Ces maux de l’école à Dakar et sa banlieue
Le personnel de l’Education nationale reprend le chemin de l’école aujourd’hui en attendant les élèves pour jeudi prochain. Cependant, la rentrée des classes semble déjà compromise dans plusieurs écoles de la région de Dakar. Pour cause, les inondations, l’absence de toilettes, le manque d'eau potable etc.. Plusieurs écoles sont actuellement inondées, sans eau potable et de blocs sanitaires fonctionnels. Les autorités académiques ont indiqué, lors du comité régional de développement (Crd), avoir constaté que pour la rentrée scolaire, 168 écoles sont inondées dans la région de Dakar dont 68 à l'Inspection d’académie (AI) de Dakar qui polarise les 19 communes du Département de Dakar, 51 établissements à l'IA de Pikine-Guédiawaye et 49 écoles à l'IA de Rufisque. A noter que parmi ces écoles inondées, 103 sont de l’élémentaire. Les établissements sans points d'eau fonctionnels sont au nombre de 33 dont 03 à l'IA de Dakar, 14 à l'IA de Pikine Guédiawaye dont 08 dans le Département de Guédiawaye et 16 à l'IA de Rufisque.
Menaces de perturbations de la rentrée scolaire
Restons à l’école pour dire qu’il y a des risques de perturbations de la rentrée des classes. Des syndicats d'enseignants dont le Cusems authentique de Dame Mbodj, celui des professeurs d'éducation physique et sportive, menacent d’aller en grève. Ils exigent le respect des accords signés par le gouvernement et le règlement de la contractualisation des enseignants décisionnaires. Toutefois, les autorités étatiques lors du conseil interministériel sur la rentrée scolaire avaient donné des gages.
L’ex-maire de Thiès gèle ses activités dans le Rewmi
Si Lamine Diallo, ancien maire de la commune de Thiès Nord et Coordonnateur du parti Rewmi dans ladite commune franchit le Rubicon, ce sera une lourde perte pour le candidat Idrissa Seck, en direction de la prochaine élection présidentielle. En effet, dans un communiqué rendu public hier, il écrit : « après 28 bonnes années (1995- 2023) de compagnonnage ininterrompu avec le président Idrissa, j'ai décidé de geler toutes mes activités, pour convenance personnelle, dans le parti Rewmi ». Tout laisse croire d’ailleurs qu’il est dans une posture de claquer définitivement la porte, car il a signé la déclaration « Lamine Diallo, ancien coordonnateur de Rewmi Thiès nord ». En tout état de cause, c’est déjà un coup dur pour le candidat Idrissa Seck qui avait également perdu récemment une grosse pointure au niveau de Thiès-Est, en l’occurrence Cissé Bèye coordonnateur du comité électoral du centre de vote de l’école Demba Diakhaté. L’ex-maire Lamine Diallo a cependant rendu hommage à Idrissa Seck, non sans «formuler des prières de succès à ce grand homme politique sénégalais, pétri de talent et de compétence».
Lettre ouverte au président Karim Wade
La polémique autour des renouvellements, qui ont engendré un lot de frustrations à Thiès, vaut au président Karim Meissa Wade une lettre ouverte à lui adressée par Maguèye Sarr, secrétaire général élu de la Section PDS ThièsEst. Selon lui, l’heure n’est pas à la dispersion contre-productive des forces du parti, au contraire, il faut cimenter davantage les relations entre frères de parti, consolider la dynamique du Gnibissi (retour dans le parti des frustrés). Mais tout cela doit se faire dans la diversité et l’harmonie la plus totale. Cependant, souligne-t-il dans la lettre, « on ne peut pas ne pas dénoncer la gestion clanique, les manœuvres dangereuses et les entreprises de magouille et de copinage de Saliou Dieng et de ses sbires. Le PDS et son candidat Karim Meïssa Wade ne méritent pas ça : le parti doit plus de respect et de loyauté aux militants de la base. Si le PDS a survécu à tant de brimades, c’est parce qu’il y a des militants traditionnels (anciens comme vieux) qui sont restés fidèles à la ligne du parti et qui n’ont jamais hésité dans leurs choix. Il ne faut donc pas que, maintenant que nous sommes presque au bout du tunnel, les démons de la division, la gestion solitaire et clanique viennent ébranler tous les acquis et surtout les piliers sur lesquels le parti a toujours reposé. Nous invitons à plus de respect pour les anciens et fidèles compagnons dont la foi reste intacte aux idéaux du parti. Rajeunir et moderniser une structure humaine et jeter par-dessus bord ce qui a permis de la bâtir, c’est une illusion dangereuse ».
Sileye Gorbal Sy plaide en faveur de l’éducation numérique
Prenant part à la semaine de l’apprentissage numérique et à la journée internationale de l’alphabétisation organisée par l’Unesco à Paris, le président de la Coalition nationale de l’Éducation pour Tous (Cnept) a fait un plaidoyer fort en faveur de l’éducation numérique mais surtout pour le financement de l’alphabétisation qui demeure le parent pauvre de notre système éducatif. En marge de ses conférences, Silèye Gorbal Sy a rencontré les responsables de l’alphabétisation de l’Unesco, le ministère de l’éducation de la France, la diaspora sénégalaise, l’ambassade du Sénégal à Paris, des associations françaises actives en Éducation et des communes comme celle de Vigneux sur Seine. Il a échangé avec eux sur le partenariat avec la Cnept mais surtout du panel international de haut niveau qu’il compte organiser prochainement à Paris.
BBY-Kédougou vote Amadou Ba
Les actes d’allégeance au Premier ministre Amadou Ba, candidat du pouvoir à la prochaine élection présidentielle, se poursuivent. Lors d’une rencontre hier, les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de la région de Kédougou ont exprimé leur adhésion à la décision du Président Macky Sall et vont par conséquent soutenir l’actuel chef du gouvernement pour lui permettre de prendre le pouvoir à l’issue des joutes électorales du 25 février prochain. Prenant la parole, Ousmane Sylla, maire de Kédougou et Directeur Général de Dakar Dem Dikk, a affirmé qu’Amadou Ba est le choix du développement, de la stabilité, de la paix. Il a estimé que l’arrivée du Premier ministre au pouvoir va rendre la région de Kédougou beaucoup plus prospère et que le contexte politique dans cette zone du Sénégal appelle à travailler davantage autour de l’essentiel qui est le développement socio-économique de Kédougou. Ousmane Sylla a ainsi juré la main sur le cœur que l’ensemble des responsables politiques, tous les militants et militantes de BBY de la région de Kédougou, ont réaffirmé avec vigueur et sans réserve leur adhésion et leur détermination à soutenir cette candidature pour assurer une victoire éclatante dès le premier tour au soir du 25 février 2024. Le maire de Kédougou a aussi profité de l’occasion pour exhorter toutes les populations de la région à soutenir totalement le candidat Amadou Ba. S’adressant aux responsables de BBY, il leur demande de travailler dans l’unité, la solidarité et l’engagement derrière l’actuel chef du gouvernement.
Les députés de Bby se félicitent du choix d’Abdoulaye Diagne
Choisi par le Président Macky Sall comme coordonnateur national du parrainage, le député Abdoulaye Diagne peut bien compter sur ses collègues députés du groupe parlementaire de Bby. Dans un communiqué parvenu à L'As, Me Omar Youm et cie s'engagent à ne ménager aucun effort pour l'accompagner dans cette mission. Ils sont d’avis en effet que cette désignation vient consacrer la compétence et le dévouement d’un collègue qui a fini de faire la preuve de son engagement loyal au service du groupe et de la coalition. Par ailleurs, les députés dudit groupe parlementaire ont réitéré leurs félicitations sur le processus démocratique, participatif et inclusif ayant abouti au choix du Premier ministre Amadou BA, comme candidat de leur coalition à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ils endossent ce choix conforme aux exigences de compétence, d’expérience et de probité morale que requiert l’exercice de la fonction de président de la République. Rappelant l’engagement pris par le groupe parlementaire, les députés du groupe BBY ont séance tenante démarré le parrainage du seul et unique candidat de la coalition en l’occurrence Amadou Ba.
201 migrants dont 4 femmes arrivés ce week-end en Espagne
Il n’y a rien qui dissuade les jeunes de rester au pays. Ils continuent de braver la mer pour rejoindre les côtes espagnoles. Hier, une pirogue transportant 138 personnes dont 2 femmes est arrivée à Gran Canaria. Une autre embarcation ayant 63 personnes dont 2 femmes à bord, a accosté aussi à El Hierro.Au total 201 migrants sénégalais sont arrivés en Espagne.
La gendarmerie interpelle 31 migrants clandestins
Restons avec l’émigration clandestine pour dire que la gendarmerie est en train de briser le rêve de beaucoup de jeunes. Hier, les éléments de la brigade de gendarmerie de Nianing ont interpellé 31 candidats à l’émigration clandestine dont un organisateur vers 2h du matin à la plage de Point Sarène. Les pandores ont également saisi le camion qui servait de transport aux migrants.
Deux pirogues de 262 migrants arraisonnées par la Marine
Ne quittons pas la migration clandestine sans signaler que la Marine nationale a annoncé que son patrouilleur Walo a arraisonné samedi deux pirogues avec 262 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime. «Le patrouilleur Walo a arraisonné le 30 septembre 2023 deux pirogues avec 262 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime. 26 femmes et 13 mineurs se trouvaient parmi les passagers», a indiqué la Marine sur son compte X (ancien twitter). Elle a ajouté que les migrants ont été débarqués à la Base navale Amiral Faye Gassama (BNAFG) et remis aux services compétents de l’Etat. En coordination avec des moyens de l’Armée de l’Air, le patrouilleur Walo a arraisonné vendredi, à 100 km au large de Dakar, «deux pirogues avec 272 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime», selon toujours la Marine. Elle signale que 16 femmes et 7 enfants se trouvaient parmi les passagers. Ces candidats à l’émigration irrégulière ont été remis aux services compétents de l’Etat.
Déguerpissement des mécaniciens de l’ancienne piste
Les autorités ont déguerpi hier les mécaniciens et autres squatteurs à l’ancienne piste de Mermoz. Les gendarmes ont tout rasé sous le regard impuissant des mécaniciens et autres occupants des lieux.Ils ne savent plus où aller.
Le ministre Moustapha Diop rentre dans les rangs
Le ministre maire de Louga avait déclaré son intention de briguer les suffrages des Sénégalais à la présidentielle de 2024. Finalement, Moustapha Diop est revenu sur sa décision. Contrairement à l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne et Aly Ngouille Ndiaye qui étaient absents, l’édile de Louga a pris part samedi à la réunion du secrétariat exécutif permanent (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr). Le Président Macky Sall a annoncé lors de la rencontre que Moustapha Diop est rentré dans les rangs. Le président du parti présidentiel a salué l’esprit de dépassement de l’édile de Louga qui soutient désormais la candidature d’Amadou Ba. Le Président Macky Sall qui continue par ailleurs de mobiliser ses troupes en perspective de la présidentielle, va réunir aujourd’hui le secrétariat exécutif de la coalition Benno Bokk Yaakaar. La rencontre va porter sur les stratégies à mettre en place et fixer la date d’investiture d’Amadou Ba. Car la mouvance présidentielle va tenir dans les prochains jours un meeting d’investiture du candidat de Benno. Remaniement gouvernemental avant mercredi Le remaniement gouvernemental qui a été annoncé depuis quelque temps ne va plus tarder. Il est imminent, du moins si l’on en croit nos interlocuteurs. Sauf changement de dernière minute, le Président Macky Sall va remanier l’attelage gouvernemental avant mercredi prochain, jour du conseil des ministres
65 CONSEILLERS MUNICIPAUX SUR LES 80 APPROUVENT, SOUS HAUTE TENSION
Le Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a voté et validé avant-hier, samedi 30 septembre, le projet de dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall.
Le Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a voté et validé avant-hier, samedi 30 septembre, le projet de dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall. Cela s’est fait lors de sa 3ème session ordinaire tenue à l’hôtel de ville sous haute tension entre camp au pouvoir et opposition. Sur les 80 conseillers municipaux que compte la commune, 65 ont donné un avis favorable.
L a troisième session ordinaire de l’année 2023 du Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a duré plusieurs tours d’horloge dans la grande salle de l’hôtel de ville. En effet, le vote qui s’est déroulé sous haute tension a été sécurisé les éléments de la police qui ont été déployés sur place pour calmer les conseillers ainsi que leurs partisans regroupés en deux camps (pouvoir et opposition). Bien que minoritaires dans ce Conseil municipal de Saint-Louis, les conseillers membres de l’opposition se sont présentés dans la salle munis de foulards et de brassards rouges. Ceci pour exprimer leur strict désaccord quant à la volonté du maire Mansour Faye de rebaptiser l’avenue Général De Gaulle au nom du Président Macky Sall. Une contestation qui n’a pas empêché les conseillers membres de la Coalition Benno Bokk Yaakar, qui sont majoritaires, de voter à l’unanimité cette dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall. « Nous nous sommes réunis en session ordinaire pour aborder sept points qui étaient à l’ordre du jour en plus des divers. Parmi ces sept points, l’un portait sur la dénomination de rues ou voies. Et cela concernait quatre voies qu’on devait rebaptiser aux noms du Président Macky Sall (avenue De Gaulle), l’ancien maire Bécaye Sow (vers Léona), Sérigne Abass Sall, érudit de l’Islam (vers Corniche) et leur collègue Balla Sidy Guèye (vers Santhiaba ou « Ndartoute »).
La session s’est déroulée parfaitement et nous avons écouté sereinement nos collègues de l’opposition mais nous avons aussi donné tous les argu ments qui plaident pour que le Conseil municipal donne le nom du Président Macky Sall à l’avenue Général De Gaulle », a dit Alioune Badara Diop, conseiller municipal et adjoint au maire. Il a exprimé sa fierté d’avoir voté et validé ce projet avec surtout enthousiasme. Cependant, le Président Macky Sall est invité à œuvrer pour rendre cette avenue très attrayante.
LE NOBEL DE MÉDECINE DÉCERNÉ AUX SCIENTIFIQUES DERRIÈRE LES VACCINS ARNM ANTI-COVID
Katalin Karikó et Drew Weissman, ont été honorés pour leurs découvertes révolutionnaires qui ont ouvert la voie à la mise au point de ces vaccins innovants
Le prix Nobel de médecine a été décerné ce lundi 2 octobre à deux scientifiques pour leurs contributions majeures dans le développement des vaccins à ARNm contre la COVID-19. Katalin Karikó, professeure à l'Université de Sagan en Hongrie et professeure adjointe à l'Université de Pennsylvanie, ainsi que Drew Weissman, ont été honorés pour leurs découvertes révolutionnaires qui ont ouvert la voie à la mise au point de ces vaccins innovants.
Le comité Nobel a souligné que les travaux de Karikó et Weissman ont fondamentalement changé notre compréhension de la façon dont l'ARNm interagit avec notre système immunitaire. Leurs recherches ont permis une avancée majeure dans le domaine des vaccins, en permettant la conception rapide et efficace des vaccins à ARNm contre la COVID-19. Ces vaccins ont joué un rôle crucial dans la lutte mondiale contre la pandémie, offrant une lueur d'espoir dans des moments difficiles.
Les scientifiques ont exprimé leur gratitude et leur étonnement à l'annonce du prix Nobel. Thomas Perlmann, secrétaire de l'Assemblée Nobel, a déclaré que les deux lauréats étaient "submergés" par la nouvelle du prix lorsqu'il les a contactés avant l'annonce officielle. Leur travail a été salué pour son impact significatif sur la santé humaine et son potentiel à sauver des vies, en particulier pendant les premières phases de la pandémie.
Cette distinction vient s'ajouter à la reconnaissance déjà accordée l'année dernière au scientifique suédois Svante Paabo, qui a remporté le prix Nobel de physiologie ou médecine pour ses découvertes sur l'évolution humaine et l'ADN néandertalien. Les recherches de Paabo ont fourni des informations clés sur notre système immunitaire, y compris notre vulnérabilité à des maladies graves telles que la COVID-19.
Les annonces des prix Nobel se poursuivront cette semaine, avec les prix de physique, de chimie et de littérature, qui seront dévoilés respectivement mardi, mercredi et jeudi. Le prix Nobel de la paix sera annoncé vendredi et le prix d'économie le 9 octobre.
Les récipiendaires des prix Nobel reçoivent une récompense en espèces de 11 millions de couronnes suédoises (environ 1 million de dollars). Cette somme provient du legs d'Alfred Nobel, l'inventeur suédois à l'origine de ces prestigieuses récompenses, décédé en 1896.
La cérémonie de remise des prix aura lieu le 10 décembre, date anniversaire du décès d'Alfred Nobel. La remise du prix Nobel de la paix se déroulera à Oslo, conformément à ses souhaits, tandis que les autres cérémonies auront lieu à Stockholm.
JUAN BRANCO ÉVOQUE DES INVESTISSEMENTS MINIERS SUSPECTS IMPLIQUANT LES FRÈRES DIOME
L'avocat français d'Ousmane Sonko fait état d'un permis minier accordé au frère du ministre de l'Intérieur, soulevant des interrogations sur de pratiques douteuses et de possibles abus de pouvoir au sein du gouvernement
Dans une série de tweets publiés le 2 octobre 2023 sur X, l'avocat français d'Ousmane Sonko, Juan Branco, a fait des révélations choc sur des transactions prétendument douteuses impliquant des membres du gouvernement sénégalais.
Selon Juan Branco, le frère aîné du ministre de l'Intérieur sénégalais, M. Franck Niaky Diome, aurait obtenu un permis minier à Keur Samba en 2018, avec près de 2 milliards de Francs CFA d'investissements prévus. Cette révélation soulève des interrogations quant aux compétences de M. Diome, qui était auparavant serveur et agent de recouvrement d'assurance. Il serait désormais, à en croire Juan Branco, propriétaire d'une BMW rutilante à Dakar et a des projets d'investissement à Sidney.
L'avocat français a indiqué avoir signalé cette situation aux autorités australiennes et a demandé une vérification approfondie de tous les mouvements de fond intervenus ces dernières années. Il a également prévenu que cette affaire n'était que la première étape, et que d'autres personnalités, dont un haut-responsable ayant envoyé sa famille au Canada et un responsable politique de premier plan possédant de somptueuses propriétés à l'étranger, seraient également soumises à des investigations similaires.
Juan Branco a également fait mention des théories d'Ousmane Sonko, qualifiant le gouvernement actuel de répressif et accusant ses fonctionnaires et magistrats d'obéir aveuglément aux directives qui leur sont données. Il a déclaré que leur corruption et leurs mouvements de fond seraient traqués dans le but d'aider les Sénégalais à retrouver leur souveraineté. L'avocat a également annoncé que ces poursuites pourraient être parallèles à des accusations de crimes contre l'humanité formulées contre des personnalités de l'État sénégalais.
L'avocat indique que son implication dans cette affaire ne faiblirait pas et que ni la violence ni les manœuvres politiques ne permettraient aux responsables de ces actes de bénéficier de l'impunité.
LA JA (HOMMES) RENOUE AVEC LE TROPHEE ; REVANCHE POUR LE DUC (DAMES)
Après plusieurs années de diète, la Jeanne d’Arc a renoué avec les trophées en remportant ce samedi 30 septembre au Stade Marius Ndiaye, la finale messieurs de la Coupe du maire. Les «Bleu et Blanc» se sont imposés (66 à 59) au bout du suspense face aux Etudiants du Dakar université club (Duc). C’est leur cinquième trophée dans cette compétition. Le Duc a toutefois retrouvé le sourire chez les Dames qui se sont imposées dans la seconde finale. Les Duchesses se sont offertes une revanche sur l’As Ville de Dakar qu’elles ont dominé sur la marque de 52- 46. C’est le seizième trophée du Duc en Coupe du maire.
L ongtemps réduite à jouer les seconds rôles dans championnats de l’élite, la Jeanne d’Arc (JA) de Dakar s’est affirmée un peu plus cette saison. Finaliste malheureuse contre l’As Douanes en finale du championnat, les «Bleu et Blanc» ont décroché samedi au stadium Marius Ndiaye, la Coupe du maire de Dakar.
La JA s’est imposée devant le Dakar Université club (Duc) sur la marque de 66 à 59. Une victoire à l’arrachée obtenue après une partie disputée et plein de suspense. L’entame n’a pas pourtant été au top pour la Jeanne d’Arc, comme du reste pour l’adversaire poussif d’entrée de jeu. Les Etudiants profiteront pour prendre la course devant à la fin du premier quart (16-9). Approximative sur le jeu, en manque de réussite sur les tirs, la JA marque le pas. Les protégés du coach Sir Parfait Adjivon maintiennent leur avance (19- 11 ; 4e ) avant d’aller à la mi temps avec un écart de 8 points (29-21).
Au retour sur le parquet, le festival de maladresse sera de plus belle dans la partie. Les deux équipes restent à 4 petits points inscrits en quatre minutes (31-23. 4e ). La Jeanne d’Arc retrouvera toutefois un peu d’allant offensif qui lui permettra de recoller (33- 31 ; 7e ) et de revenir à deux points à la fin du troisième quart temps (35-33). Un score qui relance davantage le suspense dans cette partie. Avec une succession de pertes de balles, les Etudiants du Duc ouvrent des brèches et permettent aux poulains du coach Momo Sène de refaire son retard et ensuite de faire la jonction ( 42-45 ; 5e ). C’est le tournant du match. La Jeanne d’ Arc parviendra à tenir à distance son adversaire avec ses 4 points d’avance grâce à un précieux smash de Namory Keita sur la tête des Etudiants (45-49 à 32 secondes de la fin)
Loin d’abdiquer, ces derniers parviendront grâce à un panier de Abdoulaye Diéne à rester en vie (48-49 à 11 secondes de la fin. Mieux, ils vont arracher l’égalisation à 6 secondes (50- 50) et contraindre la JA à la prolongation. Dans cette ultime acte, les «Bleu et Blanc» ne lâcheront pas prises dans le chassée- croisé au score. Ils auront le dernier mot en s’imposant avec 7 points (59-66). C’est le cinq trophée de la Jeanne d’Arc de Dakar dans cette compétition. Les Duchesses tiennent Leur revanche Chez les Dames, les débats ont été très tendus entre le Duc et l’As Ville de Dakar (Asvd) qui se retrouvent une semaine après leur dernière confrontation en Coupe de la Ligue. Déterminée à prendre une revanche, les Duchesses ont mis beaucoup d’envie pour contester la supériorité des joueuses de la Municipalité dans la présente saison.
Après avoir remporté d’autorité le premier quart temps, les protégées du coach Ousmane Goudiaby se feront fortes de maintenir à bonne distance les coéquipières de Couna Ndao et de Ndèye Awa Kébé et gagner logiquement le deuxième acte de jeu avec une pécule de 6 points ( 23-29). Au retour sur le parquet, le Duc ne lâche pas prises. Il s’appuiera sur les tirs souvent précipités et les nombreuses pertes de balles de l’adversaire pour remporter cette troisième et décisive quart temps sur la marque de sic points (32-38). Dans l’ultime quart-temps, les Duchesses sont sur le bon timing. Elles se montrent dominatrices dans le jeu intérieur.
Présente dans la raquette adverse et dans les bons coups, Mame Ndoumbé Fall montre voie à son équipe. Elle fait prévaloir sa taille pour alimenter le compteur de son équipe (33-49 ; 5e ). Les filles de la municipalité vont corser l’avance (41-50.9e ) avant de remporter le gain de la partie sur la marque (46-52).
ALIOUNE TINE DESAVOUE LA DIRECTION DES ELECTIONS
Alioune Tine invite le commissaire Tanor Thiendalla Fall, Dg de la Dge et ses collègues, à rester dans le rôle d’une administration neutre, impartiale et éviter d’empiéter sur les compétences du Conseil constitutionnel
L’ancien président de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (Raddho) désavoue la Direction générale des élections (Dge), suite à son refus de délivrer les fiches de collecte de parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, au mandataire national de la coalition « Sonko président 2024 ». Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 1er octobre, Alioune Tine, par ailleurs président fondateur du think tank Afrikajom Center, a invité le commissaire Tanor Thiendalla Fall, Dg de la Dge et ses collègues, à rester dans le rôle d’une administration neutre, impartiale et éviter d’empiéter sur les compétences du Conseil constitutionnel, seul organe habilité par la loi pour statuer sur l’éligibilité des candidats à la présidentielle.
Le refus catégorique de délivrer les fiches de collecte de parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, opposé par la Direction générale des élections (Dge) au mandataire national de la coalition « Sonko président 2024 » continue de susciter des vives réactions. Dernière en date, la sortie de l’ancien président de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (Raddho) hier, dimanche 1er octobre sur les ondes de la radio Sudfm (privée). Invité du jour de l’émission Objection animée par notre confrère Baye Oumar Guèye, Alioune Tine, président fondateur du Think tank Afrikajom Center, s’est démarqué de l’attitude de la Direction générale des élections qui, selon lui, empiète sur les compétences du Conseil constitutionnel.
En effet, pour Alioune Tine, seul cet organe est habilité par la Loi à régler les contentieux sur la question de l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle. Poursuivant son propos, l’Expert international indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali invite ainsi tous les acteurs impliqués dans le processus d’organisation de cette élection au « respect de l’Etat de droit, de la démocratie, et des termes du Code électoral pour une bonne organisation de cette élection présidentielle du 25 février 2024». « Le grand problème que nous avons aujourd’hui, c’est la question de l’éligibilité. Les années passées, c’était les fraudes pendant la période électorale ou post- électorale. Maintenant, les problèmes arrivent avant même le jour de l’élection. Car, on peut bloquer votre dossier avant même le dépôt des candidatures sur la base de l’éligibilité avec la Dge. Cette question, il faut qu’on la règle. Si, on a un contentieux au niveau de l’éligibilité, vous avez l’administration qui règle ce contentieux. Or, nous n’avons pas aujourd’hui, un Etat impartial », fait-il remarquer avant d’ajouter avec insistance. « Il faut laisser le soin au Conseil constitutionnel de régler les contentieux sur la question de l’éligibilité. C’est beaucoup plus simple. Il nous faut respecter le droit, il faut qu’à la fois, le pouvoir et l’opposition, fassent des efforts pour respecter le droit. Il faut que l’administration essaie d’être impartiale. Qu’elle ne donne pas l’impression qu’elle n’est pas neutre. C’est une régression par rapport à ce qu’on a connu avant », a-t-il martelé tout en préconisant l’ouverture d’un nouveau débat entre acteurs politiques sur la tenue de cette élection. « Il y a eu un moment, quand le président Abdou Diouf a reconnu que l’administration était partisane, il est parti prendre des gens dans l’armée pour les mettre aussi bien à la tête du ministère de l’Intérieur et de l’Onel (Observation national des élections) pour régler les problèmes des mécanismes de régulation des élections. Et l’armée a été, effectivement aujourd’hui, un facteur probant et améliorant de stabilité de la démocratie. Que le pouvoir via le ministère de l’Intérieur discute avec les partis politiques pour trouver un consensus qui permette la bonne tenue des élections. Et ça, c’est possible.», a-t-il estimé.
Par ailleurs, interpellé sur la pléthore de candidats à la candidature (126 environ selon des chiffres publiés par plusieurs médias) ayant retiré leurs fiches de parrainage, Alioune Tine soutient que cette inflation des candidatures montre l’épuisement du modèle de présidentialisme exacerbé incarné par le dicton « un homme face à un peuple » importé de la France du général de Gaulle mais qui n’est plus en vigueur dans l’hexagone.
LES PLANS DES PRETENDANTS AU MANDAT PRESIDENTIEL AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi 2 octobre commentent les plans élaborés par les prétendants au mandat présidentiel en vue de leur candidature à l’élection du 25 février
Dakar, 2 oct (APS) – Les plans élaborés par les prétendants au mandat présidentiel en vue de leur candidature à l’élection du 25 février dominent la livraison des quotidiens parvenus lundi à l’APS.
‘’BBY plus que jamais menacée’’, titre L’info, ajoutant que ‘’l’électorat [de la majorité présidentielle] s’effrite d’élection en élection depuis 2012, malgré le bilan de Macky Sall, qui est […] beaucoup plus populaire et politique qu’Amadou Ba’’, le candidat de Benno Bokk Yaakaar.
En raison de cette situation, ‘’Amadou Ba devra faire preuve de génie politique pour savoir jusqu’où porter l’héritage et le bilan de Macky Sall et […] compter sur ses propres atouts et qualités pour convaincre les Sénégalais qu’il peut les diriger’’, poursuit L’info.
Source A signale qu’‘’il n’y a aucun responsable du Parti socialiste, encore moins de l’autre allié, l’Alliance des forces de progrès, parmi les 14 délégués régionaux désignés par Macky Sall’’ pour diriger la collecte des parrainages en faveur d’Amadou Ba.
‘’Le PS et l’AFP dénoncent le fait qu’aucun de leurs militants ne figure dans l’équipe de délégués régionaux en charge du parrainage du candidat Amadou Ba. Ils l’ont fait savoir’’, lit-on dans Le Quotidien.
Vox Populi déduit de cette attitude que le parti au pouvoir ‘’cherche à faire les choses sans son premier allié, le PS, en l’écartant de l’équipe des délégués régionaux chargés des parrainages du candidat de BBY’’.
‘’Les crispations […] ont fini par éclater. De fortes dissensions se signalent déjà’’, écrit L’Observateur.
Un responsable de ladite formation politique, que cite le même journal, déclare que le fait d’‘’Ignorer le PS [au moment du parrainage du candidat de BBY] signifie qu’il sera totalement écarté de la gestion du pouvoir en cas de victoire du candidat’’.
‘’Je m’engage à faire en sorte que nul ne manque à l’appel’’, parmi les responsables du parti au pouvoir, a promis le Premier ministre lors de la réunion tenue ce samedi par l’APR, le parti au pouvoir, rapporte Bés Bi Le Jour.
EnQuête fait observer le ‘’regain de lucidité’’ de Pastef, le parti dissous d’Ousmane Sonko.
‘’Après la radicalisation, l’heure est au regain de lucidité et de la réflexion pour mettre en place une stratégie gagnante à l’élection présidentielle de février 2024, avec ou sans Ousmane Sonko’’, note le journal.
EnQuête souligne que ‘’la tâche est toutefois titanesque de convaincre les plus radicaux de la nécessité d’avoir un candidat de substitution’’, le leader de cette formation politique de l’opposition étant en prison.
‘’Le Pastef dissous a présenté au moins cinq candidats à la candidature pour l’élection présidentielle’’, observe WalfQuotidien.
Il ajoute que ‘’c’est une stratégie du leader de ce parti actuellement en prison, qui s’est vu refuser le retrait de fiches de parrainage’’.
Il peut s’agir d’‘’un plan bien mûri pour déjouer le piège du pouvoir qui a éliminé Ousmane Sonko de la course et a dissous son parti’’, note le même journal en citant un analyste politique.
‘’Alioune Tine désavoue la DGE’’, titre Sud Quotidien à la suite du refus de la direction générale des élections de remettre des fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko.
‘’Il faut laisser le soin au Conseil constitutionnel de régler le contentieux sur la question de l’éligibilité’’ des candidats, a dit le militant des droits de l’homme à Sud Quotidien.
Le nombre de candidats à la candidature ayant retiré des fiches de parrainage à la DGE impressionne Le Soleil. ‘’126, déjà !’’ s’exclame le journal.
‘’En définitive, il n’est pas exagéré de soutenir que l’instauration, par le président Macky Sall, du système de parrainage […] est un énorme service rendu à la crédibilité de notre démocratie’’, commente Le Soleil.
DES DÉSACCORDS CONCERNANT LA FORMATION DE L’EQUIPE DE BENNO POUR LE PARRAINAGE
Le choix des 14 délégués régionaux pour le parrainage à Benno Bokk Yaakar qui aurait été acté n’est pas parti pour taire les dissensions internes au sein de la coalition présidentielle
Le choix des 14 délégués régionaux pour le parrainage à Benno Bokk Yaakar qui aurait été acté n’est pas parti pour taire les dissensions internes au sein de la coalition présidentielle. Pour cause, certains partis alliés, par membres interposés, n’ont pas manqué de monter au créneau pour fustiger l’attitude affichée par l’Apr.
En effet, le député Maire de la Commune de Ndindy, Cheikh Seck a déclaré, selon la presse, que l’APR manque de générosité et ne respecte pas ses grands alliés en l’occurrence le Parti Socialiste (PS) et l’Alliance des Forces de Progrès (AFP). Pour cause, M. Seck déplore le fait que la liste de 14 délégués généraux n’a aucun allié du Parti Socialiste ni de l’AFP. Le Président de la Commission développement Rural aurait ainsi pris acte tout en relevant que « les instances vont se réunir dans les jours à venir pour donner leur point de vue sur la situation ». L’ancien maire de la Patte d’Oie et membre par ailleurs de la coalition Benno Bokk Yakaar, Banda Diop, ne semble pas apprécier, lui aussi, la démarche aurait consisté à mettre en place l’équipe parrainage de Benno Bokk Yakaar.
Selon Banda Diop, « elle ne répond à aucune logique collégiale, aucune logique de collaboration entre partis politiques d’égale dignité ». La posture n’est guère différente de celle d’Abdoulaye Gallo Diao, Secrétaire national adjoint chargé des TIC du Parti socialiste, suite à la publication de la liste des délégués du parrainage du candidat de la majorité présidentielle Amadou Ba.
Dans une note relayée par la presse, il accuserait l’Alliance pour la République (APR) d’écarter le PS, “deuxième force politique” de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). « Écarter le PS du dispositif national des parrainages veut dire que le PS sera également ignoré pour la campagne électorale. Ignorer le PS pour la campagne électorale de l’élection présidentielle de 2024 signifie que le PS sera totalement écarté de la gestion du pouvoir, en cas de victoire du candidat de BBY”, a notamment alerté M. Diao, par ailleurs membre du Bureau politique du Parti socialiste. Et d’avertir, selon la presse, que « le Parti socialiste va prendre et assumer toutes ses responsabilités en vue d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ».
Il faut relever que, selon L’Observateur, le chef de l’État aurait désigné son équipe de campagne pour la collecte des parrainages. Abdoulaye Diagne du MEER est désigné délégué national du parrainage de BBY. Parallèlement, il serait appuyé par 14 délégués régionaux. A Dakar, c’est Abdoulaye Diouf Sarr qui coordonnera le parrainage dans la région de Dakar. Le ministre Augustin Tine dirige la région de Thiès, entre autres délégués.
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MIMI INVITE AMADOU BA À RENDRE LE TABLIER
L’ancienne cheffe du gouvernement et présidente de Mimi2024 estime que le Premier ministre doit démissioner afin de "nous éviter l’utilisation des moyens de l’Etat" à des fins électorales
La démission du candidat Amadou Ba du poste de Premier ministre du Sénégal, c’est la position affichée par l’ancienne cheffe du gouvernement, aujourd’hui présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance / MIMI2024. Invitée du JDD d’hier, dimanche 1er octobre, sur Iradio (privée), la candidate déclarée à l’élection présidentielle de 2024 justifie cette position par des raisons d’éthique et de morale. Elle a été également interpellée sur la pléthore de candidats notée au sein de son ancienne formation politique, l’APR.
«Je considère que le Premier ministre qui est actuellement candidat doit démissionner pour être un véritable candidat. La loi institue l’équilibre des candidats. Du point de vue éthique et du point de vue moral, je pense qu’il devrait démissionner de son poste et ça nous éviterait l’utilisation des moyens de l’Etat. C’est des propositions concrètes et raisonnables que je mets sur la table », a affirmé dans l’émission JDD du dimanche 1er octobre 2023.
La candidate déclarée à l’élection présidentielle de 2024 a été également interpellée sur la multitude de déclarations de candidature au sein de son ancienne formation politique, l’Alliance pour la République « J’y réponds parce que vous me posez la question mais ce n’est pas tellement mon sujet puisque j’ai avancé depuis très longtemps. Les partis politiques au Sénégal sont assez patrimoniaux et es démocraties internes ne fonctionnent pas beaucoup. Ce n’est pas spécifique à l’APR et le chef quand il est en fin de course, c’est un peu comme un vieux lion dans la brousse. Il se fait tirer la moustache par tout le monde et tout le monde se sent désormais libre d’afficher ses ambitions surtout s’ils considèrent qu’ils ont la légitimité politique, l’ancienneté, etc. », a-t-elle indiqué.
Avant d’enchaîner : « Donc, ça n’a rien d’étonnant à mon avis et c’est confirmé par les différentes séries historiques quand on observe ». À la question de savoir est-ce qu’elle va soutenir la coalition des anciens responsables de l’APR, Boun Dionne et Aly Ngouille Ndiaye, … si cela venait à se concrétiser ?
Elle rétorquera : « j’ai déclaré ma candidature depuis le 1er janvier 2023 et depuis lors, nous poursuivons notre logique. Et nous allons à la rencontre des Sénégalais pour expliquer notre programme et solliciter leurs parrainages. De toute façon, nous sommes un mouvement ouvert et nous faisons ce que nous avons à faire. Mais ce qui serait intéressant comme dynamique, c’est les débats entre candidats. Et je vous invite, vous la presse, à inviter les postulants à dire quelles sont leurs ambitions. J’invite sur vos ondes le Premier ministre à venir débattre avec moi ou avec un autre candidat sur ce qu’il compte faire. Il s’inscrit dans la continuité du président Macky Sall, ce qui est un problème pour moi ». Et d’ajouter : « je considère qu’il faut que les candidats débattent entre eux et ensuite, je considère qu’il faut que les candidats déclarent leur fortune devant un jury d’honneur »».
TAPIS ROUGE AU CONGO POUR LE GABONAIS BRICE OLIGUI NGUEMA
Le président de transition du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo Ondimba fin août, est venu dimanche au Congo voisin s'assurer du soutien du président Denis Sassou Nguesso, a constaté un correspondant de l'AFP.
Le président de transition du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo Ondimba fin août, est venu dimanche au Congo voisin s'assurer du soutien du président Denis Sassou Nguesso, a constaté un correspondant de l'AFP.
Son avion a atterri en fin de matinée à l'aéroport d'Ollombo, dans le centre du pays, près d'Oyo, où se sont ensuite tenus une rencontre en tête-à-tête et un déjeuner entre les deux hommes.
Le tapis rouge avait été déroulé sur le tarmac pour recevoir le général Oligui, en treillis et béret vert, qui a été accueilli par le Premier ministre Anatole Collinet.
Dans le comité d'accueil se trouvait notamment Omar Denis Junior Bongo, fils de l'ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba et d'Edith Lucie Bongo Ondimba, qui était la fille aînée de Denis Sassou Nguesso. Elle et Omar Bongo sont décédés en 2009. Durant sa visite d'une journée au Congo, le général Oligui s'est d'ailleurs incliné sur la tombe de l'ex-première dame gabonaise.
Sous la présidence d'Ali Bongo, autre fils d'Omar Bongo, les relations entre le Gabon et le Congo de Denis Sassou Nguesso, qui cumule presque 40 ans au pouvoir, étaient notoirement tendues.
Le président gabonais Ali Bongo avec son épouse Sylvia Bongo à Libreville.
"Je suis venu ici consulter, discuter, échanger avec le patriarche, qui est pour nous un atout important dans la sous-région, qui peut transmettre aux autorités de ce monde ce que nous avons fait", a déclaré devant la presse le général Oligui, après ses entretiens avec le président congolais.
"C'est aussi pour apaiser les sanctions (...) Nous comptons reprendre notre place dans le concert des Nations", a ajouté le général.
Après la Guinée équatoriale, autre pays frontalier du Gabon, sa visite au Congo était son deuxième déplacement depuis que des militaires ont renversé Ali Bongo, qui était au pouvoir depuis 14 ans.
Le Gabon avait été suspendu de l'Union Africaine (UA) le 31 août et, le 4 septembre, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), qui avait notamment ordonné le "transfert immédiat" de son siège de Libreville à Malabo, en Guinée équatoriale.
Le 19 septembre, le général Brice Oligui Nguema avait effectué son premier déplacement en tant que président de la transition en Guinée équatoriale.
Pour la partie congolaise, c'est le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui s'est adressé dimanche aux journalistes.
"Nous savons qu'il y a eu un changement à Libreville", a-t-il déclaré, "le principal c'est qu'il n'y a pas eu effusion de sang". "On a rarement vu cela, un changement brutal de régime sans effusion de sang. On a vu des scènes de liesse populaire", a insisté le ministre congolais.
"Le Congo et le Gabon, en réalité, c'est un même pays. Nous devons travailler inlassablement, avoir de bonnes relations", a encore déclaré M. Gakosso.
Selon lui, le général Oligui "est un homme d'humilité, de réconciliation". "Je pense, a-t-il dit, que les Gabonais devraient le soutenir et, au-delà des Gabonais, les Congolais que nous sommes. Nos frères de l'Afrique centrale aussi".