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7 octobre 2025
LE REVIREMENT DE LA CEDEAO AU NIGER
L'organisation communautaire semble avoir pris conscience de l'inefficacité de l'approche militaire face à la détermination de la junte au pouvoir à Niamey, préférant désormais miser sur le dialogue et la médiation régionale
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/11/2023
Plus de trois mois après le coup d'État du 26 juillet au Niger, la CEDEAO semble avoir définitivement enterré l'option d'une intervention militaire sur le territoire nigérien pour renverser la junte au pouvoir. Pourtant, les chefs d'Etat ouest-africains avaient initialement fait preuve d'une grande fermeté face aux putschistes.
Dès les premières heures du coup d'Etat, qui a renversé le président Mohamed Bazoum et fait de lui un otage depuis plus de 100 jours, le Béninois Patrice Talon et le Nigérian Bola Tinubu avaient demandé le rétablissement de l'ordre constitutionnel par la force si nécessaire, à en croire les inforlations du magazine Jeune Afrique (JA). L'Ivoirien Alassane Ouattara militait également pour une action musclée de la CEDEAO, selon la même source.
Mais les positions ont clairement évolué avec le temps. Ouattara ne semble plus favorable à l'interventionnisme militaire aujourd'hui. De son côté, la junte multiplie les appels du pied en direction de médiateurs comme le Togo, cherchant visiblement à gagner du temps et éviter un affrontement armé.
Après plus de trois longs mois de statu quo, durant lesquels le sort du président Bazoum demeure dans l'ombre, la CEDEAO a tiré les leçons de son inaction initiale, indique JA. Privilégier désormais la négociation à la confrontation directe pourrait s'avérer plus judicieux, d'autant que la crainte de légitimer les putschistes en cas de force est réelle.
Avec ce revirement prudent, l'organisation ouest-africaine se refuse à envenimer la crise et mise sur une résolution pacifique de la tension, par la médiation d'Etats comme le Togo. Reste à voir si cette approche plus conciliante permettra enfin de voir le jour pour le Niger, toujours aux mains de militaires qui ne savent que faire de leur prise de pouvoir.
LE PARI DE FATOU LO NIANG
Grâce à sa détermination, cette chercheuse, doctorante en intelligence artificielle (IA) appliquée à la médecine, œuvre à inverser la tendance des maladies du cœur mal soignées dans son pays
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/11/2023
La doctorante Fatou Lo Niang entend développer une application innovante utilisant l'intelligence artificielle pour améliorer la prévention et la prise en charge des maladies cardiovasculaires au Sénégal. C'est ce que rapporte Le Monde dans un article duquel sont tirées ces informations.
D'abord orientée vers l'informatique de manière fortuite après son baccalauréat, cette scientifique de 30 ans originaire de Thiaroye Gare a su s'approprier cette formation pour servir sa véritable passion : la médecine. "J'étais passionnée par les sciences naturelles depuis toute petite", confie-t-elle.
Pour son mémoire de master soutenu en 2021, Fatou Lo Niang applique déjà ces compétences à la cardiologie, en développant une application de gestion des patients dans un hôpital de Saint-Louis. "Les prédictions étaient fiables mais nous n'avons pu déployer la partie IA faute de serveur", précise-t-elle.
Déterminée, elle poursuit actuellement en thèse à l'Université Gaston Berger, en se concentrant sur la prévention des maladies cardiovasculaires. "Elles sont mal prises en charge au Sénégal", déplore-t-elle. Son objectif : "inverser la tendance grâce à l'IA".
Concrètement, la doctorante travaille au déploiement d'"une application dans laquelle les cardiologues vont entrer les données de chaque patient afin de prédire les risques et de les prendre en charge de façon précoce", explique-t-elle à Le Monde.
Grâce aux financements de la Fondation L'Oréal obtenus cette année, Fatou Lo Niang mène désormais des collectes de données sur le terrain, essentielles pour établir des prédictions adaptées à la population sénégalaise. Son mari Ismaila Diouf admire le « parcours de cette femme et scientifique déterminée ».
Avec ce projet novateur, la doctorante entend ainsi « marquer les services de cardiologie sénégalais » et sauvegarder la santé de nombreux patients, grâce au potentiel de l'intelligence artificielle.
MA CANDIDATURE N’EST NI PRÉMATURÉE NI SPONTANÉE
À 38 ans, Pape Djibril Fall brigue la magistrature suprême en 2024 et appelle la jeunesse à prendre les rênes du pays
Après avoir été élu député en 2022, le journaliste Pape Djibril Fall compte briguer en 2024 la magistrature suprême. et contrairement à ceux qui trouvent sa candidature inopportune, le président du Mouvement Les Serviteurs a affirmé dans un entretien accordé au groupe l’AS que sa candidature n’est ni prématurée ni spontanée, soulignant que la jeunesse doit prendre le pouvoir à l’issue dudit scrutin.
38 ans. C’est le nombre d’années que le député Pape Djibril aura en 2024 lors de l’élection présidentielle, faisant de lui, s’il passe le cap des parrainages, le plus jeune candidat à se présenter à une élection présidentielle au Sénégal. Mais manifestement, cette jeunesse ne fait pas peur au principal concerné.
L’ex-chroniqueur vedette à l’émission «Jakaarlo» sur la TFM trouve justement que l’heure des jeunes a sonné, contrairement à certains dires. «Au Sénégal, on ne croit plus à l’excellence de la jeunesse. C’est un constat. Mais dans un pays où 77% de la population est constituée de jeunes, une candidature comme la mienne doit être salutaire», soutient le parlementaire. Prenant fait et cause pour sa présence à l’élection présidentielle, il poursuit : «Comment peut-on comprendre que la jeunesse fuit un pays producteur de pétrole et de gaz ? C’est des questions qui méritent des réponses idoines. Donc ma candidature n’est ni prématurée ni spontanée». À l’en croire, les Sénégalais savent qu’il était un représentant du peuple avant l’heure. «Tout le monde sait qu’à un moment, Pape Djibril Fall était un mur des lamentations», renchérit PDF comme l’appellent les intimes.
«Je n’ai jamais voulu adhérer au Pastef »
Répondant aussi à Fadilou Keita et à ceux qui le voyaient militer dans un parti comme le PASTEF eu égard aux convergences de vues qu’il avait avec cette formation politique, il déclare : «Peut-être que c’est son souhait, mais je n’ai jamais voulu entrer au PASTEF. Parce qu’à ce moment, mon métier était incompatible avec un engagement politique. J’ai eu à militer au FSDBJ mais c’était avant de réussir le CESTI». Soulignant en filigrane que s’il a défendu Ousmane Sonko à un moment donné, c’est parce qu’il est un homme épris de justice.
«L’Etat a montré son impuissance concernant l’émigration clandestine »
Disséquant en outre le phénomène de l’émigration clandestine, le président des Serviteurs a indiqué que l’État a fait preuve d’impuissance par rapport à cette problématique, pointant aussi du doigt, par la même occasion, les travers du régime. «Cette situation est expliquée par une mal gouvernance de nos ressources et par des choix mus simplement par des intérêts crypto personnels et des visées politiques», fulmine-t il.
De son avis, travailler pour la future génération ne doit pas être un simple slogan. Dans le même ordre d’idées, le député qui a montré tout son optimisme par rapport à l’étape du parrainage qui est visiblement un vrai goulot d’étranglement pour les candidats, a mis en exergue quelques axes de son programme. Ainsi le natif de Thiadiaye a-t-il fait savoir à qui veut l’entendre que le patriotisme économique et le sens de la négociation avec les partenaires au développement doivent être des prérequis pour un développement du Sénégal.
Pour un Sénégal qui veut changer de paradigme sur le plan économique aussi, il trouve qu’il faudra être intransigeant sur la corruption et la mal gouvernance. «Il faut en finir avec les contrats politiques. Tant qu’un ministre gagne chez lui, il est reconduit même s’il est incompétent», se désole-t-il, donnant l’exemple du ministre de l’Industrie qui refuse systématiquement tout débat contradictoire sur ce secteur. «Alors qu’il dirige le ministère le plus stratégique du pays», s’insurge le parlementaire.
Dans ce cadre aussi, il a pensé que L’État doit accompagner ceux qui aspirent à être des entrepreneurs dans tous les domaines. «Mais le secteur privé national est devenu un secteur privé sous-traitant dans son propre pays», constate Pape Djibril Fall. Concernant l’éducation, il signale que le service public de l’éducation doit redevenir une réalité. «On a délégué l’éducation, on a privatisé totalement l’éducation», renseigne-t-il.
L’ex-journaliste estime aussi que son programme pour le pays prend en charge le secteur des médias. Parce que, rappelle-t-il, un président de la République ne peut plus continuer à utiliser les médias publics
comme un appareil idéologique. Toutefois, il précise aussi qu’il y a des médias privés qui font la promotion d’une seule coloration politique. Il promet aussi d’assainir profondément le secteur des médias s’il devient président de la République du Sénégal.
Interpellé sur les nombreuses critiques qu’il a essuyées depuis qu’il est entré en politique, il relativise. «Celui qui aspire à la magistrature suprême doit accepter les critiques et les contradictions», assure-t-il avant d’ajouter : «Je veux qu’on passe de la démocratie conflictuelle qui n’oppose que des gladiateurs politiques à une démocratie apaisée où on confronte des projets et des visions». Une société, d’après lui, il faut la penser avant de la panser.
LE DIFFICILE REBOND D'UN CONTINENT DANS LA TOURMENTE GÉOPOLITIQUE
PIB qui stagne, pays surendettés, nouvelle crise en vue? Le sombre tableau dressé pour l'économie africaine au milieu des tensions mondiales
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/11/2023
Alors que les tensions géopolitiques et commerciales mondiales s'accentuent, l'Afrique voit ses perspectives économiques rester médiocres, constate la journaliste Marie de Vergès dans une récente chronique au journal Le Monde.
"Une décennie perdue en matière de croissance", alertait début octobre la Banque Mondiale dans son rapport d'automne, le PIB par habitant ayant stagné sur le continent depuis 2015. "L'Afrique a besoin d'une aide internationale pour éviter une décennie perdue", avait également mis en garde en mai dernier Hanan Morsy, économiste en chef de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique.
Après les crises successives des dernières années, "le continent doit aujourd'hui composer avec des taux d'intérêt élevés [...] et donc des emprunts plus chers à rembourser", écrit Marie de Vergès. La moitié des pays à bas revenu étant désormais au bord du défaut de paiement.
À ces difficultés économiques s'ajoutent les tensions géopolitiques qui fragilisent le continent. Comme l'a souligné l'économiste bissau-guinéen Carlos Lopes, "de nouvelles règles sont édictées, des méthodes et des normes imposées, des produits interdits". Mais "c'est un jeu qui se fait entre pays puissants", rappelle-t-il, les autres pays n'ayant alors d'autre choix que de s'aligner.
La compétition commerciale croissante entre la Chine et les États-Unis préoccupe également l'Afrique, dont les pays "ne doivent pas avoir à choisir des amis ou des ennemis", selon les propos tenus à Marrakech par Vera Songwe, ancienne secrétaire exécutive de la CEA-ONU.
En somme, les tensions géopolitiques mondiales sont une menace supplémentaire pour les économies africaines vulnérables, comme le souligne Marie de Vergès dans sa chronique pour Le Monde.
EUMEU SÈNE VS TAPHA TINE, L’AUTRE COMBAT ROYAL !
Le monde de la lutte sénégalaise sera encore servi ce week-end avec un combat inédit, qui va opposer Tapha Tine (Baol Mbollo) à Eumeu Sène (Tyshinger), une semaine après la victoire sans conteste de Modou Lô devant Ama Baldé.
Le monde de la lutte sénégalaise sera encore servi ce week-end avec un combat inédit, qui va opposer Tapha Tine (Baol Mbollo) à Eumeu Sène (Tyshinger), une semaine après la victoire sans conteste de Modou Lô devant Ama Baldé. Une affiche entre deux Vip aux styles différents qui devraient rendre ce duel palpitant entre deux lutteurs qui en veulent
Une semaine après le combat royal Modou Lô – Ama Baldé, l’Arène nationale va encore accueillir un duel de haute facture entre deux Vip de la lutte avec frappe. Ce choc de gladiateurs de ce dimanche n’aura pas la même popularité et le même buzz que celui du 5 novembre dernier, mais ne manquera pas de punch et de coups dans l’enceinte. Il mettra aux prises deux lutteurs confirmés dont les chemins ne se sont jamais croisés auparavant.
«Je ne crains rien chez lui»
Après avoir affronté deux fois Balla Gaye 2, Modou Lô, Gris Bordeaux et Bombardier, trois fois Lac 2, Eumeu Sène va enfin croiser le seul VIP qu’il n’avait pas croisé jusqu’ici. Quant à Tapha Tine, il n’a jusqu’ici croisé ni Eumeu, ni Modou Lô, ni Gris Bordeaux. Un duel en somme toute logique qui ne devrait pas manquer de piquant, de coups de poing mais aussi éventuellement de techniques de lutte pure. Tous deux derniers tombeurs du même adversaire, Bombardier, les protagonistes du 12 novembre chercheront à enchainer pour lorgner un éventuel combat royal après Modou Lô – Boy Niang 2. Ou bien, de pérenniser son leadership dans le rang des VIP avec la possibilité de décrocher un nouveau combat de prestige dans les prochains mois.
Habitué de ces grands rendez-vous, Eumeu Sène ne dégage aucune crainte à l’heure d’affronter un adversaire qui est réputé pour ses coups de poing dévastateurs. Le leader de l’écurie TyShinger ne compte pas reculer «J’ai affronté de vrais adversaires qui étaient plus forts techniquement et plus doués dans la bagarre. Et pourtant, je les avais tous terrassés. Mon combat d’anthologie contre Gris Bordeaux est un exemple. Tout le monde avait vu comment je m’y étais comporté. Bombardier a une lourde force de frappe. J’avais pourtant encaissé son coup sans en pâtir. Je me suis frotté à de bons puncheurs, sans dégâts énormes. Que Tapha Tine augmente ou baisse son poids, ça ne me regarde pas. Je ne crains rien chez lui. Je ne le calcule pas. Tous ceux qui avaient fait une déclaration de guerre étaient finalement rentrés chez eux en oubliant leurs chaussures au stade (sic). Ce combat, je n’y vois que la victoire pas autre chose. Les amateurs verront le Eumeu Sène qui avait livré un combat choc contre Gris Bordeaux», a déclaré Eumeu Sène lors de son open presse.
«Je demande à mon adversaire de ne pas fuir»
La bagarre semble inévitable puisque Tapha Tine compte attaquer son adversaire comme il l’a toujours fait. Le Géant du Baol compte utiliser ses coups de poings pour désarçonner l’enfant de Pikine. « Eumeu Sène est un très bon lutteur qui est fort avec les poids lourds mais moi aussi. J’ai battu presque tous les poids lourds de l’arène et je suis aussi bien capable de lutter que de me bagarrer. Notre stratégie a déjà été peaufinée avec les entraîneurs. J’attends le jour J pour dérouler. Je demande donc à mon adversaire de ne pas fuir, de rester sur ses appuis et d’oser la confrontation. S’il le fait, je vais le bastonner (…) Je sais où une victoire peut m’amener. Mon rêve et celui de tous lutteurs est d’être roi des arènes. C’est ce que je veux, et il faudra d’abord passer par Eumeu Sène», assure-t-il.
Entre un fin technicien mais aussi bagarreur qui ne recule devant rien et un colosse doublé d’un puncheur, le duel devrait être palpitant dans une Arène nationale qui risque de battre tous les records d’affluence avec d’autres duels explosifs au menu.
OPÉRATION DE DÉSENCOMBREMENT ET DE NETTOIEMENT À DAKAR-PLATEAU
Une opération de désencombrement et de nettoiement du centre-ville de Dakar a démarré, vendredi, à l’initiative du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Dakar, 11 nov (APS) – Une opération de désencombrement et de nettoiement du centre-ville de Dakar a démarré, vendredi, à l’initiative du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a constaté l’APS.
La mairie de Dakar-Plateau participe à cette opération, dont le coup d’envoi a été donné depuis le marché Sandaga.
Cette initiative fait partie des activités de la Journée mensuelle de nettoiement, appelée également ‘’besup setal’’, une initiative du gouvernement.
Elle a été lancée en présence du maire Alioune Ndoye et du sous-préfet de Dakar-Plateau, Djiby Diallo, et consiste à ‘’enlever, à l’aide de moyens lourds et du petit matériel, les épaves de voitures et tout ce qui encombre la voie publique’’, a expliqué M. Sow.
Il s’agit en même temps de ‘’débarrasser les artères de Dakar-Plateau des déchets et des débris encombrants’’, a-t-il ajouté.
C’est bien de lancer une telle opération pour une durée de quelques jours, mais le plus difficile reste d’en assurer le suivi nécessaire et la pérennité, a souligné le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Il dit avoir demandé à la Société nationale de gestion intégrée des déchets de prendre les dispositions nécessaires à la pérennité de de l’initiative, en relation avec la mairie de Dakar-Plateau et les autorités administratives de Dakar.
‘’L’objectif de cette opération n’est pas de détruire des biens appartenant à autrui et se trouvant sur la voie publique. Il ne s’agit pas non plus de faire perdre des emplois à qui que ce soit, mais de redonner au centre-ville de […] Dakar-Plateau son lustre d’antan, de rendre la circulation fluide et d’offrir aux Dakarois un bon cadre de vie’’, a précisé Abdoulaye Saydou Sow.
‘’Avoir un cadre de vie sain est un droit garanti par la Constitution’’, a-t-il fait valoir.
Selon M. Sow, le ministère va mener une concertation avec les dirigeants des associations de commerçants de Dakar et les délégués d’autres secteurs d’activité concernés, dans le but de trouver ‘’des solutions adéquates’’ aux problèmes auxquels sont confrontés les occupants de la voie publique victimes des opérations de cette nature.
Cette concertation aura lieu dans le cadre du programme gouvernemental ‘’Xëyu Ndaw Ñi’’, dont le but est de trouver des emplois à des milliers de jeunes en leur faisant faire des travaux d’utilité publique, a-t-il dit.
‘’Cette opération va durer plusieurs jours. Des initiatives similaires sont prévues dans les autres communes du Sénégal’’, a assuré Abdoulaye Saydou Sow.
‘’La préservation du cadre de vie passe par l’implication de tout le monde’’, a souligné M. Sow, également maire de Kaffrine (centre).
Les occupants de la voie publique ont été informés de l’opération de désencombrement et de nettoiement, selon le maire de Dakar-Plateau, également ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
C’est une initiative d’‘’intérêt général’’, a-t-il souligné, invitant les Dakarois à la soutenir pour disposer d’un bon cadre de vie.
LE SÉNÉGAL DOMINE L’ARGENTINE
L’équipe nationale du Sénégal a battu celle d’Argentine, 2 buts à 1, à la première journée de la Coupe du monde de football des moins de 17 ans (U17), samedi, au Jalak Harupat Stadium, en Indonésie.
L’équipe nationale du Sénégal a battu celle d’Argentine, 2 buts à 1, à la première journée de la Coupe du monde de football des moins de 17 ans (U17), samedi, au Jalak Harupat Stadium, en Indonésie.
Le capitaine de l’équipe sénégalaise, Amara Diouf, a signé les deux buts à la 6e et à la 37e mn.
Roberto a réduit l’écart pour les Argentins, dans les arrêts de jeu.
Dans l’autre match du groupe D, dont fait partie l’équipe du Sénégal, le Japon a dominé la Pologne, 1-0.
Les poulains de Serigne Saliou Dia vont rencontrer les Polonais, pour la deuxième journée du groupe, mardi.
L’Argentine va en découdre avec le Japon, le même jour.
Cette compétition s’est ouverte vendredi 10 novembre et se poursuivra jusqu’au samedi 2 décembre.
AMA BALDÉ SANCTIONNÉ PAR LE CNG
Après le combat, place aux sanctions financières. Modou Lô et Ama Baldé qui avaient offert aux amateurs de lutte une belle confrontation dimanche dernier, ont été délestés de plusieurs millions par le CNG.
iGFM - (Dakar) Après le combat, place aux sanctions financières. Modou Lô et Ama Baldé qui avaient offert aux amateurs de lutte une belle confrontation dimanche dernier, ont été délestés de plusieurs millions par le Comité national de gestion de la lutte sénégalaise (Cng)
Modou Lô et Ama Baldé ont été financièrement sanctionnés par le Comité national de gestion de la lutte (Cng). Le chef de file de l'écurie Rock Energie et le fils de Falaye Baldé ont été punis par l'instance dirigeante de la lutte sénégalaise après leur combat de dimanche dernier.
Le lutteur pikinois, qui a perdu face au "roi des arènes", a été délesté de 3 670 000 de francs Cfa, là où son adversaire parcellois n'a perdu que 700 000 francs Cfa. En effet, il est reproché aux deux athlètes la casse des sièges des tribunes et le surplus d'accompagnateurs, explique L'Observateur.
Défait dans son face-à-face avec le Roi des Arènes, Ama Baldé a vu le Cng lui reprocher d'avoir pris trop de temps dans la préparation mystique. Ce qui ne lui a pas servi grand-chose d'ailleurs.
LE SÉNÉGAL S’ALIGNE SUR LA DIRECTIVE DE L’UEMOA
le Sénégal se conforme à la directive de l’Uemoa de «promouvoir, dans l’espace communautaire, une plateforme de comptabilité des données des collectivités territoriales de l’Union, d’en moderniser le cadre budgétaire et financier.
À travers le décret n° 2023-2161 du 06 novembre 2023 portant régime financier des collectivités territoriales, le Sénégal se conforme à la directive de l’Uemoa de «promouvoir, dans l’espace communautaire, une plateforme de comptabilité des données des collectivités territoriales de l’Union, d’en moderniser le cadre budgétaire et financier et d’asseoir une gestion axée sur les résultats et la transparence». Les innovations contenues dans ce projet de décret portent, pour l’essentiel, sur «les modalités de vote des recettes et des dépenses ; la nature des documents annexés au budget ; la tenue d’une comptabilité patrimoniale avec le calcul des amortissements et des provisions», entre autres. Le régime financier des collectivités territoriales fixé par le décret n° 66-519 du 4 juillet 1966 était devenu obsolète.
LE NIGER «DE RETOUR» SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Une délégation du Niger, conduite par le Premier ministre nommé par le CNSP, Ali Mahamane Lamine Zeine a participé au sommet Arabie saoudite – Afrique à Ryad.
Plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains ont fait le déplacement pour participer au sommet Arabie saoudite – Afrique qui a eu lieu le vendredi 10 novembre à Riyad. Il s’agit d’une première édition placée sous le thème « Développement et prospérité ». Fait marquant, une délégation du Niger, conduite par le Premier ministre nommé par le CNSP, Ali Mahamane Lamine Zeine, se trouvait sur place. L’occasion, pour Niamey, selon Rfi, de revenir sur la scène internationale, trois mois et demi après le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum.