensent à un plan B pour sécuriser leur participation au scrutin en cas de blocage de la candidature d’Ousmane Sonko, ce dernier devra déposer un dossier de parrainage et se révéler aux yeux de tous. Car, comme précisé par l’arrêté 25 septembre 2023 032005 fixant le nombre d’électeurs et d’élus requis pour le parrainage d’un candidat ainsi que les formats et contenus des fiches de collecte des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 24 février 2024, les mandataires venus déposer ‘’doivent se munir de la lettre de désignation dûment signée par le candidat à la candidature”.
A l’exception des candidats de l’ex Pastef, de Taxawu Seneegal, du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de la majorité, qui sont assurés, au besoin, de décrocher un parrainage d’élus, les nombreuses autres candidatures sont soumises au stress du parrainage citoyen. Jusqu’ici, plus de 70 candidats à la candidature ont été annoncés. D’abord, une floraison d’anciens premiers ministres : Idrissa Seck, Mahamadou Boun Abdallah Dionne, Souleymane Ndéné Ndiaye, Aminata Touré ‘‘Mimi’’. Viennent ensuite Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Déthié Fall du Parti républicain pour le progrès (PRP), Pape Djibril Fall, député les Serviteurs, Babacar Diop, maire de Thiès, Aïda Mbodji, Malick Gakou du Grand Parti, Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’enseignement supérieur, Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Energie, Mame Boye Diao, ex directeur de la Caisse de dépôts et Consignations, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, etc…
Plusieurs candidats dans l’incertitude
Lorsque ce même phénomène de multiples déclarations de candidature s’était présenté en 2019, seuls 27 dossiers avaient été effectivement déposés au Conseil Constitutionnel, dont 5 retenus : Madické Niang, Issa Sall, Macky Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko. D’où la crainte d’une élimination arbitraire de certaines candidatures.
Si le parrainage des élus ne devrait pas poser trop de problèmes, le parrainage citoyen consiste au fait qu’un électeur ne peut parrainer qu'un candidat. En cas de présentation d’un même parrainage par deux candidats, seul le premier arrivé est pris en compte. De ce fait, la position dans l’ordre de dépôt devient un enjeu déterminant.
Selon l’arrêté du ministère de l’Intérieur, ‘’le surplus de parrains par rapport au maximum fixé, pour chaque type de parrainage, est considéré comme nul et non avenu et n'est pas tenu en compte lors du contrôle.’’ Mais entre les textes et la réalité, les stratégies politiques peuvent s’avérer particulièrement malsaines. D’autant plus que l’opposition politique ne dispose pas du fichier électoral sur lequel l’on peut se référer pour vérifier ce qui a été fait.
Le F24 annonce la saisine de la Cour de Justice de la Cedeao
Aussi, bien qu’ils peuvent se faire parrainer par des élus, certains partis politiques et coalitions se lancent dans la collecte de parrainages pour sécuriser leur dossier et par la même occasion créer d’autres doublons. Pour éviter que ‘’le parrainage ne demeure pas une nébuleuse faisant planer une incertitude totale sur la participation de nombreux candidats’’, les membres de la Plateforme F24 et l'Union sociale et Libérale (USL) ont adressé à la Commission de la CEDEAO et à sa Présidence des correspondances de dénonciation et de demande de sanctions contre les dirigeants de la République du Sénégal pour manquements aux obligations communautaires.
En refusant de retirer cette loi, dont la cour de justice de la Cedeao a ordonné la suppression, les organisations politiques et de la société civile estiment que le Sénégal est en ‘’violation grave des droits humains et maintien d’une législation antidémocratique.’’
En attendant l’issue de cette nouvelle affaire, ces organisations comptent œuvrer pour que le parrainage cesse ‘’d’être une arme létale entre les mains du gouvernement qui s’octroie le pouvoir ultime de sélectionner selon son bon vouloir les admissibles à la conquête du pouvoir.’’ Pour cela, ils comptent se mobiliser pour réclamer la mise à disposition du fichier électoral à tous les candidats dans un délai permettant un contrôle fiable des parrainages, et la mise en place d’un dispositif consensuel permettant une maîtrise et un contrôle du logiciel de contrôle des parrainages par l’ensemble des informaticiens délégués par les candidats.
Omar Blondin Diop, plutôt la mort que l'esclavage
UNE ÉTOILE FILANTE DE L'ÈRE SENGHOR
C'était un fervent opposant à la politique menée par le président Léopold Sédar Senghor, ami du président français Georges Pompidou, dans un contexte post-indépendance. 50 ans ont passé et pourtant la figure d’Omar Blondin Diop ressurgit (1/5)
Le 11 mai 1973, Omar Blondin Diop, 26 ans, est retrouvé mort dans sa cellule de la prison de l’île de Gorée. Cet intellectuel et militant sénégalais était un fervent opposant à la politique menée par le président Léopold Sédar Senghor, ami du président français Georges Pompidou, dans un contexte post-indépendance. 50 ans ont passé et pourtant la figure d’Omar Blondin Diop ressurgit.
L’avenir d’aucun peuple africain ne sera reluisant avec des putschs à répétition, perpétrés par des soldats qui font mal le travail pour lequel ils sont payés : défendre la patrie, protéger le peuple et braver l’ennemi, estime Jean-Baptiste Placca
RFI |
Dianke Wally de SenePlus |
Publication 01/10/2023
Le continent africain est souvent le théâtre de coups d'État et de prises de pouvoir militaires, suscitant ainsi l'inquiétude et le désespoir des populations. Dans sa chronique hebdomadaire, le journaliste-éditorialiste de RFI Jean-Baptiste Placca souligne le paradoxe selon lequel les peuples africains, désespérés, en viennent à acclamer des putschistes qu'ils n'ont pas choisis et dont ils ignoraient parfois l'existence. Il met en lumière l'appétit grandissant pour le pouvoir au sein de certaines armées africaines, une situation qui semble condamner le continent à subir ces événements préjudiciables.
Dans cette chronique, Placca revient sur l'interview accordée par le capitaine Ibrahim Traoré, à l'occasion du premier anniversaire de sa prise de pouvoir à Ouagadougou. Il mentionne également la révélation récente d'une tentative de coup d'État, qui aurait pu compromettre cet événement commémoratif. L'auteur souligne toutefois la fragilité des accusations portées contre les putschistes, qui semblent manquer de preuves convaincantes, et invite les citoyens à témoigner pour renforcer un dossier encore peu solide.
Placca soulève également la question du vocabulaire employé par le capitaine Traoré pour qualifier ses camarades putschistes. En évoquant les "valets locaux de l'impérialisme", le dirigeant burkinabè utilise un vocabulaire marxiste qui rappelle les discours des Comités de défense de la révolution d'autrefois. L'auteur remet en question la pertinence de cette dialectique, qui a été utilisée pour détourner l'attention des véritables enjeux auxquels sont confrontés les peuples africains. Il rappelle que cette idéologie a été un échec politique, économique et en termes de droits de l'homme.
Concernant la notion d'impérialisme, Placca souligne que toutes les puissances ont leurs velléités impérialistes, que ce soit les Russes, les Américains ou même la France. Il estime que l'Afrique doit construire sa propre résilience face à l'appétit des impérialistes, en développant une mentalité et une détermination propres, plutôt que de compter sur ce type de discours qui a déjà montré ses limites.
L'auteur admet cependant que le dirigeant burkinabè a le droit de dénoncer une tentative de coup d'État visant à le renverser. Néanmoins, il rappelle que ce même capitaine Traoré est arrivé au pouvoir par un coup d'État et a été acclamé par le peuple, bien qu'il ne soit pas légitimement soutenu par ce dernier. Placca souligne ainsi le paradoxe selon lequel les peuples, désabusés et en quête d'un sauveur, sont prêts à subir des militaires au pouvoir, sans savoir réellement ce qu'ils apporteront de bon ou de mauvais.
Dans le dernier paragraphe de sa chronique, Placca met en évidence le lien entre la stabilité d'un pays africain et la qualité de son armée. Il souligne que les nations qui progressent réellement en Afrique sont celles qui disposent des meilleures armées, composées de militaires qui ne répriment pas violemment les populations, ne se livrent pas à des guerres de pouvoir dans la capitale et qui sont capables de défendre la patrie et le peuple face à l'ennemi. Selon lui, l'avenir de l'Afrique ne pourra être radieux s'il est ponctué de coups d'État répétés, perpétrés par des soldats qui ne remplissent pas leur mission première.
Leader du Parti diisoo-Mouvement pour l’espoir et le développement, le Dr. Ibnou Taimiya Sylla a annoncé samedi sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024.
Leader du Parti diisoo-Mouvement pour l’espoir et le développement, le Dr. Ibnou Taimiya Sylla a annoncé samedi sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024. Face à la presse, il a d’emblée admis qu’occuper le fauteuil de Président de la République du Sénégal est à la fois un honneur et un défi immense. « C’est un honneur parce que présider aux destinées du pays ou ont vécu des hommes tels que Mamadou Lamine Drame, Maba Diakhou Ba, Cheikh Ahmadou Bamba, Fodé Kaba Doumbouya, Elhadji Malick Sy entre autres est un privilège que Dieu le tout puissant n’accorde pas à tout le monde », a-t-il fait savoir. L’expert en Réseaux et Télécommunication ajoute, toutefois, que « cela constitue un formidable défi car le Sénégal a besoin de construire aujourd’hui un nouveau projet de société basé sur ses spécificités tout en s’ouvrant sur un monde de plus en plus globalisé avec ses nombreux dégâts collatéraux ».
Mieux, Dr Sylla dit nourrir « cette ambition de remodeler le Sénégal à l’image de son histoire, de sa réelle identité culturelle et à l’image de sa longue marche diplomatique l’ayant suffisamment ouverte au reste du monde ».
Portant un regard critique sur l’architecture institutionnelle qui, selon lui, reste ce legs non productif hérité du système colonial, il s’est dit convaincu qu’il faut y mettre un terme. « Notre Etat, nos institutions de quelque nature qu’elles soient, notre système de santé, l’école sénégalaise, les fondements de la solidarité nationale, le système juridique, entre autres modes de gouvernances de notre pays doivent refléter les réelles aspirations du peuple en trouvant son efficacité dans la satisfaction des préoccupations de tous à tous les niveaux », a ainsi fait constater le Dr. Ibnou Taimiya Sylla, dont le « projet de développement économique se base sur la simple idée que l’essor de notre pays doit trouver ses piliers à la base pour se distiller à partir des collectivités territoriales vers l’État central». Il s’articule, selon le leader du parti Disso, autour de 4 grands axes que sont « un nouveau modèle de développement économique » ; « un réaménagement de notre architecture institutionnelle » ; « une revalorisation de notre capital culturel » et «la sécurisation de notre pays et de ses populations ».
L’ASEPEX LANCE LA PARTICIPATION DU SÉNÉGAL
Le Sénégal va exposer à partir « Sénégal going green ou le Pse vert ». Selon la Dg de l’Asepex, le résultat global du comité d’organisation de la participation du Sénégal est l’élaboration et la conduite d’un programme de travail conforme ...
Au nom du ministre du Commerce, de la consommation et des Pme, Abdou Karim Fofana, la Directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), Zahra Iyane Thiam a lancé officiellement, vendredi, la participation du Sénégal à l’exposition internationale horticole qui se tient du 2 octobre au 28 mars 2024 à Doha au Qatar. Le thème général de l’expo est « Désert vert, meilleur environnement ».
Le Sénégal va exposer à partir « Sénégal going green ou le Pse vert ». Selon la Dg de l’Asepex, le résultat global du comité d’organisation de la participation du Sénégal est l’élaboration et la conduite d’un programme de travail conforme et à garantir la réussite de sa participation à cet événement. « Au-delà de cette ambition, il s’agira pour nous de mettre en exergue les projets structurants de l’Etat, et de saisir toutes les opportunités d’affaires pour nos différentes cibles, notamment pour le secteur privé et pour la promotion des produits ‘’made in Sénégal’’ », a déclaré la directrice de l’Asepex.
Dans l’optique de réussir une bonne coordination de la préparation, il est également mis en place un comité d’organisation dirigé par Zahra Iyane Thiam par ailleurs commissaire générale de section Sénégal. La cérémonie s’est clôturée par la signature de convention entre l’Asepex et l’Union des chambres de métiers du Sénégal (Uncm).
LE LAARA BIRAANAAN DES CANDIDATS
Ils sont comme ces talibés qui font du porte-à-porte, tendant leur sébile. Les candidats ou leurs mandataires vont devoir le faire avec leur fiche de collecte pendant plus de 2 mois.
Ils sont comme ces talibés qui font du porte-à-porte, tendant leur sébile. Les candidats ou leurs mandataires vont devoir le faire avec leur fiche de collecte pendant plus de 2 mois. Ce sera presque du « laara biraanaan » à chaque citoyen pour obtenir une signature. Mais, arrivés au Conseil constitutionnel, le marabout, il y aura beaucoup de « sarax bi egg na ». Les autres vont rentrer bredouille avec leurs « potou tamaaté » de riz ou de mil. Sauf qu’ici, le mélange de genres n’est pas permis. Les règles sont claires et strictes pour le parrainage. Pour le talibé Sonko moom, il s’est fait taper sur les doigts, il ne doit même pas aller demander cette aumône au Sénégalais parce qu’il est puni.
BAMBEY DANS LE MANQUE
Un déficit important d’enseignants est relevé dans le département de Bambey à quelques jours de la rentrée scolaire prévue, jeudi, a appris l’APS auprès du secrétaire de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF), Mamour Moussa Sy.
Bambey, 30 sept (APS) – Un déficit important d’enseignants est relevé dans le département de Bambey à quelques jours de la rentrée scolaire prévue, jeudi, a appris l’APS auprès du secrétaire de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF), Mamour Moussa Sy.
»Dans le département un déficit de 89 enseignants est enregistré pour le préscolaire et l’élémentaire, 29 professeurs et onze surveillants », a-t-il fait savoir lors d’un comité départemental de développement (CDD) consacré aux préparatif de la rentrée scolaire 2023-2024.
« Au terme de ce CDD, on a constaté qu’au niveau des différents établissements de la circonscription les différents acteurs sont en train de faire nécessaire pour bien accueillir le corps administratif et les élèves », a t-il assuré.
Toutefois, s’agissant du manque de tables bancs, le secrétaire général de l’IEF a indiqué que »le problème persiste malgré les dotations et réparations enregistrées ces dernières années ». Aini, il a invité les autorités locales à »combler ce gab pour soulager les conditions difficiles des élèves de certaines écoles. »
A l’en croire, »malgré les fortes pluies enregistrées aucune structure scolaire n’est impactée par les eaux. »
Selon l’adjoint au préfet du département de Bambey, Mamadou Faye, »les conditions minimales sont réunies pour aborder avec sérénité » la rentrée des classes.
Pour sa part, l’IEF de Bambey, Papa Amadou Sidibé a invité les parents d’élèves à »envoyer sans attendre leurs enfants à l’école pour faciliter le démarrage effectif des enseignements apprentissage. »
« Il en est de même pour les maires qui doivent remettre les fournitures scolaires aux directeurs d’école, de le faire dans les délais pour permettre aux élèves d’avoir le matériel minimum afin de démarrer les enseignements », a-t-il ajouté.
MULTIPLE PHOTOS
UNIVERSITE ASSANE SECK RECEPTIONNE UNE SERIE D’INFRASTRUCTURES AU CAMPUS SOCIAL
Le directeur du centre régional des œuvres universitaires sociales (Crous) de Ziguinchor (sud), Sana Sané, a inauguré, samedi, une série d’infrastructures réhabilitées ou rénovées dans le campus social de l’université Assane Seck
Ziguinchor, 30 sept (APS) – Le directeur du centre régional des œuvres universitaires sociales (Crous) de Ziguinchor (sud), Sana Sané, a inauguré, samedi, une série d’infrastructures réhabilitées ou rénovées dans le campus social de l’université Assane Seck, a constaté l’APS.
»Dans la perspective de renforcer et d’améliorer les conditions de vie des étudiants », M. Sané a procédé à l’inauguration, entre autres, de pavillons, de restaurants et d’un terrain multisports, en présence d’un public nombreux
»Nous voulons donner aux étudiants le meilleur cadre possible », a encore dit Sana Sané, saluant également la mise en place d’un point de collecte normalisé à l’université Assane Seck de Ziguinchor pour la gestion des ordures.
Les universités »ont reçu un choc lors des évènements de juin dernier », a t-il souligné, faisant allusion aux manifestations ayant suivi la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison pour »corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr.
»Le chef de l’État a demandé aux institutions de rester debout. C’est pour cela que nous avons mis en place toutes les dispositions nécessaires pour rénover et réhabiliter toutes nos infrastructures qui ont subi des dommages », a t-il relevé, citant par exemple l’UFR santé qui a été complètement saccagée.
M. Sané a par ailleurs salué la réaction des étudiants qui, selon lui, »se sont érigés en bouclier pour défendre les infrastructures de l’université Assane Seck de Ziguinchor ». Il a appelé ces derniers à se mettre davantage devant pour protéger ces infrastructures au service du bien-être de la communauté universitaire.
Sana Sané a rassuré que l’université Assane Seck de Ziguinchor est fin prête pour ouvrir ses campus et accueillir les étudiants.
Le campus social de l’université Assane Seck de Ziguinchor a ouvert ses portes ce samedi. Les étudiants doivent rejoindre les amphis le 2 octobre.
CARTE NOIRE, LE KHALIFE DE MEDINA SOUANE N’EST PLUS
Le Khalif de Médina Souané, dans la région de Sédhiou, Elhadji Abdoulaye Karamba Souané, s’est éteint, vendredi, dans la soirée, à l’âge de 81 ans, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS.
Sédhiou, 30 sept (APS) – Le Khalif de Médina Souané, dans la région de Sédhiou, Elhadji Abdoulaye Karamba Souané, s’est éteint, vendredi, dans la soirée, à l’âge de 81 ans, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS.
Il a été inhumé dans la soirée dans le mausolée de son père Mouhammadou Salim Souané. La prière mortuaire a été dirigée par Elhadji Cheikhna Souané, fils du défunt.
KEDOUDOU OPTE POUR LE CONCEPT UBBI TEY, JANG TEY
Des enseignants du quartier »Dandé Mayo » de Kédougou ont organisé, samedi, une opération de nettoiement à l’école Bakary Dansokho pour permettre le démarrage des cours le jour de la rentrée des classes prévue, mardi.
Kédougou 30 sept (APS) – Des enseignants du quartier »Dandé Mayo » de Kédougou ont organisé, samedi, une opération de nettoiement à l’école Bakary Dansokho pour permettre le démarrage des cours le jour de la rentrée des classes prévue, mardi.
»Nous avons décidé de nous lancer dans la campagne citoyenne dite Ubbi tey, Jang tey pour une effectivité des enseignement-apprentissages dès le premier jour de la rentrée scolaire’’, a déclaré Pape Saly Dagnokho, président du collectif des enseignants du quartier Dandé Mayo, par ailleurs professeurs de math dans un collège.
Le collectif a organisé des cours de vacance gratuits durant le mois de septembre pour venir en aide aux enfants en difficulté et lutter contre la déperdition scolaire.
»Nous avons organisé ces cours de vacance pour venir en aide à nos enfants et à nos neveux du quartier car l’école ouvre les portes de la réussite », a dit Dagnokho.
Il a indiqué que toutes les dispositions sont prises pour un démarrage effectif des cours dès le premier jour de la rentrée.
»Le ubbi tey, Jang tey sera effectif ici. Toutes les dispositions ont été prises et nous ferons tout pour que les élèves soient accueillis dans des conditions de sécurité », a-t-il déclaré, ajoutant que ses collègues ont également réhabilité des salles de classe durant les vacances.
»On a pris les devants pour réhabiliter et nettoyer les salles de classe détruites. Et nous avons repeint d’autres », a-t-il dit.